Feature Story

Campagne anti-stigmatisation prévue lors de la Conférence de Mexico sur le sida

28 juillet 2008

080723_ias_ppiot_140x200.jpg
Le Directeur exécutif de
l'ONUSIDA, le Dr Peter Piot.
Photo : IAS/AIDES.

AIDES, l'association française de lutte contre le sida, et l'IAS (Société internationale du sida) ont uni leurs forces pour dénoncer, dans le cadre d'une campagne de sensibilisation intitulée " si j'étais séropositif ", la stigmatisation et la discrimination vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH.

Cette campagne, dont le lancement interviendra prochainement lors de la XVIIème Conférence internationale sur le sida à Mexico, entend susciter une prise de conscience par rapport à un certain nombre de problématiques clés jalonnant la riposte au sida —des restrictions aux voyages liées au statut VIH, à l'accès au traitement antirétroviral, en passant par la lutte contre le sida sur le lieu de travail.

Les personnalités de l'ONUSIDA participant à cette campagne sont le Directeur exécutif, le Dr Peter Piot, Kate Thomson, Chef des Partenariats avec la Société civile, et la Représentante spéciale de l'ONUSIDA, Son Altesse Royale la Princesse héritière, Mette-Marit de Norvège. Participeront également à la campagne le Directeur exécutif du Fonds mondial de Lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Dr Michel Kazatchkine ; le Président de AIDES, Bruno Spire ; et le Directeur exécutif de IAS, Craig McClure, ainsi que le Président élu, le Dr Julio Montaner. Plusieurs autres personnalités de la société civile et d'Amérique Latine font également partie des participants à la campagne.

080723_ias_HRHNorway_140x20.jpg
La Représentante spéciale de
l'ONUSIDA, Son Altesses
Royale la Princesse Héritière
Mette-Marit de Norvège.
Photo : IAS/AIDES.

Les Délégués conviés à la conférence seront également invités à une séance-photo au stand d'exposition de IAS et de AIDES, et auront la possibilité de créer leur propre maquette.

Cette initiative s'inscrit dans le prolongement du fort retentissement de la campagne " Si j'étais séropositif " qui a eu lieu en France durant la période des élections présidentielles de 2007, et lors de laquelle l'actuel Président français Nicolas Sarkozy et l'ancienne candidate à la Présidence, Ségolène Royal, avaient fait une apparition.

Campagne anti-stigmatisation prévue lors de la Co

Feature Story

Renforcer la riposte au sida dans les pays lusophones

28 juillet 2008

20080721_official_200.jpg
(de gauche à droite): Luís Amado, ministre
des Affaires étrangères du Portugal; José
Sócrates, Premier ministre du Portugal;
Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint
de l’ONUSIDA; Aníbal Cavaco Silva,
Président de la République du Portugal –
pendant le VIIe Sommet des Chefs d’Etat
de la CPLP.
Photo: Luis Filipe Catarino

Le Sommet des chefs d’Etat de la Communauté des pays lusophones (CPLP) a eu lieu les 24 et 25 juillet à Lisbonne, au Portugal. Ce sommet, qui se tient tous les deux ans, est une occasion de passer en revue les progrès réalisés et d’améliorer la coopération entre les Etats Membres de la CPLP sur des questions politiques, économiques, sociales et culturelles. L’un des thèmes abordés cette année était consacré à l’amélioration de la coopération pour la riposte au sida.

Le sommet a réuni des représentants des Etats Membres de la CPLP (Angola, Brésil, Cap-Vert, Guinée Bissau, Mozambique, Portugal, Sao Tomé-et-Principe et Timor-Leste), des Etats observateurs (Guinée équatoriale, Maurice, Sénégal) et des représentants des organisations internationales (Union africaine, FAO, UNESCO, ONUSIDA, CEDEAO, UNASUL).

Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibe, a participé au sommet de la CPLP en tant qu’orateur principal lors du Forum de la société civile sur les affaires de la santé. Cet événement parallèle s’est tenu à l’initiative de l’ancien Président Sampaio, Ambassadeur de bonne volonté de la CPLP pour les affaires de la santé et Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’initiative ‘Halte à la tuberculose’.

Le sommet a réuni des représentants des Etats Membres de la CPLP (Angola, Brésil, Cap-Vert, Guinée Bissau, Mozambique, Portugal, Sao Tomé-et-Principe et Timor-Leste), des Etats observateurs (Guinée équatoriale, Maurice, Sénégal) et des représentants des organisations internationales (Union africaine, FAO, UNESCO, ONUSIDA, CEDEAO, UNASUL).

Lors du sommet, l’ONUSIDA et la CPLP ont annoncé un nouveau partenariat résultant de l’engagement et de la collaboration existantes entre les pays de la CPLP et l’ONUSIDA. Cette collaboration se reflétait dans le lancement d’un nouveau rapport de la CPLP soulignant les progrès effectués sur la voie de l’accès universel au traitement, à la prévention et aux soins dans les pays de la CPLP. En outre, les Ministres des Affaires étrangères des huit Etats Membres ont également approuvé une déclaration sur le sida au cours du sommet.

