PEPFAR

L’ONUSIDA salue le lancement du Bureau of Global Health Security and Diplomacy au Département d’État des États-Unis

02 août 2023

WASHINGTON DC/GENÈVE, le 2 août 2023 - L’ONUSIDA salue le lancement du nouveau U.S. Bureau for Global Health Security and Diplomacy, qui vise à renforcer l’architecture mondiale de la sécurité sanitaire pour prévenir, déceler, contrôler et riposter efficacement aux maladies infectieuses, y compris le VIH. L’Ambassadeur John N. Nkengasong dirigera le Bureau au titre d'Ambassadeur itinérant, U.S. Global AIDS Coordinator et Senior Bureau Official for Global Health Security and Diplomacy, sous l’autorité directe du Secrétaire d’État des États-Unis. 

« Ce nouveau Bureau intégrera de manière transparente la sécurité sanitaire mondiale en tant que composante essentielle de la sécurité nationale des États-Unis et de la politique étrangère », a déclaré Antony Blinken, Secrétaire d’État des États-Unis, lors du lancement à Washington D.C. Le Bureau tirera également parti et coordonnera l’assistance nationale à l'étranger pour promouvoir la coopération internationale et chercher à renforcer la protection des États-Unis et du monde entier contre les menaces pour la santé grâce à des politiques et des systèmes renforcés. Dans ses remarques, le Secrétaire Blinken a souligné l’importance de travailler avec ses collègues du Congrès pour obtenir une réautorisation du PEPFAR avant septembre 2023.

Lors de cet événement, l’Ambassadeur Nkengasong a annoncé la nouvelle initiative Safe Births, Healthy Babies du PEPFAR. Cet effort pendant deux ans porte sur 40 millions US$ et vise à accélérer les progrès pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans les pays fortement touchés par le VIH. Cette initiative intègre un partenariat avec plusieurs pays et avec la Global Alliance to End AIDS in Children Elle s’ajoute aux partenariats en cours entre l’ONUSIDA, le PEPFAR, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’Organisation mondiale de la Santé. Ces partenariats ont conduit les pays à forte charge de VIH à franchir des étapes significatives sur la voie de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

« Avec la création du nouveau Bureau et le lancement de la nouvelle initiative Safe Births, Healthy Babies, le gouvernement des États-Unis franchit un pas stratégique pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale, faire progresser les initiatives sur les pandémies existantes et futures et s’engager fermement en faveur des objectifs de développement durable visant à mettre fin au sida comme menace publique d’ici 2030 », déclare la Dre Angeli Achrekar, directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Programme de l’ONUSIDA. 

L’événement de lancement a été salué par les commentaires du secrétaire d’État Antony Blinken, du secrétaire à la santé Xavier Becerra, de l’administratrice de l’USAID Samantha Power et de l’ambassadeur John N. Nkengasong, coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida et haut responsable du Bureau pour la sécurité sanitaire mondiale et la diplomatie.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

Lettre de remerciement de la directrice exécutive de l’ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida : le PEPFAR est la plus importante contribution faite par un pays pour mettre fin au sida.

12 juin 2023

La directrice exécutive de l’ONUSIDA a écrit une lettre au peuple américain à l’occasion du 20e anniversaire du PEPFAR. Voici sa lettre. 

Chères amies et chers amis des États-Unis,

Lorsque le sida s’est abattu sur l’Afrique, il a déchiré mon continent. Dans de nombreuses communautés, on disait que chaque famille élargie avait perdu quelqu’un, et ma famille ne fait pas figure d’exception. Le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida a vu le jour sous la présidence de George W. Bush et a été reconduit par tous les présidents et congrès depuis lors. Ce programme a changé la donne. Il a sauvé des millions de vies, repoussé une pandémie et favorisé le développement et la stabilité économiques. Il montre également bien l’impact que peut avoir un pays par son action, sa compassion et ses partenariats. Le PEPFAR est la plus importante contribution faite par un pays pour mettre fin au sida. Aujourd’hui, alors que nous pouvons envisager de manière réaliste d’éradiquer le sida cette décennie, le monde a besoin du PEPFAR pour y parvenir.

Je me suis rendue récemment à Washington, où j’ai rencontré des activistes enthousiastes originaires des quatre coins de l’Amérique. Ces personnes se sont rassemblées pour afficher leur soutien au travail inspirant du PEPFAR lors des réunions avec des membres du Congrès. Le peuple américain a le droit d’être fier de la contribution du PEPFAR en faveur de la santé et du développement de dizaines de millions de personnes dans le monde.

Au cours des 20 dernières années, le gouvernement des États-Unis a investi plus de 110 milliards de dollars en faveur de la riposte au VIH et au sida dans les 55 pays à revenu faible et intermédiaire les plus touchés par l’épidémie. Les progrès que le PEPFAR a contribué à rendre possibles sont remarquables : le taux de nouvelles infections au VIH a diminué de près de moitié, les décès liés au sida ont été réduits de deux tiers et les trois quarts des personnes vivant avec le VIH reçoivent un traitement vital. Des millions de décès ont été évités et des millions d’enfants sont nés sans le VIH.

Au travers de la riposte mondiale au VIH, le travail du PEPFAR a renforcé les systèmes communautaires et de santé et a des répercussions plus larges au niveau du développement sanitaire, économique et humain, ou encore de l’équité. Ainsi, il participe à l’accélération des progrès en direction des Objectifs de développement durable. Chaque année, le PEPFAR apporte son soutien et ses services au travers de plus de 70 000 centres de soins de santé communautaires, 3 000 laboratoires et près de 30 laboratoires nationaux reconnus, ainsi que par le biais de plus de 340 000 membres du personnel de santé et d’aide communautaire. L’investissement du PEPFAR dans les systèmes de santé a considérablement contribué à la capacité de surveillance et d’information sur la santé des pays. Cette dernière a joué un rôle essentiel dans les ripostes nationales à la COVID-19 et reste cruciale pour répondre aux futures pandémies et autres menaces pour la santé publique.

L’exemple du PEPFAR nous montre l’importance primordiale d’impliquer les communautés et la société civile pour accomplir des progrès dans le domaine de la santé et du développement durable. Le Plan d’urgence aide les organisations confessionnelles à fournir des services de soins et d’assistance anti-VIH essentiels dans toute l’Afrique et, depuis le début du conflit ukrainien, il assure le soutien à la société civile locale en étant le fer de lance de la riposte au VIH.

Acteur incontournable de la diplomatie américaine, le PEPFAR s’engage sans relâche contre les discriminations et les inégalités dans les services anti-VIH. Il envoie un signal fort à l’humanité pour qu’elle n’oublie personne si nous voulons mettre fin au sida.

Le PEPFAR mise sur les partenariats. Je me réjouis de ma prochaine mission conjointe en Afrique avec le PEPFAR et le Fonds mondial. Pour nous, l’ONUSIDA, qui travaillons sur le terrain dans plus de 90 pays, y compris dans les 55 pays partenaires du PEPFAR, nous voyons chaque jour la différence que fait le PEPFAR.

Il y a vingt ans, le président Bush a lancé la création du PEPFAR en disant que « l’histoire offre rarement une telle chance de faire autant pour autant de personnes ». En 2003, le Congrès américain n’a mis que quelques semaines pour prendre la décision d’autoriser PEPFAR. La législation PEPFAR a été reconduite en 2008, 2013 et 2018. Elle est portée par les deux grands partis et jouit du soutien du Congrès américain. Alors que la vie de dizaines de millions de personnes est en jeu, les pays, les communautés et l’ONUSIDA sont convaincus que nous pouvons compter sur le peuple américain, mais aussi que le gouvernement et le Congrès américains continueront à faire preuve d’un leadership sans égal par le biais de leur soutien au PEPFAR.

L’éradication du sida d’ici 2030, autrefois un rêve, aujourd’hui une possibilité réaliste grâce à la collaboration du PEPFAR, reflète les valeurs de la population américaine. Aujourd’hui, je souhaitais vous écrire pour vous dire un grand merci.

