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Plus de 80 pays ont augmenté d'au moins 50 % leurs investissements nationaux en faveur de la lutte contre le sida entre 2006 et 2011

Un nouveau rapport de l'ONUSIDA et son supplément indiquent que, tandis que les financements internationaux s'étiolent, de plus en plus de pays augmentent la part des investissements qu'ils consacrent à la lutte contre le VIH, et qu'un nombre record de 8 millions de personnes bénéficient aujourd'hui d'une thérapie antirétrovirale

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Plus de 6 millions de personnes reçoivent maintenant un traitement contre le VIH en Afrique subsaharienne

Multiplication par plus de 100 de l’accès au traitement du VIH en moins de dix ans. Examen, par l’Union africaine, d’une feuille de route pour élargir l’accès aux médicaments et garantir des financements pérennes.

GENÈVE, 6 juillet 2012 – Pour la deuxième année d’affilée, le nombre d’habitants d’Afrique subsaharienne recevant un traitement antirétroviral a augmenté de 1,1 million, ce qui porte leur nombre total à 6,2 millions pour la région en 2011. En moins d’une décennie, l’accès au traitement du VIH a été multiplié par plus de 100 en Afrique subsaharienne.

« Je suis impressionné par les progrès accomplis par l’Afrique dans la riposte au sida, mais il reste beaucoup à faire » a déclaré le Dr Thomas Yayi Boni, Président de l’Union africaine et Président du Bénin. « En qualité de Président de l’Union africaine, je travaille en étroite collaboration avec les dirigeants africains et les partenaires pour que les Africains s’approprient les ripostes et pérennisent celles-ci ».

À la fin 2011, on estimait que 56 % des personnes admissibles au traitement vivant en Afrique subsaharienne avaient accès à celui-ci. Cela correspond à une augmentation de 19 % de la couverture du traitement dans la région, et ce, pour la seule période 2010-11.

« Il y a dix ans, nous n’aurions jamais pu imaginer dispenser le traitement antirétroviral à autant d’Africains » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Même en période de conjoncture économique incertaine, les dirigeants africains ont montré leur leadership en augmentant les investissements nationaux alloués à la riposte au VIH et en élargissant l’accès au traitement pour les personnes vivant avec le virus ».

D’après nos estimations provisoires tirées des rapports de pays, c’est en Afrique du Sud, au Zimbabwe et au Kenya que les progrès les plus spectaculaires ont été enregistrés. En 2011, au moins 300 000 Sud-Africains de plus ont été mis sous traitement, et les chiffres sont de 100 000 pour le Kenya et 150 000 pour le Zimbabwe. La couverture du traitement a déjà atteint des niveaux élevés dans de nombreux autres pays, dont le Botswana, la Namibie et le Swaziland.

L’élargissement de l’accès au traitement en Afrique subsaharienne est en partie attribuable à une chute importante du coût des régimes de traitement du VIH. En 2000, le coût annuel d’un traitement de première intention du VIH s’élevait à environ 10 000 USD par personne, aujourd’hui, c’est moins de 100 USD.

Le traitement à l’ordre du jour du Sommet de l’Union africaine

L’accès aux médicaments sera l’un des principaux thèmes traités lors du 19ème Sommet de l’Union africaine (UA) les 15 et 16 juillet. Les Chefs d’État et de Gouvernement qui assisteront à ce sommet discuteront d’une nouvelle feuille de route pour accélérer les riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici à 2015.

La feuille de route s’attaque, entre autres problèmes, à la dépendance du continent vis-à-vis des sources externes d’approvisionnement en médicaments vitaux. Actuellement, plus de 80 % des médicaments du VIH distribués en Afrique sont importés et une très large majorité d’entre eux – qui permettent de maintenir les Africains en vie – est payée par l’aide financière extérieure.

« La dépendance de l’Afrique vis-à-vis de l’aide extérieure fragilise la riposte au sida » a indiqué le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les dirigeants du continent africain sont prêts à transcender le modèle obsolète donateur-bénéficiaire et à adopter un nouveau pacte pour une responsabilité partagée et une solidarité mondiale ».


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Le président de l’agence de presse chinoise Xinhua reçoit le prix de l’ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a remis le prix « Leaders and Innovators Award » de l'ONUSIDA à M. Li Congjun, président de l’agence de presse chinoise Xinhua, en hommage à son rôle mobilisateur dans le cadre de la riposte au sida. Photo : ONUSIDA

BEIJING, 26 juin 2012—Aujourd’hui, M. Li Congjun, le président de l’agence de presse chinoise Xinhua, s’est vu remettre le prix du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) récompensant les leaders et les innovateurs (le « Leaders and Innovators Award »), en hommage à son rôle mobilisateur dans le cadre de la riposte au sida.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a remis son prix à M. Li lors d’une cérémonie qui s’est tenue au Palais de l’Assemblée du peuple à Beijing (Chine). Le prix met à l’honneur la place essentielle que tiennent le leadership et les innovations pour accélérer les progrès de la riposte au sida.

