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Le Sri Lanka élimine la transmission verticale du VIH et de la syphilis

13 décembre 2019

GENÈVE/BANGKOK, 13 décembre 2019—L’ONUSIDA félicite le Sri Lanka pour avoir éliminé la transmission verticale du VIH et de la syphilis congénitale. « Le Sri Lanka a réalisé un exploit remarquable. Cela me donne espoir et montre que le changement est possible. Il est évident que lorsqu’un pays garantit l’accès sans stigmatisation à des services aux femmes, notamment celles vivant avec le VIH ou affectées par le virus, les répercussions sont alors positives sur leur santé, sur celle de leurs enfants et sur la société dans son ensemble », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA.

Selon le ministère de la Santé publique du Sri Lanka, en 2018, toutes les femmes enceintes diagnostiquées avec le VIH ont commencé une thérapie antirétrovirale et 97 % des femmes enceintes diagnostiquées avec la syphilis ont reçu un traitement. Le pays n’a signalé aucun cas de transmission de la mère à l’enfant du VIH depuis 2017 et le taux de syphilis congénitale a été ramené à moins de 50 cas sur 100 000 naissances vivantes en 2017 et 2018.

« L’élimination de la transmission de la mère à l’enfant du VIH résulte d’un engagement politique profond, d’une approche intégrée multisectorielle fructueuse reposant sur les fondements du système de santé publique et une expertise technique », a expliqué Anil Jasinghe, directeur général des services de santé du Sri Lanka.

L’élimination de la transmission verticale du VIH et de la syphilis congénitale a été validée pour le Sri Lanka. Il devient ainsi le quatrième pays d’Asie-Pacifique dans cette situation avec la Thaïlande, la Malaisie et les Maldives.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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La Cour suprême du Sri Lanka rend une décision historique interdisant la discrimination fondée sur le VIH

02 mai 2016

Les militants de la lutte contre le VIH au Sri Lanka célèbrent une décision historique rendue par la Cour suprême du pays, qui interdit la discrimination fondée sur le VIH en milieu éducatif.

Princey Mangalika, Directrice exécutive du Réseau sri lankais des femmes séropositives au VIH, a déclaré : « Je souhaite faire part de ma satisfaction à la Cour suprême. Cette décision marque un pas en avant absolument capital pour la communauté des personnes vivant avec le VIH au Sri Lanka ».

La Cour suprême a rendu sa décision en réaction à une pétition contre la violation des droits fondamentaux déposée par Chandani De Soysa en février 2016. Mme De Soysa est originaire de la communauté rurale d'Illukhena, Kuliyapitiya, dans l'ouest du Sri Lanka. Elle s'est retrouvée dans une situation difficile après le décès de son mari en septembre dernier. Mme De Soysa était convaincue que son fils de cinq ans avait le droit d'être scolarisé et avait tenté de l'inscrire dans l'établissement local. L'administration scolaire a pourtant refusé l'inscription du garçonnet en raison d'une rumeur qui circulait, selon laquelle son père était mort de causes liées au sida et que lui-même était séropositif au VIH.

« J'ai eu l'impression de mourir en mon for intérieur quand mon enfant s'est vu refuser l'entrée à l'école et quand mes propres voisins ont eu un comportement discriminatoire envers moi, sans aucun respect humain, je me suis sentie perdue », raconte Mme De Soysa.

Même s'il s'agissait d'une violation des droits de son fils, Mme De Soysa a finalement accepté de lui faire passer un test de dépistage du VIH. Mais même une fois son état séronégatif confirmé, l'accès à l'école lui était toujours refusé. Mme De Soysa s'est adressée à plusieurs autres écoles de la région, mais toutes ont refusé de l'inscrire.

« La décision a été difficile à prendre, mais j'ai décidé de me battre pour mon enfant. Je ne voulais pas qu'un autre parent ou enfant ait à faire face à une situation aussi insupportable », explique Mme De Soysa. Avec l'aide de l'ONUSIDA et du Réseau sri lankais des femmes séropositives au VIH, elle a déposé sa pétition auprès de la Cour suprême.

La décision de la Cour, rendue le 28 avril, stipule que le droit à l'éducation des enfants vivant avec le VIH ou touchés par le virus doit être favorisée, conformément à la directive constitutionnelle nationale relative à l'accès universel à l'éducation pour les enfants âgés de 5 à 14 ans.

La Cour suprême est aussi allée plus loin en rappelant à l'État son obligation de prendre les mesures nécessaires pour protéger, promouvoir et respecter les droits humains des personnes vivant avec le VIH. Il s'agit de la première décision d'une juridiction d'Asie du Sud contenant une déclaration générale qui reconnaît les droits humains de toutes les personnes vivant avec le VIH et crée un précédent pour les futures affaires au Sri Lanka traitant de cas de discrimination fondée sur le VIH vécus dans des environnements autres que le milieu éducatif.

« Je voudrais remercier tout particulièrement toutes les personnes qui m'ont proposé leur aide sous différentes formes, allant de l'argent à la nourriture et aux bourses scolaires, en passant par de simples mots d'encouragement. Les mots me manquent pour exprimer ma gratitude face à tant de gentillesse », a déclaré Mme De Soysa. « Mon fils rêve de devenir médecin un jour et j'espère qu'il sera spécialiste du VIH ».

