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L'ONUSIDA organise un événement spécial pour la Journée mondiale de lutte contre le sida et rend hommage au Secrétaire général des Nations Unies pour sa contribution remarquable à la riposte au sida

Les intervenants ont encouragé les partenaires à avancer ensemble pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable  

GENÈVE/NEW YORK, 30 novembre 2016—À la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l'ONUSIDA a organisé un événement spécial au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, pour célébrer cette journée. Intitulé « Avancer ensemble, ne laisser personne pour compte », il a également fourni l'occasion de rendre hommage au leadership du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon pour sa remarquable contribution à la riposte au VIH, alors qu'il s'apprête à passer le relais au nouveau Secrétaire général, António Guterres, début 2017.

Après une minute de silence en mémoire des 35 millions de personnes qui ont perdu la vie à cause du sida, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a remis à M. Ban le Prix du leadership de l'ONUSIDA pour avoir prêté sa voix aux personnes les plus touchées par le VIH et pour son engagement envers ces personnes.

En recevant le prix, M. Ban s'est dit fier d'être un activiste qui défend les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes et a parlé de sa motivation. « Nous sommes motivés pour combattre le sida car nous savons que chaque enfant mérite des soins, chaque personne mérite un traitement et tous les groupes vulnérables méritent d'être protégés contre la stigmatisation et les abus. La tolérance et la sensibilisation contribuent à stopper le sida. S'exprimer, c'est protéger la vie », a-t-il déclaré.

M. Sidibé a rendu hommage au Secrétaire général et aux accomplissements exceptionnels réalisés dans la riposte au sida durant son mandat. « M. le Secrétaire général Ban Ki-moon, vous avez été un vrai défenseur des personnes vivant avec le VIH. Lors de votre entrée en fonction, seulement trois millions de personnes étaient sous traitement anti-VIH. Notre rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida indique que 18 millions de personnes sont désormais sous traitement. Il ne s'agit pas seulement de chiffres, mais de la vie de ces personnes. Vous avez montré au fil de ces années que la dignité des personnes est au cœur de votre travail », a-t-il déclaré.

Depuis l'arrivée de M. Ban au poste de Secrétaire général des Nations Unies en janvier 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIH ayant accès à un traitement antirétroviral vital est passé de 2,9 millions fin 2006 à 18,2 millions [16,1 millions – 19,0 millions] en juin 2016. Le nombre de personnes décédées de maladies liées au sida a été divisé par deux, passant de 2 millions en 2006 à 1,1 million en 2015, et le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a baissé de deux tiers, passant de 430 000 en 2006 à 150 000 en 2015.

À l'occasion de cet événement, M. Ban a retrouvé Rebecca Awiti, une femme vivant avec le VIH qui avait rencontré le Secrétaire général en 2011 lors d'une visite officielle au Kenya, pour le lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Mme Awiti est mère de triplés nés sans le VIH grâce aux médicaments antirétroviraux. « Vous nous avez donné l'espoir, à moi-même, à mes enfants et aux enfants de mes enfants, qu'une génération sans sida est possible de notre vivant », a-t-elle déclaré.

L'un des initiateurs du mouvement pour l'accès universel au traitement anti-VIH, Eric Sawyer, a félicité le Secrétaire général pour son engagement en faveur de zéro discrimination. « M. le Secrétaire général, en tant que survivant de longue date du VIH, membre de longue date de UN Plus et de l'ONU avec nous, et membre de la campagne Free and Equal, je vous remercie pour votre leadership, votre compassion et votre engagement dans la riposte au sida, ainsi que pour votre engagement en faveur de l'égalité et des droits humains pour tous », a-t-il déclaré.

Invitée spéciale de l'événement, la Première dame du Panama, Lorena Castillo de Varela, qui est aussi Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine, a souligné l'importance de faire tomber la stigmatisation qui entoure encore le VIH et de tenir bon sur l'objectif zéro discrimination. « Nous devons tous prendre le relais du Secrétaire général et, en nos qualités de dirigeants, lutter contre la discrimination chaque jour de notre vie », a-t-elle lancé. « Nous devons célébrer la diversité qui nous unit et promouvoir la solidarité, le respect, l'inclusion et la paix ».

Kenneth Cole, Président de l'amfAR et grand styliste de mode, a mis en garde contre le nombre croissant de personnes désengagées et désensibilisées vis-à-vis du virus et expliqué que le moment était critique pour coordonner et accélérer les efforts en vue d'en finir avec le sida. « Nous pouvons contenir l'épidémie de sida et renverser la tendance au moyen d'une riposte coordonnée. Je suis persuadé que nous pouvons, que nous devons et que nous allons faire du sida une histoire du passé », a-t-il affirmé.

Peter Thomson, Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, a appelé le monde à en faire plus pour atteindre les objectifs clairs et assortis de délais fixés par les États membres dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida. « En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, nous rendons hommage à ceux qui nous ont quittés en nous engageant à en finir avec l'épidémie de sida, à atteindre les Objectifs de développement durable et à construire un avenir sain, sûr, pacifique et durable pour nous tous », a-t-il déclaré.

Naomi Campbell, mannequin, actrice et philanthrope, a parlé de la triple menace qui pèse sur les jeunes femmes et les filles qui ne connaissent pas leur statut en matière de VIH, n'ont pas accès à un traitement vital et n'ont pas les moyens de se protéger du VIH. « Aujourd'hui, je suis solidaire des millions de jeunes femmes et d'adolescentes qui grandissent dans un monde où elles sont exposées au risque du VIH », a-t-elle dit. « Je veux faire changer les choses ; vous pouvez compter sur moi pour faire tout mon possible pour contribuer à en finir avec le sida ».

Laura Londén, Directrice exécutive adjointe du Fonds des Nations Unies pour la population, a souligné l'importance de travailler ensemble pour accélérer la riposte au VIH. « Nous ne pourrons atteindre l'objectif d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030 que si nous sommes sérieux sur la prévention du VIH. Nous devons mettre fin à l'isolement et à la peur auxquels sont confrontées les populations clés chaque jour », a-t-elle lancé.

L'événement s'est achevé sur une performance bouleversante et édifiante du Chœur des Nations Unies, qui a interprété Mae, un chant japonais invitant à aller de l'avant.

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L’ONUSIDA et StarTimes s’associent afin de diffuser des messages pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

StarTimes, le partenaire média de l’ONUSIDA, diffuse un message de prévention du VIH à travers le réseau africain

GENÈVE, le 1 décembre 2016 : l’ONUSIDA et son partenaire média StarTimes collaborent afin de diffuser des messages auprès de millions de personnes pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA avec pour thème la prévention du VIH. L’ONUSIDA a produit deux courtes vidéos afin de promouvoir l’approche fondée sur le cycle de la vie pour la prévention du VIH : trouver des solutions pour chacun à chaque étape de la vie. StarTimes diffusera les vidéos sur les réseaux africains en anglais et en français dès aujourd'hui et jusqu’à la fin de l’année.

StarTimes est le plus important opérateur de télévision numérique autorisé à diffuser dans 30 pays d’Afrique. Personne ne doit être laissé pour compte dans la lutte contre le SIDA. Promouvoir les options de prévention du VIH en parallèle du traitement et du dépistage du VIH peut maintenir le monde sur la voie de l’accélération afin de mettre un terme à l’épidémie de SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.

Les vidéos sont visibles sur la chaîne YouTube de l’ONUSIDA en cliquant sur les liens suivants :

https://youtu.be/IOwbAgq3xjQ

https://youtu.be/NHjasDVBU-Y

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur FacebookTwitterInstagram et Youtube.