L’émission « Alerta Sida » (Alerte sida) sera diffusée le 23 juillet, veille du Sommet, par RTP AFRICA et RTP International à 20h30 GMT.

20080721_lula_200.jpg
Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA
Michel Sidibe with Lula da Silva,
Président du Brésil - pendant le Sommet
des Chefs d’Etat de la Communauté des
pays de langue portugaise (CPLP) des 24
et 25 juillet 2008 à Lisbonne au Portugal.
Photo: ONUSIDA.

Des étudiants des universités de divers pays de la CPLP poseront une série de questions à un tableau d’experts représentant la CPLP, les programmes techniques et la société civile.

Le groupe qui répondra aux questions des étudiants sera composé du Secrétaire exécutif de la CPLP, l’Ambassadeur Luís Fonseca (Cap-Vert); le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le sida du Portugal, le Professeur Henrique de Barros; et le Coordonnateur général d’Abia (une organisation non gouvernementale brésilienne) le Dr Cristina Pimenta.

Des messages vidéo de plusieurs Chefs d’Etat de la CPLP, du Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibe et de l’ancien Président Sampaio, Ambassadeur de la CPLP pour les questions de santé seront également diffusés.

L’initiative bénéficie aussi du soutien de l’Université Lusófona.

Le programme de 80 minutes comprendra un bref rapport concernant l’épidémie de sida au Mozambique, le pays de langue portugaise qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH.

Renforcer la riposte au sida dans les pays lusoph

Liens externes :

Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) (en portugais)

Site web de la RTP (en portugais)


Multimédias :

Voir la galerie de photos

Feature Story

« YouthForce » : Le pouvoir de la jeunesse à Sida 2008

25 juillet 2008

20080731_youthforce_200.jpg
A l’occasion de la prochaine conférence
Sida 2008 au Mexique, la YouthForce a
une opportunité de permettre à davantage
de jeunes de s’assumer, de plaider en
faveur des questions cruciales qui
affectent les jeunes à travers le monde,
et de mettre le doigt sur les stratégies pour
un changement efficace.

On dit souvent que les jeunes représentent l’avenir ; ils sont toutefois, dans une très large mesure, le présent. Le Fonds des Nations pour la Population (UNFPA) estime que la génération des jeunes d’aujourd’hui est la plus importante cohorte de jeunes de l’histoire. Près de la moitié de la population mondiale a moins de 25 ans, dont 85% vivent dans des pays en développement.

Les jeunes d’aujourd’hui sont l’un des segments les plus socialement conscients et les plus actifs de la population. Ce sera tout particulièrement apparent à l’occasion de la XVIIème Conférence internationale sur le sida qui va se tenir prochainement à Mexico. En tant que plus grand rassemblement international autour d’une question liée à la santé, la conférence biennale a toujours servi de jalon important pour la communauté du sida.

Depuis la Conférence sur le sida de Barcelone en 2000, la YouthForce, une coalition de jeunes et d’organisations de jeunesse, s’est réunie pour veiller à ce que les problèmes concernant les jeunes et la participation des jeunes soient bien représentés lors de la manifestation.

Sida 2008

A l’occasion de la prochaine conférence Sida 2008 au Mexique, la YouthForce a une opportunité de permettre à davantage de jeunes de s’assumer, de plaider en faveur des questions cruciales qui affectent les jeunes à travers le monde, et de mettre le doigt sur les stratégies pour un changement efficace. Depuis janvier 2008, plusieurs sous-comités de la YouthForce ont participé aux diverses activités et initiatives prévues pour Mexico. Les activités clés de la YouthForce comprennent notamment la Pré-Conférence de la jeunesse et le Pavillon de la jeunesse.

Afin de promouvoir et de renforcer la participation significative des jeunes délégués à la conférence 2008, la YouthForce Mexico coordonne une pré-conférence qui durera trois jours, du 31 juillet au 2 août, pour environ 250 jeunes activistes VIH. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, prononcera un discours lors de la séance de clôture.

Le Pavillon de la jeunesse offrira non seulement un espace aux jeunes pour présenter leur travail sur les questions liées au VIH, mais il apportera également son soutien aux jeunes délégués lors de la conférence. Tous les jeunes qui assisteront à la conférence sont invités à se joindre aux activités de la YouthForce.

Pour les jeunes qui ne peuvent assister à la conférence il y a d’autres manières de s’impliquer. Pour en savoir plus au sujet de ces opportunités, consulter le site des jeunes à Sida 2008 (en anglais et en espagnol)

YouthForce

En plus de son travail pour assurer la participation des jeunes et la programmation efficace lors des Conférences internationales sur le sida, la YouthForce aide les jeunes leaders à plaider en faveur de problématiques qui leur sont propres, telles que les droits des jeunes vivant avec le VIH et la criminalisation des jeunes professionnel(le)s du sexe et consommateurs de drogues injectables.

