ZAF

L'ONUSIDA collabore avec le HSRC pour la recherche et le développement de politiques sur la prévention du VIH

08 février 2013

Le Dr Olive Shisana, Présidente du HSRC, et le Professeur Sheila Tlou, Directrice, équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, signent le protocole d'accord. 30 janvier 2013.

L'ONUSIDA et le Conseil de recherche en sciences humaines (HSRC) ont signé un protocole d'accord portant sur l'intensification de la recherche, des politiques et des programmes sur la prévention du VIH à l'échelle mondiale, avec un accent particulier sur l'Afrique.

« Ce partenariat constitue pour l'ONUSIDA une opportunité unique de consolider les informations stratégiques sur l'épidémie de sida et de concrétiser notre vision commune de zéro nouvelle infection à VIH, zéro décès dû au sida et zéro discrimination », a déclaré le Professeur Sheila Tlou, Directrice, équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe.

Cette collaboration a notamment pour objectif de développer des stratégies de prévention du VIH basées sur des données probantes, de créer des capacités au niveau national pour développer des politiques et des programmes plus efficaces pour la lutte contre le VIH et d'améliorer le suivi, l'évaluation et l'établissement de rapports dans le cadre des programmes.

Nous sommes fiers que la crédibilité du HSRC dans la recherche sur le VIH soit reconnue et que nous soyons en mesure de contribuer à cet effort mondial

Dr Olive Shisana, Présidente, HSRC

« Nous sommes fiers que la crédibilité du HSRC dans la recherche sur le VIH soit reconnue et que nous soyons en mesure de contribuer à cet effort mondial », a affirmé le Dr Olive Shisana, Présidente du HSRC. « C'est bien évidemment un grand honneur et une opportunité remarquable pour le HSRC, et nous attendons avec impatience la mise en œuvre de cette collaboration. »

Le HSRC est une agence publique de recherche axée vers les sciences sociales et installée en Afrique du Sud. Elle a pour mission de servir de centre de connaissances unissant la recherche, les politiques et les actions au moyen d'un partenariat avec de nombreux groupes de premier plan, dont le gouvernement, des universités, des ONG et des organisations de donateurs et œuvrant en faveur du développement.

En marge du Sommet de l'Union africaine, le Président de l'Afrique du Sud déclare que l'Afrique doit résoudre efficacement les problèmes liés au VIH pour réduire la mortalité maternelle

28 janvier 2013

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud, à la réunion du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique organisé en marge du 20e Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, Éthiopie, le 26 janvier 2013.
Photo : ONUSIDA/J.Ose

Le Président sud-africain Jacob Zuma demande aux leaders africains de résoudre efficacement les problèmes liés au VIH et ainsi d'éliminer l'une des principales causes de décès maternel sur le continent.

Le Président Zuma faisait partie de la quinzaine de chefs d'État et décideurs politiques présents à la Réunion de haut niveau dans le cadre de la Campagne pour l'Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA). Les leaders africains ont passé en revue les succès passés et les opportunités futures pour réduire la mortalité maternelle et infantile en Afrique.

« Le VIH est encore la cause de près de 40 % des décès maternels et infantiles en Afrique du Sud. Cela signifie que, si nous ne résolvons pas définitivement le problème du VIH, nous ne pourrons pas réduire la mortalité maternelle et infantile de façon significative », a affirmé le Président Zuma.

Il a précisé que, en raison de la progression de l'épidémie de VIH et de la baisse des dons, il était impératif que l'Afrique développe ses capacités locales de production de médicaments antirétroviraux destinés à traiter le VIH et de préservatifs masculins et féminins.

« Nous devons garantir que nous pouvons préserver les avancées que nous avons réalisées et qui sont recensées dans le Rapport mondial sur le sida 2012 de l'ONUSIDA, et que nous sommes capables d'étendre l'accès aux produits de base comme les préservatifs et les médicaments, et notamment les traitements antirétroviraux », a souligné le Président Zuma.

Le Dr Thomas Boni Yayi, Président sortant de l'Union africaine et Président du Bénin, est intervenu aux côtés du Président Zuma pour déclarer que, grâce à un leadership exceptionnel, les pays africains ont réussi à transformer la tragédie du sida en espoir.

