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AIDSspace @ Vienna 2010

12 juillet 2010

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En anticipation de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida de Vienne, AIDSspace.org a créé un groupe destiné à fournir à ses membres un forum pour qu’ils puissent partager des informations et des comptes rendus sur les événements se déroulant lors de cette manifestation de six jours. Les membres peuvent engager des discussions ou envoyer une carte postale électronique promotionnelle pour faire passer le mot.

Les membres qui adhèrent au groupe reçoivent un badge AIDSspace conçu tout spécialement pour montrer leur soutien à la conférence.

En plus des forums, la page du groupe fournit des liens vers des ressources importantes de la conférence, telles que son programme officiel, les diffusions sur Internet et le bulletin quotidien. Un calendrier interactif apporte une vue d’ensemble sur les principales réunions, les réunions parallèles et d’autres événements qui ont lieu tout le long de la semaine.

Pendant la conférence, le groupe sera mis à jour quotidiennement avec la diffusion de nouvelles en provenance de Vienne.

AIDSspace.org a été lancé en novembre 2009 en tant que réseau en ligne destiné aux 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH et aux millions de personnes engagées dans la riposte contre sida.

Feature Story

UNICEF and partners help make the World Cup a win for children

09 juillet 2010

A version of this story was first published at unicef.org

20100709_UNICEF_Kidjo_200UNICEF Goodwill Ambassador Angélique Kidjo dances with children at a 'safe park' in Soweto, on the outskirts of Johannesburg.
Credit: © UNICEF/NYHQ2010-1150/Hearfield

UNICEF has been using the 2010 FIFA World Cup to help harness the power of sport to promote children’s rights. A series of partnerships and programmes around the global football championship are providing children with the opportunity to learn about their world and be better protected. 

A special partnership between UNICEF and the South African government addresses potential problems that may arise due to the increased presence of people. In a country where an estimated 12 million children live in poverty, special attention is being given to unaccompanied minors, some of whom may be induced to travel to the cities where games are played in search of employment opportunities and adventure.

A massive communication campaign was launched that sends out a message that child abuse and exploitation have no place in South Africa. Targeted at children, parents and tourists, the campaign uses digital, print and electronic outreach to warn about child abuse, exploitation, child sex tourism and trafficking. Partners, including hotels, car rental companies and tour operators are also disseminating messages about child rights and safety throughout their networks. 

Child-friendly spaces, supported by UNICEF and partners, have been open at four of the major FIFA Fan Fests in Soweto, Sandton, Nelspruit and Port Elizabeth. The sites have played to host to 15,000 to 45,000 fans as well as social workers, child and youth care workers and trained volunteers charged with identifying children who are in need of protection and emergency care. TV screens showed matches in the spaces and age-appropriate activities were offered as well.

UNICEF also harnessed the influence of international stars visiting the country for the tournament, such as UNICEF Goodwill Ambassador Angelique Kidjo, to highlight the immense needs of South African children made vulnerable by poverty and HIV. 

Outside South Africa, a pilot programme called “World Cup in my village” has given young people in three locations in Rwanda and Zambia the opportunity to view matches on large open-air screens and projectors.  In addition to the football, the screens are broadcasting important information about children’s health and their rights.

According to Anthony Lake, UNICEF Executive Director from New York: “The World Cup gives us a chance to focus positive public attention on the special risks children face in countries like South Africa and around the world and the special efforts we can take to protect them from those threats.”

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L’acteur égyptien Amr Waked a été nommé ambassadeur itinérant de l’ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord

08 juillet 2010

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Le célèbre acteur égyptien Amr Waked a été nommé ambassadeur itinérant du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Vedette populaire, M. Waked est un personnage influent auprès des adolescents et des adultes dans la région. Aujourd’hui, il s’engage aux côtés de l’ONUSIDA pour s’exprimer haut et fort contre la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec ou affectées par le VIH.

« Je travaillerai avec tous les partenaires, y compris les médias, pour sensibiliser les gens au sujet de la maladie, pour réduire la stigmatisation, la discrimination et la peur, et pour faire passer des messages exacts auprès des personnes qui ne connaissent pas grand-chose concernant le sida et qui continuent de juger les autres sans rien savoir de leur vie et de leur situation » a déclaré M. Waked.

