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Célébration mondiale de la Journée Zéro Discrimination
26 février 2015 26 février 2015GENÈVE, 26 février 2015 – La discrimination affecte toujours les vies de millions de personnes à travers le monde. Le 1er mars, à l’occasion de la Journée Zéro Discrimination, des citoyens de toutes les régions de la planète s’uniront autour du thème « Ouvrez-vous, Tendez la main » afin de célébrer la diversité et de rejeter la discrimination sous toutes ses formes.
Le soutien recueilli pour la Journée Zéro Discrimination a créé une vague mondiale de solidarité pour mettre fin à une discrimination qui reste largement répandue. Dans toutes les régions du monde, des millions de femmes et de filles sont victimes de violences et d’abus, et ne sont pas en mesure d’exercer leurs droits ou d’avoir accès aux services de santé, à l’éducation ou à l’emploi. Au travail, à l’école, dans les centres de soins et d’autres contextes, la discrimination réduit la capacité des personnes à participer pleinement et de façon significative aux sociétés, à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, et à prendre soin d’elles-mêmes et de leur entourage. Il existe dans monde près de 80 pays où les lois continuent de criminaliser les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Quelque 38 pays, territoires et zones imposent aux personnes vivant avec le VIH différentes restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence. En outre, les cadres juridiques et sociaux ne parviennent toujours pas à lutter contre la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes séropositives et des plus vulnérables à l’infection à VIH.
« La discrimination est une violation des droits de l’homme qui ne doit pas rester sans réponse » a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. « Tout le monde doit avoir la possibilité de vivre dans le respect et la dignité ».
Pour célébrer la Journée Zéro Discrimination de cette année, tout un chacun est invité à s’ouvrir et tendre la main – en exploitant les médias sociaux pour dire au monde ce que « zéro discrimination » signifie pour lui. Certaines personnes ont partagé des chansons, des poèmes, des pensées et des activités inspirés par l’image du papillon – symbole de la transformation de la campagne. D’autres appellent également leurs gouvernants à redoubler d’efforts pour que les droits de l’homme soient appliqués et protégés, et que la discrimination soit éradiquée.
« Certaines des plus grandes difficultés que le monde connaît peuvent être résolues, il suffit d’éliminer la stigmatisation et la discrimination » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Alors que nous nous efforçons collectivement de rendre le monde plus juste, soyons motivés par l’enthousiasme manifesté en faveur de l’objectif zéro discrimination ».
Parmi les célébrités qui soutiennent la campagne, citons David Luiz – Ambassadeur international de bonne volonté de l’ONUSIDA – qui a spécialement publié un message pour que nous fassions front contre le racisme, Toumani Diabaté – Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA – et son fils Sidiki Diabaté, ainsi que Kumar Sangakkara – star sri lankaise du cricket – dont le message est diffusé sur les écrans des stades accueillant la Coupe du monde de cricket en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les gouvernements, les législateurs et les chefs d’entreprises se sont également engagés à apporter leur soutien à la campagne.
Différents événements marquent la Journée Zéro Discrimination : des expositions de photos en Chine, des spectacles de danse au Gabon, des concerts à Madagascar, des lectures d’histoires pour enfants en Mongolie et des projections spéciales de films au Népal. Des séminaires et des ateliers seront organisés dans plus de 20 pays à travers le monde – depuis la Colombie jusqu’à l’Ouzbékistan – pour discuter des questions de stigmatisation et de discrimination.
La première Journée Zéro Discrimination a été célébrée le 1er mars 2014.
Pour plus d’informations :
http://www.unaids.org/fr/resources/campaigns/20150204_zerodiscrimination
https://www.facebook.com/zerodiscrimination
#zerodiscrimination
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Des leaders du monde entier participent à l’initiative All In pour mettre fin à l’épidémie de sida chez les adolescents
17 février 2015 17 février 2015L’ONUSIDA, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OMS, le PEPFAR, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la Fondation MTV Staying Alive et des mouvements de jeunes représentés par PACT et Y+ se sont retrouvés autour du Président Uhuru Kenyatta pour lancer l’initiative All In, nouvelle plateforme d’action contre l’épidémie de sida des adolescents.
NAIROBI, 17 février 2015 – Bien que des avancées significatives aient été enregistrées dans pratiquement tous les domaines de la riposte au VIH, les progrès restent à la traîne concernant les adolescents, selon les leaders de la lutte mondiale contre l’épidémie de sida.
Le sida est devenu la première cause de décès des adolescents en Afrique et la deuxième au niveau mondial. Un enfant ou adolescent de moins de 15 ans sur quatre seulement ont accès à un traitement antirétroviral vital. Les décès diminuent dans tous les groupes d’âge à l’exception de celui des 10-19 ans.
Les nouvelles infections à VIH ne diminuent pas aussi rapidement chez les adolescents que dans les autres groupes d’âge. Les adolescentes sont les plus touchées, en particulier en Afrique subsaharienne. En Afrique du Sud, plus de 860 filles ont été contaminées par le VIH chaque semaine en 2013, contre 170 garçons.
Pour s’attaquer à cette inégalité, l’ONUSIDA, l’UNICEF et d’autres partenaires ont lancé l’initiative All In, nouvelle plateforme d’action pour améliorer les résultats chez les adolescents en incitant les pays à modifier leurs politiques de façon stratégique et en enrôlant davantage de jeunes dans les activités.
Des leaders du monde entier se sont réunis aujourd’hui à Nairobi, Kenya, où le Président Uhuru Kenyatta a lancé la nouvelle plateforme qui aidera à s’attaquer à l’une des lacunes de la riposte au sida à laquelle il est le plus urgent de remédier.
« En intégrant des adolescents aux processus décisionnels qui ont un effet direct sur leur vie, cette initiative catalysera le changement » a déclaré le Président Kenyatta. « Le Kenya est fier de soutenir cette nouvelle initiative ».
All In sera axé sur quatre principaux domaines d’action : engagement, mobilisation et autonomisation des adolescents en tant que leaders et acteurs du changement social, amélioration de la collecte de données afin de mieux éclairer les programmes, stimulation d’approches innovantes pour mettre à la portée des adolescents des services essentiels de prise en charge du VIH adaptés à leurs besoins, et inscription de la lutte contre le VIH chez les adolescents en bonne place des programmes politiques afin de dynamiser une action concrète et de mobiliser des ressources.
« Le sida est la première cause de décès des adolescents en Afrique. Au niveau mondial, les adolescentes sont victimes des deux tiers de l'ensemble des nouvelles infections qui touchent les adolescents. Il s'agit d'une injustice morale » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « J'appelle les jeunes à prendre le leadership de l'initiative All In aux côtés des Nations Unies, des partenaires publics et privés ainsi que des pays eux-mêmes afin de mettre un terme à l'épidémie de sida des adolescents ».
La majeure partie des 2,1 millions d’adolescents qui vivaient avec le VIH en 2013 ont été infectés il y a au moins 10 ans, lorsque leurs mères étaient enceintes, pendant l’accouchement ou les premiers mois de leur vie – à une époque où les médicaments antirétroviraux qui permettent de réduire considérablement le risque de transmission du virus n’étaient pas disponibles. Bon nombre d’entre eux n’ont jamais été diagnostiqués, ont été perdus de vue au suivi ou ont abandonné les programmes de traitement et de soins.
« Les enfants et les jeunes devraient être les premiers, et non les derniers, à bénéficier des progrès que nous avons enregistré en direction de l’éradication de l’épidémie » a déclaré Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. « Nous devons atteindre les adolescents à côté desquels nous passons et enrôler tous les jeunes dans les activités visant à mettre un terme au sida des adolescents. En fait, nous ne pourrons pas atteindre l’objectif d’une génération sans sida sans eux ».
Plus de 200 jeunes défenseurs et leaders de mouvements de jeunes et d’adolescents étaient présents lors du lancement d’All In.