Le Dr Boni Yayi a ainsi indiqué que « les percées en matière de prévention et de traitement ont été développées et appliquées, contribuant ainsi aux progrès constatés dans de nombreux pays. » Toutefois, il a aussi reconnu que « Malgré ces avancées, le sida est loin d'être éradiqué et l'autosatisfaction et les nombreuses priorités antagonistes impliquent que nous devons rester vigilants et engagés, aujourd'hui plus que jamais. »

Le VIH est encore la cause de près de 40 % des décès maternels et infantiles en Afrique du Sud. Cela signifie que, si nous ne résolvons pas définitivement le problème du VIH, nous ne pourrons pas réduire la mortalité maternelle et infantile de façon significative

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud

Le Président du Bénin a également fait référence à l'initiative Feuille de route pour la responsabilité partagée et la solidarité mondiale, adoptée par l'Union africaine en juillet 2012. « Notre Feuille de route pour la responsabilité partagée et la solidarité mondiale est un nouvel élément de la riposte de notre continent au sida, à la tuberculose et au paludisme », a ajouté le Dr Boni Yayi. « Elle optimise les retours des investissements en faveur de la lutte contre le sida, renforce la capacité du continent africain à fabriquer des médicaments de base de qualité, accroît la réciprocité de la responsabilisation et améliore la gouvernance. »   

Selon le rapport de l'Organisation mondiale de la santé, « Tendances de la mortalité maternelle », l'Afrique a réduit la mortalité maternelle de 41 % et la mortalité des enfants de moins de cinq ans de 33 % entre 1990 et 2010.

Le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine, a fait remarquer que, alors que l'Afrique se félicite de ses succès, elle doit aussi réexaminer les problèmes qui demeurent pour trouver des solutions exhaustives. « Nous devons adopter une approche intégrée pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile dans le continuum de soins global », a-t-elle ajouté. « L'impact de nos efforts combinés doit être nettement supérieur à la somme de nos efforts individuels. » 

En mai 2009, la Conférence des Ministres de la Santé de l'Union africaine a lancé la CARMMA sous le thème « Accès universel à des services de qualité : améliorer la santé maternelle, néonatale et infantile », avec le slogan « L'Afrique s'impatiente ; aucune femme ne doit plus mourir en donnant la vie ». 37 pays ont mis en œuvre cette initiative au niveau national, en insistant sur un engagement politique de haut niveau, sur l'appropriation nationale et sur la mobilisation sociale en faveur des questions relatives à la santé maternelle, néonatale et infantile en Afrique.

La réunion a eu lieu en marge du 20e Sommet de l'Union africaine organisé à Addis Abeba, en Éthiopie, et a été ouverte par un discours du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon.

Éradiquer le sida en Afrique

M. Ban a commenté le leadership exceptionnel qui a permis à l'Afrique de faire des progrès incommensurables dans la réduction des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida. Il a déclaré que ces progrès étaient imputables à « des politiques adaptées, un leadership fort et des partenariats mondiaux ainsi que des avancées scientifiques » ; il a aussi précisé que « Les Nations Unies continueront à vous soutenir étant donné que nous avons le même objectif, à savoir une génération sans sida et plus particulièrement l'éradication du VIH chez les nouveau-nés. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, rencontre le Dr Thomas Boni Yayi, Président du Bénin, et Makhtar Diop, Vice-Président de la Banque mondiale pour l'Afrique au 20e Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, 27 janvier 2013.
Photo : ONUSIDA/J.Ose

La riposte au sida a connu des progrès remarquables en Afrique. Selon le Rapport 2012 de l'ONUSIDA sur la Journée mondiale de lutte contre le sida, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 50 % dans 13 pays d'Afrique. Le nombre d'enfants nouvellement contaminés par le VIH en Afrique subsaharienne a baissé de 24 % entre 2009 et 2011.

Tout en reconnaissant les progrès réalisés par l'Afrique dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), M. Ban a évoqué ses préoccupations concernant les obstacles restant à surmonter. « Je suis toujours encore inquiet au sujet des centaines de millions d'Africains qui vivent dans la pauvreté », a-t-il annoncé. « Nous devons accélérer nos efforts à l'approche de la date fatidique de 2015. »

Il a encouragé les leaders africains à participer à l'Événement spécial sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2013, où les leaders mondiaux se réuniront pour discuter des OMD et de l'agenda pour le développement après 2015.

Respect des engagements de l'Afrique

L'ouverture du Sommet de l'UA a été précédée par la réunion du Comité d'Orientation des Chefs d'État et de Gouvernement chargé du NEPAD (HSGOC). À cette occasion, le Dr Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif du NEPAD, s'est adressé à l'assemblée et a souligné la nécessité de continuer de militer en faveur de la responsabilisation mutuelle et du respect des engagements passés par les partenaires au développement en Afrique. « Nous élaborons actuellement avec la Commission de l'Union africaine et l'ONUSIDA un rapport sur la Responsabilité en matière de lutte contre le VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme dans le cadre du G8/Afrique pour 2013 », a affirmé le Dr Mayaki.

