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La Commission ONUSIDA-Lancet émettra des recommandations sur le sida et la santé mondiale pour le débat sur l’après-2015
13 février 2014 13 février 2014La Commission ONUSIDA-Lancet « Vaincre le sida – Promouvoir la santé mondiale » se réunit de nouveau à Londres à l’occasion d’une dernière réunion sur l’avenir de la lutte contre le VIH et de la santé mondiale
LONDRES/GENÈVE, 13 février 2014 – La Commission ONUSIDA-Lancet « Vaincre le sida – Promouvoir la santé mondiale » se réunit à Londres pour émettre des recommandations sur l’avenir de la lutte contre le sida et de la santé mondiale pour l’après-2015. Celles-ci seront ultérieurement publiées dans The Lancet en 2014.
« La lutte contre le sida n’est pas encore terminée. Nous devons intensifier l’action pour obtenir une victoire historique sur la maladie » a déclaré John Dramani Mahama, Président du Ghana. « Chacun de nous a un rôle essentiel à jouer pour atteindre cet objectif. Nous devons prendre des mesures pour nous assurer que nous faisons ce qu’il y a de mieux pour nos pays, nos peuples et l’humanité ».
« Nous avons enregistré des progrès remarquables dans la lutte contre le sida, mais le combat n’est pas terminé et l’excès de confiance est notre pire ennemi » a déclaré Yayi Boni, Président du Bénin, dans un message vidéo. « Mettre fin au sida et à l’extrême pauvreté relève d’une responsabilité partagée qui doit être une priorité pour l’Afrique et le monde ».
Créée au début 2013, la Commission réunit plus de 40 chefs d’État et dirigeants politiques, experts en matière de VIH et de santé, jeunes, militants, scientifiques et représentants du secteur privé pour faire le nécessaire afin que les enseignements tirés de la riposte au sida puissent servir à transformer la manière dont les pays et les partenaires appréhendent les questions de santé et de développement.
« Cette Commission assume un rôle historique, fondé sur une accumulation des connaissances et des technologies, pour identifier de nouvelles approches et redoubler d’efforts afin de vaincre le VIH au profit de la nouvelle génération » a souligné Mme Akie Abe, Première dame du Japon. « Nous devons aller de l’avant, mais sans oublier personne. Nous devons transposer les résultats de la riposte au sida à d’autres domaines pour améliorer la santé ».
« L’égalité d’accès aux services de sida permet le recul de l’épidémie, contribue à la croissance économique du pays et à l’amélioration du bien-être des populations en général. » a déclaré Mme Sylvia Bongo Ondimba, Première dame du Gabon. « C’est pourquoi la lutte contre le VIH/sida doit être intégrée dans les plans de développement de chaque pays. ».
« Nous avons réussi à fournir un traitement et des soins à ceux et celles qui vivent avec le VIH, mais aujourd’hui beaucoup de personnes doivent aussi lutter contre des maladies non transmissibles » a déclaré Mme Jeannette Kagame, Première dame du Rwanda. « Le caractère changeant de la maladie illustre à quel point il est difficile de trouver un remède ou un vaccin, c’est pourquoi nous devons nous adapter et être réactifs. L’Afrique doit être prête ! Le pire est derrière nous. Aujourd’hui, nous savons comment prévenir, comment traiter et comment soigner. Nous devons nous appuyer sur ce que nous avons mis en place et le faire sans plus attendre ».
Convoquée par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et Richard Horton, Rédacteur en chef de The Lancet, la Commission est co-présidée par Mme Joyce Banda, Présidente du Malawi, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine et le Dr Peter Piot, Directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine.
Dans le cadre des activités de la Commission pour fournir un cadre destiné à informer sur la manière de traiter les questions de sida et de santé dans le programme de développement pour l’après-2015, des dialogues ont été organisés entre les régions, ce qui a permis de collecter différents points de vue afin d’éclairer les débats de la réunion de Londres de la Commission. Les recommandations finales seront regroupées dans un rapport complet dont la publication sera assurée par le journal médical The Lancet.
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Le M∙A∙C AIDS Fund, Rihanna et l’ONUSIDA s’unissent pour fournir un traitement vital contre le VIH à près de 2 millions de jeunes qui en ont besoin
30 janvier 2014 30 janvier 2014Une action soutenue par la célèbre chanteuse afin d’aider, grâce à une subvention de 2 millions de dollars, au développement de l’initiative Traitement 2015 de l’ONUSIDA visant à fournir des traitements et des soins en rapport avec le VIH aux adolescents et aux jeunes dans le monde
GENÈVE/NEW YORK, 30 janvier 2014 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé aujourd’hui le développement de son initiative Traitement 2015 grâce à une subvention de 2 millions de dollars US fournie par « le cœur et l’âme » de M∙A∙CCosmetics, le M∙A∙C AIDS Fund. Ce Fonds est totalement financé par les ventes des rouges à lèvres et de gloss de marque VIVA GLAM à la promotion desquelles la superstar mondiale Rihanna prête sa célébrité. S’appuyant sur ce nouveau financement, l’ONUSIDA développera l’initiative Traitement 2015 en faisant progresser les politiques et les programmes aux niveaux mondial, régional et national afin de promouvoir le test de dépistage et le traitement contre le VIH auprès des jeunes à travers le monde.
« Cela fait longtemps que M∙A∙CCosmetics utilise les atouts de stars pour motiver ses clients et avoir un impact sur cette cause majeure. Avec les ressources de l’ONUSIDA, une réflexion stratégique et le soutien passionné de Rihanna, nous aidons à sauver des vies – tube de rouge à lèvres par tube de rouge à lèvres ! » a déclaré John Demsey, Président du groupe Estée Lauder.
Dans le monde, on estime à 5,4 millions1 le nombre d’adolescents et de jeunes vivant avec le VIH et à 1,8 million1 le nombre de ceux qui sont admissibles au traitement contre le virus. Des millions de jeunes séropositifs ne savent pas qu’ils sont porteurs du VIH et 2 100 adolescents et jeunes1 environ sont nouvellement infectés chaque jour, ce qui représente 39 % de l’ensemble des nouvelles infections à VIH mondiales parmi les adultes. Bien que le traitement antirétroviral ait entraîné une diminution des décès liés au sida, les modèles suggèrent que les adolescents de 10 à 19 ans sont le seul groupe d’âge dans lequel les décès liés au sida ont augmenté entre 2001 et 2012. Cette évolution des décès liés au sida peut être imputée à la faible priorité accordée aux adolescents au sein des plans stratégiques de mise à grande échelle du traitement contre le VIH et au manque de services de test et de conseil.
