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L'icône du football coréen nommé ambassadeur de bonne volonté de l'ONUSIDA
28 novembre 2011 28 novembre 2011
Le footballer coréen Myung-Bo Hon avec Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA. Séoul, le 28 novembre 2011.
SÉOUL, République de Corée, 28 novembre 2011— La star emblématique du football coréen, Myung-Bo Hong, a été nommée ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'université Yonsei à Séoul. En sa capacité, Myung-Bo Hong mettra l'accent sur la prévention du VIH parmi les jeunes et aidera à franchir les barrières de la stigmatisation et de la discrimination autour du VIH, en particulier en République de Corée et dans toute l'Asie.
« En tant que plus grand joueur de football asiatique de tous les temps, Myung-Bo Hong sera un ambassadeur incontestable pour la prévention du VIH parmi les jeunes et les fans de football du monde entier », commente Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je suis honoré du fait que l'ONUSIDA travaillera désormais avec un athlète aussi influent pour diffuser des messages vitaux sur le VIH aux jeunes. »
« Des efforts accélérés sont nécessaires pour garantir zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida » a déclaré M. Byeongleul Jun, directeur du centre coréen pour le contrôle des maladies et vice-ministre de la Santé et de la Protection sociale. « La participation d'un héro sportif aussi talentueux que Myung-Bo Hong peut véritablement faire progresser cette importante action et faire la différence pour la riposte au sida dans le monde, » dit-il.
Myung-Bo Hong rejoint des personnalités importantes du monde des arts, de la science, de la littérature et du spectacle en tant qu'ambassadeur pour zéro nouvelle infection au VIH et zéro discrimination. D'autres ambassadeurs de bonne volonté de l'ONUSIDA incluent Naomi Watts, Annie Lennox et Michael Ballack.
« Les personnes vivant avec le VIH sont des personnes comme vous et moi » déclare Myung-Bo Hong lors de la cérémonie d'investiture. « Elles ont des droits et ne devraient pas faire l'objet de discrimination. Je suis heureux de collaborer avec l'ONUSIDA et me servir du sport pour aider à mettre fin au sida. »
L'actuel directeur de l'équipe de football olympique nationale de Corée, Myung-Bo Hong, a joué dans l'équipe nationale du pays lors de quatre Coupes du Monde successives (1990-2002) et a été choisi parmi la « FIFA 100 », une sélection des 125 plus grands footballers vivants dans le monde créée par la légende du football brésilien Pelé. Il a été le premier footballer asiatique à recevoir le ballon de bronze lors de la Coupe du Monde de la FIFA en 2002.
« Nous sommes heureux que l'ONUSIDA ait consacré Myung-Bo Hong, que ce soit comme célébrité sportive mais aussi en tant que personnalité humanitaire. M. Hong a établit un grand niveau d'influence dans le football mondial, et sa nomination comme ambassadeur de bonne volonté de l'ONUSIDA revêt un énorme potentiel pour renforcer de manière significative la lutte contre les infections au VIH et la discrimination » commente M. Soo-Gil Park, président de la Fédération mondiale des associations pour les Nations unies.
Au niveau mondial il y a plus de 5 millions de jeunes vivant avec le VIH et chaque jour 2 400 jeunes sont infectés par le virus. Bien que les jeunes apprennent de plus en plus comment se protéger, seul un tiers des jeunes dans le monde ont une connaissance précise et complète sur la manière de se protéger eux-mêmes du VIH.
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Près de 50% des personnes qui sont éligibles à la thérapie antirétrovirale ont désormais accès au traitement salvateur
22 novembre 2011 22 novembre 2011Une intensification considérable, même en temps de crise financière, met en lumière les engagements pilotés par les pays—un nouveau cadre d’investissement aidera les pays à sauver plus de vies et à économiser de l’argent

de gauche à droite : le ministre fédéral allemand de la Santé (BMG), Daniel Bahr, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), Dirk Niebel.
Photo : UNAIDS/ C. Koall
BERLIN/GENÈVE, 21 novembre 2011—Un nouveau rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), qui paraît aujourd’hui, montre que l’année 2011 a changé la donne pour la riposte au sida, avec des progrès sans précédent en matière de science, de leadership politique et de résultats. Le rapport indique également que les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis le pic de l’épidémie. Les nouvelles infections à VIH ont diminué de 21% depuis 1997, et les décès liés au sida de 21% depuis 2005.
« Même dans une crise financière très difficile, les pays obtiennent des résultats dans le domaine de la riposte au sida, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous avons vu un élargissement massif de l’accès au traitement du VIH, qui a eu un effet spectaculaire sur la vie des gens partout dans le monde. »
Selon des estimations de l’ONUSIDA et de l’OMS, 47% (6,6 millions) des quelque 14,2 millions de personnes éligibles au traitement avaient accès à la thérapie antirétrovirale salvatrice en 2010, soit une augmentation de 1,35 million depuis 2009. Le rapport 2011 de l’ONUSIDA publié à l’occasion de la Journée mondiale sida souligne également qu’il existe des signes avant-coureurs indiquant que le traitement du VIH a un impact important sur le nombre de nouvelles infections à VIH.
Au Botswana, le schéma des comportements sexuels est resté relativement stable depuis 2000. Le pays a intensifié l’accès au traitement, qui a passé de moins de 5% en 2000 à plus de 80%, couverture qu’il a maintenue depuis 2009. Le nombre annuel des nouvelles infections a baissé de plus des deux tiers depuis la fin des années 1990, et les données suggèrent que le nombre des nouvelles infections à VIH au Botswana est de 30% à 50% inférieur à ce qu’il aurait été en l’absence de thérapie antirétrovirale. Alors que le traitement réduit la charge virale d’une personne vivant avec le VIH à des niveaux virtuellement indétectables, il diminue également le risque de transmettre le virus à un partenaire non infecté. Des études récentes révèlent que le traitement peut être efficace jusqu’à 96% pour prévenir la transmission du VIH au sein des couples.
À la fin de 2010, on estime à :
- 34 millions [31,6 million – 35,2 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde
- 2,7 millions [2,4 millions – 2,9 millions] le nombre de nouvelles infections en 2010
- 1,8 million [1,6 million – 1,9 million] le nombre de personnes qui sont décédées de maladies liées au VIH en 2010
Le traitement a permis d’éviter 2,5 millions de décès depuis 1995
Les gens vivent plus longtemps et les décès dus au sida chutent grâce aux effets salvateurs de la thérapie antirétrovirale. Dans le monde, on estime à 34 millions [31,6 millions – 35,2 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH en 2010, et depuis 2005, les décès liés au sida ont diminué de 2,2 millions [2,1 millions – 2,5 millions] à 1,8 million [1,6 million – 1,9 million] en 2010. On estime à près de 2,5 millions le nombre de décès évités dans les pays à revenu faible ou intermédiaire du fait de l’accès accru au traitement du VIH depuis 1995.
Des progrès dans le domaine de la prévention du VIH
Les nouvelles infections à VIH ont considérablement baissé ou se sont stabilisées dans la plupart des régions du monde. En Afrique subsaharienne, le nombre de nouvelles infections à VIH a chuté de plus de 26% depuis le pic de l’épidémie en 1997, avec une baisse d’un tiers en Afrique du Sud, le pays qui compte le plus grand nombre de nouvelles infections à VIH dans le monde.