« La YouthForce est un merveilleux exemple de groupes venant du monde entier qui œuvrent sur les questions liées au VIH et à la santé sexuelle et reproductive et se réunissent afin de créer des occasions significatives pour que les jeunes agissent dans leurs pays et leurs communautés, » a déclaré Joya Banerjee, coordonnatrice de programme et co-fondatrice de la Coalition mondiale des jeunes sur le VIH/sida.

« Grâce à la YouthForce, de jeunes leaders sont formés, ils ont une opportunité de créer des réseaux entre eux, et d’apprendre comment créer et gérer des programmes et politiques, » a-t-elle ajouté.

« YouthForce » : Le pouvoir de la jeunesse à Sida

Feature Story

STI Online : Supplément sur les méthodes et outils d'estimation de l'ONUSIDA

25 juillet 2008

sti_online.gif
L'ONUSIDA publiera le
rapport 2008 sur
l'épidémie mondiale de
sida le mardi 29 juillet.

Avant la publication du Rapport mondial 2008, Infections sexuellement transmissibles, une revue destinée aux professionnels de la santé et aux chercheurs en santé sexuelle a publié un supplément offrant une description ainsi que des données sous-jacentes concernant les méthodes et outils d'estimation de l'ONUSIDA, et proposant des analyses sur un ensemble varié de questions épidémiologiques, notamment la quantification du poids du VIH dans les situations d'urgence, la qualité de la sérosurveillance mondiale et une méthode d'estimation des cas d'infection évités.

L'ONUSIDA publiera le rapport 2008 sur l'épidémie mondiale de sida le mardi 29 juillet. Le rapport de cette année présentera les estimations épidémiologiques mondiales et régionales actualisées, ainsi que les nouvelles tendances relatives à l'évolution de l'épidémie, et il fournira des données ainsi que des analyses concernant les 25 indicateurs de l'UNGASS sur lesquels les pays ont rendu compte.

Extrait

“ Si le rapport intitulé ‛Le Point 2007 sur l'Epidémie de sida’ notait que les ajustements à la baisse s'expliquaient par une meilleure qualité des données qui avait amené à modifier les hypothèses de départ et, de ce fait, les estimations, nous sommes conscients de la nécessité d'une plus grande transparence et d'une plus grande possibilité d'expression de la critique scientifique.

Depuis 2004, nous fournissons une description détaillée des outils et hypothèses utilisés pour produire les estimations relatives au VIH et au sida, ainsi que des données et des analyses sous-tendant ces hypothèses. Le présent supplément récapitule les données nouvelles importantes en lien avec plusieurs des hypothèses utilisées pour les nouvelles estimations relatives au VIH et au sida. En proposant dans ce supplément un nouvel ensemble de documents méthodologiques, nous entendons offrir un accès plus facile à la base de données scientifiques qui sous-tendent les toutes dernières estimations relatives au VIH et au sida pour 2007.”

Lire l'intégralité du supplément :

Données, méthodes et outils améliorés pour l'établissement des estimations et projections 2007 relatives au VIH et au sida (en anglais) (STI Online. Copyright © 2008 by the BMJ Publishing Group Ltd.)

STI Online : Supplément sur les méthodes et outil

Publications:

Données, méthodes et outils améliorés pour l'établissement des estimations et projections 2007 relatives au VIH et au sida (en anglais) (STI Online. Copyright © 2008 by the BMJ Publishing Group Ltd.)

Feature Story

Une initiative pour la vie – l’industrie hôtelière lutte contre le sida

23 juillet 2008

IMG_2177_200x140.jpg
L’ONUSIDA fait participer l’industrie
hôtelière mexicaine à une campagne de
prévention à l’occasion de la Conférence
internationale sur le sida en août 2008 et
engage celle-ci sur le long terme via
l’élaboration de politiques et de
programmes de lutte contre le VIH sur le
lieu de travail durables et à long terme.
Photo : © 2008 ONUSIDA/R. Castillo

La Conférence internationale sur le sida 2008 (‘AIDS 2008’) devrait faire venir au Mexique près de 20 000 délégués et 2000 journalistes du monde entier entre le 3 et le 8 août 2008. ‘AIDS 2008’ offre une opportunité unique pour faire participer l’industrie hôtelière locale à des actions en rapport avec le VIH.

C’est pour cette raison que l’ONUSIDA s’engage avec le secteur hôtelier mexicain dans une campagne de prévention du VIH intitulée ‘Une initiative pour la vie – l’industrie hôtelière lutte contre le sida’. Cette initiative, qui durera pendant toute la conférence internationale, a pour objectif d’accroître la sensibilisation à la prévention du VIH et de promouvoir des attitudes non discriminatoires à l’encontre des personnes vivant avec le virus. Il est également prévu que l’initiative promeuve l’élaboration de politiques et de programmes de lutte contre le VIH sur le lieu de travail durables et à long terme dans les hôtels (avec, notamment, une formation pour le personnel). En conséquence, la campagne de prévention du VIH cible à la fois le personnel et les clients des hôtels. Le secteur hôtelier est un acteur clé de la riposte au sida car il peut sensibiliser un public large et diversifié avec des informations de prévention du VIH, y compris ses importants effectifs.