Avec M. Li à la tête de Xinhua, l’organe d’information fournissant des services à tous les médias de la Chine a mobilisé son département des affaires publiques et mené une campagne médiatique mondiale de sensibilisation au VIH. En amont de la Journée mondiale sida du 1er décembre 2011, le groupe a diffusé des messages d'information des autorités publiques en rapport avec le VIH dans plus de 10 journaux et magazines en Chine. Xinhua a aussi donné la vedette au thème de la Journée – « Objectif : Zéro » – sur écran géant électronique dans le quartier de Times Square à New York.

« Que ce soit par un immense panneau sur une des places les plus fréquentées du monde ou des publications à tirage limité, Xinhua fait connaître le VIH à des millions de personnes », a indiqué M. Sidibé. « Le leadership ambitieux dont fait preuve M. Li permet que le VIH reste au premier plan des préoccupations du public. Nous espérons que Xinhua sera un ambassadeur de la riposte au sida. »

« Ce prix est un grand honneur non seulement pour moi mais aussi pour l’agence Xinhua et même pour l’ensemble des médias chinois », a déclaré M. Li. « Encouragée par un tel hommage et une telle reconnaissance de la part de l’ONUSIDA, Xinhua renforcera sa coopération avec le Programme commun dans le cadre des efforts qu’elle déploie pour assumer la responsabilité sociale qui lui incombe en tant qu’organe de presse international. »

Xinhua, qui compte plus de 30 bureaux dans le pays et près de 170 à l’étranger, est la plus grande agence de presse du monde. Plus de 40 de ses bureaux d’information se trouvent en Afrique. En septembre dernier, l’ONUSIDA et Xinhua ont signé un mémorandum d’accord de deux ans relatif à la coopération stratégique. C’est dans le cadre de ce nouveau partenariat que la campagne médiatique mondiale a été lancée.

Pour façonner l’avenir de la riposte, l’ONUSIDA a besoin de la Chine comme partenaire stratégique. Le pays a investi des sommes importantes en Afrique, qui ne pourra se passer de sa coopération pour tenir les engagements importants qu’elle a pris en matière de sida d’ici à 2015. Le Forum sur la coopération sino-africaine, qui se tiendra le mois prochain, est l’occasion, pour les deux partenaires, d’approfondir leurs échanges sur la coopération dans les domaines de la santé et du VIH.


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L’ONUSIDA et ONU Femmes s’unissent contre le sida

La dernière-née des organisations des Nations Unies rejoint l’ONUSIDA afin d’élargir l’accès des femmes et des filles aux services en matière de VIH.

Genève, le 5 juin 2012—L’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) est la onzième organisation des Nations Unies qui rejoint le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) en tant qu’organisme coparrainant.

L’engagement officiel d’ONU Femmes en tant que coparrainant de l’ONUSIDA, approuvé aujourd’hui lors de la réunion du Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA, renforcera les actions de la famille de l’ONUSIDA sur l’égalité des sexes dans le contexte du VIH et améliorera la collaboration avec les gouvernements, les partenaires internationaux, les organisations de femmes et le mouvement pour les droits des femmes.

« ONU Femmes est fière de rejoindre l’ONUSIDA. Nous sommes convaincus que la seule stratégie réellement efficace face au VIH passe par l’autonomisation des femmes et la garantie de leurs droits, de sorte qu’elles puissent se protéger de l’infection, surmonter la stigmatisation et bénéficier d’un meilleur accès au traitement et aux soins », a commenté Michelle Bachelet, la Directrice exécutive d’ONU Femmes. « Nous avons hâte d’intensifier nos efforts en partenariat avec la famille de l’ONUSIDA pour combattre l’épidémie ».

L’égalité des sexes ainsi que le respect des droits et de la santé sexuelle et reproductive des femmes, en particulier de celles vivant avec le VIH, sont essentiels à une riposte efficace au VIH. La persistance des inégalités entre les sexes et des violations des droits des femmes continuent d’accentuer la vulnérabilité des femmes et des filles au virus et de les empêcher d’accéder aux services en matière de VIH. En 2010, quelque 17 millions de femmes vivaient avec le VIH qui reste la première cause de mortalité dans la population féminine en âge de procréer.

