Press Release

Des Premières dames s’unissent pour empêcher les nouvelles infections au VIH chez les enfants

Des Premières dames unissent leurs efforts pour plaider en faveur de l’intégration des programmes anti-VIH dans les programmes médicaux pour les mères, les nouveau-nés et les enfants, lors d’un évènement tenu en marge de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida

(De gauche à droite) : Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA; Son Excellence Madame Azeb Mesfin, première dame d’Éthiopie ; Madame Ban Soon-taek, épouse du secrétaire général des Nations unies ; Dr. Bun Rany Hun Sen, Cambodge.
Photo : B.Hamilton

NEW YORK / GENÈVE, le 8 juin 2011Trente Premières dames de pays africains, asiatiques, latino-américains et caribéens se sont réunies, à New York, lors d’un évènement destiné à mobiliser les soutiens autour de la réalisation de la vision du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), laquelle cible zéro nouvelle infection au VIH chez les enfants à l’horizon 2015. Cet évènement s’est tenu lors de la journée inaugurale de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida, qui a lieu à New York du 8 au 10 juin.

Cet évènement new yorkais a été coprésidé par Mme Ban Soon-taek, épouse du Secrétaire général de l’ONU, Mme Azeb Mesfin, Première dame de l’Éthiopie et Présidente de l’Organisation des Premières dames africaines contre le VIH/sida, et M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Quelque 1 000 bébés sont infectés par le VIH chaque jour et 90 % d’entre eux vivent dans des pays d’Afrique subsaharienne. Le VIH est également la principale cause quant à la mortalité chez les femmes en âge de procréer dans les pays en développement. Les Premières dames sont convenues de préconiser l’intégration et l’exhaustivité de l’accès aux services de santé maternelle et infantile pour que ces services incluent la prévention de la transmission du VIH chez les nourrissons et la préservation de la santé des mères et des enfants.

L’inégalité des sexes, la violence sexiste, la discrimination et les lois inéquitables empêchent les femmes enceintes d’avoir accès aux services de dépistage, de conseil, de prévention, de traitement et de soutien contre le VIH. « Les femmes et les filles doivent se trouver au centre de la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé. « Lorsque les femmes se protègent du VIH, elles protègent également du virus toute une nouvelle génération. »

Plus de deux millions d’enfants vivent avec le VIH dans le monde, principalement en Afrique subsaharienne. En Europe de l’Ouest, ce chiffre s’élève à 1 400 enfants, ce qui met en évidence l’injustice de l’inégalité dans l’accès aux services de santé maternelle et infantile, et la nécessité urgente d’accroître l’accès aux services anti-VIH des femmes enceintes des pays à revenus faible et intermédiaire.

« Si les femmes, à travers le monde, ne sont pas impliquées dans la résolution du défi posé par la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, notre combat est perdu. Si, en revanche, nous assumons toutes le rôle qui nous revient, notre combat ne pourra échouer », a déclaré Mme Mesfin.

Ces dernières années, un certain nombre de pays ont réalisé de grandes avancées dans la réduction du taux des nouvelles infections au VIH chez les enfants et, à l'échelle mondiale, en 2009, ces nouvelles infections au VIH ont chuté de 25 % chez les enfants.

« Le fait qu'en de trop nombreux endroits du monde, les femmes séropositives sont privées du droit de donner la vie à des bébés en parfaite santé constitue une injustice et nous pouvons y mettre fin d’ici à 2015 », a indiqué Mme Ban.

Les Premières dames sont convenues de promouvoir dix mesures concrètes une fois revenues dans leur pays respectif, afin de permettre aux enfants de naître sans le VIH et de favoriser les services anti-VIH à même de sauver la vie des femmes et des enfants. Ces mesures incluent le soutien à l’accroissement du nombre de centres assurant des services médicaux gratuits auprès des mères, des nouveau-nés et des enfants (comprenant les traitements de prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant), le renforcement des programmes médicaux sur la sexualité et la reproduction menés auprès des adolescents séropositifs, l’encouragement à l’engagement constructif des personnes vivant avec le VIH et la défense d’une tolérance zéro pour les stigmatisations et les discriminations des personnes vivant avec le VIH.


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Multimedia

Press centre

Download the printable version (PDF)

Press Release

Les dirigeants mondiaux renouvellent leur engagement en faveur de la lutte contre le sida, de la santé et du développement durable

À l’occasion de la Réunion de haut niveau sur le sida, des chefs d’État débattent d’un leadership plus fort, d’un financement pérenne, de la responsabilité mutuelle et de l’importance du pouvoir mobilisateur des jeunes

NEW YORK/GENÈVE, 8 juin 2011—Plus de vingt chefs d’État et de gouvernement se sont réunis à l’occasion d’une manifestation spéciale consacrée à la riposte au VIH, et plus spécifiquement au leadership, à la coopération et à l’appropriation par les pays. Cet événement, auquel près de 400 personnes ont assisté, s’est tenu pendant la Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies visant à renouveler l’engagement et à identifier les possibilités pour intensifier la riposte au VIH, améliorer la santé et réaliser d’ici à 2015 les objectifs du Millénaire pour le développement.

Monsieur Paul Kagame, Président du Rwanda, a animé le débat portant sur les moyens d’accélérer l’action pour aider les pays à faire progresser la mise en place de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH.

M. Kagame a présenté les trois axes principaux jugés essentiels à la réussite de la riposte au VIH, à savoir le leadership, l’appropriation et la coopération. « Aucune nation, aucune personne, aucune entreprise ou entité ne peut à elle seule gagner ce combat », a-t-il déclaré. « Dès lors que le leadership et l’engagement sont présents dans un pays et une communauté, on commence à voir des résultats. »

La nécessité d’élargir l’accès aux services pour les personnes les plus vulnérables au VIH et le respect des droits de l’homme étaient au cœur des discussions. Un leadership fort et visionnaire conjugué à un engagement et à la solidarité internationale en faveur de la lutte contre le VIH ont été présentés comme des facteurs essentiels pour faire progresser la riposte.