Dans les Caraïbes, les nouvelles infections à VIH ont diminué d’un tiers par rapport aux niveaux de 2001—et de plus de 25% en République dominicaine et en Jamaïque. Parallèlement, le nombre de nouvelles infections à VIH en Asie du Sud et du Sud-Est a chuté de plus de 40% entre 1996 et 2010. En Inde, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 56%.
Toutefois, le nombre de nouvelles infections à VIH continue de croître en Europe orientale et en Asie centrale, en Océanie, et au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, alors qu’il est resté stable dans d’autres régions du monde.
Des baisses des nouvelles infections à VIH sont également stimulées par les changements de comportement sexuel, en particulier parmi les jeunes, car les gens réduisent le nombre de leurs partenaires sexuels, ont davantage recours au préservatif et attendent plus longtemps avant de débuter leur vie sexuelle. La prévalence du VIH a décliné parmi les jeunes dans au moins 21 des 24 pays où la prévalence nationale du VIH est de 1% ou supérieure. Cinq pays supplémentaires, le Burkina Faso, le Congo, le Ghana, le Nigéria et le Togo ont vu la prévalence du VIH décliner de plus de 25% entre 2001 et 2010 parmi les jeunes.
Au Zimbabwe, le taux des nouvelles infections à VIH en milieu urbain a chuté de presque 6% en 1991 à moins de 1% en 2010. Sans changement de comportement, les études estiment qu’il y aurait eu 35 000 nouvelles infections supplémentaires par an.
Le rapport souligne que l’intérêt accru pour la circoncision masculine commence déjà à contribuer au déclin des nouvelles infections à VIH. Des études révèlent que 2000 nouvelles infections à VIH ont été évitées parmi les hommes de la province de Nyanza, au Kenya, après l’élargissement de la circoncision masculine volontaire. Des estimations figurant dans le rapport soulignent que la circoncision de 20 millions d’hommes supplémentaires à travers l’Afrique orientale et l’Afrique australe éviterait environ 3,4 millions de nouvelles infections à VIH d’ici à 2015.
On estime qu’environ 400 000 nouvelles infections à VIH chez l’enfant auraient été évitées depuis 1995 grâce à l’amélioration de l’accès à des schémas antirétroviraux efficaces dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En 2010, près de la moitié (48%) de toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH pouvaient accéder à des schémas thérapeutiques pour éviter que leur enfant ne soit infecté par le virus.
Des investissements plus intelligents pour obtenir de meilleurs résultats
L’ONUSIDA a établi un nouveau cadre pour les investissements destinés au sida, qui sont axés sur des stratégies à fort impact, fondées sur des preuves, et de grande valeur.
« Le cadre d’investissement est dirigé par la communauté, et n’obéit pas à une logique de marché. Il place les individus au centre de l’approche, et pas le virus, » a ajouté M. Sidibé.
Cette nouvelle approche stratégique des investissements permettrait d’obtenir des résultats extraordinaires : au moins 12,2 millions de nouvelles infections à VIH seraient évitées, notamment 1,9 million parmi les enfants entre 2011 et 2020 ; et 7,4 millions de décès liés au sida seraient évités entre 2011 et 2020.
Le cadre est fondé sur six activités programmatiques essentielles : des interventions ciblées à l’intention des populations à plus haut risque (en particulier les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et les personnes qui s’injectent des drogues) ; la prévention des nouvelles infections à VIH chez l’enfant ; des programmes sur les changements de comportement ; la promotion et la distribution de préservatifs ; et la circoncision masculine volontaire dans les pays où la prévalence du VIH est élevée et les taux de circoncision sont faibles.
Pour que le cadre soit efficace, les activités programmatiques doivent reconnaître les facteurs décisifs tels que la réduction de la stigmatisation, le respect des droits de l’homme, et le développement des capacités des organisations communautaires, qui sont cruciaux pour vaincre les obstacles qui freinent la mise en œuvre des programmes.
L’utilisation du cadre pour réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH à l’horizon 2015 demande un élargissement du financement à 22-24 milliards de dollars des États-Unis en 2015, conformément aux objectifs énoncés dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH/sida 2011. Si le nouveau cadre est pleinement mis en œuvre au cours des quatre prochaines années, les besoins en ressources mondiales atteindraient un pic en 2015 et déclineraient ensuite, ce qui fait de la riposte au sida une excellente opportunité d’investissement où le rendement compenserait le coût initial en moins d’une génération.
À la fin de 2010, près de 15 milliards de dollars étaient disponibles pour la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le financement en provenance des donateurs a été réduit de 10%, de 7,6 milliards de dollars en 2009 à 6,9 milliards de dollars en 2010. Dans un climat économique difficile, l’avenir du financement pour le sida dépend des investissements intelligents.
Pour réduire rapidement les nouvelles infections à VIH et sauver des vies, le rapport 2011 de l’ONUSIDA pour la Journée mondiale sida souligne la nécessité d’une responsabilité partagée.
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Les jeunes vont participer à la rédaction de la nouvelle stratégie de l’ONUSIDA sur le VIH et les jeunes
25 octobre 2011 25 octobre 2011L’ONUSIDA va recourir à des techniques de sollicitation des internautes comme source d’information et aux réseaux sociaux pour faire participer les jeunes à l’élaboration de la politique de lutte contre le sida.
GENÈVE, 25 octobre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) lance le site CrowdOutAIDS.org, projet participatif en ligne pour solliciter les internautes comme source d’information pour élaborer sa nouvelle stratégie sur le VIH et les jeunes – une première pour le système des Nations Unies.
La sollicitation des internautes comme source d’information (crowdsourcing) est une technique utilisée pour faire participer rapidement un grand nombre de personnes intéressées à l’élaboration de stratégies, à la résolution de problèmes ou à la proposition de solutions pertinentes et novatrices. Dans la mesure où 3 000 jeunes environ de 15 à 24 ans sont infectés par le VIH chaque jour, il est essentiel d’exploiter les nouveaux modes de communication et de collaborer en ligne avec les jeunes pour mettre en place une riposte efficace au VIH.
« Nous demandons aux jeunes du monde entier de discuter, de rédiger et de travailler avec l’ONUSIDA pour mettre en œuvre cette nouvelle stratégie » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Il est absolument essentiel que nous fassions participer les jeunes – non pas en tant que destinataires de nos messages, mais en tant qu’acteurs et créateurs du changement ».
CrowdOutAIDS.org représente un moyen totalement nouveau que l’ONUSIDA entend utiliser pour élaborer sa politique de lutte contre le VIH. Le site aura recours à des techniques de sollicitation des internautes comme source d’information et à des outils en ligne devenus familiers – tels que Facebook, Twitter et Renren – pour obtenir des jeunes qu’ils participent et agissent dans la riposte au sida.
CrowdOutAIDS.org suit un modèle en quatre étapes et s’adresse à toutes les personnes âgées de 15 à 29 ans. Les jeunes pourront déterminer la nouvelle stratégie, depuis sa conception jusqu’à sa rédaction finale, via une plate-forme de type wiki.
