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Des dirigeants mondiaux s'engagent à mettre fin à l'épidémie de sida dans les villes d'ici 2030
20 juillet 2014 20 juillet 2014MELBOURNE, 20 juillet 2014—À l'occasion d'une rencontre organisée par l'ONUSIDA dans la ville de Melbourne en Australie, des dirigeants mondiaux sont arrivés au constat que les villes et les décideurs locaux sont essentiels pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. La réunion inaugurale intitulée « Cities for Social Transformation » a eu lieu en marge de la 20ème Conférence internationale sur le sida. Des maires et des représentants de 18 villes, des gouverneurs, d'éminents députés, des ministres de la Santé, un chef d'État et de grands professionnels de la santé ont assisté à l'événement.
Les dirigeants se sont engagés à intensifier les programmes de prévention, de traitement, de soins et d'appui et à répondre aux besoins des populations les plus exposées au risque d'infection par le VIH.
« Il est temps de se concentrer sur les épidémies locales, et les autorités municipales seront le moteur du changement. Elles possèdent les ressources et l'architecture nécessaires pour fournir les services sociaux et de santé », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Elles sont le catalyseur de l'établissement de partenariats entre les communautés, la société civile et le gouvernement. Nous ne mettrons pas fin à l'épidémie de sida sans mobiliser la puissance des villes » a-t-il ajouté.
Ratu Epeli Nailatikau, président de la République des Îles Fidji, Nafsiah Mboi, ministre de la Santé d'Indonésie, Powes Parkop, gouverneur de Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Dhlomo Sibongiseni, ministre de la Santé de KwaZulu-Natal, province d'Afrique du Sud et Robert Doyle, maire de Melbourne, ont partagé leurs expériences.
« C'est un honneur d'accueillir cette réunion inaugurale de maires sur l'action des villes. Il s'agit d'un moment important car je suis convaincu que les villes du monde - nos villes - ont un rôle central à jouer pour diriger le processus de lutte contre le VIH... et pour réaliser la vision d'une génération sans VIH », a déclaré le maire de Melbourne.
Les données actuelles montrent que 15 pays représentent 75% de nouvelles infections à VIH, la plupart étant constatées dans les centres urbains. On estime que 220 villes représentent plus d'un tiers de la prévalence du VIH dans le monde. Dans la région Asie et Pacifique, 30 villes concentrent plus d'un million de personnes atteintes d'une infection à VIH.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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Dix organisations ont reçu le Prix Ruban Rouge pour leur leadership exceptionnel en matière de sida
21 juillet 2014 21 juillet 2014MELBOURNE, 21 juillet 2014—Dix organisations communautaires exceptionnelles se sont vu décerner le Prix Ruban Rouge 2014 pour le travail mobilisateur qu'elles ont accompli en vue de réduire les effets de l'épidémie de sida. Elles ont été présentées à l'occasion de la remise du prix prestigieux au cours d'une session spéciale de la 20ème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2014) qui s'est tenue à Melbourne, en Australie. Le Prix Ruban Rouge est la plus importante distinction internationale attribuée pour le travail communautaire innovant et exceptionnel effectué en faveur de la riposte à l'épidémie de sida.
Les organisations communautaires ont montré au monde entier comment se mobiliser pour faire bouger les choses en matière de riposte au sida et le Prix Ruban Rouge vient souligner les changements auxquels elles sont parvenues.
«Dans des villages et communes du monde entier, les communautés ont pris les choses en main et élaboré des solutions innovantes pour faire face à des problèmes, souvent considérés comme insurmontables, en matière de riposte au sida», a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Je félicite les lauréats du Prix Ruban Rouge 2014 pour leur courage, leur détermination et leur dévouement. Leur leadership et leurs idées innovantes nous ont permis d'être là où nous en sommes aujourd'hui».
Les organisations primées en 2014 proviennent de la République démocratique du Congo, de la Guyane, d'Indonésie, d'Iran (République islamique), du Kenya, du Liban, du Malawi, de l'Ukraine et du Vénézuela (République bolivarienne du). Le secrétariat du Prix Ruban Rouge, hébergé par l'ONUSIDA en partenariat avec d'autres organisations des Nations Unies telles que AIDS 2014, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, le Conseil international des ONG de lutte contre le sida et Irish Aid, a reçu près de 1000 nominations issues de plus de 120 pays. Un panel international, composé de membres de la société civile, a sélectionné les finalistes parmi une liste établie par des comités régionaux. Chaque organisation récompensée, invitée à participer à AIDS 2014, recevra 10 000 US$.
Au cours de la session spéciale de remise du Prix Ruban Rouge, les organisations lauréates ont été félicitées par de nombreuses personnalités éminentes et notamment par M. Epeli Nailatikau, Président de la République des Fidji, Mme Nafsiah Mboi, ministre de la santé d'Indonésie, Jarbas Barbosa, Vice-ministre de la santé du Brésil, Mme Dame Carol Kidu, ancienne membre du parlement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe, Gestion et gouvernance de l'ONUSIDA.
Le Président Nailatikau a précisé : «Ce prix récompense les innovations incroyables qui sont mises en œuvre sur le terrain. Je suis fier de décerner ce prix à des organisations qui mènent des actions au sein de leur communautés, actions qui font une réelle différence pour les personnes touchées par le VIH».
La première édition du Prix Ruban Rouge a été décernée en 2006 et le prix est depuis lors remis tous les deux ans durant la Conférence internationale sur le sida. Cette année, cinq catégories ont été établies. Les 10 lauréats sont listés ci-dessous par catégorie.
Première catégorie : Prévention de la transmission sexuelle
Action pour la Lutte contre l'ignorance du SIDA (ALCIS) est une organisation communautaire fondée en 1999 ayant comme objet la prévention de la transmission sexuelle du VIH parmi les jeunes et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes dans le cadre du commerce du sexe. C'est la seule organisation qui, en République démocratique du Congo, regroupe les professionnels du sexe et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes au sein de comités de solidarité qui forment ainsi des entités collectives et de coopération.
Marsa Sexual Health Centre offre un accès intégral à des services de santé sexuelle et reproductive aux jeunes sexuellement actifs marginalisés, aux femmes, aux lesbiennes, aux gays, aux personnes bisexuelles, transsexuelles, transgenres, intersexes (LGBTI) ainsi qu'aux personnes vivant avec le VIH.
