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Le CAPRISA désigné centre d'excellence pour la prévention du VIH

16 avril 2015

Le Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA), basé auprès de l'Université du KwaZulu-Natal, a été désigné Centre d'excellence pour la prévention du VIH de la Fondation nationale de recherche par le Département sud-africain de sciences et technologies. L'annonce a été faite le 14 avril lors de l'ouverture de la réunion annuelle du Comité scientifique consultatif du CAPRISA à Durban, en Afrique du Sud.

Le CAPRISA est un centre qui collabore avec l'ONUSIDA dans la recherche et les politiques sur le VIH, réputé pour son travail innovant dans la recherche de pointe et pour son programme de formation destiné aux doctorants et aux étudiants en médecine.

Dans son discours d'ouverture de la réunion, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a souligné le rôle critique joué par le CAPRISA dans les efforts mondiaux pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

La nécessité de trouver des moyens de prévenir les nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles âgées de 15 à 24 ans en Afrique du Sud s'est imposée clairement comme une priorité lors de la réunion, car cette catégorie reste bien plus exposée au risque d'infection à VIH que les garçons et les jeunes hommes de la même tranche d'âge. Les participants ont reconnu que les scientifiques avaient un rôle clé à jouer dans la compréhension et le traitement de cette différence entre les sexes, en partenariat avec le gouvernement et la société civile.

À l'occasion de cette réunion, des scientifiques reconnus et émergents de toute l'Afrique du Sud ont fait part des nouveautés dans les connaissances scientifiques relatives au VIH et à la tuberculose, qui orienteront les recherches actuelles et futures menées par le CAPRISA.

Lors d'une conférence de presse, le CAPRISA a également annoncé que la lauréate du Prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi avait été nommée pour un mandat de trois ans au sein de son Comité scientifique consultatif. Aux côtés des autres membres du comité, elle guidera et conseillera le CAPRISA sur les idées et les programmes de recherche.

Déclarations

« L'ONUSIDA a défini une stratégie d'accélération capitale pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030. Les pays auront besoin d'outils puissants pour maximiser la responsabilisation et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. L'Afrique du Sud s'engage à soutenir et mener des recherches scientifiques pour assurer l'accomplissement de nos objectifs. »

Naledi Pandor, Ministre sud-africaine des Sciences et technologies

« Il nous faut une convergence entre science, engagement, activisme et financement pour réduire les nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles. Aucun pays ne peut travailler seul dans son coin et nous devons mener une réflexion à l'échelle mondiale pour relever ce défi. »

Salim Abdool Karim, Directeur du Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud

« Les progrès que nous avons accomplis dans la riposte au sida ont indéniablement apporté de l'espoir aux gens. Toutefois, nous avons besoin de la science pour garder cet espoir en vie. L'ONUSIDA est fier de travailler étroitement avec le CAPRISA. Avec l'ONUSIDA, des instituts de recherche tels que le Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud jouent un rôle critique pour veiller à ce que la science œuvre pour et avec les personnes, en particulier celles qui sont laissées de côté par la riposte actuelle au sida. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA