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Le Secrétaire général des Nations Unies exhorte les pays à suivre l'exemple des Etats-Unis et à lever les restrictions de voyage pour les personnes vivant avec le VIH
31 octobre 2009
31 octobre 2009 31 octobre 2009Genève/New York, 31 octobre 2009 — L'ONUSIDA se réjouit de l'annonce faite par le Président Obama de sa décision sans appel de lever les restrictions à l'entrée sur le territoire américain fondées sur l'état sérologique vis-à-vis du VIH. Cet abandon des restrictions de voyage pour les personnes séropositives met fin à une politique mise en place en 1987. De telles restrictions, fortement contestées par l'ONUSIDA, sont discriminatoires et ne protègent pas la santé publique.
« Je félicite le Président Obama pour sa décision de lever les restrictions à l'entrée sur le territoire des Etats-Unis pour les personnes vivant avec le VIH », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon. « J'exhorte les autres pays imposant de semblables restrictions à prendre les mesures nécessaires afin que celles-ci soient abandonnées au plus vite. »
Le Secrétaire général des Nations Unies a fait de la disparition de stigmatisation et de la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH une affaire personnelle. Il a pour la première fois appelé à l'abandon de ces restrictions de voyage en 2008, dans son discours à l'Assemblée générale lors de la Réunion de haut niveau sur le sida. « Le fait d'établir une quelconque discrimination à l'encontre de ces personnes, y compris en ce qui concerne leur capacité à voyager d'un pays à l'autre, devrait nous emplir de honte », a déclaré le Secrétaire général en août de l'année dernière, à l'occasion de la Conférence mondiale sur le sida.
A sa demande, plusieurs pays, dont son pays d'origine, la République de Corée, sont actuellement dans les dernières phases d'un abandon complet de ces restrictions. Parmi les autres pays envisageant la levée de ces restrictions figurent la Chine et l'Ukraine. En 2008, le Conseil de l'ONUSIDA a encouragé tous les pays à éliminer les restrictions à l'entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH, et à s'assurer que les personnes vivant avec le VIH ne soient plus exclues, détenues ou expulsées sur la base de leur statut sérologique.
« Imposer des restrictions de voyages aux personnes vivant avec le VIH ne se justifie en aucun cas sur le plan de la santé publique. Cela constitue également une violation des droits de l'homme », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Nous espérons que d'autres pays qui continuent à imposer de telles restrictions les abandonneront au plus vite. »
Près de 59 pays imposent différentes formes de restrictions de voyage à l'encontre des personnes vivant avec le VIH. Les Directives internationales concernant le VIH/sida et les droits de l'homme spécifient que toute restriction de la liberté de circulation ou de choix de résidence fondée uniquement sur une séropositivité supposée ou avérée, y compris le dépistage du VIH chez les voyageurs internationaux, est discriminatoire. Les restrictions de voyage n'ont également aucune justification économique. Les personnes vivant avec le VIH peuvent avoir une vie professionnelle longue et productive, un fait qui contredit l'argument économique qui sous-tend certaines restrictions globales ; en effet, il convient de mettre en balance le coût supposé des migrants pour les systèmes de santé et les avantages de leur contribution potentielle.
Le Secrétaire général des Nations Unies exhorte l
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28 septembre 2021
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31 juillet 2019

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA s’entretient avec des délégations des Caraïbes
21 mai 2009
21 mai 2009 21 mai 2009
Mercredi 20 mai, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, s’est entretenu avec une délégation de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) à la 62e Assemblée mondiale de la Santé, au sujet des priorités des Caraïbes concernant la collaboration avec l’ONUSIDA.
Karl Hood, ministre grenadien de la Santé et président du Conseil du développement humain et social de la CARICOM, a ouvert la réunion en saluant le leadership de M. Sidibé en matière d’intensification de la riposte mondiale au VIH, ainsi que le rôle fondamental joué par l’ONUSIDA dans la mise en place et la promotion du développement du Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/sida (PANCAP).
À la 7e assemblée générale de la CARICOM, en octobre 2008, les participants ont approuvé le Cadre stratégique régional des Caraïbes 2008-2013, axé sur des actions qui permettront aux pays d’atteindre l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH d’ici à 2010.