« Il est important de faire participer les jeunes à l’élaboration des politiques pour que nos opinions, nos attentes et nos aspirations soient pleinement représentées » a déclaré Jennifer Ehidiamen, bloggeuse et journaliste du Nigéria, et gestionnaire de contenu (content curator) pour CrowdOutAIDS.org. « CrowdOutAIDS.org est un moyen innovant pour construire une communauté solide, désireuse de partager des idées pour trouver des solutions et d’engager des actions pour combattre le sida ».
Le projet durera deux mois et la stratégie finale qui ressortira de cette vaste consultation des internautes sera publiée en janvier 2012. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.CrowdOutAIDS.org et suivez @UNAIDS et #CrowdOutAIDS sur Twitter.
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L'ONUSIDA et Xinhua annoncent une nouvelle campagne mondiale sur le VIH dans les médias
15 septembre 2011 15 septembre 2011
Le Président de l'Agence de presse Xinhua Li Congjun et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé signent un mémorandum de coopération stratégique entre Xinhua et l'ONUSIDA. 15 septembre 2011. Genève.
Photo : ONUSIDA
GENÈVE, 15 septembre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) ont annoncé jeudi un projet de lancement d’une campagne mondiale dans les médias lors de la Journée mondiale du sida 2011.
Cette coopération s’inscrit dans le cadre du nouveau partenariat stratégique conclu entre les deux institutions en vue de sensibiliser le public sur l’épidémie de VIH.
Li Congjun, Président de l’agence de presse Xinhua et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont participé à la cérémonie de signature d’un mémorandum de coopération stratégique entre Xinhua et ONUSIDA.
M. Li a signé le mémorandum d’entente lors d’une visite au siège de l’ONUSIDA à Genève tandis que M. Sidibé a participé à la cérémonie par visioconférence depuis Washington.
Les deux organisations mettront à profit leur expérience pour atteindre les objectifs de l'accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien au VIH. L’ONUSIDA apportera ses connaissances sur l’épidémie en Chine et dans le monde, tandis que Xinhua mobilisera son réseau mondial d’information en vue de sensibiliser aux questions liées au VIH et de solliciter l’appui des pays, de la société civile, des entreprises et d’autres acteurs essentiels de la lutte contre le sida.
Xinhua est l’agence d’information la plus influente de Chine, avec plus de 30 bureaux en province et de 150 bureaux à l’étranger.
« Ce mémorandum d'entente pose des bases solides pour une coopération à long terme entre Xinhua et l’ONUSIDA, » a déclaré M. Li, qui s’est rendu à Genève dans le cadre d’une série de visites de travail en Europe, avant de souligner que « La campagne d’information lancée à l’occasion de la Journée mondiale du sida 2011 constitue en excellent point de départ pour ce partenariat stratégique. »
« Je me réjouis de ce nouveau partenariat avec Xinhua, qui allie la force du réseau mondial d’information de Xinhua et les connaissances approfondies de l’ONUSIDA sur l’épidémie de sida dans le monde, pour insuffler une nouvelle dynamique à la lutte contre le sida, » a indiqué, de son côté, M. Sidibé, ajoutant qu’ « Ensemble, nous pouvons faire de la vision Zéro nouvelle infection, Zéro discrimination, et Zéro décès dû au SIDA une réalité. »

Photo de groupe de la délégation de l'Agence de presse Xinhua, avec le Dr Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA (au centre) et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à l'écran).
Photo : ONUSIDA
L’objectif « zéro » de l’ONUSIDA a été choisi comme principal thème de la Journée mondiale du sida, pour les cinq prochaines années. Des millions de personnes à travers le monde célèbrent la Journée mondiale du sida, organisée le 1erdécembre, en commémorant les décès liés à l’épidémie et en réaffirmant leur engagement dans la lutte contre le sida.
Ce nouveau mémorandum d'entente entre ONUSIDA et Xinhua a été conclu pour une période initiale de deux ans, se terminant en septembre 2013.
Xinhua a noué des partenariats sur d’importants projets de développement avec plusieurs institutions des Nations Unies, dont le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
L’agence de presse a collaboré l’année dernière avec le PAM, un des organismes coparrainants de l’ONUSIDA, à l’élaboration d’un rapport spécial à l’occasion de la Journée mondiale de l'alimentation. En début d’année, Xinhua a également travaillé sur une exposition de photographies avec l’UNESCO, un autre organisme coparrainant de l’ONUSIDA.
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Le George W. Bush Institute, le Département d’État américain, la fondation Susan G. Komen for the Cure® et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida annoncent le lancement d’une nouvelle initiative pour la santé des femmes
14 septembre 2011 14 septembre 2011Le partenariat Pink Ribbon Red Ribbon (PRRR) développera des activités désespérément nécessaires pour lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein en Afrique subsaharienne.

Le président George W. Bush avec le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le jour du lancement de l'initiative de Pink Ribbon Red Ribbon®
Photo : Bush Center
WASHINGTON, D.C., 13 septembre 2011—Le George W. Bush Institute, le Département d’État américain, le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR), la fondation Susan G. Komen for the Cure® et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) vont annoncer aujourd’hui le lancement du Pink Ribbon Red Ribbon®. Ce partenariat innovant est destiné à exploiter les investissements publics et privés engagés dans la santé mondiale pour lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein – deux des principales causes de décès du cancer chez les femmes – en Afrique subsaharienne et en Amérique latine. Le partenariat Pink Ribbon Red Ribbon développera les capacités de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus et de sein – qui sauvent des vies, et d’éducation à la prise en charge du cancer du sein – en particulier pour les femmes des pays en développement les plus exposées au risque de contracter un cancer du col de l’utérus du fait de leur séropositivité au VIH.
« L’heure est venue d’aller de l’avant en s’appuyant sur les progrès enregistrés au cours des 10 dernières années dans la lutte contre le VIH et le sida » a déclaré le Président George W. Bush. « De nombreuses femmes qui ont recours aux services de prise en charge du sida sont aussi confrontées au problème du cancer. Il ne suffit pas de sauver une femme du sida si c’est pour ensuite la laisser mourir d’une autre maladie que l’on peut tout à fait éviter ».
Le partenariat de lutte contre le cancer du col de l’utérus exploitera la plate-forme et les ressources du PEPFAR – mis en place sous la présidence de George W. Bush et pierre angulaire de l’Initiative mondiale de santé (GHI) du Président Obama – et s’appuiera sur les enseignements tirés de l’élargissement massif de l’accès aux interventions de riposte au VIH opéré ces dernières années. Comme il n’y a pas de lien entre le cancer du sein et le VIH, les fonds du PEPFAR ne seront pas utilisés pour soutenir directement les activités de lutte contre le cancer du sein. Cependant, d’autres partenaires du Pink Ribbon Red Ribbon exploiteront les plates-formes du PEPFAR, en utilisant d’autres sources de financement, pour soutenir le combat contre le cancer du sein.