IMG_2222_200x140.jpg
Une première réunion inaugurale de tous
les hôtels participants a eu lieu à l’Hôtel
Marquis à Mexico le 4 juillet 2008.
Photo: ONUSIDA/R. Alion

La campagne de prévention inclura la diffusion de dépliants, de posters et de brochures sur le sida, des expositions d’œuvres d’art, la distribution gratuite de préservatifs masculins et féminins, et la projection de films en rapport avec le sida dans tous les hôtels participants. Des préservatifs seront distribués dans ces hôtels par l’intermédiaire du ‘Projet Préservatifs’ qui a été financé avec l’appui de l’UNFPA.

Des politiques et des programmes de lutte contre le VIH sur le lieu de travail durables et à long terme dans les hôtels

L’un des partenaires de l’ONUSIDA dans cette initiative, l’IMPULSO – réseau d’experts d’ONG spécialistes de la fourniture d’assistance technique pour lutter contre le VIH sur le lieu de travail, fournira des formations pour le renforcement des capacités qui incluent l’analyse de la situation, des programmes sur la stigmatisation et la discrimination, et l’élaboration de politiques et de programmes sur le VIH. Les séminaires spécialement organisés par l’IMPULSO dans les hôtels incluent la formation à l’utilisation et la mise en œuvre d’un logiciel appelé ‘Workplace Policy Builder’ (développeur de politiques pour le lieu de travail) conçu pour aider les entreprises à élaborer leurs propres politiques de lutte contre le sida.

 

IMG_2266_200x140.jpg
Des préservatifs seront distribués dans tous
les hôtels participants par l’intermédiaire
du « projet préservatifs » qui a été financé
grâce au généreux soutien de l’UNFPA.
Photo: ONUSIDA/R. Castillo
 

Pour l’instant, plus de 5,100 employés d’hôtels ont déjà été formés, ce qui représente la couverture de plus de 7,738 chambres d’hôtel à Mexico. Ils ont reçu des informations/une éducation sur la prévention du VIH et une présentation d’ensemble de l’épidémie au Mexique, et ont été sensibilisés aux questions liées à la stigmatisation et la discrimination sur le lieu de travail.

« Au Mexique, on dénombre près de 200 000 personnes qui vivent avec le VIH et près de 5 000 personnes décédées en 2006 de maladies liées au sida. La XVIIe Conférence internationale sur le sida offre une opportunité unique pour faire participer l’industrie hôtelière locale à des actions en rapport avec le VIH » déclare M. Cesar Nuñez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes.

Tous les partenaires annonceront le lancement de l’initiative à l’occasion d’un événement presse qui se tiendra le 6 août 2008 à 09h00 au centre de presse de l’International AIDS Society.Pour plus d'information, merci de bien vouloir contacter la Directrice de l’unité des Partenariats avec le secteur privé de l'ONUSIDA, Regina Castillo (castillor@unaids.org)

 

Hôtels participant à ‘Une initiative pour la vie – l’industrie hôtelière lutte contre le sida’

Pour cette initiative, la Conférence internationale sur le sida 2008 a ciblé des chaînes d’hôtels nationales et internationales. Les cinq chaînes nationales sont : Grupo Posadas, Hoteles Misión, Grupo Empresarial Ángeles, Grupo Del Ángel et Grupo Hoteles Emporio. Les huit chaînes d’hôtels internationales sont : Best Western International, InterContinental Hotels Group, Starwood Hotels & Resorts, Sol Melia Hotels & Resorts, Radisson Hotels & Resorts, Ramada International, Groupe ACCOR et Four Seasons Hotels.

Pour l’instant, les hôtels suivants participent à l’initiative :

NOVOTEL STA FE

HOTEL GRAN MELIÁ

HOTEL RADISSON FLAMINGOS

HOTEL FIESTA AMERICANA REFORMA

HOTEL HOLIDAY INN REFORMA

HOTEL EMPORIO

FIESTA INN CENTRO HISTORICO

HOTEL GENEVE

HOTEL MARQUIS

HOTEL HOLIDAY INN ZONA ROSA

HOTEL FIESTA AMERICANA GRAND

HOTEL CASABLANCA

HOTEL EMBASSY SUITE

EUROSTAR SUITE

GRAN HOTEL DE LA CIUDAD DE MEXICO

HOTEL CENTURY ZONA ROSA

NOVOTEL PERINORTE

NOVOTEL MONTERREY

HOTEL CAMINO REAL

HOTEL SHERATON CENTRO HISTORICO MEXICO

Feature Story

Une norme internationale du travail pour renforcer la riposte au sida sur le lieu de travail

21 juillet 2008

20080721_worker_200.jpg
Une majorité des 33 millions de personnes
qui vivent avec le VIH à travers le monde
travaillent et sont dans leurs années les
plus productives.
Photo: ONUSIDA/OIT/C.Serge

Une majorité des 33 millions de personnes qui vivent avec le VIH à travers le monde travaillent et sont dans leurs années les plus productives. Elles génèrent les revenus nécessaires pour soutenir leur famille et leurs compétences et expériences représentent une contribution importante pour leur lieu de travail et leur pays. Cependant, malgré des évolutions majeures au niveau des attitudes vis-à-vis du VIH et de la connaissance du virus, de nombreux travailleurs restent confrontés à la discrimination, la stigmatisation et la peur de perdre leur emploi.