Bien qu'ayant gagné le droit pour son fils d'intégrer l'école locale, Mme De Soysa a décidé de l'envoyer dans une école privée, le Trinity College de Kandy, qui lui a offert une bourse couvrant l'ensemble des frais de scolarité avant que la cour n'ait rendu sa décision. Cette école est l'alma mater du champion de cricket Kumar Sangakkara, qui a défendu les personnes vivant avec le VIH et s'est rendu dans l'école pour sensibiliser les élèves à la cause du VIH dans le cadre de la campagne Think Wise, une initiative conjointe de l'ONUSIDA, du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance et du Conseil international de cricket.

« C'est un grand jour pour la justice sociale », a déclaré Steve Kraus, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique. « La plus haute juridiction du Sri Lanka s'est prononcée en faveur de personnes qui sont laissées de côté. Désormais, aucun enfant ne pourra plus se voir refuser l'accès à l'éducation à cause du VIH ».

D'autres affaires d'enfants à qui l'inscription à l'école a été refusée en raison de leur association avec le VIH ont été réglées en recourant à la médiation.

La stigmatisation et la discrimination liées au VIH continuent d'empêcher les gens d'accéder à des services essentiels d'éducation et de santé et limitent leurs opportunités d'emploi. Des études menées par des personnes vivant avec le VIH dans 13 pays d'Asie entre 2009 et 2014 ont révélé qu'en moyenne, 12 % des personnes séropositives au VIH interrogées indiquaient avoir été victimes d'exclusion à l'occasion de rassemblements sociaux et activités collectives et 23 % disaient avoir été insultées, agressées ou menacées verbalement.

Cette évolution juridique au Sri Lanka est un grand pas en avant pour les droits des personnes touchées par le VIH en Asie du Sud. La province de Sindh au Pakistan dispose d'une législation complète sur le VIH, mais aucune protection de ce genre n'existe dans le pays. Les tribunaux indiens ont statué dans le but de reconnaître le droit à la non-discrimination dans plusieurs contextes spécifiques, notamment les écoles ; cependant, une loi nationale sur le VIH doit encore être adoptée par le parlement.

L'importance capitale des programmes à base communautaire pour les progrès de la lutte contre le sida au Sri Lanka

18 juin 2013

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a rencontré et dialogué avec des représentants de la société civile et des membres des communautés lors de sa visite au Sri Lanka.
Photo : ONUSIDA/Jayalal

Les communautés les plus exposées au risque d'infection à VIH doivent être placées au centre de la conception et de la mise en œuvre des programmes de lutte contre le sida au Sri Lanka. Tel était le message au cœur des discussions entre les représentants de la société civile et le Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, Luiz Loures, lors d'une visite officielle dans le pays entre le 16 et le 18 juin.

Durant son séjour au Sri Lanka, M. Loures a visité plusieurs programmes à base communautaire et rencontré des représentants des populations les plus touchées, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe, ainsi que des femmes vivant avec le VIH. Lors de conversations approfondies, il a pris connaissance d'exemples de programmes nationaux ciblés qui ont permis de faciliter l'élargissement de l'accès à plusieurs services anti-VIH pour ces populations, ainsi que la création de réseaux à grande échelle.

La prévalence nationale du VIH, estimée à 0,1 %, reste relativement faible au Sri Lanka, mais ce pays est l'un des quatre de la région Asie Pacifique à avoir connu une augmentation allant jusqu'à 25 % des nouvelles infections à VIH sur la période 2001-2011. Les hauts niveaux d'infection à VIH se concentrent souvent autour de certaines localités et au sein de communautés très exposées au virus. Selon des études nationales, dans la ville de Kandy par exemple, la prévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes est estimée à 4 %, soit plus de 40 fois la moyenne de la population générale.

Au Sri Lanka, et plus largement dans la région Asie Pacifique et dans le monde entier, nous constatons que l'impact le plus fort est visible là où les communautés sont à la tête et au centre de la riposte au sida

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA

« Au Sri Lanka, et plus largement dans la région Asie Pacifique et dans le monde entier, nous constatons que l'impact le plus fort est visible là où les communautés sont à la tête et au centre de la riposte au sida », a expliqué le Dr Loures, en saluant les programmes présentés lors de sa visite. Il a insisté sur la réussite des programmes initiés auprès des populations les plus touchées au Sri Lanka, malgré un environnement juridique et politique difficile qui criminalise le commerce du sexe et les relations entre personnes de même sexe.

Évoquant l'urgente nécessité d'élargir davantage ces programmes dans le pays pour enrayer l'augmentation des taux d'infection à VIH, le Dr Loures a fait remarquer que « même dans les pays à faible prévalence, nous devons conserver le sens de l'urgence pour faire en sorte que les réponses et les financements soient ciblés là où les individus en ont le plus besoin et qu'ils soient développés pour les communautés par les communautés ».

Dans les pays qui ont fait état de leurs progrès sur le sida en 2012, on estime que seulement 19 % des dépenses consacrées à la prévention étaient destinés aux populations les plus exposées au virus. Dans cette région, bien que l'on estime que 25 % de toutes les nouvelles infections à VIH touchent les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, seulement 1 % des investissements sont utilisés pour les programmes concernant cette communauté.