« Les personnes vivant avec le VIH doivent recevoir le soutien dont elles ont besoin. Ce n’est pas la maladie qui vous tue, ce sont les gens autour de vous qui refusent de comprendre et de vous aider qui vous tuent » a-t-il ajouté.

En sa capacité d’ambassadeur régional de bonne volonté, M. Waked aidera à sensibiliser les gens au sujet de questions en rapport avec le VIH et à faire mieux entendre les besoins des personnes vivant avec le VIH au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il s’attaquera aussi aux problèmes de stigmatisation et de discrimination auxquels les personnes vivant avec le virus et les populations clés exposées à un risque accru d’infection sont confrontées ; il plaidera enfin pour les droits des séropositifs et des jeunes.

M. Waked a participé à la campagne « Unissons-nous pour les enfants, contre le sida » avec l’UNICEF. Il a également contribué à la production de deux docudrames sur le VIH et participé au programme SOTNA (« Notre voix ») de l’UNICEF avec des jeunes ; il a par ailleurs fait passer des messages de prévention contre le VIH et l’hépatite C auprès du grand public dans le cadre des séries TV « lahazat harega » (situations d’urgence).

S’exprimant au sujet de la nomination de M. Waked, le Dr Hind Khatib, Directeur régional, Équipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a déclaré : « Amr a choisi de parler pour les sans-voix. Il s’intéresse à ces questions depuis longtemps et a contribué à la production d’un documentaire qui illustre la stigmatisation et la discrimination auxquelles les personnes vivant avec le VIH sont confrontées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Nous comptons sur lui pour travailler avec nous afin de faire progresser l’ordre du jour de la riposte au sida dans la région ».

M. Waked débutera sa mission la semaine prochaine à Dubaï où des représentants de la région se réuniront pour discuter de la situation des efforts engagés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en matière d’élargissement et d’intensification de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH.

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Organisation d’un Forum de lutte contre le VIH respectueux des droits de l’homme en Chine

06 juillet 2010

20100705_ChinaA_200Vice Minister Yin Li addressed the Forum on 5 July 2010

Pour la première fois en Chine, le gouvernement et la société civile ont constitué un partenariat afin d’apporter des idées novatrices et respectueuses des droits de l’homme au renforcement de la riposte nationale au VIH. Le Forum chinois de Beijing Ruban Rouge a été lancé le 5 juillet 2010 lors d’une réunion de haut niveau à laquelle ont participé le Vice-Ministre de la Santé, Yin Li, et plus de 100 représentants de la société civile, lesquels incluaient des organisations locales.

 

Le gouvernement chinois accorde une grande importance à la riposte au sida.

Yin Li, Vice-Ministre de la Santé

« Le gouvernement chinois accorde une grande importance à la riposte au sida », a déclaré le Vice-Ministre, Yin Li. « Les dirigeants de notre pays sont exemplaires dans la mobilisation et l’émulation de tous les secteurs de la société en faveur de la protection des droits fondamentaux des personnes vivant avec le VIH et le sida, dans la réduction des stigmatisations et des discriminations et dans l’ouverture vers l’avenir. »

20100705_ChinaA1_200Forum speakers respond to questions from the floor.

« La réunion d’aujourd’hui revêt une grande importance et il ne faudrait pas en sous-estimer la portée », a observé Steve Kraus, le Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique. « La réussite des programmes nationaux de lutte contre le sida dépend de ce partenariat entre le gouvernement et la société civile qui favorise l’instauration d’un débat honnête et ouvert. »

 Ce n’est qu’en adoptant une approche centrée sur la personne humaine et en assurant la protection des droits de l’homme que nous pourrons mettre en œuvre les stratégies et les mesures de notre riposte au sida. Ce n’est aussi que par cette voie que nous pourrons élargir la portée de notre riposte et améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec le VIH ou affectés par le virus.