Deuxième catégorie : Prévention parmi/par les consommateurs de drogues
Ehyaye Hayyate Sarmad est plus connue pour sa prison Ruban Rouge au sein de laquelle on propose un traitement aux consommateurs de drogues et l'on organise des ateliers sur la santé sexuelle et reproductive. Ehyaye Hayyate Sarmad est l'une des premières organisations au sein de la République islamique d'Iran qui travaille sur la réduction des risques et le VIH dans le système pénitentiaire.
Dristi fournit des services et soutient les femmes consommatrices de drogues au Népal. L'organisation, menée par des anciennes consommatrices de drogues, a vocation à réduire les effets néfastes de la consommation de drogues via des actions de sensibilisation, l'administration de traitement et le soutien.
Troisième catégorie : Traitement, soins et appui
Life Concern Organization (LICO) aide à améliorer la santé et le développement des personnes vulnérables et marginalisées au Malawi. Depuis février 2009, LICO a œuvré pour émanciper et conduire une communauté engagée susceptible de prendre des décisions éclairées dans le district de Rumphi, au nord du Malawi.
Cherkassy Regional Branch of All-Ukrainian Network of PLWHA a d'abord commencé comme un groupe d'entraide destiné à soutenir la communauté des personnes vivant avec le VIH. Au cours des 12 dernières années, l'organisation a agi pour générer un changement systématique au niveau régional et améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH, grâce au traitement, au diagnostic et à l'accompagnement.
Quatrième catégorie : Sensibilisation et droits de l'homme
Society against Sexual Orientation Discrimination (SASOD) a comme objet l'éradication de l'homophobie au Guyana et dans les Caraïbes. SASOD a œuvré pour l'abrogation de lois guyaniennes discriminatoires, le changement d'attitude au niveau local sur la communauté LGBTI et la fin de la discrimination au niveau gouvernemental, communautaire et sur le lieu de travail.
Perssaudaraan Korban Napza Indonesia (PKNI) est un réseau national leader, porte parole des priorités communes à 25 groupes de consommateurs de drogues auto-gérés provenant de 19 provinces indonésiennes. PKNI a été créée en 2006 pour faire face à la stigmatisation, la violence, la discrimination et les violations des droits de l'homme subies par les consommateurs de drogues.
Cinquième catégorie : Stopper les nouvelles infection à VIH parmi les enfants, maintenir les mères en vie, s'occuper de la santé des mères
Girl Child Counseling Women’s Group est un groupe de femmes qui travaille sur le terrain et axe son action sur le regroupement de l'ensemble des membres de la communauté pour faire face au taux élevé de nouvelles infections à VIH parmi les femmes en âge de procréer à Matunda au Kenya. Leur objectif est de parvenir à «une génération sans sida à Matunda».
AC Mujeres Unidas por la Salud est une organisation non gouvernementale crée au sein de la République bolivarienne du Vénézuela en 2003. Elle est menées par 35 femmes. Compte tenu des efforts qu'elle a accomplis, cette organisation est devenue une référence au niveau national pour les femmes vivant avec le VIH. Elle leur propose des lieux où elles peuvent bénéficier de conseils, informations et soutien.
Pour en savoir plus au sujet des lauréats du Prix Ruban Rouge de cette année, veuillez consulter le site internet du Prix Ruban Rouge sur www.redribbonaward.org.
Le Prix Ruban Rouge 2014 sur les réseaux sociaux
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À propos des sponsors
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, le FNUAP, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Rendez-vous surunaids.org pour en savoir plus et restez connecté avec nous sur Facebook et Twitter.
Partenaires des Nations Unies
Les partenaires des Nations Unies engagés dans le Prix Ruban Rouge ont réuni les efforts et les ressources de dix organisations du système des Nations Unies et de la Banque mondiale. Parmi ces partenaires on trouve le HCR, l'UNICEF, le PAM, le PNUD, le FNUAP, l'ONUDC, l'OIT, l'UNESCO, l'OMS et ONU Femmes.
AIDS 2014
La XXème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2014) est le forum principal rassemblant tous ceux qui travaillent dans le domaine du VIH, les décideurs, les personnes vivant avec le VIH et toutes les autres personnes engagées en faveur de la fin de la pandémie. C'est l'occasion pour les parties prenantes de faire le point sur l'état de l'épidémie, évaluer les derniers progrès scientifiques et les leçons apprises et tracer ensemble la voie pour aller de l'avant. AIDS 2014 se tiendra à Melbourne, en Australie, du 20 au 25 juillet 2014. (www.aids2014.org). La Société internationale sur le sida est organisatrice et hôte de la conférence.
Réseau international de personnes vivant avec le VIH (GNP +)
GNP+ est le réseau international de et pour les personnes vivant avec le VIH. GNP+ plaide pour l'amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH. Conduite en fonction des besoins des personnes vivant avec le VIH partout dans le monde, GNP+ soutient les personnes vivant avec le VIH via leurs réseaux et organisations. GNP+ travaille en vue d'assurer un accès équitable aux services sociaux et de santé en mettant l'accent sur la justice sociale, les droits et davantage de participation significative des personnes vivant avec le VIH dans le développement des programmes et des politiques - soit l'application du principe GIPA. (www.gnpplus.net)
Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW)
ICW international est né pour trouver des réponses à l'absence désespérante de soutien, d'informations et de services destinés aux femmes vivant avec le VIH. L'organisation promeut le leadership et la participation des femmes vivant avec le VIH au sein des instances de développement et de mise en œuvre des politiques et des programmes et au sein des instances de prise de décisions qui affectent la vie de milliers de personnes vivant avec le virus. Son objectif est de parvenir à l'avènement d'un monde juste où les femmes vivant avec le VIH soient leaders dans l'élaboration des programmes et des politiques et puissent exercer leurs droits universels. L'organisation rêve d'un monde où les femmes, les jeunes femmes, les filles et les adolescentes vivant avec le VIH bénéficieraient d'un accès intégral aux soins et au traitement et jouiraient de l'ensemble de leurs droits : sexuels, reproductifs, reconnus par la loi, économiques, en matière de santé, indépendamment de leur culture, religion, sexualité, race ou situation socio-économique. (www.icwglobal.org)
Conseil international des ONG de lutte contre le sida
Le Conseil international des ONG de lutte contre le sida (ICASO), fondé en 1991, a pour mission de mobiliser et soutenir diverses organisations communautaires afin d'élaborer, à l'échelle mondiale, une riposte efficace pour mettre fin au sida. Son travail se réalise autour de la vision d'un monde où les personnes vivant avec et touchées par le VIH peuvent profiter d'une vie sans stigmatisation, discrimination et persécution et avoir accès à la prévention, au traitement et aux soins. Le réseau de l'ICASO intervient à l'échelle mondiale, régionale et locale et étend son action dans près de 100 pays. (www.icaso.org)
Irish Aid
Irish Aid est le nom du programme gouvernemental irlandais d'aide aux pays en développement. La philosophie de l'aide apportée trouve ses racines dans la politique étrangère de l'Irlande, en particulier la poursuite d'objectifs de paix et de justice. La politique de développement international «un monde, un futur» reflète l'engagement de longue date de l'Irlande en faveur des droits de l'homme et de l'équité dans les relations internationales. Elle est indissociable de la politique étrangère irlandaise avec laquelle elle forme un tout. Le programme Irish Aid a comme priorité absolue la réduction de la pauvreté, de l'inégalité et de l'exclusion dans les pays en développement, privilégiant fortement l'Afrique subsaharienne. L'amélioration de l'accès à des services sociaux essentiels de qualité tels que la santé, l'éducation, les services liés au VIH et au sida et la protection sociale est considérée comme essentielle au respect des droits de l'homme, la réduction de la pauvreté, la faim et l'inégalité ainsi que pour la promotion du développement économique inclusif. (http://www.irishaid.gov.ie)
À propos du Prix Ruban Rouge
Le ruban rouge est un symbole international du mouvement de lutte contre le sida. Le Prix Ruban Rouge, décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida, a été créé pour distinguer et célébrer les organisations communautaires dans leurs remarquables initiatives en faveur de la réduction de la propagation et des effets du sida. Ce prix représente l'effort conjoint des membres de la famille de l'ONUSIDA et en tant que tel il portera en particulier cette année sur les domaines d'action prioritaires à l'échelle mondiale récemment approuvés par l'organisation.