Briser la loi du silence

22 janvier 2013

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, en compagnie de Florence Ngoqo (à gauche) et de la grand-mère maternelle de Thabang Lebese, âgée de 101 ans (à droite).
Photo : ONUSIDA/M.Safodien

Thabang Lebese était un petit garçon qui avait grandi dans le quartier d'Orlando East à Soweto. Dès son plus jeune âge, il tape dans un ballon et impressionne sa famille par son talent sur le terrain. Il n'attendra pas longtemps avant de se voir offrir l'opportunité d'intégrer l'un des plus grands clubs de football d'Afrique du Sud et, à l'âge de 15 ans, il joue dans l'équipe junior des Kaizer Chiefs.

Au cours de ses 13 années de carrière, Thabang aura joué 279 matches en première ligue de football (PSL). Il restera l'un des rares joueurs à avoir exercé dans de grandes équipes : les Chiefs, les Orlando Pirates et les Moroko Swallows. Aujourd'hui encore, les gens se souviennent de ce joueur aimé et adulé de tous et de sa célèbre danse de la victoire qu'il exécutait après chaque but qu'il marquait.

Début février 2012, Thabang est admis à l'Hôpital Helen Joseph pour « une raideur de la nuque et un terrible mal de tête ». Il s'éteindra quelques jours plus tard, le 12 février 2012. Deux semaines après son décès, sa famille annoncera publiquement que Thabang est mort d'une maladie liée au sida.

« En agissant ainsi, nous voulions faire cesser les rumeurs et les ragots. Nous voulions que les gens sachent pour qu'il n'y ait aucune spéculation sur les causes de la mort de Thabang », avait alors déclaré la tante de Thabang, porte-parole de la famille, Naomi Lebese.

Sa famille racontera que Thabang vivait et souffrait seul et en silence, avec seulement quelques amis qui connaissaient la vérité mais ignoraient comment l'aider. Il souhaitait révéler son état, mais c'était trop tard.

« Thabang avait trop peur pour dévoiler publiquement son état sérologique », explique Mabalane Mfundisi, Directeur de Show Me Your Number, le programme de prévention du VIH de l'Union sud-africaine des joueurs de football. « Je pense que les stars du football ont plus de mal à révéler leur état que les gens ordinaires, précisément parce qu'il est tellement plus difficile pour elles de tomber en disgrâce. La pression immense que vivent les joueurs de football les oblige à se montrer parfaits et performants ; et après avoir vécu sous le feu des projecteurs de cette façon, il est difficile d'admettre que l'on est un simple mortel ».

« Tout le monde doit savoir que si une personne est diagnostiquée séropositive au VIH, elle n'est pas toute seule et il existe de multiples moyens de l'aider, notamment avec un traitement vital contre le VIH », explique le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Il est très important de briser la loi du silence qui existe autour du VIH

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

L'histoire de Thabang montre que malgré un programme de lutte contre le sida ambitieux, la stigmatisation liée au sida est encore répandue au sein des communautés sud-africaines.

L'ONUSIDA, Show Me Your Number, le Conseil national sud-africain sur le sida (SANAC) et la famille de Thabang se sont associés pour élaborer une annonce de service public racontant l'histoire de Thabang, de manière à mettre en lumière les problèmes liés à la stigmatisation, au silence et au secret qui entourent le VIH. Cette annonce coïncide avec le début de la Coupe d'Afrique des Nations 2013, organisée en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février.

« Il est très important de briser la loi du silence qui existe autour du VIH », a déclaré M. Sidibé. « C'est ce qu'a fait la famille Lebese et ainsi, elle va sauver des vies », a-t-il ajouté.

« Nous pensons pouvoir utiliser l'histoire de Thabang pour aider d'autres personnes dans la même situation », explique la mère de Thabang, Florence Ngoqo. « Nous espérons que les gens qui verrons notre message s'adresseront à leurs proches pour leur demander de l'aide et parler de leur état. Les gens doivent parler et les communautés doivent cesser de vivre dans le déni ».

Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, constate par lui-même l'impact du sida en Afrique du Sud

21 janvier 2013

Le footballeur Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, lors de sa visite dans les locaux de l'initiative Health4Men.
Photo : ONUSIDA/M.Safodien

En sa qualité d'Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, la star allemande du football Michael Ballack a mené une mission de 3 jours à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il s'est informé sur l'impact du VIH sur les communautés locales et a usé de son aura de star pour sensibiliser le public à l'épidémie.

