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Des investissements continus dans la recherche sur la prévention du VIH peuvent accélérer le développement de nouveaux moyens qui contribueront à éliminer l'épidémie de sida
30 juin 2013 30 juin 2013Le nouveau rapport mondial publié lors de la conférence IAS 2013 met l'accent sur les tendances en matière de financement, les opportunités et les défis pour la R&D sur la prévention du VIH
Kuala Lumpur (30 juin 2013) – Les nouvelles avancées de la recherche sur la prévention du VIH ont confirmé l'apparition de nouveaux moyens de prévention pour contribuer à éliminer l'épidémie de sida et ont souligné la nécessité urgente de mener une recherche continue pour développer des moyens de prévention supplémentaires et soutenir le déploiement rapide des moyens éprouvés. Cependant, la poursuite des progrès nécessite davantage de bailleurs de fonds engagés dans un soutien durable, selon le nouveau rapport intitulé De la recherche à la réalité : investir dans la recherche sur la prévention du VIH dans un contexte difficile, publié aujourd'hui à l'occasion de la 7e conférence IAS, organisée à Kuala Lumpur, sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH (IAS 2013).
Les progrès réguliers réalisés dans la recherche et le développement en matière de vaccins contre le VIH, de prophylaxie pré-exposition au moyen de médicaments antirétroviraux (PrEP) et de traitement comme méthode de prévention ont confirmé le rôle crucial que la science doit jouer pour trouver des solutions afin d'éliminer l'épidémie de sida ; pourtant, le neuvième rapport annuel du HIV Vaccines and Microbicides Resource Tracking Working Group (Groupe de travail sur la recherche de vaccins et de microbicides) indique que le financement s'est globalement stabilisé.
En 2012, les bailleurs de fonds ont investi un total de 1,31 milliard de dollars US dans la R&D pour six domaines clés de la prévention : les vaccins préventifs contre le VIH, les microbicides, la PrEP (prophylaxie pré-exposition) au moyen de médicaments antirétroviraux, le traitement comme méthode de prévention, la recherche opérationnelle associée à la circoncision masculine médicale volontaire et la prévention de la transmission verticale. Cela représente une augmentation de six pour cent par rapport au financement de 2011. Cependant, une part significative de cette augmentation est probablement due à l'amélioration du reporting par un certain nombre de bailleurs de fonds.
« La science a un rôle crucial à jouer dans l'élimination de l'épidémie de sida, assure Luiz Loures, directeur exécutif adjoint chargé du programme à l'ONUSIDA. « Les retours sur investissements potentiels sont extrêmement importants et j'encourage fortement les bailleurs de fonds à considérer les investissements dans la recherche et le développement comme une priorité essentielle ».
Ce rapport intervient alors que de nouvelles directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont en cours de publication, pour contribuer à déterminer quand démarrer une thérapie antirétrovirale (ART) pour le traitement du VIH. Ces nouvelles directives reconnaissent les récentes avancées réalisées par la R&D en matière de prévention du VIH et aideront les pays à optimiser l'impact de la thérapie antirétrovirale en ce qui concerne le maintien en vie des personnes et la prévention des nouvelles infections. Il est trop tôt pour définir de quelles ressources complémentaires auront besoin les pays et les programmes pour adopter les nouvelles directives de l'OMS et déployer avec efficacité ces moyens de prévention éprouvés. Cela représente une opportunité d'investissement pour les pays durement touchés par le VIH, notamment les économies émergentes.
Selon le rapport, les États-Unis continuent de représenter le bailleur de fonds du secteur public le plus important pour la recherche sur la prévention du VIH, avec un total de 925 millions de dollars US dépensés en 2012, soit 70 % du montant total investi dans la R&D pour la prévention du VIH. Cela souligne la nécessité d'encourager des engagements plus ambitieux auprès de nouveaux partenaires mondiaux.
« Comme le précise le rapport, le domaine du vaccin contre le VIH a été le principal catalyseur de partenariats innovants dans les secteurs public, privé, philanthrope et universitaire. De tels partenariats peuvent contribuer à intégrer de nouveaux bailleurs de fonds et aider à améliorer le partage d'informations et la collaboration, ce qui est nécessaire lorsque nous abordons des questions essentielles en suspens en matière d'immunologie, à mesure que nous progressons pour développer de nouveaux moyens de prévention encore plus efficaces », déclare Margaret McGlynn, présidente et PDG de l'Initiative internationale pour le vaccin contre le sida (IAVI).
Pour la première fois cette année, le rapport comprend l'investissement crucial qu'ont réalisé les participants aux essais cliniques sur la prévention du VIH. En 2012, il y a eu 99 931 participants aux essais menés dans le cadre de la recherche sur la prévention du VIH, principalement sur des sites fortement touchés par le VIH en Afrique du Sud, en Ouganda et aux États-Unis. À mesure que de nouveaux essais d'efficacité sont planifiés, des dizaines de milliers de femmes et d'hommes supplémentaires, issus des communautés les plus durement touchées par le VIH, prendront du temps sur leurs vies quotidiennes pour participer aux essais cliniques et contribuer à éliminer l'épidémie, ce qui représente un investissement continu significatif dans la R&D sur la prévention.
Suite aux avancées scientifiques de 2011, grâce auxquelles la recherche scientifique sur les vaccins préventifs contre le VIH, la PrEP et le traitement comme méthode de prévention ont rapidement et largement progressé, l'année 2012 a été principalement marquée par une recherche de suivi, afin de confirmer les résultats des études réalisées par le passé, à progresser grâce à de nouvelles recherches cliniques et à déployer de nouvelles méthodes de prévention ayant fait leurs preuves. Bien que 2012 ait généré des progrès constants, cette année a également apporté des résultats qui ont à la fois mis à mal la résilience du domaine de la recherche sur la prévention du VIH et soulevé de nouvelle questions auxquelles ce domaine est contraint de répondre.
- De nouvelles données issues de l'essai sur le vaccin RV144 en Thaïlande ont apporté d'autres indications sur le fonctionnement du vaccin et ont contribué à ouvrir la voie pour le démarrage en 2016 d'une série d'essais en Thaïlande et en Afrique du Sud. En même temps, les chercheurs sont en train de développer d'autres vaccins potentiels et d'en apprendre davantage sur la neutralisation générale des anticorps, qui pourrait constituer la base de futures essais cliniques.