« Il est impossible de parler de la fin du sida ou d’atteindre l’Objectif Zéro sans inclure les adolescents à l’ensemble des processus décisionnels » a déclaré Consolata Opiyo du réseau Y+, réseau mondial des jeunes vivant avec le VIH. « Les adolescents sont le groupe le plus durement touché par le VIH et représentent les leaders de demain ».
« Nous ne pouvons pas dire que nous sommes sur la bonne voie pour mettre fin au sida si celui-ci reste la première cause de décès des adolescents en Afrique » a déclaré Pablo Aguilera, Directeur exécutif du HIV Young Leaders Fund et co-Président de PACT. « Nous devons nous assurer qu’aucun adolescent ne soit laissé pour compte ».
Dans la mesure où le statut sérologique VIH de nombreux enfants n’a pas été diagnostiqué il y a de 10 à 15 ans, ceux-ci arrivent aujourd’hui à l’adolescence sans savoir qu’ils sont porteurs du virus, et les possibilités qui leur sont offertes de se faire dépister ou aiguiller vers des programmes de traitement sont limitées.
Deborah Birx, Coordonnatrice de la lutte mondiale des États-Unis contre le sida et Représentante spéciale des États-Unis pour la diplomatie mondiale en matière de santé, a déclaré « L’avenir de l’Afrique subsaharienne repose sur la santé et le bien-être de la jeunesse. Nous nous sommes engagés à travailler avec des pays partenaires et d’autres pour combler les lacunes en matière de santé qui rendent les adolescentes et les jeunes femmes particulièrement vulnérables à l’infection à VIH ».
« Je salue avec enthousiasme le lancement de l’initiative All In qui offre un moyen innovant pour s’attaquer à cette forteresse tenace qu’est l’infection à VIH » a déclaré Margaret Chan, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé.
La plateforme d’action All In a pour objectif de promouvoir une participation significative des adolescents aux processus décisionnels et de renforcer les mouvements sociaux conduits par les jeunes. Cette initiative identifiera également des solutions pour relier les stratégies de riposte au VIH ciblant les adolescents aux programmes existants promouvant leur santé et leur développement. En outre, All in invitera les leaders nationaux à coordonner, soutenir et réaliser des évaluations des programmes existants et à élargir les partenariats entre les secteurs public et privé afin de promouvoir l’innovation.
« Nous devons aller à la rencontre des adolescents là où ils se trouvent et nous attaquer aux difficultés auxquelles ils sont confrontés » a déclaré Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). « L’UNFPA participe à l’initiative All In pour protéger leurs droits humains et leur santé sexuelle et reproductive, ainsi que pour prévenir le VIH et apporter des traitements contre le virus ».
All In cherchera à atteindre les adolescents pour leur fournir des services de prise en charge du VIH adaptés à leurs besoins et aux réalités spécifiques de leur vie, et pour accélérer les progrès dans ce groupe d’âge – lesquels sont essentiels pour faire progresser les activités mondiales en vue de l’éradication de l’épidémie de sida à l’horizon 2030.
« Nous pouvons élargir les opportunités en incitant tout le monde à prendre conscience de la gravité du VIH et de la manière dont on peut y mettre un terme » a déclaré Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les cinq prochaines années seront cruciales. L’ONUSIDA a établi de nouveaux objectifs d’accélération de la riposte ciblant les adolescents à atteindre d’ici à 2020. Ceux-ci incluent une réduction d’au moins 75 % des nouvelles infections à VIH, de 65 % des décès liés au sida et la réalisation de l’objectif « Zéro Discrimination ». Si ces objectifs sont atteints, le monde sera sur la bonne voie pour mettre fin au sida des adolescents et à l’épidémie mondiale de sida en tant que menace de santé publique à l’horizon 2030.
Pour les images et multimédias, veuillez vous suivre le lien ci-après : http://weshare.unicef.org/mediaresources
All In to #EndAdolescentAIDS
All In to #EndAdolescentAIDS est une plateforme d’action et de collaboration destinée à mobiliser un mouvement social afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les adolescents, en modifiant fondamentalement les programmes et les politiques. La plateforme a pour objectif d’unir les acteurs de tous les secteurs afin d’accélérer la réduction des décès liés au sida et des nouvelles infections à VIH chez les adolescents à l’horizon 2020, en vue de mettre un terme définitif à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Elle est organisée par un groupe de leaders composé de l’ONUSIDA, de l’UNICEF, de l’UNFPA, de l’OMS et du PEPFAR, ainsi que du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, de la Fondation MTV Staying Alive et de mouvements de jeunes et d’adolescents représentés par le HIV Young Leaders Fund pour le compte de PACT et d’Y+.
UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient. Pour plus d’informations sur l’UNICEF et son travail : www.unicef.org. Suivez l’UNICEF sur Twitter et Facebook.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook et Twitter.
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UNAIDS NairobiMichael Hollingdale
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tel. + 254715581222
jelder@unicef.org

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De nouveaux Champions unissent leurs efforts pour une génération sans sida en Afrique
22 janvier 2015 22 janvier 2015À quelques jours du sommet de l’Union africaine, les anciens Présidents du Malawi, du Mali, du Nigéria et d’Afrique du Sud comptent parmi les nouveaux Champions qui s’engagent en faveur d’une accélération de l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH en Afrique subsaharienne.
JOHANNESBURG/GABORONE, Botswana, 23 janvier 2015 – Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation (Champions pour une génération sans sida) vient aujourd’hui d’annoncer que quatre leaders avaient rejoint leurs rangs déjà composés d’éminentes personnalités.
Ces nouveaux Champions sont M. Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud, Mme Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi, M. Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali et M. Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria.
« Nous sommes très enthousiastes d’accueillir ces leaders respectés qui ont promu et défendu la riposte au sida dans leur pays et sur le continent » a déclaré M. Festus Mogae, Président de Champions. « Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique doit accélérer la riposte au sida si nous voulons mettre fin à l’épidémie à l’horizon 2030 ».
Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation a été initialement créé en 2008 par M. Festus Mogae, ancien Président du Botswana. Le groupe Champions s’efforce de faire en sorte que tous les enfants naissent sans le VIH en Afrique et que toutes les personnes aient accès à des services de prévention et de traitement du VIH de qualité.
« Nous avons constaté des progrès considérables dans chacun de nos pays et entendons continuer de travailler en Afrique pour que tous les nourrissons naissent sans être porteurs du VIH et que leurs mères puissent rester en bonne santé » a déclaré Mme Speciosa Wandira-Kazibwe, ancienne Vice-présidente de l’Ouganda. « Nous saluons l’arrivée de ces nouveaux Champions au sein du groupe et, ensemble, nous allons soutenir l’Afrique pour qu’elle assume son rôle de leadership afin de parvenir à une génération sans sida ».
« Je suis très heureux de rejoindre Champions for an AIDS-Free Generation » a déclaré l’ancien Président Motlanthe. « Nous nous engageons à accélérer notre riposte contre l’épidémie afin de pouvoir mettre un terme au sida en tant que menace de santé publique dans l’ensemble du continent d’ici à 2030 ».
Les Champions sont un groupe d’éminents anciens présidents et leaders africains influents engagé en faveur d’une génération sans sida. À titre individuel et collectif, les Champions s’unissent et soutiennent les leaders régionaux pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée.
« Grâce aux Champions, nous pouvons exploiter la sagesse et le courage des grands leaders qui ont changé une quantité innombrable de vies en rompant le silence au sujet du sida » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Depuis 2009, les nouvelles infections à VIH ont diminué de 43 % chez les enfants des 21 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères envie en Afrique. En 2013, on estimait à 210 000 [180 000–250 000] le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants en Afrique subsaharienne.
L’Afrique subsaharienne demeure la région la plus touchée par l’épidémie de sida. En 2013, on estimait à 24,7 millions [23,5 millions–26,1 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH dans cette partie du monde.
