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Une nouvelle thérapie antirétrovirale de haute qualité sera lancée en Afrique du Sud, au Kenya et dans plus de 90 pays à revenu faible et à revenu intermédiaire, pour un prix réduit

New York - Un accord de prix négocié révolutionnaire a été annoncé, ce qui accélérera la disponibilité du premier schéma thérapeutique antihypertenseur abordable, générique en pilule combinée au dolutegravir (DTG) aux acheteurs du secteur public dans les pays à revenu faible et les pays à revenu intermédiaire (PFR-PRI) pour environ 75 dollars US par personne et par an. L'accord devrait accélérer le déploiement du traitement dans le cadre des efforts mondiaux visant à permettre à 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH d’accéder à un traitement antirétroviral de haute qualité. L'ONUSIDA estime qu'en 2016, un peu plus de la moitié (19,5 millions) de toutes les personnes vivant avec le VIH avaient accès aux médicaments vitaux.

Le dolutegravir, meilleur de la catégorie d’inhibiteur de l'intégrase, est largement utilisé dans les pays à revenu élevé et est recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un schéma alternatif de première intention contre le VIH ; et comme un traitement de choix par le Groupe de travail sur les directives antirétrovirales pour adultes et adolescents du ministère de la Santé et des services aux personnes des États-Unis, entre autres. En plus d'améliorer la qualité et la rétention du traitement, on s'attend à ce que l'utilisation répandue du dolutegravir diminue le coût des schémas de traitement de première intention contre le VIH tout en réduisant le besoin de schémas de deuxième et troisième lignes plus coûteux. En juillet 2017, l'Organisation mondiale de la santé a donné des orientations aux pays pour passer en toute sécurité et rapidement au traitement antirétroviral à base de dolutegravir.

Cet accord, annoncé par les gouvernements de l'Afrique du Sud et du Kenya, ainsi que le Programme commun des Nations Unies sur le VIH / sida (ONUSIDA), l’Initiative de santé du Président Clinton (CHAI), la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF), Unitaid, Le Département britannique pour le développement international (DFID), le Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que Mylan Laboratories Limited et Aurobindo Pharma, est une mesure importante pour assurer la disponibilité d'un traitement mondial de haute qualité contre le VIH. « Cet accord améliorera la qualité de vie de millions de personnes vivant avec le VIH », a déclaré le Directeur général de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Pour atteindre les cibles de traitement 90-90-90, des options de traitement plus récentes, abordables et efficaces doivent être mises à disposition, de Baltimore à Bamako, sans plus tarder ».

Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom, a déclaré : « L'OMS se félicite de cet accord qui permettra à des millions de personnes d’avoir accès aux médicaments de meilleure qualité, plus abordables et plus durables contre le VIH. Il permettra de sauver les vies des plus vulnérables, rapprochant le monde de l'élimination du VIH. Nous félicitons l'Afrique du Sud, le Kenya, l’Initiative de santé du Président Clinton et tous les autres qui ont permis l'aboutissement de cet accord historique. L'Organisation mondiale de la santé appuiera les pays pour une introduction sécurisée et une transition rapide vers ce nouveau traitement novateur ».

Cette pilule générique combinée du tenofovir disoproxil fumarate, lamivudine et dolutegravir (TLD) qui se prend à dose fixe d’une fois par jour, a été développée par Mylan et Aurobindo dans le cadre des accords de licence de ViiV Healthcare, le développeur d’origine du dolutegravir. Mylan et Aurobindo ont récemment reçu une approbation provisoire de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour leurs produits dans le cadre du programme PEPFAR des États-Unis. Les études cliniques ont démontré que les schémas thérapeutiques utilisant le dolutegravir entraînent une suppression plus rapide de la charge virale, ont moins d'effets secondaires et ont une plus forte barrière à la résistance aux médicaments par rapport aux schémas actuels utilisés dans les pays à revenu faible et les pays à revenu intermédiaire.

« Je suis ravi de cet accord novateur qui permettra au gouvernement de l'Afrique du Sud d'accélérer l'introduction de la combinaison à dose fixe à base de dolutegravir, qui profitera grandement à nos patients en raison de ses qualités thérapeutiques exceptionnelles », a déclaré le ministre de la Santé d'Afrique du Sud, M. Aaron Motsoaledi. « Les réductions considérables de prix pourraient générer des économies allant jusqu'à 900 millions de dollars américains au cours des six prochaines années, ce qui signifie que nous pouvons prendre en charge des patients supplémentaires avec la même quantité de ressources. L'accélération du traitement avec une bonne suppression de la charge virale nous permettra d'atteindre la maîtrise de l’épidémique du VIH plus rapidement. Nous visons à lancer le nouvel appel d'offres en avril 2018 ».

« Dans les lignes directrices sur la thérapie antirétrovirale lancées en juillet 2016, le ministère de la Santé a pris des dispositions pour l'utilisation de nouveaux médicaments antirétroviraux tels que le dolutegravir », a déclaré le Dr Cleopa Mailu, secrétaire du Cabinet à la Santé du Kenya. « La recherche a montré que le dolutegravir offre une meilleure tolérance, moins de réactions indésirables aux médicaments, moins d'interactions médicamenteuses et une plus grande barrière génétique à la résistance. C'est dans cet esprit qu’en juillet de cette année, le Kenya a approuvé son inclusion dans le programme national de traitement antirétroviral ». « Le Fonds mondial est ravi de faire partie de cette grande initiative qui nous aidera à sauver plus de vies », a déclaré Marijke Wijnroks, directrice générale intérimaire du Fonds mondial. « Au moment où nous nous efforçons de mettre un terme au VIH en tant qu'épidémie, nous sommes déterminés à aider les personnes touchées par les maladies à accéder à de meilleurs produits ».

La Fondation Bill et Melinda Gates, avec le soutien de l’Initiative de santé du Président Clinton, a récemment conclu des accords de prix plafonds avec Mylan et Aurobindo dans le but d'accélérer la disponibilité de la nouvelle combinaison à dose fixe dans le secteur public de plus de 90 pays à revenu faible et de pays à revenu intermédiaire à prix réduit. Les accords, qui fixent une limite supérieure de prix de la combinaison du tenofovir disoproxil fumarate, lamivudine et dolutegravir (TLD), auraient pour effet selon certaines estimations, de permettre aux acheteurs du secteur public d’épargner plus d'un milliard de dollars au cours des six prochaines années.

« En tant que médecin ayant une expérience profonde et personnelle du chagrin et du désespoir causé par le VIH et le sida, je suis enthousiasmée par la perspective d'apporter un meilleur traitement à plus de personnes que jamais », a déclaré Sue Desmond-Hellmann, Directrice générale de la Fondation Bill et Melinda Gates. « Ce nouveau partenariat sans précédent, le plus grand de son genre et jamais vu dans la santé mondiale transformera des millions de vies en rendant un médicament hautement efficace, plus abordable pour les pays ayant le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH. La Fondation Bill & Melinda Gates est spécialement bien placée pour aider dans cette entreprise ; et je suis ravie du fait que notre investissement donnera à des millions de personnes de plus, une chance de mener une vie saine et productive ».

Les ministères de la Santé et les directeurs de programme devraient prendre des dispositions préalables pour pouvoir commander le TLD en 2018 autour d'un prix moyen projeté de 75 dollars US par patient, par année. D'avantage de détails sur les prix sont disponibles sur demande auprès de Mylan ou d’Aurobindo. Les accords de prix plafonds s'appliquent aux achats pour l'utilisation du secteur public dans les 92 pays couverts par l'accord de licence de Dolutegravir de ViiV Healthcare, représentant plus de 90 pour cent des personnes des pays à revenu faible et des pays à revenu intermédiaire vivant actuellement avec le VIH.