Pourtant, le lieu de travail peut être l’un des milieux les plus efficaces pour combattre le sida dans la mesure où c’est une communauté où les gens se retrouvent, discutent et apprennent les uns des autres. Les structures et les installations existantes, telles que les services de santé du travail, peuvent aussi être utilisées pour proposer des services de prévention, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

Nouvelle norme internationale du travail

Pour élargir et renforcer le rôle du lieu de travail dans la riposte mondiale au sida, l’Organisation internationale du Travail (OIT), coparrainant de l’ONUSIDA, a lancé une procédure pour adopter une nouvelle norme internationale du travail sous la forme d’une ‘recommandation autonome’.

Les normes internationales du travail sont des instruments juridiques élaborés par les constituants de l’OIT – gouvernements, employeurs et employés – et qui fixent les principes et les droits de base au travail.

Renforcement du Recueil de directives pratiques

Si elle est adoptée, la nouvelle norme viendrait compléter, renforcer et élargir l’impact du Recueil de directives pratiques sur le VIH/sida et le monde du travail déjà publié par le BIT qui est axé sur la protection et la promotion des droits. Elle accroîtrait aussi la contribution du lieu de travail à la concrétisation de l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

20080721_building_200.jpg
Malgré des évolutions
majeures au niveau des
attitudes vis-à-vis du VIH et de
la connaissance du virus, de
nombreux travailleurs restent
confrontés à la discrimination,
la stigmatisation et la peur de
perdre leur emploi.
Photo: ONUSIDA/OIT/J.Maillard

Le Recueil de directives pratiques actuel du BIT a été intégré dans des lois et des politiques de nombreux pays, mais dans la mesure où c’est un instrument facultatif, son utilisation est optionnelle. En outre, il n’y a pas de disposition pour le suivi de la qualité ou l’étendue de son utilisation, comme ce serait le cas pour une norme.

Bien que la mise en œuvre d’une nouvelle norme ne soit pas une obligation pour les Etats Membres, elle devra être soumise, une fois adoptée, aux autorités nationales ‘en vue d’une action législative ou de toute autre action’. Cela fournira à l’OIT et à ses constituants l’opportunité d’examiner les mesures prises.

La norme offre une bonne occasion pour améliorer les services d’appui en rapport avec le VIH sur le lieu de travail selon le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme du BIT sur le VIH/sida et le monde du travail : « Ce processus d’introduction de la norme nous offre une opportunité exceptionnelle pour travailler de manière étroite avec différents départements de l’OIT, avec nos constituants, l’ONUSIDA et avec les réseaux de personnes vivant avec le VIH. Nous sommes encouragés par les réponses positives et les appuis qui nous avons reçus, et espérons élargir et intensifier les actions concrètes sur le lieu de travail grâce à un environnement juridique/de politiques renforcé ».

‘Le VIH/sida et le monde du travail’

La discussion d’une nouvelle norme internationale du travail est à l’ordre du jour des sessions 2009 et 2010 de la Conférence internationale du Travail. En prévision de cette discussion, le BIT a préparé un rapport global intitulé ‘Le VIH/sida et le monde du travail’ qui inclut la compilation la plus complète à ce jour des lois et politiques nationales sur le VIH et couvre 170 pays.

Le rapport révèle que plus de 70 Etats Membres de l’OIT ont adopté, ou sont sur le point de le faire, une loi générale sur le VIH alors que 30 pays ont adopté, ou sont sur le point de le faire, des règles spécifiques pour les lieux de travail. D’autres pays traitent la question du VIH dans le cadre soit de lois de santé publique soit de lois sur l’égalité des chances, et certains ont intégré la lutte contre le VIH dans le droit du travail.

20080721_factory_200.jpg
Le lieu de travail peut être l’un des milieux
les plus efficaces pour combattre le sida
dans la mesure où c’est une communauté
où les gens se retrouvent, discutent et
apprennent les uns des autres.
Photo: ONUSIDA/J.Spaull

Ce rapport et le questionnaire qui l’accompagne ont été adressés aux Etats Membres de l’OIT. Il a été demandé aux gouvernements de répondre au questionnaire en consultation avec les employeurs et les travailleurs dans la mesure où il pose des questions sur leurs opinions quant à la portée et à la teneur de la norme proposée. Il a également été conseillé aux Ministères du Travail de consulter d’autres ministères nationaux et institutions concernés par la question du VIH, et de faire participer des organisations de personnes vivant avec le VIH et d’autres organisations engagées dans les programmes nationaux.