Les Champions sont :
- Festus Mogae, ancien Président du Botswana et Président de Champions
- Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi
- Joaquim Chissano, ancien Président du Mozambique
- Kenneth Kaunda, ancien Président de Zambie
- Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali
- Benjamin William Mkapa, ancien Président de la République Unie de Tanzanie
- Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud
- Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria
- Desmond Tutu, Archevêque émérite du Cap et lauréat du prix Nobel de la paix
- Speciosa Wandira-Kazibwe, ancienne Vice-présidente de l’Ouganda
- Edwin Cameron, Juge à la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud
- Miriam Were, ancienne Présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya
Champions for an AIDS-Free Generation
Les Champions sont un groupe d’éminents anciens présidents et leaders africains influents engagé en faveur d’une génération sans sida. À titre individuel et collectif, les Champions s’unissent et soutiennent les leaders régionaux pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée. www.aidsfreechampions.org
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Pour mettre fin à l’épidémie de sida, des maires du monde entier signent la Déclaration de Paris
01 décembre 2014 01 décembre 2014À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, des maires se réunissent à Paris alors que l’ONUSIDA publie un nouveau rapport sur l’immense potentiel que représente l’accélération de la riposte au sida dans les villes.
PARIS/GENÈVE, 1er décembre 2014—Lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, des maires venus du monde entier se sont réunis à Paris (France) pour signer une déclaration en vue de mettre fin à l’épidémie de sida dans leurs villes. En signant la Déclaration de Paris de 2014, les maires s’engagent à ce que les villes donnent un « coup d’accélérateur » pour mettre fin au sida en prenant une série d’engagements. Ces engagements comprennent notamment la réalisation des objectifs « 90-90-90 » de l’ONUSIDA afin que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes conscientes de leur séropositivité au VIH soient sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable, ce qui permettra de les maintenir en bonne santé et de réduire le risque de transmission du VIH.
« Mettre fin à l’épidémie de sida est réalisable si les grandes villes du monde agissent immédiatement et avec détermination pour accélérer leurs ripostes au sida d’ici à 2020 » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Une accélération de la riposte au sida dans les villes encouragera en outre la mise en œuvre de nouveaux programmes de pointe pour la prestation de services, qui mettront les villes sur une voie qui leur permettra de s’attaquer à d’autres enjeux de santé publique, notamment la tuberculose, la santé sexuelle et reproductive, la santé maternelle et infantile, la violence sexiste et les maladies non transmissibles ».
Lors de la manifestation organisée pour la Journée mondiale de lutte contre le sida par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, les maires se sont joints au Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), au Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) et à l’Association internationale des Soignants du VIH/sida (IAPAC) pour signer la Déclaration de Paris. « Les villes du monde entier constituent des acteurs absolument essentiels, pouvant contribuer à accélérer l’endiguement pour éradiquer définitivement la maladie » a déclaré Anne Hidalgo, Maire de Paris. « Notre devoir est avant tout humain. En tant qu’élus, notre choix doit être celui de la solidarité. A Paris, nous sommes déterminés à prendre nos responsabilités et nous montrer à la hauteur des engagements pris. »
La réunion se tient 20 ans après le Sommet de Paris sur le sida, à l’occasion duquel les leaders mondiaux et les communautés ont approuvé un ensemble de principes pour une participation accrue des personnes vivant avec le VIH. Connu sous le nom de principe GIPA, cet engagement continue aujourd’hui d’orienter la riposte mondiale au sida.
Au cours de la manifestation, l’ONUSIDA a également rendu public un rapport sur le VIH dans les villes, qui souligne le rôle important que joueront les zones urbaines pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Le rapport sur les villes montre comment celles-ci et les zones urbaines sont particulièrement affectées par le VIH ; les 200 villes les plus touchées par l’épidémie abritent, selon les estimations, plus d’un quart des 35 millions de personnes vivant avec le virus dans le monde. Dans de nombreux pays, les villes abritent plus de la moitié de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH. En Afrique subsaharienne, 45 % des personnes vivant avec le virus résident dans des villes.
Selon le rapport, plus de 50 % de la population mondiale vit dans des villes et ce taux pourrait atteindre 60 % à l’horizon 2050. Les mégacités – villes dont la population dépasse 10 millions d’habitants – se situeront en très grande majorité dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. L’accélération des ripostes au VIH dans les villes sera donc essentielle pour mettre fin à l’épidémie de sida, sans toutefois négliger les efforts nécessaires dans les zones rurales et autres.
La Déclaration de Paris de 2014 comprend des engagements visant à mettre l’accent sur les communautés les plus affectées par le VIH, à mobiliser des ressources pour une meilleure intégration de la santé publique et du développement, à établir et intensifier les stratégies urbaines de lutte contre le VIH, et à utiliser la riposte au sida comme catalyseur pour une transformation sociale positive.
« Les villes fournissent des plateformes toutes prêtes, souples et créatives, qui peuvent contribuer à mettre fin à l’épidémie de sida de manière pragmatique, équilibrée et efficace » a déclaré Joan Clos, Directeur exécutif d’ONU-Habitat. « Les villes peuvent agir en tant que forums où les liens, la confiance, le respect et l’intégration qui font partie de toute solution durable peuvent être créés ».
Le rapport sur les villes propose une photographie de chaque ville du célèbre photographe Richard Silver. Il présente également des témoignages de militants communautaires, de travailleurs de santé et de responsables publics qui ont été en première ligne de la riposte au sida dans les villes du monde. Leurs récits montrent comment les mêmes centres urbains qui ont été les plus affectés par le VIH depuis les débuts de l’épidémie occupent désormais une position privilégiée pour mettre fin au sida. Le rapport souligne également à quel point il sera fondamental, pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030, de faire en sorte que les personnes qui sont marginalisées et souvent stigmatisées – notamment les professionnel(le)s du sexe, les utilisateurs de drogues injectables et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes – aient accès aux services de prévention et de traitement du VIH.
S’attaquer à la pauvreté et aux inégalités sera également essentiel. Sur le plan mondial, on estime à un milliard le nombre de personnes qui vivent dans la pauvreté et n’ont qu’un accès limité aux services, dont la grande majorité se trouve dans les villes des pays en développement. La pauvreté et les inégalités sont encore aggravées par les multiples enjeux de santé, notamment le VIH et d’autres maladies qui y sont liées, telles que la tuberculose, la principale cause de décès parmi les personnes vivant avec le VIH.
« Nous devons saisir cette opportunité scientifique sans précédent pour réduire rapidement le nombre des nouvelles infections à VIH et mettre fin aux décès liés au sida, sans oublier les obstacles significatifs auxquels nous sommes confrontés pour la réalisation des objectifs « 90-90-90 » dans les villes, notamment la stigmatisation et la discrimination » a déclaré José M. Zuniga, Président-directeur général de l’IAPAC. « Réaliser ces objectifs exige de penser globalement et d’agir localement, de tirer profit des programmes et ressources qui existent dans les villes, de mettre en œuvre des interventions pertinentes, adaptées et dirigées au niveau local pour combler les écarts en matière de prévention, de dépistage et de traitement du VIH ».
Mettre fin à l’épidémie de sida dans les villes du monde exige des dirigeants capables d’inspirer et de mobiliser la compassion et la générosité des citoyens urbains ordinaires pour provoquer un changement durable. Une redynamisation des communautés permettra d’accélérer et de mieux cibler les ripostes locales au sida, et de partager les meilleures pratiques à travers les centres urbains.
Outre les objectifs « 90-90-90 », l’ONUSIDA appelle aussi à réduire de plus de 75 % le nombre annuel des nouvelles infections à VIH chez les adultes, à 500 000 en 2020, et à atteindre l’objectif « zéro discrimination ». L’ONUSIDA estime que la réalisation des cibles « 90-90-90 » de l’Initiative Accélérer permettra d’éviter près de 28 millions de nouvelles infections à VIH et 21 millions de décès d’ici à 2030.