- L'année 2012 a été fortement axée sur un déploiement accéléré de la circoncision masculine adulte afin de générer un impact maximum pour la prévention. Les financements de la R&D et de la recherche opérationnelle ont augmenté, particulièrement en faveur de la recherche qui permettrait de mieux gérer l'offre et la demande et améliorerait la connaissance des nouvelles contraintes.
- La planification de projets de démonstration de la PrEP par voie orale en prise quotidienne chez certaines catégories de population a progressé en 2012, suite à l'approbation de la FDA (agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) pour la prise orale quotidienne du TDF/FTC de Gilead Science Inc. en tant que PrEP et aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière d'essais cliniques pour la démonstration de la PrEP.
- Des essais à grande échelle de traitements comme méthodes de prévention sont actuellement en cours dans plus de 40 pays dans le monde, soulignant l’engagement mondial à étudier le potentiel de cette intervention. En même temps, les organismes de mise en œuvre et les agences normatives poursuivent leurs efforts pour ajouter le traitement comme méthode de prévention dans les programmes de prévention du VIH et les stratégies nationales.
- Suite aux résultats peu concluants de l'étude VOICE (MTN 003) qui testait le ténofovir par voie orale en prise quotidienne, le TDF/FTC par voie orale en prise quotidienne et le gel ténofovir 1 % en utilisation quotidienne, les données de cet essai sont en cours d'étude et les résultats préliminaires suggèrent que le nombre de femmes participant à cette étude, qui auraient observé les prescriptions, était insuffisant pour permettre l'évaluation de l’efficacité des produits à l’étude. L'étude FACTS en cours sur le gel ténofovir 1 % et les essais sur un anneau microbicide souhaitent intégrer les enseignements tirés de l'étude VOICE et cherchent à comprendre et à soutenir l'observance des participants.
« Il est de plus en plus reconnu que nous pouvons commencer à mettre fin à l'épidémie de sida si nous développons les bons outils », déclare Mitchell Warren, directeur exécutif d'AVAC. « Mais nous ne pourrons pas générer un impact durable sur le cycle des nouvelles infections sans déployer intensément les nouveaux moyens de prévention comme la circoncision masculine médicale volontaire, la PrEP, le traitement comme méthode de prévention, les microbicides et enfin les vaccins. Nous avons besoin de financements durables et flexibles afin de pouvoir offrir avec efficacité ce qui fonctionne de façon sûre, montrer comment déployer les moyens de prévention et en développer de nouveaux ».
Ce rapport est accessible en ligne sur : www.hivresourcetracking.org.
Ce projet a été soutenu financièrement par : Le Plaidoyer mondial pour la prévention du VIH (AVAC), l'Initiative internationale pour le vaccin contre le sida (IAVI) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Un soutien financier a également été apporté les années précédentes par l'Alliance pour le développement de microbicides (AMD) et le Partenariat International pour les microbicides (IPM).
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Les nouvelles infections à VIH chez l’enfant ont été réduites d’au moins 50 % dans sept pays d’Afrique sub-saharienne
25 juin 2013 25 juin 2013Le nouveau rapport montre également que l’accès aux traitements demeure bien trop peu développé chez les enfants : seuls 3 enfants sur 10 en ayant besoin en bénéficient dans la plupart des pays prioritaires du « Plan global »
GENÈVE, 25 juin 2013—Un nouveau rapport sur le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (Plan mondial) a révélé de nets progrès dans la lutte contre de nouvelles infections chez les enfants dans les pays prioritaires du Plan mondial en Afrique.
Le rapport indique que sept pays d’Afrique sub-saharienne (le Botswana, l’Éthiopie, le Ghana, le Malawi, la Namibie, l’Afrique du Sud et la Zambie) ont réduit de 50 % les nouvelles infections à VIH parmi les enfants par rapport à 2009. Deux autres pays, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe, réalisent également d’importants progrès. Le rapport souligne qu’on a pu compter 130 000 nouvelles infections à VIH en moins chez les enfants dans les 21 pays prioritaires du Plan global en Afrique, soit une diminution de 38 % par rapport à 2009.
« Les progrès réalisés dans la plupart des pays constituent un signal fort qui démontre que des efforts ciblés peuvent permettre de préserver chaque enfant du VIH à la naissance », remarque Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Pourtant, dans certains pays possédant un nombre élevé de nouvelles infections, les progrès sont au point mort. Nous devons découvrir pourquoi et éliminer les obstacles qui nous empêchent d’avancer. »
Avec une baisse de 76 % depuis 2009, le Ghana affiche la plus importante diminution du taux de nouvelles infections parmi les enfants, quand l’Afrique du Sud enregistre quant à elle une baisse de 63 % (24 000 nouvelles infections à VIH en moins en 2012 par rapport à 2009). Néanmoins, la diminution s’est faite lentement dans certains des pays prioritaires du Plan mondial, et en Angola les nouvelles infections à VIH ont même augmenté. Au Nigeria, pays qui possède le plus grand nombre d’enfants contractant le VIH (environ 60 000 nouvelles infections en 2012), les nouvelles infections parmi les enfants sont restées sensiblement identiques depuis 2009. En l’absence de mesures d’urgence au Nigeria, l’objectif mondial pour 2015 pourrait ne pas être atteint.
En 2012, des médicaments antirétroviraux ont été délivrés à un nombre de femmes enceintes porteuses du VIH plus important qu’en 2009 afin d’éviter qu’elles le transmettent à leurs enfants et pour leur propre santé, les niveaux de couverture dépassant les 75 % dans de nombreux pays. Une couverture accrue a réduit les taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant dans la plupart des pays. Les taux de transmission du Botswana et de l’Afrique du Sud ont été réduits jusqu'à être inférieurs ou équivalents à 5 %.
« Nous disposons des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs du Plan mondial, et des données récentes indiquent que nous sommes toujours plus proches d’y parvenir », déclare l’ambassadeur Eric P. Goosby, coordinateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida. « Ce mois-ci, le Secrétaire d’État des États-Unis John Kerry a annoncé la naissance du millionième bébé exempt du VIH grâce au soutien du PEPFAR. Nous devons désormais continuer à unir nos efforts afin de voir le jour où aucun enfant ne naîtra infecté du virus, un objectif qui est à notre portée », ajoute-t-il.