« Je pense que nous devons et pouvons faire beaucoup mieux pour les femmes et les filles. Les solutions durables permettant aux femmes de se protéger du VIH, de la violence et de la pauvreté restent encore trop peu nombreuses », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le partenariat avec ONU Femmes consolidera nos efforts pour promouvoir l’égalité des sexes et soutenir l’autonomisation des femmes partout dans le monde, à travers la riposte au VIH. »

L’ONUSIDA travaillera en étroite collaboration avec ONU Femmes dans divers domaines, notamment en traitant les corrélations entre le VIH et la violence à l’égard des femmes, en intégrant l’égalité des sexes à la planification nationale du VIH et en utilisant des stratégies qui promeuvent le leadership des femmes vivant avec le VIH et des femmes affectées par ce virus et leur participation à la prise de décisions. L’ONUSIDA et ONU Femmes œuvreront aussi au renforcement des institutions nationales pour leur permettre d’honorer les engagements pris concernant l’égalité des sexes et les droits des femmes dans le contexte du VIH.

« En tant que jeune femme vivant avec le VIH, voir que l’ONUSIDA et ONU Femmes unissent leurs forces contre le sida me réconforte. J’ai constaté pour l’avoir vécu comment des environnements propices et des services basés sur les droits peuvent permettre aux femmes vivant avec le VIH de prendre le contrôle de leur corps et de leur vie », témoigne Helena Nangombe Kandali, une jeune Namibienne. « La participation d’ONU Femmes à l’ONUSIDA en tant que coparrainant marque un progrès en faveur du soutien des femmes du monde entier, en particulier de celles qui vivent avec le VIH. »

Créée en 2010 par l’Assemblée générale des Nations Unies, ONU Femmes est le résultat de la fusion de quatre composantes distinctes du système des Nations Unies dédiées exclusivement à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, à savoir la Division de la promotion de la femme, l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme, le Bureau de la Conseillère spéciale pour la problématique hommes-femmes et le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM).


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L’ONUSIDA lance la campagne d’action « Y croire. Le faire. » pour favoriser l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015

Genève, le 8 mai 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a lancé aujourd’hui une nouvelle campagne, « Y croire. Le faire. », pour attirer l’attention sur l’objectif mondial visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et à maintenir les mères vivant avec le VIH en bonne santé, et pour inciter à l’action en faveur de cet objectif.

Chaque année, près de 390 000 enfants contractent le VIH et 42 000 femmes vivant avec le VIH meurent de complications liées à ce virus et à la grossesse.

En 2011, les dirigeants internationaux présents à la Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies se sont engagés à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et à maintenir leurs mères en vie. Un nouveau plan mondial ambitieux a été adopté et diverses actions sont en cours.

« Nous avons une occasion formidable de changer le monde », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’engagement des dirigeants internationaux nous est acquis mais le temps presse et nous avons besoin de vous pour éviter que 390 000 enfants contractent le virus chaque année et atteindre l’objectif de zéro infection à VIH. »

Les ambassadrices itinérantes de l’ONUSIDA Naomi Watts et Annie Lennox font partie des personnalités qui s’investissent dans la campagne « Y croire. Le faire. ». En outre, l’ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF Whoopi Goldberg s’est jointe à Blair Underwood, Denis O’Hare, Alexandra Wentworth, George Stephanopoulos et Sujean Rim afin d’enregistrer pour la campagne une annonce d’intérêt public véhiculant le message « Je crois que, partout, les enfants peuvent naître sans le VIH — Y croire. Le faire. »

L’ONUSIDA s’est associé à l’artiste Sujean Rim pour créer une série de cartes électroniques célébrant les familles, autour du thème « C’est tous les jours la Fête des Mères ». Par l’intermédiaire de messages d’intérêt public, d’un site Web interactif et des réseaux sociaux, la campagne invite le grand public à s’impliquer dans une action simple, en trois temps :

  1. S’informer sur l’élimination de l’infection à VIH chez les enfants
  2. Faire circuler le message sur cette question et sur les moyens d’action de chacun
  3. Soutenir une mère par l’intermédiaire d’une des grandes organisations qui travaillent avec les familles

La campagne sera présentée d’ici le 11 mai, date de la Fête des Mères aux États-Unis, pendant l’émission de télévision Good Morning America, et le message d’intérêt public de 30 secondes sera diffusé sur CNN International, sur CNN aux États-Unis et via d’autres médias.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur http://www.unaids.org/believeitdoit/


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Le Secrétaire général des Nations Unies émet des recommandations pour renforcer la riposte au sida afin d'atteindre les objectifs fixés pour 2015

Dans son rapport à l'Assemblée générale des Nations Unies, le Secrétaire général Ban Ki-moon exhorte les parties concernées à redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs énoncés dans la Déclaration politique sur le sida de 2011.