Le Prix Ruban Rouge a été décerné pour la première fois en 2006. À ce jour, 85 organisations communautaires provenant de 50 pays différents ont été distinguées pour les réponses innovantes qu'elles ont apportées à la lutte contre le sida. De telles organisations se trouvent au cœur de la riposte à l'épidémie de sida - elles déploient une force et un courage extraordinaires et font preuve de résilience en s'attaquant à l'un des défis majeurs de notre époque. En mettant en œuvre des moyens durables pour promouvoir la prévention de la transmission sexuelle et la prévention parmi les consommateurs de drogues, en proposant des traitements, des soins et du soutien aux personnes vivant avec le VIH, en démontrant que l'on peut faire preuve d'innovation pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination grâce à des actions de persuasion et l'invocation des droits de l'homme, en stoppant les nouvelles infection à VIH parmi les enfants, en maintenant en vie les mères et en s'occupant de leur santé, ces organisations communautaires nous montrent de manière très concrète la façon dont on peut inverser la tendance d'une épidémie à l'échelle mondiale, en s'attelant à une communauté à la fois.
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Un rapport de l’ONUSIDA indique que 19 millions de personnes sur les 35 millions vivant aujourd’hui avec le VIH ne savent pas qu’elles ont le virus
16 juillet 2014 16 juillet 2014En Afrique subsaharienne près de 90% des personnes qui connaissent leur séropositivité au VIH sont sous traitement – la fin de l’épidémie de sida d’ici à 2030 demandera une mise à niveau intelligente pour combler l’écart
GENÈVE, 16 juillet 2014—Un nouveau rapport de l’ONUSIDA montre que 19 millions de personnes sur les 35 millions qui vivent avec le VIH dans le monde ne connaissent pas leur séropositivité au VIH.
« La question de savoir si vous pouvez vivre ou mourir ne devrait pas dépendre de l’accès à un test VIH, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Une mise à niveau plus intelligente est requise pour combler l’écart entre les gens qui connaissent leur statut VIH et ceux qui ne le connaissent pas, entre les gens qui peuvent obtenir des services et les gens qui ne le peuvent pas, et entre les gens qui sont protégés et ceux qui sont punis. »
Le Gap report [rapport sur les écarts] de l’ONUSIDA montre que lorsque les gens découvrent leur séropositivité au VIH ils chercheront à obtenir un traitement salvateur. En Afrique subsaharienne près de 90% des personnes dont le test VIH s’est révélé positif ont ensuite accédé à la thérapie antirétrovirale (TAR). Les recherches montrent également qu’en Afrique subsaharienne 76% des personnes sous TAR ont atteint une suppression virale – ce qui signifie qu’elles ne sont pas susceptibles de transmettre le virus à leurs partenaires sexuel(le)s. Une nouvelle analyse des données démontre que pour chaque augmentation de 10% de la couverture du traitement il y a une diminution de 1% du pourcentage des nouvelles infections parmi les personnes vivant avec le VIH.
Le rapport souligne que les efforts pour améliorer l’accès à la thérapie antirétrovirale sont couronnés de succès. En 2013, 2,3 millions de personnes supplémentaires ont pu avoir accès aux médicaments qui sauvent des vies. Cela porte le total mondial des personnes accédant au traitement antirétroviral à près de 13 millions à la fin de 2013. Sur la base de l’intensification récente, l’ONUSIDA estime qu’à la date de juillet 2014 jusqu’à 13 950 296 personnes avaient accès au traitement contre le VIH.
« Si nous accélérons l’ensemble de la mise à niveau en matière de VIH d’ici à 2020, nous serons sur la bonne voie pour mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030, » a déclaré Michel Sidibé. « Sinon, nous risquons de prolonger sensiblement le temps qu’il faudra – en ajoutant une décennie voire davantage. »
En mettant fin à l’épidémie d’ici à 2030, le monde éviterait 18 millions de nouvelles infections à VIH et 11,2 millions de décès liés au sida entre 2013 et 2030.
Mettre fin à l’épidémie de sida
Le rapport révèle que 15 pays seulement* représentent plus de 75% des 2,1 millions de nouvelles infections à VIH qui sont survenues en 2013. Dans chaque région du monde le rapport signale qu’il y a trois ou quatre pays qui supportent le fardeau de l’épidémie. En Afrique subsaharienne, trois pays seulement – l’Afrique du Sud, le Nigéria et l’Ouganda – représentent 48% de toutes les nouvelles infections à VIH.
Toutefois, le rapport montre également que des pays entiers sont laissés de côté ; par exemple, six nations – Fédération de Russie, Indonésie, Nigéria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, et Soudan du Sud – sont confrontées à la triple menace que constituent un fardeau élevé du VIH, une faible couverture du traitement et aucune baisse, ou une faible baisse, des nouvelles infections à VIH.