Pour impulser le TLD et familiariser les travailleurs de la santé avec le médicament dans des environnements à ressources limitées, Unitaid s'est associée à l’Initiative de santé du Président Clinton dès la fin de l'année 2016 pour rendre disponibles des pilules génériques combinées au dolutegravir dans trois pays qui l’ont adopté en premier : le Kenya, le Nigeria et l’Ouganda. Cette initiative novatrice, fruit d’un partenariat entre l'Organisation mondiale de la santé, l'USAID et les ministères de la Santé donne aux pays l'occasion d'améliorer les traitements offerts à leurs patients tout en générant des preuves importantes sur l‘administration du dolutegravir à certains groupes de patients, notamment les femmes enceintes et les patients co-infectés de tuberculose (TB).

« Les investissements d'Unitaid ont jeté les bases de l'introduction novatrice du TLD à un prix abordable », a déclaré Lelio Marmora, directeur exécutif d'Unitaid. « Grâce à notre travail qui apporte une nouvelle impulsion, nous surpassons les obstacles, permettant ainsi à des pays comme le Kenya d'accéder aux plus récents traitements contre le VIH sur le marché ».

« Cet accord révolutionnaire aidera à améliorer la vie de millions de patients en réduisant les coûts et en augmentant la disponibilité de la pilule combinée au dolutegravir, à dose fixe d’une fois par jour », a déclaré Ira Magaziner, Directeur de l’Initiative de santé du Président Clinton. « Cette combinaison de médicaments est mieux tolérée et plus efficace et permettra d'améliorer les résultats en matière de santé en veillant à ce que moins de patients infectés par le VIH développent une résistance aux médicaments et que davantage puissent poursuivre le traitement.

À propos de l'ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise le monde pour réaliser sa vision partagée de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. L'ONUSIDA conjugue les efforts de 11 agences des Nations Unies – HCR, UNICEF, PAM, PNUD, UNFPA, l'ONUDC, ONU Femmes, OIT, UNESCO, OMS et Banque mondiale – et travaille en étroite collaboration avec des partenaires internationaux et nationaux afin de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. En savoir plus sur unaids.org et nous rejoindre sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

À propos de l'Initiative de santé du Président Clinton (CHAI)

Founded in 2002, by President William J. Clinton and Ira C. Magaziner, the Clinton Health Access Initiative, Inc. (“CHAI”) is a global health organization committed to saving lives, reducing the burden of disease and strengthening integrated health systems in the developing world. Learn more at www.clintonhealthaccess.org                

À propos de la Fondation Bill & Melinda Gates

Guidée par la conviction que chaque vie a la même valeur, la Fondation Bill & Melinda Gates œuvre à permettre à toutes les personnes de mener une vie saine et productive. Dans les pays en développement, elle met l'accent sur l'amélioration de la santé des populations et les aide à sortir de la faim et de l'extrême pauvreté. Aux États-Unis, elle cherche à faire en sorte que toutes les personnes, en particulier celles qui ont le moins de ressources, aient accès aux possibilités dont elles ont besoin pour réussir dans leur éducation et leur vie. Avec son siège à Seattle, à Washington, la fondation est dirigée par la Directrice générale Sue Desmond-Hellmann et la coprésidente William H. Gates Sr., sous la direction de Bill et Melinda Gates et Warren Buffett.

À propos d'Unitaid

Unitaid investit dans de nouvelles approches pour prévenir, diagnostiquer et traiter le VIH / sida, l'hépatite C, la tuberculose et le paludisme plus rapidement, de manière abordable et efficace. Unitaid rapproche les nouvelles découvertes médicales des personnes qui en ont le plus besoin et aide à préparer le terrain pour l'introduction à grande échelle de nouveaux produits de santé en travaillant conjointement avec des gouvernements et des partenaires de financement tels que le PEPFAR et le Fonds mondial.

À propos du Fonds mondial

Le Fonds mondial est un partenariat du XXIe siècle visant à accélérer l'élimination du sida, de la tuberculose et du paludisme en tant qu’épidémies. Au titre d'un partenariat entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies, le Fonds mondial mobilise et investit près de quatre milliards de dollars par an pour soutenir des programmes gérés par des experts locaux dans plus de 100 pays. Les coûts de fonctionnement du Fonds mondial représentent environ 2 % des subventions sous gestion, ce qui reflète un degré d'efficacité exceptionnellement élevé. En faisant face aux obstacles et en adoptant des démarches novatrices, nous travaillons ensemble pour mieux servir les personnes touchées par les maladies.

À propos de l'USAID

L'USAID est une agence d'exécution clé du Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et est responsable de plus de la moitié de tous les programmes du PEPFAR avec des activités axées sur 35 pays et régions prioritaires, principalement d’Afrique subsaharienne et d’Asie. Pour plus d'informations, visiter : www.usaid.gov  

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L'étude Kaiser / ONUSIDA révèle que le financement par les gouvernements donateurs pour le VIH a diminué de 7 % en 2016, passant au niveau le plus bas depuis 2010

GENÈVE / MENLO PARK, Californie, 21 juillet 2017 - Le  financement par les gouvernements donateurs pour soutenir la riposte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire a diminué de 511 millions de dollars américains, passant de 7,5 milliards de dollars US en 2015 à 7 milliards de dollars en 2016, selon un nouveau rapport de La Fondation de la famille Kaiser et du Programme commun des Nations Unies sur le VIH / sida (ONUSIDA). C’est la deuxième année consécutive de la baisse du financement qui a par ailleurs atteint  le niveau le plus bas depuis 2010.

Cette baisse est la conséquence des réductions réelles du financement (représentant approximativement 50 % de la baisse nette) ; des fluctuations des taux de change (représentant 20 %) et du calendrier des contributions des États-Unis au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (représentant 30 %), en raison de la loi américaine qui limite son financement à un tiers des contributions totales au Fonds mondial.

En 2016, le financement bilatéral a diminué d'un peu plus de 100 millions de dollars US, avec une baisse chez neuf des 14 donateurs étudiés (dont sept ont diminué en devise d'origine). Les contributions multilatérales ont diminué de 400 millions de dollars US. Comme relevé plus haut, la diminution de financement était en partie la conséquence des restrictions législatives des États-Unis concernant les contributions au Fonds mondial. Cependant, elle était également attribuable aux décisions des donateurs de prévoir leur financement au début de la période d’engagement au Fonds mondial 2014-2016.

« Les investissements dans la riposte contre le sida offrent un rapport qualité-prix exceptionnel. Nous avons de manière avisée, investi dans la prestation de services de traitement et de prévention du VIH pour des millions de personnes et les résultats de ces investissements sont palpables aujourd'hui », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La diminution des ressources internationales entravera notre capacité à atteindre les 17 millions de personnes qui ont encore besoin d'un traitement ».

« Le financement par les gouvernements donateurs pour le VIH continue de baisser », a déclaré Jen Kates, vice-président de la Fondation de la famille Kaiser, directeur de la politique mondiale de la santé et du VIH. « La récente proposition de coupes budgétaires faite par les États-Unis, en plus d'autres demandes concurrentes sur les budgets des donateurs, contribueront vraisemblablement à un climat d'incertitude continue autour du financement du VIH dans l'avenir".

Les États-Unis ont continué d'être le plus grand donateur pour la riposte contre le VIH, à hauteur de 4,9 milliards de dollars en 2016, suivis du Royaume Uni, de la France, des Pays-Bas et de l'Allemagne. Toutefois, en établissant un rapport de la contribution avec la taille de l'économie, les États-Unis se classent en troisième position.

Le nouveau rapport, produit en partenariat entre la Fondation de la Famille Kaiser et l'ONUSIDA, fournit les dernières données disponibles sur le financement par les gouvernements donateurs en fonction des données fournies par les gouvernements. Il comprend leur aide bilatérale aux pays à revenu faible ou intermédiaire et les contributions au Fonds mondial, ainsi qu'à l'Unitaid. Le « financement par les gouvernements donateurs » désigne les décaissements ou les paiements effectués par les donateurs. Les contributions des donateurs aux organisations multilatérales sont comptabilisées dans le cadre de leurs décaissements.