Au Sri Lanka, les représentants des communautés demandent à ce que davantage d'attention et de ressources soient affectées à l'élargissement de la couverture et des services pour les personnes qui en ont le plus besoin.

« Nous avons créé un réseau très performant et nous savons ce qu'il faut faire, mais nous avons besoin d'engagement et de ressources pour pouvoir accroître l'échelle et l'ampleur des programmes, afin de pouvoir nous assurer réellement que personne n'est laissé de côté », a expliqué Lalith Dharmawardena, Directeur exécutif de l'organisation Heart to Heart, un réseau visité par le Dr Loures, mis en place dans le but de défendre la santé sexuelle et les autres droits des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Sri Lanka.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a rencontré et dialogué avec des membres des communautés lors de sa visite au Sri Lanka.
Photo : ONUSIDA/P.Wijayananda

L'environnement juridique et politique punitif et les niveaux élevés de stigmatisation et de discrimination qui en découlent envers les personnes vivant avec le VIH et les communautés les plus touchées ont également été mis en avant comme un obstacle majeur à la riposte au sida au Sri Lanka. Le commerce du sexe et les relations sexuelles entre hommes sont interdits par les lois, les codes et/ou les politiques du pays. Des études nationales laissent penser que de nombreuses personnes parmi les plus exposées au risque d'infection repoussent leurs tests de dépistage du VIH et donc la mise en route d'un traitement éventuel parce qu'elles s'inquiètent des implications de leur identification et d'une séropositivité au VIH, ainsi que de la confidentialité de leur état sérologique.

Princey Mangalika, Présidente du Réseau sri lankais des femmes séropositives au VIH, a souligné à quel point la normalisation du VIH et des communautés les plus touchées pouvait avoir un impact positif sur la réduction de la stigmatisation et de la discrimination. Elle a également invité les responsables du gouvernement et des autorités présents lors des rencontres avec les communautés à veiller à une plus forte participation des personnes vivant avec le VIH et des communautés les plus touchées dans les organes de décision et dans la riposte nationale. Mme Mangalika a également remercié le gouvernement et le Fonds mondial d'avoir mis gratuitement à disposition le traitement antirétroviral pour ceux qui en ont besoin au Sri Lanka.

« Nous observons des signes vraiment positifs au Sri Lanka et nous avons désormais besoin d'espaces permanents pour les femmes vivant avec le VIH et les autres communautés », a déclaré Mme Mangalika, dont les efforts, à la fois personnels et au niveau de son organisation, lui ont valu un Prix Ruban rouge en 2012 pour ses programmes remarquables de soins et d'appui à base communautaire. « Il faut que les autorités soient plus à l'écoute des besoins particuliers des communautés (femmes, hommes, personnes transsexuelles) et nous laissent gérer les choses. Nous savons comment atteindre le mieux ces personnes », a-t-elle ajouté.

La visite au Sri Lanka du Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA coïncide avec sa participation à la XXIXe réunion du Conseil d'administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui s'est tenue à Colombo les 18 et 19 juin 2013.

Le Prix Ruban rouge récompense le travail des femmes sri-lankaises vivant avec le VIH

06 décembre 2012

Le parlementaire américain Jim McDermott remet le Prix Ruban rouge à Princy Mangalika, fondatrice du Positive Women’s Network (PWN+) au Sri Lanka, lors de la Conférence internationale sur le sida à Washington le 25 juillet 2012.
Photo : ONUSIDA/Y.Gripas

Princy Mangalika sait ce que cela fait d'être frappé d'ostracisme. Il y a douze ans, lorsqu'elle a été infectée par le VIH, sa maison a été incendiée, elle a été chassée de son village et ses enfants ont été exclus du circuit scolaire sri-lankais.

Le mari de Mme Mangalika, qui est à l'origine de sa contamination, s'est suicidé car il était incapable de faire face à la stigmatisation et à la discrimination envers les personnes qui vivent avec le VIH. Sans domicile, affamée, elle ne savait plus quoi faire ni vers qui se tourner.

Cela se passait en 2001. Depuis ces jours sombres, elle a surmonté sa détresse et est devenue un modèle de comportement et un symbole d'espoir au Sri Lanka.

Mme Mangalika, 53 ans, a fondé le Positive Women’s Network (PWN+). Cette organisation favorise la prise de conscience en rapport avec la prévention du VIH au Sri-Lanka, en particulier auprès des femmes, œuvre pour réduire la stigmatisation et la discrimination et milite pour que les femmes puissent accéder aux soins de santé.

« La culture asiatique confine les femmes dans leur foyer. Elles n'ont pas accès aux informations essentielles, ne sont pas informées de leurs droits et n'ont aucune idée de ce que leur vie a de particulier en matière de santé publique », témoigne Mme Mangalika.

« Par exemple, lorsque leur mari part à l'étranger ou quitte sa famille sur de longues durées, les femmes sri-lankaises n'ont pas le courage de leur demander de porter un préservatif. Cette culture et cet environnement sont inexistants, ce qui rend les femmes plus vulnérables », ajoute-t-elle.