Les participants de la réunion ont appelé l’ONUSIDA à structurer et à renforcer encore davantage le soutien qu’il apporte dans la région. Ils lui ont en outre demandé d’axer l’aide nationale sur la pleine mise en œuvre du Cadre stratégique régional fixé.

Des participants de la réunion de l’ONUSIDA et des délégations de la CARICOM, qui s’est tenue en marge de la 62e Assemblée mondiale de la Santé. 20 mai 2009, Genève. Photo: ONUSIDA/P. Virot
Pour répondre à ces appels, M. Sidibé a réitéré l’engagement de l’ONUSIDA de faire part de son expérience et de fournir un appui technique pour contribuer à améliorer les capacités du PANCAP à soutenir ses activités aux niveaux international, national et communautaire.
M. Sidibé a indiqué aux participants qu’il avait conscience de la nécessité de mettre en place un appui technique renforcé dans la région. Il a souligné l’importance d’y établir une unité d’appui technique à cette fin.
Au cours de son intervention, M. Sidibé a insisté sur le fait qu’il était nécessaire de regrouper l’ensemble des organismes des Nations Unies travaillant dans la région au sein d’un seul cadre de résultats en matière d’action. Il a en outre proposé que soit créé un groupe consultatif comprenant des représentants de la CARICOM, qui pourrait conseiller le directeur régional de l’ONUSIDA sur la définition et la coordination des priorités en vue d’une riposte efficace à l’épidémie dans la région.
Tous les participants se sont accordés à dire que la collaboration entre la CARICOM et l’ONUSIDA produisait des résultats encourageants dans le domaine de la riposte au sida, et ils ont renouvelé leur volonté de renforcer encore davantage le partenariat.
Right Hand Content
Reportages:
Travailleurs migrants et vulnérabilité au VIH dans les pays d’Asie du Sud et du Sud-Est (18 mai 2009)
La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1) (18 mai 2009)
L'ONU avec nous : lancement du programme sur le VIH dans le lieu de travail du système des Nations Unies dans la région Asie-Pacifique (2 décembre 2008)
Le Secrétaire général des Nations Unies ouvre l’exposition UNPlus (1 décembre 2007) (en anglais)
Le groupe UNPlus rencontre le Secrétaire général des Nations Unies (22 mai 2007)
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Press Release
Pour pallier l’insuffisance de financement de la riposte au sida dans les pays francophones, l’ONUSIDA milite pour une responsabilité partagée
12 juin 2014 18 février 2025Un nouveau rapport souligne les progrès et les insuffisances de la riposte au sida et lance un appel aux pays et aux donateurs pour qu’ils augmentent leurs investissements.

KINSHASA, RDC, 12 octobre 2012 – Selon un nouveau rapport de l’ONUSIDA intitulé « Point de décision de la Francophonie : Stopper les nouvelles infections au VIH et garantir les traitements pour tous », les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont enregistré des progrès vers la réalisation des objectifs de la Déclaration politique sur le sida des Nations Unies de 2011. Les résultats varient considérablement et, parmi les pays subsahariens de l’OIF, les progrès tardent à venir dans des domaines clés tels que la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants et l’intensification de la couverture des traitements anti-VIH.
Le Président Abdou Diouf, Secrétaire général de La Francophonie, note : « La fin de l’épidémie mondiale de sida apparaît aujourd’hui comme un objectif atteignable ». Il observe toutefois que « le présent rapport révèle aussi que les fruits du succès actuel ne sont pas équitablement partagés au sein de l’espace francophone, illustration de bon nombre des inégalités fondamentales qui existent à la fois au sein de l'espace francophone et dans le monde dans son ensemble.»
Selon le rapport publié à la veille du 14ème Sommet de La Francophonie de Kinshasa, US$ 2,6 milliards seront nécessaires en 2015 et chaque année ultérieurement pour financer la riposte au sida des pays subsahariens de l’OIF. Sur la base de l’évolution actuelle des investissements, on estime le déficit de financement à US$ 1,5 milliard. Pour le combler, le rapport considère que les donateurs internationaux et les pays devront augmenter leurs contributions de façon significative.