Etabli à partir des réponses au questionnaire, un deuxième rapport sera alors publié avec des conclusions préliminaires qui seront à débattre lors de la session 2009 de la Conférence internationale du Travail – laquelle préparera le terrain pour l’adoption de la nouvelle norme internationale du travail en 2010.

Le « Recueil de directives pratiques sur le VIH/sida et le monde du travail » du BIT a été adopté en 2001 après une large consultation incluant les constituants tripartites dans toutes les régions. Il a été traduit dans 57 langues à ce jour. En tant que cadre pour agir sur le lieu de travail, il contient des principes pour élaborer des politiques et des directives pratiques pour établir des programmes au niveau des entreprises, des communautés et des pays ; il couvre les principaux domaines suivants :

  1. Prévention du VIH
  2. Gestion et atténuation de l’impact du sida sur le monde du travail
  3. Soins et appui pour les travailleurs infectés et affectés par le VIH/sida
  4. Eradication de la stigmatisation et de la discrimination basées sur la séropositivité au VIH réelle ou perçue.

Feature Story

Troisième réunion de la Cellule internationale de réflexion sur les restrictions aux voyages liées au VIH

18 juillet 2008

La Cellule internationale de réflexion sur les restrictions aux voyages liées au VIH a conclu sa troisième réunion avec un projet de recommandations portant sur l’élimination des restrictions d’entrée, de séjour et de résidence liées au VIH. Au cours des mois à venir, ces recommandations seront finalisées et présentées aux conseils du Fonds mondial et de l’ONUSIDA en novembre et décembre de cette année.

Les restrictions relatives à l’entrée, au séjour ou à la résidence dans un pays du seul fait d’une séropositivité au VIH est discriminatoire, et dans le monde hautement mobile d’aujourd’hui, ces restrictions ont un impact encore plus fort sur les personnes vivant avec le VIH. En 2008, quelque 67 pays continuent d’imposer de telles restrictions.

Au début 2008, l’ONUSIDA a mis sur pied une cellule internationale de réflexion comprenant des gouvernements, des groupements de la société civile et des organisations internationales afin de remettre à l’ordre du jour la question des restrictions aux voyages liées au VIH et de promouvoir l’action en vue de leur élimination. Coprésidée par l’ONUSIDA et le Gouvernement norvégien, la Cellule de réflexion s’est réunie pour la première fois à Genève en février 2008, suivie d’une deuxième réunion dans les bureaux du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à Genève en avril, et de la troisième et dernière réunion à Madrid au Siège de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT).

20080709_trvlrstrctnsB_200.jpg
Lors de la troisième réunion, la Cellule de
réflexion a fait l’inventaire de l’ensemble
du plaidoyer et des activités menés par ses
membres à l’égard des restrictions aux
voyages, et noté qu’il y a effectivement une
dynamique bien plus significative sur la
voie de leur élimination.Photo: ONUSIDA

La troisième réunion, qui s’est tenue du 24 au 26 juin, a été ouverte par Francisco Elías de Tejada Lozano, ancien Ambassadeur espagnol auprès du Fonds mondial, Ministère espagnol des Affaires étrangères, et par Francesco Frangialli, Secrétaire général de l’OMT. Ce dernier à souligné que les restrictions aux voyages fondées sur le statut VIH sont discriminatoires, et qu’elles représentent une préoccupation majeure pour le secteur du tourisme dans son ensemble.

« Le VIH n’est pas quelque chose qui se transmet par l’air. S’il doit y avoir des restrictions, elles doivent être rationnelles et fondées sur des motifs valables sur le plan de la santé publique. Pour le VIH, ce qu’il faut c’est une information de prévention et un dialogue, » a déclaré Francesco Frangialli.

Lors de la troisième réunion, la Cellule de réflexion a fait l’inventaire de l’ensemble du plaidoyer et des activités menés par ses membres à l’égard des restrictions aux voyages, et noté qu’il y a effectivement une dynamique bien plus significative sur la voie de leur élimination.

Par exemple, l’important travail de plaidoyer des groupes de la société civile a mené à la Réunion de haut niveau sur le sida à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies en juin. Lors de cette réunion, tant le Secrétaire général Ban Ki-moon que le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Peter Piot ont appelé à la fin des restrictions aux voyages liées au VIH dans leurs discours à l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée générale. « La stigmatisation et la discrimination qui entourent le sida restent toujours aussi fortes : et dans ce contexte je joins ma voix à celle du Secrétaire général et je prie tous les pays d’abandonner les restrictions relatives à l’entrée pour les individus simplement au motif qu’ils vivent avec le VIH, » a déclaré le Dr Piot.

Au cours de la troisième réunion, les membres de la Cellule de réflexion ont également rappelé qu’une sensibilisation est requise en permanence, et que le travail de la Cellule de réflexion doit être suivi d’une action intense au niveau des pays, qui mène à l’élimination des restrictions aux voyages.