« Éliminer les décès liés au VIH et les nouvelles infections est à notre portée », a déclaré M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. « Nos objectifs peuvent sembler ambitieux mais nous pourrons les atteindre si nous sommes unis. »

Les dirigeants participant à la réunion se sont également intéressés au futur de la riposte au sida et à l’importance d’investir dans la jeunesse qui, demain, sera aux commandes et qu’il faut encourager à s’investir pleinement dans la riposte au sida.

« Si nous voulons transformer la riposte, nous devons mettre en place une nouvelle approche pour l’avenir », a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Nous n’y parviendrons qu’en amenant les jeunes à prendre les rênes d’un nouveau mouvement social centré sur le sida et à garantir une riposte pérenne. »

Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de surmonter les obstacles à un financement pérenne et prévisible. Dans un rapport publié avant Ia Réunion de haut niveau sur le sida, l’ONUSIDA soulignait qu’il faudrait investir 22 milliards de dollars des États-Unis d’ici 2015 pour diviser par deux le nombre de nouvelles infections à VIH et élargir l’accès au traitement. Ce rapport révélait aussi que le financement international de la lutte contre le VIH avait baissé entre 2009 et 2010.

« Nous avons besoin de ressources, de meilleures politiques et de lois pour garantir et protéger les droits des personnes vivant avec le VIH », a déclaré Mme Anandi Yuvuarj, coordinatrice régionale de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida. « Chacun doit avoir accès à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH, en particulier les personnes les plus vulnérables au virus. »

Les intervenants ont souligné la nécessité de l’amélioration systématique de l’efficience et de l’efficacité des dépenses consacrées à la lutte contre le sida et à la santé, de même que l’importance de l’utilisation optimale de ressources au travers de programmes de lutte contre le VIH judicieux et rationnels. En outre, ils ont examiné la nécessité, pour les pays, de rechercher de nouvelles sources de revenus aux niveaux national, régional et international.

Les participants ont commenté les succès de la coopération Sud-Sud, perçue comme un moyen efficace pour identifier de nouveaux paradigmes de développement et de partage de l’innovation dans les régions, dans l’optique d’une riposte au sida accélérée.

Les dirigeants présents ont promis d’intensifier leurs efforts pour améliorer l’efficacité, l’efficience et la viabilité de leurs ripostes nationales au sida, afin d’accélérer la mise en place de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH.


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

Download the printable version (PDF)

Press Release

L’avenir de la lutte contre le sida au centre de la Réunion de haut niveau

Des grandes figures du mouvement de lutte contre le sida vont se réunir aux côtés de dirigeants mondiaux pour façonner le nouveau visage de la riposte

NEW YORK, 7 juin 2011—Plus de 3000 personnes sont attendues demain à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, qui se déroulera du 8 au 10 juin au Siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York. Cet événement sera l’occasion de dresser le bilan des progrès accomplis et des défis relevés au cours des 30 dernières années et d’orienter l’avenir de la riposte au sida.

Dans l’histoire de la lutte contre le sida, deux autres grands événements font date : la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida, qui s’est tenue il y a 10 ans, et la signature, en 2006, de la Déclaration politique sur le VIH/sida, dans laquelle les pays se sont engagés à déployer les efforts nécessaires pour réaliser l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH. Plus de 30 chefs d’État et de gouvernement et vice-présidents sont attendus à la Réunion de haut niveau sur le sida de 2011, dans le cadre de laquelle seront organisées des séances plénières officielles, cinq tables rondes et 40 manifestations parallèles. Le dernier jour, les États Membres de l’ONU devraient adopter une déclaration censée orienter les ripostes au VIH des pays au cours des cinq prochaines années.

Les séances plénières d'ouverture et de clôture seront présidées par Joseph Deiss, le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies. « Cette réunion suscite un enthousiasme sans précédent, qui devrait en faire un événement historique », indique M. Deiss. « Nous attendons des États Membres de l’ONU qu’ils prennent des engagements ambitieux, qui nous aideront à concrétiser notre vision commune “Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida.” »

Si certains pays rencontrent toujours des difficultés pour atteindre leurs objectifs en matière d’accès universel, d’autres ont accompli des progrès considérables pour lutter contre l’épidémie. Au total, ils sont 22 à avoir mis en place un accès universel aux services de prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant.

Parallèlement aux bons résultats obtenus à l’échelon pays, la riposte mondiale a beaucoup avancé depuis la Session extraordinaire sur le VIH/sida de 2001. Le taux des nouvelles infections à VIH a diminué de 25 % ces 10 dernières années, et le nombre de décès a, lui, baissé de 20 % en cinq ans. On compte 6,6 millions de personnes ayant aujourd’hui accès au traitement antirétroviral, alors qu’elles n’étaient que quelques milliers en 2001. D’autres domaines ont également connu des avancées, notamment la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, et la suppression de lois punitives, comme celles qui portent sur les restrictions aux voyages liées au VIH.

« Les inégalités, la discrimination et les lois dirigées contre les personnes vivant avec le VIH ou exposées au virus empêchent toujours ceux qui ont le plus besoin d’aide d’avoir un accès correct aux services », précise le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), Michel Sidibé. « Il faut mettre en place une riposte qui trouve son fondement dans les droits de l’homme et qui encourage l’égalité et l’équité. Ce n’est qu’ainsi que nous ouvrirons la voie à un monde sans VIH. »

L’ONUSIDA a récemment fait savoir qu’en dépit des bons résultats obtenus dans les domaines de la prévention et du traitement, les personnes vivant avec le virus – 34 millions, d’après les estimations les plus récentes – n’ont jamais été aussi nombreuses. Le Programme commun a aussi relevé une réduction des fonds alloués à la lutte contre le sida à l’échelle mondiale.