« Les jeunes sont ceux qui nous conduiront vers une génération sans sida. Faire le nécessaire pour que les adolescents et les jeunes aient accès aux services de prise en charge du VIH permet non seulement de sauver des vies, mais aussi d’investir dans une meilleure santé future pour les générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous sommes réellement très fiers de travailler avec le M∙A∙CAIDS Fund pour aider les jeunes à avoir un accès plus précoce au test de dépistage et au traitement contre le VIH à travers le monde ».
L’initiative Traitement 2015 de l’ONUSIDA a vise à fournir un traitement contre le VIH à 15 millions d’adultes et de jeunes à l’horizon 2015. La subvention de 2 millions de dollars US du M∙A∙CAIDS Fund soutiendra un élargissement des efforts pour s’assurer que les adolescents et les jeunes aient accès au traitement et aux soins en rapport avec le VIH au niveau international. Les nouvelles activités de sensibilisation de la jeunesse incluront une évaluation des programmes de dépistage et de traitement des jeunes ainsi qu’une adaptation des directives de traitement pour les adolescents et les jeunes.
« Nous avons les moyens de mettre fin à l’épidémie de sida, mais nous ne pourrons y parvenir sans développer l’accès au traitement pour nous assurer que les groupes les plus défavorisés et vulnérables, en particulier les jeunes, ne soient pas laissés pour compte » a déclaré Nancy Mahon, Directrice exécutive mondiale du M∙A∙CAIDS Fund. « C’est pour cela que le M∙A∙CAIDS Fund entend continuer d’investir dans des initiatives stratégiques et efficaces, telles que le Traitement 2015 de l’ONUSIDA, qui œuvrent en vue de mettre un terme définitif au sida ».
La subvention a pu être versée à l’ONUSIDA uniquement grâce aux ventes des rouges à lèvres et des gloss de la marque VIVA GLAM de M A C – qui fait don de la totalité de ces recettes à la lutte contre le VIH. Rihanna, nouvelle ambassadrice de la marque VIVA GLAM de M∙A∙C, a récemment lancé sa nouvelle collection VIVA GLAM, dont les ventes aideront des organisations telles que l’ONUSIDA à soutenir les hommes, les femmes et les enfants affectés par le VIH à travers le monde.
« C’est un très grand honneur d’unir mes forces à celles du M∙A∙C AIDS Fund et de l’ONUSIDA dans la lutte contre le sida » a déclaré la chanteuse Rihanna. « Je souhaite aider à toucher autant de jeunes que possible à travers le monde. Bien que l’éducation soit une priorité, il faut aussi fournir des services de dépistage et de traitement du VIH à des millions de jeunes qui ont besoin de notre aide, et c’est exactement ce que nous prévoyons de faire ».
L’ONUSIDA a commencé à déployer son initiative Traitement 2015 à travers le monde. Pour plus d’information sur les plans de l’ONUSIDA concernant la fourniture d’un traitement à 15 millions de personnes d’ici à 2015, téléchargez le rapport de l’ONUSIDA Traitement 2015.
1Estimations ONUSIDA 2012
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L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale avalisent des domaines d’action pour lutter contre l’extrême pauvreté et le sida
15 janvier 2014 15 janvier 2014GENÈVE/WASHINGTON, 15 janvier 2014 – L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale ont avalisé, lors d’une réunion et de discussions de haut niveau à Washington la semaine dernière, quatre domaines d’action pour accélérer les efforts afin de lutter contre les problèmes étroitement liés que sont le sida, les inégalités et l’extrême pauvreté.
L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale se sont engagés à travailler en étroite collaboration avec le PNUD et d’autres partenaires internationaux afin de s’attaquer aux dynamiques sociales et structurelles de l’épidémie de VIH qui exposent les personnes à un risque plus élevé d’infection à VIH et à un refus d’accès aux services. Ces facteurs sociaux et structurels incluent l’inégalité entre les sexes, la stigmatisation et la discrimination, le manque d’accès à l’éducation et l’instabilité des moyens de subsistance. L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale promouvront les activités suivantes :
- Aligner les efforts de santé et de développement sur des objectifs datés et fixés par les pays en vue de mettre fin à l’extrême pauvreté et au sida, en accordant une attention particulière à l’intégration des populations les plus pauvres et les plus marginalisées. Les actions ciblées incluront : aider les pays à adopter des systèmes juridiques progressistes afin de supprimer les lois discriminatoires – en particulier celles qui visent les populations les plus vulnérables à l’infection à VIH, développer l’accès aux revenus, à des logements appropriés et à des conditions de travail sures, et accélérer les réformes pour atteindre une couverture de santé universelle et un accès universel aux services et biens de prise en charge du VIH.
- Insister pour que le programme de développement pour l’après-2015 inclue des objectifs d’éradication du sida parallèlement à un objectif de couverture de santé universelle, afin que nul ne bascule ou ne soit maintenu dans la pauvreté du fait du coût des traitements contre le sida ou des soins de santé.
- Promouvoir la recherche sur le suivi et la mise en œuvre aux niveaux national et mondial. Les mesures incluront : travailler en étroite collaboration avec les partenaires mondiaux et les pays pour innover et suivre la fourniture de services (notamment pour la prise en charge du VIH) en particulier au profit des plus pauvres et des plus marginalisés, et intensifier la recherche sur la mise en œuvre pour identifier et codifier des approches innovantes permettant de relier les efforts engagés pour mettre un terme à l’extrême pauvreté et au sida. Dans le cadre de cette action, le Groupe de la Banque mondiale lancera un nouvel essai majeur pour mieux comprendre comment les systèmes de protection sociale contribuent à réduire l’infection à VIH, en particulier chez les jeunes femmes dans les pays hyperendémiques les plus durement touchés.
