UKR

#Teenergizer2020

13 septembre 2017

Des jeunes et des adolescents âgés de 16 à 19 ans de plusieurs pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale se sont retrouvés du 26 au 29 août à Aghveran, en Arménie, pour la première réunion de planification stratégique de Teenergizer. Ils ont évoqué les problèmes rencontrés par les adolescents vivant avec le VIH dans leurs pays respectifs, partagé les résultats du projet #questHIVtest et élaboré le plan stratégique #Teenergizer2020.

Teenergizer est un mouvement unique en son genre de 80 adolescents nés de mères vivant avec le VIH et de bénévoles séronégatifs au VIH originaires de Géorgie, de Russie et d’Ukraine. Ils sont réunis autour d’un ensemble de valeurs communes, notamment la promotion de l’engagement, de la tolérance et des droits de l’homme.  

Les questions abordées dans le plan stratégique incluent la défense de la santé et des droits sexuels et reproductifs des adolescents, la promotion des informations adaptées à l’âge sur la prévention pour les adolescents et l’engagement actif des adolescents vivant avec le VIH dans la riposte au VIH.

Dans le cadre du projet #questHIVtest, les équipes de Tbilissi en Géorgie, de Kiev et Poltava en Ukraine et de Kazan et Saint-Pétersbourg en Russie ont fait campagne en faveur d’un dépistage du VIH simplifié, sûr et adapté aux jeunes chez les adolescents.

Les jeunes gens ont visité des sites de dépistage du VIH et décrit les obstacles au dépistage auxquels ils sont confrontés. Sur la base de ces informations, ils ont dressé une carte répertoriant 63 lieux de dépistage du VIH, accompagnés de critiques personnelles sur l’expérience de dépistage du virus, ainsi que les lieux sympathiques situés à proximité où les jeunes peuvent se retrouver.

Max Saani, de Tbilissi, raconte : « c’est extrêmement utile pour les adolescents d’avoir une carte sur laquelle ils peuvent trouver des lieux de dépistage adaptés où ils peuvent bénéficier d’une aide et d’un soutien adéquats ». « Cette carte est très originale, avec l’indication de lieux pour les adolescents qui n’apparaissent même pas sur Google Maps », ajoute Yana Valchuk, de Kiev.

Entre autres problèmes et obstacles rencontrés par les adolescents lors du projet #questHIVtest, on peut citer le manque d’informations sur le VIH, la stigmatisation autour du dépistage du VIH et des échanges sur le VIH avec ses amis, le coût élevé des tests de dépistage du VIH et le consentement parental. L’absence de tests de dépistage du VIH anonymes pour les jeunes et la pénurie de médecins, de travailleurs sociaux et de psychologues formés pour soutenir les adolescents vivant avec le VIH figurent également parmi les obstacles évoqués.

Timur Khayarov, de Kazan, explique que les raisons pour lesquelles de nombreux adolescents russes ont peur de faire un test de dépistage du VIH incluent la limite d’âge (14 ans pour un test avec le consentement des parents, 16 ans pour un test sans ce consentement) et le fait que les résultats des tests concernant des mineurs doivent être communiqués à leurs parents. « Quand on m’a refusé un test de dépistage du VIH anonyme en raison de mon âge, j’ai montré au personnel une copie de la loi. Le projet #questHIVtest m’a permis de défendre mon droit aux services », raconte-t-il.

Le projet #questHIVtest a été entrepris avec l’appui de l’ONUSIDA et de la Fondation Viiv Healthcare.

« Je suis convaincu que le futur est entre les mains des adolescents : ce sont eux qui changeront le monde pour en construire un nouveau. D’ici à 2020, Teenergizer se sera rapproché de quelques pas du monde que nous voulons », déclare Armen Agadjanov, un activiste de la lutte contre le VIH originaire d’Erevan, en Arménie.