« Si les ressources diminuent, ce sont les personnes les plus vulnérables qui en subiront les conséquences », explique Tetyana Afanasiadi, une militante ukrainienne des droits de l’homme. « La vie de millions de gens dépend directement des ressources allouées à la riposte. Si je suis en vie aujourd’hui, c’est grâce au traitement antirétroviral et au traitement de substitution des opioïdes, auxquels j’ai eu accès par le biais de programmes de prévention et d’appui. La réduction des moyens consacrés à ces programmes représente un danger direct pour moi et pour des millions de personnes à travers le monde. »

La Réunion de haut niveau se tiendra au Siège de l’ONU, à New York, du 8 au 10 juin. Elle rassemblera des représentants des États Membres, des organisations internationales et de la société civile, des personnes vivant avec le VIH, et des partenaires des secteurs public et privé.

Pour tout renseignement complémentaire (programme complet, articles, webcasts, vidéos et documentation réservée aux médias), nous vous invitons à consulter le site officiel de la Réunion: http://www.un.org/fr/ga/aidsmeeting2011/.


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Département de l'information de l’ONU
Vikram Sura
tel. +1 212 963 274
sura@un.org

Multimedia

Press centre

Download the printable version (PDF)

Press Release

La riposte mondiale au sida continue de progresser : un nombre record de personnes ont accès au traitement et le taux d’incidence du VIH a diminué de près de 25 %

30 ans après le début de l’épidémie mondiale de sida, l’ONUSIDA estime à 34 millions [30,9 millions–36,9 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH et à près de 30 millions [25 millions–33 millions] le nombre de personnes décédées de causes liées au sida depuis l’annonce du premier cas le 5 juin 1981.

(De gauche à droite) : Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA ; Christina Rodriguez, co-fondatrice, Smart Youth ; Asha-Rose Migiro, secrétaire générale adjointe à la conférence de presse sur le SIDA 30 ans après : un tournant pour les nations, au siège des Nations Unies, New York le 3 juin 2011.
Photo : UNAIDS/B. Hamilton

NEW YORK/Genève, 3 juin 2011 – On estime à environ 6,6 millions le nombre de personnes sous traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire à la fin 2010 – c'est-à-dire près de 22 fois plus qu’en 2001 – selon un nouveau rapport intitulé Le sida 30 ans après : un tournant pour les nations (en anglais) publié aujourd’hui par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

1,4 million de personnes (chiffre le plus élevé jamais enregistré sur une année) ont été mises sous antirétroviraux en 2010 – bénéficiant ainsi d’un traitement vital. Selon le rapport, 420 000 enfants au moins recevaient un traitement antirétroviral à la fin 2010 – ce qui représente une augmentation supérieure à 50 % par rapport à 2008 (année pendant laquelle 275 000 enfants étaient sous traitement).

« L’accès au traitement va transformer la riposte au sida dans les dix prochaines années. Nous devons investir pour accélérer l’accès au traitement du VIH et découvrir de nouvelles thérapies » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le traitement antirétroviral recèle plus que jamais le potentiel pour changer la donne – il empêche non seulement les gens de mourir, mais il stoppe aussi les nouvelles infections à VIH chez les hommes, les femmes et les enfants ».

Sa déclaration fait suite à la publication (le 12 mai 2011) des résultats de l’essai HPTN052 qui ont révélé que si une personne vivant avec le VIH respecte un traitement antirétroviral efficace, le risque qu’elle transmette le virus à son ou sa partenaire sexuel(le) non infecté(e) peut être réduit de 96 %.

« Les pays doivent utiliser le meilleur de ce que la science peut offrir pour stopper les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida » a déclaré Mme Asha-Rose Migiro, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies. « La riposte au sida se situe à un tournant. L’objectif de parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH doit devenir une réalité d’ici à 2015 ».

Les efforts de prévention du VIH donnent des résultats

Selon le rapport, le taux d’incidence du VIH a diminué de près de 25 % au niveau mondial entre 2001 et 2009. Il a été réduit de plus de 50 % en Inde et de plus de 35 % en Afrique du Sud ; ces deux pays abritent le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH de leur continent.

Le rapport a révélé qu’au cours de la troisième décennie de l’épidémie, les gens ont commencé à adopter des comportements sexuels à moindre risque, ce qui traduit l’impact des efforts de prévention du VIH et de sensibilisation au virus. Cependant, des carences importantes subsistent. Les jeunes hommes sont plus susceptibles d’être informés au sujet de la prévention du VIH que les jeunes femmes. Des enquêtes démographiques et sanitaires récentes révèlent que l’on estime à 74 % la proportion de jeunes hommes qui savent que les préservatifs sont efficaces pour prévenir l’infection à VIH, contre tout juste 49 % chez les jeunes femmes.

Ces dernières années, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants car de plus en plus de femmes enceintes séropositives ont accès à un traitement antirétroviral pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement au sein. Le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH en 2009 était inférieur de 26 % à ce qu’il était en 2001.

Environ 115 pays à revenu faible ou intermédiaire fournissent des schémas thérapeutiques optimaux aux femmes enceintes vivant avec le VIH, conformes aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. 31 pays utilisent toujours des schémas thérapeutiques qui ne sont pas jugés optimaux dans bon nombre de leurs programmes. L’ONUSIDA invite instamment tous les pays utilisant ces schémas à réviser leurs directives de traitement et à passer aux schémas optimaux recommandés par l’OMS.

Le sida n’est pas mort – des obstacles significatifs subsistent

D’après les dernières estimations de l’ONUSIDA, 34 millions [30,9 millions–36,9 millions] de personnes vivaient avec le VIH à la fin 2010 et près de 30 millions [25 millions–33 millions] de personnes étaient décédées de causes liées au sida depuis l’annonce du premier cas il y a 30 ans.