GENÈVE, 30 avril 2012—Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a adressé son premier rapport sur le VIH à l'Assemblée générale depuis la Réunion de haut niveau sur le sida de 2011. Dans ce rapport, il souligne la nécessité urgente de parvenir à des résultats immédiats et tangibles, et d'organiser une riposte au sida plus adaptée, plus stratégique, plus efficace et plus ancrée dans les droits de l'homme.

« J'exhorte la communauté internationale à tenir les engagements qu'elle a pris. J'appelle à un changement dans la perception de l'aide qui ne doit plus être considérée comme de la charité, mais comme une responsabilité partagée et un investissement judicieux qui rapporte à tous. Ensemble, nous devons favoriser une riposte plus durable à l'épidémie de VIH afin de préserver notre avenir commun. »

Des résultats encourageants ont été enregistrés au cours des 10 dernières années et certaines avancées scientifiques révolutionnaires ont amené les dirigeants politiques à envisager la fin de l’épidémie de sida. Le rapport, intitulé « Unis pour en finir avec le sida : atteindre les objectifs de la Déclaration politique de 2011 » indique que, selon les estimations, 2,5 millions de décès ont été évités depuis 1995 en raison d'un accès accru aux traitements antirétroviraux et que 350 000 nouvelles infections à VIH ont été évitées chez les enfants. Il souligne également les progrès réalisés dans la prévention du VIH, avec des nouvelles infections à leur plus bas niveau depuis le pic observé au milieu des années 2000. 

Toutefois, le rapport avertit également que des écarts considérables persistent dans l'accès aux services en rapport avec le VIH, en particulier pour les personnes plus exposées au risque d'infection. Les lois répressives, l'inégalité entre les sexes, la violence à l'égard des femmes et d'autres violations des droits de l'homme continuent de saper les initiatives nationales de lutte contre le sida. Par ailleurs, la diminution des financements pourrait facilement mettre en péril au cours des années à venir notre capacité à élargir l'accès aux services en rapport avec le VIH et à pérenniser les progrès accomplis.

« La quatrième décennie de l'épidémie doit être celle qui aura marqué le début de la fin du sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Cela peut devenir une réalité et nous devons saisir l'occasion qui se présente pour assurer un avenir sans VIH. »

Lors de la Réunion de haut niveau sur le sida de 2011, les États membres des Nations Unies ont adopté une Déclaration politique sur le sida, qui propose une feuille de route pour la réalisation de l'objectif zéro, c’est-à-dire, zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. La déclaration a fixé 2015 comme date limite pour atteindre un certain nombre d'objectifs spécifiques.

À travers la Déclaration politique, les États membres des Nations Unies se sont engagés à fournir un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes d'ici à 2015, à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, à réduire de moitié le nombre des nouvelles infections chez les adultes, à diminuer de moitié la transmission du VIH parmi les consommateurs de drogues injectables et à réduire également de moitié le nombre des décès par tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.

Les pays se sont également engagés à combler le déficit de ressources, en investissant chaque année entre 22 et 24 millions de dollars jusqu'en 2015, à répondre aux besoins des femmes et des filles, à faire disparaître la stigmatisation et la discrimination, et à favoriser l'intégration de la riposte au VIH dans les efforts de santé publique et de développement.

Dans son rapport, le Secrétaire général souligne que, pour atteindre les objectifs fixés pour 2015, toutes les parties concernées devront redoubler d'efforts et qu'il sera nécessaire d'appliquer des méthodes de travail plus adaptées et plus efficaces. 

Le Secrétaire général présente un certain nombre de recommandations à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs. Le rapport indique par exemple que, pour atteindre l'objectif d'une réduction de 50% de la transmission du VIH par voie sexuelle, le nombre des nouvelles infections transmises sexuellement devra diminuer d'au moins 1 million d'ici à 2015. Pour parvenir à ce résultat, les programmes de prévention du VIH devront s'employer à renforcer, à pérenniser et à généraliser les changements de comportements par la promotion de l'égalité des sexes et du respect mutuel, et se concentrer davantage sur les zones géographiques et les populations dans lesquelles surviennent les nouvelles infections.

Pour réduire de moitié la transmission du VIH parmi les consommateurs de drogues, le nombre des nouvelles infections dans cette population devra diminuer d'au moins 120 000 chaque année. Le Secrétaire général encourage les parties concernées à faire appel à la sagesse, au courage et à la détermination nécessaires pour mettre en œuvre des programmes de prévention solides et éclairés par des données probantes visant à démarginaliser les populations clés, y compris les consommateurs de drogues injectables.