Contact

Kaiser Family Foundation
Katie Smith
tel. +1 202 347-5270
ksmith@kff.org
Kaiser Family Foundation
Craig Palosky
tel. +1 202 347-5270
cpalosky@kff.org

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La balance a penché – ONUSIDA annonce que 19,5 millions de personnes restent en vie grâce aux traitements et le taux de mortalité due au SIDA a été divisé par deux depuis 2005

Les cibles 90-90-90 galvanisent l’action mondiale et sauvent des vies - l'Afrique de l’Est et l’Afrique Australe ouvrent la voie de la réduction de 30% du nombre de nouvelles infections par le VIH depuis 2010 – Malawi, Mozambique, Ouganda et Zimbabwe ont réduit de presque 40% ou plus le nombre de nouvelles infections par le VIH depuis 2010. Des efforts conjugués sont toujours nécessaires pour les enfants, les adolescents, les hommes et les populations clés ainsi que dans certaines régions.

GENEVE/PARIS, 20 juillet 2017L’ONUSIDA a publié un nouveau rapport montrant que la balance a enfin penché : plus de la moitié des personnes porteuses du VIH (53%) ont désormais accès au traitement contre le VIH, et les décès liés au SIDA ont diminué depuis 2005. En 2016, sur les 36,7 millions de personnes porteuses du VIH, 19,5 millions ont eu accès au traitement et les décès liés au SIDA ont chuté de 1,9 million en 2005 à 1 million en 2016. Si cela continue, nous atteindrons l’objectif mondial de 30 millions de personnes en traitement d'ici 2020.

« Nous avons atteint l’objectif 2015 de 15 millions de personnes sous traitement et nous sommes en train de doubler ce chiffre, pour arriver à 30 millions et atteindre l’objectif 2020», dit Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA. « Nous allons continuer à faire avancer pour toucher toutes les personnes en besoin et honorer notre engagement de ne quitter personne »..

La région montrant les plus importants progrès est l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, la plus affectée par le VIH et qui compte plus de la moitié de toutes les personnes porteuses du VIH. Depuis 2010 les décès ont chuté de 42%. Les nouveaux cas d'infection ont chuté de 29%, avec une baisse de 56% des nouveaux cas d'infection parmi les enfants pour la même période, un succès remarquable, résultant suite aux traitement du VIH et aux efforts de prévention, mettant ainsi l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe sur la voie de l’éradication de l’épidémie de SIDA.   

CE QUI EST EN COURS

Progrès 90-90-90

Le rapport, En finir avec le SIDA : progresser vers les cibles 90-90-90, fournit une analyse détaillée de l’état d’avancement et des défis vers la réalisation des cibles 90-90-90. Les cibles ont été fixés en 2014 afin d’accélérer les progrès pour qu’en 2020, 90% des personnes porteuses du VIH soient informées de leur séropositivité, 90% de toutes les personnes diagnostiquées séropositives aient accès à une thérapie antirétrovirale soutenue, et 90% de toutes les personnes ayant accès au traitement antirétroviral soient viro-inactivées.

Le rapport montre qu’en 2016 plus des deux tiers (70%) des personnes porteuses du VIH étaient informées de leur séropositivité. De toutes les personnes porteuses du VIH 77%  avaient accès au traitement, et 82% des personnes sous traitement étaient viro-inactivées, protégeant leur état de santé et aidant à la prévention de la transmission du virus.

L’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, l’Europe de l’ouest et l’Europe centrale, ainsi que l’Amérique Latine devraient atteindre les cibles 90-90-90 d’ici 2020. En Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, 76% des personnes porteuses du VIH informées de leur séropositivité ont accès au traitement antirétroviral, et 83% des personnes sous traitement ont des niveaux de VIH indétectables - ce qui équivaut à 50% de l’ensemble des personnes porteuses du VIH en Afrique de l’Est et Afrique Australe sont viro-inactivées. Les Caraïbes ainsi que l’Asie et le Pacifique peuvent également atteindre les objectifs 90-90-90 si les programmes sont davantage accélérés.

Sept pays ont déjà réalisé les cibles 90-90-90 - Botswana, Cambodge, Danemark, Islande, Singapour, Suède et le Royaume Uni de Grande-Bretagne et Irlande du Nord - et de nombreux autres sont sur le point d’y parvenir.

« Un monde sans sida n’est pas une utopie : c’est un engagement commun et une volonté forte que les villes doivent porter, tout en promouvant des sociétés inclusives pour toutes et tous »,  dit Anne Hidalgo, Maire de Paris.

L’impact le plus important de l’intensification 90-90-90 a été la réduction des décès liés au SIDA, qui ont diminué de près de la moitié au cours des 10 dernières années. De ce fait, l’espérance de vie a augmenté de manière significative dans les pays les plus touchés. En Afrique de l’Est et Afrique Australe, l’espérance de vie a augmenté de près de 10 ans entre 2006 et 2016.

« Le SIDA recule et les communités et les personnes s’épanouissent », dit Mr. Sidibé. « Puisque nous mettons l’épidémie sous contrôle, les conditions de santé s’améliorent et les nations deviennent plus fortes. » 

90-90-90 - il reste encore du travail à faire

La progression vers les objectifs 90-90-90 s’est toutefois montrée timide au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi qu’en Europe de l’est et en Asie centrale où les décès liés au SIDA ont augmenté respectivement de 48% et de 38%. Ce sont des exceptions dans ces régions qui montrent que lorsque des efforts conjugués sont faits, les résultats ne se font pas attendre. Par exemple, l’Algérie a augmenté l’accès au traitement contre le VIH de 24% en 2010 à 76% en 2016, le Maroc de 16% en 2010 à 48% en 2016 et le Belarus de 29% en 2010 à 45% en 2016.

Au niveau mondial, le progrès a été significatif, mais du travail reste néanmoins à faire. Près de 30% des personnes porteuses du VIH ne sont toujours pas informées de leur séropositivité, 17,2 millions de personnes porteuses du VIH n’ont pas accès au traitement antirétroviral, et plus de la moitié de toutes les personnes porteuses du VIH sont viro-inactivées.


 

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Élimination des nouveaux cas d'infection parmi les enfants

La solidarité mondiale pour stopper les nouveaux cas d'infection parmi les enfants a produit des résultats. Près de 76% des femmes enceintes porteuses du VIH ont eu accès à des médicaments antirétroviraux en 2016, soit une augmentation de 47% depuis 2010. Les nouveaux cas d'infection par le VIH parmi les enfants au niveau mondial, sont passés de 300 000 (230 000 - 370 000) en 2010 à 160 000 [100 000 - 220 000] en 2016.

Cinq pays fortement touchés - Botswana, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland et Ouganda - ont déjà atteint l’étape du diagnostic et de la thérapie antirétrovirale à vie pour 95% des femmes enceintes et allaitantes porteuses du VIH.

Les nouveaux cas d’infection par le VIH diminuent mais pas assez rapidement

Le rapport indique également qu’au niveau mondial, les nouveaux cas d’infection par le VIH sont en baisse mais pas au rythme nécessaire pour parvenir aux objectifs mondiaux. Au niveau mondial, les nouveaux cas d'infection par le VIH ont chuté de 16% entre 2010 et 2016, passant ainsi à 1,8 million [1,6 million-2,1 millions]. Des baisses ont été estimées dans 69 pays, dans la majorité desquels, une intensification du traitement a été mise en place avec une augmentation de la disponibilité de services de prévention combinée contre le VIH et dans quelques pays l’utilisation de préservatifs.

