
Press Release
L’ONUSIDA et le DOMP apportent de la lumière pour stopper la violence à l’encontre des femmes
27 novembre 2012 27 novembre 2012Lancement d’une nouvelle initiative pour prendre en compte le VIH et la violence sexuelle et à l’égard des femmes en situations de conflit et de post-conflit
GENÈVE, 27 novembre 2012––Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) s’associe au Département des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix (DOMP) afin d’apporter de la lumière pour stopper la violence à l’égard des femmes, et permettre à ces dernières de rester exemptes du VIH.
L’ONUSIDA collaborera avec des soldats de la paix des Nations Unies pour distribuer des lanternes gonflables à énergie solaire aux femmes et aux familles, initialement dans cinq pays pilotes en proie à des conflits, de manière à aborder les questions complexes et sensibles liées à la violence sexuelle et à l’égard des femmes et au VIH. Cela entrera dans le cadre du travail de terrain que mènent le DOMP et les soldats de la paix des Nations Unies dans les communautés alors qu’ils assurent la paix autour du monde.
« Les lanternes permettront d’entamer le débat pour que les gens parlent du lien nocif entre la violence sexuelle et à l’égard des femmes et le VIH, » a déclaré Luiz Lourdes, Directeur des Affaires politiques et publiques à l’ONUSIDA. « Les effets d’un conflit sont particulièrement aigus pour les femmes et les filles. Dans nombre de situations, la violence sexuelle généralisée a été utilisée comme une arme de guerre, accroissant les inégalités et contribuant à la propagation du VIH. Faire en sorte que les femmes soient en sécurité et à l’abri de la violence représente un premier pas pour faire en sorte qu’elles soient protégées contre le VIH. »
La violence et l’instabilité en situations de conflit et de post-conflit peuvent exacerber la propagation du VIH. Les soldats de la paix des Nations Unies, du fait de leurs contacts fréquents avec les populations locales, sont des acteurs de changement positif, en particulier pour prévenir la violence sexuelle et à l’égard des femmes et des filles et pour fournir des services psychosociaux afin d’atténuer l’impact de la violence.
L’initiative fait partie de l’engagement de l’ONUSIDA et du DOMP sur la mise en œuvre de la résolution 1983 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée en juin 2011, qui demande des efforts accrus de la part des États Membres des Nations Unies pour prendre en compte le VIH dans les missions de maintien de la paix des Nations Unies. La résolution 1983 recommande en outre que les activités de prévention du VIH parmi les services en uniforme soient alignées sur les activités visant à mettre fin à la violence sexuelle en situations de conflit et de post-conflit.
L’ONUSIDA s’associe aux créateurs de la lanterne gonflable à énergie solaire, LuminAID, qui feront don de 1000 lanternes par le biais de leur campagne « Give Light, Get Light » [donner de la lumière, recevoir de la lumière]. LuminAID fera don d’une lanterne pour chaque colis « Give Light, Get Light » acheté au cours des mois à venir.
L’initiative est lancée pour coïncider avec les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, qui ont débuté le 25 novembre – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes – et se termine le 10 décembre 2012, Journée des droits de l’homme. La campagne de 16 jours est largement utilisée autour du monde pour appeler à l’élimination de toutes les formes de violence à l’encontre des femmes.
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Multimedia
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
La lauréate du prix Nobel de la paix Daw Aung San Suu Kyi accepte le rôle d’Ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zero
20 novembre 2012 20 novembre 2012
Photo : ONUSIDA
GENÈVE/ YANGON, 20 novembre 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a nommé la lauréate du prix Nobel de la paix et Membre du Parlement Daw Aung San Suu Kyi en tant qu’Ambassadrice mondiale pour la discrimination zéro. Dans son nouveau rôle, Daw Aung San Suu Kyi demandera à ses compatriotes et aux individus à travers le monde d’éliminer la stigmatisation et la discrimination.
Daw Aung San Suu Kyi a accepté l’invitation au cours d’une réunion récente avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé dans sa résidence de Nay Pyi Taw, la capitale du Myanmar. Elle a déclaré « C’est un grand honneur pour moi d’être choisie comme championne des personnes qui vivent aux marges de la société et luttent chaque jour pour conserver leur dignité et leurs droits humains fondamentaux. J’aimerais être la voix des sans-voix. »
Ardent défenseur du mouvement de lutte contre le sida, Daw Aung San Suu Kyi s’est engagée publiquement aux côtés des personnes vivant avec le VIH dans le cadre de ses activités qui visent à s’opposer à la stigmatisation et la discrimination. Au début de cette année, lors d’une importante conférence internationale sur le sida à Washington, DC (États-Unis), elle a envoyé un message par liaison vidéo, apportant son soutien aux personnes vivant avec le VIH.
« Des petits villages aux grandes villes, de l’Afrique à l’Asie, les gens parlent de Daw Aung San Suu Kyi, » a déclaré M. Sidibé. Elle est une source d’inspiration. Nous sommes honorés de l’avoir parmi nous comme Ambassadrice mondiale pour la discrimination zéro. J’espère que son exemple incitera les dirigeants communautaires à travers le monde à faire entendre leur voix pour combattre la stigmatisation et la discrimination. »
Daw Aung San Suu Kyi craint que la stigmatisation et la discrimination ne créent un climat de peur qui empêche les gens d’accéder aux services liés au VIH qui sauvent des vies. « Au Myanmar, nous traitons actuellement plus de 40 000 personnes vivant avec le VIH. Il est important que chaque individu qui pense être à risque demande à se faire tester et connaisse tôt son statut VIH, afin de pouvoir prévenir les nouvelles infections et accéder au traitement salvateur si nécessaire. »
Contact
ONUSIDA GenèveSaira Stewart
tel. +41 22 791 2511
stewarts@unaids.org
ONUSIDA Yangon
Eamonn Murphy
tel. +95 9 501 8997
murphye@unaids.org
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
Les nouveaux rapports montrent une legere augmentation des dons en faveur du sida : une riposte plus energique est necessaire
08 novembre 2012 08 novembre 2012Washington, D.C., Londres, Genève, le 8 novembre 2012 – Les dons privés liés au sida en provenance d'organisations caritatives basées aux États-Unis et en Europe ont atteint 644 millions USD en 2011, soit une augmentation de 5 % (32 millions USD) par rapport à 2010 selon un rapport annuel de Funders Concerned About AIDS (FCAA) et du European HIV/AIDS Funders Group (EFG), avec le soutien du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Alors que cette augmentation globale était due à un financement accru de la Fondation Bill & Melinda Gates (qui représentait la moitié de tous les dons en faveur du sida en provenance des États-Unis), et de la part des donateurs européens, une diminution des dons de la majorité des donateurs américains a largement neutralisé cette augmentation en 2011. Une analyse permet aussi de révéler que peu de nouveaux bailleurs de fonds décident de faire des dons en faveur du sida.