Cependant, le rapport révèle également que seule la moitié de l’ensemble des femmes infectées par le VIH qui allaitent ou de leurs enfants reçoivent des médicaments antirétroviraux afin d’éviter la transmission du virus de la mère à l'enfant. Il insiste sur l’importance de l’allaitement pour assurer la survie de l’enfant et souligne fermement le besoin urgent de fournir un traitement antirétroviral pendant le temps que dure cet allaitement.
Plus de la moitié des enfants éligibles au traitement en Afrique du Sud et au Swaziland y ont aujourd’hui accès. Le Tchad, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe ont doublé le nombre d’enfants accédant au traitement entre 2009 et 2012. Bien que le rapport indique que le nombre d’enfants nécessitant un traitement VIH diminuera puisque les nouvelles infections sont en baisse, des mesures urgentes doivent être prises afin d’améliorer le diagnostic précoce du VIH chez l’enfant et d’assurer un accès opportun aux traitements antirétroviraux.
Le nombre de femmes enceintes porteuses du VIH bénéficiant d’un traitement antirétroviral pour leur propre santé a augmenté depuis 2009. Au Botswana, au Ghana, au Malawi, en Namibie, en Afrique du Sud, au Swaziland et en Zambie, plus de 75 % des femmes enceintes éligibles reçoivent un traitement antirétroviral, et le chiffre s’élève à plus de 50 % au Kenya, au Lesotho, en République-Unie de Tanzanie et au Zimbabwe. Un accès croissant aux traitements antirétroviraux pour les femmes enceintes infectées par le VIH pour leur propre santé est essentiel.
Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie est une initiative menée par le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), dévoilé en juin 2011 lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida. Le Plan mondial a deux objectifs principaux pour 2015 : une réduction de 90 % du nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH et une réduction de 50 % du nombre de décès maternels liés au sida. Le Plan se concentre sur les 22 pays représentant plus de 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Ce second rapport sur les progrès réalisés présente les avancées obtenues dans les 21 pays d’Afrique sub-saharienne et certains des défis auxquels ils se trouvent confrontés pour atteindre les objectifs définis pour 2015.
* L’Angola, le Botswana, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Ghana, l’Inde, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.
PEPFAR
Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) est l’initiative du gouvernement des États-Unis visant à sauver la vie des personnes souffrant du VIH/sida dans le monde. Cet engagement historique est le plus important qu’ait pris un pays en faveur de la lutte contre une seule maladie au niveau international, et les investissements réalisés dans le cadre du PEPFAR contribuent également à soulager les souffrances liées à d’autres maladies dans divers domaines de la santé mondiale. L’initiative PEPFAR est motivée par une responsabilité partagée entre les pays donateurs, les pays partenaires et d’autres acteurs pour réaliser des investissements intelligents visant à sauver des vies. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.pepfar.gov.
UNICEF
L’UNICEF est à pied d’œuvre dans plus de 190 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à de l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles et la protection des enfants contre la violence, l’exploitation sous toutes ses formes et le SIDA. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements. Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son travail : www.unicef.org/french. Vous pouvez nous suivre sur Twitter et Facebook.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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L'ONUSIDA va établir un panel d'experts scientifiques internationaux sur le VIH
03 juin 2013 03 juin 2013Le nouveau panel de l'ONUSIDA organisera une série de consultations scientifiques afin de garantir l'utilisation des meilleures preuves scientifiques possible pour informer les acteurs mondiaux dans leur réponse contre le VIH
GENÈVE, 3 juin 2013—Michel Sidibé, le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), a annoncé aujourd'hui la nomination du Professeur Salim S. Abdool Karim, un scientifique sud-africain, en tant que Président du nouveau panel d'experts scientifiques de l'ONUSIDA. M. Sidibé a fait cette déclaration à Durban, en Afrique du Sud, lors de son discours d'ouverture d'un symposium scientifique de l'ONUSIDA sur les implications du « bébé du Mississippi » pour les programmes de santé publique sur la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Le panel conseillera l'ONUSIDA sur les nouvelles découvertes scientifiques majeures, les manques et besoins stratégiques de la recherche sur le sida, mais aussi sur la façon dont l'ONUSIDA peut adapter ses politiques afin de répondre à ces besoins et établir en conséquence la lutte contre le sida.
« Pendant les trente ans qui ont suivi l'identification du VIH, la science a fait des avancées extraordinaires et les bénéfices en ont été ressentis bien au-delà des personnes directement affectées par le VIH, » a affirmé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Pour mettre un terme à l'épidémie de sida, nous devons continuer à inclure la science et l'innovation dans nos démarches. Je suis donc ravi que le Professeur Karim ait accepté de prendre en charge la direction de notre nouveau panel de scientifiques de l'ONUSIDA. »
Présidé par le Professeur Karim, Directeur du Centre pour le programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA, un centre collaborateur de longue date de l'ONUSIDA), le panel dispensera des conseils stratégiques sur la pertinence des nouvelles recherches et découvertes, ainsi que la manière dont elles peuvent être mises en œuvre de façon rapide et optimale pour prévenir de nouvelles infections par le VIH et améliorer la vie des personnes qui en sont atteintes.
« La science a le pouvoir d'éclairer le chemin de la victoire contre le sida. Je suis ému par cette nomination et impatient de relever ce nouveau défi, » a déclaré le Professeur Karim, un épidémiologiste qui a mené des recherches sur l'épidémiologie, la pathogenèse, la prévention et le traitement du VIH durant les 25 dernières années. M. Karim est professeur titulaire à l'Université du KwaZulu-Natal de Durban, en Afrique du Sud, ainsi qu'à l'Université de Columbia à New York. Il est également Président provisoire du Conseil de recherche médicale d'Afrique du Sud.
Dans le cadre de son nouveau mandat, le panel organisera des consultations scientifiques internationales pour le compte de l'ONUSIDA. La première d'entre elles est déjà en préparation à Durban, en Afrique du Sud. Le thème de cette réunion sera : Les avancées scientifiques après le « bébé du Mississippi » : implications pour les programmes de santé publique sur la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Le Dr Hannah Gay de l'Université du Mississippi, qui a prodigué des soins au bébé du Mississippi, fait partie des experts invités qui présenteront le dossier. Au cours de la réunion, les experts discuteront des façons d'améliorer le diagnostic précoce du VIH chez les nouveau-nés, ainsi que des conséquences d'un traitement antirétroviral précoce.