Toutefois, des augmentations alarmantes de nouveaux cas d'infections par le VIH ont été signalés en Europe de l’est et en Asie centrale.

La tuberculose

Des progrès majeurs dans la réponse mondiale à la tuberculose et au VIH ont conduit à une baisse de 33% du taux de mortalité due à la tuberculose parmi les personnes porteuses du VIH. En 2015, seulement 11% des 10,4 millions de cas de tuberculose dans le monde touchaient des personnes porteuses du VIH. Cependant, près de 60% des cas de tuberculose parmi les personnes porteuses du VIH n’étaient ni diagnostiqués ni traités.

Nous avons besoin d’agents sanitaires communautaires

Le rapport En finir avec le sida indique que fournir des services plus près des habitations et des lieux de travail, sera un facteur clé de l’éradication de l’épidémie de SIDA. L’ONUSIDA parraine une initiative récemment soutenue par l’Union Africaine en vue du recrutement et de la formation de 2 millions d’agents sanitaires communautaires en Afrique, afin de soutenir davantage la capacité des systèmes sanitaires à fournir des soins de santé dans toute la région.

« Lorsque les services sanitaires arrivent sur le pas de la porte, la santé des familles et des communautés est transformée, » dit Mr. Sidibé. « Les agents sanitaires communautaires seront à la base de systèmes de santé solides et résilients dans toute l’Afrique. »

« Je ne suis pas seule vivant avec le VIH, nous sommes des milliers, déterminés à en finir avec le sida, » dit Christine Kafando, agent de santé communautaire et fondatrice de l’Association Espoir pour Demain. «On agit et nous voulons continuer nos efforts.»

CE QUI EST MAL ENGAGÉ

Traitement pour les enfants porteurs du VIH

Seulement 43% des enfants porteurs du VIH ont accès au traitement antirétroviral contre 54% d’adultes. Le rapport En finir avec le sida révèle également que deux tiers des enfants en dessous de deux ans ont été diagnostiqués tardivement, et commencent un traitement avec une immunodéficience avancée, résultant en un taux de mortalité élevé pour des enfants de ce groupe d’âge. Plus d’action est nécessaire pour diagnostiquer et traiter les enfants porteurs du VIH.

Les populations jeunes sont laissées pour compte

Les populations jeunes (15-24 ans) sont laissées pour compte à de nombreux égards -connaissance du VIH, test de dépistage, traitement et prévention du VIH. Les populations jeunes restent très exposées à l’infection par le VIH, particulièrement les jeunes femmes en Afrique sub-sahariennes. Les nouveaux cas d’infection par le VIH parmi les jeunes femmes en Afrique sub-saharienne sont 44% plus élevés que chez les jeunes gens du même âge dans la région. Approximativement 610 000 nouveaux cas d’infection ont touché les populations jeunes (15-24 ans) ; 59% de ces nouveaux cas ont touché les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans).

Au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, la moitié des populations jeunes n’ont pas connaissance de leur séropositivité, et plus de la moitié n’ont pas accès au traitement contre le VIH. Seulement 36% des jeunes hommes et 30% des jeunes femmes en Afrique sub-saharienne ont une connaissance de base de la manière de se protéger contre le VIH. Les analyses sur l’impact du VIH sur les populations (PHIAS) réalisées au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe et soutenues par le plan d’urgence du Président des Etats-Unis pour la lutte contre le sida, ont révélé que moins de 50% des populations jeunes porteuses du VIH étaient informées leur séropositivité, contre 78% d’adultes âgés de 35 à 59 ans.    

Les hommes ne sont pas touchés

Le rapport révèle que moins de 50% des jeunes hommes savent désormais se protéger contre l’infection par le VIH, que les hommes sont moins enclins que les femmes à connaître leur séropositivité ou à commencer un traitement, et que moins de 50% des hommes porteurs du VIH ont accès au traitement antirétroviral. De nombreux hommes séropositifs sont diagnostiqués tardivement et commencent un traitement seulement lorsqu’ils tombent malades, les rendant ainsi plus vulnérables aux maladies liées au SIDA que les femmes. Les décès de maladies liées au SIDA ont été moins nombreux de 27% chez les femmes que parmi les hommes.

Populations clés

En dehors de l’Afrique Sub-saharienne, les populations clés et leurs partenaires sexuels représentaient 80% des nouveaux cas d’infection par le VIH en 2015, et même en Afrique Sub-saharienne, les populations clés représentent 25% des nouveaux cas d'infection par le VIH. Le rapport souligne que des efforts pour atteindre les populations clé avec des services de lutte contre le VIH sont essentiels, et qu'une approche combinée incluant des services de réduction des méfaits est nécessaire.

Régions en retard

L’Europe de l’est et l’Asie centrale sont les seules régions au monde où les nouveaux cas d’infection par le VIH et décès générés par le SIDA sont en augmentation. Les nouveaux cas d'infection par le VIH sont passés de 120 000 [100 000 - 130 000] en 2010 à 190 000 [160 000 - 220 000] en 2016. Les toxicomanes par injection représentaient 42% des nouveaux cas d’infection par le VIH dans la région. Dans la Fédération de Russie, les nouveaux cas signalés de VIH ont augmenté de 75% entre 2010 et 2016. Plusieurs autres pays de la région -notamment l’Albanie, l’Arménie et le Kazakhstan - ont également une épidémie en forte croissance.

Même si l’accès au traitement contre le VIH en Europe de l’est et Asie centrale a plus que doublé au cours des six dernières années, il n’en reste pas moins que 28% des personnes porteuses du VIH n’ont toujours pas accès au traitement antirétroviral, en dépit du fait que deux personnes sur trois porteuses du VIH sont informées de leur séropositivité.  Les décès liés au SIDA ont augmenté de 38%.

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, juste un peu plus de la moitié des personnes porteuses du VIH étaient informées de leur séropositivité, dont moins de la moitié sous un traitement contre le VIH. Seulement une personne sur cinq porteuses du VIH a été viro-inactivée.

L’ONUSIDA travaille avec Médecins Sans Frontières et l’Union Africaine à un plan de rattrapage pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale qui restent loin derrière le reste du continent. Seulement 42% des 6,1 millions de personnes porteuses du VIH dans la région étaient informées de leur séropositivité, à peine 35% avaient accès au traitement contre le VIH, et seulement une personne sur quatre porteuses du VIH était viro-inactivée en 2016.

« Je voudrais réitérer notre soutien au Plan de rattrapage pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre lancé par ONUSIDA, ensuite rejoint par de nombreux partenaires. L’adoption de ce plan par les Chefs d'Etat de l'Union africaine le 3 juillet dernier est une étape essentielle vers la mobilisation et l’appropriation de ce plan par les pays de la région», dit Michèle Boccoz, Ambassadrice française chargée de la lutte contre le VIH/sida

Les ressources destinées à la réponse au SIDA restent stables

Les ressources destinées à la réponse au SIDA restent stables. À la fin de l’année 2016, environ 19 milliards de dollars US étaient disponibles dans les pays à revenu faible et moyen, avec des ressources nationales représentant 57% du total mondial.  Nous estimons que 26 milliards US$ seront nécessaires pour la réponse mondiale au VIH d'ici 2020.

« Nous maximisons l’utilisation de chaque dollar disponible, mais il nous manque toujours 7 milliards d’US, » dit Mr. Sidibé. « Avec plus d’assistance internationale, une augmentation des financements nationaux,des financements innovants  et des programmes efficaces peuvent éradiquer l’épidémie du SIDA d’ici 2030. »

 

            En 2016 nous avons estimé :

            que 19,5 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral.

            36,7 millions de personnes [30,8 millions - 42,9 millions] dans le monde étaient  porteuses du VIH

            1,8 million de personnes [1,6 million - 2,1 millions] dans le monde nouvellement infectées par le VIH

            1.0 million [830 000 - 1,2 million] de personnes sont décédées de maladies liées au SIDA.