Dr Wang Longde, président de l’Association chinoise de médecine préventive et président du comité de gestion intérimaire du Forum :

Le Dr Wang Longde, président de l’Association chinoise de médecine préventive et président du comité de gestion intérimaire du Forum a souligné : « Ce n’est qu’en adoptant une approche centrée sur la personne humaine et en assurant la protection des droits de l’homme que nous pourrons mettre en œuvre les stratégies et les mesures de notre riposte au sida. Ce n’est aussi que par cette voie que nous pourrons élargir la portée de notre riposte et améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec le VIH ou affectés par le virus. »

Le comité de gestion intérimaire du Forum, qui compte 14 membres, inclut des représentants du gouvernement et de la société civile. Il sera remplacé, au terme de sa première année d’existence, par un comité de gestion dont les membres seront choisis à l’issue d’une vaste consultation menée auprès de la société civile et des autres parties prenantes.

Une approche fondée sur les droits de l’homme

20100705_ChinaB_200Mr Steve Kraus, Director UNAIDS RST Asia Pacific.

Thomas Cai est le fondateur d’AIDS Care China, un organisme qui fournit une aide de proximité contre le VIH, dont le travail a été reconnu aux niveaux national et international. Il est aussi l’un des membres du comité intérimaire. Il est persuadé que le Forum va permettre de nombreuses innovations.

« Ce Forum doit aller, et ira, au-delà des simples paroles », a expliqué Thomas Cai. « Certains sont, il est vrai, sceptiques quant à sa capacité à améliorer les choses. Ils doutent de son aptitude à être efficace, et non pas un simple coup médiatique. Notre objectif est, si l’on peut dire, de nous appuyer sur le VIH, en tant qu’« expérience acquise », pour renforcer les droits de l’homme au sein de l’approche qui constitue notre cadre d’action. »

Aller de l'avant

Le Forum a abordé un large éventail de questions comme la réforme des lois visant à protéger les droits des personnes vulnérables au VIH, ou vivant avec le virus, et la réduction des stigmatisations et des discriminations. Les débats ont aussi porté sur le renforcement des actions de prévention qui sont menées contre le VIH dans le respect des droits de l’homme en Chine.

« La prochaine étape consiste à transformer ces discussions en résultats concrets », a déclaré Mark Stirling, Coordinateur de l’ONUSIDA pour la Chine.

Les membres délégués du Forum ont déjà mis en évidence un certain nombre d’actions prioritaires :

  • Intégrer une approche respectueuse des droits de l’homme dans le prochain Plan d’action sur cinq ans pour le VIH/sida de la Chine (2011-2016)
  • Garantir la conformité des lois aux clauses antidiscriminatoires existantes et conduire un audit juridique pour évaluer les modalités des révisions et des abrogations législatives en cas de lois contraires
  • Créer un cadre normalisé permettant d’accorder des indemnités en cas d’infection au VIH due à l’utilisation de produits sanguins contaminés ou à la vente de lots de sang
  • Assurer l’enregistrement et la reconnaissance juridique des organisations non gouvernementales et communautaires
  • Favoriser le dialogue entre les Ministères de la Santé, de la Sécurité publique et de la Justice pour examiner la manière dont le travail sur la réduction des risques pourrait être renforcé en vue de diminuer les risques d’infection parmi les consommateurs de drogues injectables, les professionnels du sexe et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

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L’expérience du Kenya guide l’élaboration d’une nouvelle ressource permettant d’améliorer la coordination de la riposte au sida

02 juillet 2010

FamilyFamille à Djibouti. Photo: ONUSIDA/P. Virot

L’appropriation nationale des ripostes au VIH est déterminante pour leur pérennité et constitue sans aucun doute un moyen pour renforcer l’efficacité de l’aide. Pour permettre des débats engagés sur l’appropriation nationale et les mesures pour y parvenir, l’ONUSIDA a organisé une consultation le 21 juin 2010 à Genève qui a réuni des représentants des gouvernements, de la société civile et des organes politiques régionaux ainsi que des partenaires de développement.

Le dialogue a permis de définir clairement l’appropriation nationale comme suit :

« Un leadership national multisectoriel participatif à tous les niveaux pour gérer la conception d’une politique et d’une stratégie efficaces de riposte au sida, leur mise en œuvre, leur suivi et leur financement pérenne dans le cadre de l’ordre du jour national du développement, et pour garantir des mécanismes larges de responsabilisation mutuelle axés sur les résultats et des capacités nationales pour renforcer la riposte au sida ».