Bien cordialement,

Winnie Byanyima

Directrice exécutive de l’ONUSIDA

Secrétaire générale adjointe des Nations Unies

Partenaires

PEPFAR

Lettre

Des gouvernements africains s’unissent à l’ONUSIDA, au PEPFAR et à des partenaires mondiaux de la santé pour pérenniser la volonté politique de mettre fin au sida et de riposter aux pandémies à venir

28 septembre 2022

NEW YORK/GENÈVE, le 28 septembre 2022—Au cours de la semaine de haut niveau de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, des ministres notables de la Santé en Afrique ont rejoint l’ONUSIDA, le PEPFAR, des institutions mondiales de santé et leurs partenaires à New York afin de soutenir leurs engagements pour mettre fin au sida et accélérer leur riposte aux pandémies actuelles et futures. La rencontre parallèle de haut niveau « Leadership politique dans la riposte au VIH » a mis en avant les progrès accomplis sans cesse dans la lutte contre le VIH en Afrique subsaharienne. Ces avancées ont été préservées en grande partie malgré les défis supplémentaires liés à la pandémie de COVID-19. 

M. l’Ambassadeur John Nkengasong, coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et représentant spécial pour la diplomatie en matière de santé, qui fêtait ses 100 jours de mandat, a déclaré : « La riposte au VIH façonne la santé mondiale depuis 25 ans. Nous avons accompli des progrès remarquables, mais nous avons encore des défis tout aussi remarquables à relever pour mettre fin au sida. Il est temps de nous demander quelle direction prendre maintenant. Le PEPFAR, le Fonds mondial et l’ONUSIDA sont ce que l’humanité fait de meilleur lorsque nous mettons notre intelligence au service de la résolution de problèmes. » 

M. Nkengasong a également profité de l’occasion pour lancer le programme « Reimagining PEPFAR’s Strategic Direction, Fulfilling America’s Promise to End the HIV/AIDS Pandemic by 2030 »  qui se concentre sur des domaines clés, notamment : l’égalité en matière de santé pour les populations prioritaires, y compris les enfants, les adolescentes et les jeunes femmes, et les populations clés ; la pérennité des actions ; la création de plateformes destinées aux groupes de la société civile qui ne sont pas au premier plan ; et le leadership avec la recherche scientifique. 

« Notre travail se poursuit avec un sentiment d’urgence renouvelé pour accélérer nos efforts afin de mettre fin au sida d’ici 2030 », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les actions nécessaires pour mettre fin au sida sont également essentielles pour surmonter d’autres pandémies et pour nous protéger contre les menaces futures. Nous pouvons mettre fin au sida d’ici 2030. Mais la courbe ne s’inversera pas d’elle-même – nous devons la tirer vers le bas. » 

Les gouvernements africains étaient représentés par les ministres de la Santé du Botswana, de Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, d’Eswatini, du Malawi, du Rwanda et d’Afrique du Sud, et par le directeur de la Santé publique du Nigeria, s’exprimant au nom du président Buhari, ainsi que par la Première dame du Botswana, Neo Jane Masisi. 

Le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo, Jean-Jacques Mbungani, a déclaré : « Malgré nos nombreuses difficultés, le gouvernement a fait de la lutte contre le VIH une priorité nationale. En un an, nous avons fait passer notre financement national pour le VIH de 10 milliards à 15 milliards de CDF, et de 2002 à 2020, nous avons réduit de 42 % la mortalité liée au sida. » 

M. Pierre Dimba, ministre de la Santé de Côte d’Ivoire, a souligné l’importance d’intégrer les leçons tirées de la COVID-19 dans la riposte au VIH. « La pandémie de COVID-19 a montré à quel point il est important d’investir dans la santé et de nous concentrer davantage sur le VIH », a déclaré M. Dimba. « Nous avons renforcé nos systèmes de santé et nous renforçons notre réseau d’agents et d’agentes de santé communautaires afin d’atteindre les personnes qui en ont le plus besoin. Nous travaillons également en étroite collaboration avec le secteur de l’éducation. » 

Le Rwanda investit dans des réformes institutionnelles du secteur de la santé et continue d’augmenter la part de budget consacrée à la santé. « Pour une gestion efficace des ressources nationales, nous avons créé le centre biomédical rwandais qui adopte une approche multidimensionnelle », a déclaré le ministre de la Santé rwandais, Daniel Ngamije. « Plutôt que d’avoir des programmes individuels pour le VIH, la tuberculose et le paludisme, nous avons créé et financé un système durable et intégré. » 

La sénatrice Lizzie Nkosi, ministre de la Santé d’Eswatini, a indiqué que le partenariat avec les donateurs et les partenaires techniques était essentiel au succès de la riposte au VIH dans son pays.  

Elle a profité de l’événement pour communiquer de nouveaux résultats très encourageants dans les efforts de l’Eswatini pour mettre fin au sida. « Aujourd’hui, je déclare que l’Eswatini contrôle l'épidémie et a atteint les objectifs 95-95-95 », a annoncé Madame la ministre. « Nous avons engagé d’importantes ressources pour le VIH, que nous continuerons à mettre en œuvre malgré la COVID-19 et d’autres pandémies. Cependant, nous n’aurions pas pu atteindre ce résultat sans le PEPFAR, l’ONUSIDA, le Fonds mondial et tant d’autres partenaires. » 

Le ministre de la Santé du Botswana a souligné les résultats remarquables enregistrés par son pays et reconnu le soutien solide et continu des partenaires dans les progrès du Botswana pour mettre fin au sida. « La contribution des partenaires est considérable pour nos bons résultats. Au début, notre population était sur le point d’être annihilée par le VIH, mais l’année dernière, nous avons fêté le dépassement des objectifs 95-95-95. Cela n’aurait pas été possible sans une volonté politique permanente au plus haut niveau et sans les partenariats noués à long terme », a déclaré M. Dikoloti.  

Depuis l’Afrique du Sud, le pays qui présente la plus grande épidémie de VIH au monde, le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a appelé à une accélération pour mettre fin au sida et à l’urgence de stopper l’incidence du VIH, en particulier chez les jeunes en Afrique du Sud. « Nous avons réduit l’incidence du VIH de plus de 45 %, nous recensons maintenant 5,2 millions de personnes sous traitement et nous avons lancé notre stratégie de lutte contre le VIH en mettant l’accent sur les jeunes », a déclaré M. Phaahla.« À l’avenir, nous nous concentrerons sur l’intégration des programmes. Il s’agit d’un enseignement tiré de la COVID et du VIH. Notre solution est l’intégration, car notre pays est sous pression pour sauver des vies. Cela passe par un volontarisme politique pour mobiliser les leaders dans tous les secteurs, le personnel de santé et communautaires, ainsi que par leur intégration aux programmes et par la préservation de la dynamique. »  

Lisant une déclaration du président Buhari du Nigeria, le docteur Morenike Alex-Okah, directeur de la Santé publique pour le Nigeria, a mis en avant l’appel pour mettre fin au sida pédiatrique : « je rappelle l’engagement total du gouvernement nigérian en faveur des Objectifs de développement durable et d’autres initiatives internationales et régionales pour mettre fin au sida d’ici 2030, et pour lutter contre les urgences sanitaires actuelles et futures. Comme preuve d’engagement, mon gouvernement réunira les responsables africaines et africains, ainsi que nos partenaires internationaux à Abuja en novembre 2022 pour lancer l’Alliance mondiale pour mettre fin au sida chez l’enfant d’ici 2025. » 

Loyce Maturu du Global Fund Advocates Network au Zimbabwe a évoqué les lacunes de la riposte au VIH. « Nous savons que nous n’avons pas fait assez dans la gestion du VIH chez les enfants et la prévention du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Nous devons nous pencher sur le soutien psychosocial, la santé mentale et la surveillance de la charge virale, qui font défaut en matière d’engagement communautaire. Nous devons nous concentrer sur la gestion du VIH au niveau communautaire, autonomiser le suivi dirigé par les communautés, soutenir les familles et renforcer les systèmes communautaires. » 

Le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Peter Sands, a exprimé sa reconnaissance pour le soutien apporté au Fonds mondial lors de sa 7e reconstitution des ressources qui a mobilisé 14,2 milliards de dollars. « C’est une excellente occasion de remercier ceux et celles qui ont promis une contribution au Fonds mondial, et en particulier les pays opérationnels qui ont énormément renforcé leur soutien », a déclaré M. Sands. « L’une des grandes forces de la riposte au VIH est de rester toujours centrée sur les résultats, ainsi que sur la réduction des victimes et des infections. L’une des choses que nous avons apprises avec la COVID, c’est que nous devons nous améliorer pour réaliser des investissements capables de répondre à plusieurs besoins à la fois. Nous avons besoin d’élargir notre approche pour des systèmes de santé capables de combattre de multiples maladies et de faire face aux menaces futures. » 

La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a souligné la nécessité pour les gouvernements d’accélérer le rythme pour mettre fin au sida en Afrique. « Cette réunion est fantastique, elle rassemble des leaders qui joueront un rôle clé dans l’éradication du sida en Afrique », a déclaré Mme Moeti. « Avec le VIH, nous avons appris beaucoup de choses. Les inégalités continuent d’être un facteur majeur de vulnérabilité au VIH et de l’accès aux services. Nous pouvons améliorer l’effet des ressources et obtenir de meilleurs résultats contre le VIH. »  

L’ambassadrice française pour la santé mondiale, Stéphanie Seydoux, a conclu : « Le temps de la mise en œuvre commence maintenant. Nous connaissons le chemin à suivre : s'approprier la riposte et investir à l'échelle nationale. » 

La réunion, « Political Leadership in the HIV Response », a été co-organisée par l’ONUSIDA et le PEPFAR en marge de la semaine de haut niveau de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. La vidéo de la réunion est disponible sur : Réunion parallèle de haut niveau de l’ONUSIDA/PEPFAR.  

PEPFAR 

Le PEPFAR illustre l’engagement le plus important jamais pris par un pays pour combattre une seule maladie. Géré et supervisé par le Secrétariat d’État des États-Unis et jouissant de la compassion et de la générosité du peuple états-unien, le PEPFAR a sauvé 20 millions de vies, empêché des millions de contaminations au VIH et aidé à transformer la riposte internationale au sida. Le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida - Secrétariat d’État des États-Unis 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

UNAIDS New York
Sophie Barton Knott
tél. +41 79 514 6896
bartonknotts@unaids.org

Contact

PEPFAR Washington D.C.
Veronica Davison
tél. +1 202 285 5216
DavisonV@state.gov

Les responsables de l’ONUSIDA, du Fonds mondial et du PEPFAR lancent un appel à financer la riposte mondiale au sida

24 juin 2022

Lors de la 50e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) qui s’est tenue à Genève en Suisse, les responsables de l’ONUSIDA, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida ont lancé d’une même voix un fervent appel en faveur du financement total de la riposte mondiale au sida.  

Cet appel du coordonnateur de la lutte mondiale des États-Unis contre le sida, John Nkengasong, du directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Peter Sands, et de la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a été lancé en amont de la 7e réunion cruciale de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui aura lieu aux États-Unis en septembre et dans le contexte du sous-financement récurrent du Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités de l’ONUSIDA. 

Lors de sa première apparition sur la scène internationale depuis sa confirmation au poste d’ambassadeur en mai par le Sénat des États-Unis, M. Nkengasong a mis l’accent sur la nécessité vitale de reconstituer pleinement le Fonds mondial et de financer en totalité les besoins de l’ONUSIDA en vue d’assurer de nouveaux progrès contre la pandémie de VIH. 

« Le Fonds mondial est essentiel. L’ONUSIDA est essentielle. Sans règlementation technique ni sensibilisation, l’argent ne permettra pas à davantage de personnes de suivre un traitement ou d’éviter une infection au VIH ni de restaurer et de préserver les droits humains. Ces institutions sont aussi importantes l’une envers l’autre que pour les pays qu’elles soutiennent. »  

M. Nkengasong a déclaré au CCP que les États-Unis avaient d’ores et déjà bloqué 6 milliards de dollars pour la reconstitution du Fonds mondial (à condition que l’objectif de 18 milliards de dollars soit entièrement atteint) et qu’ils avaient ajouté cette année 5 millions de dollars à leur financement à l’ONUSIDA. Il a appelé d’autres donateurs à faire preuve d’engagements similaires pour augmenter le financement.    

« La raison d’être de l’ONUSIDA est d’aider les pays à lutter contre les inégalités pour éliminer les obstacles aux services anti-VIH, de plaider en faveur de l’élimination des règles néfastes et des lois discriminatoires qui marginalisent des personnes et menacent les droits humains. Cette mission n’est pas une mince affaire. Pour réussir, l’ONUSIDA doit disposer de toutes les ressources nécessaires. »    

Dans son discours, M. Sands a souligné l’importance du partenariat entre l’ONUSIDA et le Fonds mondial : « Financer en totalité la riposte au sida pour mettre fin au sida d’ici 2030 signifie qu’il faut apporter les financements nécessaires à TOUS les partenaires. Par sa présence dans les pays, l’ONUSIDA veille à l’adéquation des demandes des pays pour les programmes du Fonds mondial, fournit des données vitales en temps réel et aide les gouvernements à réaliser des réformes politiques nécessaires. Cette présence est essentielle pour garantir la réussite du travail du Fonds mondial. Pour nous permettre de nous financer, nous et l’ONUSIDA. En totalité. » 

Dans son discours, M. Sands a également souligné le travail qu’il restait à accomplir pour que l’humanité comble son retard et mette fin à la pandémie de sida comme menace de santé publique d’ici 2030.  Il a salué les efforts des gouvernements, des partenaires internationaux, des communautés et de la société civile pour atténuer les effets de la COVID-19 sur la riposte au sida, mais a déclaré que de graves défis étaient encore à venir.       

« Malgré tous les progrès incroyables accomplis en particulier au cours des deux dernières décennies, il nous faut bien reconnaître que nous ne sommes pas aussi loin qu’escompté. Avant même l’arrivée de la COVID-19, nous avions dévié du cap que nous nous étions fixé pour parvenir aux objectifs de 2030. La COVID a encore plus éloigné notre objectif et aujourd’hui, c’est au tour des pénuries et de la hausse des prix des denrées alimentaires, ainsi que de l’augmentation des prix de l’énergie de compliquer encore plus la vie des communautés pauvres et marginalisées exposées au risque du VIH. »   

Mme Byanyima a appelé à renforcer le degré de priorité accordé à la 7e reconstitution du Fonds mondial et a souligné l’importance du partenariat et de la coopération dans la riposte au sida. 
« Nous pouvons mettre fin au sida d’ici 2030, mais uniquement si nous faisons preuve d’ambition dans nos actions et nos investissements. La facture sera beaucoup plus salée si nous ne mettons pas fin à la pandémie de sida que si nous y mettons fin. Le partenariat de l’ONUSIDA avec le Fonds mondial est essentiel à notre succès. Il est primordial d’assurer le succès de la 7e reconstitution du Fonds mondial pour que l’humanité parvienne aux objectifs 2025 et retrouve le droit chemin pour atteindre l’objectif 2030 de mettre fin au sida. L’humanité doit financer entièrement le Fonds mondial. Et financer entièrement l’ONUSIDA. »  

Dans son discours au CCP plus tôt dans la semaine, Mme Byanyima a averti de la concurrence entre les ressources que rencontre la riposte au VIH et des crises mondiales qui rendent les communautés plus vulnérables à la pandémie.  

« Le mois prochain, nous publierons notre Rapport mondial sur le sida. Je peux dès à présent vous dire qu’il montrera que la riposte mondiale au sida est gravement menacée. Nous continuons de constater que les efforts pour mettre fin à la pandémie de sida font preuve d’une résilience remarquable, mais nous notons l’apparition de nombreux signes inquiétants. »

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

L’ONUSIDA est heureuse que John Nkengasong a été confirmé pour diriger les efforts mondiaux des États-Unis pour mettre fin au sida

06 mai 2022

GENÈVE, le 6 mai 2022—L’ONUSIDA félicite chaleureusement John Nkensagong après la confirmation par le Sénat américain de sa nomination en tant qu’ambassadeur itinérant et coordonnateur des activités du gouvernement des États-Unis pour la lutte contre le VIH/SIDA à l’échelle mondiale. Au titre de nouveau coordonnateur mondial de la lutte contre le sida, Dr Nkengasong dirigera le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).