Le Dr Hannah Gay, qui a pris en charge le traitement du « bébé du Mississippi » au centre médical de l'Université du Mississippi a déclaré : « Nous sommes honorés de pouvoir partager nos découvertes sur ce bébé avec un groupe de représentants majeurs de la communauté scientifique tel que celui-ci. Nous espérons que cette contribution permettra de faire évoluer les connaissances et ainsi de sauver les centaines de milliers d'enfants à travers le monde qui naissent porteurs du VIH.
L'identité des membres du Panel d'experts scientifiques de l'ONUSIDA sera annoncée dans les semaines à venir.
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La nouvelle Commission ONUSIDA/Lancet examinera la situation du VIH et de la santé mondiale lors du débat sur l'après-2015
26 mai 2013 26 mai 2013Joyce Banda, Président du Malawi, Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine et Peter Piot, Directeur de l'École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres vont co-présider la nouvelle Commission ONUSIDA/Lancet « Du sida vers une santé durable »
ADDIS ABEBA, 26 mai 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la célèbre revue médicale The Lancet ont créé une nouvelle commission réunissant des dirigeants politiques et dirigeants des services de santé en vue d'examiner le calendrier de l'après-2015 relatif à la lutte contre le sida et à la santé dans le monde.
La Commission ONUSIDA/Lancet « Du sida vers une santé durable » sera co-présidée par Joyce Banda, Président du Malawi, Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine et Peter Piot, Directeur de l’École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres.
« En à peine une décennie, j'ai vu des pays passer du désespoir à la conviction que nous pouvons vaincre cette épidémie », a déclaré le Président Joyce Banda. « Cette Commission peut nous permettre de progresser et d'accélérer notre lutte contre le sida ».
La Commission, conseillée par un groupe composé d'experts sanitaires et sur le VIH, de jeunes, de militants et de dirigeants politiques et s'appuyant sur les connaissances acquises grâce au crowdsourcing en ligne et à son engagement avec les groupes d'intérêt, délibèrera sur les stratégies à adopter pour atteindre l'objectif zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida dans les décennies à venir.
« Notre travail consiste aujourd'hui à rassembler les plus grands esprits et les meilleures volontés pour mettre un terme à cette épidémie », a déclaré Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine. « Nous avons été témoins des ravages causés par le sida, laissons aujourd'hui notre humanité les surmonter et nous guider vers un meilleur avenir ».
La Commission examinera attentivement les nouveaux principes visant à obtenir de meilleurs résultats en matière de santé mondiale, y compris des sujets tels que l'égalité sociale pour les populations marginalisées, permettre aux communautés d'exiger de meilleurs services de santé et accélérer l'accès aux médicaments de qualité et à des prix abordables.
« Un nouveau calendrier étant en cours d'élaboration, il est temps de réfléchir sur la manière dont les leçons extraordinaires tirées de la lutte contre le sida peuvent être appliquées en vue de transformer les systèmes de santé dans le monde », a déclaré Peter Piot, Directeur de l’École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres.
La Commission aura l'occasion d'étudier systématiquement les données et de faire des recommandations. Ces recommandations, qui s'appuient sur des consultations continues et les conclusions du Groupe de haut niveau de personnalités éminentes du Secrétaire Général de l’ONU sur le Programme de développement après-2015, contribueront aux délibérations des pays membres de l’ONU. Le travail de la Commission débouchera sur un rapport publié par le Lancet début 2014.
« Le mouvement de lutte contre le sida a, à de nombreux égards, créé le concept de santé mondiale. L'ère des OMD touchant à sa fin, le mouvement de lutte contre le sida a, une fois de plus, l'opportunité de recourir à son immense réussite et influence pour définir une nouvelle période axée sur le développement durable. La Commission mixte créée avec l'ONUSIDA vise à définir les avenirs possibles pour l'épidémie de sida, ainsi que le rôle de la communauté luttant contre le sida dans la réinvention du concept de santé mondiale pour faire face aux défis nouveaux et davantage complexes du 21e siècle », a indiqué Richard Horton, éditeur en chef de The Lancet.
Le calendrier de l'après-2015 s'appuie sur les huit Objectifs du Millénaire pour le Développement d'origine convenus par les États membres en 2000, parmi lesquels l'Objectif 6, qui concerne la lutte contre le sida.
« Mettre un terme au sida est un rêve tout à fait réalisable », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La lutte contre le sida a fédéré les pays du monde entier pour créer une vision de responsabilité partagée et de solidarité mondiale. Nous avons désormais la possibilité d'exploiter cet élan et de construire un avenir durable, un avenir sans sida ».
La première réunion de la Commission sera animée par le Président Banda et aura lieu à Lilongwe, au Malawi les 28 et 29 juin.
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Les Champions de la lutte contre le sida africains accélèrent leurs efforts afin de parvenir à une génération sans VIH en Afrique
26 mai 2013 26 mai 2013Les Champions pour une génération sans VIH trouvent de nouvelles manières de mobiliser les dirigeants africains dans la lutte contre le sida
ADDIS ABEBA, 26 mai 2013—Les Champions pour une génération sans VIH, concept lancé pour la première fois en 2008 par Son Excellence Festus Mogae, ancien président de la République du Botswana, se sont engagés à intensifier leurs efforts pour stopper les nouvelles infections des enfants par le VIH, à mettre un terme à la stigmatisation et la discrimination et à développer des programmes efficaces de prévention et de traitement du VIH partout en Afrique.
« Maintenant que nous entrevoyons la possibilité d'une génération sans sida, nous encourageons les dirigeants africains à continuer à hausser la voix pour être encore mieux entendus », a déclaré Son Excellence Festus Mogae, Président des Champions pour une génération sans VIH. « Une situation de complaisance commence à s'installer, pourtant nous ne sommes pas encore tirés d'affaire. »
Les Champions, une organisation composée d’anciens présidents africains et d’autres personnalités africaines influentes, utilisent leur influence et expérience pour presser les gouvernements et partenaires à prendre des mesures plus radicales en vue d'intensifier les programmes de prévention du VIH éclairés, qui se sont montrés particulièrement efficaces dans la lutte contre le VIH. Ces programmes consistent à améliorer l'accès aux traitements antirétroviraux pour les femmes enceintes vivant avec le VIH, qui peuvent réduire à moins de 5 % le risque de transmission du virus aux enfants, et aux circoncisions médicales, qui permettent de réduire jusqu'à 60 % le risque de transmission sexuelle du VIH chez les hommes.