Les participants ont aussi déterminé des indicateurs pour évaluer les progrès. Ces indicateurs portent sur la coordination multisectorielle de la riposte au sida, les lois et les réglementations non discriminatoires, les processus participatifs d’élaboration de la stratégie, du plan de travail, du plan d’action et de l’examen, le suivi/l’évaluation et le système de responsabilisation mutuelle, l’intégration de la question du VIH dans les plans nationaux de développement et les plans d’accroissement des capacités, la pérennité des financements de la riposte au VIH, les mécanismes de responsabilisation financière mutuelle, l’alignement et l’harmonisation, et le renforcement des capacités.

S’adressant au forum, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a mis en évidence la nécessité pour les pays et les donateurs de passer d’engagements de soutien de court terme à des financements à plus long terme qui soient à la fois prévisibles et pérennes. Selon M. Sidibé, la clé pour y parvenir est « de comprendre l’interaction entre appropriation et financement externe » que l’on peut voir si l’on regarde la manière dont des donateurs importants favorisent effectivement une appropriation nationale et donnent des moyens aux partenaires de pays.

L’Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur américain de la lutte mondiale contre le sida, a souligné l’importance d’une « responsabilisation mutuelle ». Il a rappelé qu’il était impératif que les donateurs « conduisent leurs efforts de développement de telle manière que les engagements par rapport aux partenaires de pays et aux priorités soient mutuellement profitables ».

Les participants ont discuté d’incitations stratégiques pour favoriser une plus grande appropriation des politiques et programmes nationaux de lutte contre le sida par les partenaires de pays et pour encourager la production et l’utilisation de données concrètes. En outre, ils ont réfléchi à la manière de renforcer l’appropriation nationale en mobilisant des ressources et des investissements domestiques plus importants, et aux rôles et aux mesures que les partenaires de pays et les partenaires de développement pouvaient exercer et mettre en œuvre ensemble pour renforcer l’appropriation.

Renouvellement de l’approche de l’assistance technique et du renforcement des capacités

Une description plus précise et inscrite dans la durée des besoins des pays (en fournissant des conseils aux pays par l’intermédiaire de contreparties du Nord), parallèlement à un développement dynamique de l’assistance technique dans le Sud et de la coopération Sud-Sud, se traduirait par un renouvellement de l’assistance technique. Ainsi, on pourrait s’assurer qu’elle est régie par la demande plutôt que par l’offre. Pour renforcer l’appropriation nationale, l’intégration d’un appui au renforcement des capacités comme composante à part entière d’une planification opérationnelle commune renforcerait les ripostes des pays. Le Ministre de la Santé de Zambie, Son Excellence Kapembwa Simbao, a souligné que « l’appropriation nationale requiert la disponibilité d’une expertise interne au pays pour suivre ses programmes ».

En collaboration avec toutes les parties prenantes, le Secrétariat de l’ONUSIDA continuera de favoriser une appropriation nationale des ripostes de sorte que les pays puissent prendre des décisions éclairées par le concret et investir des fonds là où l’on en a le plus besoin afin d’atteindre de meilleurs résultats pour la riposte au sida ainsi que les objectifs plus larges des pays dans les domaines de la santé et du développement. L’ONUSIDA entend aussi continuer d’apporter son soutien aux consultations nationales et régionales qui intègrent tous les groupes constitutifs.

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Le système judiciaire et la riposte au sida

30 juin 2010

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L’épidémie de sida a donné naissance à de nouvelles questions complexes en matière de dispositions législatives et de droits de l’homme, entraînant des décisions judiciaires sur des sujets liés au VIH qui font désormais partie de la jurisprudence de nombreux pays. À travers l’interprétation des constitutions et lois nationales et des traités internationaux sur les droits de l’homme, le pouvoir judiciaire a parfois un impact transformatif et bénéfique sur la riposte au VIH d’un pays et sur l’image que la population a du virus.