Ville de Paris
Paris, la capitale de la République française est engagée depuis plus de 30 ans dans la lutte contre le VIH, à travers ses associations, ses médecins, ses hôpitaux, ses responsables politiques. Au niveau international, Paris finance des actions de solidarité à hauteur de 2 millions d’euros chaque année, en particulier en Afrique subsaharienne. www.paris.fr
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
ONU-Habitat
ONU-Habitat est l’agence des Nations Unies qui travaille au développement urbain durable ; son mandat est de promouvoir un logement convenable et de meilleures conditions de vie en mettant à profit les possibilités offertes par l’urbanisation. unhabitat.org
IAPAC
L’Association internationale des Soignants du VIH/sida (IAPAC) représente plus de 20 000 cliniciens et autres personnels de santé dans plus de 150 pays. Sa mission consiste à améliorer la qualité des services de prévention, de soins, de traitement et d’appui fournis aux hommes, aux femmes et aux enfants affectés par le VIH et vivant avec le virus ainsi que les pathologies qui y sont liées telles que la tuberculose et l’hépatite virale. Consultez www.iapac.org pour obtenir de plus amples informations sur l’IAPAC, l’Initiative sur l’accélération dans les villes, et/ou ses autres activités au niveau mondial.
The Cities Report
Contact
Mairie de Paris | Marie Francolin | + 33 1 42 76 59 29 | marie.francolin@paris.fr
UNAIDS | Sophie Barton-Knott | tel. +41 22 791 1697 | bartonknotts@unaids.org
UN-Habitat | Jeanette Elsworth | +254 20 762 5518 | jeanette.elsworth@unhabitat.org
IAPAC | Lindsay G. Deefholts | +1 416 301 7966 | ldeefholts@hotmail.com
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Les Premières Dames d’Afrique s’unissent pour que tous les enfants naissent sans le VIH
26 novembre 2014 26 novembre 2014Les Premières Dames d’Afrique invitent les gouvernements et les communautés à œuvrer pour que tous les bébés africains naissent et vivent sans le VIH.
GENÈVE, 26 novembre 2014 – À quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont lancé une campagne pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et faire en sorte que leurs mères restent en bonne santé. La campagne a été lancée en association avec le Partenariat africain des médias radiotélévisés contre le VIH/sida.
« De nombreux pays nous font espérer qu’il est possible de mettre fin à l’épidémie de sida sur le continent africain et dans le monde » a déclaré Hinda Deby Itno, Première Dame de la République du Tchad et Présidente de l’OPDAS. « Nous devons continuer d’intensifier nos efforts car trop d’enfants africains naissent porteurs du VIH chaque jour. La prospérité de notre continent repose sur une génération d’enfants en bonne santé ».
Ces dernières années, des initiatives de pays d’Afrique subsaharienne ont permis de réduire de façon significative le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants. On estime que 210 000 enfants d’Afrique subsaharienne ont été nouvellement infectés par le virus en 2013, contre 370 000 en 2009, soit 43 % de moins.
Dans la région, la couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH a atteint 68 %, contre 56 % seulement en 2011. Malgré ces progrès, il faut encore de renforcer les ripostes communautaires au VIH afin de garantir aux mères et à leurs enfants un accès universel aux médicaments vitaux – car seuls 22 % des enfants y avaient accès en 2013.
« Les Premières Dames d’Afrique ont lancé une initiative dynamique pour que l’on fasse en sorte que plus aucun enfant ne naisse porteur du VIH en Afrique » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons accélérer nos efforts pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Aucun investissement n’est plus rentable que celui qui va à la santé et au développement d’une nation ».
La campagne de diffusion radiophonique, télévisée et via les médias sociaux des Premières Dames conforte la nécessité d’un leadership fort, d’une responsabilité partagée et d’une action communautaire concertée si l’on veut stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. Les Premières Dames lancent un appel pour que les communautés, y compris les femmes vivant avec le VIH et leurs partenaires, les décideurs et les prestataires de santé, s’engagent de façon dynamique pour atteindre les cibles fixées dans le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.
Présenté lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida de 2011, le Plan mondial a recensé 22 pays prioritaires – dont 21 se situent en Afrique subsaharienne – dans lesquels il convient de redoubler d’efforts pour réduire de 90 % le nombre d’enfants nés porteurs du VIH à l’horizon 2015.
La campagne vise également à élargir l’accès des enfants au traitement antirétroviral. En 2013, le Botswana était le seul pays prioritaire à fournir un traitement à plus de 80 % des enfants vivant avec le VIH, alors que trois autres pays avaient atteint un taux de couverture du traitement des enfants de moins de 15 ans de 40 % la même année.
La campagne sera diffusée par plus de 150 stations de radio et plus de 100 chaînes de télévision dans 38 pays d’Afrique au cours des 12 prochains mois. Elle sera également relayée par plusieurs médias sociaux afin de toucher les communautés au-delà du continent africain.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
OPDAS
L’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) a été créée en 2002 en tant que voix collective pour les personnes les plus vulnérables d’Afrique, les femmes et les enfants infectés et affectés par la pandémie de VIH/sida. Dès lors, l’OPDAS s’est transformée, passant d’un forum d’idées à une institution capable de fournir le leadership nécessaire à l’échelle continentale pour faire changer la vie des gens. Avec son Secrétariat permanent à Addis-Abeba, Éthiopie, l’OPDAS est passée du traitement des symptômes de la crise du VIH/sida à la lutte contre les causes profondes de l’épidémie, la pauvreté et l’inégalité dont les femmes souffrent globalement dans la région. Plus d’informations sur le site www.oafla.org.
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ONUSIDA Johannesburg | Zenawit T. Melesse | tél. +27 11 519 6931 | melessez@unaids.org
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Secrétariat OPDAS Addis-Abeba | Nardos Berhanu | tél. +251-911-657261 | nardos@oafla.org
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Atteindre les cibles de l’initiative Accélérer permettra d’éviter près de 28 millions de nouvelles infections à VIH et de mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé mondiale d’ici à 2030, selon l’ONUSIDA
18 novembre 2014 18 novembre 2014Si le monde n’accélère pas rapidement la riposte dans les cinq prochaines années, l’épidémie pourrait redémarrer et le nombre de nouvelles infections à VIH atteindre des niveaux encore plus élevés qu’aujourd’hui
GENÈVE/LOS ANGELES, 18 novembre 2014 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a déclaré qu’adopter une approche accélérée au cours des cinq prochaines années permettra au monde de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Le nouveau rapport de l’ONUSIDA intitulé Accélérer : mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 indique qu’une adoptant une approche accélérée, près de 28 millions de nouvelles infections à VIH et 21 millions de décès du sida pourraient être évités d’ici à 2030.
« Nous avons infléchi la trajectoire de l’épidémie » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous disposons désormais de cinq ans pour la briser pour de bon, faute de quoi nous risquons un rebond incontrôlable de l’épidémie ».
Le rapport a été présenté à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) à l’occasion d’une réunion organisée sous l’égide de David Gere, Directeur de l’UCLA Art & Global Health Center. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA était accompagné d’une invitée spéciale, Charlize Theron – Messagère des Nations Unies pour la paix et Fondatrice du Charlize Theron Africa Outreach Project.
Cibles de l’Initiative Accélérer
Le nouvel ensemble de cibles qu’il faudrait atteindre d’ici à 2020 comprend la réalisation de l’objectif 90–90–90 : 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes conscientes de leur séropositivité ont accès au traitement, et 90 % des personnes sous traitement atteignent des niveaux de VIH indétectables dans leur organisme.
L’ONUSIDA estime qu’en juin 2014, quelque 13,6 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral, ce qui constitue un progrès significatif pour faire en sorte que 15 millions de personnes aient accès au traitement en 2015, mais reste loin de l’objectif 90–90–90. Des efforts spécifiques sont nécessaires pour combler l’écart d’accès au traitement des enfants.
