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L’ONUSIDA signale que plus de 10% des adultes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont âgées de 50 ans et plus
01 novembre 2013 01 novembre 2013L’évolution démographique de l’épidémie de sida demande une nouvelle orientation pour atteindre les personnes de plus de 50 ans – une population actuellement mal desservie par les services de lutte contre le VIH.
GENÈVE, 1er novembre 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a publié un supplément à son Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 axé sur la question du VIH et du vieillissement.
Le supplément révèle que sur un total mondial de 35,3 millions [32,2 millions–38,8 millions] de personnes vivant avec le VIH, on estime que 3,6 millions [3,2 millions–3.9 millions] sont des personnes de 50 ans ou plus. La majorité – 2,9 millions [2,6 million–3,1 millions] – se trouvent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire où le pourcentage des adultes vivant avec le VIH qui sont âgés de 50 ans ou plus dépasse désormais 10%. Le supplément révèle également que dans les pays à revenu élevé près d’un tiers des adultes vivant avec le VIH ont 50 ans ou plus.
« Les gens de 50 ans et plus sont fréquemment ignorés par les services de lutte contre le VIH, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cela coûte des vies. Bien plus d’attention doit être accordée à leurs besoins spécifiques et à l’intégration des services VIH dans d’autres services de santé, auxquels les personnes de 50 ans et plus peuvent déjà avoir accès. »
Le « vieillissement » de l’épidémie de VIH est dû à trois facteurs principaux : la réussite de la thérapie antirétrovirale à prolonger la vie des personnes infectées par le virus, la diminution de l’incidence du VIH parmi les adultes plus jeunes – déplaçant le fardeau de la maladie vers des groupes d’âge plus élevés, et le fait que les personnes âgées de 50 ans et plus adoptent des comportements à risque, tels que rapports sexuels non protégés et consommation de drogues par injection, qui provoquent de nouvelles infections à VIH.
Le supplément souligne que des services de prévention du VIH, notamment le dépistage du VIH, adaptés aux besoins des personnes de 50 ans et plus, sont essentiels et que ces services devront refléter également les besoins des populations clés dans ce groupe d’âge. Le supplément évoque en outre l’importance d’une mise en place plus précoce de la thérapie antirétrovirale, le système immunitaire s’affaiblissant avec l’âge.
Le supplément conclut que les ripostes au VIH doivent par conséquent s’adapter à cette importante tendance démographique. Il rappelle aussi la nécessité d’intégrer les services de lutte contre le VIH à l’intention des personnes de plus de 50 ans à d’autres services de dépistage sanitaire disponibles pour ce groupe d’âge.
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L’ONUSIDA annonce une contraction de 52 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants et une réduction combinée de 33 % chez les adultes et les enfants depuis 2001
23 septembre 2013 23 septembre 2013Le monde se rapproche de l’objectif 6 des objectifs du Millénaire pour le développement : l’épidémie de sida a été stoppée et son cours s’est inversé – la course est engagée en direction de l’accès universel au traitement contre le VIH.
GENÈVE, 23 septembre 2013 – Alors que les dirigeants mondiaux s’apprêtent à se réunir à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies pour examiner les progrès réalisés en direction des objectifs du Millénaire pour le développement, un nouveau rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) révèle une accélération considérable en direction de la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le VIH fixés pour 2015.
Pour 2012, on estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants, soit 33 % de moins qu’en 2001. Chez les enfants, les nouvelles infections ont été réduites de 260 000, soit 52 % de moins qu’en 2001. Les décès liés au sida ont aussi diminué de 30 % depuis leur pic de 2005 grâce à un élargissement de l’accès au traitement antirétroviral.
À la fin 2012, quelque 9,7 millions de personnes des pays à revenu faible ou intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de près de 20 % en une seule année. En 2011, les États membres de l’ONU ont approuvé l’objectif pour 2015 de fournir un traitement contre le VIH à 15 millions de personnes. Cependant, alors que les pays élargissent et intensifient leur couverture du traitement et que de nouvelles données concrètes mettent en évidence l’intérêt préventif du traitement antirétroviral, l’Organisation mondiale de la Santé a édicté de nouvelles directives pour le traitement du VIH, ce qui a augmenté de plus de 10 millions le nombre de personnes dont on estime qu’elles ont besoin du traitement.
« Non seulement nous faut-il atteindre l’objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement contre le VIH, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu’il y a pas de laissés pour compte » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Des progrès significatifs ont aussi été enregistrés au niveau de la réponse aux besoins des patients tuberculeux vivant avec le VIH, et les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le virus ont diminué de 36 % depuis 2004.
Malgré une stabilisation des financements des donateurs pour la lutte contre le VIH – lesquels restent autour de leurs niveaux de 2008, les dépenses nationales consacrées à la riposte au sida ont augmenté et représentent 53 % des ressources mondiales allouées pour combattre le virus en 2012. Pour cette même année, les ressources disponibles totales ont été estimées à US$ 18,9 milliards, montant insuffisant de quelque US$ 3-5 milliards par rapport aux besoins annuels de US$ 22-24 milliards estimés d’ici à 2015.
Outre la présentation des nouvelles estimations mondiales sur le VIH, le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 de l’ONUSIDA examine les progrès enregistrés vis-à-vis de 10 objectifs spécifiques fixés par les États membres de l’ONU dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida des Nations Unies de 2011.
Le rapport révèle que les progrès tardent à garantir le respect des droits humains, à faciliter l’accès des personnes les plus exposées au risque d’infection aux services de prise en charge du VIH, en particulier celles qui consomment des drogues, et à prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles – facteur clé de vulnérabilité au VIH. L’inégalité entre les sexes, les lois punitives et les mesures discriminatoires entravent toujours les ripostes nationales au VIH, et des efforts concertés sont nécessaires pour s’attaquer aux obstacles persistants à une mise à grande échelle des services de prise en charge du VIH pour les personnes qui en ont le plus besoin.