« Nous saluons les efforts de ceux qui ont renforcé leur engagement en ce moment crucial dans la riposte contre le sida » a déclaré John Barnes, Directeur exécutif, FCAA. « Mais ces augmentations masquent une diminution inquiétante du nombre de donateurs privés engagés dans la lutte contre le sida. Si nous tenons vraiment à obtenir une Génération sans sida, nous devons absolument accroître le niveau d'engagement financier et politique en la matière. »
Le financement émanant d'organisations caritatives américaines a atteint 491 millions USD en 2011, avec une légère augmentation par rapport à 2010 (3 %). La majorité des donateurs américains en faveur de la lutte contre le sida a toutefois réduit ses financements, notamment plusieurs bailleurs de fonds parmi les 10 plus importants qui ont réalloué leurs investissements dans d'autres domaines de santé. Les financements totaux en faveur du sida de toutes les organisations caritatives américaines autres que la Fondation Bill & Melinda Gates ont diminué de 5 % depuis 2010. Les dons européens ont atteint 170 millions USD en 2011, le niveau le plus haut depuis 2007. Si la majorité des bailleurs de fonds européens a augmenté son niveau de financement entre 2010 et 2011, cette situation était surtout due aux fluctuations annuelles dans la distribution des subventions, plutôt qu'à l'augmentation de nouveaux programmes ou de programmes existants.
Les prévisions aux États-Unis comme en Europe suggèrent que le financement de la lutte contre le sida restera identique en 2012.
« Nous sommes à une époque où la responsabilité partagée de la riposte contre le sida est essentielle. Si les pays investissent davantage dans la lutte contre le sida au niveau national, il reste un écart de 7 milliards USD entre le montant nécessaire et le montant disponible » a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de la Branche Programme de l'ONUSIDA. « Les investissements caritatifs en faveur de la lutte contre le sida sont extrêmement importants, notamment dans l'appui à l'engagement de la société civile qui est souvent absent des plans de financements des donateurs à grande échelle. »
L'aide internationale des gouvernements donateurs dans ce domaine est atone depuis 2008, alors que l'écart entre les ressources disponibles et les besoins pour atteindre les cibles mondiales pour 2015 s'est accru pour atteindre 7,2 milliards USD selon les estimations. Le cadre d'investissement de l'ONUSIDA destiné à favoriser une utilisation plus efficace des ressources indique que 4,2 millions de nouvelles infections à VIH ainsi qu'1,9 million de décès liés au VIH pourraient être évités, alors que 15 millions de personnes pourraient accéder au traitement contre le VIH si les financements atteignaient 24 milliards USD d'ici à 2015.
L'ONUSIDA, le FCAA et l'EFG soulignent que les organisations caritatives ont un rôle de catalyseur à jouer dans la riposte contre le sida en s'engageant à prendre en compte des questions critiques et des populations clés – comme les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, et les professionnelles du sexe –des profils qui sont souvent négligés par les autres sources de financement.
« Les organisations caritatives du secteur privé ont stimulé la création d'interventions efficaces et ont rendu les gouvernements responsables de leur amélioration » a déclaré Ton Coenen, Directeur exécutif, Aids Fonds, et membre du Comité de pilotage de l'EFG. « Alors que les technologies relatives au traitement et à la prévention continuent à évoluer, il sera de la responsabilité de notre secteur de garantir que l'infrastructure communautaire est davantage renforcée et que les droits humains des populations vulnérables sont protégés. »
Le rapport annuel de surveillance des ressources du FCAA et de l'EFG est destiné à informer les parties prenantes de la distribution et des tendances générales des dons américains et européens en faveur de la lutte contre le sida. Le rapport de cette année présente plus de 40 exemples de stratégies innovantes et efficaces destinées aux bailleurs de fonds américains et européens actifs dans la lutte contre le sida.
Téléchargez le rapport (en anglais) U.S. and European Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2011 à l'adresse suivante : http://www.fcaaids.org/resourcetracking
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Funders Concerned About AIDS (FCAA)
Sarah Hamilton
tel. +1 509 747 0535
sarah@fcaaids.org
European HIV/AIDS Funders Group (EFG)
Erika Baehr
tel. +1 781 899 1936
erika@fcaaids.org
Publications
Publications
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
Les dirigeants africains accueillent favorablement la responsabilité partagée et préconisent des solutions novatrices pour accélérer la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme
27 septembre 2012 27 septembre 2012Les dirigeants africains se réunissent pour passer en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Abuja de 2001 sur le VIH/sida, la tuberculose et les autres maladies infectieuses connexes et demandent des stratégies durables pour faire progresser la santé à l’horizon 2015 et au-delà.

De gauche à droite: le président du Bénin Boni YAYI, la secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Credit: UNAIDS/B.Hamilton
NEW YORK/GENÈVE, 26 septembre 2012—Des dirigeants africains se sont réunis à New York en marge de la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies pour débattre de la Feuille de route de l’Union africaine. Cette initiative expose des stratégies durables à long terme pour financer et fournir un accès aux services de traitement et de prévention du VIH et autres services de santé en Afrique conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement.
« Dix ans après Abuja, des millions de vies ont été sauvées et l’Afrique a prospéré, » a déclaré le président du Bénin Boni YAYI, en sa capacité de président de l’Union africaine. « Ces fondements doivent être rendus permanents pour cette génération et pour toutes nos générations futures. » Le président Boni YAYI a présenté la Feuille de route de l’Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour le sida, la tuberculose et le paludisme.