StarTimes

StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec près de 10 millions d’abonnés et couvrant plus de 90% de la population du continent. Son réseau de distribution massif est composé de 200 salles de marque, de 3000 magasins de proximité, et de 5000 distributeurs, répartis dans 30 pays africains. StarTimes possède sa propre plate-forme de contenus variés, avec ses 440 chaînes autorisées allant des chaînes d’informations généralistes, à celles dédiées aux films, aux séries, au sport, au divertissement, aux programmes pour enfants, à la mode, ou encore à la religion, etc. Les chaînes sont diffusées en 10 langues différentes, dont l’anglais, le français, le portugais, le chinois, ainsi que d’autres langues africaines locales. La vision de l’entreprise est de “Permettre à chaque famille africaine d’être capable de s’abonner à la télévision numérique et d’en profiter au quotidien’’, en combinant les systèmes de télévision numérique terrestre et par satellite, fournissant ainsi une plate-forme numérique sans fil, à la fois ouverte et sûre. StarTimes fournit un service de transmission de signal robuste pour les radiodiffuseurs publics et privés, et offre aux consommateurs des programmes exceptionnels de TV payante, des services multimédia mobile et de connectivité Internet, mais également des services en ligne pratiques comprenant l’accès au guide TV, la possibilité de regarder des matches de football en direct, et de bavarder avec ses amis voire même avec des célébrités. 

 

 

 

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L’ONUSIDA annonce que 18,2 millions de personnes bénéficient d’une thérapie antirétrovirale mais souligne que la période qui se situe entre 15 et 24 ans est un moment à très haut risque pour les jeunes femmes

Le nouveau rapport de l’ONUSIDA indique que, arrivées à un certain moment de leur vie, les personnes se trouvent particulièrement vulnérables au VIH. Par conséquent, il lance un appel en faveur d’une approche fondée sur le cycle de vie afin de trouver des solutions adaptées à chacun en fonction de chaque étape de la vie

WINDHOEK/GENÈVE, 21 novembre 2016—Un nouveau rapport établi par l’ONUSIDA montre que les pays sont sur le chemin du processus d’accélération avec un million de personnes supplémentaire ayant accès au traitement en seulement six mois (Janvier à juin 2016). Jusqu’à juin 2016, environ 18,2 millions de personnes [16,1 millions–19,0 millions] ont eu accès aux médicaments salvateurs, dont 910 000 enfants, doublant ainsi le chiffre établi cinq ans plus tôt. Si nous maintenons et décuplons ces efforts, le monde sera en voie d’atteindre l’objectif de 30 millions de personnes sous traitement d’ici 2020.

Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie, a été lancé aujourd'hui à Windhoek, en Namibie par le Président de la Namibie, Hage Geingob et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.  « Moins de deux ans auparavant, 15 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral. Aujourd'hui, plus de 18 millions de personnes bénéficient d’un traitement et les nouvelles infections du VIH chez les enfants continuent de diminuer, » a déclaré le président Geingob. « Nous devons désormais faire en sorte que le monde demeure sur la voie de l’accélération afin de mettre un terme à l’épidémie de sida d’ici 2030 en Namibie, en Afrique et partout dans le monde. »  

Le rapport contient des données détaillées sur les complexités du VIH et révèle que le passage des jeunes filles à l’âge adulte constitue une période particulièrement dangereuse en Afrique subsaharienne. « Les jeunes femmes sont confrontées à une triple menace », ajoute M. Sidibé. « Elles présentent un risque élevé d'infection, de faibles taux de dépistage ainsi qu’une faible observance du traitement. Le monde oublie les jeunes femmes et il est urgent d’agir davantage pour contrer cet oubli. »

La prévention du VIH est un élément clé permettant de mettre un terme à l’épidémie de sida chez les jeunes femmes et le cycle des infections à VIH doit être rompu. Des données récentes en Afrique australe ont montré que les hommes adultes transmettent le VIH aux jeunes femmes, tandis que les hommes sont contaminés par le VIH beaucoup plus tard dans leur vie après la puberté et poursuivent le cycle des nouvelles infections. 

Le rapport démontre également que l’impact du traitement sur l’espérance de vie fonctionne. Le nombre de personnes de plus de 50 ans vivant avec le VIH a atteint son apogée en 2015 avec 5,8 millions. Le rapport souligne que si les objectifs de traitement sont atteints, ce nombre devrait atteindre 8,5 millions d’ici 2020. Les personnes âgées vivant avec le VIH ont jusqu’à cinq fois plus de risques de développer des maladies chroniques. Par conséquent, une stratégie globale doit être envisagée afin de répondre à l’augmentation des coûts de prise en charge de longue durée.   

Le rapport met également en évidence le risque de résistance aux médicaments et le besoin de réduire les coûts des traitements de seconde et troisième ligne.  Il souligne également la nécessité d’accroître les synergies avec les programmes contre la tuberculose (TB), le papillomavirus humain (HPV), le cancer du col de l'utérus et l’hépatite C afin de diminuer les principales causes de maladie et de décès parmi les personnes vivant avec le VIH. En 2015, parmi les 1,1 millions de personnes décédées de maladies associées au sida, 400 000 sont décédées des suites de la TB, parmi lesquelles 40 000 enfants.

« Nous avons accompli des progrès remarquables, particulièrement en termes de traitement, mais ces progrès sont également incroyablement fragiles, » déclare M.Sidibé. « De nouvelles menaces émergent et si nous n’agissons pas, nous risquons une recrudescence et une résistance. Nous avons vu cela avec la TB. Nous ne devons pas reproduire les mêmes erreurs. »

Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie met en exergue le grand nombre de personnes présentant un risque élevé d’infection à VIH et les personnes vivant dans les régions les plus durement touchées par le VIH qui ne disposent d’aucun accès aux services de VIH durant les moments critiques de leurs vies, ouvrant ainsi la porte à de nouvelles infections à VIH et augmentant le risque de décès liés au SIDA. Le rapport analyse les lacunes et les approches nécessaires dans le programme contre le VIH autour du cycle de la vie et offre une prévention du VIH adaptée ainsi que des solutions de traitement pour chaque étape de la vie.

« Mettre fin à l’épidémie de SIDA est possible uniquement si nous mettons nos efforts en commun et si nous accomplissons à titre individuel ce qui est à notre portée en adoptant de manière créative et dynamique les objectifs 90–90–90, » ajoute Eunice Makena Henguva, chargé de projet pour l’émancipation économique de la jeunesse pour le réseau namibien pour la santé des femmes.

De la naissance

À l'échelle mondiale, l’accès aux médicaments afin de prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant a augmenté pour atteindre 77% en 2015 (il était de 50% en 2010). Par conséquent, les nouvelles infections du VIH chez les enfants ont décliné de 51% depuis 2010.

Le rapport souligne que, sur 150 000 enfants nouvellement infectés par le VIH en 2015, environ la moitié ont été infectés lors de la phase d'allaitement au sein. Il insiste sur le fait que les infections lors de l’allaitement au sein peuvent être évitées si les mères vivant avec le VIH bénéficient d’un soutien dans la poursuite de leur traitement antirétroviral, leur permettant ainsi d'allaiter sans risques et d'assurer l’apport à leurs enfants des bienfaits protecteurs essentiels du lait maternel.

Le dépistage demeure également une préoccupation majeure. Le rapport indique que seuls quatre des 21 pays prioritaires en Afrique ont fourni des tests de dépistage du VIH auprès de plus de la moitié des bébés exposés au VIH durant les premières semaines de leur vie. Il montre également qu’au Nigéria, qui représente plus d’un quart de toutes les nouvelles infections du VIH chez les enfants dans le monde, seulement la moitié des femmes enceintes vivant avec le VIH sont dépistées pour le VIH.

Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie souligne la nécessité d’accroître les efforts afin d’élargir le dépistage du VIH aux femmes enceintes, d’étendre le traitement aux enfants et d’améliorer et de développer le diagnostic précoce chez les nourrissons en utilisant les nouveaux outils de diagnostic ainsi que des méthodes innovantes, telles que les rappels par SMS, afin de maintenir les soins pour les mères vivant avec le VIH et leurs bébés.

Il encourage également les pays à adopter les objectifs du cadre Naître libre, grandir libre, sans SIDA mené par l’ONUSIDA et le Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida afin de réduire le nombre de nouvelles infections du VIH chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes, et d'assurer un accès tout au long de la vie à une thérapie antirétrovirale s’ils vivent avec le VIH.