« C’est une excellente nouvelle pour le monde. La nomination de John Nkengasong au poste de directeur du PEPFAR est un choix inspiré », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Il est l’un des plus grands experts mondiaux en matière de VIH et de préparation aux pandémies et il dispose d’une expérience pratique sur la manière de promouvoir les efforts pour mettre fin au sida dans le contexte de la pandémie de COVID. Nous avons besoin des idées audacieuses et de l’engagement dont il a fait preuve tout au long de sa carrière. Ce sera un véritable honneur de travailler avec lui à son nouveau poste, en soutenant le rôle de leader sans faille des États-Unis sur la question du VIH et en renforçant le partenariat vital entre le Programme commun de l’ONUSIDA et le PEPFAR. »

Virologue spécialiste du VIH possédant plus de trois décennies d’expérience dans la riposte mondiale au VIH, le Dr Nkengasong a été acclamé internationalement pour son travail sur la COVID-19 lorsqu’il occupait jusqu’à récemment le poste de directeur et de fondateur des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies.

Le PEPFAR est un partenaire essentiel de l’ONUSIDA. Il est prouvé que son travail sans précédent sauve des vies dans le monde entier. Dans plus de 80 pays, le PEPFAR et l’ONUSIDA travaillent main dans la main pour aider les gouvernements et les communautés à mettre en œuvre la Stratégie mondiale contre le VIH/sida et accélérer l’éradication du sida. Ensemble, ils veillent à ce que les efforts se concentrent sur les personnes et les zones les plus touchées par le VIH, notamment en apportant une aide aux enfants, aux femmes et aux filles, ainsi qu’aux populations clés.

Depuis la création du PEPFAR en 2003, le gouvernement américain, avec un soutien bipartite, a investi plus de 100 milliards de dollars par le biais du Plan ce qui représente l’engagement le plus important qu’une nation a pris pour lutter contre une seule maladie. Les investissements et les efforts des États-Unis ont sauvé plus de 21 millions de vies, évité des millions d’infections au VIH et accéléré les avancées en vue de mettre fin au sida dans plus de 50 pays.

L’humanité est actuellement confrontée à deux pandémies. Comme l’a noté le Dr Nkengasong : « Nous avons vu l’impact dévastateur qu’a eu la COVID-19 sur certains progrès dans nos efforts de lutte contre le VIH, mais nous avons également vu comment les systèmes de santé et les institutions construits et renforcés par les investissements du PEPFAR ont été au cœur de la riposte à la COVID-19. » Grâce à une action mondiale audacieuse, il sera possible de mettre fin au sida et des actions d’accélération pour y arriver renforceront les efforts du monde entier pour vaincre toutes les pandémies.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

UNAIDS Media
communications@unaids.org

Indipensables partenariats pour combler le retard et éradiquer le sida d’ici 2030

24 septembre 2021

L’ONUSIDA, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) se sont réunis cette semaine pour présenter le solide partenariat qui rassemble leur organisation, les pays et les communautés. Organisée en marge de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, cette rencontre a souligné que des millions de vies ont été sauvées grâce au partenariat, mais aussi que la COVID-19 avait durement frappé et risquait de saper les efforts pour mettre fin au sida d’ici 2030.

« Nous vivons l'un des moments les plus difficiles de l’histoire du VIH et de la santé mondiale », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Nous devons agir de toute urgence. Nos partenariats sont puissants et agiles, et nous devons utiliser ce que nous avons appris ensemble pour prévenir une résurgence de la pandémie de sida, mettre fin aux inégalités et lutter contre la COVID-19. »

La COVID-19 a eu un impact extrêmement néfaste sur les services anti-VIH au cours des 18 derniers mois. Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial, a déclaré que le nombre de mères recevant des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant a diminué de 4,5 %, que le nombre de personnes ayant bénéficié de programmes de prévention du VIH a reculé de 11 %, que le dépistage du VIH a baissé de 22 % et que la circoncision masculine médicale volontaire à des fins de prévention du VIH a chuté de 27 %. « Nous accusions déjà en retard par rapport à nos objectifs avant l’apparition de la COVID-19 et la COVID-19 nous en éloigne encore plus », a-t-il déclaré. « Il sera incroyablement difficile de combler tout notre retard dans la lutte contre le VIH tant que nous n’avons pas maîtrisé la COVID-19. » 

La Première dame de Namibie, Monica Geingos, qui a échangé en face à face avec Mme Byanyima à New York aux États-Unis, a souligné le creusement des inégalités à cause de la COVID-19. « Après les confinements, nous enregistrons deux fois plus de grossesses chez les adolescentes et nous nous attendons également à une augmentation des nouvelles infections au VIH chez les 15-24 ans », a-t-elle déclaré. « En déscolarisant les enfants, en supprimant l’éducation sexuelle, on met en danger les fruits de l’éducation. » Les données de l’ONUSIDA montrent que la scolarisation des filles dans le secondaire peut réduire de moitié leur risque d’infection au VIH dans certains pays.

Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo et président de l’Union africaine, a envoyé un message vidéo puissant au cours de cet événement. Il a déclaré : « Nous luttons contre le VIH depuis 40 ans. Nos succès et nos échecs nous ont appris que nous ne pouvons pas vaincre une pandémie sans mettre fin aux inégalités ni promouvoir des approches centrées sur les personnes tout en respectant les droits de l’Homme. »

L’emphase a été mise sur la nécessité de partenariats solides et pérennes pour lutter à la fois contre le VIH et contre la COVID-19. Angeli Achrekar, coordonnatrice adjointe des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida, qui a rejoint l’événement en direct à New York, a déclaré : « Rien n’est possible sans partenariat. Le partenariat que nous avons avec le PEPFAR, le Fonds mondial et l’ONUSIDA est absolument essentiel, car nous travaillons main dans la main avec les pays et les communautés, le secteur privé et les organisations multilatérales pour faire bouger les choses. »

Les intervenantes et intervenants ont plaidé en faveur d’un leadership politique audacieux, d’une solidarité mondiale et de partenariats stratégiques qui impliquent les personnes les plus touchées par le VIH. « Nous attendons des gouvernements qu’ils sachent que, sans nous, ils ne peuvent pas atteindre les communautés et leurs objectifs ambitieux », a déclaré Sbongile Nkosi, co-directeur exécutif du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, qui a participé à l’évènement depuis l’Afrique du Sud. « Les gouvernements doivent comprendre que nous représentons l'alliance la plus efficace dans cette riposte. Nous connaissons les difficultés, nous connaissons les solutions et nous nous engageons à mettre fin au sida. »

L’événement s’est tenu à un moment historique, 40 ans après le signalement des premiers cas de sida, alors que nous fêtons aussi le 25e anniversaire de l’ONUSIDA et le 20e anniversaire du Fonds mondial. « Il y a quarante ans, un nouveau virus est apparu et a déclenché la pandémie de VIH/sida », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. « Des médicaments efficaces ont été mis au point, mais les plus pauvres du monde n’y avaient pas accès et lutter contre cette grave inégalité a pris plus de dix ans. Les efforts multisectoriels souvent menés par les communautés de personnes vivant avec le VIH ou affectées par le virus ont reçu un soutien international sans précédent de l’ONUSIDA, du Fonds mondial et du PEPFAR. Depuis, des millions de vies ont été sauvées. »

Des réussites importantes ont été accomplies dans l’arrêt des nouvelles infections au VIH chez les enfants et la réduction des décès dus au sida. Toutefois, malgré une baisse de 59 % des décès dus au sida chez les enfants entre 2010 et 2020, Omar Abdi, Directeur exécutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, a souligné qu’il restait encore fort à faire. En 2020, seulement 54 % des enfants séropositifs avaient accès à un traitement anti-VIH, contre 74 % des adultes. « Mettre fin au sida chez les enfants nécessite notre action collective pour amener 1,7 million d’enfants vivant avec le VIH dans le monde vers le traitement anti-VIH pour préserver leur santé et leur qualité de vie. C’est pourquoi nous proposons un cadre mondial pour stimuler l’engagement et galvaniser l’action mondiale afin de mettre fin au sida pédiatrique », a-t-il déclaré.