« A cette étape de l’épidémie, avec plus de 25 ans d’expérience, c’est de l’hypocrisie si les choses ne changent pas et que les gouvernements déclarent s’engager à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination, » a souligné Craig McClure, Directeur exécutif de la Société internationale du sida.

Susan Timberlake, Coprésidente de la Cellule de réflexion et Conseillère principale de l’ONUSIDA pour le droit et les droits de l’homme, a déclaré qu’il faut consentir davantage d’efforts pour faire en sorte que les touristes, les migrants et autres populations mobiles soient prises en compte dans les ripostes nationales au sida.

« Les pays doivent comprendre que toute vulnérabilité au VIH relative à la mobilité ne concerne pas simplement les touristes et les migrants, mais qu’il s’agit aussi de citoyens qui entrent, sortent et entrent à nouveau. Si les gouvernements veulent vraiment réduire la vulnérabilité liée à la mobilité, ils doivent veiller à ce que toutes les populations mobiles bénéficient de programmes et de services suffisants en matière de VIH. A l’ère de l’Accès universel et d’une mondialisation toujours accrue, aucune riposte au sida ne devrait oublier les gens qui se déplacent, » a-t-elle déclaré.

Les restrictions relatives à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH seront mises en exergue au cours d’une session spéciale de la Conférence internationale sur le sida qui se tiendra en août au Mexique, ainsi que lors du Forum mondial sur la migration et le développement aux Philippines en octobre prochain. Les recommandations finales de la Cellule de réflexion seront présentées dans un rapport à la réunion du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA de décembre 2008 et au Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en novembre.

Feature Story

Un vote du Sénat reconduit le programme mondial d’aide à la lutte contre le sida du gouvernement (PEPFAR)

17 juillet 2008

20080717_pepfar_200.jpg
Photo: Plan présidentiel d'urgence d'aide
à la lutte contre le sida (PEPFAR/Plan
d'urgence)

Le Sénat américain a voté une loi autorisant le financement d’une aide de US$ 48 milliards pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme sur les cinq prochaines années. Cette loi remplacera et multipliera par trois le montant prévu par la loi actuelle (aide de US$ 15 milliards) votée par le Congrès en 2003 et arrivant à échéance à la fin septembre.

M. George W. Bush, Président des Etats-Unis d’Amérique, a annoncé un Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida (PEPFAR/Plan d’urgence) lors d’un discours sur l’Etat de l’Union en 2003. Celui-ci représentait alors l’engagement le plus important jamais pris par un pays en faveur d’une initiative internationale pour la santé consacrée à une seule maladie.

Le PEPFAR apporte une aide à 15 pays en Afrique subsaharienne, en Asie et dans les Caraïbes.

Lire la déclaration de l’ONUSIDA (en anglais)

Feature Story

Nouvelle politique de l’ONUSIDA sur le VIH et les migrations internationales de travail

16 juillet 2008

20080716_migrants_200.jpg
Des estimations récentes indiquent qu’il
existe à travers le monde 86 millions de
travailleurs migrants internationaux.
Photo: OIT/ONUSIDA/H.J.Davis

Des estimations récentes indiquent qu’il existe à travers le monde 86 millions de travailleurs migrants internationaux. Ceux-ci procurent des avantages considérables à leur famille et pays d’origine via des transferts de fonds – l’envoi d’argent à la maison – mais aussi à leur pays d’accueil – en participant à la main d’œuvre, à l’économie et à la société dans laquelle ils vivent. Cependant, les travailleurs migrants sont parallèlement confrontés à des risques particuliers et des vulnérabilités au VIH auxquels il faut s’attaquer.

L’ONUSIDA a élaboré, en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une politique générale axée sur les besoins et les droits des travailleurs migrants internationaux en rapport avec le VIH, et ce, indépendamment de leur statut juridique et de la durée – courte ou longue – de leur séjour dans le pays d’accueil.

Risque d’infection par le VIH

Les travailleurs migrants souffrent souvent d’isolement et de stress du fait de leur séparation d’avec leur famille et communauté, ou parce qu’ils doivent faire face à un travail et à des conditions de vie très difficiles. Ces facteurs peuvent les conduire à avoir des comportements qui accroissent leur risque d’infection par le VIH, tels que des rapports sexuels tarifés ou occasionnels non protégés. Les femmes et les partenaires des travailleurs migrants qui restent dans leur pays d’origine peuvent aussi être confrontées au risque d’infection, par exemple, lorsque leur mari est devenu séropositif quand il rentre au pays. Cependant, les entreprises qui emploient des travailleurs migrants peuvent et font des choses pour réduire certains de ces risques.

« Nous avons fait d’importants progrès pour fournir un hébergement accueillant pour les familles ou des aides financières au logement, de sorte que les travailleurs migrants peuvent emmener leur famille avec eux s’ils le souhaitent » indiquent Brian Brink et Edward Bickham de la société AngloAmerican, groupe minier mondial qui emploie des travailleurs dans des pays durement touchés par le VIH tels que l’Afrique du Sud.