- Organiser en 2014 deux réunions de haut niveau sur l’éradication de l’extrême pauvreté et du sida avec des responsables des politiques et des experts nationaux. La première réunion sera organisée en Afrique australe et permettra de partager les recherches actuelles et de discuter de la manière de les traduire en actions pratiques et concrètes. La deuxième réunion aura lieu pendant la Conférence internationale sur le sida de juillet 2014 à Melbourne.
Malgré les progrès sans précédent de la riposte mondiale au VIH enregistrés sur les dix dernières années, les inégalités économiques, la marginalisation sociale et d’autres facteurs structurels ont continué de dynamiser l’épidémie de VIH. Celle-ci ne cesse d’entraver les efforts engagés pour réduire la pauvreté et la marginalisation. Le VIH aggrave la pauvreté, exacerbe les inégalités socioéconomiques, réduit les possibilités de progrès économique et social, et occasionne d’énormes souffrances humaines.
« Nous avons les moyens de mettre fin à l’épidémie de sida et à l’extrême pauvreté » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « En associant nos efforts, nous contribuerons à un mouvement mondial qui œuvre pour que chaque personne puisse exercer ses droits à des soins de qualité et vivre sans avoir à souffrir de la pauvreté et de la discrimination ».
« Tout comme l’argent n’est pas à lui seul suffisant pour mettre fin à la pauvreté, la science est impuissante pour vaincre le sida, à moins que nous nous attaquions aux facteurs sociaux et structurels sous-jacents » a déclaré Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale. « Pour mettre un terme au sida et à la pauvreté, nous avons besoin d’une volonté politique durable, d’un activisme social et d’un engagement inébranlable en faveur de l’équité et de la justice sociale ».
« La stigmatisation, la discrimination et la marginalisation empêchent de réaliser pleinement les promesses offertes par les techniques de prévention et de traitement du VIH » a déclaré Helen Clark, Administratrice du PNUD. « Nous savons que dans les pays où les lois et les politiques permettent aux personnes affectées par le VIH de participer à la vie de tous les jours dans la dignité et sans crainte de la discrimination, elles sont plus susceptibles de recourir aux services de prévention, de soins et d’appui ».
Il est essentiel d’améliorer les services et les résultats de santé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée. Récemment créée par The Lancet, la Commission sur l’investissement dans la santé a estimé que jusqu’à 24 % de la croissance économique des pays à revenu faible ou intermédiaire était due à une amélioration des résultats de santé. Les avantages sont considérables : la Commission est arrivée à la conclusion qu’un investissement dans la santé peut générer un retour sur investissement de 9 à 20 fois supérieur.
Investir dans la santé signifie également investir dans l’équité. Les composantes essentielles d’une riposte au VIH respectueuse des droits humains sont notamment des lois, des politiques et des initiatives favorables qui permettent de protéger et de promouvoir un accès à des services sociaux et de santé efficaces – y compris un accès à un logement sûr, une alimentation appropriée et d’autres services fondamentaux. Ces mesures peuvent aider à protéger les personnes affectées par le VIH de la stigmatisation, la discrimination, la violence et la vulnérabilité économique. Une protection sociale qui intègre la problématique du VIH est déjà une composante clé de la vision de l’ONUSIDA – zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.
« Il ne suffit pas d’avoir les médicaments en magasin pour sauver des vies » a déclaré Sveta Moroz de l’Union des femmes ukrainiennes affectées par le VIH. « Pour mettre un terme à l’épidémie de sida pour tout le monde, nous avons besoin d’une approche centrée sur les personnes, dynamisée par la communauté et fondée sur la justice sociale. Cela requiert une approche qui garantit les droits humains fondamentaux que sont l’accès à un logement sûr et à des soins, la sécurité alimentaire et les opportunités économiques. Ces droits permettent de faire tomber les obstacles qui empêchent les personnes de s’engager réellement dans une prévention et des soins efficaces du VIH ».
L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale œuvreront pour que ces actions figurent en bonne place dans le programme mondial de développement pour l’après-2015, car ce sont des activités à part entière qui permettront d’éradiquer le sida, d’instaurer une couverture de santé universelle, de mettre un terme à l’extrême pauvreté et aux inégalités, et de construire une prospérité partagée.
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L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains unissent leurs efforts pour promouvoir la riposte au VIH dans les Amériques
10 janvier 2014 10 janvier 2014GENÈVE/WASHINGTON, 10 janvier 2014 – L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains (OEA) ont signé un protocole d’accord pour unir leurs efforts afin de promouvoir la riposte au VIH dans les États Membres de l’OEA.
Grâce à ce protocole, l’ONUSIDA et l’OEA développeront des activités de sensibilisation au VIH, telles que des campagnes d’information et d’éducation, des tables rondes sur les politiques, des forums, des conférences et des programmes de bourses, dans le but de réduire les nouvelles infections à VIH, de développer l’accès au traitement antirétroviral et de soutenir les personnes vivant avec le virus. L’ONUSIDA et l’OEA développeront également une collaboration avec des réseaux régionaux de jeunes séropositifs au VIH afin de renforcer la sensibilisation au virus et l’éducation à la prévention, d’améliorer la protection sociale des jeunes, de lutter contre la violence sexiste et de combattre les normes sexospécifiques préjudiciables parmi la jeunesse.
« Le VIH est plus qu’une simple maladie. C’est un problème de sécurité, de justice sociale et de répartition des opportunités » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons exploiter ce partenariat pour nous assurer que nul ne soit laissé-pour-compte dans la riposte au VIH dans les Amériques et que les personnes les plus affectées par le virus aient accès aux services essentiels de prévention et de traitement du VIH ».
Les populations clés, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les transgenres, demeurent les plus durement touchées par le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes. Bien que l’on ait enregistré une stabilisation des nouvelles infections, le nombre de celles-ci ne diminue toujours pas. L’existence et l’application de lois punitives, de même que la stigmatisation et la discrimination largement répandues à l’encontre des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des transgenres et des professionnel(le)s du sexe, continuent de marginaliser les populations dont les besoins sont les plus importants et de bloquer l’accès à des services vitaux de prise en charge du VIH.
« Nous avons réussi à briser la courbe de progression de l’infection » a déclaré Miguel Jose Insulza, Secrétaire général de l’OEA. « Nous devons maintenant nous attaquer aux problèmes structurels et transversaux, notamment la violence sexiste ».