Usha Rao-Monari, Administratrice associée du Programme des Nations Unies pour le développement, a mis en avant les inégalités qui empêchent les populations clés d’accéder aux services anti-VIH. Elle a déclaré que les services anti-VIH pour les populations clés étaient « inégaux ou totalement absents » et a souligné que les populations clés et leurs partenaires de sexualité représentaient 65 % des nouvelles infections au VIH dans le monde et 93 % des infections en dehors de l’Afrique subsaharienne. « Notre travail est loin d’être terminé », a-t-elle déclaré. « Les inégalités entre les sexes ou intersectionnelles, ainsi que les lois punitives et discriminatoires, augmentent la vulnérabilité des personnes face au VIH et entravent leur accès aux services. Nous devons lutter contre les inégalités qui, depuis des décennies, alimentent la propagation du VIH. »

L’événement hybride s’est composé de discussions entre les participant-es présent-es à New York, de messages vidéo et de vidéoconférences en direct du monde entier. La modération a été assurée depuis Nairobi, au Kenya, par la journaliste lauréate du prix Komla Dumor, Victoria Rubadiri, et sur place à New York par Regan Hofmann, Directeur par intérim du Bureau de liaison de l’ONUSIDA à Washington, DC, États-Unis. 

Regarder la vidéo

Discours

L’ONUSIDA salue l’intention du président Biden de nommer John Nkengasong au poste de nouveau coordonnateur pour les États-Unis de la lutte internationale contre le sida

28 septembre 2021

GENÈVE, le 28 septembre 2021—L’ONUSIDA salue chaleureusement l’intention du président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden, de nommer John Nkengasong au département d’État au poste d’ambassadeur itinérant et de coordonnateur des activités du gouvernement des États-Unis pour la lutte contre le VIH/SIDA à l’échelle mondiale.

M. Nkengasong est l'un des plus grands experts mondiaux en matière de pandémie. Ce virologiste spécialiste du VIH possède des décennies d’expérience dans la riposte mondiale au sida et est actuellement directeur des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies. Il s’agit d’un choix judicieux pour diriger le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), la plus importante contribution apportée par un pays contre une seule maladie dans l’histoire de l’humanité.

« La vaste expérience de John Nkengasong dans la lutte contre le VIH, combinée à sa position d’expert indiscuté en Afrique de la lutte contre le virus Ebola, la COVID-19 et bien d’autres encore, lui donne de bonnes cartes pour guider la contribution mondiale des États-Unis en vue de mettre fin à la pandémie de sida », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Aujourd’hui, les pandémies de VIH et de COVID-19 touchent simultanément des communautés du monde entier, et la menace d’une résurgence de la pandémie de sida est très réelle. Nous avons besoin des idées audacieuses et de l’engagement dont il a fait preuve tout au long de sa carrière. »

Auparavant, M. Nkengasong était directeur adjoint par intérim du Center for Global Health, United States Centers for Disease Control and Prevention (CDC), et avant cela, chef du service des laboratoires internationaux, dans le département international du VIH/SIDA et de la tuberculose au CDC. Il a également occupé le poste de directeur associé pour les sciences de laboratoire, dans le service de la lutte mondiale contre le sida/VIH et de la tuberculose du Center for Global Health, CDC, et celui de coprésident du groupe de travail technique pour les laboratoires du PEPFAR. M. Nkengasong est membre du groupe consultatif de l’ONUSIDA depuis 2019 et envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la Santé pour la préparation et la riposte à la COVID-19 depuis 2020.

L’ONUSIDA fête son 25e anniversaire cette année et travaille depuis longtemps en partenariat avec le PEPFAR et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable des Nations Unies.

L’ONUSIDA remercie chaleureusement Angeli Achrekar, coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, et son équipe, qui ont permis au PEPFAR de traverser une année de transition entre deux directions et plusieurs pandémies, en faisant preuve de rapidité et d’expertise. Mme Achrekar continue de diriger le PEPFAR pendant le processus de confirmation de M. Nkengasong par le Sénat. 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

Nigeria : mettre l’accent sur les populations engendre de nets progrès

05 mars 2021

Le Nigeria montre aujourd’hui qu’il est possible d’améliorer les services du VIH en mettant les populations au cœur de la riposte au sida. En 2018, l’étude des indicateurs et de l’impact du VIH/sida au Nigeria avait identifié 10 états où la prévalence du VIH dépassait les 2 %, dont neuf où le traitement du VIH était encore largement insuffisant et qui risquaient de décrocher si rien n’était fait. La riposte nationale au sida a mis l’accent sur ces états au cours d’une action concertée qui a reçu l’aide du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).

En 2020, alors que les services de lutte contre le VIH étaient perturbés dans de nombreux pays, le programme nigérian soutenu par le PEPFAR a accompli des progrès considérables et a même dépassé certains objectifs.  

« Les progrès réalisés par le Nigeria avec l’aide du PEPFAR et du Fonds mondial en 2020 sont un grand pas en avant pour atteindre la couverture totale du traitement et pour espérer contrôler l’épidémie et mettre fin au sida dans ces états et dans l’ensemble du pays », a déclaré le ministre nigérian de la Santé, Osagie Ehanire.

La direction du PEPFAR et les partenaires opérationnels ont agi rapidement et accéléré leurs programmes d’implication des communautés. Ils ont puisé dans les structures existantes de réseaux communautaires afin de garantir la continuité des services de lutte contre le VIH.

« Grâce au PEPFAR et à ses partenaires opérationnels, le Nigeria a été en mesure non seulement de préserver les services de lutte contre le VIH existants, mais aussi d’élargir leur portée, alors même que le pays était concerné par les mesures de confinement dues à la COVID-19 », a expliqué Gambo Aliyu, Directeur général de la National AIDS Coordination Agency. « 279 000 personnes vivant avec le VIH ont commencé un traitement au cours de cette période. Du jamais vu ! »

Le PEPFAR et ses partenaires opérationnels ont utilisé des données, des bonnes pratiques et des informations fournies par les communautés en vue d’élaborer une offre de services prenant en compte les besoins des individus. Devant l'impossibilité d'une offre unique, l'initiative pourvoit aux besoins variés des différentes populations servies.

Des réseaux communautaires existants, notamment des réseaux de populations clés et des groupes sociaux, ont été consultés afin d’offrir les services dont les personnes ont vraiment besoin, que ce soit chez elles, lors de rassemblements sociaux ou via des groupes d’entraide. L’objectif était de réduire les contacts avec les infrastructures.

Les équipes communautaires pour la thérapie antirétrovirale (équipes CART) se sont rendues dans des régions reculées dans tout le pays ainsi que dans des zones soumises à un confinement à cause de la COVID-19. Des programmes, comme la délivrance de thérapie antirétrovirale pour trois mois de traitement au minimum et les services pour la charge virale, ont été fournis sur les points de collecte du traitement. Cela a non seulement permis aux prestataires communautaires de garder les personnes sous traitement, mais a aussi vu un nombre record de personnes vivant avec le VIH commencer une thérapie. D’ici fin 2020, la majorité des personnes suivant un traitement faisait partie du programme de délivrance de thérapie pour plusieurs mois qui a eu un impact non négligeable sur la rétention et l’observance du traitement.

Une procédure de collecte d’échantillons de charge virale au sein des communautés, d’envoi à des laboratoires d’analyse et de communication des résultats aux personnes par le biais des établissements de soin a eu des répercussions positives sur la couverture de la charge virale. Les réseaux communautaires ont étendu le dépistage indicateur ce qui a permis d’assurer la continuité, la sécurité et des améliorations au sein du dépistage et de l’identification des contaminations.