Une jurisprudence favorable a vu le jour dans une grande variété de pays, tels que l’Afrique du Sud, l’Australie, le Botswana, le Brésil, les États-Unis d’Amérique, l’Inde, l’Iran, le Kenya, la Namibie, le Royaume-Uni et le Venezuela. Cette jurisprudence comprend des jugements sur le droit du travail, l’accès à l’éducation, l’assurance maladie, le traitement en prison, la discrimination, la confidentialité, l’accès aux médicaments et les droits des prisonniers. Si la magistrature applique les lois en toute connaissance de cause, sur la base de données concrètes et à des fins de protection, elle peut créer l’environnement juridique et social requis pour juguler et faire reculer l’épidémie de sida, offrir un accès à la justice aux personnes touchées, et remplir les engagements nationaux visant à réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.

Au-delà de leur travail dans les tribunaux, les membres du système judiciaire sont des leaders au sein de leur communauté et société, et ils se doivent de prendre part à la riposte au VIH. Leurs position et comportement à l’égard des questions liées au VIH, des personnes vivant avec le VIH et des membres des populations clés les plus exposées sont susceptibles de conditionner l’attitude de la société envers ces populations. Les acteurs du système judiciaire peuvent s’attaquer à la stigmatisation et aux pratiques discriminatoires exercées à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et des membres des populations clés, à la fois dans la juridiction et au sein de la communauté au sens large.

Toutefois, en raison de l’évolution constante et rapide des aspects scientifiques, médicaux et juridiques liés à l’épidémie de VIH, les juges n’ont guère eu la possibilité de faire le point sur les évolutions épidémiologiques et scientifiques. De même, le rôle des membres du système judiciaire en tant qu’agents de la justice et protecteurs des droits de l’homme n’a pas été suffisamment exploré ni utilisé pour s’attaquer à la vulnérabilité au VIH et garantir la protection des droits fondamentaux de chaque personne dans le contexte de l’épidémie.

Reconnaissant le rôle potentiel et réel que joue le pouvoir judiciaire dans la riposte au sida, l’ONUSIDA s’engage à lui fournir un appui, et notamment à :

  • ouvrir des possibilités de mettre en place une éducation permanente et un dialogue régulier au sein du système judiciaire sur l’évolution récente de la riposte au VIH et les répercussions de cette évolution au plan juridique ;
  • aider les juges à rendre les tribunaux plus accessibles aux personnes touchées par le VIH ;
  • encourager une définition des normes qui soit fondée sur les droits et sur des données probantes, s’agissant des questions pertinentes liées au VIH dans les domaines juridique et des droits de l’homme, par et pour les membres du système judiciaire ;
  • créer des occasions, pour les membres du système judiciaire, de dialoguer avec des parties prenantes clés de la riposte au VIH, notamment les personnes vivant avec le VIH, les femmes touchées par le VIH et les membres des populations clés plus exposées au risque d’infection.

Le fait que l’ONUSIDA encourage le leadership du système judiciaire repose sur son engagement à collaborer avec des acteurs clés nationaux et internationaux en vue de « supprimer les lois punitives, les politiques, les pratiques, la stigmatisation et la discrimination qui bloquent les ripostes efficaces au sida », comme l’énonce le Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009-2011.

L’ONUSIDA considère que les membres du système judiciaire sont des partenaires essentiels pour assurer la mise en place et le respect d’un environnement juridique protecteur favorable à la riposte au VIH.

Susan Timberlake, Conseillère principale de l’ONUSIDA pour le droit et les droits de l’homme, précise : « À travers les tribunaux, les juges peuvent se prononcer contre la discrimination liée au statut VIH, protéger les femmes et les populations clés contre la violence et faire en sorte qu’elles ne se voient pas refuser l’accès à des services, et annuler les lois punitives qui violent les droits de l’homme dans le contexte de l’épidémie. »

Dans le cadre des actions visant à associer le système judiciaire à la riposte au VIH, une réunion inédite d’éminents juristes africains a été organisée à Johannesburg (Afrique du Sud) en décembre 2009. Elle avait pour but d’examiner la question du VIH et du droit au 21e siècle.