Responsabilité partagée et solidarité mondiale
La présidente du Malawi Joyce Banda a adopté le concept de responsabilité partagée. « Je suis pleinement engagée en faveur de la mobilisation de ressources domestiques supplémentaires tout en veillant à l’utilisation efficace des fonds externes, » a-t-elle souligné dans une déclaration de soutien à la réunion. La présidente Banda a également souligné le travail de pionnier effectué par son pays pour « faire en sorte que toutes les femmes enceintes positives pour le VIH, quelle que soit leur numération CD4, entament une thérapie antirétrovirale et prennent un traitement contre le VIH pour le reste de leur vie. »
La transformation de l’accès à la santé en Afrique est le résultat d’un leadership africain avisé, associé à un soutien international fort. Les investissements pour la santé, émanant des financeurs et des ressources domestiques, se sont multipliés en Afrique. Des systèmes de santé fragiles ont été remplacés par davantage d’accent sur les ressources humaines et l’ingéniosité afin de fournir des soins de santé dans des régions reculées.
La secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton s’est adressée à la réunion et a reconnu l’engagement renouvelé de la part de l’Union africaine en faveur de la riposte au sida. « Si chaque nation dévastée par le VIH suit l’exemple de beaucoup de dirigeants dans cette salle et relève le défi que constitue la responsabilité partagée, nous ne préserverons pas seulement notre dynamique – nous accélérerons nos progrès et nous nous rapprocherons encore plus rapidement du jour où nous pourrons annoncer la naissance d’une génération libérée du sida, » a-t-elle affirmé.
Vers les objectifs pour 2015 et l’agenda post-2015
Avec trois années qui nous séparent de l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement, ainsi que des cibles mondiales dans le domaine du sida énoncées dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le sida de 2011, les participants ont rappelé la nécessité d’un leadership politique fort et d’une meilleure appropriation par les pays.
Dans une première étape, les dirigeants africains ont convenu d’accélérer la mise en œuvre de la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour le sida, la tuberculose et le paludisme adoptée par l’Union africaine en juillet 2012.
« L’Afrique n’a pas seulement fait la preuve de sa détermination mais elle a montré qu’elle a la capacité de fournir des soins de santé à ses citoyens. Des millions de vies ont été sauvées alors que les investissements dans les soins de santé se sont accrus – à la fois domestiques, et internationaux, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), qui a animé le débat du groupe de haut niveau. « Pour que chaque Africain puisse réaliser son droit à la santé, un nouveau paradigme pour des services de santé durables doit être mis en place. À cet effet, nous devons obtenir les investissements nécessaires, obtenir de bonnes lois, obtenir des avancées scientifiques, obtenir la responsabilité partagée et la solidarité mondiale, et obtenir l’accès à des services de santé qui sauvent des vies. »

L’envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale Gordon Brown s'exprimant lors de la réunion.
Une clé de cet accord consiste à faire avancer un nouveau modèle de responsabilité mutuelle qui puisse contribuer à unir les gouvernements africains et leurs partenaires du développement dans une série d’actions pratiques et qui permettra de rapprocher l’Afrique de la fin de l’épidémie de sida. Les données publiées cette année par l’ONUSIDA montrent que les avancées scientifiques et de meilleures pratiques programmatiques ont permis de réduire le nombre des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida. Le traitement salvateur contre le VIH atteint désormais plus de 8 millions de personnes autour du monde – dont plus de 6 millions sont en Afrique, la région la plus touchée par l’épidémie.
« Le moment est venu pour l’Afrique d’intensifier ses efforts et de créer un nouveau pacte international contre le sida, » a déclaré le président Macky Sall du Sénégal.
Au cours du dialogue, il a été convenu que la capacité d’AIDS Watch Africa soit renforcée. Il a également été suggéré qu’AIDS Watch Africa, l’organe africain mandaté afin d’assurer la responsabilité pour l’action, crée un nouveau modèle de responsabilisation en consultation avec les partenaires pour le développement de l’Afrique.
Un financement de la santé durable et novateur
Les dirigeants, qui comprenaient également les présidents des Comores, de la Guinée équatoriale et de la Namibie, le vice-Premier ministre du Kenya et des partenaires du développement, notamment la France, la Suède, le Brésil, la Commission de l’Union africaine, la Commission européenne et la Banque mondiale, ont également discuté des manières de faire en sorte que le financement de la santé soit suffisant et durable. Ces dernières années, de nombreux pays d’Afrique ont adopté des méthodes innovantes afin de créer des ressources pour la santé, au-delà des moyens traditionnels. Par exemple, le Rwanda et l’Ouganda ont désormais mis en place un système de prélèvements sur l’utilisation des téléphones mobiles, dont les recettes alimentent les programmes de lutte contre le VIH. La taxe prélevée par le Zimbabwe pour le sida fournit environ 30 millions de dollars des États-Unis alors que l’économie du pays croît. Une assurance maladie sociale est également en cours d’étude dans de nombreux pays.
Parallèlement, les investissements domestiques pour la santé se sont accrus, mais la majorité des pays n’ont pas atteint la cible d’Abuja qui vise à consacrer 15% du budget public à la santé. Les dirigeants présents à la réunion ont convenu que cet objectif devrait être maintenu et que tous les efforts devraient être faits pour l’atteindre. Toutefois, ils ont aussi convenu que les investissements internationaux, qui sont restés stables au cours de ces dernières années, doivent être préservés et accrus. Ils ont également appelé à des sources nouvelles et diversifiées d’investissements internationaux – en particulier en provenance des pays à économies émergentes.
Un accès durable aux médicaments
Une majorité des besoins pharmaceutiques de l’Afrique sont satisfaits par le biais d’importations. La nécessité de stimuler les capacités locales pour fabriquer des médicaments essentiels dont la qualité est assurée, ainsi que pour développer les marchés régionaux les concernant, notamment par le biais de cadres réglementaires communs, a été soulignée lors de la manifestation.