Le 18 janvier, premier jour de sa visite, il a rencontré des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), une population très exposée au risque d'infection à VIH, dans le cadre d'une prise de contact avec l'initiative Health4Men à la clinique Yeoville de Johannesburg. Ce programme innovant fournit des services de santé sexuelle gratuits aux HSH, qui sont souvent confrontés à la stigmatisation et à la discrimination, ainsi qu'à une absence de services adaptés à leurs besoins. M. Ballack a passé le programme en revue, s'est entretenu avec des professionnels de santé et a fait connaissance avec des HSH.

« Je pense qu'il est très important que nous accordions de l'attention au VIH, car c'est l'affaire de tous », a déclaré M. Ballack.

« Je suis très reconnaissant et très heureux de voir quelqu'un comme Michael Ballack, qui est une immense célébrité, venir ici rencontrer des personnes vivant avec le VIH », a indiqué l'un des clients de Health4Men.

J'ai vraiment appris énormément de choses au cours de ce voyage et je suis impatient de poursuivre mon travail avec l'ONUSIDA pour faire cesser la propagation du VIH

Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA et star du football

« Il est quasiment impossible de parler ouvertement des questions sexuelles qui touchent les HSH en Afrique du Sud. C'est pourquoi il est important que ces types de services soient intégrés dans les services de santé généraux assurés dans tout le pays », a expliqué Glenn de Swardt, Responsable du programme sur le site Health4Men.

Le projet Grassroot Soccer à Soweto était au programme de la deuxième journée de visite de M. Ballack. En compagnie de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, il a passé du temps avec les participants au programme. Grassroot Soccer se sert du football pour apporter des compétences psychosociales fondamentales aux jeunes.

« Michael Ballack a fait tant de choses pour la sensibilisation au sida et l'ONUSIDA a bien de la chance de le voir mettre son temps, son énergie et son nom au service de la lutte contre le VIH », a déclaré M. Sidibé.

Le footballeur Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, a transmis des compétences psychosociales fondamentales aux jeunes lors de sa visite du projet Grassroot Soccer.
Photo : ONUSIDA/M.Safodien

M. Ballack a également assisté à l'ouverture de l'édition 2013 de la Coupe d'Afrique des Nations Orange, l'un des tournois de football les plus prestigieux du continent. À cette occasion, M. Ballack a rencontré le Président sud-africain Jacob Zuma, ainsi que d'autres chefs d'État africains présents pour cet événement. Lors de l'ouverture du tournoi, l'ONUSIDA a lancé sa campagne de sensibilisation au VIH baptisée « Protect the Goal ».

L'Afrique du Sud est victime de la plus importante épidémie de VIH du monde, avec un nombre de personnes vivant avec le VIH estimé à 5,6 millions de personnes. Ces dernières années, le pays a accompli des progrès remarquables pour renverser le cours de l'épidémie de sida. Aujourd'hui, l'Afrique du Sud applique le programme de traitement du VIH le plus étendu au monde, avec 1,9 million de personnes vivant avec le VIH bénéficiant d'un traitement antirétroviral.

« J'ai vraiment appris énormément de choses au cours de ce voyage et je suis impatient de poursuivre mon travail avec l'ONUSIDA pour faire cesser la propagation du VIH », a fait savoir M. Ballack.

Le champion de football est Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA depuis 2006 et consacre son temps et ses efforts à la diffusion de messages de prévention du VIH dans les médias.

Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, s'associe aux jeunes pour soutenir la prévention du VIH

19 janvier 2013

Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA et star du football, a pu constater à quel point le foot transforme les vies en Afrique du Sud. Le 19 janvier, il a visité le programme du Grassroot Soccer à Soweto, en Afrique du Sud, et a assisté à une séance d'entraînement de Skillz Street à laquelle ont participé environ 50 garçons et filles. Grassroot Soccer utilise le football pour éduquer, inspirer et mobiliser les communautés dans le but de stopper la propagation du VIH.

M. Ballack a été rejoint par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, au cours de sa visite du programme. M. Ballack participe à une mission d'étude de 3 jours en Afrique du Sud, où il découvre l'impact exact du VIH sur la vie des personnes concernées.

Déclarations

En tant que joueur de football, je connais le pouvoir du football en matière d'éducation. En tant que père, je connais l'énergie et le dynamisme incroyables de la jeunesse. Aujourd'hui, je constate que, lorsque le football et les jeunes s'associent, ils forment une équipe gagnante contre le VIH.

Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA

Je suis impressionné par le fait que Michael prenne le temps de se déplacer jusqu'ici, en plein cœur de l'épidémie du sida, et découvre par lui-même le courage et l'engagement des personnes qui œuvrent pour stopper la propagation du VIH. Grâce à son statut de super star du football, il est un militant incontestable pour la prévention du VIH. Il aide à transformer les jeunes en moteurs du changement.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Lancement de la campagne « Protège le goal » lors de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations

20 janvier 2013

Cette campagne exploite l’intérêt du public pour le football pour le sensibiliser sur le VIH.

JOHANNESBURG, 19 janvier 2013 – Le Président de l’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, et le Président de la Confédération africaine de football, M. Issa Hayatou, ont lancé la campagne « Protège le goal » le 19 janvier lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations Orange à Johannesburg.

Cette campagne a pour objectif de sensibiliser sur le VIH et de mobiliser les jeunes pour qu’ils participent activement à la prévention contre le virus. Au niveau mondial, on estime à 4,6 millions le nombre de jeunes (15-24 ans) qui vivent avec le VIH, et ils sont près de 2 300 à être infectés par celui-ci chaque jour. De nombreux jeunes vivant avec le VIH admissibles au traitement n’y ont pas accès ou n’ont pas connaissance de leur séropositivité. La campagne « Protège le goal » rappelle qu’il faut aussi faire le nécessaire pour que les 15 millions de personnes qui sont admissibles à un traitement antirétroviral vital puissent y avoir accès d’ici à 2015.

« Il est impératif d’accélérer les programmes à grande échelle de prévention et de traitement du VIH en Afrique » a déclaré le Président Jacob Zuma. « Grâce au leadership puissant des pouvoirs publics et au soutien des communautés, l’Afrique du Sud enregistre des résultats et manifeste son engagement pour éradiquer le sida ».

Au début janvier, le Président du Ghana, M. John Mahama, a assisté à un événement organisé pour fêter le départ des « Black Stars », l’équipe nationale de football du Ghana, pour la Coupe d’Afrique des Nations. À cette occasion, le Président Mahama a signé un engagement d’appui à la campagne « Protège le goal ». Le capitaine des Black Stars a également signé ce document qu’il a ensuite lu à haute voix. Dans le cadre des activités de sensibilisation qui ont précédé le tournoi, les bureaux de pays de l’ONUSIDA ont obtenu le soutien d’autres fédérations nationales de football pour la campagne « Protège le goal ». Ainsi, les capitaines des équipes de l’Algérie, de la République démocratique du Congo (RDC), de l’Éthiopie, du Ghana et du Niger ont signé l’engagement d’appui à la campagne. D’autres pays devraient se joindre à cette initiative pendant la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera sur trois semaines.

Pendant la Coupe d’Afrique des Nations, l’ONUSIDA travaillera en partenariat avec la Confédération africaine de football, l’Association sud-africaine de football et la Fondation Tobeka Madiba Zuma pour mettre en œuvre la campagne « Protège le goal ». Pendant celle-ci, l’ONUSIDA et ses partenaires diffuseront à l’intention des supporters des messages de prévention du VIH sur des écrans géants dans tous les stades accueillant des matches de la Coupe d’Afrique des Nations. Le capitaine de chacune des 16 équipes qui participeront aux matches liront un communiqué invitant les joueurs, les supporters et les jeunes à soutenir la campagne « Protège le goal » qui se prolongera jusqu’à la Coupe du Monde de la FIFA 2014 au Brésil.

« Le football suscite beaucoup d’intérêt chez les jeunes et je suis très heureux du large soutien des vedettes du football africain » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous ne sommes qu’au début d’une campagne exceptionnelle qui devrait être accueille avec beaucoup d’enthousiasme par les supporters jusqu’à la Coupe de la FIFA au Brésil en 2014 ».

« Nous sommes très heureux de soutenir l’ONUSIDA dans ses efforts pour déployer cette campagne à travers le continent » a déclaré M. Issa Hayatou, Président de la Confédération africaine de football « Nos équipes s’engagent pour une Afrique dans laquelle le sida n’est plus une menace ».

La 29ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations Orange durera jusqu’au 10 février, date de la finale. Organisé tous les deux ans, c’est le tournoi de football le plus prestigieux du continent. Les seize équipes qui participent cette année au championnat sont : Algérie, Angola, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Mali, Maroc, Niger, Nigéria, Afrique du Sud (pays hôte), Togo, Tunisie et Zambie.