Dans le premier rapport de ce type, le Gap report de l’ONUSIDA souligne l’importance du lieu et de la population par le biais d’une analyse régionale en profondeur des épidémies de VIH et d’une analyse de 12 populations exposées à un risque accru de VIH. Il analyse les raisons du fossé qui se creuse entre les personnes qui parviennent à avoir accès à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui concernant le VIH et les personnes qui sont laissées pour compte. Il montre comment l’accent sur les populations qui sont mal desservies et plus exposées au risque de VIH sera essentiel pour mettre fin à l’épidémie de sida.
On estime que la prévalence du VIH est 28 fois plus élevée parmi les personnes qui s’injectent des drogues, 12 fois plus élevée parmi les professionnel(le)s du sexe, 19 fois plus élevée parmi les homosexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et jusqu’à 49 fois plus élevée parmi les femmes transsexuelles que dans le reste de la population adulte. En Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes représentent une nouvelle infection à VIH sur quatre. Le rapport examine les raisons pour lesquelles certaines populations n’ont pas accès aux services VIH et souligne l’urgente nécessité de prendre en compte leurs besoins spécifiques.
« L’on ne mettra pas fin à l’épidémie de sida sans donner la priorité aux individus, sans faire en sorte que les personnes vivant avec et affectées par l’épidémie soient partie intégrante d’un nouveau mouvement, » a déclaré M. Sidibé. « Sans une approche centrée sur les gens, nous n’irons pas loin dans l’ère post-2015. »
Le rapport indique qu’il est à la fois essentiel et possible de dépasser une approche au niveau du pays tout entier. Comme les pays et les régions ont des épidémies multiples et variées, le rapport souligne que le fait d’avoir mis en place des cibles nationales et de bonnes politiques crée un espace pour aborder les micro-épidémies complexes avec des solutions individuelles adaptées qui aideront à atteindre les gens plus rapidement avec de meilleurs services VIH. Il note que les villes et les communautés joueront un rôle de plus en plus important dans une mise à niveau efficace.
Toutefois, le rapport montre également qu’un manque de données sur les personnes les plus affectées par le VIH, auquel s’ajoutent la stigmatisation et la discrimination largement répandues, les environnements juridiques répressifs, les obstacles à l’engagement de la société civile, et le manque d’investissement dans des programmes adaptés, freinent les résultats. Il confirme que les pays qui ignorent la discrimination et tolèrent les inégalités ne réaliseront pas tout leur potentiel, et seront confrontés aux graves conséquences de l’inaction sur le plan de la santé publique comme sur le plan financier. Le rapport met en lumière la nécessité d’assurer un accès équitable à des services VIH de qualité comme un impératif tant du point de vue des droits de l’homme et que de la santé publique.
Espoir et écarts
L’ONUSIDA signale les niveaux les plus bas de ce siècle pour les nouvelles infections à VIH, à 2,1 millions [1,9 million–2,4 millions]. Au cours de ces trois dernières seulement, les nouvelles infections à VIH ont chuté de 13%.
On estime que 35 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde à la fin de 2013. Les décès liés au sida sont au plus bas depuis le pic de 2005, avec une baisse de 35%. La tuberculose continue d’être la principale cause de décès parmi les personnes vivant avec le VIH.
Les nouvelles infections à VIH parmi les enfants ont diminué de 58% depuis 2001, et sont tombées pour la première fois sous la barre des 200 000 dans les 21 pays les plus affectés d’Afrique.
Les nombres les plus élevés de personnes vivant avec le VIH concernaient l’Afrique subsaharienne – 24,7 millions [23,5 millions–26,1 millions] de personnes. L’Asie et le Pacifique viennent ensuite, avec 4,8 millions [4,1 millions–5,5 millions] de personnes vivant avec le VIH, selon les estimations.
Le pourcentage des personnes vivant avec le VIH qui bénéficiaient d’un traitement s’est révélé être le plus élevé en Europe occidentale et en Amérique du Nord, à 51% [39–60%], et en Amérique latine, à 45% [33–51%]. Toutefois, la couverture était la plus faible au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, à 11% [8–16%] seulement.
Les nouvelles infections à VIH ont surtout baissé dans les Caraïbes – de 40% depuis 2005. Cependant, les nouvelles infections ont augmenté de 7% au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et de 5% en Europe orientale et en Asie centrale depuis 2005.
On a constaté que les décès liés au sida montaient en flèche au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, de 66%. La seule autre région où les décès liés au sida sont en augmentation est l’Europe orientale et l’Asie centrale, où ils ont grimpé de 5% entre 2005 et 2013.
Le rapport souligne que pour combler l’écart entre les personnes atteintes par les services de lutte contre le VIH et les personnes qui ne le sont pas il faudra de la recherche et de l’innovation associées à des lois protectrices qui favorisent la liberté et l’égalité pour tous. Cela demandera aussi un engagement accru de la communauté mondiale et des pays les plus affectés pour que continuent les remarquables retours sur investissement qui ont été mis en évidence au cours des 10 dernières années afin de pouvoir réaliser la fin de l’épidémie de sida d’ici à 2030.
En 2013, on estime que : 35 millions [33,2 millions–37,2 millions] de personnes vivaient avec le VIH dans le monde 2,1 millions [1,9 million–2,4 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH 1,5 million [1,4 million–1,7 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida |
ONUSIDA fournit des images vidéo (b-roll et communiqué de presse vidéo) pour les télédiffuseurs, ainsi que des extraits de la conférence de presse du lancement du rapport.
http://www.unaids.org/en/resources/campaigns/2014/2014gapreport/videofootage/
Gap Report - Resources
Rapport sur les écarts de l'ONUSIDA
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L'ONUSIDA félicite l'Australie pour son engagement en faveur d'un traitement équitable des personnes vivant avec le VIH dans le cadre de ses politiques d'immigration
10 juillet 2014 10 juillet 2014Le VIH placé au même rang que les autres maladies chroniques dans le cadre de l'évaluation sanitaire associée aux procédures d'immigration.
GENÈVE, 10 juillet 2014—L'ONUSIDA félicite le gouvernement australien pour avoir confirmé que les personnes vivant avec le VIH ne sont pas automatiquement exclues, ou traitées de manière inégale, lorsqu'elles sollicitent un visa d'entrée, de séjour ou de résidence. Au cours du processus d'évaluations sanitaires effectué dans le pays dans le cadre des procédures d'immigration, les personnes vivant avec le VIH sont traitées comme les autres personnes souffrant de maladies et handicaps chroniques. Les demandes de visas émanant de personnes vivant avec le VIH seront traitées sur la base des mêmes critères appliqués à toute personne souffrant d'une maladie chronique.