« Les Champions pour une génération sans VIH mènent une initiative de leadership unique qui laisse penser que nous viendrons à bout du sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je salue ces dirigeants éminents qui tirent parti de leur expérience et de leurs réseaux pour nourrir les aspirations à une Afrique meilleure, telles qu'énoncées dans la feuille de route pour l'Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. »
Même si les Champions continueront à se concentrer sur la prévention et le traitement du VIH, ils rechercheront également des moyens plus stratégiques pour engager le dialogue avec les dirigeants africains. Un nouveau modèle viendra compléter les visites dans les pays ayant plusieurs Champions par un ensemble d'interventions telles que des visites dans les pays ayant un seul Champion, des engagements personnalisés avec les présidents africains actuels, une utilisation stratégique des médias sociaux et de masse, un développement de l'initiative en Afrique de l'Ouest et l’inclusion de nouveaux Champions d'Afrique de l'Ouest.
Le continent africain demeure la région la plus durement touchée par l'épidémie de VIH : un Africain sur 20 vit avec le VIH. Les Champions accentueront leurs efforts pour s'assurer que la lutte contre le VIH en Afrique figure parmi les priorités des programmes en matière de santé et de développement et pour parvenir à une génération sans VIH.
Le Dr. Kenneth D. Kaunda (premier président de la République de Zambie) ; Joaquim A. Chissano, (ancien président de la République du Mozambique) ; Benjamin William Mkapa (ancien président de la République-Unie de Tanzanie) ; le Dr. Speciosa Wandira (ancienne Vice-Présidente de l'Ouganda) ; Sa Grâce Desmond Tutu, (Archevêque Émérite sud-africain et Lauréat d'un prix Nobel) ; le juge Edwin Cameron (Juge de la Cour de cassation en Afrique du Sud) ; et le Professeur Miriam Were (ancienne présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya).
Contact
Secrétariat des ChampionsChristopher Molomo
tel. +267 211 6198
molomob@gmail.com
ONUSIDA Johannesbourg
Zenawit T. Melesse
tel. +27 909 2637 ou +251 911 434 211
melessez@unaids.org
Informations utiles
Informations utiles
- Les Champions pour une génération sans VIH (en anglais)
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Les dirigeants africains s'engagent à intensifier leurs efforts dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
26 mai 2013 26 mai 2013Examen des progrès réalisés la première année pour mettre en œuvre la feuille de route de l'Union africaine
Addis-Abeba, 26 mai 2013 - Plus de 12 chefs d'États africains et dirigeants internationaux se sont réunis aujourd'hui et ont examiné les progrès de la mise en œuvre des réformes axées sur le changement pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ils se sont également engagés à accélérer le changement (augmentation du financement national annuel pour les soins de santé, notamment les services de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme). AIDS Watch Africa (AWA), une plateforme de plaidoyer sur le sida, la tuberculose et le paludisme pour les chefs d'États africains, a organisé une réunion à Addis-Abeba en Éthiopie, en marge du Sommet de l'Union africaine qui célébrait les 50 ans de l'Unité africaine.
Les dirigeants africains ont également examiné les progrès de la mise en œuvre de la feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, adoptée en juillet dernier en vue d'établir un nouveau programme de lutte contre ces trois maladies sur le continent.
« En notre qualité de dirigeants engagés pour un continent sain, nous nous devons de redoubler nos efforts pour garantir un accès universel aux services de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Nous tendrons ainsi vers l’objectif de zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida et vers l'élimination de la tuberculose et du paludisme », a déclaré S.E. Ato Hailemariam Desalegn, Premier ministre de l'Éthiopie, également président de l'Union africaine et d'AIDS Watch Africa.
Le Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, Président de la Commission de l'Union africaine (CUA), a indiqué que l'adoption de nouvelles mesures de financement en matière de santé démontrera le fort engagement politique de l'Afrique à l'égard de la santé et du développement de son peuple.
« En adoptant des réformes axées sur le changement pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme, notre continent démontre un fort engagement politique et une volonté d'agir », a déclaré le Dr. Zuma. « Pour atteindre les OMD, les États membres de l'UA devront développer des plans d'investissement durable qui ne dépendront plus que du financement extérieur mais mobiliseront des ressources nationales innovantes », a-t-elle indiqué.
AIDS Watch Africa a été fondée lors du Sommet d'Abuja en 2001, pour déterminer le calendrier des instances dirigeantes pour la lutte contre le sida en Afrique et son mandat a été élargi en janvier 2012 afin d’y inclure la tuberculose et le paludisme. L'organisation s'est engagée à suivre les progrès réalisés dans la mise en œuvre des trois piliers de la feuille de route, qui consistent à : (1) créer des modèles de financement davantage diversifiés, équilibrés et durables ; (2) améliorer l'accès aux médicaments par le biais d'une production locale et de l'harmonisation des règlementations ; et (3) établir un leadership, une gouvernance et une supervision solides.
« Je vous félicite pour les progrès réalisés et je partage votre détermination à aller encore plus loin », a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. « Je vous encourage à continuer d'investir dans une Afrique sans sida. Cela améliorera les conditions de santé, la responsabilisation et les droits de l'Homme de vos citoyens. »
Les dirigeants africains mènent une série de transformations durables dans le domaine de la santé grâce à des solutions trouvées en Afrique, comme le démontrent les récents succès de la lutte contre le sida.