« La communauté internationale doit honorer ses engagements envers l’Afrique francophone et les pays francophones à revenu élevé doivent agir en chefs de file » a déclaré M. Sidibé. « De même, les pays francophones à revenu faible et intermédiaire doivent accroître la part de leurs investissements en fonction de leur croissance économique et de la charge de la maladie ».
Pallier l’insuffisance de financement
Selon le rapport, les pays subsahariens à revenu faible ou intermédiaire de l’OIF ont les moyens d’accroître les ressources domestiques allouées à la riposte au sida en alignant l’augmentation des dépenses de santé sur la croissance économique et en réallouant des ressources investies dans la lutte contre le VIH en fonction de la charge de la maladie dans chaque pays.
Sur la base de ces hypothèses, les pays subsahariens de l’OIF pourraient augmenter d’au moins US$ 120 millions leurs dépenses nationales allouées annuellement à la riposte au sida d’ici à 2015, ce qui correspondrait à une augmentation de 70 % par rapport aux niveaux de financement actuels. Le rapport appelle les partenaires internationaux à combler le déficit restant qui représente environ $ 1,4 milliard, ce qui correspondrait à une progression de 160 % par rapport aux engagements financiers actuels.
Traitement du VIH
On estime à 826 000 le nombre de personnes des pays à revenu faible ou intermédiaire de l’OIF bénéficiant d’un traitement anti-VIH en 2011, contre seulement 26 000 en 2003, selon le rapport. L’élargissement de l’accès aux traitements contre le VIH dans les pays de l’OIF a permis de réduire de près de 30 % les décès liés au sida entre 2004 et 2011.
Malgré des progrès remarquables, on estime à 970 000 le nombre de personnes qui attendent toujours un traitement vital contre le VIH dans les pays de l’OIF – ce qui représente 14 % de l’insuffisance de la couverture mondiale du traitement. En outre, on constate des disparités considérables au niveau de cette couverture : deux pays membres de l’OIF, le Rwanda et le Cambodge, ont atteint des taux de couverture du traitement antirétroviral supérieurs à 80 % alors que dans d’autres pays, ces taux sont inférieurs à 5 %.
Pris dans leur ensemble, les pays francophones d’Afrique sub-saharienne atteignaient en 2011 un taux de couverture du traitement contre le VIH de 43 %, contre 59 % pour les autres pays de la région non membres de l’OIF. Dans les pays subsahariens de La Francophonie, seulement une femme enceinte séropositive au VIH sur cinq a accès à un traitement antirétroviral pour sa propre santé et seulement 15 % des enfants éligibles au traitement en bénéficient.
Prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants
Les programmes de prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants se développent de façon dynamique en Afrique subsaharienne. Parmi les pays membres de l’OIF de la région, on estime à 34 % la diminution du nombre des nouvelles infections à VIH entre 2005 et 2011 – de 73 000 à 48 000.
Malgré les progrès, on évalue à 450 000 le nombre d’enfants qui vivent avec le VIH dans les pays subsahariens membres de l’OIF à revenu faible ou intermédiaire. Le pourcentage des femmes enceintes séropositives ayant reçu des médicaments antirétroviraux pour empêcher la transmission du VIH à leur enfant reste faible dans ces pays, à 36 %, contre 62 % dans les pays de la région non membres de l’OIF.
Une feuille de route pour accélérer les progrès
S’exprimant lors de la conférence de presse d’aujourd’hui, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a instamment prié les dirigeants des pays francophones d’agir collectivement pour faire progresser la riposte au sida dans les pays membres de l’OIF. « L’heure est venue pour La Francophonie de prendre une décision » a déclaré M. Sidibé. « Si les efforts réalisés à ce jour sont louables, ils ne suffiront pas à nous mener au but final. Nous devons redoubler d’efforts en faveur de la riposte au sida et prendre des mesures déterminantes» a-t-il ajouté.
Pour les 29 pays francophones que compte l’Afrique, la Feuille de route de l’Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale a défini les étapes requises pour assurer la gouvernance en matière de santé, le financement et l’accès aux médicaments, l’objectif étant de permettre aux pays de bâtir des ripostes au VIH pérennes. La Feuille de route – lancée sous le leadership du Président Boni Yayi du Bénin – a été adoptée par les chefs d’État et de gouvernement africains en juillet 2012.