Cette annonce a été faite dans le cadre de la 20ème Conférence internationale sur le sidaqui se tiendra du 20 au 25 juillet 2014.
« Les personnes vivant avec le VIH doivent disposer des mêmes opportunités que les autres de contribuer à et profiter du monde globalisé actuel qui se caractérise par une immigration de plus en plus importante. La suppression des restrictions en matière de voyage n'est pas seulement un droit fondamental pour les individus, elle améliore également les perspectives commerciales pour les communautés », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
L'ONUSIDA plaide en faveur de la liberté de circulation égale pour tous, indépendamment du statut sérologique. Il n'existe pas d'élément prouvant que les restrictions associées à l'entrée, au séjour ou à la résidence des personnes vivant avec le VIH permettent de préserver la santé publique. En 2012, plus de 40 dirigeants des plus grandes entreprises mondiales ont signé un manifeste contre les restrictions liées au VIH, les qualifiant de discriminatoires et de nuisibles au commerce.
Dans le cadre du dialogue permanent entretenu avec les pays sur cette question, l'ONUSIDA a adressé une série de communications à l'ensemble des pays, territoires et zones qui semblent appliquer des restrictions en matière d'entrée, de séjour et de résidence, et a également soulevé cette problématique lors de visites officielles de haut niveau. L'Australie a réformé de manière substantielle les procédures et les conditions d'application du système d'évaluation sanitaire dans le contexte migratoire depuis la publication des conclusions de l'enquête parlementaire réalisée en 2010 sur l'immigration et le handicap. Ce rapport incluait une augmentation annuelle du «seuil de coût significatif», la suppression de l'évaluation des coûts relatifs aux services de santé associée aux demandeurs de visa pour raisons humanitaires et des améliorations visant à accroître la transparence des procédures d'évaluation sanitaire. Ces réformes ont été évaluées au regard des critères posés par la Cellule internationale de réflexion sur les restrictions au voyage liées au VIH, co-présidée par le gouvernement norvégien et l'ONUSIDA, et l'on a pu ainsi déterminer que l'Australie répondait aux normes posées par la Cellule.

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Le Conseil de l’ONUSIDA appelle à mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030
04 juillet 2014 04 juillet 2014GENÈVE, 4 juillet 2014—La 34ème réunion du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSDA s’est achevée à Genève après trois jours de discussion et de débat. L’importance d’assurer l’inclusion du VIH dans les objectifs de développement durable post-2015, de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 et la protection sociale figuraient en tête des priorités de l’ordre du jour.
Au cours de la réunion, les membres du Conseil de l’ONUSIDA ont reconnu la valeur des enseignements tirés de l’approche unique du Programme commun visant à améliorer la cohérence stratégique, la coordination, l’orientation fondée sur des résultats et l’impact au niveau des pays. Le Conseil a également appelé l’ONUSIDA et les États Membres des Nations Unies à poursuivre un engagement clair dans le programme de développement de l’après-2015 pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030. Le Conseil a souligné que la fin de l’épidémie de sida serait provisoirement définie comme étant la réduction des nouvelles infections à VIH, de la stigmatisation et de la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et des populations clés, et de 90% des décès liés au sida par rapport aux niveaux de 2010.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a présenté son rapport au Conseil et encouragé les membres du Conseil à trouver des façons de penser et des approches nouvelles et non conventionnelles pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. « C’est une opportunité unique qui nous est offerte de fixer une ligne de conduite ambitieuse qui fera en sorte que nous ayons l’espace politique et les ressources pour mener le travail à bien, » a-t-il déclaré.
Lors de la réunion qui s’est tenue du 1er au 3 juillet 2014 à Genève (Suisse), les membres du Conseil ont été rejoints pour la séance d’ouverture par Sir Andrew Witty, PDG de GlaxoSmithKline qui a parlé du développement de nouveaux médicaments et de la nécessité de trouver des solutions personnalisées, et par M. Subhanu Saxena, PDG du fabricant de génériques Cipla, qui a souligné l’importance de l’innovation et le besoin d’améliorer l’accès aux médicaments génériques.
La réunion s’est achevée par un segment thématique d’une journée entière sur la protection sociale. Parmi les orateurs figuraient des personnes vivant avec le VIH et issues des populations clés les plus exposées au risque de VIH, des membres de la société civile, des représentants des pouvoirs publics et des experts dans le domaine de la santé et du développement qui ont parlé de l'urgente nécessité de s’attaquer aux moteurs sociaux et économiques du VIH par le biais de mesures de protection sociale, notamment des incitations financières telles que les transferts d’espèces, les régimes de retraite, le logement et les options de transport à moindre coût.
Des participants et observateurs provenant des États Membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, qui a été présidée par l’Australie, avec le Zimbabwe comme vice-président. Le Conseil a élu El Salvador en tant que rapporteur pour 2014.
Le rapport du Directeur exécutif de l’ONUSIDA au Conseil et les décisions du Conseil prises pendant la réunion peuvent être consultés sur : unaids.org.
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Intensification de la coopération pour la fabrication de produits pharmaceutiques en Afrique
29 mars 2014 29 mars 2014L’Union africaine, l’ONUSIDA, la CEA et l’ONUDI se réunissent avec les ministres des Finances d’Afrique
GENÈVE/ABUJA, 29 mars 2014 – Les dirigeants africains et d’importantes organisations multilatérales renforcent et élargissent leur soutien à la production locale de médicaments essentiels sur le continent. C’est l’un des principaux résultats de la septième Conférence commune des ministres de l’Économie et des Finances de l’Union africaine (UA) et de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) se sont tenues à Abuja (Nigéria) du 25 au 30 mars.
En marge de ces conférences annuelles, l’UA, l’ONUSIDA, la CEA et l’ONUDI ont organisé un dialogue de haut niveau sur la Production locale de produits pharmaceutiques : une opportunité inexploitée pour le développement industriel inclusif et durable en Afrique avec les ministres africains des Finances et de la Planification économique. La réunion a mis l’accent sur les possibilités de développement d’une industrie pharmaceutique de haut niveau de qualité en Afrique qui pourrait générer d’importants avantages pour la santé et le développement économique.