Malgré son élargissement, l’accès au traitement antirétroviral demeure très insuffisant. À la fin 2010, 9 millions de personnes admissibles au traitement n’y avaient toujours pas accès. Les enfants ont un accès plus limité au traitement que les adultes – 28 % seulement des enfants admissibles recevaient un traitement antirétroviral en 2009 (contre une couverture de 36 % pour les personnes de tous âges).

Alors que le taux d’incidence du VIH a diminué au niveau mondial, le nombre total de nouvelles infections reste élevé – à 7 000 environ par jour. La réduction mondiale du taux d’incidence du VIH masque des variations entre les régions. D’après le rapport, une diminution supérieure à la moyenne des nouvelles infections a été enregistrée en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, alors que la région Amérique latine et Caraïbes affichait pour sa part une réduction plus modeste (inférieure à 25 %). Le taux d’incidence du VIH a augmenté en Europe orientale et dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Dans pratiquement tous les pays, la prévalence du VIH parmi les populations exposées à un risque accru d’infection à VIH – les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes qui consomment des drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, et les transgenres – est plus élevée que parmi les autres groupes de population. L’accès des populations plus exposées au risque d’infection aux services de prévention et de traitement est généralement plus limité du fait de lois répressives et discriminatoires, de la stigmatisation et de la discrimination. En avril 2011, 79 pays, territoires et zones criminalisaient les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe, 116 pays, territoires et zones criminalisaient certains aspects du commerce du sexe et 32 pays étaient dotés de lois autorisant la peine de mort pour des délits liés aux drogues.

Selon le rapport, les inégalités entre les sexes demeurent un obstacle majeur à des ripostes efficaces au VIH. Le virus est la première cause de décès parmi les femmes en âge de procréer et plus d’un quart (26 %) de l’ensemble des nouvelles infections à VIH à travers le monde touchent des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans.

Les ressources allouées à la riposte au sida diminuent

Selon le rapport, les investissements engagés dans la riposte au VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont été multipliés par presque 10 entre 2001 et 2009, passant de US$ 1,6 milliard à US$ 15,9 milliards. Cependant, les ressources internationales consacrées à la lutte contre le VIH ont diminué en 2010. Bon nombre de pays à revenu faible sont massivement dépendants des financements externes. Dans 56 pays, les donateurs internationaux apportent 70 % au moins des ressources consacrées à la riposte au VIH.

« Je suis inquiet du fait que les investissements internationaux diminuent à un moment où les résultats positifs de la riposte au sida profitent aux personnes » a déclaré M. Sidibé. « Si nous n’engageons pas des fonds aujourd’hui, les montants qui devront être investis à l’avenir seront plusieurs fois plus élevés ».

Un cadre d’investissement 2011 proposé par l’ONUSIDA et des partenaires estime à US$ 22 milliards au moins les investissements qui seront nécessaires en 2015 – c'est-à-dire US$ 6 milliards de plus que le montant dont nous disposons aujourd’hui. Lorsque ces investissements sont orientés vers un ensemble de programmes prioritaires établis en fonction du type d’épidémie d’un pays, on obtient l’impact le plus fort. Le retour sur investissement d’un tel engagement devrait être de 12 millions de nouvelles infections à VIH évitées et de 7,4 millions de décès liés au sida évités d’ici à 2020. Le nombre de nouvelles infections devrait reculer d’environ 2,6 millions en 2009 à environ 1 million en 2015.

Points de vue sur le sida de 15 leaders mondiaux

Le rapport présente des commentaires de 15 leaders de la riposte mondiale au sida, notamment le Président de l’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma, l’ancien Président des États-Unis d’Amérique, M. Bill Clinton, l’ancien Président de Brésil, M. Luiz Inácio Lula da Silva, le Président du Mali, M. Amadou Toumani Touré, et le Président de la Commission de l’Union africaine, M. Jean Ping. Les commentaires couvrent différents domaines tels que le financement de la riposte au sida, la coopération Sud-Sud, le leadership des jeunes, l’émancipation des femmes, les populations clés affectées, la consommation de drogues injectables, les droits humains, la stigmatisation et la discrimination, et l’intégration des systèmes.

Les jeunes conduisent la révolution de la prévention

Le rapport Le sida 30 ans après : un tournant pour les nations inclut également un article sur un événement récent qui a eu lieu à Robben Island, Afrique du Sud, où l’Archevêque Desmond Tutu, Co-président de la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH, a passé le témoin du leadership à une nouvelle génération de jeunes leaders.

D’après le rapport, certains des plus importants succès de la prévention du VIH ont été enregistrés parmi les jeunes. Les données indiquent que les jeunes de nombreux pays durement touchés choisissent de plus en plus de retarder l’âge de leur premier rapport sexuel et d’éviter les comportements sexuels qui les exposent au risque d’infection à VIH.


Contact

ONUSIDA Genève
Saira Stewart
tel. +41 22 791 2511
stewarts@unaids.org
ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Multimedia

Press centre

Download the printable version (PDF)

Press Release

Le Life Ball commémore les 30 années d’existence du sida

Cet évènement caritatif met en avant l’épidémie de VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale

VIENNE, le 23 mai 2011 - Le 21 mai à la mairie de Vienne, des célébrités et des dirigeants influents de la riposte mondiale au sida ont participé au bal « Life Ball 2011 », le plus grand évènement caritatif annuel sur le sida en Europe. Le bal de cette année a commémoré les 30 années d’existence du sida et s’est concentré sur la progression rapide de l’épidémie du VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale.

« Le Life Ball ne vise pas seulement à célébrer la vie, mais également à créer un mouvement social pour arrêter la stigmatisation et la discrimination », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, lors d’une conférence de presse, le 21 mai. « Gery Keszler et Aids Life apportent une voix et une dynamique en faveur du changement au sein de ce mouvement », a-t-il ajouté.

Lors de la conférence de presse, M. Sidibé était accompagné par Gery Keszler, co-fondateur et président d’Aids Life, une organisation associative qui organise ce bal. Parmi les autres intervenants figuraient la chanteuse Janet Jackson, qui représentait l’AMFAR, les stylistes de mode Dean et Dan Caten de la maison Dsquared2, et l’actrice hollywoodienne Brooke Shields.