En juin 2013, l’Assemblée générale de l’OEA a adopté une Résolution sur la promotion et la protection des droits humains des personnes vulnérables au VIH/sida, qui vivent avec et sont touchées par l’épidémie dans les Amériques. La résolution invite instamment les États Membres à poursuivre leurs efforts pour soutenir les lois et les politiques publiques qui protègent les droits humains et les libertés fondamentales des personnes vivant avec le VIH, et pour développer la prévention et le traitement contre le virus pour les femmes enceintes et les mères, y compris pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH. La résolution promeut également une participation plus importante des personnes vivant avec le virus aux processus de décision et à la rédaction des politiques et des programmes de lutte contre l’épidémie.
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Le Conseil d’Administration de l'ONUSIDA demande à l'ONUSIDA de soutenir les pays dans la mise en place d'objectifs nationaux révisés concernant l'accès au traitement antirétroviral
20 décembre 2013 20 décembre 2013GENÈVE, 20 décembre 2013 – l'Organe directeur de l'ONUSIDA – le Conseil de Coordination du Programme – a mis fin à ses trois jours de réunion à Genève. Le Conseil d’Administration a exhorté l'ONUSIDA à soutenir les processus nationaux et internationaux en cours afin d'établir des objectifs nationaux révisés destinés à un accès universel aux traitements contre le VIH.
Le Conseil d’Administration a incité les États-Membres à développer l'accès à la thérapie antirétrovirale en mettant en œuvre les directives 2013 de l'Organisation mondiale de la santé relatives à l'accès au traitement. Il a également souligné qu'il était primordial que la garantie d'une accélération de l'accès au traitement contre le VIH, notamment en palliant aux obstacles à cet accès, soit intégrée dans tous les stades de planification en matière de VIH et de santé. Outre un soutien dans l'établissement d'objectifs nationaux en termes de traitement, le Conseil d’Administration a également demandé l'aide de l'ONUSIDA quant à la baisse du prix des médicaments, au support technique et au développement des capacités.
Au cours de la réunion s'étant déroulée du 17 au 19 décembre, les membres du Conseil d’Administration ont souligné l'importance d'une intensification des efforts de lutte contre le sida après 2015, et ont déclaré que la priorité dans l'ordre du jour post-2015 est de mettre un terme au sida.
Dans son discours liminaire, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a insisté à nouveau sur la nécessité de poursuivre les mesures en vue de l'élimination du sida. « Mettre un terme au sida sera une réussite mondiale d'importance historique », a déclaré M. Sidibé. « Cela permettrait non seulement de sauver des millions de vies, mais mettre un terme à cette maladie sera synonyme d’une meilleure santé et tendrait à résoudre les problèmes de pauvreté et d'équité et ce, pour l'humanité toute entière. »
Il a également été demandé à l'ONUSIDA d'intensifier son soutien technique coordonné aux gouvernements, à la société civile et aux populations cibles, et d'assister davantage les pays dans le déploiement du Nouveau modèle de financement du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
La réunion s'est achevée par une journée complète consacrée au VIH, aux adolescents et aux jeunes ; ces derniers ont mené des séances de prévention, de dépistage et de traitement, et ont exploré des idées, des expériences et des solutions avec les membres du Conseil d’Administration quant à la forme et à la portée de programmes pertinents de lutte contre le VIH à l'attention des jeunes.
Des participants et observateurs des États-Membres des Nations Unies, d'organisations internationales, de la société civile et d'organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, présidée par l'Inde. L'Australie a été élue par le Conseil d’Administration pour présider la réunion et le Zimbabwe assurera la vice-présidence en 2014.
Vous trouverez le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil d’Administration, les décisions, les recommandations et les conclusions de la rencontre à l'adresse : unaids.org.
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L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève lancent une nouvelle campagne pour que les enfants puissent tous naître sans le VIH
16 décembre 2013 16 décembre 2013La campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida
GENÈVE, 16 décembre 2013 – L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève s’unissent au sein d’un partenariat public-privé pour promouvoir l’action afin que les enfants puissent tous naître sans le VIH, que leurs mères puissent avoir accès à des médicaments vitaux et que les enfants séropositifs puissent tous vivre en bonne santé.
Les pays se sont engagés à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015. Bien que des progrès majeurs aient été enregistrés – marqués par une diminution de 53 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2001, des efforts importants restent nécessaires pour aider les pays à atteindre leurs objectifs. En outre, 28 % seulement des enfants ayant besoin d’un traitement ont accès à celui-ci.
« En protégeant les enfants de l’infection à VIH, nous ne faisons pas que sauver des vies, nous investissons aussi pour améliorer la santé future des générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Je suis heureux que l’hôtel InterContinental Genève soit notre partenaire en permettant à un plus grand nombre de personnes de s’unir à nos efforts pour qu’il soit possible d’atteindre une génération sans sida ».
L’une des premières initiatives de ce partenariat est le lancement d’une campagne pour sensibiliser et mobiliser des fonds au profit d’une génération sans sida. Annoncée lors d’un événement spécial organisé à l’hôtel le 16 décembre, la campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida. Le personnel de l’hôtel aura pleinement son rôle à jouer grâce à une formation de sensibilisation au sida et pourra expliquer aux hôtes à quel point il est important de protéger les enfants de l’infection à VIH. Les hôtes pourront participer à la campagne en faisant un don lorsqu’ils quittent l’hôtel ou fréquentent son restaurant ou son bar.
« L’hôtel partage une histoire et entretient des relations de longues date avec l’ONU à Genève et nous sommes enthousiastes d’avoir créé ce partenariat avec l’ONUSIDA » a déclaré Jürgen Baumhoff, Directeur général de l’hôtel InterContinental Genève.
Situé à l’intersection de la ville et des Nations Unies, l’hôtel InterContinental Genève est un lieu incontournable de la ville. Il fêtera son 50ème anniversaire cette année, un demi-siècle pendant lequel il a accueilli les dirigeants du monde et abrité des négociations d’accords historiques et la création de partenariats. La campagne organisée par l’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève sera l’une des composantes des célébrations du cinquantenaire de l’hôtel en 2014 et au cœur de cet événement majeur en participant aux efforts engagés pour parvenir à une génération sans sida.