Les autres cibles incluent une réduction de plus de 75 % du nombre annuel de nouvelles infections à VIH (à 500 000 en 2020) et la réalisation de l’objectif « zéro discrimination ». Les cibles reposent sur une approche fondée sur les droits humains qui prévoit de ne laisser personne sur le bord du chemin, et contribueront de façon significative à l’amélioration des résultats en matière de santé mondiale si l’on parvient à les atteindre.
Des progrès étendus et massifs ont été enregistrés par la riposte au VIH et de nombreux enseignements ont été tirés sur la manière de programmer l’action de façon efficiente et efficace pour obtenir les meilleurs résultats au profit des personnes.
Mlle Theron s’est faite l’écho de ce message auprès des étudiants, chercheurs, décideurs et militants qui ont assisté au lancement de l’Initiative. « Lorsque les jeunes ont accès à des solutions d’éducation et de santé de qualité en matière de VIH, ils font des choix intelligents pour leur avenir. Faisons en sorte que les adolescents aient partout dans le monde les moyens de prendre part à la solution pour mettre fin à cette épidémie ».
Le rapport Accélérer : mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 souligne à quel point il est essentiel d’investir pour atteindre ces cibles. Les pays à faible revenu auront besoin de financements atteignant US$ 9,7 milliards en 2020 et les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure de financements de US$ 8,7 milliards. Le soutien de financements internationaux sera nécessaire pour compléter les investissements nationaux, en particulier dans les pays à faible revenu qui ne financent actuellement qu’environ 10 % de leur riposte au VIH sur leurs ressources propres. Les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure auront besoin de financements de US$ 17,2 milliards en 2020. En 2013, 80 % de ces pays finançaient leur riposte grâce à leurs propres ressources nationales.
« En investissant 3 dollars seulement par jour et par personne vivant avec le VIH au cours des cinq prochaines années, nous pourrions briser l’épidémie pour de bon » a déclaré M. Sidibé. « Et nous savons que chaque dollar investi permettra d’en gagner 15 ».
Si l’on parvient à investir suffisamment, les besoins de ressources mondiales commenceront à diminuer à partir de 2020. En 2030, les ressources annuelles nécessaires dans l’ensemble des pays à revenu faible et intermédiaire se réduiront à US$ 32,8 milliards, soit 8 % de moins que le montant de US$ 35,6 milliards nécessaire en 2020. Ces ressources permettront en 2020 de fournir un traitement antirétroviral à deux fois plus de personnes qu’en 2015.
Ciblage
L’initiative Accélérer de l’ONUSIDA met l’accent sur la nécessité de cibler les pays, les villes et les communautés les plus affectés par le VIH, et recommande de concentrer les ressources sur les domaines dans lesquels l’impact est le plus fort.
Le rapport décrit les actions spécifiques nécessaires dans les 30 pays qui représentent ensemble 89 % des nouvelles infections à VIH dans le monde. Pour accélérer les ripostes nationales dans ces 30 pays prioritaires, il faudra une mobilisation considérable des partenaires humains, institutionnels et stratégiques internationaux, ainsi qu’un engagement significatif de ressources, tant nationales qu’internationales. L’importance qu’il y a à atteindre les personnes les plus affectées par le VIH est également décrite comme une composante essentielle pour mettre fin à l’épidémie de sida, et certains s’inquiètent des difficultés d’accès aux services de prise en charge du VIH des populations qui en ont le plus besoin.
Estimations 2013 : 35 millions [33,2 millions–37,2 millions] de personnes vivaient avec le VIH dans le monde 2,1 millions [1,9 million–2,4 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH 1,5 million [1,4 million–1,7 million] de personnes sont décédées de maladies liées Estimations à juin 2014 : 13,6 millions de personnes avaient accès à des médicaments antirétroviraux |
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L'ONUSIDA nomme Victoria Beckham Ambassadrice itinérante
25 septembre 2014 25 septembre 2014GENÈVE/NEW YORK, 25 septembre 2014 — Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a nommé la prestigieuse créatrice de mode Victoria Beckham Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA. L'annonce de cette désignation a été faite au cours d'un évènement spécial qui s'est tenu à l'occasion de la 69ème Assemblée générale des Nations Unies à New York.
«Je rêve d'une génération sans VIH et je suis persuadé que Victoria Beckham va nous aider à atteindre cet objectif commun». a annoncé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Sa créativité, son sens de l'innovation et son rayonnement vont amplifier nos efforts et nous permettre de faire un pas supplémentaire de plus pour mettre fin à l'épidémie de sida».
Dans son rôle d'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Mme Beckham va œuvrer pour que plus aucun enfant ne naisse avec le VIH et pour que les enfants et les femmes vivant avec et touchées par le VIH puissent avoir accès aux traitements et aux soins.
«C'est pour moi le début d'un important parcours. En tant que femme et mère j'ai le devoir de soutenir d'autres femmes», a déclaré Mme Beckham. «Je suis fière et honorée de servir l'ONUSIDA dans ce nouveau rôle afin d'aider à mobiliser des ressources, sensibiliser et émanciper les femmes et les enfants touchés par le VIH».
En février de cette année, Mme Beckham a visité des cliniques au Cap, en Afrique du Sud, où elle a pu se rendre compte de l'importance de la thérapie antirétrovirale et constater que des enfants étaient laissés de côté dans l'accès au traitement.
L'administration d'une thérapie permet de réduire à moins de 5% le risque de transmission du VIH de la mère à l'enfant. Malgré cela, en 2013 un tiers des femmes enceintes vivant avec le VIH n'ont pu avoir accès à des traitements salvateurs et 240 000 enfants ont été infectés par le virus.
Au cours de cette même année, moins de la moitié des enfants exposés au VIH ont été dépistés dans le délai optimal de trois mois et seulement 24% d'entre aux ont eu accès à un traitement salvateur. Sans traitement, la moitié des enfants nés avec le VIH meurent avant l'âge de deux ans et la majorité avant l'âge de cinq ans.
Au cours des cinq dernières années, la fourniture de médicaments antirétroviraux aux femmes enceintes vivant avec le VIH a permis la naissance de 900 000 enfants non contaminés par le virus. L'ONUSIDA travaille avec ses partenaires pour garantir que tous les enfants, d'où qu'ils viennent, naissent sans le VIH, puissent avoir accès aux médicaments, aux soins et à l'appui dont ils ont besoin.
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Les pays sont prêts à donner un « coup d’accélérateur » à la riposte pour mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030
25 septembre 2014 25 septembre 2014Un groupe de haut niveau préconise une courte fenêtre de cinq ans pour accélérer massivement et rapidement les programmes de prévention et de traitement du VIH. Un nouvel accord visant une réduction de près de 60 % du prix des tests de charge virale améliorera la qualité de vie de millions de personnes sous traitement contre le virus.
GENÈVE/NEW YORK, 25 septembre 2014 — Une nouvelle stratégie préconise de donner un coup d’accélérateur rapide et massif aux programmes de prévention et de traitement du VIH en privilégiant une approche centrée sur les individus pour mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Cet appel a été lancé et ces nouveaux engagements ont été pris lors d’une réunion parallèle de haut niveau intitulée Accélérer : Mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.
Mettre fin à l’épidémie de sida : une priorité du programme pour l’après 2015
La réunion parallèle de haut niveau – co-organisée par le Ghana et la Suisse en collaboration avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) – a eu lieu en marge de la 69ème Assemblée générale des Nations Unies. Les dirigeants mondiaux sont convenus qu’il était possible de mettre fin à la menace publique que représente l’épidémie de sida à l’horizon 2030 et que cet objectif devait figurer au cœur du programme de développement pour l’après 2015.
« L’objectif d’une génération sans sida est à portée de main et il est de notre responsabilité d’y parvenir. Les nations doivent s’unir pour atteindre cet objectif commun et agir ensemble avec toute la conviction dont elles sont capables » a déclaré Didier Burkhalter, Président de la Suisse. « L’objectif est clair : Mettre fin au sida à l’horizon 2030 ! »
Stratégie d’accélération – accélérer l’action en fonction de la localisation et des populations
Cette stratégie invite les pays, en particulier ceux qui sont les plus durement touchés par le VIH, à fournir en priorité des services de prévention et de traitement vitaux contre le VIH aux personnes les plus exposées au risque d’infection dans des zones où la prévalence du virus et la densité de personnes vivant avec le VIH est élevée dans une courte fenêtre de cinq ans. Cette approche permettra de réduire drastiquement le nombre de nouvelles infections à VIH ainsi que celui des décès liés au sida à leurs plus bas niveaux historiques.