Avant la cérémonie d’ouverture du bal, un certain nombre d’invités éminents ont participé au gala de solidarité antisida, un dîner de collecte de fonds co-organisé par l’ONUSIDA et Aids Life, sous le parrainage du Président de la République d’Autriche, Heinz Fischer. Les recettes de cet évènement serviront, en partie, à soutenir les programmes de l’ONUSIDA en Fédération de Russie et en Ukraine.

Au cours des dix dernières années, le nombre de personnes vivant avec le VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale a quasiment triplé – pour passer, selon les estimations, de 530 000 en 2000 à 1,4 million en 2009. La Fédération de Russie et l’Ukraine représentent, à elles deux, près de 90 % des nouvelles infections au VIH signalées dans la région. Bien que les épidémies touchant l’Europe de l’Est et l’Asie centrale soient principalement concentrées sur les consommateurs de drogues injectables, les professionnels du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ces populations n’ont qu’un accès limité aux services anti-VIH.

Lors de la cérémonie d’ouverture du bal, 30 personnalités internationales ont présenté les jalons ayant marqué les 30 ans de l’histoire de l’épidémie. Le directeur exécutif de l’ONUSIDA a mis en relief la création de l’ONUSIDA, en 1996, et la « lueur d’espoir » survenue cette année-là lorsqu’une thérapie antirétrovirale combinée s’est avérée efficace pour garder en vie les personnes séropositives.

L’ancien Président des États-Unis, Bill Clinton, a noté que la réduction sensible des prix des médicaments antirétroviraux, qui a cours depuis 2002, avait fortement augmenté l’accès aux traitements pour des millions de personnes. Il a cependant indiqué que les traitements continuent d’être marqués par une grande disparité : « dix millions de personnes vivant dans les pays pauvres ont toujours besoin d’avoir accès aux médicaments (antirétroviraux). Si l’on veut réduire le taux d’infection et si l’on veut baisser le taux de mortalité, nous devons bien faire notre travail. » 

Le Life Ball salue chaque année le travail et le dévouement des pionniers de la riposte au sida par le prix « Cristal d’espoir ». Le prix de cette année, qui s’élevait à 100 000 euros, a été remis à Anya Sarang, la présidente de la Fondation Andrey Rylkov pour la santé et la justice sociale, une organisation non gouvernementale, basée en Fédération de Russie et qui défend les droits de l’homme des consommateurs de drogues.



Contact

ONUSIDA Genève
Saira Stewart
tel. +41 22 791 2511
stewarts@unaids.org

Multimédia

Press centre

Download the printable version (PDF)

Press Release

Des résultats d’essai sans précédent confirment qu’un traitement anti-VIH empêche la transmission du virus

L’OMS et l’ONUSIDA saluent les résultats de l’essai HPTN 052 qui révèle que la thérapie antirétrovirale est efficace à 96 % dans la réduction de la transmission du VIH chez les couples où l’une des deux personnes est séropositive

 

Photo: ONUSIDA/P.Virot.

GENÈVE, le 12 mai 2011—Les résultats, annoncés ce jour par les Instituts nationaux de santé des États-Unis, montrent que si la personne séropositive du couple adhère à la posologie du traitement antirétroviral, le risque de transmission du virus à son partenaire sexuel non infecté peut être réduit de 96 %.

« Cette percée scientifique change considérablement la donne et assurera l’avancement de la révolution de la prévention. Elle place le traitement anti-VIH au rang des nouvelles options de prévention prioritaires », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).  « Nous devons maintenant nous assurer que les couples ont la possibilité de choisir le Traitement pour la Prévention et qu’ils y ont accès. »

Cet essai, conduit par le Réseau pour les essais de prévention du VIH, a engagé plus de 1 700 couples sérodiscordants (l’une des personnes est séropositive tandis que l’autre est séronégative) originaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des États-Unis d'Amérique.

Seules ont été engagées dans l’essai les personnes vivant avec le VIH, dont le compte de CD4 se situe entre 350 et 550, qui ne sont donc pas encore éligibles pour un traitement personnel selon les dernières directives de l’OMS. La réduction de la transmission du VIH par voie sexuelle a été si importante que l’essai a été arrêté 3-4 ans avant les délais impartis. 

« Cette avancée est cruciale car nous savons que la transmission par voie sexuelle représente environ 80 % du total des nouvelles infections », a indiqué le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. « Les résultats produits par l’essai vont renforcer et étayer les nouvelles orientations que l’OMS publiera en juillet pour aider les personnes vivant avec le VIH à protéger leur partenaire. »

La mise à disposition du Traitement pour la Prévention va non seulement encourager les personnes à effectuer un dépistage sur le VIH, mais également les inciter à révéler leur statut sérologique, à discuter des options de prévention anti-VIH avec leur partenaire et à se rendre dans les services centraux anti-VIH. En outre, cette mise à disposition va fortement contribuer à réduire les stigmatisations et les discriminations qui entourent le VIH.

« Les personnes vivant avec le VIH peuvent maintenant, avec dignité et confiance, prendre des dispositions supplémentaires pour protéger du VIH ceux qui leur sont chers », a déclaré M. Sidibé.

Selon les estimations actuelles, seule la moitié des 33 millions de personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique. L’augmentation du recours au dépistage anti-VIH exercerait un impact important sur la riposte au sida, en particulier s’il s’accompagnait d’un accroissement du nombre des personnes ayant accès aux traitements par suite de cette découverte scientifique.