Le nombre des décès par tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH devra diminuer d'au moins 180 000 pour atteindre l'objectif d'une réduction de moitié de ces décès d'ici à 2015. Pour y parvenir, les taux de traitement curatif et de dépistage de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH devront passer respectivement de 70% à 85% et de 40% à 80% entre 2010 et 2015. La réalisation de cet objectif permettrait de diminuer de 80% le nombre des décès par tuberculose et de sauver un million de personnes.

Dans ses recommandations, le Secrétaire général exhorte les pays à entreprendre immédiatement un examen approfondi des cadres stratégiques et juridiques nationaux afin d'éliminer les obstacles à une riposte efficace et fondée sur les droits. Il appelle également à de nouveaux partenariats et à une nouvelle approche des investissements dans la riposte au VIH pour mobiliser les ressources nécessaires. En 2010, 15 milliards de dollars ont été consacrés à la riposte au sida toutes sources confondues. Le rapport souligne que 8 milliards de dollars supplémentaires seront nécessaires pour atteindre l'objectif de 22 à 24 milliards de dollars affectés à la riposte au VIH d'ici à 2015.

Rapport du Secrétaire général des Nations Unie à l'Assemblée générale :
Unis pour en finir avec le sida : atteindre les objectifs de la Déclaration politique de 2011


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Des jeunes présentent les toutes premières recommandations issues d'une recherche collective sur le web dans l'histoire des Nations Unies pour lutter contre le sida

Des nouvelles recommandations formulées par des jeunes pour orienter les travaux du Secrétariat de l'ONUSIDA sur le VIH et les jeunes

Les leaders de la jeunesse remettent au directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé (centre) une série de recommandations définie par la jeunesse qui guidera le travail du secrétariat de l'ONUSIDA sur le VIH et les jeunes à l’horizon 2015.
Photo : UNAIDS/P.Ekepei

ABUJA, 24 avril 2012—Des animateurs de groupes de jeunes du monde entier ont présenté aujourd'hui une série de recommandations formulées par des jeunes, qui orienteront les travaux du Secrétariat de l'ONUSIDA sur le VIH et les jeunes jusqu'en 2015. Ces recommandations ont été remises au Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, à l'occasion d'un événement organisé conjointement par des animateurs de groupes de jeunes et des responsables publics nigérians dans la commune de Paiko près d'Abuja.

Basées sur les contributions et les opinions de plus de 5000 jeunes répartis dans 79 pays, les recommandations sont le résultat d'un projet novateur, CrowdOutAIDS, lancé par l'ONUSIDA et géré par les jeunes. Pendant cinq moins, ce projet, qui a exploité les technologies de recherche collective sur le web et les nouveaux outils de communication, a permis aux jeunes de participer pleinement à l'élaboration de recommandations stratégiques destinées au plan d'action du Secrétariat de l'ONUSIDA concernant la jeunesse.

« Je suis réellement impressionné par l'engagement, l'énergie et l'enthousiasme dont les jeunes ont fait preuve à travers l'initiative CrowdOutAIDS », a déclaré M. Sidibé. « Les recommandations qu'ils ont présentées à l'ONUSIDA nous aideront à mobiliser une nouvelle génération de jeunes leaders, et nous travaillerons ensemble pour mettre fin aux nouvelles infections par le VIH et aux décès liés au sida. »

En remettant les recommandations à l'ONUSIDA, Gabriel Adeyemo, un jeune militant nigérian, a comparé le projet CrowdOutAIDS à une « réunion de haut niveau » organisée par et pour les jeunes. « Il a permis d'amener le processus décisionnel au niveau de la base, de faire en sorte que des personnes, qualifiées ou non, instruites ou illettrées, riches ou pauvres, puissent contribuer à une question qui affecte la vie de tous : le VIH », a expliqué Gabriel Adeyemo, qui est aussi le coordinateur pour l'Afrique de l'Ouest de la Coalition mondiale de la jeunesse contre le VIH/sida.

On estime à près de cinq millions le nombre de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) qui vivent avec le VIH dans le monde. Environ 3000 jeunes sont infectés par le VIH chaque jour. Selon de récentes enquêtes réalisées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, 24% des jeunes femmes et 36% des jeunes hommes seulement ont répondu correctement aux questions portant sur la prévention et la transmission du virus.