En 2011, on estimait à 3,1 millions le nombre de séropositifs au VIH dans les pays subsahariens de l’OIF à revenu faible ou intermédiaire, ce qui représente 10 % du nombre total de personnes vivant avec le virus dans le monde. La prévalence du VIH varie considérablement entre les pays membres d’Afrique subsaharienne – de moins de 0,3 % à 5 % de la population adulte.
Contact
ONUSIDA GenèveSaira Stewart
tel. +41 22 791 2511
stewarts@unaids.org
ONUSIDA Abuja
Jeanne Seck
tel. +221 77 56 50 235
seckj@unaids.org
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Press Release
Le groupe de pop asiatique JYJ Ambassadeur régional de bonne volonté de l’ONUSIDA
12 juin 2014 18 février 2025BUSAN, Corée du Sud, 26 août 2011—Les trois membres de JYJ, formation de pop coréenne (K-pop), ont été nommés ambassadeurs régionaux de bonne volonté de l’ONUSIDA pour la zone Asie-Pacifique. Formé en 2010, JYJ bénéficie d’une large audience auprès des jeunes, non seulement en République de Corée mais aussi dans toute l’Asie et au-delà.
« Jae joong, Yoochan et Jun su (JYJ) apporteront une vraie différence dans la lutte contre le SIDA que porte le système des ambassadeurs de l’ONUSIDA », s’est réjoui le directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Grâce à leur popularité et à leur influence incroyables en République de Corée et au-delà, je compte sur eux pour que les messages importants sur le VIH qu’ils vont porter atteignent des millions de jeunes gens dans toute la région et partout dans le monde », a-t-il ajouté.
En tant qu’ambassadeurs régionaux de bonne volonté de l’ONUSIDA, les membres de JYJ prendront part à plusieurs événements et apparitions publiques – comprenant un spectacle à l’occasion du Congrès sur le SIDA en Asie-Pacifique (ICAAP10), une rencontre d’experts du SIDA et d’activistes organisée du 26 au 30 août 2011 à Busan, en Corée du Sud. À travers ces et d’autres événements, JYJ permettra de faire progresser l’information et les connaissances liées au VIH et de renforcer les efforts menés pour mettre fin à la stigmatisation et la à discrimination des séropositifs. Ils mettront également en lumière les grandes questions liées au SIDA à travers leurs réseaux sociaux.
« Les jeunes de notre pays et de toute l’Asie doivent en savoir plus sur la façon de se protéger du SIDA », a déclaré Jae joong, membre de JYJ, lors de la conférence de presse organisée à Busan pour annoncer la nomination du groupe par l’ONUSIDA. « Les connaissances et l’information peuvent aider les jeunes à se protéger et à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination ». Son complice au sein du groupe Yoochun est allé dans le même sens : « Le SIDA était déjà présent ici avant que je naisse. Notre génération peut être celle qui le vaincra ! » s’est-il enthousiasmé.
« Nous pouvons atteindre l’objectif zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au SIDA », a poursuivi Jun su, troisième membre du groupe JYJ. « Nous sommes extrêmement fiers de prendre part à cette cause. »
JYJ s’est déjà associé à plusieurs œuvres caritatives, en effectuant des dons importants en faveur des régions frappées par la catastrophe japonaise ainsi qu’à l’occasion de campagnes pour la santé des enfants. Dans la lignée de son engagement dans la lutte contre le SIDA, JYJ a récemment accepté le rôle d’ « Ambassadeur officiel » pour l’ICAAP10.
On estime que 41 % des personnes qui, dans le monde, ont récemment contracté le VIH sont âgées de moins de 25 ans. En Asie et dans le Pacifique, les jeunes au sein des populations les plus affectées (jeunes enrôlés dans le commerce sexuel, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et adolescents toxicomanes) doivent faire face à des risques d’infection par le VIH particulièrement élevés ainsi qu’à une stigmatisation et à une discrimination importantes.