Le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 de l’ONUSIDA est disponible en ligne à l’adresse unaids.org
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Une étude Kaiser/ONUSIDA ne révèle pas d'évolution notable dans le financement de la lutte contre le VIH
23 septembre 2013 23 septembre 2013En 2012, les dons ont atteint un total de 7,86 milliards de dollars
GENÈVE/Washington D.C., 23 septembre 2013––Alors que les gouvernements du monde entier se préparent à évaluer les progrès réalisés sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, un rapport de la Kaiser Family Foundation et du Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA) analyse les efforts internationaux en faveur du financement de la riposte à l'épidémie de sida. L'analyse du financement annuel révèle que les gouvernements donateurs ont déboursé 7,86 milliards de dollars pour la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire en 2012, soit un montant plutôt stable par rapport aux 7,63 milliards de dollars versés en 2011 en données corrigées du taux d'inflation.
Globalement, les dons des gouvernements pour le VIH sont restés au même niveau depuis 2008, un palier qui a suivi une période de croissance spectaculaire durant laquelle l'aide des pays donateurs avait été multipliée par plus de 6 entre 2002 et 2008. Cette stabilisation reflète une tendance similaire dans l'aide au développement plus généralement, résultat des contraintes économiques et budgétaires en cette période postérieure à la crise financière.
Le gouvernement des États-Unis reste le plus important donateur pour les actions de lutte contre le VIH, avec une contribution à hauteur de 5 milliards de dollars en 2012 en faveur de la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et au Fonds mondial, soit un peu plus que les 4,5 milliards de dollars versés en 2011. Cette augmentation des dons américains est le résultat d'un rythme de versement plus rapide de fonds précédemment approuvés.
« Après des années de nettes hausses dans les aides des pays donateurs qui ont permis d'accomplir des progrès importants dans la lutte contre l'épidémie de VIH, le financement s'est atténué après la récession mondiale et devrait rester stable dans un avenir proche », explique le Président et CEO de la Kaiser Family Foundation, Drew Altman.
« Nous nous trouvons à un moment critique de la riposte au sida », déclare Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, « les avancées scientifiques et les nouvelles directives ouvrent des opportunités d'accélérer les actions et d'élargir l'accès à des services anti-VIH vitaux. Pour profiter pleinement de ces opportunités, tous les efforts doivent être entrepris pour veiller à ce que la riposte au VIH dispose de tous les financements nécessaires ».
Cinq pays donateurs (Australie, Canada, Japon, Suède et États-Unis) ont fait état d'une hausse de l'aide totale en faveur de la lutte contre le VIH en 2012, avec une augmentation de l'aide américaine d'un peu plus de 500 millions de dollars. Six bailleurs de fonds ont enregistré une baisse de leurs dons en 2012 : Danemark, France, Irlande, Pays-Bas, Royaume-Uni et Commission européenne. Trois pays donateurs (Allemagne, Italie et Norvège) sont restés constants dans leur aide en 2012. Le rapport révèle que la grande majorité de l'aide internationale à la lutte contre le VIH, 6 milliards de dollars, est fournie de façon bilatérale.
Les États-Unis représentent près des deux tiers (63,9 %) des versements de pays donateurs à la fois sur le plan bilatéral et multilatéral. Le Royaume-Uni se place au deuxième rang des plus importants donateurs (10,2 %), suivi de la France (4,8 %), de l'Allemagne (3,7 %) et du Japon (2,7 %). Selon un calcul en pourcentage des économies nationales, le Danemark est le pays ayant fourni la plus grande quantité de ressources pour la lutte contre le VIH en 2012, suivi du Royaume-Uni, de la Suède, des États-unis et de l'Irlande.
Le nouveau rapport, résultat d'un partenariat entre la Kaiser Family Foundation et l'ONUSIDA, fournit les données les plus récentes disponibles concernant les dons, sur la base des informations transmises par les gouvernements.
Ce rapport est basé sur une analyse des données fournies par 24 pays donateurs membres du Comité d'aide au développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Il inclut leur aide bilatérale combinée aux pays à revenu faible ou intermédiaire et les contributions au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ainsi qu'à UNITAID.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
The Kaiser Family Foundation
La Kaiser Family Foundation, leader de l'analyse des politiques de santé ainsi que de la presse et de la communication dans le domaine de la santé, a pour vocation de répondre aux besoins d'une information fiable et indépendante sur les questions de santé majeures auxquelles sont confrontés notre pays et sa population. La fondation est un organisme privé à but non lucratif, basé à Menlo Park, en Californie.
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Un nouveau rapport révèle qu'une Afrique en meilleure santé pourrait favoriser davantage la croissance économique du continent
15 juillet 2013 15 juillet 2013ABUJA, Nigéria, 15 juillet 2013—Selon un rapport rendu public aujourd'hui à l'occasion du Sommet spécial de l'Union africaine sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, des dépenses de santé accrues et ciblées sont essentielles à une croissance économique et à un développement plus importants en Afrique. Le rapport, Abuja +12 : Construire l'avenir de la santé en Afrique, est publié par l'Union africaine (AU) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Il revient sur les progrès réalisés depuis la Déclaration d'Abuja des Nations Unies en 2001, selon laquelle les dirigeants s'engagent à mobiliser les ressources nationales et internationales nécessaires à la santé et à la suppression des obstacles qui entravent une riposte au sida. Ce rapport souligne en outre les manques restants et classe les prochaines étapes par ordre de priorité.
« La santé en Afrique et notre prospérité sont liées de manière inextricable. 2001 a marqué un tournant pour l'Afrique car les pays africains se sont engagés à être plus responsables de la santé et du bien-être de leurs citoyens », a déclaré le Dr. Mustapha Sidiki Kaloko, Commissaire chargé des affaires sociales pour l'Union africaine. « Nous avons depuis déployé des ressources et des efforts plus importants pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme et ces initiatives ont abouti à des résultats exceptionnels. Nous demandons à l'ensemble des Etats membres de l'Union africaine de commémorer Abuja +12 en reconduisant leur engagement. Le but est de donner la priorité à la santé, de satisfaire leurs engagements et d'atteindre leurs cibles d'ici 2015. »
Ce nouveau rapport identifie cinq recommandations principales pour une Afrique en meilleure santé : unifier le leadership ; générer des financements innovants ; procéder à des investissements plus judicieux en matière de santé ; renforcer les ressources humaines et veiller à ne laisser personne de côté. Ces recommandations visent à convertir la santé en atout pour la croissance économique et les avancées sociales dans l'Afrique toute entière.