L’ONUSIDA et l'OMS recommandent aux couples de prendre une décision, éclairée par des données probantes, sur la meilleure combinaison d’options de prévention anti-VIH possible. L’ONUSIDA demande instamment à ce que le Traitement pour la Prévention soit l’une des options proposées aux couples. Les nouvelles orientations de l’OMS, qui seront publiées en juillet, aideront les pays à concrétiser cette nouvelle option de prévention anti-VIH auprès des personnes qui la choisiront. Ces orientations incluront des recommandations spécifiques sur l’élargissement de l’accès aux dépistages et au conseil anti-VIH, et l’utilisation de thérapies antirétrovirales parmi les couples sérodiscordants.

Il n’existe pas une seule et unique méthode médicale pour se protéger assurément contre le VIH. Le Traitement pour la Prévention doit être utilisé en combinaison avec d’autres options de prévention anti-VIH. Ces options peuvent inclure l'utilisation correcte et systématique des préservatifs masculin et féminin, le report de la première relation sexuelle, la réduction du nombre des partenaires, la circoncision masculine et l'évitement de relations sexuelles avec pénétration. L’importance que revêtent les résultats de l’essai assure le bon positionnement du Traitement pour la Prévention parmi l’ensemble complet des mesures de prévention anti-VIH.

Afin d’élargir l’accès à cette option de Traitement pour la Prévention, l’initiative du traitement 2.0 doit être rapidement mise en œuvre pour innover, simplifier, réduire les coûts et mobiliser les communautés en faveur de l’intensification des dépistages, du conseil et des traitements anti-VIH.

L’ONUSIDA organisera une réunion de partenaires pour discuter plus avant de cette nouvelle possibilité et de ses implications pour la riposte au sida. Cette initiative prend appui sur une série de consultations d’experts qui ont été organisées par l’OMS et l'ONUSIDA sur le Traitement pour la Prévention au cours de ces deux dernières années.

L’ONUSIDA et l'OMS travailleront avec les pays et les partenaires pour inscrire le Traitement pour la Prévention dans la riposte au VIH et s'assurer qu'il est accessible aux personnes qui souhaitent l'utiliser au plus vite.



Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
OMS Genève
Tunga Namjilsuren
tel. +41 22 791 1073
namjilsurent@who.int

Press centre

Download the printable version (PDF)

Press Release

L’archevêque Desmond Tutu transmet le témoin à une nouvelle génération de leaders pour la riposte au sida

Des engagements sont pris en faveur de la transformation de la riposte au VIH lors d’un évènement historique à Robben Island

De gauche à droite: l'archevêque Desmond Tutu, Michel Sidibé, le Directeur exécutif d'ONUSIDA, Le docteur Aaron Motsoaledi, ministre de la Santé de l’Afrique du Sud.
Crédit: ONUSIDA AFP Photo/G. Guercia

Robben Island / Genève, le 4 mai 2011—L’archevêque Desmond Tutu a symboliquement transmis le témoin à une nouvelle génération de jeune leaders engagés contre le sida. La transmission du témoin a eu lieu lors d’un évènement visant à inspirer la transformation de la riposte au sida, sur l’île de Robben Island, en Afrique du Sud, à l’initiative du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

Cet évènement a réuni des dirigeants internationaux réputés de la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH, et un groupe de jeunes leaders. Ces derniers leur ont présenté une « déclaration » exposant la vision du mouvement des jeunes sur le VIH. La Commission sur la prévention du VIH a été mise en place par l’ONUSIDA en 2010 en vue d’influencer et de guider l’action sociale et politique visant à mobiliser les soutiens en faveur des programmes de prévention sur le VIH.

« L’évènement d’aujourd’hui nous invite à unir nos esprits et nos cœurs pour renouveler le leadership et les engagements pris à l’égard de la prévention du VIH », a déclaré l’archevêque Desmond Tutu, coprésident de la Commission sur le VIH et militant antisida de longue date. « L’heure est aux actions audacieuses et droites. Nous attendons des dirigeants de la prochaine génération qu’ils suscitent des changements positifs dans les comportements et les actions ».

Les jeunes représentants se sont récemment réunis au Mali, lors d’un sommet des jeunes leaders du monde sur le VIH, pour étudier les moyens novateurs de renforcer les liens entre la jeunesse et les mouvements antisida, notamment par le biais des nouveaux canaux médiatiques. 

« Les jeunes ont le pouvoir de changer l’avenir et de transformer la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce mouvement collectif de jeunes, mobilisé autour de la prévention du VIH et utilisateur des nouvelles technologies et des formations par les pairs pour l’échange d’information, va faire cesser les nouvelles infections. »

L’archevêque Desmond Tutu a appelé les jeunes participants à s’engager en faveur de l’émergence d’une nouvelle génération de leaders pour la riposte au sida. Il a également invité les membres de la Commission sur la prévention du VIH à les inspirer et à les conseiller dans leur rôle de leadership.

Les commissaires se sont pour leur part engagés à faire progresser la transformation de la riposte au sida dans leurs secteurs respectifs. Le commissaire Earvin « Magic » Johnson a ainsi annoncé, dans un message vidéo, que sa fondation sera un partenaire fondateur d’un programme international de bourses pour les jeunes. Elena Pinchuk, de la Fondation antisida, a signalé qu’un concours international sera lancé à l’attention des jeunes innovateurs pour l'élaboration de campagnes sur les réseaux sociaux. Le Centre mondial pour l’innovation dans la santé mobile et Cell Life se sont engagés à travailler conjointement avec l’ONUSIDA et les fournisseurs de services mobiles pour promouvoir, dans cinq pays au moins, la prévention du VIH et le dialogue sur les changements comportementaux par le biais du téléphone mobile.

Cet évènement s’est tenu sur l’île de Robben Island, au large de Cape Town, en Afrique du Sud, là où l’ancien président Nelson Mandela a été autrefois incarcéré. Ce lieu, qui est considéré comme témoignant de l’esprit humain, symbolise le pouvoir du changement.