Informations utiles

Teenergizer

Lancement d'une campagne de prévention contre le VIH en Ukraine

21 septembre 2016

La campagne de prévention contre le VIH Believe it or Not, par la voix de sa porte-parole Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, a été lancée à Kiev, en Ukraine, le 15 septembre.

Cette campagne nationale encourage les hommes et les femmes à s'informer sur le VIH et à se protéger, en les invitant à tester leurs connaissances sur le virus sur le site viryuneviryu.com.

Une plate-forme en ligne avec les principales informations sur le VIH, l'adresse des sites de dépistage du VIH, une étude épidémiologique et d'autres éléments de sensibilisation au VIH est également disponible sur le site http://www.helpme.com.ua/ua/main/. Affiches, lampadaires et panneaux d'information serviront de support pour promouvoir les messages de la campagne à travers le pays.

En Ukraine, le nombre de nouvelles infections à VIH continue d'augmenter. Selon les dernières données nationales, la transmission du VIH par voie sexuelle s'accroît et représente jusqu'à 70 % des nouveaux cas recensés. La grande majorité des personnes vivant avec le VIH dans le pays, dont le nombre était estimé à 220 000 en 2015, ont entre 15 et 49 ans.

Le gouvernement ukrainien, l'ONUSIDA et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, agissant au nom du gouvernement allemand, travaillent ensemble sur cette campagne.

Déclarations

« Nous remercions nos partenaires internationaux pour leur soutien dans la riposte au VIH en Ukraine et les réformes du secteur de la santé. Cette campagne est un bon exemple de la manière dont les campagnes de prévention destinées à la population générale doivent être menées. »

Uliana Suprun Ministre ukrainienne de la Santé par intérim

« Il est bien plus facile de prévenir les infections à VIH que de les traiter. Pour notre pays, qui doit faire face à de multiples difficultés actuellement, il est vital de mettre un terme aux nouvelles infections dès maintenant. »

Natalya Nizova Directrice du Centre ukrainien pour le contrôle social des maladies

« Nous voulons rappeler aux gens des choses simples mais très importantes : concernant l'infection à VIH, ne croyez pas ce qu'on vous dit, croyez uniquement les faits. N'ayez pas peur de parler de votre sécurité avec vos partenaires sexuels. Soyez responsable de votre santé et faites-vous dépister régulièrement pour le VIH. »

Vera Brezhneva Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« Si nous voulons en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030, nous devons exploiter toutes les opportunités et les approches innovantes pour éviter de nouveaux cas de VIH. »

Vinay Saldanha Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« Nous saluons la collaboration avec nos partenaires et nous soutenons l'Ukraine dans la mise en œuvre de cette campagne. Nous n'obtiendrons des résultats visibles qu'en unissant nos efforts. »

Tatiana Khimchenko Directrice adjointe des Services consultatifs sur le VIH/sida et du Projet de renforcement des capacités institutionnelles, GIZ Office, Ukraine

Kiev s'engage à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

06 avril 2016

À la veille d'un événement qui doit avoir lieu en juin dans le cadre de l'initiative « Les Villes s'engagent » à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, le Maire de Kiev, Vitali Klitschko, a engagé sa ville dans la stratégie d'accélération de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida.

Cet événement de l'initiative « Les Villes s'engagent » aura lieu le 6 juin à New York, aux États-Unis ; il mettra en lumière le rôle de leadership des villes dans la riposte au sida et présentera les innovations urbaines destinées à atteindre les Objectifs de développement durable, notamment celui qui vise à mettre fin à l'épidémie de sida.

Environ 223 000 personnes vivent avec le VIH en Ukraine et autour de 14 000 nouvelles infections à VIH ont été recensées en 2014. Près d'un adulte sur cinq vivant avec le VIH a accès au traitement antirétroviral.

Parmi les participants à l'événement au cours duquel l'engagement a été pris sur la stratégie d'accélération figuraient le Ministre de la Santé ukrainien, Alexander Kvitachvili, l'Ambassadeur des États-Unis, Geoffrey R. Pyatt, l'Ambassadrice de France, Isabelle Dumont, et la Directrice exécutive du Réseau de personnes vivant avec le VIH de Kiev, Lada Bulakh.