Le rapport met également en évidence de récents progrès dans le domaine de la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, y compris des baisses significatives du nombre de nouvelles infections par le VIH et la tuberculose et de décès liés au paludisme. En outre, les médicaments antirétroviraux et antituberculeux sont désormais bien plus accessibles et les stratégies de contrôle du paludisme sont employées davantage. C'est notamment le cas des moustiquaires imprégnées d'insecticide et de la pulvérisation intra-domiciliaire à effet rémanent qui se sont généralisées : 53 % des foyers en Afrique sont équipés d'au moins une moustiquaire.
« Il y a douze ans, les dirigeants africains ont promis d'unir leurs forces pour endiguer les crises sanitaires qui dévastaient le continent, et ils sont parvenus à des progrès historiques », a témoigné Michel Sidibé, Directeur exécutif d'ONUSIDA. « Un engagement renouvelé et audacieux, ici à Abuja, est essentiel car à partir de nos expériences dans la lutte contre le sida, nous savons que des investissements judicieux pourront sauver des vies, créer des emplois, redynamiser des communautés et favoriser davantage la croissance en Afrique ».
Le rapport mentionne plusieurs approches pionnières menées dans le cadre de la riposte au sida, susceptibles d'aider à optimiser les retours sur investissement dans le domaine de la santé. Il s'agit notamment d'utiliser des cadres d'investissement pour cibler les dépenses sur les interventions les plus rentables ; centrer les efforts sur les personnes les plus en difficulté ; et réduire les coûts de santé de première ligne en délégant certaines tâches des médecins aux infirmières, agents de santé communautaires ou autres professionnels de santé. Quant au renforcement de la gouvernance de la santé en Afrique, le rapport remarque que les principes responsables de la réussite de la lutte contre le sida peuvent être exploités pour le programme de l'après 2015 en vue d'optimiser la coordination, l'innovation et l'engagement.
En 2001, un élément central de la Déclaration d'Abuja était l'engagement à allouer un minimum de 15 % des dépenses publiques à la santé d'ici 2015. Au cours des cinq dernières années, les dépenses de santé ont augmenté d’environ 10 % chaque année en Afrique. Elles sont cependant encore très loin d’atteindre les niveaux ciblés : seul six des Etats membres de l'Union africaine (Liberia, Madagascar, Malawi, Rwanda, Togo et Zambie) ont atteint les 15 % prévus à Abuja, et 31 milliards de dollars supplémentaires sont requis pour combler les manques de financement.
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L’ONUSIDA exhorte les pays à élargir rapidement l’accès aux médicaments antirétroviraux afin de maximiser les bénéfices de la prévention et du traitement du VIH
13 juillet 2013 13 juillet 2013ABUJA, Nigeria /GENÈVE, 13 juillet 2013 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) vient de lancer un nouveau cadre conceptuel qui doit accélérer l’action consistant à mettre 15 millions de personnes sous traitement antirétroviral d’ici à 2015 ; c’est l’objectif fixé par les États membres des Nations Unies en 2011.
Intitulé Traitement 2015, ce cadre conceptuel offre aux pays et partenaires des moyens à la fois pratiques et novateurs d’augmenter le nombre de personnes qui ont accès aux médicaments antirétroviraux. Ces médicaments permettront non seulement aux personnes atteintes du VIH de vivre plus longtemps et en meilleure santé, mais ils contribueront également à la prévention de nouvelles infections au VIH.
« Atteindre l’objectif de 2015 constituera une étape déterminante », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les pays et partenaires doivent investir des ressources et des efforts de façon urgente et stratégique afin de garantir que l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH devienne véritablement universel. »
Développée en consultation avec une gamme de partenaires, l’initiative Traitement 2015 prend en compte les nouvelles Lignes directrices consolidées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection au VIH lancées le mois derniers par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces lignes directrices préconisent un démarrage beaucoup plus précoce du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH.
« L’intensification de la couverture du traitement antirétroviral est un exemple de réussite mondiale sans précédent pour la santé publique. Le maintien de cette dynamique nécessitera le démarrage plus précoce du traitement et des moyens novateurs permettant à davantage de personnes d’accéder notamment aux traitements à prise unique quotidienne recommandés par les nouvelles lignes directrices de l’OMS », a affirmé le Dr. Margaret Chan, directrice générale de l’OMS. « Le renforcement significatif de l’accès à ces médicaments nous procure une chance unique d’inverser le cours de cette épidémie de façon irréversible. »
« Accroître l’accès au traitement antirétroviral est essentiel pour libérer l'humanité du sida en l'espace d'une génération », a ajouté l’Ambassadeur Eric Goosby, coordonnateur du Programme de lutte mondiale contre le sida des États-Unis. « Le PEPFAR est fermement résolu à poursuivre son action avec ses pays partenaires et d’autres parties prenantes afin d’aider à transformer cette vision en réalité, mais nous devons tous partager la responsabilité afin d’y parvenir. »
Traitement 2015 met l’accent sur l’importance des services de dépistage et de conseil en matière de VIH en tant que vecteurs de l’élargissement de l’accès au traitement antirétroviral. Ce rapport insiste aussi sur le fait que des efforts supplémentaires sont indispensables pour normaliser le dépistage du VIH, indiquant par ailleurs que l’exécution de campagnes de dépistage au niveau communautaire a permis d’obtenir des résultats extrêmement positifs dans des pays tels que le Kenya, le Malawi, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, la République unie de Tanzanie et la Zambie.
« Nous devons travailler dur afin de vaincre le VIH et de l’éliminer en tant que menace pour la santé publique, et un effort concerté de la part de tous les partenaires sera nécessaire pour y parvenir », a conclu Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Traitement 2015 met en relief trois piliers fondamentaux essentiels pour atteindre l’objectif de 2015 : la demande (augmenter la demande en services de dépistage et de traitement du VIH), l’investissement (mobiliser les ressources et améliorer l’efficacité et l’efficience des dépenses) et la mise en œuvre (s’assurer que davantage de personnes aient accès au traitement antirétroviral).