« Investir dans la santé des femmes est une démarche juste et intelligente. Le Pink Ribbon Red Ribbon sauvera des vies de femmes et aidera par là même des familles et des communautés entières. Par le biais de ce nouveau partenariat, le gouvernement américain a engagé USD 10 millions supplémentaires, ce qui porte l’investissement total du PEPFAR à USD 30 millions sur les 5 prochaines années. Sous le leadership de Mme Clinton, Secrétaire d’État, et de M. Eric Goosby, Ambassadeur et Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, le Département d’État est fier de se rallier à cet partenariat majeur et ambitieux destiné à lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein à travers le monde » a déclaré Mme Melanne Verveer, Ambassadrice itinérante chargée des questions relatives à la condition de la femme à travers le monde.
Les femmes dont le système immunitaire est affaibli par le VIH sont plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus. Grâce au PEPFAR, il existe déjà des services de dépistage et de traitement pour les femmes dans plus de 250 dispensaires de 11 pays d’Afrique. Par l’intermédiaire du PRRR, le PEPFAR va engager USD 10 millions supplémentaires, ce qui portera son investissement total à USD 30 millions sur les 5 prochaines années et permettra de s’assurer qu’un plus grand nombre de femmes soient dépistées et sauvées.
« Aujourd’hui, la majorité des femmes d’Afrique subsaharienne n’ont pas accès à des services de base essentiels de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus et du sein, et nous devons agir rapidement pour nous attaquer à cette épidémie qui se développe » a déclaré Mme Nancy G. Brinker, Ambassadrice, fondatrice et CEO de la fondation Susan G. Komen for the Cure. « Le partenariat PRRR s’appuie sur les efforts que nous avons engagés de longue date en Afrique et à travers le monde pour soutenir des modèles innovants qui sauveront des vies grâce à une détection plus précoce du cancer du sein et du col de l’utérus, à un moment où l’on a encore le temps de le traiter ».
Grâce aux premières manifestations d’intérêt, le PRRR table sur des engagements susceptibles de s’élever à USD 75 millions sur 5 ans, montant susceptible d’être augmenté avec l’intégration de nouveaux participants et de services supplémentaires. Les objectifs sont de réduire le nombre de décès liés au cancer du col de l’utérus d’environ 25 % parmi les femmes ayant fait l’objet d’un dépistage et d’un traitement dans le cadre de l’initiative, d’élargir de façon significative l’accès à des programmes de prévention, de dépistage et de traitement du cancer du sein et du col de l’utérus, et de créer des modèles innovants susceptibles d’être développés à grande échelle et utilisés à travers le monde.
Cette initiative entre le secteur public et le secteur privé inclut des engagements initiaux des entreprises fondatrices participantes que sont Merck, Becton Dickinson, QIAGEN, Caris Foundation, Bristol-Myers Squibb, GlaxoSmithKline et IBM.
« Le développement rapide des services de prévention et de traitement du VIH sur les 10 dernières années a permis de sauver des millions de vies » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Unir les efforts de deux programmes de santé vitaux signifie que l’on pourra atteindre un plus grand nombre de femmes à travers le monde et qu’elles bénéficieront d’une prise en charge intégrée et non isolée ».
L’infection à VIH affaiblit le système immunitaire et réduit la capacité du corps à lutter contre les infections, ce qui peut entraîner un cancer du col de l’utérus. Ce cancer est 4-5 fois plus courant chez les femmes vivant avec le VIH que chez les femmes séronégatives.
Il faut développer de toute urgence des solutions innovantes et pérennes pour lutter contre les cancers des femmes dans les pays en développement – où ces maladies sont souvent négligées et associées à une stigmatisation qui dissuade les femmes d’accéder à des programmes de prévention, de soins et de traitement qui sauvent des vies. Il est possible, en exploitant les investissements significatifs engagés dans les programmes de prévention, de soins et de traitement du VIH, d’intégrer des méthodes de prévention, de dépistage et de test simples et présentant un bon rapport coût-efficacité, et de réduire de façon considérable la mortalité et les diagnostics tardifs du cancer du col de l’utérus, et ce, tout en continuant à élargir l’accès à une éducation à la prise en charge du cancer du sein.
ONUSIDA
L’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.
George W. Bush Institute
Le George W. Bush Institute s’est donné pour mission d’améliorer la condition humaine via la liberté humaine, la réforme de l’éducation, la santé mondiale et la croissance économique. Dans le cadre de tous ses programmes, le Bush Institute intègre des initiatives qui visent à émanciper les femmes et à soutenir l’action sociale en tant que catalyseur éprouvé du changement. Le Bush Institute est le bras du George W. Bush Presidential Center qui développe des politiques innovantes. Basé sur le campus de la SMU à Dallas, le centre promeut la bibliothèque présidentielle. Plus d’informations sur le site www.bushcenter.com.
PEPFAR
Le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR) est l’initiative engagée par les pouvoirs publics américains pour aider à sauver les vies de ceux qui souffrent du VIH/sida à travers le monde. Cet engagement historique est le plus important jamais pris par un pays pour riposter contre une seule et même maladie au niveau international, et les investissements du PEPFAR contribuent aussi à atténuer les souffrances liées à d’autres maladies affectant la santé dans le monde. Le PEPFAR est dynamisé par la responsabilité que partagent les pays donateurs et partenaires et d’autres d’investir intelligemment pour sauver des vies. Plus d’informations sur le PEPFAR sur les pages www.PEPFAR.gov, http://twitter.com/uspepfar, ou www.facebook.com/PEPFAR.
Susan G. Komen for the Cure
Nancy G. Brinker a fait la promesse à sa sœur Susan G. Komen, alors que celle-ci était mourante, de faire tout ce qui serait en son pouvoir pour éradiquer définitivement le cancer du sein. En 1982, cette promesse s’est matérialisée par la création de la fondation Susan G. Komen for the Cure et le lancement du mouvement mondial contre le cancer du sein. Aujourd’hui, le Komen for the Cure est le plus grand réseau populaire mondial de femmes ayant survécu au cancer du sein et de militantes luttant pour sauver leur vie, donner des moyens aux gens, garantir des soins de qualité pour tous et dynamiser la science afin qu’elle découvre des remèdes. Grâce à des événements tels que la « Komen Race for the Cure » et le « Komen 3-Day for the Cure », nous avons pu investir plus de USD 1,9 milliard pour accomplir notre promesse – devenir la plus importante source de financement à but non lucratif dédiée à la lutte contre le cancer du sein au niveau mondial. Plus d’informations sur la fondation Susan G. Komen for the Cure, la santé ou le cancer du sein sur le site komen.org ou en appelant le 1-877 GO KOMEN.
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Le nouveau rapport de l'ONUSIDA révèle que l'épidémie de VIH se trouve à un moment critique dans la région Asie-Pacifique
26 août 2011 26 août 2011Des progrès considérables ont été accomplis dans toute la région, mais la plupart des pays nécessitent des efforts accrus et soutenus pour réaliser « l'objectif zéro »
BUSAN, Corée du Sud, 26 août 2011—L'épidémie de VIH dans la région Asie-Pacifique se trouve à un tournant décisif, selon le nouveau rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Si les progrès dans la Région ont été impressionnants —notamment une chute de 20 % du nombre des nouvelles infections à VIH depuis 2001 et un taux d'accès à la thérapie antirétrovirale multiplié par trois depuis 2006 —ces progrès sont menacés par une attention inadaptée aux populations courant de plus hauts risques d'infection au VIH et par l'insuffisance des fonds provenant à la fois de sources de financement nationales et internationales.