Par le biais de CrowdOutAIDS, les jeunes ont proposé six recommandations essentielles destinées au Secrétariat de l'ONUSIDA, à savoir :

  1. Renforcer les compétences des jeunes pour assurer un leadership efficace à tous les niveaux de la riposte au sida ;
  2. Garantir la pleine participation des jeunes à la riposte au sida, aux niveaux national, régional et mondial ;
  3. Améliorer l'accès des jeunes à l'information portant sur le VIH ;
  4. Diversifier et renforcer les réseaux stratégiques entre le Secrétariat de l'ONUSIDA, les réseaux de jeunes et d'autres acteurs clés ;
  5. Accroître la communication entre le Secrétariat de l'ONUSIDA et les réseaux formels et informels de jeunes ;
  6. Favoriser l'accès des jeunes à un appui financier.

« Nous avons travaillé ensemble – avec des outils très simples et chacun dans sa région du monde – à créer des espaces d'échange pour élaborer en temps réel cet important document lors de sessions publiques en ligne », a expliqué Zahra Benyahia, une des membres du comité de rédaction de CrowdOutAIDS. « Le projet ne s'arrête pas là. Ce n'est que la première étape vers un leadership révolutionnaire de la jeunesse dans la riposte au sida. »

L'ensemble des recommandations est présenté dans Recommandations stratégiques pour une collaboration avec une nouvelle génération de leaders dans la riposte au sida, le tout premier document issu d'une recherche collective sur le web dans l'histoire des Nations Unies. Les recommandations, accompagnées d'une évaluation organisationnelle interne sur le VIH et les jeunes, contribueront à la Stratégie du Secrétariat de l'ONUSIDA sur le leadership de la nouvelle génération.


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L’ONUSIDA et l’Agence du NEPAD signent un accord pour renforcer la riposte au sida et l’action plus générale en faveur du développement en Afrique

Le Dr Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l'Agence du NEPAD, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, lors de la signature du protocole d'accord au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 27 mars 2012.
Photo : ONUSIDA/Jiro Ose

ADDIS-ABEBA, le 27 mars 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Agence de Planification et de Coordination du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) ont procédé aujourd’hui à la signature d’un protocole d'accord appelant à une collaboration stratégique pour promouvoir des ripostes pérennes au VIH et des actions viables en faveur de la santé et du développement sur l’ensemble du continent africain. Le protocole d'accord a été signé par M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et le Dr Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD, en marge d’un colloque organisé à l’occasion du dixième anniversaire du NEPAD à Addis-Abeba (Éthiopie).

Aux termes de l’accord, l’ONUSIDA et l’Agence du NEPAD collaboreront avec des partenaires pour : aider les pays africains à définir des positions communes sur la riposte au sida, en mettant l’accent sur des financements pérennes ; lever les obstacles à l’accès au traitement contre le VIH ; faciliter l’établissement de politiques et de partenariats visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à améliorer la santé des mères ; renforcer la prise en main des programmes par les pays et leur responsabilisation ; et encourager la coopération entre les pays du Sud.

« Ce nouveau partenariat nous rapproche de la réalisation de notre objectif “Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida.ˮ », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA lors d’une conférence de presse le 28 mars, après la signature du protocole d'accord. M. Sidibé a indiqué que « l’objectif zéro » nécessite des partenariats efficaces et largement ouverts, un partage des responsabilités, une transparence accrue, et des actions centrées sur les résultats – autant de domaines dans lesquels les compétences du NEPAD ne sont plus à prouver.

S’exprimant aux côtés de M. Sidibé à la conférence de presse, le Dr Ibrahim Mayaki a fait savoir que la prise en main des programmes par les pays serait un élément essentiel pour renforcer la riposte au sida et les actions en faveur du développement au cours de la prochaine décennie. « Les partenariats pour le développement ne peuvent être fructueux que si des pays en développement sont à leur tête », a indiqué le Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD. « Les programmes de lutte contre le sida doivent être viables sur le plan financier à long terme et spécialement adaptés aux contextes nationaux », a-t-il ajouté.

C’est en Afrique subsaharienne que la charge du VIH est la plus élevée dans le monde. En 2010, près de 68 % de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH habitaient en Afrique subsaharienne, une région qui n’abrite pourtant que 12 % de la population mondiale.

Environ deux tiers de la totalité des investissements dans la lutte contre le sida en Afrique proviennent aujourd’hui de sources extérieures. D’après les estimations de l’ONUSIDA, l’Afrique aura besoin de 11-12 milliards de dollars des États-Unis pour sa riposte régionale d’ici à 2015 – soit une augmentation de 3-4 milliards de dollars par rapport au montant actuel des dépenses.


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Lancement d'un programme national au Bénin pour prévenir les nouvelles infections au VIH chez les enfants

GENÈVE, 20 février 2012—Le gouvernement de la République du Bénin, en collaboration avec l'ONUSIDA, l'UNICEF, l'OMS, le FNUAP et leurs partenaires, ont lancé ce jour un programme national visant à éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants et à améliorer l'état de santé de leurs mères.