« Je suis convaincu que mettre fin à l’épidémie de sida faire partie des objectifs du programme pour l’après 2015 » a déclaré John Dramani Mahama, Président du Ghana. « Il s’agit d’une épidémie que personne ne pensait pouvoir vaincre, mais aujourd’hui, avec les progrès que nous constatons, nous voyons que c’est possible ».
Bien que le sida n’ait été vaincu dans aucune région, 30 pays enregistrent plus de 80 % des nouvelles infections à VIH qui surviennent chaque année dans le monde. Dans ces pays, l’épidémie est souvent concentrée dans les grandes villes, certains districts et certaines zones localisées. En outre, dans chacun de ces milieux, les populations affectées sont différentes. Un effort concerté pour atteindre les populations spécifiques les plus exposées au risque d’infection dans ces pays et zones permettra d’optimiser les progrès de prévention des nouvelles infections à VIH et de stopper les décès liés au sida.
Fragile fenêtre de cinq ans
Le succès de la stratégie d’accélération repose sur les pays qui doivent investir en amont et intensifier le rythme de la fourniture des services de prise en charge du VIH, en particulier le déploiement du traitement antirétroviral. Cette stratégie générera le retour sur investissement le plus important.
« J’appelle les pays, le secteur privé et la société civile à saisir cette opportunité pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 » a déclaré Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies. « Cela nécessitera de l’innovation, un leadership et une responsabilité partagée pour faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte ».
Avec les gouvernements, la société civile et d’autres partenaires, l’ONUSIDA aidera les pays à identifier les zones où une fourniture accélérée de services de prise en charge du VIH aura le plus d’impact.
« Nous disposons d’une fragile fenêtre de cinq ans pour faire en sorte que le monde soit à tout jamais sur la bonne voie pour mettre fin à l’épidémie de sida » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Saisir l’opportunité d’accélérer la riposte au VIH sauvera des millions de vies – le prix de l’inaction est inimaginable ».
Si elle est pleinement mise en œuvre, la stratégie d’accélération permettra d’éviter 18 millions de nouvelles infections et 11 millions de décès d’ici à 2030. Ceci réduira considérablement le montant des investissements nécessaires pour riposter au sida au-delà de 2020. Toutefois, le modèle de l’ONUSIDA révèle que si les objectifs fixés pour 2020 ne sont pas atteints d’ici une décennie, les coûts ultérieurs continueront d’augmenter.
Objectifs ambitieux de prévention et de traitement du VIH à l’horizon 2020
Pour être sur la bonne voie, de nouveaux objectifs viseront à combler l’insuffisance de l’accès au traitement et à la prévention du VIH en fixant de nouvelles cibles pour 2020. Celles-ci incluent un objectif audacieux – fournir un accès au traitement antirétroviral d’ici à 2020. L’objectif « 90 90 90 » permettra à 90 % des personnes vivant avec le VIH de connaître leur statut sérologique, à 90 % des personnes connaissant leur statut sérologique d’avoir accès au traitement contre le virus et à 90 % des personnes sous traitement d’atteindre des niveaux indétectables de VIH dans leur organisme.
« Grâce à la Clinton Health Access Initiative, à l’ONUSIDA, au PEPFAR et au Fonds mondial, nos négociations ont permis d’obtenir une diminution du prix des tests de charge virale non seulement pour l’Afrique du Sud mais pour l’ensemble du monde » a déclaré Jacob Zuma, Président de l’Afrique du Sud. « Nous disposons maintenant des outils dont nous avons besoin pour mettre fin à l’épidémie de sida ».
L’Afrique du Sud, la Clinton Health Initiative, l’ONUSIDA et l’entreprise pharmaceutique Roche ont annoncé un nouvel accord sur la diminution du prix des tests de charge virale. Les tests de charge virale sont essentiels pour suivre l’impact du traitement contre le VIH sur les individus. Le prix élevé du test de charge virale fait obstacle à son utilisation généralisée dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Avec cette baisse de prix de 60 %, ces outils de diagnostic vitaux vont devenir plus largement accessibles.
En s’appuyant sur des consultations organisées avec des experts mondiaux du traitement et sur des consultations régionales, l’ONUSIDA a également publié une note d’information intitulée 90 90 90 – un objectif ambitieux pour aider à mettre fin à l’épidémie de sida afin d’aider à la mise en œuvre du nouvel objectif de traitement du VIH à l’horizon 2020. Ce document décrit le bien-fondé, les preuves scientifiques et la stratégie d’accélération rapide de l’accès au traitement contre le VIH.
Outre faire en sorte qu’aucun enfant ne soit nouvellement infecté par le VIH, un nouvel objectif de réduction du nombre de nouvelles infections chez les adultes de 2,1 millions en 2010 à 500 000 en 2020 et à 200 000 en 2030 a été proposé. On peut y parvenir en combinant le potentiel de prévention des nouvelles infections du traitement antirétroviral à d’autres méthodes de prévention du VIH éprouvées, telles que les préservatifs masculins et féminins, les mesures de réduction des risques, la circoncision médicale volontaire, les services de santé sexuelle et reproductive, et des programmes de sécurité sociale innovants tels que les transferts de fonds.
« Nous devons concentrer notre attention sur les données, la responsabilisation mutuelle et la transparence en vue de maximiser l’impact, et peser de tout notre poids pour soutenir les activités de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH qui ont démontré leur efficacité. Nous devons également continuer de fixer des objectifs et je suis très heureux que le PEPFAR se focalise sur la réalisation d’objectifs ambitieux dans le domaine de la prévalence du VIH. Le défi est de toute évidence considérable et majeur » a déclaré John Kerry, Secrétaire d’État américain.
Zéro discrimination – Ne laisser personne pour compte
Parallèlement aux objectifs ambitieux de prévention et de traitement du VIH, l’objectif mondial de zéro discrimination doit être réaffirmé. Le succès de la riposte au sida est principalement attribuable à un engagement sans relâche en faveur de la protection des droits humains. Les objectifs des droits de l’homme sont indispensables pour garantir aux personnes vivant avec le VIH qu’elles ne souffrent ni de stigmatisation ni de discrimination, que les populations marginalisées soient protégées et que le droit à la santé devienne une réalité.
Les populations clés – professionnel(le)s du sexe, hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes transgenres et consommateurs de drogues – ont besoin, quel que soit le lieu où elles vivent ou le statut juridique de leur comportement, d’avoir accès à des services de prise en charge du VIH de proximité exempts de stigmatisation et de discrimination.
Les jeunes femmes et les filles de pays où la prévalence du VIH est élevée doivent pouvoir faire des choix pour atténuer leur vulnérabilité et leur risque d’être contaminées par le virus. En Afrique subsaharienne, la prévalence du VIH chez les jeunes femmes et les filles est plus élevée que chez les jeunes hommes et les garçons.
« Lorsque je pense à la fin du sida, je rêve d’être en vie en 2030. Je veux voir mon mari libéré du VIH et ma fille protégée de l’infection » a déclaré Teresia Njoki Otieno, Présidente de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH. « Je ne veux pas revenir en 2030 et continuer à parler des mêmes problèmes. Nous devrions mettre fin à cette épidémie, mais nous ne pourrons le faire que si nous plaçons les femmes vivant avec le VIH au centre des programmes ».
Le sida en chiffres
L’ONUSIDA indique qu’à 2,1 millions [1,9 million – 2,4 millions], le nombre de nouvelles infections à VIH est le plus faible du siècle. Au cours des trois dernières années seulement, les nouvelles infections ont diminué de 13 %.