« L’Afrique doit être une source de connaissance et de science, et pas seulement de besoins et d’attentes, » a déclaré le président tunisien Moncef Marzouki. « Nous ferons tout notre possible pour nous assurer que l’Afrique réponde mieux à ses besoins en médicaments grâce à une production locale accrue. »
Objectif : zéro
« Si chaque fille et chaque garçon va à l’école et qu’elle/il apprend comment prévenir le VIH, nous pouvons atteindre l’objectif mondial de Zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida, » a déclaré Gordon Brown, l’envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale. « Si à la vision de l’ONUSIDA en faveur de l’Objectif : zéro nous ajoutons zéro analphabétisme, nous pouvons stopper le sida plus rapidement. »
Près de 23,5 millions de personnes vivent avec le VIH en Afrique. Les nouvelles infections à VIH dans la région ont chuté de 22% depuis 2001. À la fin de 2011, on estime que 56% des personnes éligibles pour le traitement contre le VIH en bénéficiaient – la couverture du traitement s’étant accrue de 22% à travers la région entre 2010 et 2011.
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Publications
Publications
- Les dirigeants mondiaux se rallient à la Feuille de route de l’Union africaine sur le sida, la tuberculose et le paludisme : Choisir la responsabilité partagée et la solidarité mondiale comme vision du programme de développement sur la santé mondiale pour l’après 2015
- Feuille de route: Responsabilité partagée et solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique
- L’Afrique chef de file
- AIDS Watch Africa: African High Level Advocacy & Accountability Platform to Combat HIV/AIDS, TB and Malaria
Related Information
Multimedia
Multimédia
- Voir la vidéo de la réunion (en anglais)
Speeches
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
L’ONUSIDA nomme l’icône indienne de renommée mondiale Mme Aishwarya Rai Bachchan Ambassadrice itinérante internationale
24 septembre 2012 24 septembre 2012NEW YORK/GENÈVE, 24 septembre 2012—À la veille de la 67ème Assemblée générale des Nations Unies, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a nommé l’icône indienne de renommée mondiale Aishwarya Rai Bachchan Ambassadrice itinérante internationale. Dans son nouveau rôle, elle contribuera à améliorer la prise de conscience des questions en rapport avec l’arrêt des nouvelles infections à VIH et plaidera en faveur d’un accès accru au traitement antirétroviral.
Mme Rai Bachchan participe depuis de nombreuses années à des questions d’ordre humanitaire et se concentrera désormais spécialement sur le VIH. « Je suis honorée d’accepter cette nomination. La sensibilisation aux problèmes de santé, en particulier ceux qui sont liés aux femmes et aux enfants, a toujours été une priorité. Et maintenant, en tant que nouvelle maman, je peux m’identifier à cela – les joies et les peines de chaque mère et les espoirs que nous avons pour nos enfants. Je crois fermement que chaque bébé devrait naître exempt du VIH. Et je souhaite que chaque femme vivant avec le VIH reste en bonne santé et puisse accéder au traitement. Je promets qu’avec l’ONUSIDA je ferai tout mon possible pour qu’il en soit ainsi. »
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a accueilli Mme Rai Bachchan dans la famille de l’ONUSIDA. « Mme Rai Bachchan est respectée et admirée par des millions de personnes autour du monde, » a déclaré M. Sidibé. « Je suis convaincu que grâce à son rayonnement mondial Mme Rai Bachchan peut permettre à l’ONUSIDA d’atteindre son objectif qui consiste à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d’ici à 2015. »
Mme Rai Bachchan mettra principal l’accent sur le plaidoyer en faveur du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie. Ce plan a été lancé aux Nations Unies en juin 2011.
Le Plan mondial porte sur 22 pays notamment l’Inde, qui représentent plus de 90% de toutes les nouvelles infections à VIH parmi les enfants. Vingt et un d’entre eux sont situés en Afrique subsaharienne, où le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH a chuté de 25%, passant de 360 000 en 2009 à 270 000 en 2011. Les progrès en Afrique subsaharienne ont été rendus possibles grâce à l’amélioration rapide de l’accès aux services qui préviennent les nouvelles infections chez les enfants. Il y a eu un accroissement spectaculaire de la couverture des services dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne entre 2009 et 2011 : de 34% à 61%. Les taux de transmission mère-enfant du VIH ont également décliné depuis 2010 avec l’introduction de schémas prophylactiques plus efficaces.
« Au moyen de son travail de sensibilisation aux problèmes et de plaidoyer en faveur d’un meilleur accès aux services, Mme Rai Bachchan contribuera à faire en sorte que plus aucun bébé ne naisse avec le VIH et que les mères restent en vie et en bonne santé, » a déclaré M. Sidibé. « Nous nous réjouissons de collaborer avec elle pour atteindre nos buts collectifs. »
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
ONUSIDA New York
Tina Bille
tel. +41 79 611 0031
billet@unaids.org
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
Dix organisations communautaires reçoivent le prestigieux Prix Ruban Rouge pour leur riposte innovante au sida
25 juillet 2012 25 juillet 2012
Lors de la session spéciale de remise du Prix Ruban rouge, les lauréats ont été félicités par de nombreuses personnalités éminentes, notamment M. Sidibé, l'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, le parlementaire américain Jim McDermott, la Ministre française de la Santé et des Affaires sociales Marisol Touraine et le Coordonnateur international et Président exécutif du réseau GNP+, Kevin Moody. Photo : ONUSIDA/Chris Kleponis
WASHINGTON, DC, 25 juillet 2012—Dix organisations communautaires se sont vues récompensées pour leur action exceptionnelle et exemplaire en matière de lutte contre le sida en recevant ce mercredi le Prix Ruban Rouge 2012 lors d’une session spéciale de la XIXème Conférence internationale sur le sida. Le Prix Ruban Rouge est la plus haute distinction mondiale honorant le travail remarquable et innovant des communautés contre l’épidémie de sida.
Les lauréats de 2012 viennent d’Égypte, d’Haïti, d’Inde, d’Iran, du Kenya, du Mexique, de Birmanie, du Sri Lanka, de la Fédération de Russie et d’Ouganda. Plus de 1400 candidatures provenant plus de 120 pays ont été reçues par le Secrétariat du Ruban Rouge, instance hébergée par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) en partenariat avec d’autres organisations des Nations Unies, AIDS 2012, le réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida, STOP AIDS NOW!, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida et le Conseil international des ONG de lutte contre le sida. Les gagnants ont été sélectionnés par un comité technique composé de représentants de la société civile. Ils recevront chacun la somme de 10 000 dollars US et bénéficieront d’une reconnaissance internationale pour leur action innovante et leur leadership. Ils ont tous été invités à participer à l’édition 2012 de la Conférence internationale sur le sida à Washington.