Ce prix signifie que des personnes aux États-Unis parlent d'un petit groupe de femmes au Sri-Lanka, qui se démène pour combattre le VIH. Grâce à lui, davantage de respect nous est accordé au niveau international mais aussi au sein de notre société locale

Princy Mangalika, fondatrice du Positive Women’s Network (PWN+) au Sri Lanka

L'organisation de Mm Mangalika se consacre à la mise en place d'un cadre positif et favorable à l'émancipation des femmes et des filles. PWN+ gère aussi deux centres d'accueil qui offrent un environnement sûr, sécurisé, confidentiel et sans discrimination, avec des services de conseils et de soutien tant financier qu'émotionnel.

« La plupart des femmes sont contaminées par leurs maris. Or, dans la société sri-lankaise, ce sont les femmes qui assument ce fardeau. En outre, elles sont non seulement confrontées à la stigmatisation et à la discrimination dans la société, mais aussi au sein de leurs propres familles. Les hommes font comme si le sida n'avait rien à voir avec eux », précise Mme Mangalika. « Personne ne parle des droits de l'homme, ils ne font pas partie de notre système d'éducation... les femmes et les filles sont placées à un niveau nettement inférieur à celui des hommes », affirme-t-elle.

Selon Mme Mangalika, le principal défi de ce groupe est de convaincre le gouvernement de ce pays conservateur de mettre en œuvre des campagnes efficaces d'éducation et de prévention du VIH orientées spécifiquement vers les femmes et les filles.

PWN+ travaille avec le bureau de pays de l'ONUSIDA pour lutter en faveur de l'inclusion des femmes et des filles dans la riposte nationale au sida au Sri-Lanka.

Lors de la XIXe Conférence internationale sur le sida qui s'est tenue à Washington D.C. en juillet 2012, l'organisation a reçu le Prix Ruban rouge en récompense de son travail communautaire hors pair dans la riposte au sida.

« Ce fut un moment incroyable », déclare Mme Mangalika. « Ce prix signifie que des personnes aux États-Unis parlent d'un petit groupe de femmes au Sri-Lanka, qui se démène pour combattre le VIH. Grâce à lui, davantage de respect nous est accordé au niveau international mais aussi au sein de notre société locale. »

Mme Mangalika pense que cette reconnaissance mondiale jouera un rôle essentiel dans la diminution de la stigmatisation et de la discrimination à l'encontre des femmes qui vivent avec le VIH au Sri-Lanka, pays où l'incidence du VIH est relativement faible mais où les nouvelles infections au VIH ont augmenté de plus de 25 % ces dix dernières années.

Les joueurs de cricket manient la batte pour la sensibilisation au VIH à l'occasion de l'ICC WT20

27 septembre 2012

Les stars de l'équipe sud-africaine de cricket, dont JP Duminy (troisième en partant de la droite), se joignent aux volontaires de la campagne Think Wise pour une manifestation de sensibilisation au VIH à Colombo, au Sri Lanka.
Photo : UNICEF Sri Lanka

Les joueurs de cricket du monde entier se sont unis pour appeler leurs jeunes fans à « s'informer » sur la prévention du VIH et contribuer à l'élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au sida. Cet appel fait partie de la campagne de sensibilisation au VIH organisée par les Nations Unies et l'International Cricket Council (ICC) autour du tournoi mondial de cricket ICC World Twenty20 (WT20) qui a lieu jusqu'au 7 octobre au Sri Lanka.

Ralliant les soutiens pour la campagne « Think Wise », une initiative de l'ICC, l'ONUSIDA et l'UNICEF, les joueurs de l'équipe sud-africaine de cricket ont rencontré des jeunes vivant avec le VIH et touchés par le virus à Colombo le 26 septembre.

« Il est essentiel de favoriser la sensibilisation au VIH, pas seulement pour notre génération, mais aussi pour la génération qui suit », a expliqué le joueur sud-africain JP Duminy. « Le VIH est une question importante pour l'Afrique du Sud et pour le monde entier, et le sport est l'un des moyens pour réunir les nations sur les questions importantes », a-t-il ajouté.

JP Duminy et ses coéquipiers ont donné aux jeunes présents lors de cet événement des astuces pour améliorer leur coup de batte, leur lancer de balle et leurs capacités à tenir le champ dans le cadre d'une session d'entraînement spéciale. Dans le même temps, ils ont parlé ouvertement du VIH avec les jeunes participants, soulignant l'importance pour les jeunes d'être informés, de se protéger et de mettre fin à la stigmatisation et la discrimination négatives à l'encontre des personnes vivant avec et affectées par le virus.

Le VIH est une question importante pour l'Afrique du Sud et pour le monde entier, et le sport est l'un des moyens pour réunir les nations sur les questions importantes

JP Duminy, joueur de cricket sud-africain

Une session d'interaction similaire avait été organisée au début du tournoi WT20 entre les joueurs de l'équipe de cricket des Indes occidentales et des enfants vivant avec le VIH. « Il s'agit sans aucun doute d'une formidable initiative et il est important que les jeunes soient éduqués sur les méthodes leur permettant de se protéger du VIH », a indiqué Samuel Badree, lanceur de l'équipe de Trinité-et-Tobago.