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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA félicite Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud, pour les progrès remarquables accomplis dans la riposte au sida

18 janvier 2013

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud, a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à la résidence officielle du Président à Pretoria le 18 janvier. M. Sidibé a félicité le Président Zuma pour les réalisations au sein de son pays en matière de riposte au sida ces dernières années et a réaffirmé le soutien de l'ONUSIDA. Le Président Zuma a reconnu que, bien que l'Afrique du Sud ait souffert par le passé de décisions politiques contradictoires, le leadership actuellement en place permet de faire avancer la riposte au sida.

Tous deux ont évoqué le rôle de l'Afrique du Sud dans la promotion de la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale de l'Union africaine, qui définit les stratégies durables à long terme pour financer et permettre l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH en Afrique. Les deux leaders ont aussi discuté de la nécessité de réduire la dépendance financière extérieure et d'utiliser la riposte au VIH pour encourager l'innovation technologique. L'Afrique du Sud fait partie des rares pays d'Afrique qui produisent des médicaments antirétroviraux permettant de traiter le VIH, et pourrait servir de modèle pour le reste du continent.

M. Sidibé et le Président ont aussi fait allusion à l'agenda pour le développement après 2015 et à l'influence que l'Afrique du Sud pourrait avoir sur le débat mondial sur la fixation et la réalisation de nouveaux objectifs pour le développement.

Déclarations

L'Afrique du Sud n'a pas encore raconté comment elle est passée de son contexte passée à sa situation actuelle en matière de riposte au VIH... Or, cette histoire mérite d'être connue. Nous avons réalisé des progrès incommensurables. En outre, nous comptons bien poursuivre sur cette lancée en élargissant les programmes existants et en en mettant d'autres en place. Nous allons nous pencher sérieusement sur l'objectif consistant à produire nos propres médicaments à l'échelle du continent, de telle sorte que davantage de pauvres puissent accéder aux médicaments antirétroviraux vitaux.

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud

Le Président Zuma a totalement bouleversé l'évolution de l'épidémie grâce à son leadership. En Afrique du Sud, 1,9 million de personnes sont sous traitement, plus de 15 millions de personnes ont subi des tests de dépistage du VIH et le prix des médicaments a baissé de plus de 53 %. L'Afrique du Sud est en bonne voie pour éliminer la transmission du virus de la mère à l'enfant d'ici 2015. Le leadership du Président Zuma est un modèle pour les autres.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le Vice-Président de l'Afrique du Sud passe en revue les progrès réalisés dans son pays par la riposte au VIH

18 janvier 2013

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré le Vice-Président de l'Afrique du Sud, Kgalema Motlanthe, et le Ministre sudafricain de la Santé, le Dr Aaron Motsoaledi, le 18 janvier. La réunion a débuté avec une analyse des progrès réalisés par la riposte au VIH en Afrique du Sud ces dernières années. Le Vice-Président a attribué l'essentiel des victoires constatées au niveau national au Ministère de la Santé et plus particulièrement au Ministre de la Santé. Le Dr Aaron Motsoaledi a évoqué les principales réalisations au sein de son pays, et notamment le fait que 70 % des personnes qui ont besoin d'un traitement antirétroviral vital soient désormais couvertes.

M. Sidibé a salué les avancées effectuées dans le pays mais a ajouté que la stigmatisation et la discrimination restaient des obstacles à l'accès au traitement et que le silence entourant les personnes qui vivent avec le VIH devait être brisé.

Déclarations

Je remercie l'ONUSIDA qui nous donne les grandes lignes à suivre. La riposte au VIH a réellement tiré bénéfice de l'implication de l'ONUSIDA. Sans les personnes qui m'entourent, les obstacles auraient été insurmontables.

Kgalema Motlanthe, Vice-Président de l'Afrique du Sud

En avril 2010, le Président de l'Afrique du Sud a lancé une grande campagne de conseil et de dépistage du VIH. À cette date, nous ne comptions que 923 000 personnes sous traitement. Aujourd'hui, 1,9 millions de personnes bénéficient d'un traitement, en grande partie grâce à cette campagne. Notre objectif pour 2015 est de traiter 2,5 millions de personnes, et je pense que nous sommes en bonne voie pour atteindre ce chiffre.

Le Dr Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé

Nous devons briser la conspiration du silence autour du VIH. Les changements ne peuvent être mis en œuvre que si les communautés y prennent part.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Les économies de l'Afrique du Sud dans l'achat de médicaments antirétroviraux pour augmenter l'accès au traitement des personnes vivant avec le VIH

29 novembre 2012

L'Afrique du Sud a, pour la deuxième année consécutive, réduit les coûts d'achat des médicaments antirétroviraux.
Photo : ONUSIDA/A.Debiky

L'Afrique du Sud a, pour la deuxième année consécutive, réduit les coûts d'achat des médicaments antirétroviraux comme annoncé par le Ministre de la Santé sud africain, Dr Aaron Motsoaledi le 29 novembre. « En ce qui nous concerne, l'Afrique du Sud est devenue l'acheteur de médicaments antirétroviraux aux prix les plus bas au monde » déclare le Dr Motsoaledi à une audience survoltée venue nombreuse lors d'une conférence de presse. Les nouveaux prix négociés constitueront une économie de plus de 250 millions US$ environ.