Déclarations

« Nous devons assumer notre entière responsabilité vis-à-vis de la population de Kiev et unir nos forces avec nos partenaires à l'échelle municipale et internationale pour éviter la propagation de la maladie et tout faire pour en finir avec le sida. »

Vitali Klitschko, Maire de Kiev

« M. Klitschko envoie un signal fort de soutien avec l'engagement de Kiev en faveur de la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour atteindre les objectifs de traitement 90-90-90 et l'objectif de zéro discrimination. Ce niveau d'engagement et de leadership nous permet de croire qu'il est possible de mettre fin au sida d'ici 2030. »

Jacek Tyszko, Directeur national de l'ONUSIDA en Ukraine

Les chefs religieux et les organisations confessionnelles renforcent leur rôle dans la riposte au sida sur fond de crise humanitaire de l'Ukraine

13 février 2015

Des représentants du Conseil ukrainien des églises et organisations religieuses (AUCCRO), un forum de 19 confessions et croyances unies, se sont réunis à Kiev, en Ukraine, pour souligner les besoins urgents des personnes touchées par le VIH en Ukraine orientale.

Avec le soutien de l'ONUSIDA, la réunion a été suivie par les hauts dirigeants religieux et organisations confessionnelles de 19 confessions et croyances religieuses différentes ainsi que les personnes vivant avec le VIH, la société civile, des représentants du gouvernement et d'autres parties prenantes nationales.

Dans ses remarques préliminaires, l'archevêque de Tchernihiv et Nizhyn, Église orthodoxe d'Ukraine, a appelé à des efforts urgents et coordonnés de toutes les religions en faveur des personnes touchées par le VIH pendant le conflit dans l'est de l'Ukraine.

Nataliya Nizova, directrice du centre ukrainien pour le contrôle des maladies socialement dangereuses du ministère de la Santé de l'Ukraine, a présenté les dernières données sur le VIH en Ukraine. Après une tendance prometteuse dans la réduction des nouvelles infections à VIH en 2013, l'Ukraine signale une nouvelle augmentation alarmante des infections à VIH. En 2014, 18 781 nouvelles infections à VIH ont été officiellement signalées avec plus de 55 700 personnes sous traitement antirétroviral et plus de 8 000 personnes recevant un traitement de substitution aux opiacés. Mme Nizova a également souligné le risque urgent d'interruptions de traitement pour 13 500 personnes vivant avec le VIH dans les régions déchirées par les conflits de Donetsk et Lugansk.

En 2005, AUCCRO a développé une politique commune anti-VIH pour les églises et les organisations confessionnelles et a établi un dialogue de partenariat avec les institutions gouvernementales et les organisations non gouvernementales pour faire avancer la lutte contre le sida en Ukraine.

Les participants à la réunion ont convenu que le conflit militaire dans l'est de l'Ukraine appelle à une révision urgente de la stratégie de lutte contre le sida d'AUCCRO afin de répondre à la détérioration rapide de la situation humanitaire et de la santé des personnes touchées par le VIH.

Le forum a adopté une résolution qui en appelle aux membres et aux organisations confessionnelles afin de consolider les efforts et renforcer les partenariats pour soutenir la riposte nationale au sida.

Déclarations

« Nous considérons l'épidémie de VIH comme l'un des défis majeurs pour notre société en cette période critique. Pendant cette crise humanitaire, nous confirmons notre engagement dans la riposte au sida et doubler notre soutien aux personnes touchées par le VIH. »

L'Archevêque Yevstratiy (Zorya), Archevêque de Tchernihiv et Nizhyn, Église orthodoxe d'Ukraine du Patriarcat de Kiva