M. Erastus Mwencha, Vice-Président de la Commission de l’Union africaine, a insisté sur les avantages de la production locale de médicaments : « La production locale de médicaments génériques sera la garantie de l’accessibilité financière et de la disponibilité des médicaments nécessaires, d’opportunités d’emploi et d’effets bénéfiques pour la santé publique en général, y compris un raccourcissement des circuits d’approvisionnement – ce qui contribuera à réduire les ruptures de stocks et à améliorer la capacité des autorités de réglementation locales à surveiller les normes de qualité des médicaments essentiels dans leur pays ».
Les chefs d’État et de gouvernement africains ont avalisé le Plan de l’Union africaine pour la fabrication de produits pharmaceutiques en Afrique (PMPA), le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA) et la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique de l’Union africaine qui serviront de cadres stratégiques pour développer le secteur pharmaceutique sur le continent africain tant du point de vue de la santé publique que du développement industriel.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est félicité du soutien élargi des dirigeants du monde industriel et financier à la production locale de médicaments et a déclaré : « L’heure est venue pour l’Afrique de mettre un terme à sa dépendance vis-à-vis des importations étrangères. La fabrication locale de produits pharmaceutiques en Afrique offre l’opportunité de développer une industrie manufacturière plus large et une économie fondée sur la connaissance ».
M. Sidibé demande l’organisation d’une grande réunion sur le continent africain avant la fin 2014 sur le thème de la production locale avec les ministres des Finances, du Commerce, de l’Industrie et de la Santé, les Communautés économiques régionales et l’industrie pharmaceutique.
L’Afrique est le continent le plus durement touché par l’épidémie de sida mais reste massivement dépendante des produits pharmaceutiques et médicaux importés. On estime que plus de 80 % des médicaments antirétroviraux sont importés d’autres régions du monde. La production locale de tels médicaments est essentielle pour garantir un accès permanent à des traitements vitaux pour les 7,6 millions de personnes qui ont déjà accès aux antirétroviraux en Afrique et les millions de personnes supplémentaires qui n’ont toujours pas accès aux traitements dont elles ont besoin. La production locale est importante non seulement pour riposter contre le sida, mais aussi pour répondre à d’autres problèmes de santé existants et futurs auxquels le continent est ou sera confronté.
M. Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la CEA a déclaré : « Nous devons élaborer un argumentaire si nous voulons convaincre les banques africaines d’investir dans l’industrie pharmaceutique ».
Le besoin considérable de médicaments antirétroviraux et d’autres médicaments représente un marché potentiel important pour les sociétés pharmaceutiques sur le continent. On estimait à 18 milliards de dollars les dépenses totales consacrées aux produits pharmaceutiques en Afrique en 2012 et ce chiffre devrait atteindre 45 milliards à l’horizon 2020.
M. LI Yong, Directeur général de l’ONUDI, s’est engagé à travailler en partenariat avec d’importantes parties prenantes africaines : « Ensemble, nous pouvons développer l’industrie pharmaceutique en Afrique ; cela contribuera à améliorer la santé publique et aidera à atténuer les souffrances humaines. Conformément à notre mission qui consiste à promouvoir un développement industriel inclusif et durable, nous soutiendrons les efforts visant à améliorer la santé publique et permettre aux populations d’être de plus en plus productives au plan économique grâce au développement, en Afrique, d’industries viables de haut niveau de qualité dans cet important secteur à forte intensité de connaissances ».
En Afrique, l’industrie pharmaceutique doit relever des défis pour moderniser les installations et les pratiques de production. Cela impose d’importants investissements financiers, le recours à des experts, des travailleurs spécifiquement formés, une surveillance réglementaire accrue et une harmonisation des réglementations aux niveaux régional et continental afin de créer des marchés de plus grande envergure. On constate cependant un consensus croissant autour de la priorité que constitue le renforcement de la production locale de médicaments essentiels, de la promotion du développement industriel et de la transition du continent vers une pérennisation des programmes de traitement contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ainsi qu’autour de l’amélioration de l’accès à des médicaments sûrs et efficaces pour traiter un large éventail de maladies transmissibles et non transmissibles.
Union africaine
L’Union africaine s’engage pour le développement et l’intégration de l’Afrique en étroite collaboration avec ses États membres, les Communautés économiques régionales et les peuples d’Afrique. Elle promeut sa vision d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et constituant une force dynamique au sein de la sphère mondiale. Plus d’informations à l’adresse: http://www.au.int/en
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la planète en vue de mettre en place sa vision partagée d’un monde affranchi de toute nouvelle infection par le VIH, de toute discrimination et de tout décès lié au sida. L'ONUSIDA unit les efforts de 11 organisations de l'ONU (l'UNHCR, l'UNICEF, le PAM, le PNUD, le FNUAP, l'ONUDC, l'ONU Femmes, l'OIT, l'UNESCO, l'OMS et la Banque mondiale) et travaille étroitement avec des partenaires nationaux et internationaux pour optimiser les résultats de la lutte contre le sida. Pour en savoir plus, rendez-vous sur unaids.org et rejoignez-nous sur Facebook et Twitter.
CEA
Le mandat de la CEA est d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. Le travail de la CEA sur les politiques vise à façonner la transformation de l’Afrique et à soutenir un rythme de croissance propre à corriger les vulnérabilités qui impactent la vie des populations. La CEA tire sa force de sa qualité de seul organisme des Nations Unies à avoir mandat d’opérer aux niveaux régional et sous-régional pour mobiliser des ressources et les mettre au service des priorités de l’Afrique.
ONUDI
Le mandat de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) est de promouvoir et d’accélérer le développement industriel durable et inclusif des pays en développement et des économies en transition. Ces dernières années, l’ONUDI a joué un rôle accru dans le programme de développement mondial en concentrant ses activités sur la réduction de la pauvreté, la mondialisation inclusive et la sauvegarde d’un environnement durable. L’Organisation s’appuie sur quatre catégories de services qui se renforcent mutuellement : la coopération technique, les services d’analyse et de conseils en matière de politiques, l’établissement de normes et la mise en conformité ainsi qu’une fonction de coordination pour le transfert des connaissances et l’établissement de réseaux. La vision de l’ONUDI est celle d’un monde dans lequel le développement économique serait inclusif et durable, et la croissance économique équitable.
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Le Tadjikistan lève les restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH
28 mars 2014 28 mars 2014GENÈVE, 28 mars 2014 – L’ONUSIDA salue la récente levée de l’ensemble des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence imposées aux personnes vivant avec le VIH au Tadjikistan. Les amendements de la Loi sur le VIH/sida ont été signés le 14 mars 2014 par M. Emomali Rahmon, Président du Tadjikistan.