Plus tôt en 2010, l'Afrique du Sud avait pour la première fois réduit les prix des médicaments antirétroviraux achetés suite à un changement de son approche d'achats. Depuis 2010, le Département national de Santé avait réussi à réduire les dépenses des médicaments antirétroviraux de 53%. Ceci traduit une économie estimée à 685 millions US$ sur une période de deux ans, de 2011 à 2012.

« Cela signifie surtout que plus de personnes ont accès à des traitements antirétroviraux vitaux en Afrique du Sud tout en maintenant les dépenses à leur niveau le plus bas. Ce sont d'excellentes nouvelles », reconnaît Catherine Sozi, coordonnatrice de l'ONUSIDA en Afrique du Sud.

En ce qui nous concerne, l'Afrique du Sud est devenue l'acheteur de médicaments antirétroviraux aux prix les plus bas au monde

Le Ministre de la Santé sud africain, Dr Aaron Motsoaledi

Par ailleurs, le Ministre de la Santé a annoncé que le nouvel appel d'offres portera sur des médicaments génériques en doses fixes, ce qui signifie que les personnes prenant des médicaments antirétroviraux prendront un seul comprimé par jour au lieu de 3 comprimés deux fois par jour. La simplification de la posologie signifie moins de cachets, moins souvent dans la journée et moins d'effets secondaires, ce qui aura un impact significatif sur la qualité des vies des personnes vivant avec le VIH en Afrique du Sud. Les médicaments génériques en doses fixes triples seront une combinaison de tenofovir, d'emtricitabine et d'efavirenz.

Les fabricants locaux en Afrique du Sud ont gagné 70% de l'appel d'offres. « Je suis convaincu que les fournisseurs comprendront que [les négociations] sont dans le sens des meilleurs intérêts des patients », déclare le Dr Motsoaledi. « Nous sommes maintenant en mesure de traiter plus de patients avec le même budget ».

Médicaments génériques en doses fixes pour toutes les femmes enceintes

Le Ministre de la Santé a également annoncé que toutes les femmes enceintes en Afrique du Sud recevront des médicaments génériques en doses fixes pendant leur grossesse et pendant la période d'allaitement, peu importe leur taux de cellules CD4. Si leur taux de cellules CD4 est inférieur à 350, le traitement antirétroviral sera à vie.

L'Afrique du Sud a déjà réussi à baisser de manière significative le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant l'an dernier, de 3.5% en 2010 à 2,7% à six semaines en 2011. Avec l'introduction des médicaments génériques en doses fixes nous espérons que les taux baisseront encore et feront la différence pendant la période d'allaitement qui est la période où la plupart des nouvelles infections chez les enfants surviennent.

Tous les changements annoncés hier seront effectifs à compter du 1er avril 2013.

L'ONUSIDA et le Standard Bank Group concluent un partenariat pour la sensibilisation au VIH sur le lieu de travail

29 novembre 2012

Le Professeur Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, et Clive Tasker, Président de Corporate Banking International, lors de la signature du protocole d'accord entre le Standard Bank Group (SBG) et l'ONUSIDA.

Le 22 novembre, le Standard Bank Group (SBG) et l'ONUSIDA ont officialisé une collaboration de longue date dans la riposte au sida en Afrique subsaharienne. Ils ont signé un protocole d'accord officiel pour une période initiale de deux ans dans le but de poursuivre leur collaboration sur l'éducation au sida et les initiatives de sensibilisation sur le lieu de travail.

« Avoir un personnel et des communautés en bonne santé est une priorité absolue pour n'importe quelle entreprise, en particulier celles qui opèrent dans les pays en développement. Si les ressources humaines ne sont pas en bonne santé, les économies ne peuvent pas avancer », a déclaré Clive Tasker, Président de Corporate Banking International. « En tant que plus grande banque d'Afrique, nous pensons avoir un rôle à jouer dans le soutien aux objectifs des gouvernements en matière de santé. Notre partenariat avec l'ONUSIDA nous permet d'agir en travaillant avec une organisation respectée pour informer notre personnel et nos communautés sur la prévention et le traitement du VIH et lutter contre la stigmatisation associée au sida », a-t-il ajouté.