En passant par l’adolescence

Le rapport indique que la tranche d’âge des 15-24 ans représente une période incroyablement dangereuse pour les jeunes femmes. En 2015, environ 7500 jeunes femmes par semaine ont été nouvellement infectées par le VIH. Les données des études menées dans six régions d’Afrique australe et de l’est  révèlent qu’en Afrique australe, les filles âgées de 15 à 19 ans représentent 90% de toutes les nouvelles infections du VIH parmi la tranche d’âge 10-19 ans, et plus de 74% en Afrique orientale. 

À l'échelle mondiale, entre 2010 et 2015, le nombre de nouvelles infections du VIH chez les jeunes femmes âgées entre 15 et 24 ans a diminué de seulement 6% passant ainsi de 420 000 à 390 000. Passer sous la barre des 100 000 nouvelles infections chez les adolescentes et les jeunes femmes d’ici 2020 nécessitera une diminution de 74% dans les quatre années à venir soit entre 2016 et 2020.

De nombreux enfants qui sont nés avec le VIH et ont survécu sont désormais adultes. Des études menées dans 25 pays en 2015 ont montré que 40% des jeunes âgés de 15 à 19 ans ont été contaminés par la transmission de la mère à l'enfant du VIH. Cette transition amplifie également un autre défi majeur : un nombre élevé de décès liés au SIDA chez les adolescents. Les adolescents vivant avec le VIH ont en effet le taux le plus élevé de faible observance et d’échec des traitements.

Un éventail de solution est nécessaire afin de répondre aux besoins spécifiques des adolescents, comprenant des efforts accrus en matière de prévention du VIH, de maintien des filles et des garçons dans le système scolaire, d'augmentation du dépistage du VIH, de la circoncision médicale masculine volontaire, de la prophylaxie pré-exposition et de l’accès immédiat à la thérapie antirétrovirale.  

Populations clés

En 2014, on estimait que 45% des nouvelles infections à VIH à l'échelle mondiale se situait parmi les populations clés ainsi que leurs partenaires sexuels. Le rapport met en garde contre l’augmentation croissante des nouvelles infections à VIH parmi les personnes qui s'injectent des drogues (une augmentation de 36% entre 2010 et 2015), parmi les homosexuels et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (une augmentation de 12% entre 2010 et 2015) ainsi que contre l’absence de déclin parmi les professionnels du sexe ou les personnes transgenre.

Le rapport souligne l’importance vitale d’atteindre les populations clés avec des programmes de prévention et de traitement du VIH répondant à leurs besoins spécifiques tout au long de leur vie ; néanmoins, le total des niveaux de financement, et en particulier les financements de source nationale, demeure largement inférieur aux besoins des programmes sur le VIH permettant d’atteindre les populations clés.

À l’âge adulte

En juin 2016, dans son rapport sur les lacunes en matière de prévention contre le VIH, l’ONUSIDA a indiqué que les efforts de prévention contre le VIH ne fonctionnent pas pour les adultes. Le nombre de nouvelles infections à VIH parmi les adultes n’a pas diminué pendant au moins ces cinq dernières années. Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie exprime des craintes sur le retard des pays d’Afrique centrale dans la riposte au VIH. La région représente 18% des personnes vivant avec le VIH. Néanmoins, de graves lacunes dans l'accès au traitement signifie que la région représente 30% de l’ensemble des décès liés au SIDA à l'échelle mondiale. 

Le rapport apporte un éclairage nouveau sur les infection à VIH et les traitements chez les hommes adultes, indiquant que les hommes sont moins susceptibles de connaître leur statut VIH et l’accès au traitement que les femmes. Une étude menée à KwaZulu-Natal, en Afrique australe montre que seulement 26% des hommes avaient connaissance de leur statut VIH, seulement 5% bénéficiaient d’un traitement, et que la charge virale était extrêmement élevée, rendant de ce fait le risque de transmission du virus très élevé.

Et dans la vie future

Le rapport montre que la thérapie antirétrovirale permet aux personnes vivant avec le VIH de vivre plus longtemps. En 2015, les personnes âgées de plus de 50 ans représentaient 17% de la population adulte (15 ans et plus) vivant avec le VIH. Dans les pays à revenus élevés, 31% des personnes vivant avec le VIH étaient âgées de plus de 50 ans.

Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie montre également qu’on estime à environ 100 000 le nombre de personnes âgées de 50 ans et plus dans les pays à revenus faibles et moyens nouvellement atteintes par le VIH chaque année, confirmant la nécessité d’inclure les personnes plus âgées dans la prévention du VIH, ainsi que dans les traitements et les programmes.

Étant donné que les personnes vivant avec le VIH vieillissent, elles sont susceptibles de développer des effets secondaires à long terme suite au traitement du VIH, une résistance aux médicaments et risquent donc de nécessiter un traitement de co-morbidité telle que la tuberculose et l’hépatite C, pouvant également intéragir avec la thérapie antirétrovirale. Des investissements et une recherche continue sont nécessaires afin de découvrir des traitements plus simples, plus tolérants contre le VIH et les co-morbidités et découvrir également un vaccin contre le VIH et un traitement curatif.

Trouver des solutions pour chacun à chaque étape de la vie

Le rapport conclut en soulignant que des investissements doivent être réalisés judicieusement à travers le cycle de la vie, en utilisant une approche région-population afin d’assurer la disponibilité des programmes ayant un impact à la fois élevé et éclairé par des données probantes dans les zones géographiques et parmi les populations les plus démunies.

Il exhorte les pays à poursuivre l’accélération de la prévention du VIH, le dépistage et le traitement afin de mettre un terme à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 et  garantir que les générations à venir naîtront immunes du VIH.

 

Récapitulatif de l'épidémie mondiale de sida en 2015/*2016

Nombre de personnes vivant avec le VIH

Total

36,7 millions [34,0 millions – 39,8 millions]

Adultes

34,9 millions [32,4 millions – 37,9 millions]

Femmes

17,8 millions [16,4 millions – 19,4 millions]

Enfants(<15 ans)

1,8 million [1,5 million – 2,0 millions]

Nombre de nouvelles infections à VIH

Total

2,1 millions [1,8 million – 2,4 millions]

Adultes

1,9 million [1,7 million – 2,2 millions]

Enfants(<15 ans)

150 000 [110 000–190 000]

Décès liés au sida

Total

1,1 million [940 000 – 1,3 million]

Adultes

1,0 million [840 000 – 1,2 million]

Enfants(<15 ans)

110 000 [84 000–130 000]

Nombre de personne sous traitement VIH

Total

*18,2 millions [16,1 millions–19,0 millions] — Juin 2016

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Video: Triple Threat Young Women Face

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Victoria Beckham et son fils Brooklyn en mission au Kenya avec Born Free Africa et l'ONUSIDA pour la sensibilisation au VIH

En constatant directement sur le terrain les réussites et les défis de la riposte au VIH au Kenya, Victoria et Brooklyn Beckham ont appelé à plus d'engagement, d'action et de financement pour en finir avec l'épidémie de sida.

Nairobi, Kenya, 8 octobre 2016—Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, et son fils, Brooklyn Beckham, se sont rendus au Kenya dans le cadre d'une mission de trois jours avec Born Free Africa et l'ONUSIDA pour promouvoir la sensibilisation au VIH. Leur visite a porté sur la prévention des nouvelles infections à VIH chez les nouveaux-nés et le maintien de leurs mères en bonne santé, ainsi que sur l'urgence de promouvoir le dépistage, la prévention et le traitement du VIH chez les jeunes, en particulier les adolescentes et les jeunes femmes. 

Au cours de cette mission, Victoria et Brooklyn Beckham ont voyagé à travers tout le pays pour découvrir des projets passionnants qui visent à réduire les effets du VIH au Kenya. Ils ont rencontré des agents de santé et des travailleurs communautaires pour comprendre les problèmes qu'ils rencontrent dans leur travail et en apprendre plus sur leurs nombreuses réussites. Victoria et Brooklyn ont passé du temps avec des enfants et parlé avec des jeunes et des adultes vivant avec le VIH ou touchés par le virus, pour entendre directement leurs histoires personnelles et leurs expériences du VIH.