On estime que 35 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde à la fin 2013. Après avoir diminué de 35 %, les décès liés au sida sont à leur plus bas niveau depuis le pic de 2005.
Les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont été réduites de 58 % depuis 2001 et sont désormais tombées sous le seuil de 200 000 dans les 21 pays les plus durement touchés d’Afrique.
Définir la fin de l’épidémie de sida
Mettre fin à l’épidémie de sida signifie contrôler ou endiguer la propagation du VIH, et marginaliser et amoindrir l’impact du virus sur les sociétés et la vie des gens grâce à une baisse significative des problèmes de santé, de la stigmatisation, des décès et du nombre d’orphelins. Cela signifie également une augmentation de l’espérance de vie, l’acceptation inconditionnelle de la diversité et des droits des personnes, une productivité accrue et des coûts réduits au fur et à mesure que l’impact du sida diminue.
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Un programme historique d'accès au diagnostic du VIH permettra d'économiser 150 millions de dollars et aidera à atteindre les nouveaux objectifs mondiaux de lutte contre le VIH
25 septembre 2014 25 septembre 2014New York, 25 septembre 2014 - La société Roche vient d'annoncer le lancement d'un programme majeur d'accès mondial destiné à réduire considérablement le prix des tests de mesure de la charge virale du VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette nouvelle initiative permet de fixer le prix plafond du test à 9,40 dollars US et de réduire ainsi de plus de 40% le prix moyen pratiqué par Roche dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Une fois pleinement opérationnel, le programme d'accès mondial devrait permettre de réaliser plus de 150 millions de dollars US d'économie au cours des cinq prochaines années.
En améliorant l'accès aux tests de mesure de la charge virale, ce nouvel accord va permettre d'améliorer substantiellement la qualité des services de traitement du VIH et de renforcer les capacités nécessaires à l'atteinte de l'objectif mondial de suppression de la charge virale chez 90% des personnes sous traitement antirétroviral. Le prix élevé des tests de mesure de la charge virale est l'une des principales raisons pour lesquelles, à l'heure actuelle, moins d'un quart des personnes sous traitement antirétroviral ont accès aux tests de mesure de la charge virale.
Pour espérer mettre fin à l'épidémie de sida, il est donc essentiel d'accroître l'accessibilité financière et la disponibilité des tests de mesure de la charge virale. Afin de jeter les bases d'éradication de l'épidémie de sida d'ici 2030, la communauté internationale s'est fixé un nouvel objectif de traitement pour 2020 : parvenir à ce que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes diagnostiquées séropositives bénéficient d'un traitement antirétroviral et 90% des personnes sous traitement parviennent à un état de suppression de charge virale. À ce jour, plus de 13 millions de personnes reçoivent un traitement contre le VIH.
«Nous saluons cette baisse significative de prix qui répond à l'appel pressant des personnes vivant avec le VIH. Désormais, grâce aux tests de mesure de la charge virale, nous pouvons contribuer à ce que les traitements améliorent la qualité de vie des personnes», a déclaré Michel Sidibé, le directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Je tiens à féliciter l'ensemble des partenaires pour cet accord qui intervient au bon moment. C'est un excellent exemple de partenariat public-privé à l'œuvre et du genre d'innovation dont nous avons besoin pour éradiquer l'épidémie de SIDA».
Grâce aux tests de mesure de la charge virale, les médecins et le personnel soignant intervenant dans les pays en développement peuvent s'assurer que leurs patients reçoivent le traitement approprié et maintenir leur charge virale à des niveaux indétectables. Cela permet de veiller à ce que les patients restent sains tout en prévenant la transmission du VIH.
L’Initiative pour l’accès au diagnostic, parrainée par l’ONUSIDA et lancée à l’occasion de la Conférence internationale sur le sida qui s’est tenue en Australie en juillet 2014, a lancé un appel à la communauté internationale afin de garantir des prix plus abordables pour les tests de mesure de la charge virale. Sous l’impulsion de l’Afrique du Sud et en partenariat avec l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé (ou CHAI pour Clinton Health Access Initiative), l’ONUSIDA, le Fonds mondial et le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), les fournisseurs ont été mis au défi de baisser les prix des tests de mesure de la charge virale et c'est la société Roche qui la première a proposé à la communauté touchée par le VIH une politique d’accès qui assurera la réalisation de ces objectifs. Parmi les autres partenaires de l'Initiative pour l’accès au diagnostic figurent l’Organisation mondiale de la Santé, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la Société africaine pour la médecine de laboratoire, UNITAID, le Fonds mondial, le PEPFAR et l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé et l’UNICEF.
«Nous saluons les efforts de tous les partenaires internationaux qui se sont unis pour que plus de 31 millions de personnes vivant avec le VIH et le sida dans les pays à revenu faible et intermédiaire puissent bénéficier de tests de mesure de la charge virale à ce prix réduit», a déclaré Bill Clinton, président de l’initiative du même nom. «Cela fait plus d’une décennie que l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé est associée à l’Afrique du Sud dans sa lutte contre le VIH. Nous sommes honorés de travailler main dans la main avec un des gouvernements qui s'engagent en faveur du traitement du VIH, non seulement dans leur pays mais partout dans le monde».
L'Afrique du Sud est le premier acheteur de tests de mesure de la charge virale et son Service national de laboratoires de santé (ou NHLS pour National Health Laboratory Service) est chargé du plus important programme portant sur la charge virale du continent. LE NHLS a travaillé en étroite collaboration avec Roche et d’autres partenaires afin de créer un cadre dont pourront bénéficier non seulement les 2,5 millions de personnes sous traitement en Afrique du Sud, mais également des millions d’autres recevant un traitement antirétroviral en Afrique subsaharienne et au-delà.
«Pour mettre fin à l’épidémie de sida en Afrique du Sud, nous devons nous appuyer sur ces avancées positives qui vont nous permettre de garantir des services de traitement du VIH de la plus haute qualité, comme nous pouvons en juger d'après le nombre de personnes vivant avec le VIH qui sont parvenues à un état de suppression virale», a commenté le président de l’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma. «Grâce à notre partenariat continu avec l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé et l’ONUSIDA, l’Afrique du Sud a réussi à réduire significativement le prix par patient de ce test de diagnostic essentiel».
Le Programme pour l’accès mondial perpétue le leadership assuré de longue date par l'entreprise Roche, qui a joué un rôle important dans la riposte au sida.
«En tant que leader dans le domaine des tests de mesure de la charge virale, Roche soutient l’objectif 90-90-90 de l’ONUSIDA et l’Initiative pour l’accès au diagnostic en élargissant l’accès à des tests de VIH de qualité via la mise à disposition de test à des prix abordables au bénéfice des pays les plus touchés par la maladie. Sachant que 70 % des personnes vivant avec le VIH résident en Afrique subsaharienne, nous sommes convaincus que notre engagement peut vraiment faire la différence pour atteindre l'objectif de maîtrise de l'épidémie de VIH/sida de l'ONUSIDA».
Les principaux donateurs soutenant la lutte contre le sida ont favorablement accueilli le programme et se sont engagés à le mettre efficacement à profit en vue d'intensifier la pratique de tests de charge virale. «Le PEPFAR est déterminé à poursuivre les efforts visant à accroître l'utilisation de tests de mesure de la charge virale afin que les entités soutenues par le Plan puissent suivre les résultats de leurs patients, sachant que le but ultime est de parvenir à ce que l'ensemble des patients ait une charge virale indétectable, aussi bien pour leur propre santé que pour avancer dans la maîtrise de l'épidémie de VIH», a indiqué l’ambassadrice Deborah L. Birx, coordinatrice américaine de la lutte mondiale contre le sida. «Nous travaillons actuellement sur des programmes de déploiement en partenariat avec les pays afin de garantir que d’ici quatre ans tous les patients et cliniciens soutenus par le PEPFAR puissent disposer de données précises et de qualité sur le taux de charge virale». Le PEPFAR soutient actuellement le traitement antirétroviral de plus de quatre millions de patients, sans compter l’Afrique du Sud.