Présenté lors du congrès international sur le sida dans la région Asie-Pacifique (ICAAP) de 2011, le rapport, intitulé Le VIH dans la région Asie-Pacifique : objectif zéro, a révélé qu'un plus grand nombre de personnes avait accès aux prestations liées au VIH dans l'ensemble de la région. Toutefois, la plupart des pays de la région sont loin de réaliser les objectifs concernant l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH.
« Réaliser l'objectif zéro nouvelle infection dans la région Asie-Pacifique exigera des ripostes nationales reposant sur les meilleures données probantes et scientifiques existantes », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les programmes liés au VIH doivent être dotés de ressources suffisantes et être fermement axés sur les populations clés. Les investissements effectués aujourd'hui rapporteront plusieurs fois leur mise demain », a-t-il ajouté.
Des progrès dans la riposte régionale au VIH, mais ces acquis restent fragiles
D'après le rapport, environ 4,9 millions [4,5 millions–5,5 millions] de personnes vivaient avec le VIH dans la région Asie-Pacifique en 2009, un chiffre qui est resté relativement stable depuis 2005. La majorité d'entre elles habitait dans l'un des 11 pays suivants : Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, Malaisie, Myanmar, Népal, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Thaïlande et Viet Nam.
L'ensemble de la région Asie-Pacifique a connu une diminution de 20 % du nombre des nouvelles infections entre 2001 et 2009—de 450 000 [410 000–510 000] à 360 000 [300 000–440 000]. Le Cambodge, l'Inde, le Myanmar et la Thaïlande ont considérablement réduit leur taux d'infection à VIH aux moyens de programmes de prévention intensifs et de grande envergure destinés aux personnes qui achètent et vendent des services sexuels.
Le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral vital dans la région a triplé depuis 2006, atteignant 740 000 personnes à la fin de l'année 2009. Le Cambodge est l'un des huit pays dans le monde à fournir une thérapie antirétrovirale à plus de 80 % des personnes candidates au traitement. Toutefois, à la fin de l'année 2009, plus de 60 % des personnes vivant dans la région Asie-Pacifique qui étaient candidates au traitement n'y avaient toujours pas accès.
Le rapport a mis en évidence une diminution estimée à 15 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2006. Pourtant, la couverture régionale des prestations liées au VIH visant la prévention des nouvelles infections chez les enfants reste à la traîne par rapport aux moyennes mondiales, notamment en Asie du Sud.
Selon le rapport, l'épidémie du VIH peut se propager même dans les pays où la prévalence était relativement faible. Par exemple, après plus de 20 ans d'une épidémie faible et d'évolution lente aux Philippines, le pays connaît actuellement une propagation rapide de l'infection dans les principales populations exposées. Dans la ville de Cébou, la prévalence du VIH chez les personnes consommant des drogues injectables a augmenté, passant de 0,6 % à 53 % entre 2009 et 2011. À Manille et Cébou, la prévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes est estimée à 5 %.
Populations clés plus exposées au risque d'infection à VIH
Le rapport indique que les nouvelles infections à VIH dans la région restent concentrées au sein des populations clés : les personnes qui achètent et vendent des services sexuels, les consommateurs de drogues injectables, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transgenres. La plupart des programmes destinés à protéger ces populations et leurs partenaires intimes de l'infection à VIH sont inadaptés en termes d'importance et d'envergure.
Dans la région, la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et des populations plus exposées au risque d'infection et la discrimination à leur encontre sont toujours très répandues. Environ 90 % des pays de la région conservent des lois et des politiques répressives qui barrent l'accès aux prestations vitales liées au VIH pour les personnes vivant avec l'infection et les populations clés.
D'après les données, une proportion importante des nouvelles infections à VIH au sein des principales populations exposées survient chez les jeunes de moins de 25 ans. Dans la plupart des cas, les programmes de prévention du VIH peinent à atteindre un nombre suffisant de jeunes plus exposés au risque.
Des ressources supplémentaires sont nécessaires d'urgence pour combattre le sida
La riposte au sida dans la région Asie-Pacifique est sous-financée selon le rapport. En 2009, 1,1 milliard USD a été alloué à la riposte au VIH dans 30 pays de la région —ce qui correspond approximativement au tiers du financement requis pour réaliser les objectifs de l'accès universel aux prestations liées au VIH.
Si la Chine, la Malaisie, le Pakistan, Samoa et la Thaïlande financent l'essentiel de leur riposte au VIH à partir de ressources nationales, de nombreux pays dans la région Asie-Pacifique dépendent largement des financements extérieurs, en particulier pour la fourniture de la thérapie antirétrovirale. Un investissement accru des ressources nationales, notamment dans les pays à revenu intermédiaire, est crucial pour la riposte au VIH en cours dans la région.
La baisse des dons internationaux menacent également les progrès accomplis dans la riposte régionale au sida. En 2009, l'aide internationale pour la lutte mondiale contre le sida a stagné pour la première fois en dix ans et a même diminué en 2010.
Toujours d'après le rapport, les investissements destinés à protéger du VIH les principales populations exposées restent insuffisants. Seulement 8 % des dépenses totales relatives au sida en Asie du Sud et 20 % en Asie du Sud-Est sont consacrés à la prévention du VIH dans les populations courant de plus hauts risques d'infection, selon les données détaillées des pays ayant fourni un rapport en 2010.
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- Le VIH dans la région Asie-Pacifique : objectif zéro (en anglais)
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L'ONUSIDA et l'OMS saluent les résultats de nouvelles études montrant que la prise quotidienne d'un comprimé peut éviter l'infection par le VIH chez des personnes séronégatives
13 juillet 2011 13 juillet 2011De nouvelles données tirées d'études menées au Kenya, en Ouganda et au Botswana confirment le rôle majeur des médicaments antirétroviraux dans la prévention de la transmission hétérosexuelle du VIH
GENEVE, 13 juillet 2011 — Les résultats de deux études annoncés aujourd'hui révèlent que la prise quotidienne d'un comprimé antirétroviral par des personnes non infectées par le VIH peut réduire de 73% le risque pour ces personnes de contracter le virus. La prise quotidienne préventive de Ténofovir ou de Ténofovir/Emtricitabine (prophylaxie pré-exposition ou PPrE) peut empêcher la transmission hétérosexuelle du VIH de l'homme à la femme et vice versa.
L'essai Partners sur la PPrE, mené par le Centre international de recherche clinique de l'Université de Washington, a suivi 4758 couples sérodifférents (dans lesquels un seul des partenaires est infecté par le VIH) au Kenya et en Ouganda. Des conseils leur ont été donnés ainsi que des préservatifs masculins et féminins, gratuitement. Le partenaire non infecté a pris chaque jour un comprimé de Ténofovir ou un comprimé de Ténofovir/Emtricitabine ou un placebo. Par rapport au groupe ayant reçu le placebo, le nombre d'infections par le VIH a été inférieur de 62% et 73% respectivement dans le groupe ayant reçu le Ténofovir et dans celui ayant reçu la combinaison Ténofovir/Emtricitabine.