« Le travail du Conseil pan-ukrainien est un phare, une lumière donnant de l'espoir aux personnes vivant avec le VIH dans l'est de l'Ukraine et nécessitant une aide d'urgence. Nous n'atteindrons pas notre objectif de mettre fin à l'épidémie de SIDA sans un partenariat renouvelé avec les chefs religieux et les organisations confessionnelles pour toute l'Europe orientale et l'Asie centrale et partout dans le monde. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« L'histoire de la riposte au sida en Ukraine est l'histoire de personnes qui se battent pour leur vie. Ce sont des personnes comme moi qui, aujourd'hui plus que jamais, se tournent vers les églises et les chefs religieux pour une orientation et un soutien. »

Dima Sherembey, chef du Conseil consultatif de la communauté ukrainienne, All-Ukrainian Association patients

Le combat d’une femme contre le sida en Ukraine

13 mars 2007

20070313_policewoman_240.jpg

L’histoire de Tatiana Semikop commence en 1994, alors qu’elle travaillait à la police criminelle d’Odessa. Cette année-là, Tatiana fit la connaissance d’un jeune garçon de 11 ans vivant avec le VIH, qui ne savait pas où, ni vers qui se tourner pour obtenir de l’aide et du soutien. A l’époque, Tatiana en savait très peu sur le sida mais voulait aider ce garçon. Elle décida d’en apprendre plus et de découvrir comment il pouvait obtenir de l’aide. Mais plus elle cherchait, plus elle réalisait qu’il n’y avait en fait que très peu d’aide disponible.

« J’étais choquée, » dit Tatiana. Et d’ajouter : « Je n’arrivais pas à croire que personne dans le district ou même en ville ne pouvait me donner l’information que je recherchais. Personne ne semblait rien savoir, c’était comme si cette maladie n’existait pas. »

En savoir plus

Au cours de ses recherches pour en savoir plus sur le sida, Tatiana entendit parler d’un atelier organisé par l’ONUSIDA pour apporter aux forces de police des informations sur la prévention du VIH. Grâce à cet atelier, elle acquit des connaissances essentielles sur les problèmes complexes liés au sida en Ukraine, et sur les divers types d’interventions nécessaires pour arrêter la propagation de la maladie.

L’Ukraine fait face à l’épidémie de sida la plus sévère d’Europe. A la fin 2005, près de 400 000 personnes vivaient ave le VIH en Ukraine et la prévalence du VIH chez l’adulte était estimée à plus de 1,4%. L’épidémie en Ukraine s’est principalement concentrée dans les populations considérées comme les plus ‘exposées au risque’ et 60% des personnes vivant avec le VIH consomment des drogues injectables.

« L’utilisation de matériel d’injection non-stérile est le moteur principal de l’épidémie de sida en Ukraine, » dit Anna Shakarishvili, Coordonnateur de l’ONUSIDA en Ukraine. Et elle ajoute : « Plus de 45% des nouvelles infections au VIH rapportées dans la première moitié de 2006 concernent des personnes consommant des drogues injectables. Mais la transmission par voie sexuelle de l’infection à partir des consommateurs de drogue augmente aussi rapidement, et le nombre d’enfants nés de mères positives au VIH continue à s’accroître ».

20070313_street_300.jpg

Une approche sans précédent

A travers son travail dans la police, Tatiana rencontre régulièrement des consommateurs de drogues injectables et pour elle il était logique de commencer par axer son travail de prévention dans ce domaine. Avec son aide, l’Ukraine a lancé et réalisé ses premiers projets de réduction des risques liés à la consommation de drogues injectables.

Une caractéristique unique de ces programmes était la coopération avec les forces de police et l’accord du Maire de la ville d’Odessa – un point de vue novateur dans le pays à ce moment-là.

« Nous n’arrivions pas à croire que nous avions réellement osé adopter une approche aussi unique et sans précédent, » dit un des sept membres de la petite équipe qui a démarré le projet pilote. « Cela n’avait encore jamais été fait en Ukraine. »

Après ces modestes débuts, il existe aujourd’hui en Ukraine des programmes axés sur les consommateurs de drogues injectables et le VIH, qui sont devenus des outils de prévention du VIH reconnus et respectés de tous.