Les progrès suivants ont été enregistrés à toutes les étapes de la stratégie 90–90–90 :

  • En 2020, plus de 279 000 personnes supplémentaires vivant avec le VIH ont commencé un traitement, dont plus de 131 000 uniquement au quatrième trimestre et qui sont encore prises en charge. PEPFAR Nigeria affiche une réussite extraordinaire. Ses efforts pour accélérer l’identification de personnes vivant avec le VIH et leur accompagnement vers les structures de prise en charge portent leurs fruits trimestre après trimestre. L’augmentation du nombre de personnes séropositives sous traitement a permis à sept états supplémentaires d’approcher de la couverture totale du traitement depuis le début de la stratégie de « déferlement » qui s’est traduite par un élargissement considérable des mesures d’intervention. 25 % environ de la croissance globale revenaient aux populations clés. De fait, le nombre de personnes sous traitement a triplé au sein de la plupart de ces groupes. Les populations clés affichaient également un taux de dépistage de plus de 10 %.
  • Augmentation de la prise de prophylaxie pré-exposition (PPrE), notamment parmi les populations clés. Le nombre de nouvelles personnes prenant une PPrE est passé de 2 000 environ au cours du troisième trimestre 2020 à près de 23 000 au quatrième trimestre.
  • Le déploiement des ordonnances pour plusieurs mois a été un facteur déterminant pour renforcer la continuité du traitement. Elle est passée de 55 % au premier trimestre 2020 à 94 % au dernier trimestre.
  • Amélioration de la couverture (88 %) et de la suppression (93 %) de la charge virale au troisième trimestre en s’appuyant sur les avancées précédentes et en les préservant afin de parvenir au troisième objectif 90 dans un peu plus de six trimestres.
  • Le programme du PEPFAR dédié aux orphelins et orphelines et aux enfants vulnérables a atteint et même dépassé tous ses objectifs pour l’année dernière, y compris en ayant apporté une aide à plus d’un million d’orphelins et orphelines et d’enfants vulnérables à la fin 2020. Par ailleurs, 98 % des enfants de moins de 18 ans au sein du programme dédié aux orphelins et orphelines et aux enfants vulnérables ont un statut sérologique documenté et près de la totalité des enfants testés positifs au VIH ont commencé un traitement.

Ces résultats n’auraient pas pu être atteints sans l’aide d’organisations communautaires. « Le Network of People Living with HIV/AIDS in Nigeria (NEPWHAN) souhaite remercier le PEPFAR qui implique sans cesse nos membres à travers le pays lorsqu’il s’agit de fournir des services de lutte contre le VIH aux personnes séropositives », a déclaré Ibrahim Abdulkadir, coordonnateur national du NEPWHAN. « Cela permet d’améliorer le suivi de la prise en charge et la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH, ainsi que la suppression de la charge virale chez les personnes séropositives suivant une thérapie antirétrovirale. »

Le PEPFAR Nigeria a élaboré cette stratégie afin que la population nigériane puisse se l’approprier. Le Fichier de données nationales et la Stratégie d’harmonisation nationale sont des éléments constitutifs essentiels d’une politique pérenne et durable dans les domaines de la santé publique et des services de santé afin de mettre fin à l’épidémie de sida dans le pays.  

« Je suis extrêmement impressionné par les progrès accomplis par le PEPFAR Nigeria en collaboration avec le gouvernement du Nigeria, des partenaires et des alliés. Ils ont identifié énormément de Nigérians et Nigérianes vivant avec le VIH, et ils ont aussi réussi à les convaincre de commencer et de respecter un traitement qui leur sauvera la vie », a indiqué Bill Paul, coordonnateur adjoint de la qualité du programme au sein du bureau du Coordonnateur général des États-Unis pour le sida. « Sans volonté politique favorable aussi bien au sein du gouvernement que de l’ambassade des États-Unis, ils n’auraient pas pu continuer sur leur lancée à cause des répercussions de la COVID-19. »  

Capitalisant sur ces réussites, le Nigeria est en bonne voie pour atteindre les objectifs 95–95–95 bien avant l’échéance de 2030.

Fin 2020, les objectifs de traitement 90–90–90 affichaient 73–89–78. Autrement dit 73 % des personnes séropositives étaient diagnostiquées, 89 % d’entre elles étaient sous traitement et 78 % de ces dernières avaient une charge virale indétectable.

La proposition de nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le sida appelle à placer les populations au centre de la riposte au VIH, à autonomiser les communautés et à réduire les inégalités. « Le Nigeria est en passe de devenir le prochain pays à maîtriser son épidémie de VIH, après l’Afrique du Sud. Nous avons toutes les cartes en main pour y parvenir et je salue les efforts du PEPFAR pour collaborer avec le gouvernement, les communautés et les partenaires et démontrer ainsi que la seule manière de mettre fin à cette pandémie consiste à travailler avec les communautés touchées », a conclu Erasmus Morah, Directeur pays de l’ONUSIDA pour le Nigeria.

 

Partenaire

PEPFAR

Déclaration commune appelant à une intensification urgente de l’accès des nourrissons et des enfants vivant avec le VIH au traitement optimal du VIH à l’échelle nationale

22 décembre 2020

Les partenaires mondiaux qui se sont engagés à mettre fin au sida pédiatrique se sont réunis afin d’appeler les pays à élargir rapidement l’accès à un traitement pédiatrique optimal du VIH pour les nourrissons et les enfants. Les partenaires incluent le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Unitaid, la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation et la Clinton Health Access Initiative (CHAI).

Les enfants vivant avec le VIH continuent d’être laissés pour compte par la riposte mondiale au sida. En 2019, seuls 53 % (950 000) des 1,8 million d’enfants vivant avec le VIH (âgés de 0 à 14 ans) dans le monde étaient diagnostiqués et sous traitement, contre 68 % des adultes. [1] Les 850 000 autres enfants vivant avec le VIH n’ont pas été diagnostiqués et ne reçoivent pas de traitement vital contre le VIH. Les deux tiers des enfants manquants sont âgés de 5 à 14 ans et ne fréquentent pas systématiquement les établissements de santé traditionnels. Il est nécessaire de mobiliser les communautés et les familles des personnes vivant avec le VIH, la tuberculose et d’autres maladies connexes et d’offrir des services familiaux afin d’identifier ces enfants manquants et de commencer leur traitement.

On estime que 95 000 enfants sont morts de maladies liées au sida en 2019, en partie en raison de l’absence de diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons et les enfants et d’un lien immédiat avec des régimes de traitement du VIH optimaux. Sans traitement, 50 % des nourrissons infectés par le VIH pendant ou autour de la naissance mourront avant l’âge de deux ans. [1]

La Food and Drug Administration des États-Unis a récemment approuvé provisoirement la première formulation générique de comprimés dispersibles de 10 mg de dolutégravir (DTG). [2] Cette approbation est le résultat d’un partenariat innovant entre Unitaid, CHAI et ViiV Healthcare et des fournisseurs de médicaments génériques, qui a permis d’accélérer le calendrier de développement de plusieurs années. L’approbation a été rapidement suivie de l’annonce, à l’occasion de la Journée mondiale du sida, d’un accord novateur négocié par Unitaid et CHAI qui réduit le coût du traitement du VIH de 75 % pour les enfants dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où les comprimés dispersibles de 10 mg de DTG seront disponibles au coût de 4,50 $ US pour un flacon de 90 comprimés. [3]

Cela signifie que le traitement antirétroviral de première intention à base de DTG recommandé par l’OMS est maintenant disponible dans de meilleures formulations génériques pédiatriques, également plus abordables, pour les jeunes enfants et les nourrissons dès l’âge de quatre semaines et pesant plus de 3 kg. [4] La transition rapide vers ce traitement, combinée à un meilleur diagnostic du VIH chez les enfants et à d’autres mesures de soutien, contribuera à réduire d’urgence les 95 000 décès évitables liés au sida chez les enfants.

Le traitement du VIH à base de DTG conduit à de meilleurs résultats pour les enfants. Le DTG est moins susceptible d’être affecté par la résistance aux médicaments et atteint la suppression de la charge virale plus tôt ; les comprimés dispersibles adaptés aux enfants améliorent l’adhérence en raison d’un moindre nombre de comprimés, qui sont également plus faciles à administrer. Ces facteurs aident les enfants à atteindre et à maintenir la suppression de la charge virale, qui est la référence par excellence pour mesurer l’efficacité du traitement du VIH. Le traitement à base de DTG est la norme de soins pour les adultes. Le fait de commencer ce traitement dès la petite enfance permet de réduire la nécessité de changements de traitement à mesure que les enfants grandissent, pendant l’enfance, à l’adolescence et à l’âge adulte. Un nombre réduit de protocoles et de changements de protocoles simplifie la gestion des soins de santé, améliore la gestion des stocks et réduit le gaspillage.