L'essai TDF2, mené par les Centres pour le contrôle des maladies des États-Unis, a suivi 1200 hommes et femmes au Botswana, qui ont reçu chaque jour soit un comprimé de Ténofovir/Emtricitabine, soit un placebo. La prise quotidienne du comprimé antirétroviral a réduit le risque de contracter l'infection à VIH d'environ 63% dans l'ensemble de la population d'hommes et de femmes hétérosexuels non infectés ayant fait l'objet de l'étude.
« Il s'agit d'une découverte scientifique capitale, qui vient confirmer à nouveau le rôle essentiel des médicaments antirétroviraux dans la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Ces études pourraient nous aider à atteindre le point de basculement dans l'épidémie de VIH. »
Les médicaments génériques sont disponibles dans de nombreux pays à des prix pouvant descendre jusqu'à 0,25 USD par comprimé. En novembre 2010, l'essai iPrEX, mené sur des populations d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans six pays, a fait état d'une réduction de 44% de la transmission du VIH chez les hommes ayant pris un comprimé de Ténofovir/Emtricitabine par jour.
« Nous avons d'urgence besoin de nouveaux outils de prévention par rapport au VIH, et ces études pourraient avoir un impact énorme sur la prévention de la transmission hétérosexuelle du virus », a déclaré le Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS. « L'OMS va collaborer avec les pays afin d'utiliser ces nouveaux résultats pour protéger davantage d'hommes et de femmes de l'infection au VIH. »
L'ONUSIDA et l'OMS travaillent déjà avec des pays d'Afrique subsaharienne, d'Amérique latine et d'Asie, afin d'étudier le rôle potentiel de la prophylaxie pré-exposition dans la prévention du VIH. Ces nouvelles données encourageront davantage de personnes à effectuer des tests de dépistage, à aborder les différentes options de prévention avec leurs partenaires et à accéder aux services essentiels en rapport avec le VIH.
On estime actuellement que seule la moitié, environ des 34 millions de personnes vivant avec le VIH, connaissent leur statut sérologique. Un recours accru au dépistage aurait un impact important sur la riposte au sida, en particulier si, au vu des nouvelles découvertes, un nombre plus important d'individus parvient à accéder à de nouvelles technologies de prévention.
L'ONUSIDA et l'OMS conseillent aux individus et aux couples de prendre des décisions éclairées par des données probantes quant à la combinaison d'options de prévention du VIH qui leur convient le mieux. Aucune méthode ne peut assurer une protection totale contre le VIH. Les médicaments antirétroviraux utilisés à des fins de prévention doivent être associés à d'autres options. Celles-ci comprennent notamment l'utilisation correcte et régulière de préservatifs masculins et féminins, un report des premiers rapports sexuels, un nombre de partenaires moindre, la circoncision médicale des hommes et l'évitement des rapports sexuels avec pénétration.
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Les équipes féminines de football donnent un « Carton rouge au sida » pour éliminer le VIH chez les enfants
24 juin 2011 24 juin 2011GENÈVE, 24 juin 2011—Les capitaines des équipes nationales de football qui participeront à la prochaine Coupe du monde féminine de la FIFA 2011 en Allemagne répondent à l'appel Carton rouge au sida et soutiennent le projet mondial d'éradication d'ici 2015 des nouvelles infections à VIH chez les enfants. L'appel Donnons un carton rouge au sida, lancé par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) l'année dernière à l'occasion de la Coupe du monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud, utilise le poids et la portée considérables du football pour unifier le monde autour de l'objectif consistant à stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, déclare « Étant la compétition internationale la plus importante du football féminin, ce tournoi est une plateforme idéale pour sensibiliser le monde entier à la campagne visant à empêcher la mort de mères et l’infection de bébés par le VIH. »
Plus de 1000 bébés naissent chaque jour avec le VIH. Toutefois, l'accès des femmes enceintes et de leurs partenaires au conseil et au dépistage du VIH, ainsi qu'au traitement le cas échéant, pourrait réduire le risque de transmission à moins de 5 %.
Grâce à leur engagement, les capitaines des équipes enjoignent les joueurs de foot et les supporters partout dans le monde à « célébrer la vie et à soutenir la campagne mondiale visant à empêcher la mort de mères et l’infection de bébés par le VIH ».
La Coupe de monde féminine 2011 de la FIFA aura lieu du 26 juin au 17 juillet. Jusqu'à présent, cinq capitaines ont répondu à l'appel : Faye White (Angleterre), Sandrine Soubeyrand (France), Rebecca Smith (Nouvelle Zélande), Ingvild Stensland (Norvège) et Christie Rampone (États-Unis).
« L'un des principaux avantages dans le fait de représenter notre pays à l'occasion d'événements importants est que cela nous donne l'opportunité de soutenir efficacement les causes qui nous touchent » a déclaré Christie Rampone, capitaine de l'équipe américaine. « Je me suis engagée dans une campagne mondiale appelée Carton rouge au sida, qui aide à mettre au point une action politique dans le but de mettre fin à l'épidémie du sida chez les bébés et les jeunes enfants partout dans le monde. Je suis persuadée qu'il sera bénéfique d'associer cette noble cause au sport que nous apprécions tant. »
Rampone, l'une des joueuses américaines les plus expérimentées puisqu'elle participera à sa quatrième Coupe du monde, a ajouté : « L'ONUSIDA a demandé à l'équipe américaine de football de l'aider à mener cette campagne partout dans le monde, et nous sommes heureuses d'apporter notre contribution à l'échelle internationale pour lutter contre ce problème, lui aussi de dimension mondiale. Les Nations unies veulent mettre un terme au sida pédiatrique d'ici 2015, et nous aussi ! »
Les capitaines des autres équipes en compétition, dont l'Australie, le Brésil, le Canada, la Colombie, la Guinée équatoriale, l'Allemagne, le Japon, la RDP Corée, le Mexique, le Nigeria et la Suède, seront aussi encouragées à devenir des « défenseurs du Carton rouge » en signant l'appel au cours du tournoi et à participer et promouvoir les efforts mondiaux visant à éliminer la transmission mère-enfant du VIH d'ici à 2015.
34 millions de personnes, dont 22,5 millions se trouvent en Afrique subsaharienne, vivent aujourd'hui avec le VIH. Malgré les progrès réalisés en faveur de l'objectif consistant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, 370 000 enfants sont nés avec le VIH rien qu'en 2009, portant ainsi à 2,5 millions le nombre total d'enfants de moins de 15 ans vivant avec le VIH.
La Coupe du monde féminine 2011 est l'un des principaux championnats de football à venir, avec la Coupe d'Afrique des nations 2012 et l'Euro 2012 de l'UEFA, qui seront suivis par la Coupe du monde de la FIFA édition 2014 au Brésil ; toutes ces manifestations constitueront autant d'occasions de sensibiliser le public et les participants aux campagnes visant à éliminer le VIH chez les enfants.