« Ce programme va contribuer à satisfaire les critères de qualité relatifs aux soins des femmes enceintes vivant avec le VIH, de leurs enfants et de leurs familles », a déclaré la Ministre de la santé béninoise, Prof. Dorothée Kindé-Gazard, qui est intervenue aujourd'hui à l'occasion d'une cérémonie officielle à Cotonou organisée par le Président du Bénin, Dr Thomas Yayi Boni. « Cela va permettre d'harmoniser les services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH dans le pays et d'améliorer la coordination des interventions. »

D'après les estimations du gouvernement, environ 62 000 personnes vivent avec le VIH au Bénin. Entre 2004 et 2011, le nombre d'établissements de santé proposant des services de prévention des nouvelles infections au VIH chez les enfants est passé de 204 à 450. Malgré les progrès, seulement la moitié des femmes enceintes (49 %) éligibles pour recevoir des services anti-VIH en bénéficient actuellement.

En juin 2011, le Bénin a signé le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Dans le cadre de cette initiative, le programme national vise à garantir l'accès à des services de prévention et de traitement du VIH à toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH, ainsi que l'élimination de toutes les nouvelles infections au VIH chez les enfants.

« Je félicite la vision, l'engagement et la volonté des dirigeants politiques béninois — en particulier de la Ministre de la santé — de s'assurer que dans les prochaines années, aucun enfant ne naîtra avec le VIH au Bénin et toutes les mères resteront en bonne santé et en vie », a déclaré le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, qui a également assisté à la cérémonie.

Le programme devrait porter ses fruits entre 2012 et 2015 :

  1. une réduction de 90 % du nombre de nouvelles infections au VIH chez les enfants.
  2. une réduction de 90 % du nombre de décès liés au sida chez les enfants.
  3. une réduction de 50 % du nombre de décès liés au sida chez les mères dans les
    12 mois suivant l'accouchement.

Un certain nombre de stratégies seront utilisées pour atteindre ces objectifs, notamment : la garantie d'un accès à des services complets pour prévenir les nouvelles infections au VIH chez les enfants dans toutes les maternités du pays, la garantie d'un accès au traitement pour toutes les femmes enceintes éligibles pour recevoir un traitement antirétroviral, l'élargissement de l'accès aux services de dépistage et de conseil en matière de VIH, le renforcement de l'accès aux préservatifs masculins et féminins, en particulier chez les jeunes, et des campagnes de sensibilisation.


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Les partenaires internationaux demandent une accélération de l’accès International à la circoncision masculine médicale et volontaire en Afrique orientale et australe

From left to right: UNAIDS Executive Director Michel Sidibé, former president of Botswana, Mr Festus Gontebanye Mogae, Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator call for accelerated access to voluntary medical male circumcision in eastern and southern Africa, at ICASA 2011. 5 December 2011.
Credit: UNAIDS/ P. Wiggers

ADDIS ABABA/GENÈVE, 5 décembre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont lancé aujourd’hui un cadre d’action sur cinq ans pour accélérer l’intensification de la circoncision masculine médicale et volontaire (CMMV) pour la prévention du VIH. Ce cadre a été élaboré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, le PEFPAR, la Fondation Bill & Melinda Gates et la Banque mondiale, en consultant les Ministres nationaux de la Santé. Il demande le déploiement et l’expansion immédiats des services de CMMV dans 14 pays prioritaires de l’Afrique orientale et australe.

« La circoncision masculine médicale et volontaire a un impact fort et il s’agit d’un outil de prévention rentable qui nous rapprochera de l’objectif que nous nous sommes fixés de parvenir à une génération sans VIH », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé, qui a dévoilé ce cadre d’action à l’occasion de la 16e Conférence internationale sur le VIH et les MST en Afrique (ICASA), avec des partenaires. « Chaque infection à VIH évitée, c’est de l’argent dans la banque et de l’espace fiscal pour l’avenir », a-t-il ajouté. Le coordonnateur pour la lutte mondiale contre le sida pour les États-Unis, Eric Goosby, et l’ancien Président du Botswana, Festus Mogae, se sont joints à Michel Sidibé lors du lancement du programme à Addis Ababa, en Éthiopie.

Il est incontestable que la CMMV, lorsqu’elle est pratiquée par des professionnels de la santé bien formés, réduit le risque de transmission sexuelle du VIH des femmes aux hommes d’environ 60%. Depuis 2007, l’OMS et l’ONUSIDA ont poussé les pays ayant une forte prévalence du VIH et de faibles niveaux de circoncision masculine, d’étendre l’accès à des services de CMMV sûrs.