 

Le rapport En finir avec le sida : progresser vers les cibles 90-90-90 peut être téléchargée sur unaids.org. L’ONUSIDA est leader mondial et dépositaire des données du programme lié au SIDA. Toutes les données sont disponibles sur le site  http://aidsinfo.unaids.org/


 

.@UNAIDS rapport : les mortalités mondiales liées au #SIDA coupées en 2 grâce à l’augmentation des traitements #VIH. bit.ly/2tb4oQk

 

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Le Conseil de l'ONUSIDA tire parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats

 

Les membres du conseil approuvent à l'unanimité un budget de 484 millions de dollars US pour 2018 - 2019

GENÈVE, 30 juin 2017  La 40ème réunion du Conseil de coordination du programme de l'ONUSIDA s'est terminée à Genève, en Suisse. Des décisions importantes ont été prises pour redéfinir les démarches à travers lesquelles le Programme commun doit fonctionner pour produire des résultats de manière efficiente et effective et continuer de concourir à faire avancer les efforts mondiaux visant à mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Le Conseil a affirmé le Plan d'action commun du Programme de l'ONUSIDA comme moyen de progresser étape par étape vers un modèle opérationnel plus affiné. Le plan d'action renforce la cohérence et l'efficacité du soutien offert par l'ONUSIDA aux pays et présente clairement les résultats et extrants sur le travail, le financement, la responsabilité et la gouvernance communs. Les membres du Conseil se sont également félicités du rapport final du Groupe d'étude mondial sur l'avenir du modèle de programme commun de l'ONUSIDA.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a présenté son rapport au Conseil. Dans son exposé il était surtout question de tirer parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats. Il a parlé de l'importance de comprendre un monde en évolution rapide, les menaces pour la sécurité sanitaire mondiale et la nécessité de mettre fin au SIDA d'ici 2030.

« Mettre fin au SIDA est notre impératif. Nous ne devons pas laisser les mutations en cours autour de nous modifier notre trajectoire ou nous ralentir », a déclaré M. Sidibé. « Nous devons rechercher le lien entre les enjeux, les mandats et les organisations à travers de nouvelles démarches, affronter les obstacles à l'innovation et la transformation, renforcer la centralité de l'engagement de la communauté, accélérer nos efforts pour atteindre toutes les personnes dans le besoin et éviter d’en laisser pour compte ».

M. Sidibé a également entretenu les membres du Conseil d'administration sur le programme de réforme qu'il a mené au cours des 12 derniers mois en vue de repositionner le Secrétariat de l'ONUSIDA et de le réorienter pour soutenir les pays dans un environnement politique et financier en mutation, tout en continuant à assurer un soutien maximal pour le travail de l'ensemble du Programme commun.

Au cours de la réunion, M. Sidibé a invité le Conseil à envisager l'égalité des sexes dans la gouvernance de l'ONUSIDA. Le Conseil a invité toutes les délégations à continuer d'encourager et de soutenir une représentation égale des femmes et des hommes au sein du Conseil.

L'ONUSIDA a augmenté le pourcentage de femmes pour les postes de directeur de pays de 27 % en 2013 à 48 % en 2017 par le biais du Plan d'action pour l'égalité des sexes, une initiative défendue par le Directeur exécutif adjoint, Jan Beagle, qui a été nommé nouveau Sous- Secrétaire général pour la gestion, poste qu'il occupera à partir de juillet 2017 après huit ans avec l'ONUSIDA.

Le Conseil a approuvé le budget de base de l'ONUSIDA pour 2018 - 2019 de 484 millions de dollars US. Attentif à l'importance cruciale d'un meilleur financement du programme commun et du Secrétariat ainsi que des coparrainants, le Conseil a également encouragé les gouvernements donateurs à verser des contributions pluriannuelles et à publier leurs contributions pour le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 2016 - 2021 dès que possible. Le Conseil a également exhorté l'ONUSIDA à continuer d'élargir sa base de donateurs et à encourager les nouveaux donateurs à contribuer au financement total de l'UBRAF  2016 - 2021.

Au cours de la réunion, des annonces importantes de financement à l'ONUSIDA ont été faites par l'Allemagne, qui a promis de doubler ses contributions à l'ONUSIDA à 5 millions d'euros en 2017 et 2018 et par le président du Conseil, qui a également annoncé que le Ghana doublerait ses contributions à 200 000 de dollars US, démontrant l'engagement du Ghana à faire progresser les efforts mondiaux visant à mettre fin au sida.

Le Ghana a également annoncé que, malgré les défis persistants, notamment les lacunes dans le financement et les approvisionnements, le pays adoptera les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé de 2015 pour dépister toutes les personnes vivant avec le VIH au Ghana et leur offrir un traitement immédiat dans le cadre des efforts visant à atteindre les cibles 90-90 -90. Le Ghana intensifie également ses efforts de prévention du VIH et a formé plus de 150 000 enseignants des écoles publiques pour intégrer l'éducation au VIH dans leurs leçons et a formé 300 000 enfants en tant qu'éducateurs de pairs dans tout le pays.

Le Conseil a consacré la dernière journée à une session thématique sur la nécessité urgente d'intensifier la prévention du VIH. Les participants ont fait des échanges sur les meilleures pratiques en cours à travers le monde, cerné les lacunes et opportunités dans la programmation et le financement de la prévention du VIH et ; examiné les moyens d'étendre les services aux personnes à haut risque de VIH en intensifiant les programmes primaires de prévention du VIH aux niveaux national et local.

Des représentants des États Membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion de trois jours, présidée par le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyemang-Manu, avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord servant de Vice-président et le Japon en tant que rapporteur.

À l'invitation du Directeur exécutif, Lorena Castillo de Varela, la Première Dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA pour le sida en Amérique latine, a entretenu le Conseil sur son travail concernant le VIH en Amérique latine et la lutte contre la discrimination à l'échelle mondiale.

L’exposé sur le leadership dans la riposte au sida était présenté par le Président du Conseil d'administration de l'UNITAID, M. Celso Amorim qui a mis l'accent sur l'innovation comme élément clé du progrès de la santé mondiale.

Consulter le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil et les décisions du Conseil  à unids.org 

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Le gala de l'ONUSIDA réunit le monde de l'art et du design afin de sensibiliser et soutenir les efforts de l'ONUSIDA pour mettre fin à l’épidémie de sida d'ici 2030

Soirée organisée par Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert et Ndaba Mandela. Les invités ont rendu hommage à l'héritage de l'activiste de la lutte contre l’épidémie de sida, Dame Elizabeth Taylor, et ont pu apprécier les spectacles des stars Nico & Vinz et la vente aux enchères en tenue par le commissaire-priseur Simon de Pury

BÂLE/GENÈVE, 13 juin 2017 - Les partisans de l'ONUSIDA ont assisté à son gala annuel le 12 juin, organisé par Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert et le petit-fils de Nelson Mandela, Ndaba Mandela. Lors du Design Miami/Basel à la veille du festival d’art Art Basel, les invités ont apporté leur soutien au travail de l'ONUSIDA visant à accroître l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH dans le monde entier.

« Nous avons réussi à répondre à l’épidémie de VIH et des millions de vies ont été sauvées, mais le sida n’a pas disparu. Chaque heure, 125 personnes meurent du sida et 240 personnes sont infectées par le virus », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Selon Dame Elizabeth Taylor, nous devons « gagner au nom de l'humanité entière. » Laissons à ce gala avec son sens de l'urgence, sa compassion et son engagement. Parce que, ensemble, nous pouvons atteindre notre rêve qui tend à mettre fin au sida. »

Les hôtes ont accueilli autour de 270 invités internationaux du monde de l'art, du design, de l'architecture, de la mode, du cinéma et de la musique. Le gala a été rendu possible grâce à Cartier et l'hôtel InterContinental Geneva, avec le soutien de Design Miami/.