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Les premières directrices mondiales visant les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes et les transsexuels recommandent de faciliter l'accès à la prévention et aux soins et de réduire l'exclusion dont ils sont l'objet
21 juin 2011 21 juin 2011
GENÈVE, 21 juin 2011—De nouvelles recommandations de santé publique émises par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires visent à aider les décideurs et les médecins à élargir l’accès aux services de traitement et de prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels. Il s’agit des premières lignes directrices mondiales de santé publique axées sur ces groupes de population particuliers.
On a observé récemment une résurgence de l’infection à VIH chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, en particulier dans les pays industrialisés. Des données font également état de l’apparition d’épidémies d’infection à VIH nouvelles ou récemment observées dans ce groupe de population en Afrique, en Asie, dans les Caraïbes et en Amérique latine. D’une manière générale ces hommes ont près de 20 fois plus de risques d’être infectés par le VIH que la population générale. Les taux d’infection par le VIH chez les transsexuels sont compris entre 8 et 68% selon le pays ou la région.
Cela s’explique notamment par l’exclusion qui frappe beaucoup d’hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et de transsexuels. Dans de nombreux pays, la pénalisation de certaines relations sexuelles font qu’elles deviennent clandestines, les personnes ayant alors peur de s’adresser aux services de prévention et de traitement du VIH. L’OMS et ses partenaires préconisent des approches plus soucieuses de n’exclure personne et suggèrent des moyens pratiques d’améliorer l’accès de ces personnes aux services de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins concernant le VIH.
«Nous ne pouvons imaginer inverser totalement la tendance à la propagation mondiale du VIH sans répondre aux besoins particuliers concernant le VIH de ces populations clés», a déclaré le Dr Gottfried Hirnschall, Directeur du Département VIH/sida à l’OMS. «Nous publions ces lignes directrices pour aider les pays et les communautés à renforcer les services nécessaires pour réduire le taux de nouvelles infections et sauver des vies.»
Selon George Ayala, Directeur exécutif du Global Forum MSM & HIV (MSMGF), l’un des principaux partenaires de la publication de ces recommandations, «les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels ont partout d’énormes difficultés d’accès aux services pour le VIH. Les lignes directrices contiennent à la fois des données visant à mettre en place des interventions préventives efficaces pour ces populations et des recommandations visant à garantir que les problèmes qui subsistent tels que l’exclusion et la pénalisation ne fassent plus obstacle à des services salvateurs.»
Les nouvelles directives sur La prévention et le traitement du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels: recommandations pour une approche de santé publique (en anglais) contiennent 21 recommandations appelant de multiples partenaires à prendre des mesures en étroite collaboration avec ces groupes de population, notamment:
- pour les décideurs nationaux: élaborer des mesures législatives et autres mesures antidiscriminatoires pour protéger les droits de l’homme et mettre en place des services qui n’excluent pas les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels, sur la base de leur droit à la santé;
- pour les fournisseurs de services de santé: proposer des tests de dépistage du VIH et des services de conseil suivis de traitement pour les patients dont la numération des CD4 est égale ou inférieure à 350, ainsi que l’a recommandé l’OMS dans ses directives pour le traitement du VIH 2010;
- pour les communautés: développer les interventions comportementales pour la prévention du VIH et des IST chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels;
- pour les personnes touchées: utiliser systématiquement le préservatif plutôt que de choisir ses partenaires sur la base de leur sérologie VIH.
«Des mesures d’urgence sont nécessaires pour garantir que les droits fondamentaux des personnes les plus exposées à l’infection par le VIH soient respectés et qu’ils disposent des informations et des outils nécessaires pour se protéger contre le VIH et puissent avoir accès au traitement antirétroviral si nécessaire», a déclaré Mariângela Simào, Chef, Prévention, vulnérabilité et droits, à l’ONUSIDA.
Les lignes directrices de l’OMS ont été élaborées au cours de l’année écoulée dans le cadre de consultations mondiales auxquelles ont été associés des responsables de la santé publique, des scientifiques et des représentants des organisations donatrices, de la société civile et des dispensateurs des services de santé.
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- Recommandations sur la lutte contre le VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels (en anglais) (pdf, 745 Kb)
- Télécharger Annexes (en anglais) (pdf, 1.58 MB)
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Des dirigeants internationaux lancent un plan pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015
09 juin 2011 09 juin 2011
(de gauche à droite): Michel Sidibé, Directeur Exécutif ONUSIDA; Président Bill Clinton; Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies; Goodluck Jonathan, Président of Nigeria; Dr Eric Goosby, Ambassadeur Américain Global AIDS, Anthony Lake, Directeur Exécutif UNICEF, durant le lancement du Plan Mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants et le maintien en vie de leurs mères, quartiers généraux des Nations Unies, New-York, 9 Juin 2011.
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton
NEW YORK / GENÈVE, le 9 juin 2011—Les dirigeants internationaux, rassemblés à New York pour la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida 2011, ont lancé, ce jour, un Plan Mondial qui permettra d’importants progrès vers l’élimination des nouvelles infections au VIH chez les enfants d’ici à 2015, et le maintien en vie de leurs mères.
« Nous pensons qu’à l’horizon 2015, les enfants pourront naître, en tous lieux, sans VIH et leurs mères, demeurer en bonne santé », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce nouveau Plan mondial est réaliste, efficace et entraîné par les pays les plus affectés. »
« Il y a un enfant qui naît avec le VIH quasiment toutes les minutes. En travaillant ensemble, nous pouvons renverser cette tendance, comme nous l’avons fait aux États-Unis, et comme le Botswana s’apprête à y parvenir », a déclaré l’Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida. « La prévention des nouvelles infections au VIH chez les enfants à travers le monde est, de toute évidence, un investissement judicieux qui sauve des vies et permet aux enfants de prendre un bon départ dans la vie. »
La fourniture d’une prévention et d’un traitement antirétroviraux aux femmes enceintes vivant avec le VIH réduit à moins de 5 % le risque que leur bébé naisse avec le virus — elle garde également en vie leurs mères qui pourront ainsi les élever. Aucune barrière technique ou scientifique ne fait obstacle à cette déclaration mondiale. Le Plan fait remarquer que l’émergence d’une génération sans sida nécessite, pour devenir réalité, un leadership, des responsabilités partagées et une action concertée parmi les pays donateurs, les pays bénéficiaires et le secteur privé.
Répondant à cette déclaration du Plan mondial, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) a annoncé une enveloppe supplémentaire de 75 millions USD pour les initiatives de prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME). Ce financement s’ajoutera au montant total d’environ 300 millions USD que le PEPFAR verse déjà, tous les ans, aux fins de la PTME.
La Fondation Bill & Melinda Gates s’est engagée à donner 40 millions USD, le groupe Chevron a annoncé 20 millions USD et Johnson & Johnson a promis 15 millions USD.
« Les investissements dans la prévention de la transmission de la mère à l’enfant sont fortement attendus, et la Fondation Bill & Melinda Gates s’engage à veiller à ce que ces initiatives soient pleinement intégrées dans les programmes de régulation des naissances et de santé destinés aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants », a déclaré Stefano Bertozzi, Directeur pour le VIH et la tuberculose de la Fondation Gates.