La CMMV offre une excellente rentabilité. Des travaux récents de modélisation demandés par le PEPFAR et l’ONUSIDA ont montré qu’en parvenant à couvrir 80% de CMMV chez les adultes dans les 14 pays prioritaires, il serait possible de réaliser presque 20 millions de circoncisions chez les hommes âgés de 15 à 49 ans d’ici 2015. Une telle intensification coûterait au total 1,5 milliard de dollars et permettrait de faire une économie de 16,5 milliards de dollars net d’ici 2025 grâce aux traitements et aux coûts des soins qui auront été évités. Il est estimé que 3,4 millions nouvelles infections à VIH pourraient être évitées jusqu’à 2025.

À ce jour, l’intensification de la CMMV a été modeste dans la plupart des pays. Selon le cadre commun, plus de 550 000 hommes âgés de 15 à 49 ans ont été circoncis dans les 14 pays prioritaires avant 2010. C’est au Kenya, en particulier dans Province de Nyanza, que l’intensification de la CMMV a été la plus réussie. Alors que les progrès réalisés dans la mise en œuvre de programmes relatifs à la CMMV ont été plus limités dans les autres pays prioritaires, l’intensification de la CMMV s’est accélérée en 2010.

En reconnaissant l’importance du rôle de l’appropriation et de responsabilisation des pays quant aux systèmes de santé, le coordonnateur pour la lutte mondiale contre le sida pour les États-Unis Eric Goosby a déclaré que « le PEPFAR soutient avec force une appropriation nationale plus élevée et immédiate dans tous les pays prioritaires pour mettre en œuvre des stratégies élargies sûres et efficaces de circoncision masculine médicale et volontaire. La CMMV offre aux hommes une occasion sans précédent d’assumer un rôle proactif pour réduire leur risque de contracter le VIH, pour leur donner le pouvoir de protéger leur santé et la santé de leurs partenaires ».

Le nouveau cadre propose une action stratégique et coordonnée entre les partenaires aux niveaux local, national et mondial pour exploiter les ressources et s’atteler à atteindre les hommes adultes et adolescents avec les services de CMMV aussi rapidement et sûrement que possible. Cela permet de souligner que le leadership du pays est capital pour la réussite et la durabilité de cette phase initiale des programmes relatifs à la CMMV. Le but à long terme est d’offrir la CMMV à tous les jeunes enfants des pays prioritaires, en remplaçant ainsi le besoin de CMMV chez les adolescents et les adultes.

L’innovation au niveau de la prestation de services, de la logistique des chaînes d’approvisionnement, du déploiement de ressources humaines et des appareils médicaux, est encouragée pour améliorer l’efficacité, l’accès et la sécurité tout en créant une demande de services de CMMV. Le présent cadre pousse les gouvernements des 14 pays prioritaires de chercher des financements auprès d’un éventail de sources nationales et internationales — tout en veillant à s’appuyer davantage, sur le temps, sur les ressources nationales et locales.

En s’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Festus Mogae a appelé les dirigeants à soutenir et à intensifier les programmes relatifs à la CMMV dans les 14 pays prioritaires. « Une forte collaboration entre les dirigeants politiques, traditionnels et religieux sera décisive pour intensifier sûrement et efficacement les services de CMMV » a déclaré M. Mogae, qui est le président de l’organisation non gouvernementale Champions for an HIV-Free Generation. Il a ajouté que « Le rôle clé des dirigeants religieux et traditionnels est de veiller à ce qu’il y ait un partenariat avec les communautés de sorte que la circoncision médicale réalisée comme un élément supplémentaire de la stratégie de prévention du VIH, conserve sa signification religieuse ou culturelle dans les communautés ».

La CVVM est un composant important du vaste ensemble de prévention du VIH. L’OMS, l’ONUSIDA et le PEPFAR recommandent une approche combinée de la prévention du VIH incluant l’utilisation correcte et cohérente des préservatifs masculins et féminins, le traitement des maladies sexuellement transmissibles ; la promotion de pratiques sexuelles plus sûres comme l’abstention de rapports sexuels sans pénétration ; la provision de thérapie antirétrovirale aux personnes séropositives au VIH qui sont éligibles pour recevoir un traitement ; ainsi que la circoncision masculine médicale et volontaire dans certains contextes.

La CMMV est une intervention salvatrice liée au VIH dont les avantages en termes de coûts sont importants. La CMMV est une intervention sanitaire unique qui confère une protection partielle à vie contre le VIH. Le cadre commun qui est lancé aujourd’hui inclut une intensification urgente et diffusée de la CMMV dans tous les pays prioritaires grâce à un effort coordonné et guidé par le pays.


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