La soirée a honoré l'héritage de l'activiste de longue date contre le sida Dame Elizabeth Taylor, dont le petit-fils Quinn Tivey était présent au gala. Un hommage spécial a été rendu en reconnaissance des contributions remarquables de Dame Elizabeth visant à améliorer la vie des personnes infectées par le VIH.

La soirée a débuté par un vernissage exclusif de Design Miami/Basel, présentant le travail de certains des designers de collection les plus importants au monde des XXe et XXIe siècles.

Après la réception et la présentation, Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York et Caroline Rupert ont accueilli les invités. Le commissaire-priseur Simon de Pury a ensuite ouvert une vente aux enchères, avec de nombreux designers dont Catherine Opie, Cartier, Dustin Yellin, Haas Brothers et Pierre Jeanneret.

Le gala s’est conclu par un spectacle musical spécial de Nico & Vinz, qui ont diverti les invités avec leurs tous derniers morceaux, ainsi que des succès populaires tels que Am I Wrong? Le DJ Bas Ibellini s’est emparé de la scène après la fête pour clôturer la soirée.

Site internet et social

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www.designmiami.com

#AIDSisnotover #UNAIDSgala

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise le monde pour réaliser sa vision partagée de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. L'ONUSIDA conjugue les efforts de 11 agences des Nations Unies – HCR, UNICEF, PAM, PNUD, UNFPA, l'ONUDC, ONU Femmes, OIT, UNESCO, OMS et Banque mondiale – et travaille en étroite collaboration avec des partenaires internationaux et nationaux afin de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. Obtenez de plus amples informations sur le site unaids.orget connectez-vous avec Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Hôtel InterContinental Geneva
L'hôtel a ouvert ses portes en 1964 et a été rénové par le célèbre designer Tony Chi. Sa discrétion et sa sécurité légendaires ont fait de lui une personne de confiance et attitrée de nombreux événements d'importance internationale. La résidence au dernier étage est la plus grande et prestigieuse Suite à Genève et offre une vue imprenable à 360° sur les montagnes, le lac, la ville et son cadre spectaculaire (1 000 m²). Situé au cœur du quartier diplomatique, l'hôtel se transforme en destination de détente pendant l'été, avec la plus grande piscine extérieure de Genève. En 2013, l'hôtel et l'ONUSIDA ont conclu un partenariat public-privé invitant les invités à « entrer dans l'histoire » et à s'engager pour une génération sans sida. www.geneva-intercontinental.com

Design Miami/
Le Design Miami/ est le forum mondial du design. Chaque salon rassemble les collectionneurs, les galeristes, les designers, les conservateurs et les critiques du monde entier les plus influents pour célébrer la culture et le commerce du design. Au cours des salons Art Basel à Miami, aux États-Unis, en décembre et à Bâle, en Suisse, chaque mois de juin, Design Miami/est devenu le premier lieu de collecte, d'exposition, de discussion et de création de design de collection. www.designmiami.com

Cartier
La Cartier Charitable Foundation a été créée en 2012 pour catalyser l'engagement philanthropique de la Maison Cartier visant à améliorer les moyens de subsistance des plus vulnérables. La fondation se concentre sur les plus exclus et marginalisés, en particulier les femmes et les enfants vivant dans les régions les moins développées du monde. Les efforts visent à éliminer les obstacles qui empêchent les gens d'agir et de prospérer, ce qui leur permet de vivre une vie équilibrée et épanouissante dans un environnement inclusif, équitable et sécurisé. La fondation supporte actuellement 20 partenaires dans 30 pays en développement. Pour de plus amples informations, accédez au site http://www.cartiercharitablefoundation.org/en

 

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L'ONUSIDA met en garde les pays sur l'impossibilité d'atteindre la cible de réduction de 75 % des décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH à l'horizon 2020, à moins que des mesures urgentes ne soient prises

GENEVE, 24 mars 2017 — À l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, le 24 mars, l'ONUSIDA exhorte les pays à prendre davantage de mesures pour réduire le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. La tuberculose est la cause la plus fréquente d'hospitalisation et de décès chez les personnes vivant avec le VIH. En 2015, 1,1 million de personnes sont mortes d'une maladie liée au sida dont environ 400 000 de tuberculose, 40000 étant des enfants.

« Il est inacceptable que tant de personnes vivant avec le VIH meurent de tuberculose et que la plupart ne soient pas diagnostiquées ou traitées », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Ce n'est qu'en intensifiant la coopération pour accélérer l'action commune entre les programmes respectifs pour le VIH et la tuberculose que le monde peut atteindre ses cibles importantes en matière de VIH et de tuberculose ».

Huit pays à savoir la République démocratique du Congo, l'Inde, l'Indonésie, le Mozambique, le Nigeria, l'Afrique du Sud, la Tanzanie et la Zambie représentent environ 70 % de tous les décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. L'intensification des interventions dans ces huit pays mettrait le monde sur la bonne voie pour atteindre la cible ambitieuse de la Déclaration politique des Nations unies sur l'éradication du SIDA de réduire de 75 % les décès liés à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH d'ici 2020.

Les insuffisances actuelles des systèmes de santé continuent de faire échouer le diagnostic de tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. À titre d'illustration, environ 57 % des cas de tuberculose associés au VIH n'étaient pas traités en 2015. Il y a également un manque ou une insuffisance des soins après le diagnostic , le mauvais suivi et la perte de suivi des personnes , l'incapacité à atteindre les personnes les plus exposées aux risques de maladie, en particulier les populations marginalisées, notamment les personnes qui se droguent, les prisonniers et les travailleurs migrants , ainsi que les mauvais résultats du traitement comme facteurs qui concourent à l'absence de progrès. En 2014, environ 11 % des patients séropositifs tuberculeux sont décédés, contre 3 % des patients tuberculeux séronégatifs. Le dépistage précoce et un traitement efficace sont essentiels pour prévenir les décès liés à la tuberculose, en particulier chez les personnes vivant avec le VIH.

La résistance aux médicaments est également une préoccupation majeure : en 2015, le nombre estimatif de nouveaux cas de tuberculose multirésistante était de 480 000. L'approbation récente de deux nouveaux médicaments pour traiter la tuberculose, la première depuis plus de 60 ans, améliore les perspectives pour les personnes atteintes d'une tuberculose résistante aux médicaments.

L’ONUSIDA exhorte d’éliminer les décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et que les systèmes de santé soient renforcés pour permettre une mise à l'échelle plus rapide des programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose. Les pays doivent étendre les programmes de prévention et de traitement du VIH qui incluent le dépistage systématique de la tuberculose, la thérapie préventive et le traitement précoce, ce d'autant que ce sont des programmes simples, abordables et efficaces qui empêchent les décès liées à la tuberculose.

L'ONUSIDA continue d'aider les pays à accélérer leurs efforts pour atteindre les cibles importantes de la Déclaration politique de 2016 dont l'échéance est fixée à 2020. Dans le cadre de ces efforts, l'ONUSIDA exhorte les pays à intensifier leurs interventions dans 35 pays hautement prioritaires afin d'accélérer les résultats en mettant en œuvre des programmes ciblés et à forte répercussion pour faire progresser la lutte contre le sida.

Pour plus d'informations, visiter unaids.org

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À l'occasion de la Journée internationale de la femme, l'ONUSIDA invite les pays à endiguer la nouvelle infection à VIH d'un million de femmes et de filles chaque année

Près d'un million de femmes contractent le virus chaque année et seulement la moitié des femmes vivant avec le VIH ont accès à un traitement essentiel à leur survie, faisant du sida la première cause de décès dans le monde chez les femmes âgées de 30 à 49 ans.