Saluant l'engagement des joueurs en faveur de la sensibilisation au VIH, Steven Kraus, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique, a déclaré : « Nous luttons tous pour l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Le cricket et ses joueurs vedettes ont le pouvoir de rassembler et de faire porter leur voix au-delà des frontières, en axant les efforts vers l'objectif zéro pour mettre fin au sida ».

Dépasser le sida : vers une génération sans sida

Les jeunes qui ont participé aux activités de la campagne « Think Wise » ont mis en avant les avantages de ce genre d'événement. « C'était super d'avoir la possibilité de jouer au cricket avec ces équipes, mais c'était aussi très important en raison de la portée que cette campagne a auprès du public, avec de formidables occasions d'avoir de nombreuses conversations intéressantes », a déclaré un jeune participant.

Des joueurs de l'équipe de cricket des Indes occidentales rencontrent des volontaires Think Wise, des enfants vivant avec le VIH et leurs familles dans le cadre de la campagne Think Wise.
Photo : UNICEF Sri Lanka

Plus de 40 % des nouvelles infections à VIH dans le monde concernent les 15-24 ans, à savoir 3 000 jeunes gens nouvellement infectés chaque jour. La stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées au risque d'infection est encore très répandue dans de nombreux pays où l'on joue au cricket.

« La stigmatisation et la discrimination nuisent à notre objectif d'une génération sans sida. Nous y parviendrons uniquement si nous respectons tous les droits de ceux qui vivent avec ou sont affectés par le VIH », a expliqué Rachel Odede, Conseillère sur le VIH auprès du Bureau régional de l'UNICEF pour l'Asie du Sud, en soulignant l'importance de ce thème de la campagne Think Wise.

Depuis près de dix ans, et avec l'aide des militants Think Wise, notamment Virender Sehwag (Inde), Kumar Sangakkara (Sri Lanka) et Ramnaresh Sarwan (Indes occidentales), la campagne Think Wise de l'ICC/ONUSIDA/UNICEF se sert du pouvoir du cricket pour aborder des thèmes clés autour du sida, en particulier pour les jeunes des pays où le cricket est très répandu.

Il s'agit sans aucun doute d'une formidable initiative et il est important que les jeunes soient éduqués sur les méthodes leur permettant de se protéger du VIH

Samuel Badree, lanceur de l'équipe de Trinité-et-Tobago

« Grâce au cricket, nous pouvons atteindre des millions de personnes avec un message clair : parlons davantage du VIH, informez-vous. Nous savons que la stigmatisation tue. « Think Wise », réfléchissez, ne stigmatisez pas », a déclaré le batteur indien et militant Think Wise Virender Sehwag lors du tournoi WT20.

Le Président de l'ICC David Richardson a ajouté : « Le profil et la portée de l'ICC World T20 nous donnent l'occasion de favoriser la sensibilisation et de réduire la stigmatisation à propos du VIH ; et avec les joueurs, nous sommes ravis de contribuer à cette cause ».

Pendant toute la durée du WT20, une annonce de service public avec Kumar Sangakkara et Virender Sehwag sera diffusée lors de tous les matches du tournoi. Les joueurs des différentes équipes qui participeront aux demi-finales hommes et dames porteront des rubans rouges en signe de solidarité avec les personnes vivant avec le VIH ; quant aux arbitres, ils arboreront le logo Think Wise sur les manches de leurs maillots.

Le cricket et la campagne de sensibilisation au VIH prennent la route à bord du bus « Let’s talk » au Sri Lanka

21 septembre 2012

La tournée ‘Parlons-en’ ‘Think Wise’, soutenue par l'ONUSIDA, prête à quitter Colombo avec ses jeunes volontaires.
Photo : P. Deshapriya

Un bus arborant des messages sur le VIH, des rubans rouges et les visages des stars mondiales du cricket parcourt plus d'une centaine de sites au Sri Lanka, avec un système d'arrêt à la demande. Ce bus transporte de jeunes volontaires et fait partie de la campagne de sensibilisation au VIH « Let's talk » (« Parlons-en »), organisée autour du tournoi mondial de cricket Twenty20 qui a lieu du 18 septembre au 7 octobre au Sri Lanka.

Ce bus fait partie intégrante du partenariat entre l'ONUSIDA, l'UNICEF et l'International Cricket Council (ICC), appelé ‘Think Wise’ (« Réfléchissez »), et est en route depuis fin août. Cette initiative fait appel au prestige du cricket pour atteindre des milliers de jeunes au Sri Lanka, en leur donnant des informations sur le VIH et en les invitant à parler du sida.

Le message de Kumar Sangakkara, champion de cricket et ardent défenseur de ‘Think Wise’, sert de slogan à cette tournée et est affiché sur les côtés du bus : « Quand tu connais les faits, tu sais ce que tu fais. Informe-toi. Protège-toi contre le VIH. »

Alors que le bus stoppe à l'un des arrêts prévus, de jeunes volontaires énergiques saluent les passants avec de la musique et des danses, et organisent des activités comme du cricket de rue et un quizz sur le VIH. Ce dernier est récompensé par des lots tels que des billets pour la finale du Twenty20 et, comme les autres activités, est destiné à aider à promouvoir les messages clés en matière de prévention du VIH et de lutte contre la discrimination.