Le rapport révèle que 9 personnes éligibles au traitement antirétroviral mais n’y ayant pas accès sur 10 se trouvent dans seulement 30 pays différents*. Traitement 2015 souligne qu’une attention particulière accordée à l’intensification de la couverture des services de dépistage et de traitement du VIH dans ces 30 pays aurait un impact significatif sur la trajectoire de l’épidémie de sida à l’échelle mondiale. Le cadre conceptuel appelle également tous les pays à utiliser les meilleures données disponibles pour identifier les zones géographiques et les populations clés présentant une forte prévalence de VIH et un besoin non satisfait disproportionné en traitement antirétroviral.
Traitement 2015 encourage les pays à améliorer les programmes du secteur public, mais aussi à tirer parti des services de soins et de prise en charge du VIH fournis par les organisations de la société civile et les organisations confessionnelles. Le document souligne en outre que les agents de santé communautaires peuvent dispenser près de 40 % des soins liés au VIH et que les services de dépistage et de traitement doivent être décentralisés afin d’en faciliter l’accès. Le cadre conceptuel met également en relief le besoin de s’assurer que les populations défavorisées les plus exposées bénéficient d’un accès équitable aux services de dépistage et de traitement du VIH.
*Angola, Brésil, Chine, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Colombie, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Inde, Indonésie, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Birmanie, Nigeria, Fédération de Russie, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Thaïlande, Togo, Ouganda, Ukraine, République unie de Tanzanie, Vietnam, Zambie et Zimbabwe.
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Le Fonds Mondial et l'ONUSIDA annoncent un partenariat avec le Kenya
01 juillet 2013 01 juillet 2013NAIROBI, Kenya, 1er juillet 2013—Lors d'une visite conjointe au Kenya, les responsables du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont annoncé un solide partenariat destiné à vaincre les maladies infectieuses dont le VIH et la tuberculose (TB).
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds Mondial ont rencontré les dirigeants du nouveau gouvernement kenyan ainsi que des organisations de la société civile et autres partenaires.
Au cours d'une cérémonie de signature à Nairobi, deux nouveaux accords de subvention ont illustré l'engagement en faveur d'un travail commun avec les partenaires. Ces subventions, d'une valeur de 27 millions de dollars US, soutiendront les programmes mis en œuvre conjointement par le ministère des Finances du Kenya et la Fondation pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF) qui travaille avec les communautés africaines depuis plus de 50 ans.
« Au Kenya comme dans d'autres pays, le moyen de prévention le plus efficace consiste souvent à atteindre les personnes les plus vulnérables face à l'infection », explique le Dr. Dybul. « Nous pouvons gagner en efficacité si tous les partenaires avancent dans la même direction ».
Les nouvelles subventions soutiendront les programmes destinés à améliorer la qualité du diagnostic et du traitement de la tuberculose, à éviter les diagnostics tardifs au sein des populations vulnérables et à apporter un soutien nutritif aux patients atteints de tuberculose. Les subventions couvriront également les patients atteints de TB qui sont co-infectés par le VIH ainsi que les populations particulièrement vulnérables comme les prisonniers, les personnes vivant dans des implantations sauvages et les populations mobiles.
« Le Kenya peut générer un impact considérable dans le cadre de la riposte au sida si le pays poursuit sa politique de santé axée sur les populations », déclare M. Sidibé. « Si tous les individus vivant au Kenya peuvent accéder aux services de santé essentiels sans crainte et dans la dignité, alors le pays pourra certainement modifier le visage de l'épidémie en Afrique ».
Depuis 2010, le bureau national de l'ONUSIDA a dépensé 420 000 $ US dans des programmes associés au Fonds Mondial, notamment en soutenant la gouvernance et la supervision de l'instance de coordination nationale et en apportant un soutien technique visant à accéder à de futures subventions et à supprimer les obstacles aux flux de financement. Le soutien de l'ONUSIDA a contribué à la réussite de l'accord entre le gouvernement du Kenya et le Fonds Mondial pour la mise en œuvre des subventions de la série 10 pour un montant de 483 millions de dollars US.
L'ONUSIDA, le Fonds Mondial et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) travaillent en étroite collaboration afin d'aider le gouvernement du Kenya à empêcher de nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir leurs mères en vie. Le Kenya a réduit de 44 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009 mais il a tout de même enregistré 13 000 nouvelles infections parmi les enfants en 2012.
Le Kenya est classé 13e sur la liste des 22 pays les plus touchés par la tuberculose dans le monde. Depuis 1990, le nombre absolu de cas de tuberculose enregistrés au Kenya a décuplé, passant de 50 personnes pour 100 000 en 1990 à 329 pour 100 000 en 2008. L'épidémie de VIH constitue le vecteur majeur de l'augmentation du fardeau de la tuberculose au Kenya. En 2008, le dépistage du VIH chez les patients atteints de tuberculose s'est élevé à 83 %, indiquant 45 % de co-infection.
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Le Fonds MondialSeth Faison
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La Commission de l'ONUSIDA et du Lancet étudie les défis stratégiques pour l'avenir de la riposte au sida et de la santé mondiale
01 juillet 2013 01 juillet 2013Les membres de la Commission concluent que la lutte contre l'épidémie de sida et la défense de la santé et des droits constituent les piliers non-négociables du programme de développement post-2015
Lilongwe/Genève, 1er juillet 2013—La première réunion de la Commission ONUSIDA/Lancet « Du sida vers une santé durable », qui s'est déroulée du 28 au 29 juin 2013 à Lilongwe, au Malawi, s'est penchée sur les défis stratégiques associés à l'avenir de la riposte au sida et de la santé mondiale.
Trois principales questions ont été abordées au cours de ces deux jours : la nécessité de maîtriser les mouvements des flux de ressources dédiées à la santé aux niveaux mondial et national ; le commerce, l'innovation et la sécurité des produits ; et la démocratisation de la santé mondiale.
« J'appelle les autres dirigeants, en Afrique et dans le monde, à unir leurs efforts et à travailler ensemble afin que nous puissions atteindre notre objectif et passer du sida à une santé durable » a déclaré Joyce Banda, présidente du Malawi et co-présidente de la Commission.
La réunion a rassemblé des dirigeants, intellectuels et militants parmi les plus éminents dans le but d'identifier les enseignements tirés de la riposte au sida, afin de préparer l'avenir de la santé et du développement dans le monde, et de s'assurer que le sida reste une priorité majeure dans le programme post-2015.