Douze ans plus tard

Douze ans après avoir été confrontée pour la première fois au problème du sida, Tatiana Semikop est devenue lieutenant-colonel de la police, elle est l’auteur d’une thèse sur les caractéristiques psychologiques du travail de la police en rapport avec le sida et elle dirige une des organisations non gouvernementales d'entraide et de lutte contre le sida les plus efficaces en Ukraine – Vera, Nadezhda, Lubov (‘Confiance, Espoir et Amour’). En mars de cette année, Tatiana Semikop a pour la deuxième fois été désignée ‘’Femme de l’année’’ des forces de police de la ville d’Odessa pour son engagement et son dévouement soutenus à la riposte au sida.

Inspirés par l’exemple de leur mère, les enfants de Tatiana ont suivi ses traces. Sa fille de 16 ans, Nina, donne des conférences sur le sida dans son école secondaire, participe à divers projets et écrit des articles sur le sida pour un journal de la ville. Son fils de 24 ans, Evgeny, est déjà devenu coordonnateur d’un des projets d'entraide et de lutte contre le sida à Odessa.

Vera, Nadezhda, Lubov

L’organisation de Tatiana, ‘Vera, Nadezhda, Lubo’, fournit divers services à Odessa et dans les districts voisins – y compris une unité mobile spéciale de conseil et de test volontaires, qui permet aux professionnelles du sexe d’avoir accès au test VIH et au dépistage des infections sexuellement transmissibles sur leur lieu de travail et qui aide les femmes qui ont subi des violences dans le cadre familial.

20070313_office_300.jpg

L’organisation compte plus de 100 membres. Elle fournit des services d’information et de formation sur le sida et d’autres problèmes connexes à des institutions éducatives, en ville et dans les régions rurales. Vera, Nadezhda, Lubov publie également un journal qui s’adresse aux personnes qui consomment des drogues injectables, aux professionnel(le)s du sexe et aux gens vivant avec le VIH.

Tatiana est particulièrement fière de la création d’un centre communautaire pour les personnes vivant avec le VIH et pour les personnes les plus exposées au risque d’infection à VIH. « Nous organisons des randonnées dans la nature, des vacances et des expositions photographiques itinérantes, un groupe d’entraide et un club de rencontres, » dit-elle.

Travailler sur les problèmes liés au sida est devenu une source d’inspiration pour Tatiana et ses collègues. Plusieurs employés de l’organisation ont eu l’expérience de la dépendance à la drogue et ont eu connaissance de l’existence de l’organisation alors qu’ils cherchaient de l’aide. Aujourd’hui, ils ont reçu une formation et une expérience professionnelle, ils sont devenus des employés indispensables qui se sont engagés à aider les autres à traverser des situations de vie similaires.

« L’explication de notre succès est très simple », dit Tatiana. « Nous croyons en ce que nous faisons, et nous voyons tous les jours le fruit de nos efforts ».




Liens:

En savoir plus sur l’Ukraine

Lire aussi: La Conférence européenne sur le sida: Responsabilité et partenariat – Ensemble contre le VIH/sida

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA en Ukraine

23 octobre 2013

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité l'Ukraine pour avoir été le premier pays d'Europe de l'Est à faire baisser le nombre de nouvelles infections à VIH entre 2001 et 2012. Le 23 octobre, premier jour de sa visite officielle de deux jours en Ukraine, M. Sidibé a rencontré séparément la Présidente de la Commission en charge de la santé du Parlement ukrainien, Tatiana Bahteeva, puis la Ministre de la Santé Raisa Bogatyreva.

Lors de sa rencontre avec le Dr Bogatyreva, M. Sidibé lui a fait part de sa gratitude pour le rôle qu'elle joue personnellement dans la conduite de la riposte nationale au sida et dans la consolidation de l'engagement fort du gouvernement en faveur de l'élargissement du traitement contre le VIH et des services vitaux de prévention, en particulier un programme complet de réduction des risques et de traitement substitutif aux opiacés pour les consommateurs de drogues. Ils ont également discuté de l'importance du nouveau Programme national de lutte contre le sida pour 2014-2018.