Aux côtés de sa mère, Brooklyn a pris part à une campagne nationale de football baptisée « Maisha kick out HIV stigma » (Maisha chasse d'un coup de pied la stigmatisation liée au VIH), qui vise à motiver les jeunes à se faire dépister. Les services de dépistage, de prévention et de traitement du VIH sont fondamentaux pour mettre fin à l'épidémie de sida, mais les gens, en particulier les jeunes, n'y ont souvent pas accès en raison du manque d'information et de la stigmatisation et la discrimination liées au VIH. Brooklyn a participé au match de football et montré ses talents sur le terrain.

L'ONUSIDA estime à 1,5 million le nombre de personnes vivant avec le VIH au Kenya, avec environ 71 000 nouvelles infections à VIH chez les adultes en 2015. Un tiers de toutes ces nouvelles infections a concerné des jeunes femmes et des adolescentes âgées de 15 à 24 ans, qui sont particulièrement exposées au risque. Chez les enfants, on a recensé 6 600 nouvelles infections à VIH en 2015. Le gouvernement kenyan s'est engagé pour mettre fin au sida et, en plus du financement de son propre programme national de lutte contre le VIH, il a récemment promis de verser 5 millions de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et 500 000 dollars à l'ONUSIDA pour en finir avec le sida comme menace de santé publique d'ici à 2030.

Il y a eu de nombreuses réussites dans la riposte au sida, mais Mme Beckham a profité de l'occasion pour souligner que l'épidémie de sida est très loin d'être terminée. « Nous avons parcouru un si long chemin ensemble pour contrer le sida ; nous avons les connaissances, nous avons les outils, mais nous avons besoin d'engagement, d'action et de financement pour en venir à bout ! La fin du sida est possible, mais seulement si nous restons unis et que nous mettons un terme à toutes les formes de stigmatisation et de discrimination ».

« Avoir le soutien de notre Ambassadrice itinérante internationale est extrêmement important pour le Kenya dans son avancée vers la fin de l'épidémie de sida comme menace de santé publique », a déclaré la Directrice nationale de l'ONUSIDA, Jantine Jacobi.

La mission était organisée par le Ministère kenyan de la Santé, Born Free Africa et l'ONUSIDA.

Born Free Africa

Born Free Africa est une initiative philanthropique privée visant à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Born Free travaille avec les gouvernements africains pour investir dans des projets très ciblés afin de mettre à l'épreuve l'hypothèse selon laquelle un talent catalytique peut amorcer un changement significatif au sein des systèmes de santé publique. Les investissements de Born Free au Nigéria et au Kenya démontrent qu'un talent catalytique peut être un levier capital pour le changement. Born Free a également conclu des partenariats avec le milieu de la mode afin d'utiliser sa voix, sa créativité et sa portée pour faire connaître l'urgence d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

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Born Free Africa
Taylor Buonocore
tel. +1 973 723 7105
TBuonocore@healthenvoy.org
UNAIDS
Tina Bille
tel. +41 79 611 0031
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L’ONUSIDA participe au camp d’été des enfants d’Afrique et de Chine

La version chinoise du livre lauréat a été lancée lors de la cérémonie d’ouverture.

PÉKIN/GENÈVE 29 juillet 2016—Le camp d’été des enfants d’Afrique et de Chine a ouvert ses portes aujourd’hui sous le thème « Love in the Sunshine » (« L’amour au soleil »), où il a accueilli 60 jeunes vivant ou affectés par le VIH en provenance de Chine, du Ghana, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe.

La Première Dame de Chine, Peng Liyuan, la Première Dame d’Afrique du Sud, Thobeka Madiba-Zuma, ainsi que le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé et la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé, Margaret Chan ont participé à l’évènement organisé dans l’enceinte de la Cité Interdite.    

Tandis que les libellules, symbole de renouveau et d’indépendance, volaient dans la cour ouverte, la Première Dame de Chine a accueilli les participants en déclarant qu’il s’agissait d’un rêve que de pouvoir rassembler les enfants chinois affectés par le VIH qu’elle soutient depuis longtemps avec les jeunes enfants d’Afrique.

« Je suis très heureuse que nous soyons tous réunis ici », a déclaré Mme Peng.

C’est la première fois que des enfants vivant hors de Chine participent au camp d’été organisé en marge du Forum sur la coopération Chine-Afrique.

« Nous souhaitons que tous les enfants expriment pleinement leur potentiel et réalisent leur rêves », a déclaré Mme Zuma. « Ce camp d’été offre à nos enfants une opportunité rare de visiter ce pays magnifique et de partager des expériences afin de s’inspirer et se rendre plus fort mutuellement. »

M. Sidibé est monté sur scène avec à ses côtés, Julia, 16 ans en provenance du Ghana.

« C’est une opportunité pour vous remercier de votre courage et pour vous dire que l’on vous aime et que l’on croit en vous, » a déclaré M. Sidibé.

Durant la cérémonie et en partenariat avec l’organisation médiatique chinoise, l’agence de presse Xinhua, l’ONUSIDA a publié la version chinoise du livre lauréat traitant du VIH destiné aux enfants. La version chinoise de Le garçon le plus courageux que je connaisse a été remis aux participants présents lors du camp d’été des enfants de Chine et d’Afrique à Pékin. Ce livre deviendra un support pédagogique important dans les écoles chinoises et aidera à comprendre les questions entourant le VIH et ainsi à réduire la stigmatisation et la discrimination auxquelles doivent faire face les enfants affectés par le virus.

Le livre raconte l’histoire touchante de deux amis, Xiao Ming et Xiao Li, et de leurs aventures. Xiao Ming vit avec le VIH. L’histoire est illustrée par l’artiste de renom Sujean Rim. Ce récit plein de tendresse montre comment faire face au VIH de manière positive. La version originale du livre a pour décor l’Afrique et a largement été distribué en Afrique par le système Thank You Small Library (Merci Petite Librairie). 

« Ce livre constitue un outil précieux permettant d’aider les parents, les enseignants et le personnel soignant à expliquer les questions complexes et émotionnelles entourant le VIH aux enfants durant leur traitement, » a jouté M. Sidibé. « Chaque enfant mérite de se sentir protégé et aimé, et a le droit de vivre une enfance sans stigmatisation ni discrimination. Chaque enfant vivant avec le VIH doit avoir accès au traitement. »   

En 2015, selon les estimations, parmi les 1,8 millions d’enfants de moins de 15 ans vivant avec le VIH dans le monde, seulement la moitié d’entre eux avaient accès aux médicaments antirétroviraux afin de les maintenir en vie et en bonne santé. 150 000 nouvelles infections du VIH ont été diagnostiquées parmi les enfants âgés de 15 ans et moins en 2015.         

Le garçon le plus courageux que je connaisse, également disponible en anglais, en français et en portugais, est publié avec des fiches d’informations sur les enfants et le VIH ainsi qu’un guide de discussion pour les enseignants et le personnel soignant. En septembre 2015, le livre a remporté le premier prix de la catégorie Médecine Populaire du prix littéraire de la British Medical Association (BMA).

Chinese version of award-winning book is launched at the Opening Ceremony.

BEIJING/GENEVA, 29 July 2016—The China-Africa Children Summer Camp opened today under the theme of “Love in the Sunshine”, bringing together 60 young people living with or affected by HIV from China, Ghana, South Africa and Zimbabwe.

Held on the grounds of the Forbidden City, in attendance at the event were the First Lady of China, Peng Liyuan and the First Lady of South Africa, Thobeka Madiba-Zuma as well as the Executive Director of UNAIDS, Michel Sidibé and the Director-General of the World Health Organization, Margaret Chan.    

As dragonflies, a symbol of change and self-reliance, flew into the open square, the First Lady of China welcomed the participants saying it was a dream to bring together children affected by HIV she has long championed in China with young people from Africa.

“I am very happy that we can be here together,” said Mrs Peng.

This is the first time that young people from outside China have participated in the summer camp happening on the side lines of the Forum on China-Africa Cooperation.