« Je vois deux opportunités essentielles : tout d'abord galvaniser l'engagement politique et moral, notamment des pays riches, afin de faire tomber les barrières commerciales mondiales qui entravent la production de génériques, et lier le mouvement de lutte contre le sida aux efforts déployés pour éradiquer la faim et la pauvreté » a commenté l'ancien président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva. « Je souhaite que la Commission s'inspire des enseignements que nous avons tirés au Brésil, en saisissant ces opportunités ».
La riposte au sida a constitué une force motrice en développant l'accès à des médicaments abordables dont la qualité est garantie. Les membres de la Commission ont reconnu le caractère essentiel de la diminution des prix des médicaments contre le sida et de la production de versions génériques moins chères, pour faire progresser la santé dans les pays à faibles et moyens revenus. Ils ont également souligné la nécessité d'encourager l'innovation dans la production et l'offre de médicaments.
« Nous devons réfléchir et agir avec détermination afin que la santé soit un droit pour chacun », a confié Madame Sylvia Bongo Ondimba, Première dame du Gabon.
« Nous devons être considérés comme la génération qui a tout fait pour que ses descendants ne connaissent ni l'angoisse ni la stigmatisation liées au sida », a déclaré la Première dame du Rwanda, Jeanette Kagame.
La solidarité, la participation, l'égalité et le soutien durable ont transformé la riposte au sida en un mouvement mondial en faveur de l'accès universel au traitement contre le VIH. La riposte au sida a également attiré l'attention sur des questions sociales et juridiques, notamment la sexualité, l'inégalité des sexes, la violence envers les femmes, la consommation de drogues, le recours au droit pénal et l'utilisation abusive des lois.
« Afin de soutenir et d'amplifier les progrès réalisés dans le cadre de la riposte au sida, il sera nécessaire de repenser la mise en œuvre et d'élaborer de nouvelles stratégies politiques, de combattre la passivité et d'assurer des investissements continus dans la recherche et l'innovation », explique le Dr. Peter Piot, directeur de l'École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres et co-président de la Commission.
Helen Clark, administratrice du PNUD, a assuré que la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet jouera un rôle prépondérant pour entretenir le débat autour des objectifs de développement au-delà de 2015.
Les membres de la Commission ont souligné que l'architecture actuelle de la santé mondiale devait s'adapter à l'évolution du monde. Ils ont insisté sur la nécessité de constituer un groupe d'intérêt informé et responsabilisé ainsi que sur l'importance d'une demande de services qui soit locale. Ils ont également reconnu la nécessité de faire tomber les barrières sociales et juridiques à la santé, d'éliminer la discrimination, et de garantir des systèmes inclusifs pour la définition des priorités et la responsabilité.
« La Commission ONUSIDA/Lancet peut jouer un rôle essentiel au cours des six prochains mois, en élaborant une stratégie de haut niveau accompagnée de recommandations concrètes » a affirmé M. Andrew Witty, PDG de GlaxoSmithKline. « En fin de compte, pour pouvoir réellement faire un grand pas vers l'élimination du VIH, il s'agit d'aider les professionnels de la santé travaillant sur le terrain, les membres des communautés et les personnes exposées à des risques élevées, à accéder à une meilleure situation ».
Les membres de la Commission ont également étudié le besoin de répartir les opportunités à travers les droits de l'homme, l'égalité des sexes et une focalisation sur la jeunesse.
« Les jeunes vivant avec le VIH aujourd'hui doivent jouer un rôle actif dans la définition et la mise en œuvre de la politique mondiale visant à construire un avenir dynamique, durable et affranchi du sida » soutient Cristina Jade Peña, ambassadrice de la Fondation Elizabeth Glaser pour la lutte contre le sida pédiatrique.
Les membres de la Commission ont convenu qu'il était essentiel de saisir l'opportunité de protéger et d'accélérer les progrès visant à éradiquer l'épidémie de sida et qu'il était temps d'entrer dans une nouvelle ère de justice sociale, de santé et de développement durable.
« Les idées originales et audacieuses débattues par ces dirigeants mondiaux d'exception permettent au monde d'espérer vaincre l'épidémie de sida et contribuer à la santé mondiale », assure Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les membres de la Commission ont planifié les étapes concrètes permettant de garantir que le sida et la santé mondiale demeurent au cœur du programme post-2015 ».
La prochaine réunion de la Commission ONUSIDA/Lancet « Du sida vers une santé durable » se tiendra en 2014 au Brésil et sera hébergée par l'ancien président du pays et membre de la Commission ONUSIDA/Lancet Luiz Inacio Lula da Silva.
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Autour de 10 millions de personnes vivant avec le VIH ont aujourd’hui accès au traitement antirétroviral
30 juin 2013 30 juin 2013Le nombre de personnes sous traitement antirétroviral a augmenté de 1,6 million entre 2011 et 2012, ce qui marque la plus forte progression en rythme annuel jamais enregistrée.
GENÈVE, 30 juin 2013 – Un nouveau rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF révèle une accélération considérable du déploiement et de la prise du traitement antirétroviral depuis 2011. Un nombre record de 9,7 millions de personnes vivant avec le VIH avaient accès au traitement en 2012, contre un peu plus de 8,1 millions en 2011 – ce qui correspond à une augmentation de 1,6 million de personnes en une seule année.
Les nouvelles directives de l’OMS, publiées en même temps que le rapport, recommandent clairement de mettre les personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral de façon beaucoup plus précoce, voire immédiatement dans certains cas. En vertu de ces nouvelles directives, quelque 26 millions (25,9 millions) de personnes vont maintenant devenir admissibles au traitement antirétroviral, soit 9,2 millions de personnes de plus par rapport aux directives précédentes de 2010.
« Nous avons l’obligation morale et scientifique de fournir un traitement antirétroviral à autant de personnes que possible » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « C’est ce vers quoi nos efforts vont continuer de tendre et nous sommes convaincus de pouvoir élargir et intensifier de façon significative l’accès au traitement, y compris avec les moyens financiers actuels ».