Les interactions de la tournée démontrent clairement que les connaissances du public sur le VIH sont encore très faibles, ce qui signifie que le bus et la riposte au sida ont encore un long voyage à effectuer au Sri Lanka

Hans Billimoria, responsable de l'équipe de la tournée

« Des programmes d'éducation par les loisirs sont réellement nécessaires, car ils permettent de toucher les jeunes et principalement ceux qui sont le plus exposés au risque », déclare Paba Deshapriya, volontaire sur la tournée ‘Think Wise’, alors qu'elle invite les jeunes qui attendent à signer un guichet géant en marque de soutien à l'équipe du Sri Lanka qui participe au tournoi Twenty20. En même temps, elle leur présente des rubans rouges et des informations sur les services anti-VIH auxquels ils peuvent accéder dans leur secteur.

« Les interactions de la tournée démontrent clairement que les connaissances du public sur le VIH sont encore très faibles, ce qui signifie que le bus et la riposte au sida ont encore un long voyage à effectuer au Sri Lanka », précise M. Hans Billimoria, responsable de l'équipe de la tournée.

Sous l'égide globale de la campagne ‘Think Wise’, la tournée de ce bus est le résultat d'un partenariat national très vaste au Sri Lanka, avec notamment l'ONUSIDA, l'UNICEF, l'Association pour la planification familiale du Sri Lanka, le Programme national de lutte contre le VIH et les IST, le National Youth Council, l'organisation communautaire Grassrooted et des organisations locales de jeunes. Cette initiative vise non seulement à donner des informations claires et actualisées sur le VIH, à dissiper les mythes sur le sida et à combattre la stigmatisation à l'encontre des personnes vivant avec le VIH, mais aussi à mettre les personnes en liaison avec les services anti-VIH locaux, notamment en termes de dépistage et de conseils sur le VIH, de traitement et d'appui.

Malgré une prévalence relativement faible du VIH dans le pays (moins de 0,1 %), la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH et les communautés les plus touchées sont élevées et constituent un obstacle majeur à la riposte au VIH. Des études nationales laissent à penser que de nombreuses personnes parmi les plus exposées au risque d'infection repoussent leurs tests de dépistage du VIH et donc la mise en route d'un traitement éventuel parce qu'elles s'inquiètent des implications d'une séropositivité au VIH et de la confidentialité de leur état sérologique.

Sur la tournée ‘Think Wise’, les participants « signent le guichet » pour affirmer leur soutien à l'équipe de cricket du Sri Lanka qui participe au tournoi mondial Twenty20 et leur solidarité envers les personnes qui vivent avec le VIH.
Photo : P. Deshapriya

Selon le Dr Nimal Edirisinghe, Directeur du Programme national de lutte contre le VIH et les IST du Sri Lanka : « C'est une opportunité idéale car la campagne met activement en relation les jeunes et les services de prévention et de traitement du VIH. »

Le Coordonnateur de l'ONUSIDA au Sri Lanka, M. David Bridger, estime quant à lui que l'objectif d'une génération sans sida est à notre portée. « C'est pourquoi, dans l'ensemble de la campagne ‘Think Wise’, nous déclarons : ‘Parlons-en – Informez-vous – Protégez-vous’, pour encourager un dialogue ouvert sur le sexe, la diversité sexuelle, les risques et les méthodes de prévention du VIH », affirme-t-il.

Alors que le bus poursuit sa tournée à travers le Sri Lanka, d'autres activités de lutte contre le VIH en rapport avec la campagne ‘Think Wise’ seront organisées pendant le tournoi Twenty20. Ces activités intègreront notamment la diffusion d'une annonce de service public lors de chaque match, le port de rubans rouges par les joueurs à l'occasion des demi-finales et des événements interactifs entre les joueurs de cricket des équipes des Indes occidentales et d'Afrique du Sud et les jeunes.

La star du cricket Kumar Sangakkara encourage les jeunes Sri-Lankais à être conscients du danger que représente le VIH, à faire preuve d’ouverture d’esprit et à s’informer sur le virus

16 mars 2011

Le capitaine sri-lankais, Kumar Sangakkara (deuxième à partir de la gauche), parmi les jeunes acteurs d’une pièce de théâtre traitant de l’impact de la stigmatisation et de la discrimination dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH.

À l’occasion de la Coupe du monde de cricket, le capitaine de l’équipe sri-lankaise, Kumar Sangakkara, prend de son temps pour expliquer à des centaines de jeunes l’importance d’être informé et d’adopter une attitude responsable face au VIH. Cette activité a lieu dans le cadre de la campagne Think Wise du Conseil international de cricket (ICC), de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, organisée parallèlement à l’édition 2011 de la Coupe du monde de cricket.

« Vous devez apprendre par vous-mêmes et prendre conscience du monde qui vous entoure et du VIH. N’ayez ni peur ni honte d’en parler ouvertement à vos amis, votre famille et vos professeurs » a déclaré M. Sangakkara au Trinity College de la ville de Kandy, où il a lui-même étudié.