GENÈVE, 8 mars 2017 — À l'occasion de la Journée internationale de la femme, l'ONUSIDA a publié un nouveau rapport qui fait état d'un besoin urgent de renforcer les services de traitement et de prévention de l'infection à VIH pour les femmes et les filles. Selon le rapport intitulé « When women lead, change happens », en 2015, 18,6 millions de femmes et de filles vivaient avec le VIH dans le monde, 1 million de femmes et de filles ont contracté le VIH et 470 000 femmes et filles sont décédées de maladies liées au sida.

« Les femmes mènent le changement dans la hausse de la demande de services de santé et de services liés au VIH, ainsi que dans le renforcement de l'accès à ces services. Ce mouvement doit s'intensifier pour permettre aux familles de s'épanouir, aux sociétés de prospérer et aux économies de progresser », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les droits des femmes sont des droits humains, sans exception. »

Le rapport montre que les femmes sont plus vulnérables au VIH que les hommes. Il a été prouvé que la violence domestique et sexuelle augmentait le risque d'infection à VIH chez les femmes. Des données montrent que dans les zones à forte prévalence de VIH, les femmes qui ont été victime de violence de la part d'un partenaire intime sont jusqu'à 50 % plus susceptibles de contracter le VIH.

La vulnérabilité des femmes à l'infection par le VIH est également renforcée par le manque d'accès à l'éducation et aux services de santé et par l'absence de pouvoir de décision. Dans le monde, seuls 30 % des pays comptent autant de filles que de garçons dans les écoles secondaires de deuxième cycle et en Afrique centrale et occidentale, seule une jeune femme sur trois entre 15 et 24 ans déclare pouvoir prendre elle-même ses propres décisions en matière de soins de santé. Au Bostwana, il a été démontré que chaque année scolaire supplémentaire réduisait le risque d'infection à VIH de 11,6 % chez les filles.

« Les facteurs structurels, comportementaux et biologiques augmentent le risque d'infection à VIH chez les femmes », a expliqué M. Sidibé. « Chaque fille devrait pouvoir rester à l'école, chaque jeune femme devrait pouvoir décider de sa propre santé sexuelle et génésique et toutes les femmes et les filles devraient pouvoir se protéger contre le VIH. »

Dans la Déclaration politique des Nations Unies 2016 sur la fin du sida, les pays se sont engagés à réduire le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes de 390 000 en 2015 à moins de 100 000 en 2020, à faire en sorte que les jeunes disposent des compétences, des connaissances et des capacités requises pour se prémunir contre le VIH et à garantir que 90 % des jeunes dans le besoin aient accès à des services liés à la santé sexuelle et génésique et à une combinaison d'options de prévention du VIH d'ici 2020. Les pays se sont également engagés à faire en sorte que 90 % des femmes vivant avec le VIH connaissent leur état, que 90 % des femmes vivant avec le VIH qui connaissent leur état aient accès au traitement et que 90 % des femmes sous traitement aient une charge virale indétectable d'ici 2020. Ces efforts permettront aux pays de mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030, dans le cadre des objectifs de développement durable.

Pour atteindre ces objectifs, il faudra coordonner et intensifier les efforts. Il sera essentiel de conjuguer une série de services de santé éclairés par des données probantes avec des changements structurels. Il faudra notamment garantir que les filles puissent aller à l'école et y rester, que les lois punitives et discriminatoires soient réformées et que les femmes et les filles acquièrent une autonomie sociale et économique leur permettant de contrôler pleinement leurs droits relatifs à la santé sexuelle et génésique.

Les services de santé doivent également être intégrés. Le fait de proposer toute une série de services intégrés de santé sexuelle et génésique aux jeunes femmes et aux adolescentes, sans discrimination et sans nécessairement le consentement parental, permet d'améliorer l'accès aux services liés au VIH et aux maladies associées, telles que la tuberculose, l'hépatite et le cancer du col de l'utérus.

L'ONUSIDA s'emploie, avec l'aide de divers partenaires, dont les gouvernements, la société civile, le Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à ce que, partout dans le monde, les femmes et les filles aient la capacité et les moyens de se protéger de l'infection à VIH et à ce que toutes les femmes et les filles vivant avec le VIH aient un accès immédiat au traitement.

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Journée internationale de la femme 2017

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L'ONUSIDA exhorte chacun d'entre nous à promouvoir la zéro discrimination

GENÈVE, 23 février 2017—Bien que la non-discrimination soit un droit fondamental, tout le monde a déjà été victime de discrimination au cours de sa vie. Tant les États que les citoyens sont juridiquement tenus de ne pratiquer aucune discrimination. Cette année, le 1er mars, à l'occasion de la Journée Zéro Discrimination, l'ONUSIDA exhorte la population à promouvoir la zéro discrimination, à faire entendre sa voix et à empêcher que la discrimination ne nuise à la réalisation des ambitions, des objectifs et des rêves.

La discrimination revêt plusieurs formes : de la discrimination raciale ou religieuse à la discrimination fondée sur le genre, l'orientation sexuelle ou l'âge, en passant par l'intimidation à l'école ou au travail. Seuls trois pays sur dix accueillent autant de filles que de garçons dans leurs écoles secondaires et les personnes vivant avec un handicap sont près de trois fois plus susceptibles que les autres de se voir refuser des soins de santé.

« Tout le monde a le droit d'être traité avec respect et de mener une vie sans discrimination, coercition ni abus », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La discrimination ne nuit pas seulement à quelques individus, elle touche tout le monde, alors qu'il serait bénéfique pour tous les citoyens de célébrer et de soutenir la diversité sous toutes ses formes. »

La zéro discrimination fait partie intégrante de la vision de l'ONUSIDA et cette année, à l'occasion de la Journée Zéro Discrimination, l'ONUSIDA plaide pour une zéro discrimination dans les établissements de soins de santé. Le droit aux soins de santé est un droit fondamental qui inclut l'accès rapide pour tous à des services médicaux de qualité et à des prix abordables. Or, la discrimination reste largement répandue dans les établissements de soins de santé, ce qui crée un obstacle de taille à l'accès aux services de prévention du VIH.

« Les établissements de soins de santé sont censés être des environnements sûrs et accueillants. Il est inacceptable, à notre époque, que la discrimination entrave l'accès aux soins », explique M. Sidibé.  « Il est essentiel d'éliminer la discrimination dans les établissements de soins de santé et nous devons en faire une exigence. »

Selon les données tirées de l'indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH pour 50 pays, une personne sur huit vivant avec le VIH déclare se voir refuser l'accès aux soins de santé. Environ 60 % des pays de l'Union européenne/Espace économique européen déclarent que la stigmatisation et la discrimination parmi les professionnels des soins de santé restent un obstacle à la fourniture de services de prévention du VIH adéquats pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et pour les usagers de drogues par injection.

Cette année, l'ONUSIDA demande à chacun de promouvoir la #zérodiscrimination. Le Journée Zéro Discrimination est l'occasion de rappeler que chacun peut jouer un rôle dans la transformation et s'engager en faveur d'une société juste et équitable.

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L’ONUSIDA décerne son Prix des réalisations exceptionnelles à Mme Peng Liyuan, Première dame de Chine

GENÈVE, le 18 janvier 2017—L’ONUSIDA a décerné son Prix des réalisations exceptionnelles à Mme Peng Liyuan, Première dame de Chine, en reconnaissance de sa contribution remarquable à la riposte mondiale au VIH. M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a remis ce prix à Mme Peng Liyuan lors d’une cérémonie spéciale organisée en son honneur par l’ONUSIDA et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève.

Chanteuse soprano renommée, Mme Peng Liyuan œuvre sur le VIH et la tuberculose depuis plus de 10 ans et a plaidé en faveur d’une riposte plus forte à ces deux maladies lors de grands événements internationaux, notamment lors de réunions du G20 et à l’Assemblée générale des Nations Unies.   