L’OMS recommande un traitement anti-VIH à base de DTG pour tous les nourrissons et enfants depuis 2018 [4] et a fourni des recommandations posologiques pour les nourrissons et les enfants de plus de quatre semaines et de plus de 3 kg en juillet 2020. [5]

Les fournisseurs ont indiqué leur capacité à répondre aux ambitions mondiales d’expansion. Des prévisions précises de la demande sont essentielles pour éclairer la planification de la production et les délais de livraison. Il est donc essentiel que les programmes nationaux commencent à inclure des comprimés dispersibles de 10 mg de DTG dans leurs nouveaux plans d’achat, examinent les stocks et les commandes de traitements pédiatriques existants sans DTG, partagent leurs prévisions avec les partenaires et les fournisseurs d’approvisionnement en traitement du VIH et passent des commandes le plus tôt possible.

Les partenaires sont déterminés à aider les gouvernements nationaux à élaborer des plans de transition rapide afin de passer du traitement du VIH sous-optimal existant au traitement à base de DTG pour les nourrissons et les enfants, notamment au moyen d’un plaidoyer en faveur d’un engagement politique, de la mobilisation de ressources internationales et nationales, de nouvelles politiques et directives, de la gestion de l’approvisionnement, de la distribution et du stock de médicaments, de la formation des travailleurs de la santé et de la sensibilisation et de l’engagement des communautés touchées pour assurer la demande et veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH et leurs soignants comprennent le traitement afin de garantir l’adoption rapide de ces nouvelles formulations.

D’autres directives à l’intention des programmes nationaux et des partenaires sont disponibles auprès de l’OMS. [5] La boîte à outils d’introduction de nouveaux produits CHAI HIV dispose de ressources consacrées à aider les pays dans leur transition vers le DTG pédiatrique. [6]

Citations de partenaires

« Les gouvernements nationaux, les partenaires sur le terrain et les communautés touchées doivent travailler ensemble pour identifier et traiter les enfants et les nourrissons dont la vie peut être sauvée par ces nouveaux médicaments », déclare Shannon Hader, directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA pour le Programme. « Les nouveaux médicaments sont moins chers, plus efficaces et mieux adaptés aux enfants que les traitements actuels pour les nourrissons et les jeunes enfants. Nous devons en approvisionner les cliniques pour sauver des vies dès maintenant. »

« Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), travaille sans relâche pour assurer à tous les patients un accès aux meilleurs traitements disponibles pour le VIH, y compris les plus avancés pour les enfants vivants avec le VIH  », déclare Deborah L. Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale. « Une introduction et une diffusion accélérée de la DTG pédiatrique pourraient permettre de sauver la vie de milliers d’enfants dans le monde. Le PEPFAR continuera à collaborer avec les partenaires locaux et mondiaux pour permettre aux jeunes enfants que nous servons d’avoir accès le plus rapidement au DTG pédiatrique ».

« La provision de médicaments antirétroviraux aux personnes vivant avec le VIH est au cœur de notre soutien aux programmes nationaux de lutte contre le VIH », déclare Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. « Ce nouveau traitement du VIH abordable et adapté aux enfants est un énorme pas en avant qui améliorera et sauvera la vie d’un groupe figurant parmi les plus vulnérables de la société : les jeunes enfants infectés par le VIH. Nous sommes déterminés à aider les pays à faire une transition rapide vers ces nouveaux médicaments. »

« Dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, les enfants attendent souvent des années pour avoir accès aux mêmes médicaments que les adultes, ce qui nuit à leur qualité de vie et entraîne même des décès évitables. Nous sommes fiers d’avoir travaillé avec des partenaires sur cet accord novateur qui apportera aux enfants un DTG dispersible de qualité garantie à un rythme record », déclare Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. « L’accès à ce traitement va transformer la vie des enfants vivant avec le VIH, les aider à rester sous traitement et sauver des milliers de vies. »

« Pour la première fois, les enfants vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire auront accès en même temps aux mêmes médicaments antirétroviraux de première ligne que ceux des pays à revenu élevé », déclare Iain Barton, président-directeur général de la Clinton Health Action Initiative. « Le partenariat devrait servir de modèle pour éliminer les obstacles qui entravent le développement de formulations pédiatriques permettant d’administrer des médicaments de première ligne rapidement et à un coût abordable. »

« L’écart qui subsiste entre les traitements des adultes et ceux des enfants nous empêche d’atteindre une génération sans sida », déclare Chip Lyons, président-directeur général de la fondation Elizabeth Glaser pour le sida pédiatrique. « Les enfants vivant avec le VIH dans le monde entier ont un besoin urgent de formulations adaptées à leur âge, efficaces et accessibles. L’approbation du DTG dispersible est un pas en avant important, mais ne vaut rien si cette nouvelle formulation n’atteint pas rapidement les bébés et les jeunes enfants qui en ont désespérément le plus besoin. La fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation s’est engagée à soutenir le déploiement, l’adoption et la livraison accélérés de nouveaux médicaments antirétroviraux pédiatriques optimaux en partenariat avec des dirigeants mondiaux, régionaux et locaux. »

« L’écart de traitement qui subsiste entre les mères et les enfants est inacceptable si l’on considère les nouvelles avancées scientifiques qui sont à notre portée pour changer cette trajectoire », déclare Chewe Luo, directeur associé et chef du VIH, Fonds des Nations Unies pour l’enfance. « Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance se félicite des engagements pris à l’échelle mondiale et des progrès accomplis dans la mise au point de meilleures approches diagnostiques et de régimes optimaux aboutissant sur de meilleurs résultats pour les enfants. »

« Cela pourrait changer la donne pour les enfants vivant avec le VIH », déclare Meg Doherty, directrice des programmes mondiaux sur le VIH, l’hépatite et les IST pour l’OMS. « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les pays à offrir ce nouveau DTG pédiatrique de 10 mg à tous les enfants qui en ont besoin. »

 

Références

[1] UNAIDS. Start Free Stay Free AIDS Free - 2020 report. 07 July 2020. Communiqué de presse : https://www.unaids.org/fr/resources/presscentre/pressreleaseandstatementarchive/2020/july/20200707_start-free-stay-free-aids-free

[2] https://www.accessdata.fda.gov/drugsatfda_docs/pepfar/214521PI.pdf

[3] UNITAID : Un accord innovant réduit de 75% le coût du traitement du VIH pour les enfants des pays à revenu faible et intermédiaire. https://unitaid.org/news-blog/groundbreaking-agreement-reduces-by-75-the-cost-of-hiv-treatment-for-children-in-low-and-middle-income-countries/#fr

[4] Organisation mondiale de la santé : mise à jour des recommandations sur les traitements antirétroviraux de première et de deuxième intention et la prophylaxie post-exposition et des recommandations sur le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons. Orientations provisoires. 1er décembre 2018, https://www.who.int/publications/i/item/WHO-CDS-HIV-18.51.

[5] Organisation mondiale de la Santé. Considérations relatives à l’introduction de nouvelles formulations de médicaments antirétroviraux pour les enfants. Politique générale. 1er juillet 2020, https://www.who.int/publications/i/item/9789240007888.

[6] Clinton Health Access Initiative. HIV new product introduction toolkit. Pediatric 10 mg dispersible, scored resources, https://www.newhivdrugs.org/.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Notre action

Enfants

 

Traitement du VIH

L’ONUSIDA appelle les pays à accélérer leurs efforts et à combler les besoins en services pour mettre fin à l’épidémie du sida parmi les enfants, adolescentes et adolescents

22 juillet 2019

Alors que les objectifs mondiaux 2018 n’ont pas été atteints, le rapport Start Free, Stay Free, AIDS Free souligne la nécessité de concentrer les actions sur les pays en retard

GENÈVE/MEXICO, le 22 juillet 2019—Un nouveau rapport publié aujourd’hui lors de la 10e conférence de l’IAS de recherche sur le VIH organisée dans la capitale mexicaine révèle que l’humanité peine à satisfaire ses engagements pour en finir avec l’épidémie du sida chez les enfants, les adolescentes et les adolescents. Le rapport, Start Free, Stay Free, AIDS free, pointe le net ralentissement de la réduction des nouvelles infections au VIH parmi les enfants et de la généralisation de l’accès au traitement pour les enfants, les jeunes et les femmes enceintes vivant avec le VIH. Malgré des avancées significatives dans certains pays, les objectifs mondiaux fixés pour 2018 n’ont pas été atteints.  