En opérant une programmation stratégiquement efficiente de la riposte au VIH, l’ONUSIDA estime que l’on peut accélérer le déploiement du traitement dans le cadre des besoins de ressources existants évalués à environ US$ 22-24 milliards pour 2015. « En planifiant intelligemment, nous estimons pouvoir réaliser des économies d’environ 20 % d’ici à 2015, ce qui nous permettra, si nous investissons de façon réfléchie, d’atteindre encore plus de personnes pour leur fournir un traitement antirétroviral vital ».
L’ONUSIDA estime qu’il est possible de réaliser des économies dans trois grands domaines : une réduction des coûts des médicaments et des fournitures médicales – en particulier grâce à une augmentation de volumes, une simplification des systèmes de fourniture, et une optimisation de l’efficience de l’ensemble de la riposte au sida.
Des succès significatifs ont été enregistrés ces dernières années en matière de réduction des coûts. Par exemple, le prix des médicaments de prévention de la transmission mère-enfant du VIH a été réduit de US$ 800 en 2011 à moins de US$ 100 en 2013. Grâce à un processus d’appel d’offres plus concurrentiel, l’Afrique du Sud a réduit le coût d’achat des antirétroviraux au prix le plus bas mondial de US$ 113 par personne et par an pour une combinaison à dose fixe recommandée dans les nouvelles directives. Cela a entraîné une chute de 53 % des dépenses consacrées par l’Afrique du Sud au traitement antirétroviral.
Le rapport souligne également que le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR) estime qu’en exploitant les possibilités existantes d’économies de coûts, il a plus que divisé par deux le coût moyen par personne recevant un traitement dans le cadre des programmes qu’il soutient – de plus de US$ 1 000 par personne et par an en 2004 à moins de US$ 400 par personne et par an en 2011.
De nouvelles économies sont prévues car les méthodes de dépistage du VIH deviennent plus simples et plus faciles à administrer (un test de dépistage du VIH par piqûre au bout du doigt permet maintenant d’avoir un résultat en 30 minutes). D’autres gains de rentabilité sont réalisés car un nombre croissant de services de prise en charge du VIH sont intégrés à des structures existantes, telles que les dispensaires prénatals et les centres de soin de la tuberculose.
Le défi fixé par les nouvelles directives encouragera les pays, les donateurs et les partenaires de la riposte au sida à redoubler d’efforts pour atteindre d’encore meilleurs résultats. Si les recommandations des nouvelles directives sont mises en œuvre, elles permettraient alors d’éviter 13,5 millions de décès et 19 millions de nouvelles infections à VIH (estimations) d’ici à 2025.
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- Global update on HIV treatment 2013: results, impact and opportunities - Full report (en anglais)
- Global update on HIV treatment 2013: results, impact and opportunities - Summary (en anglais)
- Consolidated guidelines on the use of antiretroviral drugs for treating and preventing HIV infection (en anglais)
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Des investissements continus dans la recherche sur la prévention du VIH peuvent accélérer le développement de nouveaux moyens qui contribueront à éliminer l'épidémie de sida
30 juin 2013 30 juin 2013Le nouveau rapport mondial publié lors de la conférence IAS 2013 met l'accent sur les tendances en matière de financement, les opportunités et les défis pour la R&D sur la prévention du VIH
Kuala Lumpur (30 juin 2013) – Les nouvelles avancées de la recherche sur la prévention du VIH ont confirmé l'apparition de nouveaux moyens de prévention pour contribuer à éliminer l'épidémie de sida et ont souligné la nécessité urgente de mener une recherche continue pour développer des moyens de prévention supplémentaires et soutenir le déploiement rapide des moyens éprouvés. Cependant, la poursuite des progrès nécessite davantage de bailleurs de fonds engagés dans un soutien durable, selon le nouveau rapport intitulé De la recherche à la réalité : investir dans la recherche sur la prévention du VIH dans un contexte difficile, publié aujourd'hui à l'occasion de la 7e conférence IAS, organisée à Kuala Lumpur, sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH (IAS 2013).
Les progrès réguliers réalisés dans la recherche et le développement en matière de vaccins contre le VIH, de prophylaxie pré-exposition au moyen de médicaments antirétroviraux (PrEP) et de traitement comme méthode de prévention ont confirmé le rôle crucial que la science doit jouer pour trouver des solutions afin d'éliminer l'épidémie de sida ; pourtant, le neuvième rapport annuel du HIV Vaccines and Microbicides Resource Tracking Working Group (Groupe de travail sur la recherche de vaccins et de microbicides) indique que le financement s'est globalement stabilisé.
En 2012, les bailleurs de fonds ont investi un total de 1,31 milliard de dollars US dans la R&D pour six domaines clés de la prévention : les vaccins préventifs contre le VIH, les microbicides, la PrEP (prophylaxie pré-exposition) au moyen de médicaments antirétroviraux, le traitement comme méthode de prévention, la recherche opérationnelle associée à la circoncision masculine médicale volontaire et la prévention de la transmission verticale. Cela représente une augmentation de six pour cent par rapport au financement de 2011. Cependant, une part significative de cette augmentation est probablement due à l'amélioration du reporting par un certain nombre de bailleurs de fonds.
« La science a un rôle crucial à jouer dans l'élimination de l'épidémie de sida, assure Luiz Loures, directeur exécutif adjoint chargé du programme à l'ONUSIDA. « Les retours sur investissements potentiels sont extrêmement importants et j'encourage fortement les bailleurs de fonds à considérer les investissements dans la recherche et le développement comme une priorité essentielle ».
Ce rapport intervient alors que de nouvelles directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont en cours de publication, pour contribuer à déterminer quand démarrer une thérapie antirétrovirale (ART) pour le traitement du VIH. Ces nouvelles directives reconnaissent les récentes avancées réalisées par la R&D en matière de prévention du VIH et aideront les pays à optimiser l'impact de la thérapie antirétrovirale en ce qui concerne le maintien en vie des personnes et la prévention des nouvelles infections. Il est trop tôt pour définir de quelles ressources complémentaires auront besoin les pays et les programmes pour adopter les nouvelles directives de l'OMS et déployer avec efficacité ces moyens de prévention éprouvés. Cela représente une opportunité d'investissement pour les pays durement touchés par le VIH, notamment les économies émergentes.