« Les lauréats du Prix Ruban Rouge 2012 ont accompli beaucoup avec peu de moyens. Ils travaillent sur le terrain dans des conditions très difficiles afin de veiller à ce que les groupes vulnérables et les personnes vivant avec le VIH accèdent à l’information, aux services et aux opportunités dont ils ont besoin », déclare le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Les communautés sont à la source de la riposte au sida et c’est leur énergie, leur action innovante et leur leadership qui guident notre action pour en finir avec le sida. »
Les lauréats du Prix Ruban Rouge 2012 ont accompli beaucoup avec peu de moyens. Ils travaillent sur le terrain dans des conditions très difficiles afin de veiller à ce que les groupes vulnérables et les personnes vivant avec le VIH accèdent à l’information, aux services et aux opportunités dont ils ont besoin
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Lors de la session spéciale Prix Ruban Rouge, les lauréats ont été félicités par plusieurs personnalités éminentes dont M. Sidibé, Son Altesse Royale la Princesse héritière Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Jim McDermott, membre de la Chambre des représentants américaine, Marisol Touraine, Ministre française des Affaires sociales et de la Santé, et Kevin Moody, Coordinateur international et Directeur de GNP+.
En remettant leur prix aux lauréats, la Princesse héritière Mette-Marit a déclaré : « Je suis fière de remettre ces prix à ces organisations remarquables, dont l’action au sein de leur communauté fait vraiment la différence pour les personnes affectées par le VIH. La lutte communautaire contre le VIH est au cœur de la riposte au sida. »
La lauréate du prix Nobel et Secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie en Birmanie, Aung San Suu Kyi, a adressé son message aux lauréats dans une vidéo. Elle y souligne l’importance des organisations communautaires et déclare : « En renforçant la communauté, nous renforçons nos chances d’instaurer la démocratie et de bâtir de solides institutions démocratiques. »

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA remet le Prix Ruban rouge dans la catégorie « Prévention parmi les consommateurs de drogues » aux représentants de l'Association Afraye Sabz, basée dans la province iranienne de Kermanshah, qui compte de plus en plus de personnes vivant avec le VIH, en particulier chez les jeunes consommateurs de drogues injectables. Photo : ONUSIDA/C. Kleponis
Le Prix Ruban Rouge a été créé en 2006 et a été depuis décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida. Il y avait cette année cinq catégories de prix et les dix lauréats sont répertoriés ci-dessous par catégorie :
1) Prévention de la transmission sexuelle
The Help, Birmanie, concentre son action sur la prévention, les soins, le soutien et le plaidoyer auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). L’organisation s’emploie à ce que la voix de ces hommes soit entendue et leurs problèmes pris en compte à l’échelle nationale. Tous ses membres sont HSH et près de la moitié d’entre eux vivent avec le VIH.
SEROvie, Haïti, se consacre à la santé et aux droits des minorités sexuelles en Haïti et est devenue une source vitale d’aide, de soutien et de plaidoyer pour ces minorités à la suite du tremblement de terre de janvier 2010. SEROvie mène des actions de prévention du VIH, délivre des informations et des conseils dans le domaine de la santé et apporte un soutien psychologique et social. La fondation assure également des soins à domicile, des formations professionnelles et des programmes de micro-crédit.
2) Prévention auprès de/par les consommateurs de drogues
Association Afraye Sabz, Iran, établie dans la province de Kermanshah, qui compte de plus en plus de personnes vivant avec le VIH, en particulier parmi les jeunes consommateurs de drogues injectables. L’association s’emploie à sensibiliser les personnes, les jeunes en particulier, par des activités éducatives et d'autres services complémentaires et à soutenir les personnes vivant avec le VIH et leur famille.
Je suis fière de remettre ces prix à ces organisations remarquables, dont l’action au sein de leur communauté fait vraiment la différence pour les personnes affectées par le VIH. La lutte communautaire contre le VIH est au cœur de la riposte au sida
Son Altesse Royale (SAR) la princesse Mette-Marit de Norvège
Espolea, Mexique, offre aux jeunes un espace où ils peuvent librement réfléchir, créer et agir. L’organisation concentre son action sur trois thèmes essentiels pour les jeunes : le VIH, le genre et la politique en matière de drogues. Elle s’emploie à bâtir un programme national complet et cohérent en direction des jeunes, encourageant leur participation au niveau local, national et international.
3) Traitement, soins et soutien
L’Association des hôpitaux et centres de soins palliatifs du Kenya (KEHPCA), Kenya représente tous les prestataires de soins palliatifs du pays. Sa mission consiste à renforcer l’offre de soins palliatifs et à s’assurer que les personnes ayant besoin de ces services en bénéficient. Près de 27 % des patients des hôpitaux du Kenya reçoivent des soins palliatifs pour le VIH et le sida et l’association plaide activement pour l’intégration des soins palliatifs aux services de santé du pays.
Réseau des femmes séropositives (PWN+), Sri Lanka. Cette organisation s’emploie à assurer l’autonomisation de ses membres, qui sont toutes des femmes vivant avec le VIH, et à réduire la discrimination et la stigmatisation auxquelles elles sont confrontées lorsqu’elles accèdent aux services de santé. PWN+ plaide également en faveur de politiques mondiales et nationales et a mis en place deux centres d’accueil animés par et pour des personnes vivant avec le VIH afin de leur fournir un environnement sûr, sécurisé, confidentiel et exempt de toute stigmatisation où elles peuvent bénéficier de conseils et d’un soutien moral et financier.
4) Plaidoyer et droits humains
Mouvement « Les patients ont le contrôle », Fédération de Russie. Initiative locale lancée en 2010, ce mouvement compte aujourd’hui une cinquantaine de militants à travers toute la Russie. Il organise des actions de rue, des conférences de presse et des tables-rondes sur des questions telles que les ruptures de stock de médicaments et l’absence de directives en matière de traitement VIH. Le mouvement a obtenu des résultats significatifs en termes d’action du gouvernement sur ces questions.
Réseau des personnes séropositives de Delhi (DNP+), Inde. Cette organisation cherche à améliorer les conditions de traitement et les structures d’accueil des personnes vivant avec le VIH. Elle a mis en place une plate-forme pour aider les patients à prendre des décisions fondées en matière de traitement. Au fil des années, son action s’est élargie, passant du soutien à la fourniture de services et au plaidoyer en faveur des droits humains.
5) Elimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintien de leurs mères en vie, santé des femmes
Giramatsiko Post Test Club, Ouganda, est une organisation créée pour et animée par des femmes du milieu rural qui vivent avec le VIH. Elle leur apporte des connaissances et des compétences en matière de prévention, de soin, de soutien et de traitement liés au VIH. Elle défend les droits des femmes vivant avec le VIH et de leur famille et améliore l’autonomie de ces femmes en renforçant leur capacité de subsistance. L’organisation a mis en place 19 Post Test Clubs.
Coalition mondiale des jeunes contre le sida (GYCA) Egypte. Ce réseau de jeunes militants s’emploie à sensibiliser les communautés sur les questions de santé, notamment sur les sujets tabous comme la santé et les droits sexuels et reproductifs. Il plaide également en faveur d’une approche respectueuse des droits de l’homme pour toutes les interventions relatives au VIH/sida, avec notamment des programmes d’information, de distribution de préservatifs et d’échange de seringues pour les jeunes. Le réseau mène également une action auprès de femmes issues des communautés à faible revenu.
Contact
ONUSIDA GenèveSaira Stewart
tel. +41 22 791 2511
stewarts@unaids.org
Washington DC
Sophie Barton-Knott
tel. +1 202 735 46 05, +41 79 514 68 96
bartonknotts@unaids.org
Multimédia
Multimédia
- Galerie de photos (en anglais)
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
Le soutien bipartite symbolise la responsabilité partagée et la solidarité collective pour vaincre le sida
24 juillet 2012 24 juillet 2012Le Congrès des États-Unis accueille une réunion d’information sur le thème « Ensemble nous vaincrons le sida » à laquelle participent des membres du congrès issus des deux principaux partis politiques américains et d’autres leaders afin de discuter des moyens d’investir de façon intelligente dans la riposte au sida et d’explorer les opportunités à venir.

Intervention du sénateur américain Patrick Leahy (Démocrate, Vermont) lors du petit-déjeuner de travail du Congrès dans la salle du Caucus Kennedy du bâtiment Russell du Sénat à Washington, D.C., le 24 juillet. Photo : Bureau du Sénateur Leahy
WASHINGTON DC/GENEVE, 24 juillet 2012—Les sénateurs Patrick Leahy et Lindsey Graham, respectivement Président et membre de haut rang de la Sous-commission des Opérations étrangères et du Département d’État au Sénat, ont organisé aujourd’hui une réunion d’information afin de trouver des moyens de maximiser les nouvelles opportunités de riposte au VIH. Animée par Mme. Gwen Ifil du Washington Week & PBS NewsHour, cette réunion a rassemblé des membres du parti républicain et du parti démocrate ainsi que de grandes figures de la lutte contre le sida qui ont apporté leur point de vue sur la façon d’accélérer la riposte et de la rendre plus intelligente et plus efficace.
« Avec ce soutien bipartite, nous allons retirer toute dimension politique à cette question et renforcer les familles et les communautés », a déclaré le sénateur Leahy.
Se joignant aux sénateurs, deux membres de la Chambre des représentants ont également participé à cette réunion. Il s’agit de Kay Granger et Nita Lowey, respectivement Présidente et membre de haut rang de la Sous-commission des Orientations étrangères et du Département d’État à la Chambre des représentants.
« Nous devons mener des actions parfaitement ciblées, faire preuve d’intelligence et utiliser les ressources de manière aussi efficace que possible », a déclaré K. Granger.
En 2011, les États-Unis ont engagé plus de 4,5 milliards de dollars dans la riposte au VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le montant total nécessaire d’ici 2015 est estimé à environ 22-24 milliards de dollars. Si les investissements restent à leur niveau actuel, il manquera donc près de 7 milliards.
« Ce que l’Amérique a fait pour elle-même l’a rendue plus forte, ce qu’elle a fait pour les autres pays l’a grandie », a déclaré Sir Elton John, dans son rôle de philanthrope et de défenseur de la cause humanitaire. « Le soutien que vous avez apporté au PEPFAR a sauvé des millions de vies, alors s’il vous plaît ne levez pas le pied de l’accélérateur ! »
Sir Elton John et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, ont contribué à l’organisation de cette réunion et y ont accueilli Son Excellence M. Kgalema Petrus Motlanthe, Vice-Président de la République d’Afrique du Sud et d’autres anciens chefs d’État africains.
« En Afrique du Sud, nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif zéro », a déclaré M. Motlanthe. « Nous avons renforcé les services, avec comme objectif de fournir conseils et tests VIH à 12 millions de personnes. Nous avons réussi jusqu’à maintenant à tester 20 millions de personnes en ce qui concerne le VIH et d’autres problèmes de santé comme le diabète et l’hypertension artérielle de façon à pouvoir orienter et soutenir ces personnes. »
Bon nombre de pays à revenu faible ou intermédiaire renforcent leurs investissements au niveau national pour combler l’écart. L’Afrique du Sud, qui finance plus de 80 % de sa riposte au sida sur ses propres ressources, a engagé près de 2 milliards de dollars en 2011.
Évoquant le rôle des organisations confessionnelles et du secteur privé, Rick Warren, Pasteur de l’église évangélique américaine Saddleback Church, et John Megrue, président du Conseil des chefs d’entreprises pour une « Génération née sans le VIH », ont indiqué que ces deux secteurs clés allaient accentuer leur soutien.
Florence Ngobeni-Allen, Ambassadrice de l’Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, a remercié le gouvernement des États-Unis et celui d’Afrique du Sud, indiquant au public de plus de 200 invités qu’elle avait bénéficié de ce soutien coordonné. « J’ai vécu cela et pourtant je suis bien là aujourd’hui debout devant vous ! » Mme Ngobeni a découvert sa séropositivité il y a 16 ans, après avoir perdu son enfant à cause du VIH. Aujourd’hui, mère de deux garçons séronégatifs, elle a exhorté le groupe à poursuivre son travail. « Sans votre implication et votre leadership, les services salvateurs dont j’ai personnellement bénéficié et que j’ai eu l’opportunité de partager avec d’autres femmes comme moi, ne seraient pas disponibles, ni ici ni dans mon pays l’Afrique du Sud », a-t-elle déclaré.