Dans le cadre de la rencontre, une troupe théâtrale de jeunes a joué une pièce traitant de l’impact de la stigmatisation et de la discrimination dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH. La pièce soulignait le double besoin d’une plus grande éducation et de l’acquisition d’aptitudes à la vie quotidienne pour enrayer la propagation du VIH, notamment chez les adolescents.

Vous devez apprendre par vous-mêmes et prendre conscience du monde qui vous entoure et du VIH. N’ayez ni peur ni honte d’en parler ouvertement à vos amis, votre famille et vos professeurs.

Kumar Sangakkara, capitaine de l’équipe de cricket du Sri Lanka et champion de Think Wise

« L’association du théâtre et du cricket était une idée fantastique. Personne ne s’attendait à ce que Kumar participe à la pièce et quand il est entré en scène, le public a vraiment été attentif. Tout ce que nous disions était renforcé par sa présence et ses propres mots », a affirmé Kapila Rasnayaka, l’un des jeunes acteurs.

Kumar Sangakkara, ainsi que d’autres joueurs de cricket internationaux, dont Graeme Smith (Afrique du Sud) et Virender Sehwag (Inde), est un champion qui met sa popularité au service du partenariat commun Think Wise. Ses coéquipiers sri-lankais Ajantha Mendis et Upul Tharanga, qui soutiennent également les efforts de prévention du VIH à l’échelle nationale, l’ont rejoint à Kandy.

« Pour en finir avec le problème du VIH, nous avons besoin de l’engagement actif des jeunes – les futurs acteurs de la lutte contre le sida – dès maintenant », a affirmé David Bridger, coordonnateur de l’ONUSIDA au Sri Lanka. « La participation de Sangakkara à la campagne a permis de repousser les frontières, a encouragé la discussion et attiré l’attention sur le VIH, ce que nous mettrons à profit dans l’espoir que les jeunes prendront en main la lutte contre le VIH », a-t-il ajouté.

Chaque jour, plus de 7 000 personnes sont infectées par le VIH dans le monde – les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentent un cas sur trois. La campagne Think Wise encourage les jeunes à s’informer, à prendre les mesures de prévention adéquates pour éviter l’infection au VIH et à faire front commun contre la stigmatisation et la discrimination dont sont souvent victimes les personnes porteuses du VIH.

« Informez-vous, protégez-vous » Des stars internationales du cricket soutiennent la campagne d'information sur le sida à l'approche de la Coupe du monde de cricket 2011

25 janvier 2011

Le joueur de cricket du Sri Lanka Kumar Sangakkara lors de la publication d'un message d'intérêt public incitant les jeunes à s'informer sur le VIH. Crédit : Conseil international du cricket (ICC)

Ils sont parfois adversaires sur le terrain mais les deux vedettes internationales du cricket Virender Sehwag et Kumar Sangakkara font équipe aujourd'hui pour soutenir une nouvelle campagne d'information « Think Wise » à quelques semaines de la Coupe du monde de cricket 2011 de l'ICC.

Les deux joueurs interviennent dans un message d'intérêt public qui encourage les jeunes à s'informer sur le sida, à prendre les mesures appropriées pour éviter d'être infecté par le VIH et à faire front commun contre la stigmatisation et la discrimination associées au sida. Publié aujourd'hui, ce message est à la disposition de tous les télédiffuseurs à travers le monde. La nouvelle campagne d'information est menée par le Conseil international du cricket (ICC), en partenariat avec l'ONUSIDA et l'UNICEF.

« La Coupe du monde de cricket 2011 de l'ICC nous donne l'opportunité de profiter de notre position en tant que joueur pour délivrer des messages sociaux importants aux millions de supporters qui suivront le tournoi à travers le monde », a déclaré le joueur indien Virender Sehwag. « J'espère que ce message d'intérêt public incitera les jeunes à s'informer sur le VIH et à s'en protéger. »

La Coupe du monde de cricket 2011 de l'ICC nous donne l'opportunité de profiter de notre position en tant que joueur pour délivrer des messages sociaux importants aux millions de supporters qui suivront le tournoi à travers le monde.

Virender Sehwag, de l'équipe indienne de cricket

Sehwag et Sangakkara soutiennent activement le partenariat de l'ICC depuis sa création en 2003 en visitant des projets VIH lors des tournois de l'ICC et en relayant les messages de prévention et de réduction de la stigmatisation. D'autres stars du cricket les ont rejoints, parmi lesquelles Graeme Smith (Afrique du Sud), Shakib-Al-Hasan (Bangladesh) et Ramnaresh Sarwan (Antilles).

« Il est important que les jeunes du monde entier aient accès à la bonne information pour pouvoir décider en toute connaissance de cause et en finir avec la stigmatisation et la discrimination », a déclaré le joueur sri-lankais Kumar Sangakkara. « A travers ce message d'intérêt public, je souhaite contribuer à stopper la propagation du VIH. »

Plusieurs autres activités « Think Wise » sont prévues tout au long de cette année de Coupe du monde de cricket, la compétition se déroulant du 19 février au 2 mars avec des matchs en Inde, au Bangladesh et au Sri Lanka. Des joueurs participeront à une série d'échanges axés sur la prévention du VIH avec des groupes communautaires locaux dans les trois pays accueillant le tournoi. Les équipes arboreront le ruban rouge sur leur maillot lors des matchs importants et les messages de prévention du VIH seront diffusés dans les stades les jours de match.