« Si nous voulons construire des sociétés en meilleure santé, il nous faut commencer par les enfants » a déclaré Toumani Diabaté, Ambassadeur international de bonne volonté de l’ONUSIDA, qui s’est produit sur scène à l’occasion du lancement de la campagne. « Nous pouvons tous participer à l’histoire en faisant en sorte que les femmes vivant avec le VIH et leurs enfants aient accès à des services de prévention, de traitement et de prise en charge du virus ».
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Un nouveau rapport de FCAA et de l’ONUSIDA révèle que les financements philanthropiques destinés à la lutte contre le VIH ont peu évolué ces dernières années
10 décembre 2013 10 décembre 2013Le rapport contient de nouvelles informations de 40 bailleurs de fonds externes aux États-Unis et à l’Europe
WASHINGTON D.C., LE CAP, GENÈVE, 10 décembre 2013 – Un nouveau rapport de Funders Concerned About AIDS (FCAA), établi avec le soutien de l’ONUSIDA, révèle que 5,4 % (US$ 0,5 milliard) de l’ensemble des financements internationaux destinés à la lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire proviennent d’organisations philanthropiques. En 2012, les donateurs privés ont versé US$ 636 millions au niveau mondial. Présenté aujourd’hui lors du Sommet sur la philanthropie contre le sida 2013 de FCAA et de la 17ème Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique, ce rapport indique par ailleurs que les financements philanthropiques sont globalement restés stables depuis 2011 (augmentation inférieure à 1 %).
Selon le rapport, cette légère progression est essentiellement attribuable à 40 nouveaux bailleurs de fonds externes aux États-Unis et à l’Europe occidentale et centrale. Si l’on exclut les financements de ces entités, les organisations philanthropiques basées aux États-Unis et dans l’Union européenne ont réduit leurs financements de US$ 33 millions (5 %) depuis 2011. Les financements philanthropiques totaux sont globalement restés au même niveau depuis 2007 et demeurent très sensibles aux contributions du plus important donateur mondial de la lutte contre le VIH/sida – la Fondation Bill et Melinda Gates (Fondation Gates). Selon les prévisions américaines et européennes, les financements privés de la riposte au sida n’augmenteront sans doute pas en 2013.
« Nous sommes très heureux de souligner l’action et l’impact de 40 nouveaux partenaires potentiels dans la riposte philanthropique au VIH/sida » a déclaré John Barnes, Directeur exécutif de FCAA. « Cependant, la prise en compte de ces nouvelles sources de financement dans le rapport masque un recul préoccupant des contributions des organisations basées aux États-Unis et dans l’Union européenne. Une approche de financement « lente et régulière » ne permettra pas de fournir les ressources nécessaires pour pouvoir relever les défis actuels de la riposte au sida ».
Autres conclusions majeures :
- Les financements d’organisations philanthropiques américaines ont totalisé US$ 467 millions en 2012 (-3 % par rapport à 2011). Sept bailleurs de fonds importants – dont la Fondation Gates (qui est à l’origine de la moitié du total des financements américains) – ont fortement réduit leurs contributions (US$ 1 m-US$ 18mil) du fait des fluctuations annuelles des cycles de subventionnement et de la réorientation des financements vers d’autres domaines de la santé.
- Parmi les organisations philanthropiques de l’Union européenne, le total des financements de 2012 a atteint US$147 millions (-6 % par rapport à 2011), ce qui confirme une diminution régulière sur trois ans depuis 2009. La réduction des financements de la majorité des bailleurs de fonds de l’Union européenne entre 2011 et 2012 résulte en partie des fluctuations annuelles des cycles de subventionnement, ou d’un processus d’examen des stratégies, plutôt que d’une réallocation des financements au détriment de la riposte au VIH.
- Pour la première fois en 2013, FCAA a conduit une étude pour identifier des donateurs philanthropiques susceptibles de soutenir la lutte contre le VIH basés en dehors des États-Unis et de l’Europe occidentale et centrale. Des enquêtes et d’autres travaux de recherche ont permis d’obtenir des données de 40 bailleurs de fonds de 13 pays qui ont contribué aux financements philanthropiques de la riposte au sida à hauteur d’environ US$ 38 millions en 2012.
« On ressent une solidarité mondiale manifeste pour que la riposte au sida progresse afin de parvenir à une génération sans sida » a déclaré Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l’ONUSIDA. « L’ONUSIDA continue d’inciter vivement tous les partenaires à rechercher des moyens innovants pour garantir des sources de financement accrues et pérennes afin de nous permettre d’atteindre tous ceux qui ont besoin de services vitaux de prise en charge du VIH ».
Le rapport a été publié parallèlement à des nouvelles selon lesquelles les financements de la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire provenant des gouvernements donateurs ont totalisé US$ 7,86 milliards en 2012, niveau pratiquement inchangé depuis 2008. Selon l’ONUSIDA, les ressources disponibles pour la lutte contre le VIH ont totalisé US$ 18,9 milliards en 2012, ce qui représente une insuffisance de US$ 3-5 milliards par rapport à ce qui est nécessaire pour atteindre l’objectif de US$ 22-24 milliards. Le Cadre d’investissement de l’ONUSIDA destiné à optimiser l’utilisation des ressources montre qu’on pourrait éviter 4,2 millions de nouvelles infections à VIH et 1,9 million de décès liés au sida, et que 15 millions de personnes pourraient avoir accès au traitement contre le VIH si les financements étaient augmentés à US$ 24 milliards d’ici à 2015.
Bien que les financements philanthropiques fournis aux pays à revenu faible ou intermédiaire ne représentent que 5 % environ de l’ensemble des financements philanthropiques internationaux alloués à la riposte au sida, FCAA et l’ONUSIDA soulignent que, du fait de leur indépendance, les organisations philanthropiques ont un rôle de catalyseur à jouer dans ce combat. Les financements philanthropiques sont souvent consacrés à des domaines essentiels grâce au plaidoyer et servent à soutenir les populations clés (telles que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues et les professionnel(le)s du sexe) dont les besoins sont rarement couverts par d’autres sources de financement.