« Comme nous l’avons vu aujourd’hui, le VIH a une dimension unique par la passion à laquelle il renvoie et la façon dont il mobilise les gens autour d’un objectif commun : vaincre l’épidémie », a déclaré M. Sidibé. « Nous devons prendre appui sur cette dynamique et cette énergie pour continuer à aller de l’avant. »
La réunion s’est tenue à Washington où se déroule actuellement la 19ème Conférence internationale sur le sida. C’est la première fois que cet événement a lieu aux États-Unis en plus de 20 ans d’existence.
Contact
Washington DCSophie Barton-Knott
tel. +1 202 735 46 05, +41 79 514 68 96
bartonknotts@unaids.org
Elton John AIDS Foundation
Ben Yarrow
tel. +1 202 223 8101
yarrow@westwingwriters.com
Multimédia
Multimédia
- Galerie de photos (en anglais)
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
Une décennie de progrès et un financement durable de la recherche pour la prévention du VIH ouvrent la voie à l'élimination du sida
22 juillet 2012 22 juillet 2012Le rapport diffusé à la conférence SIDA 2012 appelle à un financement durable de la recherche pour la prévention du VIH afin d'atteindre notre objectif commun de zéro nouvelle infection au VIH
Washington DC (23 juillet 2012) – Une décennie d'investissement sans précédent dans la recherche pour la prévention du VIH a permis d'accomplir des progrès scientifiques majeurs en matière de vaccins, de microbicides, de circoncision masculine médicalisée et volontaire, de traitement préventif et de prophylaxie pré-exposition (PPrE), mais un financement durable sera nécessaire pour capitaliser ces avancées et délivrer de nouvelles options pouvant mettre fin à la pandémie de sida, selon un nouveau rapport diffusé aujourd'hui à l'occasion de la XIXe Conférence internationale sur le sida à Washington, DC.
Le nouveau rapport, intitulé Investing to End the AIDS Epidemic: A New Era for HIV Prevention Research & Development (Investissement dans l'élimination de l'épidémie de sida : une nouvelle ère pour la recherche et le développement sur la prévention), suit les investissements dans la recherche pour la prévention en 2011 et examine une décennie de croissance considérable des financements, malgré des projets parfois incertains pour quelques options de prévention du VIH. Mais les auteurs notent que la capitalisation sur les avancées récentes dans le domaine et la garantie du développement des produits de nouvelle génération exigeront des investissements durables et flexibles de la part d'une série de donateurs dans les années à venir.
Le huitième rapport annuel du Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides indique que les contributeurs ont investi à hauteur de 1,24 milliards de dollars dans la recherche et le développement (R&D) pour les six options de prévention clés suivantes : vaccins anti-VIH préventifs, microbicides, PPrE à l'aide d'antirétroviraux, traitement préventif, prévention de la transmission verticale et recherche d'opérations dans le domaine de la circoncision masculine médicalisée. Cet investissement a légèrement baissé par rapport aux 1,27 milliards de dollars investis en 2010 dans ces six secteurs de recherche. Les investissements dans la R&D sur les vaccins et les microbicides ont baissé en 2011, même si les diminutions pour la R&D sur les microbicides étaient imputables aux cycles de versement des financements et ne représentaient pas de déclins par rapport aux investissements passés.
« L'instant est critique. Nous avons 8 millions de personnes sous traitement antirétroviral et nous observons des réductions des nouvelles infections au VIH, y compris dans les communautés les plus vulnérables. Mais ceci n'est pas suffisant pour penser que le VIH est une maladie que l'on peut prendre en charge avec quelques comprimés. Le VIH doit être éliminé et les manques de financement ne doivent pas devenir un obstacle nous empêchant d'atteindre nos objectifs », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
« Les progrès récents en matière de développement d'un vaccin anti-VIH préventif a renforcé l'optimisme dans le domaine de la vaccination du sida. Des chercheurs du monde entier tentent à présent de se baser sur ces avancées pour développer de potentiels vaccins de nouvelle génération et sont en passe d'inclure les plus prometteurs d'entre eux dans un programme clinique d'efficacité de grande envergure », a déclaré Margaret McGlynn, présidente et directrice générale d'IAVI. « Je suis plus que jamais certaine que le développement d'un vaccin anti-VIH préventif est à portée de main. Cependant, pour tirer profit des avancées récentes, il est indispensable de maintenir l'engagement et le soutien financiers pour la R&D du vaccin anti-VIH ».
Ces deux dernières années, à compter des résultats de l'essai décisif sur les microbicides, CAPRISA 004, annoncés à l'occasion de la dernière Conférence internationale sur le sida, nous avons observé des avancées considérables dans le domaine de la prévention par antirétroviraux, notamment avec l'approbation par la FDA la semaine dernière de TDF/FTC (Truvada) sous forme de PPrE journalière par voie orale, comme nouvelle option de prévention, et l'étude sur le traitement préventif, HPTN 052, qui a prouvé que le traitement précoce des personnes séropositives au VIH pouvait également protéger leurs partenaires séronégatifs.
Les analyses réalisées l'année passée ont révélé des informations capitales sur la mesure dans laquelle l'étude sur les vaccins anti-VIH RV144 offrait une protection contre le VIH. En outre, les progrès récents en matière d'identification et de caractérisation d'anticorps neutralisant largement le VIH mettent en lumière de puissants nouveaux vaccins potentiels.
Pour ce qui est des microbicides, des essais cliniques de phase III sont en cours et pourraient fournir les résultats nécessaires pour autoriser et commercialiser les produits, notamment le gel de ténofovir 1 % et les anneaux vaginaux qui pourraient offrir aux femmes une protection d'un mois, de deux mois ou plus — et pourraient également combiner un médicament antirétroviral et une hormone contraceptive pour offrir une double protection. D'autres essais sur la PPrE examinent différents médicaments et une administration moins fréquente que tous les jours qui pourrait renforcer l'observance des patients au traitement.
Les résultats favorables récents soulignent l'importance de se préparer au succès et de capitaliser sur les domaines de progrès et de promesse. Le domaine de la prévention a toujours besoin de structures de financement capables de s'adapter rapidement et suffisamment généreuses pour permettre une expansion rapide en cas de résultats favorables.