Selon le rapport, les États-Unis continuent de représenter le bailleur de fonds du secteur public le plus important pour la recherche sur la prévention du VIH, avec un total de 925 millions de dollars US dépensés en 2012, soit 70 % du montant total investi dans la R&D pour la prévention du VIH. Cela souligne la nécessité d'encourager des engagements plus ambitieux auprès de nouveaux partenaires mondiaux.
« Comme le précise le rapport, le domaine du vaccin contre le VIH a été le principal catalyseur de partenariats innovants dans les secteurs public, privé, philanthrope et universitaire. De tels partenariats peuvent contribuer à intégrer de nouveaux bailleurs de fonds et aider à améliorer le partage d'informations et la collaboration, ce qui est nécessaire lorsque nous abordons des questions essentielles en suspens en matière d'immunologie, à mesure que nous progressons pour développer de nouveaux moyens de prévention encore plus efficaces », déclare Margaret McGlynn, présidente et PDG de l'Initiative internationale pour le vaccin contre le sida (IAVI).
Pour la première fois cette année, le rapport comprend l'investissement crucial qu'ont réalisé les participants aux essais cliniques sur la prévention du VIH. En 2012, il y a eu 99 931 participants aux essais menés dans le cadre de la recherche sur la prévention du VIH, principalement sur des sites fortement touchés par le VIH en Afrique du Sud, en Ouganda et aux États-Unis. À mesure que de nouveaux essais d'efficacité sont planifiés, des dizaines de milliers de femmes et d'hommes supplémentaires, issus des communautés les plus durement touchées par le VIH, prendront du temps sur leurs vies quotidiennes pour participer aux essais cliniques et contribuer à éliminer l'épidémie, ce qui représente un investissement continu significatif dans la R&D sur la prévention.
Suite aux avancées scientifiques de 2011, grâce auxquelles la recherche scientifique sur les vaccins préventifs contre le VIH, la PrEP et le traitement comme méthode de prévention ont rapidement et largement progressé, l'année 2012 a été principalement marquée par une recherche de suivi, afin de confirmer les résultats des études réalisées par le passé, à progresser grâce à de nouvelles recherches cliniques et à déployer de nouvelles méthodes de prévention ayant fait leurs preuves. Bien que 2012 ait généré des progrès constants, cette année a également apporté des résultats qui ont à la fois mis à mal la résilience du domaine de la recherche sur la prévention du VIH et soulevé de nouvelle questions auxquelles ce domaine est contraint de répondre.
- De nouvelles données issues de l'essai sur le vaccin RV144 en Thaïlande ont apporté d'autres indications sur le fonctionnement du vaccin et ont contribué à ouvrir la voie pour le démarrage en 2016 d'une série d'essais en Thaïlande et en Afrique du Sud. En même temps, les chercheurs sont en train de développer d'autres vaccins potentiels et d'en apprendre davantage sur la neutralisation générale des anticorps, qui pourrait constituer la base de futures essais cliniques.
- L'année 2012 a été fortement axée sur un déploiement accéléré de la circoncision masculine adulte afin de générer un impact maximum pour la prévention. Les financements de la R&D et de la recherche opérationnelle ont augmenté, particulièrement en faveur de la recherche qui permettrait de mieux gérer l'offre et la demande et améliorerait la connaissance des nouvelles contraintes.
- La planification de projets de démonstration de la PrEP par voie orale en prise quotidienne chez certaines catégories de population a progressé en 2012, suite à l'approbation de la FDA (agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) pour la prise orale quotidienne du TDF/FTC de Gilead Science Inc. en tant que PrEP et aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière d'essais cliniques pour la démonstration de la PrEP.
- Des essais à grande échelle de traitements comme méthodes de prévention sont actuellement en cours dans plus de 40 pays dans le monde, soulignant l’engagement mondial à étudier le potentiel de cette intervention. En même temps, les organismes de mise en œuvre et les agences normatives poursuivent leurs efforts pour ajouter le traitement comme méthode de prévention dans les programmes de prévention du VIH et les stratégies nationales.
- Suite aux résultats peu concluants de l'étude VOICE (MTN 003) qui testait le ténofovir par voie orale en prise quotidienne, le TDF/FTC par voie orale en prise quotidienne et le gel ténofovir 1 % en utilisation quotidienne, les données de cet essai sont en cours d'étude et les résultats préliminaires suggèrent que le nombre de femmes participant à cette étude, qui auraient observé les prescriptions, était insuffisant pour permettre l'évaluation de l’efficacité des produits à l’étude. L'étude FACTS en cours sur le gel ténofovir 1 % et les essais sur un anneau microbicide souhaitent intégrer les enseignements tirés de l'étude VOICE et cherchent à comprendre et à soutenir l'observance des participants.
« Il est de plus en plus reconnu que nous pouvons commencer à mettre fin à l'épidémie de sida si nous développons les bons outils », déclare Mitchell Warren, directeur exécutif d'AVAC. « Mais nous ne pourrons pas générer un impact durable sur le cycle des nouvelles infections sans déployer intensément les nouveaux moyens de prévention comme la circoncision masculine médicale volontaire, la PrEP, le traitement comme méthode de prévention, les microbicides et enfin les vaccins. Nous avons besoin de financements durables et flexibles afin de pouvoir offrir avec efficacité ce qui fonctionne de façon sûre, montrer comment déployer les moyens de prévention et en développer de nouveaux ».
Ce rapport est accessible en ligne sur : www.hivresourcetracking.org.
Ce projet a été soutenu financièrement par : Le Plaidoyer mondial pour la prévention du VIH (AVAC), l'Initiative internationale pour le vaccin contre le sida (IAVI) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Un soutien financier a également été apporté les années précédentes par l'Alliance pour le développement de microbicides (AMD) et le Partenariat International pour les microbicides (IPM).
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tel. +1-347-249-6375
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Mitchell Warren
tel. +1 914 661 1536
Mitchell@avac.org
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Les nouvelles infections à VIH chez l’enfant ont été réduites d’au moins 50 % dans sept pays d’Afrique sub-saharienne
25 juin 2013 25 juin 2013Le nouveau rapport montre également que l’accès aux traitements demeure bien trop peu développé chez les enfants : seuls 3 enfants sur 10 en ayant besoin en bénéficient dans la plupart des pays prioritaires du « Plan global »
GENÈVE, 25 juin 2013—Un nouveau rapport sur le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (Plan mondial) a révélé de nets progrès dans la lutte contre de nouvelles infections chez les enfants dans les pays prioritaires du Plan mondial en Afrique.