« Le leadership africain est la solution miracle qui a changé de manière irrévocable l'évolution de ces trois maladies et nous pouvons aujourd'hui aller encore plus loin », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je suis persuadé que le leadership africain peut ouvrir la voie à une amélioration de la santé dans le monde. »
Pour avancer vers le premier pilier de la feuille de route, un certain nombre de pays a commencé à mettre en œuvre des mesures de financement innovantes pour lutter contre le sida destinées à réduire la dépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds extérieurs. Le Kenya et le Zimbabwe affectent désormais une partie des recettes fiscales nationales à un fonds d'affectation spéciale pour la lutte contre le sida, alors que des pays comme le Bénin, le Congo, Madagascar, le Mali, l'île Maurice, le Niger, le Rwanda, et l'Ouganda ont mis en place des taxes spéciales sur les téléphones portables et les billets d'avion pour financer la lutte contre le VIH. L'Afrique du Sud, qui adopte une approche différente, a modifié son processus d'appel d'offres en vue d'augmenter la concurrence parmi les fournisseurs, ce qui lui a permis de réduire de 53 % ses dépenses pour les médicaments antirétroviraux.
Le Dr. Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a salué les chefs d'État et de gouvernement et a indiqué que leur leadership sur la question est une nouvelle preuve que le sida, la tuberculose et le paludisme peuvent devenir des maladies appartenant au passé.
« Nous vivons un moment historique et si nous collaborons avec un sentiment de responsabilité partagée et une action coordonnée, nous vaincrons ces maladies », a-t-il déclaré.
Des partenariats transcontinentaux ont été établis l'an dernier en vue d'améliorer la disponibilité des traitements du VIH à un prix abordable, l'un des principaux objectifs du second pilier de la feuille de route. Cela inclut le Programme de production pharmaceutique pour le Plan d'action pour l'Afrique, qui soutiendra l'intensification de la production de médicaments au niveau local et le Programme africain d'harmonisation des règlementations relatives aux médicaments, qui aidera à règlementer la qualité des médicaments et les systèmes de livraison, afin que des vies ne soient pas perdues en raison de traitements inadéquats ou indisponibles.
Pour atteindre l'objectif du troisième pilier, à savoir améliorer le leadership, la gouvernance et la supervision, une série de réunions de haut niveau a été organisée à travers le continent ces 12 derniers mois pour réaffirmer la priorité de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans le calendrier africain. Des pays comme la Côte d’Ivoire, le Rwanda et l'Afrique du Sud ont également intégré des programmes et un contrôle du VIH dans leur infrastructure sanitaire générale, rationalisant la coordination de la maladie et la gouvernance.
Publications
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- Feuille de route de l'Union africaine – Progrès réalisés la première année (en anglais)
- Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique (en anglais)
- AIDS WATCH AFRICA - Plate-forme africaine de haut niveau pour la sensibilisation et la responsabilisation dans la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme (en anglais)
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L’ONUSIDA fait état de plus de 7 millions de personnes actuellement sous traitement à travers l’Afrique – avec un supplément de près d’un million l’an passé – tandis que les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida continuent de chuter
21 mai 2013 21 mai 2013Un nouveau rapport de l’ONUSIDA met l’accent sur les avancées de la riposte au sida en Afrique
GENÈVE, 21 mai 2013—Alors que l’Union africaine (UA) entame son 21ème sommet à Addis-Abeba, célébrant 50 ans d’unité africaine, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a publié Update, un nouveau rapport sur la riposte au sida en Afrique, qui atteste des progrès remarquables accomplis récemment contre le VIH sur le continent.
Le nombre de personnes qui en Afrique bénéficient du traitement antirétroviral est passé de moins d’un million en 2005 à 7,1 millions en 2012, avec près d’un million de plus au cours de la seule année précédente. Les décès liés au sida continuent également de chuter – une baisse de 32% entre 2005 et 2011, tout comme les chiffres des nouvelles infections à VIH qui ont diminué de 33% de 2001 à 2011. Le rapport attribue cette réussite au solide leadership et à la responsabilité partagée en Afrique et parmi la communauté mondiale. Il préconise aussi un engagement durable pour faire en sorte que l’Afrique parvienne à zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.
« L’Afrique a poursuivi sa quête sans relâche pour faire reculer l’épidémie de sida, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Alors que nous célébrons 50 ans d’unité africaine, célébrons aussi les réalisations accomplies par l’Afrique dans son action contre le VIH – et réengageons-nous à aller de l’avant pour que les générations futures puissent grandir libérées du sida. »
L’Afrique continue d’être plus affectée par le VIH que toute autre région du monde, et représente 69% des personnes vivant avec le VIH sur le plan mondial. Malgré les tendances positives, en 2011 il y avait encore 1,8 million de nouvelles infections à VIH à travers le continent, et 1,2 million de personnes sont décédées de maladies liées au sida.
Le leadership africain
Update souligne les éléments clés de la riposte au sida dans plusieurs pays africains. L’Afrique du Sud, par exemple, développe rapidement l’accès au traitement contre le VIH, avec une augmentation de 20% du nombre des personnes bénéficiant d’une thérapie de 2011 à 2012 uniquement. Seize pays – l’Afrique du Sud, le Botswana, le Ghana, la Gambie, le Gabon, Maurice, le Mozambique, la Namibie, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda, Sao Tome-et-Principe, les Seychelles, la Sierra Leone, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe – veillent désormais à ce que plus des trois quarts des femmes enceintes vivant avec le VIH reçoivent des médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission à leur enfant.
Le rapport affirme également que le leadership de l’UA est essentiel pour inverser le cours de l’épidémie. L’an dernier, les dirigeants africains ont adopté une Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, qui exposait un plan d’action pour améliorer la gouvernance en matière de santé, diversifier les sources de financement, et accélérer l’accès à des médicaments à des prix abordables et de haute qualité. Lors du Sommet, AIDS Watch Africa, une plateforme de plaidoyer et de responsabilisation pour les ripostes au sida, à la tuberculose et au paludisme fondée en 2001 par des dirigeants africains, passera en revue les progrès accomplis dans ces vastes secteurs et déterminera si les intervenants nationaux, régionaux, continentaux et mondiaux ont tenu leurs engagements.
Solidarité mondiale
Lors du Sommet de l’UA, en reconnaissance du rôle joué par la communauté internationale, la Commission de l’Union africaine, avec le NEPAD et l’ONUSIDA, lancera son premier rapport thématique sur le partenariat UA-G8, Obtenir des résultats pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique. Une contribution essentielle en faveur du suivi et de la poursuite des engagements pris par l’UA et le G8, le rapport demande à la fois aux États membres de l’UA et aux membres du G8 d’exercer un leadership plus fort, en particulier autour de l’accès aux médicaments, d’un financement durable, des droits humains et de l’égalité des sexes.