«Le Fonds mondial salue cette nouvelle initiative », a déclaré Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial. «De nombreux programmes de traitement n’accordent pas encore la priorité à l’intensification des tests de charge virale, en grande partie en raison du coût élevé des technologies disponibles. Le programme d’accès de Roche représente à ce titre une incitation importante à l’élargissement rapide de l’accès aux tests de mesure de la charge virale».
L’Initiative Clinton pour l’accès à la santé a été créée en 2002 (à l’époque sous le nom d’Initiative Clinton sur le VIH/sida) pour soutenir les partenaires au niveau gouvernemental et répondre à la crise de VIH/sida dans les pays en développement. Le CHAI a initié ses travaux en Afrique du Sud en 2003 où il a soutenu les pouvoirs publics dans la mise en œuvre du premier plan national d'intensification du traitement du VIH. Depuis lors, le CHAI a aidé l’Afrique du Sud à économiser 900 millions de dollars sur le coût des antirétroviraux pour une période de 4 ans, a soutenu une initiative de dépistage qui a concerné 15 millions de personnes sur 15 mois et a aidé au déploiement du traitement du VIH sur plus de 4 000 centres de santé dans tout le pays.
Le rôle joué par l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé dans l’élaboration du nouvel accord sur les tests de mesure de la charge virale a été rendu possible grâce à l'intervention du ministère britannique du Développement international (ou DFID pour Department of International Development),l'un des plus anciens et plus proches partenaires du CHAI. Le DFID finance des projets pionniers destinés à influer sur le marché des produits de santé essentiels tels que les médicaments, les vaccins, les systèmes de diagnostic et les contraceptifs. Il aide ainsi les organisations et les pouvoirs publics à affecter et dépenser plus efficacement leurs financements et améliore l’accès aux soins pour les personnes qui en ont le plus besoin. Le DFID travaille également en étroite collaboration avec les autorités sud-africaines, dont il soutient les efforts afin d’intensifier radicalement le traitement du VIH et de parvenir à une plus grande efficacité en matière de dépenses dans la lutte contre le VIH.
À propos de l'Initiative mondiale Clinton
Créée en 2005 par le président Bill Clinton, l'Inititative mondiale Clinton (ou CGI pour Clinton Global Initiative), appelle les leaders mondiaux à concevoir et mettre en œuvre des solutions innovantes pour faire face aux défis majeurs existants à l'échelle mondiale. Les assemblées générales annuelles convoquées par le CGI ont réuni plus de 180 chefs d'État, 20 lauréats du prix Nobel et des centaines de chefs d'entreprise, dirigeants de fondations ou d'ONG, principaux mécènes et représentants des médias. À ce jour, les membres de la communauté du CGI ont formalisé plus de 3 100 engagements d'action qui ont permis d'améliorer la vie de près de 430 millions de personnes dans plus de 180 pays.
Le CGI convoque également le CGI Amérique, un espace spécialement dédié à la recherche de solutions concertées pour la reprise économique aux États-Unis, ainsi que l'Université du CGI (CGI U), un forum qui permet de réunir les étudiants du premier et du second cycle en les invitant à relever les défis les plus urgents qui se présentent au sein de leur communauté ou à l'échelle mondiale. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter la page clintonglobalinitiative.org et nous suivre sur Twitter, @ClintonGlobal, et Facebook, facebook.com/clintonglobalinitiative.
Press centre
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Press Release
L’ONUSIDA et la Fondation ST-EP de l’OMT publient un nouveau livre pour enfants sur le VIH
08 mai 2014 08 mai 2014GENÈVE/ROME, 8 mai 2014—L’ONUSIDA et la Fondation Tourisme durable pour l’élimination de la pauvreté (ST-EP) de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT) ont publié un nouveau livre pour enfants sur le VIH.
L’ouvrage, Le garçon le plus courageux que je connaisse, parle de deux amis, Kendi et Kayla. Kendi vit avec le VIH. L’histoire, qui se passe en Afrique et est superbement illustrée par l’artiste de renom Sujean Rim, est un récit qui fait chaud au cœur sur la façon dont les deux amis gèrent le VIH de manière positive. Le livre transmet le message important qu’en prenant des médicaments les enfants vivant avec le VIH peuvent continuer à vivre une vie active et en bonne santé, tout en expliquant aussi que les médicaments peuvent faire que les enfants se sentent mal et fatigués.
Le garçon le plus courageux que je connaisse a été officiellement lancé à Rome par le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, l’Ambassadrice Dho Young-shim, présidente de la Fondation ST-EP de l’OMT, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Taleb D. Rifai, Secrétaire général de UNWTO. Il est dédié à M. Ban en reconnaissance de la priorité qu’il donne à l’éducation par le biais de l’Initiative mondiale pour l’éducation avant tout, qui vise à : scolariser tous les enfants ; améliorer la qualité de l’apprentissage ; et favoriser la citoyenneté mondiale.
« La stigmatisation et la discrimination autour du VIH empêchent très souvent les enfants et les familles d’avoir accès aux services essentiels de prévention, de test, de traitement et de soins concernant le VIH, » a déclaré M. Ban. « Ces livres, qui seront expédiés dans des écoles à travers l’Afrique par le biais du projet ST-EP des Petites Bibliothèques, aideront chacun à comprendre que les jeunes peuvent vivre une vie normale et pleinement satisfaisante avec le VIH. »
Depuis novembre 2011, la Fondation ST-EP et l’ONUSIDA ont créé un partenariat pour équiper toutes les petites bibliothèques scolaires OMD (Thank you Small Libraries) d’un coin de l’ONUSIDA afin que tous les enfants puissent s’informer sur le VIH.
« En tant que défenseur des OMD des Nations Unies pour l’éducation, je crois fermement au pouvoir de l’éducation pour accélérer l’atteinte de tous les OMD d’ici à 2015, et en particulier l’objectif 6 – qui vise le VIH, » a déclaré l’Ambassadrice Dho. « Cette collaboration constructive avec l’ONUSIDA crée des synergies qui influeront fortement sur l’éducation et la santé des enfants. »
En 2012, quelque 3,3 millions d’enfants de moins de 15 ans vivaient avec le VIH et 650 000 avaient accès au traitement antirétroviral. Améliorer l’accès à un traitement simple et efficace pour les enfants est l’un des grands enjeux de la riposte au sida. En 2012, à peine 24% des enfants qui en avaient besoin avaient accès au traitement salvateur.
« En tant que père et grand-père, je sais que le fait de lire des histoires aux enfants peut être la meilleure façon de les aider à comprendre des problèmes complexes, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous espérons que cet ouvrage encouragera l’acceptation et l’ouverture et suscitera l’action pour la prise en compte des besoins spécifiques des enfants vivant avec le VIH. »
Le livre est disponible en anglais et en français, et la version portugaise suivra. Il est distribué aujourd’hui avec une fiche d’information sur les enfants et le VIH, un guide de discussion à l’intention des enseignants et du personnel soignant ainsi que des commentaires vidéo de l’ouvrage.
Pour consulter l’ensemble complet de matériels en ligne, veuillez vous rendre sur le sitehttp://www.unaids.org/en/resources/campaigns/20140508thebravestboyiknow/
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
Fondation ST-EP de l’OMT
La Fondation ST-EP est un pilier essentiel de l’initiative ST-EP (Tourisme durable pour l’élimination de la pauvreté) de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT) visant à utiliser le pouvoir du tourisme pour générer de nouvelles opportunités pour le développement et la responsabilisation dans les pays les moins développés et les pays en développement, et en particulier en Afrique subsaharienne. La Fondation ST-EP de l’OMT œuvre en coopération avec le Ministère coréen de la culture, des sports et du tourisme, la GIZ, SNV, l’Organisation néerlandaise de développement, l’UICN Pays-Bas, la Travel Foundation, etc.