“We want all children to grow to their full potential and realize their dreams, said Mrs Zuma. “This summer camp offers our children a rare opportunity to visit this beautiful country and to share experiences to inspire and strengthen one another.”

Mr Sidibé brought 16-year-old Julia from Ghana with him up to the stage.

“This is an opportunity to say thank you to all of you for your bravery and let you know that we love you and believe in you,” said Mr Sidibé.

At the ceremony and in partnership with the Chinese media organization, Xinhua News Agency, UNAIDS released a Chinese language version of an award-winning book on HIV for children. The Chinese version of The Bravest Boy I Know was given to participants attending the China-Africa Children Summer Camp in Beijing. The book will become an important teaching aid in schools across China to help children understand the issues surrounding HIV and reduce stigma and discrimination faced by children affected by the virus.

The book is the touching story of two friends, Xiao Ming and Xiao Li and their adventures together. Xiao Ming is living with HIV. The story is illustrated by the renowned artist Sujean Rim. It is the heart-warming tale of facing HIV in a positive way. The original version of the book takes place in Africa and has been distributed widely through the Thank You Small Library system in Africa. 

“This book is a valuable tool to help parents, teachers and carers explain the complex and emotional issues surrounding HIV to children in their care,” added Mr Sidibé. “Every child deserves to feel protected and loved and to experience a childhood free of stigma and discrimination and every child living with HIV must have access to treatment.”    

In 2015, of the 1.8 million children under 15 years of age estimated to be living with HIV worldwide, only half had access to antiretroviral medicines to keep them alive and well. There were 150 000 new HIV infections among children aged 15 and under in 2015.          

The Bravest Boy I Know is also available in English, French and Portuguese and is released together with a factsheet on children and HIV and a discussion guide for teachers and carers.  In September 2015, the book won first prize in the Popular Medicine category of the British Medical Association.

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Le Président de l'agence de presse Xinhua reçoit le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA a remis au Président de l'agence de presse Xinhua, Cai Mingzhao, le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs en reconnaissance de son leadership et de sa contribution en tant que partenaire média dans la riposte contre le SIDA

PÉKIN, 28 juillet 2016—En reconnaissance du rôle majeur joué par son agence dans l'accélération de la riposte afin de mettre un terme à l'épidémie de SIDA, Cai Mingzhao, Président de l'agence de presse Xinhua, s'est vu remettre le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs lors d'un évènement organisé à l'occasion d'une visite des quartiers généraux de Xinhua à Pékin, en Chine dans le cadre de leur coopération commune.

Ce prix récompense l'engagement de M. Cai dans l'atteinte de l'objectif commun de Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès lié au sida. 

« M. Cai est un leader visionnaire. Pour lui, les trois zéros ne sont pas seulement des chiffres, mais ils symbolisent la justice sociale et l'inclusion » a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Le SIDA n'est pas vaincu dans de nombreuses parties du monde et le leadership de M. Cai veille à ce que le VIH demeure au premier plan de la sensibilisation du public afin que personne ne soit oublié. »

Avec M. Cai à la tête de Xinhua, le groupe de médias a contribué à promouvoir la sensibilisation du public envers le VIH en Chine et à l'étranger. Durant la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'éradication du SIDA en juin 2016, Xinchua a diffusé le message « Accélération de la riposte vers une génération sans SIDA » sur un écran géant à Times Square, à New York. En outre, le groupe travaille en collaboration avec l'ONUSIDA afin de promouvoir des messages de zéro discrimination à travers les réseaux sociaux et d'autres plateformes. 

« Nous sommes conscients que la lutte contre le SIDA nécessite des efforts conjugués de la part de l'ensemble de la société, et en particulier des médias. » a déclaré M.Cai. « Nous avons un rôle clé à jouer pour mettre fin à l'épidémie de SIDA. » 

L'ONUSIDA reconnait le rôle singulier des médias dans l'effort global pour mettre fin à l'épidémie de SIDA. Les médias ont la capacité d'atteindre des milliards de personnes avec des messages pouvant sauver des vies et peuvent également motiver l'engagement et l'action. Xinhua est la plus grande agence de presse au monde, avec plus de 30 bureaux sur le territoire national et près de 170 bureaux installés à l'étranger.

Le Vice-ministre du Bureau de l'information du Conseil des affaires d'État, Guo Weimin, a souligné l'importance de la contribution de Xinhua. « L'agence de presse Xinhua soutient activement les objectifs de développement durable des Nations Unies et encourage l'implication du plus grand nombre afin d'atteindre ces objectifs. »

La Vice-ministre de la Commission pour le planning familial et la santé, Cui Li, a déclaré « La coopération entre l'agence Xinhua et l'ONUSIDA illustre parfaitement la participation multisectorielle et la coopération dans l'avancement de la riposte contre le SIDA. »  

En mars 2016, l'ONUSIDA et Xinhua ont signé un protocole d'accord de coopération stratégique de deux ans afin de trouver des solutions innovantes pour mettre fin à l'épidémie de SIDA en tant que menace de santé publique d’ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. 

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Dix organisations reçoivent le Prix Ruban Rouge pour leur leadership exceptionnel dans la lutte contre le sida

DURBAN, 19 juillet 2016 – Le Prix Ruban Rouge 2016 a été attribué à dix organisations communautaires exceptionnelles pour les activités mobilisatrices qu’elles ont engagées pour mettre fin ou réduire l’impact de l’épidémie de sida. Elles ont été présentées à l’occasion de la remise de ce prix au cours d’une session spéciale de la 21ème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2016) qui s’est tenue à Durban, Afrique du Sud.

« À travers les régions et les cultures, les communautés montrent au monde qu’il est possible de mettre fin au sida. Leur courage, leurs innovations et leur leadership nous aident à surmonter les obstacles et à mieux répondre aux besoins de ceux qui sont les plus touchés par l’épidémie » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Les organisations primées en 2016 viennent du Burundi, du Mexique, du Belize, du Kenya, du Nigéria, de la République islamique d’Iran, du Népal, du Chili et de Nouvelle-Zélande. Près de 1 000 nominations venant de plus de 120 pays ont été reçues pour le Prix qui est hébergé par l’ONUSIDA en partenariat avec AIDS 2016, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, le Conseil international des ONG de lutte contre le sida et Irish Aid. Un groupe international composé de représentants de la société civile a sélectionné les finalistes parmi une liste établie par des comités régionaux.

Chaque organisation lauréate recevra un prix de 10 000 dollars et a été invitée à participer à AIDS 2016 où elles occuperont l’Espace de dialogue communautaire au sein du Village mondial.

Au cours de la session spéciale de remise du Prix Ruban Rouge, les organisations lauréates ont été félicitées par Son Altesse Royale la Princesse Mable van Oranje des Pays-Bas, Son Altesse Royale la Princesse Tessy du Luxembourg, le ministre de la Santé et de la Protection de l’enfance du Zimbabwe, M. David Parirenyatwa, l’ancien président de la République des Fidji, Son Excellence M. Epeli Nailatikau, et la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Mme Jan Beagle.

« Les organisations communautaires prennent l’initiative de tracer la voie de la riposte au sida. Les organisations présentes ici aujourd’hui – lauréates du Prix Ruban Rouge 2016 – sont pour nous tous des exemples de ce que cela signifie réellement d’accélérer la riposte contre le sida et de le faire d’une manière qui est inclusive et qui promeut les droits humains et l’égalité des sexes » a déclaré Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA.

Le premier Prix Ruban Rouge a été décerné en 2006 ; il est depuis attribué tous les deux ans durant la Conférence internationale sur le sida. Cette année, cinq catégories ont été établies.

 

Première catégorie : Santé et bien-être (ODD 3)

Réseau National des Jeunes vivants avec le VIH/SIDA

Colectivo Seres, A.C.