« C’est un grand honneur que je reçois avec beaucoup d’humilité », a déclaré Mme Peng Liyuan en acceptant cette distinction. « La bienveillance est notre meilleure arme pour lutter contre le sida. Nous pouvons sauver des vies si nous agissons.. Nous devons réussir et nous réussirons ».

Les efforts de Mme Peng Liyuan visant à lever les obstacles que représentent la stigmatisation et la discrimination permettent à un plus grand nombre de personnes d’accéder à des services essentiels liés au VIH. Grâce ses actions menées auprès des enfants et des jeunes, notamment auprès des enfants que le sida a rendu orphelins, elle a permis de mieux comprendre comment aider les enfants touchés par le VIH à vivre une vie saine avec dignité et sans discrimination.

« Mme Peng Liyuan a facilité l’ouverture d’un débat national sur le VIH en Chine qui a suscité de l’empathie et de la compassion à l’égard des personnes touchées par le VIH », a déclaré M. Sidibé. « Elle apporte un réel soutien aux plus vulnérables, notamment aux enfants touchés par le VIH, et a contribué à la création d’un environnement permettant aux enfants non seulement de survivre, mais de s’épanouir ».

Les efforts de Mme Peng Liyuan et d’autres éminents porte-paroles ont fortement contribué au développement et à l’amélioration des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans le monde. Ces efforts ont permis de réduire de plus de 50 % le nombre de nouvelles infections à VIH par an chez les enfants à l’échelle mondiale depuis 2010. 

Des progrès ont également été accomplis pour assurer l’accès des enfants vivant avec le VIH au traitement antirétroviral. En 2005, moins de 10 % des enfants vivant avec le VIH avaient accès aux médicaments antirétroviraux. En 2015, grâce à une plus forte sensibilisation et aux améliorations relatives au diagnostic et à la disponibilité des traitements, près de 50 % (870 000) des enfants vivant avec le VIH (1,8 million) ont eu accès à ces médicaments vitaux.

Toutefois, pour atteindre l’objectif à l’égard duquel les pays se sont engagés dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, le nombre d’enfants ayant accès au traitement antirétroviral doit augmenter de manière significative pour atteindre 1,6 million d’enfants d’ici à 2018. « Le monde a bien progressé, mais il reste encore beaucoup à faire et nous avons besoin de personnes telles que Mme Peng Liyuan pour continuer à nous faire entendre et à montrer la voie à suivre pour mettre fin au sida et à la tuberculose », a déclaré M. Sidibé.

En 2015, Mme Peng Liyuan a collaboré avec l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida à Johannesburg, Afrique du Sud, s’exprimant alors sur des questions clés à traiter pour mettre fin au sida à l’horizon 2030. En 2011, elle a été nommée Ambassadrice de bonne volonté pour la tuberculose et le VIH/sida par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Son titre a été renouvelé pour une période supplémentaire par l’OMS lors d'une cérémonie spéciale. 

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L'ONUSIDA remet le Prix du leadership au Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon pour son engagement dans la riposte au VIH

L'ONUSIDA rend hommage à M. Ban pour ses efforts remarquables visant à assurer l'accès universel aux services anti-VIH et pour sa défense des plus marginalisés dans la société.

NEW YORK/GENÈVE, 30 novembre 2016—L'ONUSIDA a rendu hommage au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, pour son engagement indéfectible envers la fin de l'épidémie de sida et pour avoir prêté sa voix à ceux qui n'en ont pas afin d'assurer l'accès aux services anti-VIH des populations clés les plus touchées par le virus.

Sous le leadership du Secrétaire général, le monde a atteint les cibles concernant le sida de l'Objectif du Millénaire pour le développement n° 6 et est passé à celle d'une fin de l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Des progrès exceptionnels ont également été accomplis vers une vision commune de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

« Ensemble, nous avons œuvré pour un monde où un nombre encore jamais atteint de personnes sont désormais sous traitement. Le nombre d'enfants infectés par transmission de la mère à l'enfant a été divisé par deux. Le nombre de personnes ayant accès aux médicaments a doublé. Je lance un appel à agir pour accélérer les choses vers notre objectif de 30 millions de personnes sous traitement d'ici à 2020 », a déclaré M. Ban.

M. Ban n'a cessé de s'exprimer au nom des hommes gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des professionnel(le)s du sexe, des consommateurs de drogues injectables, des détenus et des personnes transgenres, afin de veiller à ce qu'ils aient accès aux services vitaux de prévention et de traitement anti-VIH. Il défend depuis longtemps une approche de l'épidémie fondée sur des données probantes qui place les besoins des personnes au cœur de la riposte au VIH.

« Nous sommes motivés pour combattre le sida car nous savons que chaque enfant mérite des soins, chaque personne mérite un traitement et tous les groupes vulnérables méritent d'être protégés contre la stigmatisation et les abus », a expliqué M. Ban. « La tolérance et la sensibilisation contribuent à stopper le sida. S'exprimer, c'est protéger la vie ».

M. Ban a reçu le Prix du leadership des mains de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à l'occasion d'un événement spécial pour la Journée mondiale de lutte contre le sida organisé en son honneur au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, à la veille de l'édition 2016 de cette journée mondiale. 

« Les progrès accomplis par le monde dans la baisse de l'impact du VIH et l'élargissement de l'accès à la santé pour des millions de personnes n'auraient pas été possibles sans le leadership déterminé de mon ami, Ban Ki-moon », a déclaré M. Sidibé. « Il a fait preuve de constance dans son soutien en faveur des plus vulnérables dans ce monde et demeure un ardent défenseur des droits de l'homme pour les personnes les plus touchées par l'épidémie. Son sens du devoir, son engagement et sa compassion resteront une source d'inspiration ».

M. Ban a apporté un appui solide aux ambitieux objectifs fixés par l'ONUSIDA et ses partenaires. En 2011, il a participé au lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, qui définissait 20 pays prioritaires représentant, en 2009, 90 % du nombre mondial de femmes enceintes vivant avec le VIH qui avaient besoin de services pour prévenir la transmission de la mère à l'enfant. Dans les 21 pays les plus touchés par l'épidémie en Afrique subsaharienne, les nouvelles infections à VIH chez les enfants sont passées de 270 000 [230 000–330 000] en 2009 à 110 000 [78 000–150 000] en 2015. Les décès dus au sida chez les enfants dans les pays prioritaires ont chuté de 53 % sur ces six années, tandis que leur accès au traitement a été multiplié par trois.

En juillet 2015, M. Ban a participé à un événement organisé dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, afin de marquer l'accomplissement de la cible de l'Objectif du Millénaire pour le développement n° 6 de 15 millions de personnes ayant accès aux médicaments antirétroviraux vitaux. La cible « 15 en 15 » fixée en 2011 et défendue par M. Ban a été atteinte plusieurs mois avant l'échéance. L'accès au traitement antirétroviral continue de s'étendre et avait atteint 18,2 millions de personnes [16,1 millions–19,0 millions] en juin 2016. L'accès au traitement a été multiplié par six depuis l'entrée en fonction de M. Ban en 2007.

Son leadership audacieux et visionnaire va continuer d'inspirer le monde pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

 

PRIX DU LEADERSHIP DE L'ONUSIDA

Le Prix du leadership de l'ONUSIDA est décerné à une personne ou une organisation ayant apporté une contribution majeure et durable pour redonner leur dignité aux personnes et améliorer leur vie. L'ONUSIDA reconnaît le rôle clé que joue le leadership dans la création d'un environnement propice au changement social positif et dans l'accélération des progrès dans la riposte au sida et au-delà.

L'objet en verre soufflé symbolisant ce prix est une création du célèbre artiste Jamie Harris. Il se compose d'un globe bleu représentant les Nations Unies et leur action unitaire et d'une flamme rouge incarnant la solidarité mondiale pour en finir avec l'épidémie de sida.

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