« Chevron reconnaît que la durabilité de son groupe est inextricablement liée à la santé et au bien-être de ses employés et des communautés dans lesquelles il opère », a souligné Rhonda Zygocki, Vice-Présidente exécutive pour les politiques et la planification chez Chevron. « Nous sommes fiers d’annoncer une enveloppe de 20 millions USD, et de nous associer à cette mission qui vise l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. »
« Nous rêvons d’un monde où aucun bébé ne naîtra plus avec le VIH, et notre annonce de ce jour poursuit l’engagement continu de Johnson & Johnson en faveur de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant », a déclaré Brian Perkins, Vice-président administratif pour les Affaires commerciales. « Ce don constitue une nouvelle étape dans l'accomplissement de notre engagement à soutenir la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, et traduit notre attachement de longue date à l'amélioration de la santé maternelle et infantile. »
En 2009, quelque 370 000 enfants sont nés avec le VIH - la quasi-totalité d’entre eux vivant dans des pays à revenu faible et intermédiaire, principalement en Afrique subsaharienne. Avec ce Plan mondial, l’objectif serait de progresser vers une réduction de 90 % de ce chiffre à l’horizon 2015. La totalité des 22 pays les plus affectés par les nouvelles infections au VIH chez les enfants ont contribué à l'élaboration de ce Plan qu'ils ont signé aux fins de sa mise en œuvre.

(de gauche à droite): Babalwa Mbono, Représentante des femmes vivant avec le VIH; Michel Sidibé, Directeur Exécutif ONUSIDA; Président Bill Clinton durant le lancement du Plan Mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants et le maintien en vie de leurs mères.
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton
Ce Plan mondial pour l’élimination des nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015, et le maintien en vie de leurs mères, a été élaboré par un groupe comprenant plus de 30 pays et 50 organismes communautaires, organisations non gouvernementales et internationales. Ce groupe a été réuni par l’ONUSIDA et le PEPFAR.
Babalwa Mbono a découvert qu’elle était séropositive lorsqu’elle est tombée enceinte. « Il est très important d’aider les femmes enceintes à protéger leur bébé », a-t-elle déclaré. « Comme toutes les mères, je ferais tout pour donner à mon enfant un bon départ dans la vie — et cette prévention devrait être disponible à toutes les femmes à travers le monde. »
« Nous ne pourrons parvenir à une génération sans VIH et sans sida qu’en concentrant nos efforts sur les mères et les enfants qui sont les plus exposés et en ont le plus besoin », a souligné le Directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake. « Les investissements que nous réalisons dans la prévention de la transmission maternelle du VIH à l’enfant — et dans l’élargissement de l’accès des femmes aux soins de qualité – produiront non seulement des résultats formidables dans la vie des enfants et celle de leur famille affectées par le VIH et le sida, mais amélioreront également la santé des mères et des enfants dans les pays les plus pauvres qui sont aussi les plus touchés par l’épidémie de sida. »
Ce Plan se concentre sur une série de mesures politiques et programmatiques spécifiques, qui seront prises par les pays pour s’assurer que toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH ont accès aux services de prévention et de traitement anti-VIH, et garantir l’élimination des nouvelles infections au VIH chez les enfants d’ici à 2015. Ce Plan inclut également des initiatives visant à fournir un traitement aux mères et aux enfants séropositifs lors de l’allaitement, ainsi que des passerelles vers les programmes existants de prévention et de traitement anti-VIH qui y font suite.
Les éléments clés du Plan mondial prévoient notamment que :
- La totalité des femmes, en particulier les femmes enceintes, ont accès à des services de prévention et de traitement anti-VIH salvateurs et de qualité — pour elles-mêmes et pour leurs enfants.
- Les droits des femmes vivant avec le VIH sont respectés, et les femmes, les familles et les communautés sont habilitées à prendre toutes les dispositions pour assurer leur propre santé et celle de leurs enfants.
- Des ressources adéquates — à la fois humaines et financières – sont disponibles, de manière opportune et prévisible, auprès de sources nationales et internationales tandis que la réussite des actions est reconnue comme étant une responsabilité partagée.
- Les programmes liés au VIH, à la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, et à la régulation des naissances agissent de concert, produisent des gains substantiels et ouvrent la voie à l’amélioration des résultats en matière de santé.
- Les communautés, en particulier les femmes vivant avec le VIH, ont les moyens et le pouvoir d’aider les femmes et leur famille dans l’accès à la prévention, aux traitements et aux soins anti-VIH dont elles ont besoin.
- Les dirigeants nationaux et internationaux agissent de concert pour soutenir les initiatives menées par les pays, et sont tenus responsables de la production de bons résultats.
Ce Plan inclut également un calendrier détaillé sur l’action menée aux niveaux communautaire, national, régional et mondial, en vue d'assurer des progrès rapides vers l’élimination des nouvelles infections au VIH chez les enfants d’ici à 2015, et le maintien en vie de leurs mères.
À propos du Plan mondial
Ce Plan mondial jette les fondations d’un mouvement, mené par les pays, en faveur de l’élimination des nouvelles infections au VIH parmi les enfants, et du maintien en vie de leurs mères. Il a été élaboré, au cours d’un processus consultatif, par une Cellule mondiale de réflexion de haut niveau réunie par l’ONUSIDA et co-présidée par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, l’Ambassadeur Eric Goosby. Il a rassemblé 30 pays et 50 organismes de la société civile, du secteur privé, des réseaux de personnes vivant avec le VIH et des organisations internationales pour dresser une feuille de route visant la réalisation de cet objectif d’ici à 2015.
Ce Plan couvre tous les pays à faible et moyen revenus mais se concentre sur les 22 pays [1] dont l’estimation des femmes enceintes séropositives est la plus élevée. Des efforts mondiaux et nationaux exceptionnels sont nécessaires dans ces pays où vivent près de 90 % des femmes enceintes séropositives ayant besoin de ces services. Des efforts accrus sont également attendus pour aider les pays dans lesquels la prévalence du VIH est faible, et l’épidémie, concentrée, en vue d’atteindre la totalité des femmes et des enfants exposés au VIH. Ce Plan mondial soutient et renforce l'élaboration de programmes nationaux chiffrés et menés par les pays.
ONUSIDA
ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel, à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien au VIH. Pour en savoir plus : unaids.org
PEPFAR
Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) est une initiative du gouvernement américain qui vise à sauver la vie des personnes souffrant du VIH/sida à travers le monde. Cet engagement historique est le plus grand jamais entrepris par un pays pour combattre une maladie dans le monde. Les investissements du PEPFAR contribuent également à soulager la souffrance causée par d’autres maladies des différents secteurs de la santé mondiale. Le PEPFAR encourage la responsabilité partagée parmi les donateurs, les pays partenaires et les autres parties qui réalisent des investissements judicieux et salvateurs. Pour en savoir plus : www.pepfar.gov.
[1] Afrique du Sud, Angola, Botswana, Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Inde, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigeria, Ouganda, Swaziland, République unie de Tanzanie, Tchad, Zambie et Zimbabwe.
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ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
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bartonknotts@unaids.org
Bureau du Coordinateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida
Département d'État américain
tel. +1 202 663 2708
PetersonJL@state.gov
Press centre
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