L’an dernier, près de 160 000 enfants entre 0 et 14 ans ont été contaminés par le VIH dans le monde. Il s’agit d’une baisse importante par rapport aux 240 000 nouveaux cas en 2010. Cependant, l’objectif ambitieux et fondamental était de ramener ce chiffre sous la barre des 40 000 en 2018.

« Cette situation est décevante et frustrante. Nous n’avons pas réussi à atteindre les objectifs 2018 de réduction des nouvelles contaminations au VIH parmi les enfants et les jeunes, ni à étendre l’accès au traitement pouvant sauver des vies », déclare Gunilla Carlsson, Directrice exécutive de l’ONUSIDA par intérim. « Nous devons agir rapidement pour inverser la tendance et respecter notre engagement de mettre fin à l’épidémie du sida chez la prochaine génération. »

Près de 82 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont désormais accès aux thérapies antirétrovirales. Des progrès considérables ont été enregistrés dans les pays d’Afrique australe et orientale. En effet, plus de 90 % des femmes enceintes ont accès à des médicaments antirétroviraux en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda, dans la République-Unie de Tanzanie et au Zimbabwe, voire plus de 95 % au Botswana, au Malawi, au Mozambique, en Namibie et en Zambie. Le résultat : 41 % de nouvelles infections en moins parmi les enfants, avec une baisse significative au Botswana (85 %), au Rwanda (83 %), au Malawi (76 %), en Namibie (71 %), au Zimbabwe (69 %) et en Ouganda (65 %) depuis 2010. Ces progrès sont l’aboutissement d’une solide volonté politique, de l’adoption rapide de lois et d’efforts concertés de tous les acteurs.

Le rapport met en lumière les lacunes à combler afin d’éviter de nouvelles infections chez les enfants. Par exemple, en Afrique orientale, 10 000 nouvelles contaminations sur les 26 000 cas touchant des enfants en 2018 sont imputables à des femmes ayant arrêté leur traitement au cours de leur grossesse ou de l’allaitement. En Afrique australe, 17 000 enfants nouvellement infectés sur 53 000 l’ont été suite à la contamination de leur mère au cours de la grossesse ou de l’allaitement. Au total, 16 000 nouvelles infections auraient pu être évitées dans cette région si les mères avaient continué leur traitement pendant la grossesse et l’allaitement. En Afrique occidentale et centrale, près de 27 000 nouveaux cas sur 44 000 auraient pu être évités si les mères avaient eu accès à des antirétroviraux.

« Les dernières données illustrent le contraste entre les avancées significatives de certains pays et les retards importants dans les autres pour atteindre les objectifs 2020 », explique Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale. « Ces disparités criantes soulignent le rôle décisif du volontarisme politique, de la mise en place rapide de politiques et d’investissements reposant sur des données en vue d’accélérer l’impact. »

L’analyse par pays des formes de transmission du VIH de la mère à l’enfant constitue un indicateur précieux pour élaborer la riposte à l’échelon national.

« L’éradication du sida et la mise en place d’une couverture universelle de santé doivent prendre tout le monde en compte. Cependant, trop d’enfants et de jeunes contaminés ne peuvent malheureusement pas grandir en bonne santé en raison de l’absence d’accès au traitement », explique Ren Minghui, Sous-Directeur général chargé de la couverture santé universelle/des maladies transmissibles et non transmissibles auprès de l’Organisation mondiale de la Santé. « Nous devons intensifier nos efforts et tenir nos promesses envers ces enfants. » 

Les enfants vivant avec le VIH sont aussi les grands oubliés de la généralisation du traitement contre le virus. Ils sont diagnostiqués et traités trop tardivement. On estime que 940 000 enfants de 0 à 14 ans avaient accès à un traitement en 2018, soit le double de 2010, mais toujours loin de l’objectif fixé à 1,6 million pour l’année dernière.

Un enfant vivant avec le VIH a moins de chance qu’un adulte d’accéder à un traitement. Cet écart se creuse dans certains pays, en particulier en Afrique occidentale et centrale. Par conséquent, l’épidémie de sida sévit toujours particulièrement de 0 à 14 ans. En 2018, dans 23 pays analysés, les enfants de cette tranche d’âge représentaient 5 % des personnes vivant avec le VIH, mais 15 % des décès dus à une maladie liée au sida. 

« Nous savons empêcher les contaminations par le VIH chez les enfants, ainsi que les signes avant-coureurs du sida après leur infection. Ils ont besoin de toute urgence d’un dépistage et d’informations sur les soins et le traitement, mais nous ne saisissons pas ces opportunités », déplore Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF. « Nous savons ce qu’il faut faire, mais cela ne suffit pas. Nous devons nous unir et redoubler nos efforts en faveur des enfants et des jeunes vivant avec le VIH afin de leur permettre de survivre et de s’épanouir. »    

L’accès rapide de cette population au traitement demeure la condition sine qua non du succès. Toutefois, en 2018, dans les 23 pays les plus touchés par l’épidémie, seuls 63 % des 1,1 million d’enfants exposés au VIH avaient été dépistés à l’âge de deux mois.

« À bien des égards, les soins prodigués par notre communauté à cette population sont d’un niveau de qualité inférieure », regrette Chip Lyons, Président et Directeur général de l’Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation. « Il n’est pas acceptable que, systématiquement, le standard minimal prévalant pour les adultes ne s’applique pas aux enfants. Surtout lorsque ce laisser-faire aboutit à un taux élevé, disproportionné et inacceptable de décès par le VIH chez les enfants et les jeunes contaminés. »

Le rapport révèle également qu’il sera très difficile, voire impossible, d’atteindre l’objectif 2020 de ramener à moins de 100 000 nouvelles infections par an parmi les jeunes femmes et les adolescentes âgées entre 15 et 24 ans. Les nouvelles contaminations au VIH parmi cette population dans le monde ont toutefois baissé de 25 % entre 2010 et 2018 pour atteindre 310 000. Alors qu’elles ont baissé chez les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans de plus de 40 % au Botswana, au Burundi, au Lesotho et en Afrique du Sud, cette incapacité à tenir l’objectif mondial se traduit par 6 000 nouveaux cas par semaine dans cette tranche de la population.

Les facteurs de leur vulnérabilité au VIH sont d’ordre social, structurel et comportemental. Ils doivent faire l’objet d’actions ciblées afin d’atteindre des résultats durables en matière de prévention. L'aggravation de leur vulnérabilité au VIH résulte de la discrimination fondée sur le sexe, de la violence basée sur le genre, de l’inégalité des chances et de l’absence de services adaptés. Une riposte efficace allie un accès aux services de santé sexuelle et de la reproduction, aux services de lutte contre le VIH et à des programmes  sociaux, structurels et comportementaux.

« Il est inacceptable d’observer une telle disparité des taux de suppression de la charge virale entre les jeunes contaminés par le VIH et les adultes. Il incombe à la communauté internationale de plaider pour des régimes efficaces de thérapie antirétrovirale destinés aux jeunes, ainsi que pour renforcement rapide de la prévention des nouvelles infections au sein de ce groupe extrêmement vulnérable », déclare Fatima Tsiouris, Directrice adjointe de la Clinical and Training Unit and Prevention of Mother-to-Child Transmission Lead at ICAP, Columbia University.

Le nombre de circoncisions médicales volontaires réalisées entre 2015 et 2018 dépassait les 11 millions d’hommes dans toutes les classes d’âge, ce qui signifie que 13 millions d’interventions au minimum doivent être effectuées d’ici 2020 pour atteindre l’objectif de 25 millions d’hommes et d’enfants circoncis volontairement entre 2015 et 2020.

L’ONUSIDA et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida ont lancé le cadre Start Free, Stay Free, AIDS Free en 2016 afin de capitaliser sur les résultats du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie qui a pris fin en 2014. 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

UNAIDS Media
tél. +41 22 791 4237
communications@unaids.org

Pages