L’agenda post-2015
Dans Update, M. Sidibé souligne qu’une attention soutenue à la riposte au sida post-2015 renforcera les progrès accomplis sur les autres priorités dans le domaine de la santé mondiale. Il pose également les bases de l’agenda post-2015 en identifiant cinq enseignements tirés de la riposte au sida qui amélioreront l’approche mondiale vis-à-vis de la santé. Il appelle à se focaliser sur les individus, et non sur les maladies ; à miser sur la force de la culture et des communautés ; à établir des institutions de santé solides, responsables, sur le plan mondial ; à mobiliser à la fois les engagements financiers domestiques et internationaux ; et à faire de la santé une force pour la transformation sociale.
« Ces stratégies ont été fondamentales pour permettre à l’Afrique de réussir à stopper et à inverser le cours de l’épidémie de sida et viendront appuyer les 50 prochaines années de meilleure santé, à travers les frontières, et à travers les maladies, » a déclaré M. Sidibé.
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- Le nouveau rapport de l’ONUSIDA - Update (en anglais)
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Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA vont collaborer pour accélérer la lutte contre le VIH dans la région arabe
20 mai 2013 20 mai 2013
Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA (à gauche), et Madame l'Ambassadrice Faeqa Saeed Alsaleh, Conseillère du Secrétaire général et Directrice du secteur social de la Ligue des États arabes, lors de la signature du protocole d'accord le 20 mai 2013.
GENÈVE, 20 mai 2013—Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont signé un Protocole d’accord le 20 mai, franchissant ainsi une nouvelle étape dans la lutte contre le VIH dans la région arabe.
Guidé par la Déclaration politique sur le VIH/sida de l'Assemblée générale des Nations Unies de 2011 et les initiatives mondiales et régionales de lutte contre le VIH, le Protocole d’accord promeut un ensemble de solutions pratiques et régionales visant à améliorer la prévention du VIH, les traitements, les soins et les services de soutien. Le protocole invite à développer une stratégie arabe de lutte contre le sida, en mobilisant le leadership politique et en responsabilisant davantage les divers intervenants.
Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA collaboreront avec les conseils ministériels arabes concernés de la Ligue, tels que ceux de la santé, de l'intérieur, de la justice, des médias, de la jeunesse et des sports et des affaires sociales, ainsi qu'avec le Parlement arabe.
« La signature d'un Protocole d’accord entre le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA constitue une étape décisive dans notre lutte contre le VIH », a déclaré le Dr. Faeqa Said AlSaleh, Assistant du Secrétaire général et Responsable du secteur des affaires sociales de la Ligue des États arabes. « Grâce à ce partenariat stratégique avec l'ONUSIDA, la Ligue œuvrera en faveur d'une génération sans sida dans la région arabe. »
La région arabe est l'une des régions du monde où l'épidémie de VIH progresse le plus rapidement. Entre 2001 et 2011, le nombre estimé de personnes vivant avec le VIH dans les pays arabes est passé de 170 000 à 230 000. Le nombre de décès liés au sida et aux nouvelles infections par le VIH a également nettement augmenté. Entre 2001 et 2011, le nombre de décès liés au sida a augmenté de 32 % pour passer de 12 000 à 16 000. Des études récentes suggèrent que des épidémies concentrées émergent dans de nombreux pays chez les populations exposées à un risque accru d'infection par le VIH. Depuis 2001, le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH dans les pays arabes a augmenté de plus de 47 % pour passer de 19 000 à 28 000.
« La région arabe est une inspiration pour le monde. Les membres de la jeune génération recherchent de nouveaux moyens d'influence et deviennent des acteurs du changement »,
a signalé Michel Sidibe, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Ce protocole donne un nouvel élan à la lutte contre le VIH dans la région arabe et il s'appuie sur un leadership axé sur le changement, de nouveaux partenariats et des méthodes innovantes pour intensifier la lutte contre le VIH. »
Les populations de la région, qui connaissent actuellement la vague de changement la plus intense de leur histoire moderne, ont fait entendre leur volonté d'être incluses dans les décisions politiques et économiques, de bénéficier de nouvelles opportunités et d'une meilleure mobilité sociale. Une nouvelle relation s'établit entre l'État et la société, basée sur les droits de l'Homme, la justice sociale, la participation et la responsabilisation. Dans le cadre de cette dynamique, le Protocole d’accord appelle également la société civile et les personnes vivant avec le VIH, en leur qualité d'acteurs essentiels, à participer activement à la lutte contre le VIH dans la région.
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L’ONUSIDA et le PNUD soutiennent la proposition visant à permettre aux pays les moins avancés de maintenir et d’élargir l’accès aux médicaments essentiels
26 février 2013 26 février 2013Faute de prolonger la période de transition pour permettre aux pays les moins avancés de se conformer pleinement à l’Accord sur les ADPIC des millions de vies pourraient être mises en danger
GENÈVE, 26 février 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont lancé aujourd’hui une nouvelle note d’information intitulée Extensions de la période de transition concernant les ADPIC pour les pays les moins avancés. Cette note d’information souligne que faute de prolonger la période de transition pour permettre aux pays les moins avancés de se conformer pleinement à l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), les personnes qui en ont le plus besoin risquent de se voir privées de l’accès au traitement antirétroviral salvateur et autres médicaments essentiels.
Les pays les moins avancés (PMA) abritent certaines personnes parmi les plus vulnérables au monde et portent un fardeau considérable en termes de maladie. En 2011, quelque 9,7 millions de personnes sur les 34 millions affectées par le VIH dans le monde vivaient dans les PMA. Parmi les personnes vivant avec le VIH dans les PMA, 4,6 millions étaient éligibles pour le traitement antirétroviral selon les directives de l’Organisation mondiale de la Santé sur le traitement du VIH. Toutefois, seules 2,5 millions de personnes en bénéficiaient.
Dans les 49 pays considérés comme les moins avancés par les Nations Unies, le fardeau des maladies non transmissibles s’alourdit également beaucoup plus rapidement que dans les pays à revenu plus élevé. Des données émanant des pays à faible revenu, par exemple, suggèrent que l’incidence du cancer est susceptible d’augmenter de 82% de 2008 à 2030, tandis que dans les pays à revenu élevé l’on s’attend à ce que l’incidence n’augmente que de 40%, en partie du fait de l’accès généralisé aux vaccins et aux médicaments.