Le Programme national de lutte contre le sida, qui devrait être adopté par le Parlement ukrainien dans les mois à venir, a également été un thème important de la rencontre de M. Sidibé avec le Dr Bahteeva. Ce programme contient plusieurs objectifs ambitieux, notamment l'élargissement significatif du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH et une augmentation majeure du financement par le gouvernement.

M. Sidibé a exprimé l'espoir que le pays s'appuie sur les progrès récemment accomplis pour poursuivre et assurer la durabilité à long terme des services anti-VIH en Ukraine en s'appropriant totalement la riposte nationale au VIH.

L'Ukraine est l'un des pays les plus touchés par l'épidémie de VIH en Europe de l'Est, la région du monde qui continue de connaître l'augmentation la plus importante de l'incidence du VIH.

Déclarations

L'Ukraine a aujourd'hui l'opportunité de stopper et de renverser l'épidémie de sida pour parvenir à une génération sans sida. Je sais qu'avec le leadership politique actuel engagé du pays, nous allons atteindre ces objectifs.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le nouveau Programme national de lutte contre le sida (2014-2018) de l'Ukraine sera l'occasion de s'appuyer sur notre leadership national pour que l'Ukraine serve de modèle de mobilisation nationale contre le sida pour d'autres pays d'Europe de l'Est et de la Communauté des États indépendants.

Dr Raisa Bogatyreva, Ministre de la Santé ukrainienne

Ne nous contentons pas des progrès accomplis ; nous devons redoubler d'efforts pour que les gens n'aient pas peur de se faire dépister ou d'accéder à des services vitaux de prévention, de traitement et d'appui contre le VIH.

Tatiana Bahteeva, Présidente de la Commission en charge de la santé du Parlement ukrainien

L'ONUSIDA accueille le Vice-Premier ministre ukrainien pour une visite officielle au siège de l'organisation à Genève

03 octobre 2013

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a accueilli le Vice-Premier ministre ukrainien, Kostyantyn Hryshchenko, au siège de l'ONUSIDA à Genève. À l'occasion de cette rencontre bilatérale, ils ont passé en revue les impressionnants progrès accomplis par l'Ukraine dans sa riposte nationale au sida.

L'an dernier, le pays a quasiment doublé le nombre de personnes ayant accès au traitement anti-VIH, atteignant désormais plus de 40 000 personnes. Le Vice-Premier ministre Hryshchenko a adressé ses remerciements à l'ONUSIDA, au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et aux fondations nationales pour leur soutien dans la riposte au VIH en Ukraine et exprimé l'espoir que l'Ukraine connaisse de nouvelles avancées dans le cadre du tout nouveau Programme national de lutte contre le sida pour la période 2014-2018.

Le Vice-Premier ministre a également renouvelé l'invitation de son gouvernement à M. Sidibé pour sa première visite officielle du 22 au 24 octobre 2013.

En octobre 2012, une délégation de haut niveau du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA (CCP) s'était rendue en Ukraine pour constater par elle-même les accomplissements dans la riposte nationale au sida. L'Ukraine rejoindra le CCP en tant que nouveau membre pour un mandat de trois ans de 2014 à 2016.

Déclarations

Nous sommes engagés à travailler avec l'ONUSIDA pour changer les comportements sociaux autour du VIH en Ukraine, afin de réduire la stigmatisation, renforcer la prévention du VIH et assurer l'accès à des services vitaux.

Kostyantyn Hryshchenko, Vice-Premier ministre ukrainien

Le nouveau Programme national de lutte contre le sida 2014-2018 de l'Ukraine peut servir de modèle de mobilisation nationale et de résultats concrets pour d'autres pays d'Europe de l'Est et de la Communauté des États indépendants.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Pages