Contact

ONUSIDA Johannesburg
Bathsheba Okwenje
tel. +27 82 909 2638
okwenjeb@unaids.org
ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

Download the printable version (PDF)

Press Release

Le Secrétaire général des Nations Unies expose de nouvelles recommandations pour atteindre les objectifs de la riposte au sida pour 2015

Avant la Réunion de haut niveau de juin, un rapport d’activité présente une vue d’ensemble des efforts nécessaires pour aider les pays à réaliser l’accès universel aux services de prise en charge du VIH et à parvenir à un résultat de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.

Présentation du Rapport du Secrétaire général. Nairobi, Kenya.
Photo : ONUSIDA/AFP – S. Maina

NAIROBI, 31 mars 2011 – Trente ans après le début de l’épidémie, les investissements engagés pour riposter au sida donnent des résultats, selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. Intitulé Unir pour l’accès universel : vers zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida (en anglais), le rapport souligne le fait que le taux de nouvelles infections à VIH diminue au niveau mondial, que l’accès au traitement s’élargit et que le monde a beaucoup progressé au niveau de la réduction de la transmission mère-enfant du VIH.

Entre 2001 et 2009, le taux de nouvelles infections à VIH a été réduit d’au moins 25 % dans 33 pays – dont 22 pays d’Afrique subsaharienne. À la fin 2010, plus de 6 millions de personnes étaient sous traitement antirétroviral dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. En outre et pour la première fois en 2009, le taux de couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH a été supérieur à 50 % au niveau mondial.

Cependant, malgré les récents résultats, le rapport souligne que les gains restent fragiles. Pour toute personne mise sous traitement antirétroviral, on dénombre deux nouvelles infections à VIH. Chaque jour, 7 000 personnes sont nouvellement infectées, dont 1 000 enfants. La faiblesse des infrastructures nationales, les insuffisances de financement et la discrimination à l’encontre des populations vulnérables figurent parmi les facteurs qui continuent de faire obstacle à l’accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH.

Le rapport du Secrétaire général – qui s’appuie sur les données transmises par 182 pays – propose cinq recommandations clés que les leaders mondiaux étudieront lors de la Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra du 8 au 10 juin 2011.

« Les leaders mondiaux disposent d’une opportunité unique en cette période critique pour évaluer les résultats et les carences de la riposte mondiale au sida » a déclaré M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, lors d’une réunion de presse dans la capitale kenyane. « Nous devons prendre des décisions audacieuses qui transformeront radicalement la riposte au sida et nous aideront à avancer vers une génération sans VIH ».

M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, et M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, avec Mme Rebecca Auma Awiti, mère de trois enfants et coordonnatrice sur le terrain auprès de l’organisation non gouvernementale Women Fighting AIDS in Kenya, qui a présenté son témoignage lors de la conférence de presse.
Photo : ONUSIDA/AFP – S. Maina

« Trente ans après le début de l’épidémie, nous n’avons d’autre choix que celui de redynamiser la riposte aujourd’hui si nous voulons réussir demain » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, qui a rejoint M. Ban pour la présentation du rapport. « Les progrès enregistrés au niveau de la prévention du VIH et du traitement antirétroviral sont significatifs, mais nous devons en faire davantage pour empêcher que les personnes ne contractent l’infection – nous avons besoin, aujourd’hui plus que jamais, d’une révolution de la prévention du VIH ».

Mme Rebecca Auma Awiti, mère séropositive au VIH et coordonnatrice sur le terrain auprès de l’organisation non gouvernementale Women Fighting AIDS in Kenya (WOFAK), a présenté son témoignage lors de la conférence de presse. « Grâce au mouvement en faveur de l’accès universel, mes trois enfants sont nés sans être porteurs du VIH et je peux les voir grandir parce que j’ai eu accès au traitement » a-t-elle indiqué.

Mobiliser pour renforcer l’impact

Le rapport présente cinq recommandations du Secrétaire général des Nations Unies pour renforcer la riposte au sida :

  • Mobiliser l’énergie des jeunes au profit d’une révolution de la prévention du VIH
  • Redynamiser l’élan pour réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH d’ici à 2015
  • Travailler avec les pays pour que les programmes de lutte contre le VIH offrent un meilleur rapport coût-efficacité et soient plus efficients et pérennes
  • Promouvoir la santé, les droits de la personne et la dignité des femmes et des filles, et
  • S’assurer que la responsabilisation mutuelle au sein de la riposte au sida permette de transformer les engagements en actions.

Le Secrétaire général invite toutes les parties prenantes à soutenir les recommandations du rapport et à les mettre en œuvre pour travailler à la réalisation des six objectifs mondiaux :

  • Réduire de 50 % la transmission sexuelle du VIH – y compris parmi les populations clés, telles que les jeunes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et dans le cadre du commerce du sexe, et prévenir toutes les nouvelles infections à VIH liées à la consommation de drogues injectables
  • Éliminer la transmission mère-enfant du VIH
  • Réduire de 50 % les décès liés à la tuberculose des personnes vivant avec le VIH
  • Garantir un traitement contre le VIH à 13 millions de personnes
  • Réduire de 50 % le nombre de pays appliquant des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH, et
  • Garantir un accès égal à l’éducation aux enfants rendus orphelins ou vulnérables par le sida.

Les financements internationaux alloués au soutien de la lutte contre le VIH ayant diminué pour la première fois en 2009, le rapport encourage les pays à donner la priorité au financement des programmes de riposte contre le virus, y compris dans les pays à revenu faible ou intermédiaire qui ont les moyens de couvrir leurs propres charges dans ce domaine. Il souligne également à quel point il est important que la responsabilité et la responsabilisation soient partagées pour garantir à la riposte au sida des ressources suffisantes dans les prochaines années.