IMigrations internationales de travail et personnes vivant avec le VIH

20080716_workers_200.jpg
Les travailleurs migrants, indépendamment
de leur statut sérologique VIH, doivent pou-
voir accéder à des programmes appropriés
en rapport avec le virus – respectueux de
leur culture et dans leur langue – dans leur
pays d’origine, de transit ou de destination.
Photo: OIT/ONUSIDA/J.Maillard

Les travailleurs migrants internationaux qui sont contaminés par le VIH dans des pays de transit ou de destination, ou qui vivent déjà avec le virus, ont rarement un accès approprié aux services de santé et de soins du VIH. Les travailleurs migrants, indépendamment de leur statut sérologique VIH, doivent pouvoir accéder à des programmes appropriés en rapport avec le virus – respectueux de leur culture et dans leur langue – dans leur pays d’origine, de transit ou de destination.

Les gouvernements, la société civile, les entreprises, les organisations de salariés et les organisations internationales ont tous un rôle à jouer pour lutter contre la propagation du VIH chez les travailleurs migrants.

« Travailler à l’étranger présente de nombreux obstacles et d’importantes menaces – et l’une d’entre elles s’appelle le VIH » indique Nerissa Mercado de l’Overseas Workers Welfare Agency aux Philippines. « Nous devons contribuer à nous assurer que nos compatriotes philippins qui partent travailler à l’étranger reviennent chez eux en ayant réussi et sans être contaminés par le VIH ; après tout, leur sacrifice permet à l’économie de vivre. Nous devons de même les aider s’ils deviennent séropositifs ».

Migrations et droits de l’homme

Plus de 100 pays imposent des restrictions aux personnes vivant avec le VIH qui entrent ou restent chez eux pour quelque raison que ce soit, et les travailleurs migrants internationaux peuvent se voir refuser l’entrée d’un pays ou être expulsés de celui-ci si l’on découvre qu’ils sont séropositifs au VIH. Lorsqu’il y a des tests de dépistage du virus dans le contexte des migrations, les normes internationales sur le consentement éclairé, la confidentialité, le conseil et les services d’aiguillage ne sont pas systématiquement appliquées. En outre, les travailleurs migrants internationaux recevant un traitement antirétroviral dans le pays d’accueil risquent aussi de devoir interrompre celui-ci en cas d’expulsion s’ils n’ont pas accès aux services de santé et de soins du VIH dans leur pays d’origine.

Les travailleurs migrants internationaux, qu’ils soient en situation régulière ou non, doivent bénéficier des mêmes droits de la personne à la santé que les ressortissants nationaux. Il est essentiel de respecter et de promouvoir leur santé si l’on veut atteindre les objectifs de santé publique nationaux et internationaux, tels que l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH, et améliorer la productivité et l’indépendance économique des personnes et des familles.

Feature Story

Ballack capitaine de l’équipe « Goal4Africa »

14 juillet 2008

20080714_G4A_A_200.jpg
Le Représentant spécial de l’ONUSIDA
Michael Ballack a participé le 12 juillet au
match de gala caritatif Goal4Africa.
Photo: Goal4Africa

Le Représentant spécial de l’ONUSIDA Michael Ballack a participé le 12 juillet au match de gala caritatif Goal4Africa qui s’est disputé à l’Allianz Arena de Munich, Allemagne, en l’honneur du 90e anniversaire de Nelson Mandela. La manifestation était dirigée par l’ambassadeur de Goal4Africa et star internationale du football, Clarence Seedorf, et a été diffusée en direct dans de nombreux pays à travers le monde.

S’exprimant lors d’une conférence de presse peu avant le match, Michael Ballack a souligné combien l’éducation des jeunes à la prévention du VIH est essentielle dans la riposte au sida.

20080714_G4A_B_200.jpg
Spectateurs, fans et téléspectateurs ont fait
des dons par SMS et en ligne sur le site
web de Goal4Africa pour chaque but
marqué par leur joueur favori.
Photo: Goal4Africa

Michael Ballack était le capitaine de l’équipe gagnante lors d’un tournoi de gala international qui comprenait quelques-uns des meilleurs footballeurs du monde, notamment Zé Roberto, Gennaro Gattuso et Andriy Shevchenko, ainsi que la légende de la formule 1, Michael Schumacher.

Spectateurs, fans et téléspectateurs ont fait des dons par SMS et en ligne sur le site web de Goal4Africa pour chaque but marqué par leur joueur favori. Les fonds récoltés seront consacrés à des projets éducatifs en Afrique.

Michael Ballack, en tant que Représentant spécial de l’ONUSIDA, s’adresse aux jeunes en les informant sur le VIH, et les appelle à faire les bons choix en matière de prévention.

Ballack capitaine de l’équipe « Goal4Africa »

Liens externes:

Site Internet Goal4Africa 

S'abonner à Feature Story