« L’accès à un traitement du VIH et autres médicaments essentiels abordables est vital pour que les pays les moins avancés puissent réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé et autres, » a déclaré Helen Clark, Administrateur du PNUD.
Dans cette note d’information, l’ONUSIDA et le PNUD exhortent les membres de l’OMC à envisager de toute urgence les besoins et exigences spéciaux et persistants des PMA relatifs à leur développement social et économique.
« Une extension permettrait aux nations les plus pauvres du monde d’assurer un accès ininterrompu aux médicaments, d’établir des bases technologiques viables, et de fabriquer ou d’importer les médicaments dont ils ont besoin, » a souligné Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
L’Accord sur les ADPIC a été introduit en 1995 comme un moyen de protéger les droits de propriété intellectuelle à une échelle mondiale. La protection des brevets, toutefois, s’est aussi révélée être l’un des facteurs contribuant aux coûts élevés des médicaments, ce qui met nombre de médicaments essentiels hors de portée des PMA. Pour résoudre ce problème, les membres de l’OMC ont conservé des options et flexibilités importantes dans l’Accord sur les ADPIC. L’une des flexibilités consistait à ce qu’on accorde aux PMA une période de transition initiale de dix ans pour se conformer à l’Accord sur les ADPIC. Deux extensions de cette période ont été accordées. L’exception générale vient à expiration le 31 juillet 2013. Une proposition est actuellement déposée devant le Conseil des ADPIC au nom des PMA afin d’obtenir une nouvelle extension pour tout pays appartenant à cette catégorie aussi longtemps qu’il en fera partie.
La proposition devrait être débattue les 5-6 mars lors de la réunion du Conseil des ADPIC à Genève (Suisse). Avant et pendant les discussions l’ONUSIDA et le PNUD invitent les membres de l’OMC à prendre en considération toute la gamme des bénéfices possibles d’une telle extension sur les plans de la santé publique, de l’économie et du développement.
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Lancement de la campagne « Protège le goal » lors de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations
20 janvier 2013 20 janvier 2013Cette campagne exploite l’intérêt du public pour le football pour le sensibiliser sur le VIH.
JOHANNESBURG, 19 janvier 2013 – Le Président de l’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, et le Président de la Confédération africaine de football, M. Issa Hayatou, ont lancé la campagne « Protège le goal » le 19 janvier lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations Orange à Johannesburg.
Cette campagne a pour objectif de sensibiliser sur le VIH et de mobiliser les jeunes pour qu’ils participent activement à la prévention contre le virus. Au niveau mondial, on estime à 4,6 millions le nombre de jeunes (15-24 ans) qui vivent avec le VIH, et ils sont près de 2 300 à être infectés par celui-ci chaque jour. De nombreux jeunes vivant avec le VIH admissibles au traitement n’y ont pas accès ou n’ont pas connaissance de leur séropositivité. La campagne « Protège le goal » rappelle qu’il faut aussi faire le nécessaire pour que les 15 millions de personnes qui sont admissibles à un traitement antirétroviral vital puissent y avoir accès d’ici à 2015.
« Il est impératif d’accélérer les programmes à grande échelle de prévention et de traitement du VIH en Afrique » a déclaré le Président Jacob Zuma. « Grâce au leadership puissant des pouvoirs publics et au soutien des communautés, l’Afrique du Sud enregistre des résultats et manifeste son engagement pour éradiquer le sida ».
Au début janvier, le Président du Ghana, M. John Mahama, a assisté à un événement organisé pour fêter le départ des « Black Stars », l’équipe nationale de football du Ghana, pour la Coupe d’Afrique des Nations. À cette occasion, le Président Mahama a signé un engagement d’appui à la campagne « Protège le goal ». Le capitaine des Black Stars a également signé ce document qu’il a ensuite lu à haute voix. Dans le cadre des activités de sensibilisation qui ont précédé le tournoi, les bureaux de pays de l’ONUSIDA ont obtenu le soutien d’autres fédérations nationales de football pour la campagne « Protège le goal ». Ainsi, les capitaines des équipes de l’Algérie, de la République démocratique du Congo (RDC), de l’Éthiopie, du Ghana et du Niger ont signé l’engagement d’appui à la campagne. D’autres pays devraient se joindre à cette initiative pendant la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera sur trois semaines.
Pendant la Coupe d’Afrique des Nations, l’ONUSIDA travaillera en partenariat avec la Confédération africaine de football, l’Association sud-africaine de football et la Fondation Tobeka Madiba Zuma pour mettre en œuvre la campagne « Protège le goal ». Pendant celle-ci, l’ONUSIDA et ses partenaires diffuseront à l’intention des supporters des messages de prévention du VIH sur des écrans géants dans tous les stades accueillant des matches de la Coupe d’Afrique des Nations. Le capitaine de chacune des 16 équipes qui participeront aux matches liront un communiqué invitant les joueurs, les supporters et les jeunes à soutenir la campagne « Protège le goal » qui se prolongera jusqu’à la Coupe du Monde de la FIFA 2014 au Brésil.
« Le football suscite beaucoup d’intérêt chez les jeunes et je suis très heureux du large soutien des vedettes du football africain » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous ne sommes qu’au début d’une campagne exceptionnelle qui devrait être accueille avec beaucoup d’enthousiasme par les supporters jusqu’à la Coupe de la FIFA au Brésil en 2014 ».
« Nous sommes très heureux de soutenir l’ONUSIDA dans ses efforts pour déployer cette campagne à travers le continent » a déclaré M. Issa Hayatou, Président de la Confédération africaine de football « Nos équipes s’engagent pour une Afrique dans laquelle le sida n’est plus une menace ».
La 29ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations Orange durera jusqu’au 10 février, date de la finale. Organisé tous les deux ans, c’est le tournoi de football le plus prestigieux du continent. Les seize équipes qui participent cette année au championnat sont : Algérie, Angola, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Mali, Maroc, Niger, Nigéria, Afrique du Sud (pays hôte), Togo, Tunisie et Zambie.
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