SBG est la plus importante banque d'Afrique. Elle est représentée dans 33 pays (17 en Afrique et 16 sur les autres continents), possède plus de 600 succursales en Afrique du Sud et plus de 400 hors d'Afrique du Sud, et elle emploie plus de 50 000 personnes dans le monde (dont 34 891 en Afrique du Sud). Ce partenariat avec SBG donne à l'ONUSIDA une opportunité d'atteindre des communautés clés dans les pays où la banque est présente et où l'épidémie sévit.

« Les employeurs jouent un rôle critique dans la riposte au sida. L'ONUSIDA est déterminé à s'appuyer sur les connaissances, la solide expérience et les capacités du secteur privé pour la riposte au sida », a indiqué le Professeur Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe.

Le dernier Rapport ONUSIDA – Journée mondiale sida 2012 montre que l'accélération de la riposte au sida produit des résultats sans précédent. Selon le rapport, le nombre de personnes ayant accès au traitement anti-VIH en Afrique subsaharienne a atteint 56 %, contre une moyenne mondiale de 54 %. Dans 5 pays d'Afrique australe (Botswana, Namibie, Rwanda, Swaziland et Zambie), plus de 80 % des personnes vivant avec le VIH et remplissant les conditions pour un traitement bénéficient d'un traitement antirétroviral. Néanmoins, 7 millions de personnes n'ont toujours pas accès à des traitements vitaux, ce qui a un impact négatif sur leur bien-être et le développement socio-économique de leur pays.

Projet 90/90

En début d'année, SBG a piloté le Projet 90/90, qui vise d'ici 2015 à couvrir 90 % des employés de la banque avec des bilans de santé complets annuels et à mettre sous traitement les personnes concernées dans un délai de 90 jours. Un bilan de santé 90/90 standard inclut des tests de glycémie, la mesure de la tension artérielle et du taux de cholestérol, ainsi que des dépistages du VIH et de la tuberculose.

Avoir un personnel et des communautés en bonne santé est une priorité absolue pour n'importe quelle entreprise, en particulier celles qui opèrent dans les pays en développement. Si les ressources humaines ne sont pas en bonne santé, les économies ne peuvent pas avancer

Clive Tasker, Président de Corporate Banking International

« Si des membres du personnel sont exposés à un risque de maladie quelconque, notre but est que 90 % de ces personnes bénéficient d'un programme de traitement adapté », explique le Dr Wendy Orr, Responsable de l'inclusion chez SBG. Durant les six mois qu'a duré ce projet pilote au siège du Standard Bank Group en Afrique du Sud, 6 500 personnes sur les 16 000 que compte le personnel de la banque ont bénéficié d'un bilan de santé 90/90. Environ 65 % d'entre elles ont fait un test de dépistage du VIH. « Nous pensons qu'en incluant un test de dépistage du VIH dans un bilan de santé plus large, nous faisons un premier pas vers la baisse de la discrimination, ce qui est l'un des principaux objectifs de la campagne « Objectif Zéro » de l'ONUSIDA », indique le Dr Orr. « Après le succès de notre projet pilote, nous avons l'intention d'élargir le nombre de tests pour que d'ici 2015 tous les membres du personnel dans l'ensemble du groupe puissent bénéficier d'un bilan 90/90 chaque année », ajoute-t-elle.

Actions de proximité dans les communautés

Outre le projet 90/90, SBG poursuit son engagement en faveur de son programme « Wellness Champion ». Ce programme fait intervenir des membres du personnel de la banque volontaires en tant que « champions » pour mener les actions de sensibilisation et de mobilisation afin d'accroître le recours au conseil et au dépistage volontaire du VIH ainsi que la distribution de préservatifs sur le lieu de travail et au sein des communautés.

À l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida en 2011, ces « champions » sont intervenus en collaboration avec l'ONUSIDA dans des communautés au Ghana, au Nigéria et en Afrique du Sud, où plus de 4 000 personnes ont effectué volontairement un test de dépistage du VIH. « Les « Wellness Champions » sont des pairs-éducateurs qui effectuent un impressionnant travail d'information et de sensibilisation au sein de notre organisation et des communautés que nous servons », raconte le Dr Orr. « Nos champions ont besoin d'accéder à des informations de qualité sur les soins de santé et notre partenariat avec l'ONUSIDA est inestimable pour le travail qu'ils accomplissent. Ils continueront de jouer un rôle crucial dans notre réussite de l'élargissement de notre action auprès du Standard Bank Group ».

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