 

Notes aux rédacteurs

Le message d'intérêt public est à la disposition des télédiffuseurs, à des fins éditoriales uniquement, depuis le site ftp de l'ICC à l'adresse ftp://internationalcricketcouncil.net/ThinkWise.
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Le cricket, unificateur lors de la Journée mondiale du sida : Les joueurs porteront le ruban rouge lors de matchs internationaux.

30 novembre 2010

Kumar Sangakkara participant à des visites de communauté pour venir en soutien au partenariat Think Wise, lors du Vingt-20 mondial de l’ICC, il y a quelques mois, aux Antilles. Photo : ICC

Le cricket international marquera la Journée mondiale du sida et montrera son soutien envers les personnes vivant avec le VIH cette semaine. Les joueurs arboreront le ruban rouge sur leurs jerseys lors de matchs internationaux.

Le 1er décembre 2010, les joueurs et organisateurs de matchs porteront le ruban rouge pendant les matchs du One-Day International qui se joueront entre le Bangladesh et le Zimbabwe, l’Inde et la Nouvelle Zélande, et le Sri Lanka et les Antilles ; ainsi que lors de la première journée du Ashes Test Match, entre l’Australie et l’Angleterre, le 3 décembre. Des événements seront également organisés à l’occasion des matchs à domicile pour faire preuve de soutien envers les personnes vivant avec le VIH.

Le capitaine de l’équipe du Sri Lanka et Kumar Sangakkara, le champion de Think Wise, affirme qu’il est vital que les joueurs de cricket montrent leur soutien pour l’initiative Think Wise, un partenariat commun entre l’ICC (Conseil international de cricket), l’ONUSIDA, l’UNICEF et l’Initiative Médias du monde et sida. La campagne pour augmenter la sensibilisation autour de la prévention du VIH et de la réduction des discriminations à l’encontre des personnes vivant avec le VIH a commencé en 2003.

« Elle est très importante, car une grande partie des personnes vivant avec le VIH dans le monde se trouve dans les pays joueurs de cricket. C’est une réalité omniprésente, peu importe où nous jouons », a dit Sangakkara.

Le manque de sensibilisation à propos du VIH est aggravé par la discrimination à laquelle font face les personnes vivant avec le VIH. Il est donc important de sensibiliser les gens pour enrayer la propagation du virus, tout en diminuant la discrimination. En tant que joueurs de cricket internationaux, nous pouvons participer à cet effort.

Kumar Sangakkara, capitaine du Sri Lanka et champion Think Wise

Le manque de sensibilisation à propos du VIH est aggravé par la discrimination à laquelle font face les personnes vivant avec le VIH. Il est donc important de sensibiliser les gens pour enrayer la propagation du virus, tout en diminuant la discrimination. En tant que joueurs de cricket internationaux, nous pouvons participer à cet effort », a-t-il dit.

Le Rapport mondial de l’ONUSIDA apporte de nouvelles conclusions prouvant que les investissements versés vers la prévention du VIH produisent des résultats conséquents dans les pays les plus touchés. Malgré ces gains, on estime à 2,6 millions de personnes le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH, à 1,8 million le nombre de personnes décédées à la suite de maladies liées au sida en 2009, et à 33,3 millions le nombre de personnes estimées vivre avec le VIH.

« Le ruban rouge que nous portons symbolise notre soutien pour la cause, pour aider les personnes atteintes du VIH et du sida à vivre une vie pleine et productive en société, sans perdre espoir. C’est une maladie que nous devons combattre en comprenant comment elle se répand et en encourageant les gens à parler de choses telles que la sexualité à la maison », a ajouté Sangakkara.

Coupe du monde de cricket de l’ICC de 2011

Les joueurs porteront aussi le ruban rouge lors de matchs importants de la Coupe du monde mondiale de cricket de 2011 de l’ICC, y compris les matchs de quart de finale, de demi-finale et de finale. Le capitaine de l’équipe d’Afrique du Sud, Graeme Smith, également champion de Think Wise, est ravi que le cricket continue à porter son soutien public pour les personnes vivant avec le VIH, particulièrement lors de l’événement phare du sport.

« Il suffit de regarder les statistiques pour comprendre pourquoi je suis passionné, en tant que capitaine de l’Afrique du Sud, d’avoir un impact en ce qui concerne la sensibilisation au VIH. 1,8 million de personnes meurent chaque année de conséquences du VIH et presque trois quarts d’entre elles viennent d’Afrique subsaharienne. Ce sont des personnes qui me regardent jouer au cricket à la télévision, qui me soutiennent dans les stades. Pour cette raison, tout cela est d’autant plus réel à mes yeux », a dit Graeme Smith.

« Si je peux utiliser ma position en tant que joueur de cricket international pour livrer d’importants messages sociaux, comme encourager les jeunes à se protéger en portant des préservatifs et réduire le nombre de nouvelles infections, c’est quelque chose que je suis ravi de faire. En portant le ruban rouge, nous faisons passer le message aux millions de fans à travers le monde qu’il ne faut pas avoir de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH », a-t-il conclu.

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