Le rapport et des informations complémentaires sur la Réunion de haut niveau sur le sida sont disponibles en ligne à l’adresse : unaids.org/fr/aboutunaids/unitednationsdeclarationsandgoals/2011highlevelmeetingonaids/



Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
ONUSIDA Nairobi
Saira Stewart
tel. +41 79 467 2013
stewarts@unaids.org
ONUSIDA Nairobi
Esther Gathiri-Kimotho
tel. +254 20 762 6718
gathirikimothoe@unaids.org
Département de l’Information des Nations Unies à New York
Vikram Sura
tel. +1 212 963 8274
sura@un.org
Département de l’Information des Nations Unies à New York
Pragati Pascale
tel. +1 212 963 6870
pascale@un.org

Liens externes

Liens externes

Press centre

Download the printable version (PDF)

Press Release

Le président Kagamé prendra pleinement part à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida

Le président rwandais unira ses efforts à ceux d’autres dirigeants pour façonner l’avenir du programme en matière de lutte contre le sida et de développement   

Genève, 24 mars 2011—En partenariat avec l’ONUSIDA, le président du Rwanda, Paul Kagamé, conduira une réunion de chefs d’État sur le VIH et d’autres questions plus générales de développement à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida qui se tiendra en juin.

« Pour obtenir des résultats en matière de santé et de développement à l’échelle mondiale, il convient de déployer des efforts extraordinaires, l’objectif étant de transformer la vie de nos citoyens », a déclaré le président Kagamé. « En tant que leaders, nous devrons nous montrer audacieux dans notre manière d’aborder ces questions fondamentales de notre époque. »

L’annonce a été faite à la suite d’un entretien avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, qui était en visite officielle au Rwanda pour faire progresser la collaboration dans le cadre de la riposte au VIH.

« Le président Kagamé est un dirigeant mondial en avance sur son temps et hautement respecté », a affirmé M. Sidibé. « Il a joué un rôle décisif pour inverser le cours de l’épidémie de sida du Rwanda. L’expérience et le leadership qu’il apportera aux débats de la Réunion de haut niveau en juin seront essentiels pour sortir le sida de son isolement et favoriser une plus grande appropriation de la question par les pays. »

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Kagamé en 2000, la prévalence du VIH a quasiment diminué de moitié et le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH a reculé de près de 25%.

La réunion des chefs d’État sera principalement axée sur des sujets tels que l’intégration du VIH dans des questions de santé et de développement d’ordre plus général et sur le partage des responsabilités dans la lutte contre l’épidémie. Parmi les annonces importantes figure la définition d’une vision panafricaine de l’appropriation par les pays.

La manifestation spéciale aura lieu durant la Réunion de haut niveau sur le sida qui se tiendra du 8 au 10 juin 2011 et dans le cadre de laquelle des leaders seront rassemblés pour façonner l’avenir du sida, de la santé et du développement.



Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

Download the printable version (PDF)

Feature Story

La célèbre artiste et activiste Annie Lennox nommée Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA

02 juin 2010

20100528_Lennox_200.jpg(de gauche) Annie Lennox, la nouvelle Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Photo: ONUSIDA/B. Hamilton

Genève, 2 juin 2010 – La célèbre chanteuse compositrice et militante féministe écossaise Annie Lennox a été nommée Ambassadrice itinérante du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Mme Lennox, dont la carrière commencée il y a de nombreuses années a été récompensée par un prix, est l’une des célébrités du monde de la musique. Elle réitère aujourd’hui son engagement à défendre les femmes et les filles affectées par l’épidémie de VIH.

 

 

Nous devons défendre les droits des femmes et des filles et nous opposer au fait qu’elles sont cantonnées à un statut de citoyens de seconde zone, ce qui les expose à un risque accru face au VIH.

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

« Des millions de femmes et de filles doivent affronter un quotidien d’une grande dureté et cela est inacceptable », a déclaré Mme Lennox. « Si nous voulons mettre fin au cycle dévastateur provoqué par l’épidémie de sida, nous devons défendre les droits des femmes et des filles et nous opposer au fait qu’elles sont cantonnées à un statut de citoyens de seconde zone, ce qui les expose à un risque accru face au VIH. » Mme Lennox est une militante et une activiste qui agit pour plusieurs organisations engagées en faveur de la justice sociale. En octobre 2007, elle a lancé une campagne personnelle intitulée « Chanter » (Sing) afin de renforcer la sensibilisation et le soutien en faveur des femmes et des enfants affectés par la pandémie de sida en Afrique australe.

Elle a, par le passé, soutenu l’ONUSIDA en participant au lancement d’un plan d’action sur cinq ans en faveur de la suppression des inégalités entre les sexes et des violations contre les droits de l’homme.

« Comment ne pas être ému par Annie Lennox et par sa voix ? Je suis sûr que la passion qui l’anime et la personnalité qui la caractérise vont accroître la sensibilisation envers les ravages que le VIH provoque parmi les femmes et les filles », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Avec l’énergie qui la stimule, elle s’efforcera d’inviter les dirigeants internationaux, nationaux et locaux à combattre les injustices liées à l’inégalité entre les sexes », a-t-il ajouté. 

Je suis sûr que la passion qui l’anime et la personnalité qui la caractérise vont accroître la sensibilisation envers les ravages que le VIH provoque parmi les femmes et les filles.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

La forte mortalité des femmes en âge d’avoir des enfants est liée à l’impossibilité pour elles d’avoir accès à des services de santé de qualité en matière de sexualité et de reproduction.

Pour son nouveau rôle en tant qu’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Mme Lennox sera aux côtés de M. Sidibé à Washington, du 7 au 9 juin, pour participer à la conférence 2010 sur « Les femmes donnent la vie » et à la conférence 2010 de la Coalition mondiale des entreprises. Elle utilisera ces deux tribunes pour plaider en faveur d’un mouvement mondial spécifique aux besoins et à la promotion des femmes et des filles afin de réduire leur exposition au VIH.

La célèbre artiste et activiste Annie Lennox nomm

Centre de presse:

Téléchargez la version imprimable (pdf, 20 Kb.)


Contact:

ONUSIDA: Saya Oka
Tél. +41 22 791 1697
okas@unaids.org

ONUSIDA: Tina Bille
Tél. +41 22 791 4928
billet@unaids.org

S'abonner à Press Release