C-Net+

 

Deuxième catégorie : Réduction des inégalités (ODD 10)

Kenya Sex Worker’s Alliance

Positive Action for Treatment Access (PATA)

 

Troisième catégorie : Égalité des sexes (ODD 5)

Tehran Positive Club

Chitwan Sakriya Women’s Foundation

 

Quatrième catégorie : Sociétés justes, paisibles et inclusives (ODD 16)

YouthRISE

Red Nacional de Pueblos Originarios en Respuesta al SIDA

 

Cinquième catégorie : Partenariats mondiaux (ODD 17)

INA Foundation

À propos des sponsors

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Partenaires des Nations Unies

Les partenaires des Nations Unies engagés dans l’initiative du Prix Ruban Rouge ont uni les efforts et les ressources de l’ensemble des Coparrainants et du Secrétariat de l’ONUSIDA.

AIDS 2016

La XXIème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2016) est le principal forum rassemblant tous ceux qui œuvrent à la lutte contre le VIH, les décideurs, les personnes vivant avec le VIH et toutes les autres personnes engagées pour mettre fin de la pandémie. C'est l'occasion pour les parties prenantes de faire le point sur l'état de l'épidémie, d’évaluer les derniers progrès scientifiques et les leçons tirées de l’expérience, et de tracer ensemble la voie pour aller de l'avant. AIDS 2016 se tiendra à Durban, Afrique du Sud, du 18 au 22 juillet 2016. (www.aids2016.org). L’International AIDS Society est organisatrice et hôte de la conférence.

Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+)

GNP+ est un réseau mondial créé par et pour les personnes vivant avec le VIH. Il plaide pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le virus. Régi en fonction des besoins des personnes vivant avec le VIH partout dans le monde, GNP+ soutient les personnes vivant avec le virus via leurs réseaux et organisations. Ce réseau s’efforce d'assurer un accès équitable aux services sociaux et de santé, en mettant l'accent sur la justice sociale, les droits et une participation plus significative des personnes vivant avec le VIH à l’élaboration des programmes et des politiques, en vertu du principe GIPA. (www.gnpplus.net).

Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW)

L’ICW a été créée pour trouver des réponses à l'absence désespérante de soutien, d'informations et de services destinés aux femmes vivant avec le VIH. L'organisation promeut le leadership et la participation des femmes vivant avec le VIH au sein des instances d’élaboration et de mise en œuvre des politiques et des programmes, et des instances de prise de décisions qui affectent la vie de milliers de personnes vivant avec le virus. Sa vision est de parvenir à l'avènement d'un monde juste où les femmes vivant avec le VIH prennent le leadership des programmes et des politiques, et exercent leurs droits universels. L'organisation rêve d'un monde où les femmes, les jeunes femmes, les filles et les adolescentes vivant avec le VIH bénéficient d'un accès intégral aux soins et au traitement, et jouissent de l'ensemble de leurs droits : sexuels, reproductifs, juridiques, économiques, en matière de santé, indépendamment de leur culture, âge, religion, sexualité, race ou situation socio-économique. (www.icwglobal.org)

Conseil international des ONG de lutte contre le sida

Fondé en 1991, le Conseil international des ONG de lutte contre le sida (ICASO) a pour mission de mobiliser et soutenir diverses organisations communautaires afin d'élaborer, à l'échelle mondiale, une riposte efficace pour mettre fin au sida. Son travail s’articule autour de la vision d'un monde où les personnes vivant avec par le VIH et touchées par le virus peuvent profiter d'une vie exempte de stigmatisation, de discrimination et de persécution, et avoir accès à la prévention, au traitement et aux soins. Le réseau de l'ICASO intervient à l'échelle mondiale, régionale et locale, et étend son action dans près de 100 pays. (www.icaso.org)

Irish Aid

Irish Aid est le programme d'aide aux pays en développement du gouvernement irlandais. Sa philosophie de l'aide trouve ses racines dans la politique étrangère de l'Irlande, en particulier dans ses objectifs de paix et de justice. La politique de développement international « Un Monde, Un Futur » reflète l'engagement de longue date de l'Irlande en faveur des droits de l'homme et de l'équité dans les relations internationales. Elle est indissociable de la politique étrangère de l’Irlande considérée dans son ensemble. Le programme Irish Aid a pour priorité absolue de réduire la pauvreté, les inégalités et l'exclusion dans les pays en développement, et privilégie massivement l'Afrique subsaharienne. L'amélioration de l'accès à des services sociaux essentiels de qualité tels que la santé, l'éducation, les services de prise en charge du VIH et du sida, et la protection sociale est considérée comme fondamentale pour le respect des droits de l'homme, la réduction de la pauvreté, de la faim et des inégalités ainsi que la promotion d’un développement économique inclusif. (http://www.irishaid.gov.ie)

À propos du Prix Ruban Rouge

Le ruban rouge est le symbole international du mouvement de lutte contre le sida. Décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida, le Prix Ruban Rouge a été créé pour distinguer et célébrer le leadership des organisations communautaires dans leurs remarquables initiatives ciblant une réduction de la propagation et de l’impact du sida. Ce prix représente l'effort conjoint des membres de la famille de l'ONUSIDA et, en tant que tel, il portera en particulier cette année sur les domaines d'action prioritaires à l'échelle mondiale récemment approuvés par l'organisation.

Le Prix Ruban Rouge a été décerné pour la première fois en 2006. À ce jour, 85 organisations communautaires provenant de 50 pays différents ont été distinguées pour les ripostes communautaires qu'elles ont apportées à la lutte contre le sida. De telles organisations se trouvent au cœur de la riposte à l'épidémie de sida – elles déploient une force et un courage extraordinaires et font preuve de résilience en s'attaquant à l'un des défis majeurs de notre époque. En mettant en œuvre des moyens durables et créatifs pour promouvoir la prévention de la transmission sexuelle et la prévention parmi les consommateurs de drogues, et pour proposer des traitements, des soins et un soutien aux personnes vivant avec le VIH, en démontrant que l'on peut faire preuve d'innovation pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination grâce à des actions de persuasion et l'invocation des droits de l'homme, en stoppant les nouvelles infection à VIH chez les enfants, en maintenant en vie les mères et en s'occupant de la santé des femmes, ces organisations communautaires nous montrent de manière très concrète comment on peut inverser la tendance d'une épidémie à l'échelle mondiale, en s'attelant à une communauté à la fois.

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Alasdair Reid
tel. +41 79 594 1923
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En 2015, l’étude Kaiser/ONUSIDA constate une baisse du financement de la part des gouvernements donateurs pour la première fois en 5 ans

Le financement est en déclin pour une majorité de gouvernements donateurs évalués, y compris les États-Unis.

GENÈVE/MENLO PARK, Californie, 15 juillet 2016 — Le financement des gouvernements donateurs destiné à soutenir les efforts déployés dans les pays à revenus faibles et moyens chute pour la première fois en cinq ans, passant ainsi de US $ 8,6 milliards en 2014 à US $ 7,5 milliards en 2015, selon un nouveau rapport de la Kaiser Family Foundation et du programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) publié en avance à l’occasion de la Conférence internationale sur le sida 2016.

Les financements destinés à la lutte contre le VIH ont diminué pour 13 des 14 gouvernements donateurs évalués dans l’analyse. Ceci résulte en partie de l’appréciation du dollars américain donnant lieu à une dépréciation de la plupart des devises des autres donateurs. Pourtant, même en tenant compte de cet aspect financier, un déclin a été observé dans le financement de la majorité des gouvernements évalués.

Le financement global du gouvernement américain a chuté de US $ 5,6 milliards pour atteindre US $ 5 milliards de dollars, mais ceci était en grande partie dû à une question de calendrier. En effet, les États-Unis ont affecté le financement bilatéral sur 2016, tout en développant les programmes existants et en en mettant en œuvre de nouveaux. D’une manière générale, si l’on ne tient pas compte des US $ 411 millions de baisse dans le financement bilatéral américain, dont la plupart doit être affecté sur 2016, le financement global a décliné de 8 pour cent.

« Le déclin des financements internationaux dans la lutte contre le VIH est inquiétant » selon Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA. « Les pays nécessitent toujours un soutien urgent pour ces prochaines années afin d’accélérer leur riposte contre le VIH, leur permettre de mettre fin à l’épidémie de SIDA d’ici 2030 et ainsi sauver des millions de vies. Réorienter des ressources destinées à la riposte contre le VIH aura dorénavant un cout plus important à la fois en termes humain et financier sur le long terme. »

Les États-Unis continuent d’apporter la part du lion dans le financement total (bilatéral et multilatéral) versé par les gouvernements donateurs (66,4%), suivis par le Royaume-Uni (13%). La France apporte 3,7% du financement, l’Allemagne 2,7% et les Pays-Bas 2,3%.