En effet, le domaine de la recherche sur la prévention du VIH est confronté à une ère nouvelle et exaltante avec la disponibilité de nombreuses options de prévention du VIH, comme les préservatifs féminins, la circoncision masculine médicalisée et volontaire, le traitement préventif par antirétroviraux et la PPrE. Le rapport note qu'un financement supplémentaire sera nécessaire pour déployer l'ensemble des options disponibles, ce qui représente une opportunité d'investissement pour les pays lourdement affectés par le VIH, en particulier les économies émergentes.
Alors que l'urgence d'éliminer le sida est transmise cette semaine par les décideurs politiques, les chercheurs, les contributeurs et les militants réunis Washington, DC, et alors que nous travaillons ensemble pour concevoir une riposte au sida, le groupe de travail fait remarquer que la recherche pour le développement et le déploiement de nouvelles options de prévention sont indispensables au succès et doivent faire l'objet d'un financement adapté.
« Pour la première fois, l'élimination de l'épidémie de sida est à portée de main », a déclaré Mitchell Warren, directeur exécutif de l'AVAC. « Les nouvelles options en matière de prévention, à savoir la circoncision masculine médicalisée et volontaire, la PPrE, le traitement préventif, les microbicides et, par la suite, les vaccins, joueront un rôle essentiel dans la réduction du cycle des nouvelles infections. Ces dix dernières années ont été le théâtre d'investissements accrus dans la R&D sur la prévention du VIH et a permis d'obtenir un succès sans précédent. Grâce à un financement durable et flexible, l'avenir de la recherche sur la prévention du VIH est d'autant plus prometteur. »
Ce rapport est disponible en ligne à l'adresse suivante : www.hivresourcetracking.org.
Contact
Washington DCSophie Barton-Knott
tel. +1 202 735 46 05, +41 79 514 68 96
bartonknotts@unaids.org
AVAC
Kay Marshall
tel. + 1 347 249 6375
kay@avac.org
IAVI
Vince Blaser
tel. +1 301 787 4131
vblaser@iavi.org
Publications
Publications
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
Plus de 80 pays ont augmenté d'au moins 50 % leurs investissements nationaux en faveur de la lutte contre le sida entre 2006 et 2011
19 juillet 2012 19 juillet 2012Contact
ONUSIDA GenèveSaira Stewart
tel. +41 22 791 2511
stewarts@unaids.org
Washington DC
Sophie Barton-Knott
tel. +1 202 735 46 05, +41 79 514 68 96
bartonknotts@unaids.org
Publications
Publications
Press centre
Download the printable version (PDF)

Press Release
Plus de 6 millions de personnes reçoivent maintenant un traitement contre le VIH en Afrique subsaharienne
06 juillet 2012 06 juillet 2012Multiplication par plus de 100 de l’accès au traitement du VIH en moins de dix ans. Examen, par l’Union africaine, d’une feuille de route pour élargir l’accès aux médicaments et garantir des financements pérennes.
GENÈVE, 6 juillet 2012 – Pour la deuxième année d’affilée, le nombre d’habitants d’Afrique subsaharienne recevant un traitement antirétroviral a augmenté de 1,1 million, ce qui porte leur nombre total à 6,2 millions pour la région en 2011. En moins d’une décennie, l’accès au traitement du VIH a été multiplié par plus de 100 en Afrique subsaharienne.
« Je suis impressionné par les progrès accomplis par l’Afrique dans la riposte au sida, mais il reste beaucoup à faire » a déclaré le Dr Thomas Yayi Boni, Président de l’Union africaine et Président du Bénin. « En qualité de Président de l’Union africaine, je travaille en étroite collaboration avec les dirigeants africains et les partenaires pour que les Africains s’approprient les ripostes et pérennisent celles-ci ».
À la fin 2011, on estimait que 56 % des personnes admissibles au traitement vivant en Afrique subsaharienne avaient accès à celui-ci. Cela correspond à une augmentation de 19 % de la couverture du traitement dans la région, et ce, pour la seule période 2010-11.
« Il y a dix ans, nous n’aurions jamais pu imaginer dispenser le traitement antirétroviral à autant d’Africains » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Même en période de conjoncture économique incertaine, les dirigeants africains ont montré leur leadership en augmentant les investissements nationaux alloués à la riposte au VIH et en élargissant l’accès au traitement pour les personnes vivant avec le virus ».
D’après nos estimations provisoires tirées des rapports de pays, c’est en Afrique du Sud, au Zimbabwe et au Kenya que les progrès les plus spectaculaires ont été enregistrés. En 2011, au moins 300 000 Sud-Africains de plus ont été mis sous traitement, et les chiffres sont de 100 000 pour le Kenya et 150 000 pour le Zimbabwe. La couverture du traitement a déjà atteint des niveaux élevés dans de nombreux autres pays, dont le Botswana, la Namibie et le Swaziland.
L’élargissement de l’accès au traitement en Afrique subsaharienne est en partie attribuable à une chute importante du coût des régimes de traitement du VIH. En 2000, le coût annuel d’un traitement de première intention du VIH s’élevait à environ 10 000 USD par personne, aujourd’hui, c’est moins de 100 USD.
Le traitement à l’ordre du jour du Sommet de l’Union africaine
L’accès aux médicaments sera l’un des principaux thèmes traités lors du 19ème Sommet de l’Union africaine (UA) les 15 et 16 juillet. Les Chefs d’État et de Gouvernement qui assisteront à ce sommet discuteront d’une nouvelle feuille de route pour accélérer les riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici à 2015.
La feuille de route s’attaque, entre autres problèmes, à la dépendance du continent vis-à-vis des sources externes d’approvisionnement en médicaments vitaux. Actuellement, plus de 80 % des médicaments du VIH distribués en Afrique sont importés et une très large majorité d’entre eux – qui permettent de maintenir les Africains en vie – est payée par l’aide financière extérieure.
« La dépendance de l’Afrique vis-à-vis de l’aide extérieure fragilise la riposte au sida » a indiqué le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les dirigeants du continent africain sont prêts à transcender le modèle obsolète donateur-bénéficiaire et à adopter un nouveau pacte pour une responsabilité partagée et une solidarité mondiale ».