Le rapport indique que sept pays d’Afrique sub-saharienne (le Botswana, l’Éthiopie, le Ghana, le Malawi, la Namibie, l’Afrique du Sud et la Zambie) ont réduit de 50 % les nouvelles infections à VIH parmi les enfants par rapport à 2009. Deux autres pays, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe, réalisent également d’importants progrès. Le rapport souligne qu’on a pu compter 130 000 nouvelles infections à VIH en moins chez les enfants dans les 21 pays prioritaires du Plan global en Afrique, soit une diminution de 38 % par rapport à 2009.
« Les progrès réalisés dans la plupart des pays constituent un signal fort qui démontre que des efforts ciblés peuvent permettre de préserver chaque enfant du VIH à la naissance », remarque Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Pourtant, dans certains pays possédant un nombre élevé de nouvelles infections, les progrès sont au point mort. Nous devons découvrir pourquoi et éliminer les obstacles qui nous empêchent d’avancer. »
Avec une baisse de 76 % depuis 2009, le Ghana affiche la plus importante diminution du taux de nouvelles infections parmi les enfants, quand l’Afrique du Sud enregistre quant à elle une baisse de 63 % (24 000 nouvelles infections à VIH en moins en 2012 par rapport à 2009). Néanmoins, la diminution s’est faite lentement dans certains des pays prioritaires du Plan mondial, et en Angola les nouvelles infections à VIH ont même augmenté. Au Nigeria, pays qui possède le plus grand nombre d’enfants contractant le VIH (environ 60 000 nouvelles infections en 2012), les nouvelles infections parmi les enfants sont restées sensiblement identiques depuis 2009. En l’absence de mesures d’urgence au Nigeria, l’objectif mondial pour 2015 pourrait ne pas être atteint.
En 2012, des médicaments antirétroviraux ont été délivrés à un nombre de femmes enceintes porteuses du VIH plus important qu’en 2009 afin d’éviter qu’elles le transmettent à leurs enfants et pour leur propre santé, les niveaux de couverture dépassant les 75 % dans de nombreux pays. Une couverture accrue a réduit les taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant dans la plupart des pays. Les taux de transmission du Botswana et de l’Afrique du Sud ont été réduits jusqu'à être inférieurs ou équivalents à 5 %.
« Nous disposons des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs du Plan mondial, et des données récentes indiquent que nous sommes toujours plus proches d’y parvenir », déclare l’ambassadeur Eric P. Goosby, coordinateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida. « Ce mois-ci, le Secrétaire d’État des États-Unis John Kerry a annoncé la naissance du millionième bébé exempt du VIH grâce au soutien du PEPFAR. Nous devons désormais continuer à unir nos efforts afin de voir le jour où aucun enfant ne naîtra infecté du virus, un objectif qui est à notre portée », ajoute-t-il.
Cependant, le rapport révèle également que seule la moitié de l’ensemble des femmes infectées par le VIH qui allaitent ou de leurs enfants reçoivent des médicaments antirétroviraux afin d’éviter la transmission du virus de la mère à l'enfant. Il insiste sur l’importance de l’allaitement pour assurer la survie de l’enfant et souligne fermement le besoin urgent de fournir un traitement antirétroviral pendant le temps que dure cet allaitement.
Plus de la moitié des enfants éligibles au traitement en Afrique du Sud et au Swaziland y ont aujourd’hui accès. Le Tchad, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe ont doublé le nombre d’enfants accédant au traitement entre 2009 et 2012. Bien que le rapport indique que le nombre d’enfants nécessitant un traitement VIH diminuera puisque les nouvelles infections sont en baisse, des mesures urgentes doivent être prises afin d’améliorer le diagnostic précoce du VIH chez l’enfant et d’assurer un accès opportun aux traitements antirétroviraux.
Le nombre de femmes enceintes porteuses du VIH bénéficiant d’un traitement antirétroviral pour leur propre santé a augmenté depuis 2009. Au Botswana, au Ghana, au Malawi, en Namibie, en Afrique du Sud, au Swaziland et en Zambie, plus de 75 % des femmes enceintes éligibles reçoivent un traitement antirétroviral, et le chiffre s’élève à plus de 50 % au Kenya, au Lesotho, en République-Unie de Tanzanie et au Zimbabwe. Un accès croissant aux traitements antirétroviraux pour les femmes enceintes infectées par le VIH pour leur propre santé est essentiel.
Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie est une initiative menée par le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), dévoilé en juin 2011 lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida. Le Plan mondial a deux objectifs principaux pour 2015 : une réduction de 90 % du nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH et une réduction de 50 % du nombre de décès maternels liés au sida. Le Plan se concentre sur les 22 pays représentant plus de 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Ce second rapport sur les progrès réalisés présente les avancées obtenues dans les 21 pays d’Afrique sub-saharienne et certains des défis auxquels ils se trouvent confrontés pour atteindre les objectifs définis pour 2015.
* L’Angola, le Botswana, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Ghana, l’Inde, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.
PEPFAR
Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) est l’initiative du gouvernement des États-Unis visant à sauver la vie des personnes souffrant du VIH/sida dans le monde. Cet engagement historique est le plus important qu’ait pris un pays en faveur de la lutte contre une seule maladie au niveau international, et les investissements réalisés dans le cadre du PEPFAR contribuent également à soulager les souffrances liées à d’autres maladies dans divers domaines de la santé mondiale. L’initiative PEPFAR est motivée par une responsabilité partagée entre les pays donateurs, les pays partenaires et d’autres acteurs pour réaliser des investissements intelligents visant à sauver des vies. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.pepfar.gov.
UNICEF
L’UNICEF est à pied d’œuvre dans plus de 190 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à de l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles et la protection des enfants contre la violence, l’exploitation sous toutes ses formes et le SIDA. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements. Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son travail : www.unicef.org/french. Vous pouvez nous suivre sur Twitter et Facebook.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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