Les restrictions qui limitent le déplacement d’une personne au seul motif de sa séropositivité sont discriminatoires et enfreignent les droits humains. Aucun élément ne prouve que ces restrictions protègent la santé publique ou préviennent la transmission du VIH. En outre, les restrictions au voyage liées au VIH ne se justifient pas au plan économique, les personnes vivant avec le virus étant en mesure de mener des vies professionnelles longues et productives.
La mise à jour de la loi du Tadjikistan supprime l’obligation de dépistage du VIH imposée à tous les étrangers, y compris aux membres du personnel des missions étrangères, aux réfugiés et aux apatrides. Parallèlement à ces changements, toutes les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH sont supprimées au Tadjikistan. L’ONUSIDA continuera d’œuvrer avec ce pays pour soutenir une riposte complète et respectueuse des droits humains à l’épidémie de VIH.
Après la suppression de ces restrictions au Tadjikistan, l’ONUSIDA indique que 40 pays, territoires et zones continuent d’imposer certaines formes de restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence fondées sur la séropositivité au VIH.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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Press Release
Lancement de la tournée de la campagne de l'ONUSIDA Protège le goal en Afrique du Sud
05 mars 2014 05 mars 2014GENÈVE / JOHANNESBURG, 5 mars 2014–Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA), en coopération avec la Fondation Tobeka Madiba Zuma Foundation (TMZF) et l'Agence de développement de l'Association sud-africaine de football (SDA), a annoncé le lancement de la tournée mondiale Protège le goal. Protège le goal, une campagne lancée pour la première fois au moment de la Coupe du monde de la FIFA en 2010 en Afrique du Sud, a pour objectif de sensibiliser à la prévention du VIH et d'encourager les jeunes à s'impliquer activement dans la riposte au VIH aussi bien au niveau national que mondial.
« C'est un honneur d'unir nos forces à celles de la SDA et de l'ONUSIDA dans la riposte au sida », a déclaré Madame Tobeka Madiba Zuma, dont la fondation est l'un des organismes coparrainants de la campagne Protège le goal. « Je souhaite contribuer à atteindre autant de jeunes que possible dans toute l'Afrique. S'il faut commencer par sensibiliser au VIH, nous devons également assurer des services de dépistage et de traitement du VIH à un grand nombre de jeunes qui ont besoin de notre aide ».
L'événement de lancement officiel de cette tournée mondiale a eu lieu au Soccer City Stadium, plus grand stade d'Afrique, lors d'un match amical international entre l'Afrique du Sud et le Brésil. La tournée mondiale poursuivra son périple à travers les cinq pays d'Afrique (Algérie, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana et Nigéria) dont les équipes nationales se sont qualifiées pour la Coupe du monde de la FIFA 2014 au Brésil.
Cet événement a également été l'occasion d'introniser Kweku Mandela et Ndaba Mandela en tant que porte-parole internationaux de Protège le goal. L'objectif de la campagne est d'utiliser la popularité et le pouvoir de convergence du sport pour unir le monde en faveur d'une génération sans sida. La campagne a également vocation à mobiliser et à soutenir la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
« Nous sommes fiers de travailler avec nos partenaires sud-africains dans un environnement qui évolue rapidement afin de mobiliser la communauté mondiale du football contre le sida », a déclaré le Dr Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
La campagne a reçu des soutiens du monde entier. L'ONUSIDA a signé des accords de coopération avec la Confédération africaine de football (CAF), la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF), la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) et la Confédération asiatique de football (AFC).
En Afrique, l'ONUSIDA et ses partenaires, y compris des leaders de la jeunesse, ont diffusé des messages de prévention du VIH sur des écrans géants à l'attention des fans de football dans les stades et les zones de rassemblement de supporters lors de différents matches, notamment la Coupe d'Afrique des Nations Orange, le plus prestigieux tournoi de football d'Afrique.
En Asie, en coopération avec la Confédération asiatique de football et la Banque asiatique de développement, l'ONUSIDA est engagé dans un partenariat destiné à renforcer la sensibilisation au VIH, améliorer l'accès à la prévention et au traitement contre le virus et œuvrer en faveur de l'éradication de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH dans cinq pays pilotes, à savoir le Myanmar, le Cambodge, les Philippines, la Malaisie et la Thaïlande.
La CONCACAF, Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes, a également fait la promotion de la campagne dans le cadre d'événements sportifs majeurs. Lors du tournoi de football Gold Cup, les capitaines des équipes nationales de football des États-Unis et du Panama se sont engagés en faveur de la sensibilisation au VIH au sein de la communauté du football.
À l'échelle mondiale, on estime à 5,4 millions le nombre d'adolescents et de jeunes gens vivant avec le VIH, dont 1,8 million sont éligibles à un traitement anti-VIH. Des millions de jeunes ne savent pas qu'ils vivent avec le VIH et, chaque jour, près de 2 100 adolescents et jeunes gens sont nouvellement infectés, ce qui représente 36 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans le monde.
Dans le cadre de la campagne Protège le goal, l'ONUSIDA, la TMZF, la SDA et Grassroot Soccer, une organisation à but non lucratif basée en Afrique du Sud qui utilise le football pour éduquer les jeunes sur le VIH, ont organisé un événement promotionnel à l'Alexandra Football for Hope Centre le 6 mars. Ce centre offre aux jeunes un espace sécurisé pour en savoir plus sur la prévention du VIH. À cette occasion, des ballons de foot aux couleurs de la campagne Protège le goal ont été distribués dans les communautés défavorisées.
Campagnes
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La Fédération internationale et l’ONUSIDA joignent leur force pour permettre l’accès au traitement du VIH à 15 millions de personnes d’ici 2015
04 mars 2014 04 mars 2014Genève, le 4 mars 2014—La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH / SIDA (ONUSIDA) ont signé un protocole d’accord visant à intensifier les efforts entrepris pour améliorer l’accès au dépistage et au traitement du VIH. La Fédération internationale et l’ONUSIDA entendent mettre en commun leur expertise et leurs capacités afin de soutenir la mise en œuvre de l’initiative Traitement 2015 et développer un modèle communautaire permettant d’élargir l’accès au traitement du VIH.
Dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2011, les Etats membres des Nations Unies se sont fixés comme objectif d’assurer un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes vivant avec le VIH d’ici à 2015. A la fin de l’année 2012, environ 10 millions de personnes, dont les trois-quarts vivant en Afrique, avaient accès à un traitement.