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Une nouvelle commission sur la prévention du VIH va être créée pour dynamiser l’effort mondial

25 juin 2010

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En décembre 2009, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a lancé un appel en faveur d’une « révolution de la prévention » et annoncé la création d’une Commission de haut niveau sur la prévention du VIH à l’ONUSIDA. Composée de responsables du monde de la politique et des affaires, ainsi que de militants et de leaders d’organisations philanthropiques, la commission conduira une campagne d’action politique l’an prochain pour dynamiser l’engagement au plus haut niveau à l’appui de programmes efficaces de prévention du VIH.

La commission sera lancée lors de la Conférence internationale sur le sida de Vienne, Autriche, le 21 juillet 2010. Préalablement à son lancement, ses co-présidents – le Professeur Françoise Barré-Sinoussi (Prix Nobel de Médecine pour sa contribution à la découverte du VIH) et l’Archevêque émérite Desmond Tutu – ont avalisé une déclaration préparée par le Comité consultatif scientifique de la commission qui appelle à un renouvellement du leadership et à une intensification de l’action pour prévenir les nouvelles infections à VIH.

Les scientifiques, militants et autres qui soutiennent des programmes efficaces de prévention du VIH sont invités à signer cette déclaration. La liste des signataires et la déclaration seront présentées lors du lancement officiel de la commission.

Pour signer la déclaration, prière de vous rendre à l’adresse suivante : http://aidsspace.org/commission.php (le site Internet est accueilli par AIDSspace.org et accessible en anglais, français, espagnol, russe, chinois et arabe). La date limite de dépôt des signatures est fixée au 9 juillet 2010.

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA présente son rapport d’avancement au Conseil

23 juin 2010

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(de gauche à droite): M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et Mme Yoka Brandt, Directrice générale de la Coopération internationale au Ministère hollandais des Affaires étrangères
Source : ONUSIDA / F. Chironi

L’organe de direction de l’ONUSIDA, le Conseil de Coordination du Programme (CCP), tient sa 26ème réunion du 22 au 24 juin 2010 à Genève.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’est adressé au Conseil le 23 juin. Il a présenté l’ensemble des progrès réalisés par le Secrétariat, les partenaires et les Coparrainants au cours des six derniers mois. Le Rapport annuel de l’ONUSIDA pour 2009 a également été exposé aux membres du Conseil.

Dans son discours intitulé «Garantir des résultats en période de transformation», M. Sidibé a proposé « une mission revigorante » et identifié cinq défis à relever. Il a ainsi décrit les approches qui seront suivies pour mieux cibler l’action de l’ONUSIDA, renforcer sa stratégie, accroître sa flexibilité et sa réactivité, améliorer l’efficacité de son Secrétariat et accentuer la responsabilisation.

Une session a eu lieu le 22 juin sur le thème : « Relier concrètement les Services de santé sexuelle et reproductive aux interventions contre le VIH/sida ». Les questions liées à l’égalité entre les sexes et à l’éducation des jeunes ont également été abordées à cette occasion.

Les parties prenantes engagées dans la riposte au sida ont toujours avancé que les Objectifs du Millénaire pour le développement ne pourront être atteints si l’accès universel aux Services de santé sexuelle et reproductive et aux Services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH n’est pas réalisé.

La majorité des infections au VIH ont lieu par voie sexuelle quand elles ne sont pas liées à la grossesse, à l’accouchement ou à l’allaitement. Le risque de transmission et d’acquisition du VIH est encore accru par la présence de certaines infections sexuellement transmissibles (IST). Le VIH est la principale cause de mortalité pour les femmes en âge d’être mères, en particulier celles qui vivent en Afrique subsaharienne. Il pèse sur la mortalité maternelle.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a soutenu que « si nous intégrons les services contre le VIH dans les programmes liés à la santé maternelle, nous pourrons réaliser des progrès dans quasiment chacun des objectifs mondiaux liés au développement. Nous pouvons permettre aux mères de ne plus mourir du VIH et réduire considérablement la mortalité maternelle. » La plupart des coparrainants de l’ONUSIDA s’impliquent également dans cette perspective, en militant pour les droits de l’homme et en promouvant les services de prévention contre le VIH.