Le rapport annuel de suivi des ressources de FCAA, établi avec le soutien de l’ONUSIDA, entend informer les parties prenantes de la répartition et des tendances globales des fonds philanthropiques mondiaux alloués à la riposte au sida. Les données financières sont largement tirées d’enquêtes auprès des bailleurs de fonds ainsi que d’examens complémentaires des bases de données sur les subventions et de listes de subventions des bailleurs de fonds. Les données ont été obtenues pour près de 300 organisations considérées comme représentatives de la grande majorité des organisations philanthropiques privées qui financent la riposte au VIH/sida.
Télécharger le rapport Global Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2012 (Soutien des organisations philanthropiques mondiales pour lutter contre le VIH/sida en 2012) à l’adresse : http://www.fcaaids.org/resourcetracking (en anglais)
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Press Release
L’ONUSIDA et Daw Aung San Suu Kyi lancent la campagne #zerodiscrimination en Australie
01 décembre 2013 01 décembre 2013Annonce d’une nouvelle journée internationale pour une discrimination zéro
Melbourne, 1er décembre 2013—À l’occasion de la Journée mondiale sida 2013, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la lauréate du Prix Nobel de la Paix et ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zéro Daw Aung San Suu Kyi lancent la campagne mondiale #zerodiscrimination, qui appelle à une transformation mondiale. L’initiative lancera la nouvelle Journée Zéro Discrimination le 1er mars 2014, et adoptera le papillon comme le symbole de la transformation pour une discrimination zéro.
« Je crois à un monde où chacun puisse éclore et s’épanouir. Nous pouvons tous faire la différence en tendant la main et en permettant aux individus de vivre une vie dans la dignité, indépendamment de qui ils sont, » a déclaré Daw Aung San Suu Kyi. « J’invite chacun à s’ouvrir, à faire changer les choses et à mettre fin à la discrimination. »
Daw Aung San Suu Kyi et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé ont annoncé la campagne pour une discrimination zéro pendant une manifestation lors de la Journée mondiale sida à Melbourne (Australie).
« En tant que communautés et qu’individus, nous devons continuer d’agir pour réduire la transmission du VIH et faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH puissent participer pleinement à la vie de la communauté, sans faire l’objet de stigmatisation et de discrimination, » a déclaré le Ministre de la Santé australien, Son Excellence Monsieur Peter Dutton.
« Nous reconnaissons que parvenir à zéro nouvelle infection à VIH et zéro décès lié au sida sera impossible si nous ne nous efforçons pas d’atteindre zéro discrimination, » a noté M. Sidibé. « Lors de la Journée Zéro Discrimination, nous célébrerons les droits de chacun à vivre une vie pleine et productive dans la dignité. »
La discrimination peut affecter la vie des gens de bien des façons.
Pour la riposte au sida, la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et des populations clés les plus exposées au risque de VIH constitue un obstacle majeur à l’élargissement des services de lutte contre le VIH. Des enquêtes menées au niveau des pays ont révélé que, selon les rapports, une personne sur sept vivant avec le VIH s’était vu interdire l’accès aux soins de santé et que plus d’une personne sur dix vivant avec le VIH s’était vu refuser un emploi à cause de son statut VIH.
Daw Aung San Suu Kyi a enregistré un message d’intérêt public qui déclare « Ouvrez-vous, tendez la main. Ensemble nous pouvons parvenir à zéro discrimination. » Grâce à ce message, à une page web sur la campagne, et à des activités de sensibilisation dans les médias sociaux, la campagne demande aux personnes du monde entier de se joindre à la conversation et d’agir.
La phase initiale de l’initiative se poursuivra jusqu’au 10 décembre – Journée internationale des droits de l’homme – et créera ensuite une dynamique au cours du mois qui précédera la Journée Zéro Discrimination.
En 2012, on estime que : 35,3 millions [32,2 millions – 38,8 millions] de personnes dans le monde vivaient avec le VIH 2,3 millions [1,9 million – 2,7 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH 1,6 million [1,4 million – 1,9 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida |
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Press Statement
Plus de 850 000 nourrissons ont été sauvés du VIH depuis 2005, mais on constate des tendances inquiétantes chez les adolescents
29 novembre 2013 29 novembre 2013Un rapport de l’UNICEF montre qu’il est possible de faire baisser de moitié les nouvelles infections chez les adolescents si l’on augmente les investissements et qu’on les cible mieux
NEW YORK, le 29 novembre 2013—Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’UNICEF montre les progrès considérables qui ont été réalisés pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant : plus de 850 000 nouvelles infections ont été évitées chez des nouveau-nés entre 2005 et 2012 dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Cependant, le nouveau rapport 2013 « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne les adolescents et affirme qu’il est nécessaire de redoubler d’efforts, aux niveaux national et international, pour lutter contre le VIH et le SIDA dans ce groupe d’âge vulnérable.
Les décès liés au SIDA chez les adolescents de 10 à 19 ans sont passés de 71 000 en 2005 à 110 000 en 2012, une augmentation de 50 pour cent qui contraste fortement avec les progrès accomplis pour prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant. Environ 2,1 millions d’adolescents vivaient avec le VIH en 2012.
Or, avec des fonds supplémentaires et davantage d’investissements dans l’innovation, on pourrait surmonter beaucoup d’obstacles, estime le rapport.
Selon une nouvelle analyse figurant dans le rapport, si l’on investit davantage dans les interventions à impact fort pour arriver à 5,5 milliards de dollars d’ici 2014, deux millions d’adolescents, et surtout d’adolescentes, pourraient éviter l’infection d’ici 2020. En 2010, les investissements s’élevaient à 3,8 milliards de dollars.
« Si l’on transpose à plus grande échelle les interventions à fort impact dotés d’une approche intégrée, nous pouvons faire diminuer de moitié le nombre de nouvelles infections chez les adolescents d’ici 2020, a déclaré M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Il importe de toucher de toute urgence les adolescents les plus vulnérables par le biais de programmes efficaces. »
Par interventions à fort impact, on entend entre autres les préservatifs, les traitements antirétroviraux, la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant, la circoncision masculine médicalisée volontaire, les programmes de communication pour modifier les comportements, ainsi que des approches ciblées pour les populations à risque ou marginalisées. Ceci vient s’ajouter aux investissements à faire dans d’autres secteurs comme l’éducation, la protection et l’assistance sociales et le renforcement des systèmes de santé.