« La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge s’appuient sur un vaste réseau de volontaires communautaires qui dispensent des soins de santé à des millions de personnes partout dans le monde, y compris à certaines populations parmi les plus marginalisées dans des communautés difficiles d’accès. En soutenant l’action des volontaires, en favorisant la participation des personnes vivant avec le VIH et en renforçant les services de santé au niveau communautaire, je suis convaincu que nous pourrons contribuer dépasser l’objectif de 15 millions de personnes ayant accès un traitement d‘ici 2015.»
Selon les estimations, seule la moitié des personnes séropositives sont conscientes de leur statut sérologique, ce qui met en évidence la nécessité urgente d’élargir l’accès aux services de dépistage du VIH. Le dépistage volontaire et confidentiel est au centre de l’Initiative Traitement 2015, qui repose sur trois piliers essentiels : la demande - l’objectif étant de susciter la demande de dépistage et de traitement du VIH -, l’investissement – qui porte sur la mobilisation et l’utilisation optimale des ressources, et la mise en œuvre, qui vise à favoriser un accès égal au dépistage et au traitement du VIH.
« Les agents de santé communautaire assurent près de 40 pour cent des prestations liées au VIH », précise Bekele Geleta, Secrétaire général de la Fédération internationale. « L’expérience que nous avons acquise depuis des décennies en matière de campagne de dépistage du VIH, d’observance et d’adhésion au traitement permettra de mettre en place un modèle de prestations efficace au niveau communautaire, à l’instar de celui que nous sommes en train de développer au Kenya, au Malawi et au Nigeria. « La solution est à portée de main, mais il nous faut investir maintenant dans des services décentralisés si nous voulons éviter des millions de décès d’ici 2015 et au-delà. »
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Les pays célèbrent la Journée Zéro Discrimination à travers le monde
01 mars 2014 01 mars 2014L’ONUSIDA se félicite de l’accueil incroyable réservé à la première Journée Zéro Discrimination
GENÈVE, 1er mars 2014 – Des personnes de tous horizons et de toutes les régions du monde célèbrent aujourd’hui la Journée Zéro Discrimination en organisant un large éventail d’activités. L’ONUSIDA a lancé un appel en faveur de cet événement annuel dont la première a lieu en ce 1er mars.
« La haine de quelque nature qu’elle soit n’a pas sa place au 21ème siècle » a déclaré M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies.
« La discrimination viole les droits humains, elle est immorale, blessante et déshumanisante. Pourtant, un nombre trop important de personnes restent victimes de traitements inéquitables, préjudiciables ou violents à travers le monde au seul motif des circonstances de leur naissance ou de leur environnement » a déclaré le Dr John Ashe, Président de l’Assemblée générale.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est félicité du déploiement des soutiens à cette campagne. En collaboration avec Daw Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la Paix et Ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zéro, l’ONUSIDA a lancé la campagne #zerodiscrimination en décembre 2013 à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
« Pour tous ceux qui veulent un monde plus juste et tous ceux qui luttent pour la paix et la prospérité, commençons à mettre un terme aux inégalités et aux discriminations autour de nous » a déclaré M. Sidibé.
De nombreux ministères publics, législateurs, chefs d’entreprises et organisations internationales soutiennent la campagne Zéro Discrimination
« La discrimination institutionnelle est néfaste pour les peuples et les sociétés » a déclaré le Dr Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale. « Une discrimination généralisée est également mauvaise pour les économies. Les exemples sont nombreux qui montrent que lorsque les sociétés adoptent des lois qui empêchent les personnes productives de participer pleinement à la vie active, les économies en souffrent ».
« Il est essentiel d’éradiquer la discrimination pour permettre à la riposte au sida d’atteindre ses objectifs de réussite. L’Organisation internationale du Travail (OIT) s’engage pleinement dans la campagne Objectif Zéro au travail » a déclaré M. Guy Ryder, Directeur général de l’OIT.
« L’élimination de la discrimination est une étape qui permettra au monde d’atteindre l’objectif de réduire de moitié les infections à VIH parmi les consommateurs de drogues à l’horizon 2015 fixé lors de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2011 » a déclaré M. Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’UNODC. « Franchissons cette étape, soutenons la campagne #zerodiscrimination, engageons-nous, transformons-nous et atteignons l’objectif ».
Le papillon représente la transformation dans l’imaginaire collectif et la campagne l’a adopté comme un symbole de la discrimination zéro. Les sympathisants ont soutenu la campagne en prenant des photos du symbole du papillon dans différents lieux à travers le monde, y compris au sommet de montagnes enneigées, dans des bureaux, dans des parcs de loisirs, dans des casernes de pompiers et lors du mondialement connu carnaval de Rio de Janeiro au Brésil. Dans un centre commercial de Kandy au Sri Lanka, des sympathisants ont organisé une séance photo de masse où le symbole de la campagne zéro discrimination figure en bonne place.
Le Réseau Asie/Pacifique des personnes transgenres a profité de la Journée Zéro Discrimination pour publier, en partenariat avec l’ONUSIDA, une vidéo très éloquente sur l’expérience transgenre. Le Partenariat pancaribéen contre le VIH/sida organise une série de dialogues régionaux et nationaux avec les pouvoirs publics, la société civile, les entreprises, les groupes religieux et les jeunes sur l’importance de mettre en place une solidarité pour tous. L’Association Taekwondo pour les jeunes du Tadjikistan organise un événement intitulé « le sport contre la stigmatisation et la discrimination ».
De nombreuses personnalités connues ont enregistré des messages vidéo ou pris des photos en arborant le symbole du papillon, notamment l’icône indienne de renommée mondiale et Ambassadrice internationale de bonne volonté de l’ONUSIDA Aishwarya Rai Bachchan, le très populaire commentateur scientifique et naturaliste russe Nikolai Drozdov et le célèbre musicien malien et Ambassadeur international de bonne volonté Toumani Diabaté. Le diffuseur de programmes de télévision internationaux CNN soutient la campagne et de nombreux médias locaux et régionaux diffusent des débats sur le thème « zéro discrimination ». Au Pakistan, Radio Pakistan et PTV World, seule chaîne en langue anglaise du pays, ont organisé des débats avec des représentants de populations clés souvent victimes de discriminations.
Pour plus d’informations, voir les liens suivants :
http://www.unaids.org/en/resources/campaigns/20131126zerodiscrimination/
https://www.facebook.com/zerodiscrimination
http://zerodiscrimination.tumblr.com/
#zerodiscrimination