« 2015 a marqué une baisse dans le financement des donateurs à destination du VIH » selon Jen Kates, Vice-présidente de la Kaiser Family Foundation et Directrice de la Politique en matière de santé et de VIH. « Les donateurs ont affronté de nombreuses demandes de financement concurrentielles, comprenant des urgences humanitaires et la crise des réfugiés, tout cela dans un contexte d’austérité fiscale dans un certain nombre de pays. En regardant vers l’avenir, on voit que le financement des donateurs à destination du VIH demeure incertain étant donné que les leaders donateurs doivent faire face à des changements de leadership politique et que le monde digère toujours les effets du Brexit. »

Le nouveau rapport, établi dans le cadre du partenariat entre la Kaiser Family Foundation et l’ONUSIDA, fournit les dernières données disponibles concernant les dépenses en matière de financements des donateurs basées sur les données fournies par les gouvernements. Il inclue leur assistance envers les pays à revenus faibles et moyens, les contributions au Fonds mondial ainsi que UNITAID.

ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida ». ONUSIDA conjugue les efforts de 11 organisations des Nations Unies — le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale — et collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030. Pour en savoir plus, consultez unaids.org et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et Youtube.

La Kaiser Family Foundation
La Kaiser Family Foundation, organisation non gouvernementale basée à Menlo Park en Californie, répond aux besoins en matière d’information fiable sur les questions de santé nationale.

 

 

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L'ONUSIDA signale qu'après une baisse notable, les nouvelles infections à VIH chez les adultes ont stagné et sont en augmentation dans certaines régions

Globalement, les nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants ont diminué de 40 % après avoir atteint un pic en 1997. Cependant, de nouvelles analyses menées par l'ONUSIDA montrent que les nouvelles infections chez les adultes sont stationnaires et n'ont pas réussi à baisser depuis au moins cinq ans. Le rapport met l'accent sur les étapes nécessaires pour intensifier les efforts de prévention

GENÈVE, 12 juillet 2016 —  Un nouveau rapport d'ONUSIDA révèle des tendances préoccupantes concernant les nouvelles infections à VIH chez les adultes. Il montre que si des progrès sont notables pour endiguer les nouvelles infections à VIH chez les enfants (une baisse de plus de 70 % depuis 2001 et qui se poursuit), il n'en est pas de même pour les adultes car le recul stagne pour ce groupe d'âge et le rapport insiste sur l'urgence d'intensifier la prévention du virus à leur intention.

Le retard en matière de prévention du VIH chez les adultes 

Le rapport sur le retard en matière de prévention montre que près d'1,9 million d'adultes par an sont infectés par le VIH sur au moins les cinq dernières années et que les nouvelles infections chez les adultes augmentent dans certaines régions. Le message du rapport est clair :des efforts en matière de prévention du VIH sont indispensables pour maintenir le processus d'accélération de la riposte visant à mettre fin au sida d'ici 2030.

  • L'Europe de l’Est et l'Asie centrale comptent une hausse de 57 % entre 2010 et 2015 ;
  • Après des années de régression constante, les nouvelles infections chez les adultes dans les Caraïbes ont augmenté annuellement de 9% entre 2010 et 2015 ;
  • Au Moyen-Orient et au Nord de l'Afrique, entre 2010 et 2015, le rapport fait état d'un accroissement de 4 % par an ; 
  • Il n'y a pas eu de baisse importante dans aucune région du monde.
    • Depuis 2010, en Amérique latine, le nombre annuel de nouvelles infections à VIH s'est accru de 2% . En Europe de l’Ouest et centrale, en Amérique du Nord et en Afrique de l'Ouest et centrale, elles ont légèrement diminué et elles ont baissé de 4 % en Afrique orientale et australe et de 3 % en Asie et dans le Pacifique.

« Nous tirons la sonnette d'alarme », explique Michel Sidibé, directeur exécutif d'ONUSIDA. « Les atouts de la prévention ne sont pas exploités. En cas de résurgence des nouvelles infections à VIH, l'épidémie deviendra impossible à maîtriser. Le monde doit immédiatement mettre en œuvre les actions requises pour mettre fin au retard pris en matière de prévention. »

L'épidémie de sida a eu d'énormes répercussions les 35 dernières années. Depuis ses prémices, 35 millions de personnes sont décédées de maladies liées au sida et selon les estimations, 78 millions de personnes ont été infectées par le virus.

Équité et accès pour les populations clés

En 2014, les populations clés, dont les homosexuels, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, les professionnels du sexe et leurs clients, les personnes transgenres, celles qui consomment des drogues injectables et les prisonniers, représentaient 35 % des nouvelles infections à VIH à l'échelle mondiale. Selon les estimations, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes ainsi que les personnes qui consomment des drogues ont 24 fois plus de risques d’être atteints par le VIH que la population générale, tandis que les professionnels du sexe 10 fois. En outre, les personnes transgenres ont 49 fois plus de risques de vivre avec le virus et les prisonniers cinq fois, que la population générale.

Il est essentiel que les populations aient accès à la gamme complète des options de prévention du VIH afin qu'elles puissent se protéger, ainsi que leurs partenaires sexuels, du virus. « Nous avons à présent de multiples options de prévention, » dit M. Sidibé. « Le problème, c'est l'accès, si les personnes ne se sentent pas en confiance ou n'ont pas les moyens d'obtenir des services de prévention combinés du VIH, nous ne mettrons pas fin à cette épidémie. »

Des fonds destinés à la prévention dans le cadre du traitement du VIH sont nécessaires

Le rapport souligne que les principaux espoirs fondés sur les effets positifs du traitement antirétroviral en matière de prévention de nouvelles infections commencent à se matérialiser, bien que tous les avantages risquent de pas être visibles d'ici quelques années.

Le rapport sur le retard pris en matière de prévention (Prevention gap report) estime que sur la moitié de toute les des personnes vivant avec le VIH, 57 % connaissent leur séropositivité, 46 % ont accès à un traitement antiretroviral et 38 % sont parvenues à un état de suppression virale, ce qui leur permet de rester en bonne santé et évite la transmission ultérieure du virus. Une situation qui souligne le besoin urgent d'atteindre les objectifs « 90-90-90 » de l’ONUSIDA afin de développer le plein potentiel du traitement rétroviral. Ce principe correspond à 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes informées de leur statut ont accès à un traitement antirétroviral et 90 % recevant un traitement n'ont plus de charges virales.  

Déficit en matière de fonds destinés à la prévention du VIH

En parallèle des rapports publiés faisant état de la hausse du nombre de nouvelles infections à VIH, des données révèlent que les financements de donateurs internationaux ont atteints le seuil le plus bas depuis 2010, passant de 9,7 milliards USD en 2013 à 8,1 milliards USD en 2015. Les pays à faibles et moyens revenus redoublent d'efforts pour combler la baisse avec des ressources nationales qui représentent 57 % du financement total de 19,2 milliards USD en 2015.

Le rapport souligne que s'il est vrai que le financement international, source principale pour la prévention du VIH chez les personnes les plus exposées au virus, affiche une baisse, certains des principaux donateurs prennent des engagements courageux pour garantir que les personnes les plus touchées bénéficient des aides. En juin 2016, les États-Unis d'Amérique ont annoncé le lancement d'un nouveau fonds d'investissement de 100 millions USD destiné aux populations clés afin d'accroître leur accès aux services de traitement du VIH .

Actuellement, l'attribution des ressources pour la prévention du VIH est très en deçà de ce qui est nécessaire et 20 % des ressources mondiales destinées au VIH sont dépensés pour la prévention du virus. Le rapport indique que pour un effet optimal des financements, il faut orienter les démarches par zone géographique et population afin d'atteindre les personnes les plus exposées avec des options de prévention combinées dans leur cadre de vie et professionnel.