La session thématique de la réunion du Conseil a donné l’occasion aux parties prenantes et aux participants d’examiner les difficultés liées à l’intégration réciproque des services de santé sexuelle et reproductive et des interventions contre le VIH, et d’échanger des enseignements et des bonnes pratiques.

Une attention particulière a été portée aux jeunes et à l’égalité entre les sexes. Ces questions font état d’un plus grand enrôlement des hommes et des garçons dans les services et programmes qui sont liés à la santé sexuelle et reproductive et qui luttent contre les inégalités sexuelles préjudiciables. Les jeunes tendent à penser que le préservatif est davantage un moyen de contraception qu’une protection contre le VIH. Les programmes qui poursuivent ces deux objectifs pourraient élargir leur champ d’action et exercer un impact sensible sur les grossesses ainsi que sur les IST.

Les participants se sont également penchés sur les questions de violence et de diversité sexuelles et d’éducation à la sexualité, lesquelles doivent respecter les droits de la personne humaine et l’égalité des sexes et mieux accueillir les personnes vivant avec le VIH.

Les participants ont été invités à débattre des possibilités permettant aux femmes de maîtriser ou de gérer leur sexualité et leur ouverture à la reproduction. Ils ont indiqué que les femmes devaient être mieux informées sur les préservatifs féminins. Pour les femmes enceintes vivant avec le VIH, la seule solution qui pourrait réduire la mortalité maternelle et éliminer définitivement la transmission verticale – à savoir l’initiation opportune d’une thérapie antirétrovirale à même de sauver leur vie – demeure largement sous-utilisée.

Créé en 1994 par une résolution du Conseil économique et social de l’ONU, et lancé en janvier 1996, l’ONUSIDA est placé sous la direction d’un Conseil de Coordination du Programme (CCP). Ce Conseil réunit les représentants de 22 gouvernements de tous les continents, les Coparrainants de l’ONUSIDA et cinq représentants d’organisations non gouvernementales, lesquelles incluent des associations de personnes vivant avec le VIH.

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UNAIDS’ call to Kenya for sustainable financing for HIV response gets major boost in national budget

18 juin 2010

Kenyan Flag

Kenyan Finance Minister Uhuru Kenyatta presented the national budget for the 2010-2011 financial year to parliament on 10 June. The budget sees a near doubling of past allocations for HIV treatment, earmarking Ksh. 900 million (US$ 11.25 million) for antiretroviral treatment.

Earlier this year UNAIDS Executive Director, Michel Sidibé jointly launched the country’s National AIDS Strategic Plan (2010- 2013) with the Prime Minister, Right Honorable Raila Odinga. Mr Sidibé and the Kenyan Government then signed a Memorandum of Understanding committing the two parties to joint actions in several key areas including sustainable financing to support the national HIV response; and virtual elimination of vertical transmission of HIV from mother-to-child. During his visit Mr Sidibé also met with the President, His Excellency Mwai Kibaki as well as key ministers involved in the HIV response.

UNAIDS welcomes the government’s increase in domestic funding towards the national AIDS response.

Michel Sidibé, UNAIDS’ executive director

Mr Sidibé then called on the government of Kenya to earmark Ksh. 1 Billion per year to ensure the continuity of HIV treatment for people in need and to reduce instances of medicine stock-out threats. He also recommended the government counter donor dependency and develop a Cabinet paper on long-term sustainable financing of the national AIDS response including exploring options for increasing domestic resource mobilization such as airtime tax and airline taxes.

“UNAIDS welcomes the government’s increase in domestic funding towards the national AIDS response,” said Mr Sidibé, UNAIDS’ executive director.

In addition, a high-level steering committee has been established by the government to explore sustainable financing and a concept paper on alternative domestic financing scenarios has been developed detailing critical building blocks required to be put in place. The culmination of these efforts will be the development of a cabinet paper which will substantially reduce the country’s dependence on external financing for HIV programmes. 