Contrairement à ce qui se passe chez les adolescents, on a fait des progrès impressionnants en matière de prévention des nouvelles infections au VIH chez les nouveau-nés. Quelque 260 000 enfants ont été infectés par le VIH en 2012, alors qu’ils étaient 540 000 en 2005.
« Le rapport nous rappelle qu’une génération affranchie du SIDA, c’est une génération où aucun enfant ne contracte le virus, que ce soit à la naissance ou tout au long de sa vie. Cela veut dire aussi que tout enfant vivant avec le VIH doit avoir accès à un traitement, a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur général d’ONUSIDA. Il nous rappelle aussi que la santé et le bien-être des femmes doivent être au cœur des interventions contre le SIDA. Je ne doute pas que nous atteindrons ces objectifs. »
Grâce à un nouveau traitement antirétroviral simplifié à prendre à vie (appelé Option B+), il devient plus facile de soigner efficacement les femmes vivant avec le VIH et d’empêcher qu’elles ne transmettent le virus à leurs bébés au cours de la grossesse de l’accouchement ou de l’allaitement. Le traitement consiste en une prise quotidienne d’un seul cachet.
« À l’heure actuelle, si une femme enceinte vit avec le VIH, cela ne veut pas dire que son bébé doit subir le même sort ni qu’elle ne peut pas mener une vie saine », a dit M. Lake.
Ce sont des pays d’Afrique subsaharienne à forte prévalence d’infections au VIH qui ont connu les succès les plus remarquables. De 2009 à 2012, les nouvelles infections chez les nouveau-nés ont baissé de 76 pour cent au Ghana, 58 pour cent en Namibie, 55 pour cent au Zimbabwe, 52 pour cent au Malawi et au Botswana, et 50 pour cent en Zambie et en Éthiopie.
Le nouveau rapport insiste aussi sur le fait que pour arriver à une génération sans SIDA, un nombre plus important d’enfants vivant avec le VIH devront recevoir un traitement antirétroviral. Seuls 34 pour cent des jeunes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont reçu le traitement dont ils avaient besoin en 2012, contre 64 pour cent des adultes. C’est pourquoi quelque 210 000 enfants sont décédés de maladies liées au SIDA cette année-là.
Des innovations et de nouvelles façons de travailler rendent le dépistage et le traitement plus accessibles, plus économiques et plus efficaces. On peut citer par exemple l’utilisation des téléphones mobiles en Zambie et au Malawi pour recevoir rapidement les résultats d’un test de dépistage du VIH. Cela a permis à des mères de recevoir le diagnostic de leur bébé bien plus rapidement que si les résultats avaient été livrés à la main.
Le défi, à présent, c’est de tirer parti des connaissances actuelles, de continuer à se concentrer sur les enfants et adolescents les plus vulnérables et marginalisés et de chercher de nouvelles possibilités et innovations, tout cela avec des ressources limitées à utiliser avec le plus d’efficacité possible.
« Nous avons maintenant l’expérience et les outils nécessaires pour arriver à une génération sans SIDA, a affirmé M. Lake. Les enfants devraient être les premiers à bénéficier de nos réussites dans la lutte contre le VIH et les derniers à souffrir de nos échecs. »
Le rapport sera disponible à l’adresse suivante : www.childrenandaids.org
À l’attention des organismes de l’audio-visuel : on trouvera des reportages vidéo et des images non montées en provenance du Botswana, de Côte d’Ivoire et du Malawi à l’adresse suivante : http://weshare.unicef.org/mediaresources
Note aux rédactions :
- À propos du traitement antirétroviral à vie simplifié (Option B+) :
L’UNICEF appuie les pays qui font la transition vers la nouvelle thérapie antirétrovirale à vie simplifiée (Option B+) pour toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. Ce nouveau traitement consiste en une seule pilule par jour (contre six par jour pour le traitement précédent). Il peut être fourni au niveau communautaire, dans des établissements de soins locaux. Il garde les mères en meilleure santé, car elles continuent à le suivre même après avoir donné naissance, pendant l’allaitement et après. Le Malawi a fait œuvre de pionnier en offrant l’Option B+ dès 2011, ce qui a permis un élargissement massif de la couverture de soins tant pour les femmes enceintes que pour les mères allaitantes vivant avec le VIH. En juin 2013, 13 des 22 pays prioritaires du Plan mondial avaient adopté la même politique et offraient un traitement à vie.
- Les bilans de la situation :
Les rapports « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » sont les publications-phares de la campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le SIDA. L’UNICEF en dirige la production, dans le cadre de son engagement au sein du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), en collaboration avec ONUSIDA et ses dix autres co-parrains. Le nouveau rapport « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » est le premier du genre depuis 2010.
À propos d’ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
À propos de l’UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.
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Communications stratégiques UNICEF | Iman Morooka | tél. +1 212 326 7211 | imorooka@unicef.org
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Press Release
À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2013, l’ONUSIDA présente les progrès constants réalisés dans la riposte au sida
20 novembre 2013 20 novembre 2013Le renouvellement des engagements est nécessaire en Europe orientale, en Asie centrale, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et envers les populations clés.
GENÈVE, le 20 novembre 2013— Une accélération des progrès a été signalée dans la plupart des régions du monde. Toutefois, des signes inquiétants semblent indiquer que des régions et des pays ne sont pas en voie d’atteindre les cibles mondiales et les engagements relatifs au VIH.
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) rapporte que les nouvelles infections à VIH ont augmenté de 13 % depuis 2006 en Europe orientale et en Asie centrale tandis que Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont constaté une multiplication par deux des nouvelles infections à VIH depuis 2001.
Dans de nombreux cas, la stagnation des progrès est due à un accès insuffisant aux services essentiels liés au VIH. Les populations clés, notamment les hommes ayant de rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues, les personnes transsexuelles ainsi que les professionnelles du sexe, rencontrent souvent des obstacles pour accéder aux services vitaux.
« Parce que tout le monde compte », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Pour tenir notre promesse de ne laisser personne au bord du chemin— nous devons nous assurer que les services liés au VIH sont à la portée de toutes les personnes qui en ont besoin ».