Retard en matière de prévention du VIH à l'échelle régionale

Le rapport détaille la trajectoire des nouvelles infections à VIH et étudie quelles populations et quelles zones sont les plus touchées. Il souligne aussi les domaines où les pays devraient faire des investissements plus personnalisés en matière de prévention du VIH.

En Afrique de l'est et du sud, par exemple, les trois-quarts des nouvelles infections à VIH chez les adolescents de 10 à 19 ans concernent les filles. L'accès aux services pour le virus est souvent refusé aux adolescentes en raison d'inégalité des sexes, de services de soins du VIH inadaptés à leur âge, de la stigmatisation, d'un manque de pouvoir décisionnel et de violence sexiste. En 2014, seulement 57 % des pays du monde (de 104 pays fournissant des données) avaient une stratégie en matière de VIH qui intégrait un budget dédié aux femmes. Dans le monde, seulement trois femmes sur dix entre 15 et 24 ans ont une connaissance globale et précise du virus. Atteindre cette population clé, en particulier en Afrique sub-saharienne, sera un facteur décisif pour mettre fin à l'épidémie du sida.

En Europe de l'Est et en Asie centrale, 51 % des nouvelles infections à VIH concernent les consommateurs de drogues injectables. En 2015, plus de 80 % des nouvelles infections sont apparues dans la fédération de Russie. L'épidémie touche principalement les populations clés et leurs partenaires sexuels, en particulier les personnes qui consomment des drogues injectables, qui représentaient plus de la moitié des nouvelles infections en 2015. Pour autant, la couverture des programmes de prévention, en particulier en matière d'intervention de réduction des risques parmi les personnes qui s'injectent des drogues, reste très faible.

Au Moyen-Orient et au Nord de l'Afrique, 96% des nouvelles infections à VIH apparaissent parmi les populations clés, principalement chez les personnes qui consomment des drogues injectables, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et les professionnelles du sexe et leurs partenaires sexuels. Néanmoins, les programmes de prévention destinés aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les professionnelles du sexe reçoivent rarement des aides issues de ressources nationales ou délivrées par des services publics.

En Europe de l’Ouest et centrale et en Amérique du Nord, près de la moitié des nouvelles infections à VIH frappent des homosexuels et des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et bien qu'une part croissante des ressources est investie pour ce groupe de population, les efforts en matière de prévention n'ont pas les effets escomptés. Entre 2010 et 2014, les nouvelles infections à VIH chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ont augmenté de 17 % en Europe de l'ouest et centrale et de 8 % en Amérique du Nord.

Le rapport montre la complexité de l'épidémie de sida et la manière dont les populations et les lieux les plus touchés varient énormément d'un pays ou d'une région à l'autre. Il souligne également l'importance d'investir dans des programmes de lutte contre le VIH dont l'efficacité est avérée dans la réduction des nouvelles infections à VIH.

Prévention combinée du VIH, retards et perspectives

Comparé à une vingtaine d'années où les méthodes de prévention du VIH étaient limitées, il y a désormais une grande variété d'options disponibles pour répondre aux besoins des personnes tout au long de leur vie afin de s'assurer qu'elles puissent se protéger elles-mêmes du virus.

L'ONUSIDA invite les pays à développer une approche orientée sur la population et le lieu pour tous les programmes de lutte contre le virus, en suivant cinq piliers de prévention, à livrer de manière globale et combinés à :

  • Des programmes pour les jeunes femmes et les adolescentes ainsi que leurs partenaires masculins dans des zones à forte prévalence ;
  • Des services destinés aux populations clés dans tous les pays ;
  • Des programmes nationaux renforcés de distribution de préservatifs ;
  • La circoncision médicale volontaire dans des pays prioritaires ;
  • La PrEP pour les groupes de population plus exposés à l'infection à VIH.

Combler le retard en matière de prévention du VIH

« La science, l'innovation et la recherche ont fourni des options de prévention du VIH nouvelles et efficaces », précise M. Sidibé. « Investir dans l'innovation est la seule manière de garantir les prochaines avancées, à savoir un remède ou un vaccin. »  

Les données dans le rapport, collectées dans plus de 160 pays, démontrent que d'importants résultats peuvent être obtenus lorsque des efforts concertés sont déployés. Il précise qu'en 2015, près de 17 millions de personnes avaient accès à un traitement antirétroviral, soit le double de 2010 et 22 fois plus qu'en 2000.

L'ONUSIDA lancera un appel aux responsables de la mise en œuvre, scientifiques, donateurs, communautés et autres groupes qui se retrouveront lors de la Conférence Internationale sur le SIDA de Durban, en Afrique du Sud, qui aura lieu du 18 au 22 juillet pour mettre fin au retard en matière de prévention. 

Récapitulatif de l'épidémie mondiale de sida en 2015/*2016

Nombre de personnes vivant avec le VIH

Total

36,7 million [34,0 millions – 39,8 millions]

Adultes

34,9 million [32,4 millions – 37,9 millions]

Femmes

17,8 million [16,4 millions – 19,4 millions]

Enfants(<15 ans)

1,8 million [1,5 million – 2,0 millions]

Nombre de nouvelles infections à VIH

Total

2,1 million [1,8 million – 2,4 millions]

Adultes

1,9 million [1,7 million – 2,2 millions]

Enfants(<15 ans)

150 000 [110 000–190 000]

Décès liés au sida

Total

1,1 million [940 000 – 1,3 million]

Adultes

1,0 million [840 000 – 1,2 million]

Enfants(<15 ans)

110 000 [84 000–130 000]

Nombre de personnes sous traitement VIH

Total

*18,2 millions [16,1 millions–19,0 millions] juin 2016

Contact

UNAIDS
Sophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697 / +41 79 514 6896
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L'ONUSIDA nomme la joueuse de tennis suisse Timea Bacsinszky Ambassadeur mondial pour la jeunesse

GENÈVE/GSTAAD, 11 juillet 2016 — Timea Bacsinszky, joueuse de tennis suisse, a été nommée Ambassadeur mondial pour la jeunesse par l'ONUSIDA. L'annonce a été faite pendant le tournoi Ladies Championship Gstaad de la Women's Tennis Association (WTA), organisé à Gstaad, en Suisse, du 9 au 17 juillet.

Dans son nouveau rôle, Mme Bacsinszky s'assurera que les jeunes ont accès aux informations et aux services dont ils ont besoin pour se protéger de l'infection à VIH, et les encouragera à se faire dépister et à démarrer immédiatement un traitement si besoin, pour rester en bonne santé.

« Ma génération n'a jamais connu un monde sans VIH mais il est en notre pouvoir de changer cela pour les générations futures », a déclaré Mme Bacsinszky. « Mettre fin à l'épidémie de sida d'ici à 2030 nécessitera de l'engagement et de la persévérance et passera par l'élimination de la stigmatisation que le VIH suscite encore. »

Mme Bacsinszky soutient la campagne #ProTESTHIV de l'ONUSIDA qui encourage les jeunes à s'impliquer activement pour promouvoir le dépistage du VIH et établir des liens avec les services de soins et de traitement. De plus amples informations sont disponibles sur le site protesthiv.org.

« L'énergie et la détermination de Timea Bacsinszky sur le court de tennis sont flagrantes », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Grâce à ces précieuses qualités, il sera plus facile de mobiliser les jeunes pour qu'ils rejoignent la riposte mondiale au VIH et deviennent la génération qui mettra fin à l'épidémie de sida d'ici à 2030.»

On dénombre 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, dont 3,9 millions ont entre 15 et 24 ans. Les jeunes sont particulièrement vulnérables à l'infection au virus. En 2015, on estimait à 670 000 le nombre de nouvelles infections à VIH chez les jeunes de 15 à 24 ans, et 58 % d’entre elles sont des jeunes femmes.

L'ONUSIDA est le principal bénéficiaire des actions caritatives du tournoi Ladies Championship Gstaad de la WTA en 2016.

 

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ONUSIDA
Michael Hollingdale
tel. +41 22 791 5534
hollingdalem@unaids.org

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