Right Hand Content

Feature stories:

Kenya launches third National Strategic Plan (12 January 2010)


External links:

Kenya Ministry of Finance

Feature Story

Programmes scolaires contre le VIH pour la jeunesse vietnamienne

16 juin 2010

Children« C’est un projet de l’ONU qui est unique en son genre », a déclaré Lisa Sherburne, spécialiste du VIH à l’Alliance Save the Children. Photo: ONU

Pendant son cours de biologie, Pham Xuan Tung parle avec vivacité quand il ne prend pas des notes sur la transmission du VIH et la réplication du virus dans les cellules sanguines à l’attention de son groupe. Ce nouveau type de cours interactif suscite manifestement toute l’attention de ce jeune élève de l’école secondaire de deuxième cycle de Hoang Quoc Viet, à Dong Trieu, dans la province de Quang Ninh.

Ce cours scolaire intègre le nouveau programme qui a été élaboré à l’attention des élèves de l’enseignement secondaire sous la direction du Ministère vietnamien de l’Éducation et de la Formation (MOET), avec le soutien de l’UNICEF, de l’UNFPA, de l’UNESCO et de l’agence vietnamienne de Save the Children. Ce nouveau programme pilote touche de nombreux élèves des provinces de Quang Ninh, de Quang Tri et d’Hô-Chi-Minh-Ville.

Un programme national de prévention contre le VIH exhaustif

Writinge nouveau programme pilote touche de nombreux élèves des provinces de Quang Ninh, de Quang Tri et d’Hô-Chi-Minh-Ville. Photo: ONU

« J’ai constaté de grands changements dans la participation des élèves de ma classe. La nouvelle méthode d’enseignement incite les élèves à prendre la parole et à être expansifs », a déclaré le professeur de Pham Xuan Tung, Truong Thi Hoa.

Le programme, qui est mis en œuvre dans tous les lycées du pays, s’inspire du travail mené dans les écoles, avec le soutien de l’ONU, par les programmes d’initiation à l’hygiène quotidienne et à l’autonomie fonctionnelle, les initiatives liées à la reproduction et à la prévention contre le VIH et les formations avant l’emploi destinées aux enseignants. L’intégration de ces questions au sein des cours principaux et des activités extrascolaires prévoit une formation spéciale pour les parents, laquelle porte sur la manière d’aborder les questions liées au VIH et à la reproduction avec leurs enfants – des sujets qui sont particulièrement délicats et sensibles.

J’ai constaté de grands changements dans la participation des élèves de ma classe. La nouvelle méthode d’enseignement incite les élèves à prendre la parole et à être expansifs.

Truong Thi Hoa, professeur

« C’est un projet de l’ONU qui est unique en son genre », a déclaré Lisa Sherburne, spécialiste du VIH à l’Alliance Save the Children. « Il élargit le nombre de ressources disponibles, incite aux actions de groupe et renforce l’influence du secteur éducatif au Vietnam ».

Les changements induits par cette initiative visent tous à intégrer la prévention contre le VIH dans les prochains programmes scolaires nationaux. De nouveaux livres scolaires seront ainsi élaborés par le ministère vietnamien avant d’être soumis au vote de l’Assemblée nationale en 2015.

Ce programme rencontre des obstacles persistants. Le leadership politique et la capacité du ministère vietnamien à planifier et à coordonner ce projet n’ont pas le dynamisme suffisant, les ressources font défaut, les enseignants ne répondent pas aux critères, la coordination interministérielle et multisectorielle est défaillante.

« La plus grande difficulté que nous devons résoudre est celle de la collaboration qui doit exister à la fois entre les différentes directions du ministère et parmi les ministères engagés dans la riposte au VIH liée au secteur éducatif », souligne La Quy Don, Directeur adjoint de la Direction des Affaires éducatives au sein du Ministère de l’Éducation et de la Formation.

Cette question est également une priorité de premier plan pour Eamonn Murphy, le Coordonnateur de l’ONUSIDA au Vietnam. « Nous nous sommes en effet engagés à fournir un soutien conjoint pour l’élaboration des politiques publiques, la promotion de la coordination et la mise en œuvre de plusieurs volets cruciaux de la riposte au VIH dans le secteur éducatif ».

Les initiatives visant à donner aux jeunes les moyens de protéger leur santé contre le VIH sont un domaine prioritaire du Cadre de résultats de l’ONUSIDA pour 2009-2011.

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