Les investissements consacrés à atteindre les populations clés ont connu un ralentissement. Les financements des services de prévention du VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont particulièrement limités en Asie orientale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais aussi dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Les investissements sont à la traîne dans un certain nombre de pays où la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues injectables est élevée. Dix pays, où la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues injectables dépasse 10 %, allouent moins de 5 % de leurs dépenses pour le VIH à des programmes de réduction des dommages. Malgré le risque disproportionné de contracter le VIH encouru par les professionnelles du sexe, les programmes de prévention qui leur sont destinés ne reçoivent qu’une maigre part des financements consacrés à la prévention du VIH dans le monde.
S’il reste encore beaucoup à accomplir en Europe orientale, pour la première fois en 2012, l’Ukraine a signalé une diminution du nombre de nouveaux cas de VIH, marquant un nouveau tournant pour le pays. Il a été estimé que 200 000 personnes vivaient avec le VIH en Ukraine. Avec 21,5 %, la prévalence du VIH est la plus élevée chez les consommateurs de drogues injectables.
Toutefois, en œuvrant de concert, le gouvernement de l’Ukraine et les organisations de la société civile s’efforcent de proposer des services essentiels liés au VIH pour accompagner des groupes de population clés, à l’aide de données probantes permettant d’orienter les investissements et les programmes. En 2011, l’Ukraine a aussi modifié sa loi sur le sida pour garantir aujourd’hui des services de réduction des dommages pour les consommateurs de drogues injectables, mais aussi le caractère confidentiel du statut par rapport au VIH des personnes infectées et la levée des restrictions liées au VIH imposées aux voyageurs.
Accorder une attention accrue aux enfants et aux adultes de 50 ans et plus
Dans les pays prioritaires, seuls trois enfants sur dix reçoivent un traitement contre le VIH selon les directives thérapeutiques de l’OMS 2010. Les enfants vivant avec le VIH continuent à souffrir des lacunes persistantes dans la couverture thérapeutique. En 2012, 647 000 enfants de moins de 15 ans recevaient un traitement antirétroviral. La couverture thérapeutique du VIH chez les enfants (34 % [31-39 %]) correspondait à la moitié de la couverture chez les adultes (64 % [61-69 %]) en 2012 selon les anciennes directives.
« Nous avons été témoins d’un engagement politique et de résultats considérables dans la réduction de la transmission mère-enfant du VIH, mais nous négligeons les enfants qui contractent une infection », a ajouté M. Sidibé. « Nous avons besoin de toute urgence de meilleurs outils diagnostiques et de médicaments adaptés aux enfants, indépendamment de la taille du marché ».
Même si le nombre d’enfants bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale en 2012 a augmenté de 14 % par rapport à 2011, le rythme de l’intensification s’est beaucoup ralenti en comparaison à celui des adultes, qui lui a connu une augmentation de 21 %. L’échec de l’élargissement de l’accès au diagnostic précoce chez l’enfant dans de nombreux environnements est l’une des raisons principales expliquant le niveau très inférieur de la couverture thérapeutique du VIH chez les enfants par rapport aux adultes. Dans trois pays prioritaires, à savoir la République démocratique du Congo, le Malawi et le Tchad, les services diagnostiques précoces chez l’enfant offraient une couverture inférieure à 5 % en 2012.
Le nombre croissant de personnes âgées de 50 ans et plus vivant avec le VIH est une tendance de plus en plus forte de l’épidémie mondiale du VIH. Dans le monde, il a été estimé que 3,6 [3,2–3,9] millions de personnes âgées de 50 ans et plus vivaient avec le VIH. Le « vieillissement » de l’épidémie du VIH s’explique principalement par trois facteurs : l’efficacité de la thérapie antirétrovirale qui prolonge la vie des personnes vivant avec le VIH ; le recul de l’incidence du VIH chez les jeunes adultes déplaçant la charge de morbidité vers des âges plus avancés ; et le fait souvent non évalué et donc souvent négligé que les personnes de 50 ans et plus adoptent de nombreux comportements à risque retrouvés chez les jeunes.
Données mondiales sur le sida
Les nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants ont été estimées à 2,3 millions en 2012, ce qui représente une diminution de 33 % depuis 2001. Les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont chuté de 52 % depuis 2001, passant à 260 000 en 2012. Les décès liés au sida ont aussi diminué de 30 % depuis le pic de 2005, tandis que l’accès au traitement antirétroviral s’élargit.
À la fin de l’année 2012, près de 9,7 millions de personnes dans des pays à revenu faible et intermédiaire avaient accès à un traitement antirétroviral, ce qui représente une augmentation de près de 20 % en une seule année. En 2011, les États Membres des Nations Unies ont fixé la cible de 15 millions de personnes sous traitement antirétroviral pour 2015. Cependant, tandis que les pays élargissaient leur couverture thérapeutique et que de nouvelles données probantes pointaient vers les avantages du traitement antirétroviral pour la prévention du VIH, l’Organisation mondiale de la Santé publiait de nouvelles directives thérapeutiques contre le VIH qui augmentent à plus de 10 millions le nombre total estimé de personnes nécessitant un traitement.
Des résultats importants ont aussi été obtenus en matière de satisfaction des besoins des patients co-infectés par le VIH et la tuberculose. En effet, les décès liés à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH ont diminué de 36 % depuis 2004.
Malgré une stagnation des dons pour le VIH, qui sont restés sensiblement aux mêmes niveaux qu’en 2008, les dépenses nationales consacrées au VIH ont augmenté, représentant 53 % des ressources mondiales dédiées à la lutte contre le VIH en 2012. Les ressources mondiales totales disponibles pour la lutte contre le VIH en 2012 ont été estimées à US$ 18,9 milliards, c’est-à-dire inférieures de US$ 3 à 5 milliards par rapport aux US$ 22 à 24 milliards annuels estimés nécessaires d’ici 2015.
En 2012, il a été estimé que : 35,3 millions [32,2 millions – 38,8 millions] de personnes vivaient avec le VIH dans le monde 2,3 millions [1,9 million – 2,7 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le virus 1,6 million [1,4 million – 1,9 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida. |
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