Contact
UNAIDS BangkokBeth Magne-Watts
tel. +66 2680 4127
magnewattsb@unaids.org
ONUSIDA Genève
Frauke Joosten Veglio
tel. +41 22 791 4928
joostenvegliof@unaids.org
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L’ONUSIDA réclame une plus grande protection pour les plus vulnérables en République centrafricaine
19 février 2014 19 février 2014En mission humanitaire, Michel Sidibé, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif de l’ONUSIDA, met en garde contre une crise de santé grandissante
GENÈVE/BANGUI, 19 février 2014 – La crise politique et militaire en République centrafricaine fait obstacle à l’action humanitaire et remet en question l’accès – déjà limité – des citoyens aux services essentiels de santé.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, conduit une mission conjointe en République centrafricaine du 18 au 20 février avec Mme Valérie Amos, la Coordinatrice des secours d'urgence et Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires des Nations Unies, Dr Aicha L. Abdullahi, la Commissaire aux affaires politiques de l’Union africaine et Mme Mbaranga Gasarabwe, la Sous-Secrétaire générale à la sûreté et à la sécurité.
M. Sidibé, Mme Amos, le Dr Abdullahi et Mme Gasarabwe ont rencontré Mme Catherine Samba-Panza, Présidente du gouvernement de transition, qui a exprimé sa reconnaissance aux Nations Unies pour les efforts engagés pour stabiliser la situation et apporter une aide humanitaire aux personnes qui en ont besoin. Elle a cependant indiqué qu’une action humanitaire plus importante était absolument nécessaire en raison de la faim qui touche un grand nombre de personnes. Elle a déclaré que la réconciliation était essentielle mais que l’on ne s’était pas encore attaqué aux racines de la crise.
Les chefs chrétiens et musulmans – qui ont également rencontré la délégation – se sont fait l’écho de ses paroles de réconciliation.
Les Nations Unies ont indiqué que les fonds nécessaires pour répondre à la crise humanitaire s’élevaient à US$ 551 millions – dont 13 % ont été mobilisés. La solidarité mondiale est essentielle pour que des fonds soient mis à disposition pour soutenir près de deux millions et demi de personnes (selon les dernières estimations) ayant besoin d’aide.
« En République centrafricaine, la frontière est très mince entre la vie et la mort. Des personnes meurent – nous sommes sur le point de connaître une catastrophe sanitaire » a déclaré M. Sidibé. « Si nous n’agissons pas tout de suite, une génération sera perdue pour toujours – sous nos yeux. C’est totalement inacceptable ».
« Quelque 2,6 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire immédiate alors que l’on continue de rapporter des atrocités et des attaques contre les civils et les travailleurs humanitaires » a déclaré Mme Amos.
Le Dr Abdullahi a déclaré : « D’après mes premiers contacts ici à Bangui, j’ai le sentiment qu’il y a un certain nombre de priorités absolues : la sécurité des vies et des biens, l’aide humanitaire, la garantie de la protection des droits humains, l’état de droit et de justice, les réformes des services publics – notamment l’établissement d’une nouvelle constitution et le retour à l’ordre constitutionnel. La Commission de l’Unité africaine s’engage à soutenir le gouvernement de transition de la République centrafricaine pour s’attaquer à ces multiples problèmes, ce qui est la clé de la restauration de l’ordre constitutionnel, de la stabilité politique et de la gouvernance démocratique du pays ».
Il est prévu que la délégation se rende à Bossangoa, ville du nord-ouest de la République centrafricaine qui a subi une vague de violences sectaires. Elle rencontrera des membres des communautés chrétiennes et musulmanes, et visitera un centre de déplacés internes.

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L'ONUSIDA exhorte les pays francophones à unir leurs forces contre le sida
26 mars 2012 26 mars 2012GENÈVE, 26 mars 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) appelle à une collaboration plus étroite entre les pays francophones dans le partage de l'innovation et des compétences pour renforcer la riposte mondiale au sida. Les pays et observateurs francophones représentent plus d'un tiers des États membres des Nations Unies et une population de plus de 890 millions d'individus.
D'importants progrès ont été réalisés dans les pays francophones ces dernières années, notamment une diminution de 22% du nombre des nouvelles infections à VIH depuis 2001 et une baisse de près de 12% des décès dus au sida depuis le milieu des années 2000. En 2006, 380 000 personnes bénéficiaient d'un traitement antirétroviral dans les pays francophones ; en 2010, ce nombre est passé à plus de 1,2 million.
« Une riposte efficace au VIH a permis aux pays francophones d'accumuler une grande quantité de connaissances », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Ces pays doivent tirer le meilleur profit de la langue et des valeurs qu'ils ont en commun pour mettre fin à l'épidémie de sida. »
Les progrès accomplis, bien que généralisés, sont inégaux d'un pays à l'autre. Au Moyen Orient et en Afrique du Nord, le nombre des nouvelles infections à VIH augmente depuis 2001. C'est la seule région qui enregistre une augmentation en dehors de l'Europe orientale et de l'Asie centrale. De plus, dans la majorité des pays d'Afrique de l'Ouest, plus de la moitié des personnes ayant besoin d'un traitement n'y ont toujours pas accès.
À cela s'ajoute une situation particulièrement préoccupante en ce qui concerne le financement des actions contre le VIH dans les pays francophones. 70% en moyenne des ressources consacrées au VIH dans ces pays proviennent de donateurs extérieurs. Dans un contexte de récession économique et de baisse du financement des actions contre le sida par les donateurs, il est essentiel que les pays et les partenaires explorent des solutions nouvelles et novatrices pour financer la riposte au VIH. L'ONUSIDA conseille vivement aux pays d'appliquer son cadre d'investissement contre le sida, qui se concentre sur des stratégies de grande valeur, à fort impact et fondées sur des données probantes. Si ce cadre est mis en œuvre, l'ONUSIDA estime que les besoins mondiaux de financement pour lutter contre le VIH commenceront à diminuer dès 2015.
L'appel de l'ONUSIDA pour une intensification du leadership des pays francophones dans la riposte au sida a été lancé à l'occasion de la 6e Conférence francophone sur le VIH/sida, qui s'est tenue à Genève du 25 au 28 mars 2012. Près de 50 pays francophones étaient représentés à la conférence, créant ainsi une importante dynamique autour de la riposte au VIH dans le monde francophone.
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Sida et philatélie : les timbres porteurs de messages
06 juin 2011 06 juin 2011BERNE (SUISSE), LE 6 JUIN 2011— Près de trois millions de timbres vont circuler au sein et au travers des frontières cette année afin de prêter attention aux 30 ans de l’épidémie du sida et l’importance de continuer la prévention contre de nouvelles infections par le VIH. Depuis le début de l’épidémie, 60 millions de personnes ont été infectées par le VIH et près de 30 millions sont décédées des causes liées au sida.
Pas moins de 20 postes à travers le monde ont participé à une campagne de lancement de timbres et autres produits philatéliques afin de souligner cette année commémorative. Les postes participantes sont : le Belarus, le Brésil, le Burkina Faso, le Cameroun, la Croatie, le Fidji, l’Iran, l’Iraq, le Kazakhstan, le Luxembourg, la Nouvelle-Calédonie, le Malawi, la Moldova, le Pakistan, la Slovaquie, la Roumanie, la Russie, la Turquie, l’Ukraine et l’Uruguay. L’Administration Postale des Nations Unies a également émis trois timbres qui seront vendus dans les offices des Nations Unies à New York, Genève et Vienne. Pour plus d’informations, visitez l’exposition présentée à l’office postal des Nations Unies à New York.
« Les timbres, ces formidables œuvres d’art miniatures, sont de nobles ambassadeurs qui transmettent un message important dans les mains de tout ceux qui reçoivent un courrier » relève Edouard Dayan, directeur général de l’agence spécialisée des Nations Unies pour le secteur postal. « L’Union postale universelle est fière que tant de postes aient répondu afin d’accroître la sensibilisation aux questions critiques comme le VIH. Encore une fois, l’initiative va montrer l’incroyable valeur des services postaux à travers le monde ».
Un grand nombre de timbres sont émis en juin afin de coïncider avec les réunions de haut niveau sur le sida ayant lieu à New York du 8 au 10 juin. La réunion rassemblera des Etats membres des Nations Unies et différents partenaires et visera à examiner les progrès accompli et tracer l'avenir de l'action mondiale contre le sida.
« C’est une excellente et importante initiative afin que les gens du monde entier parlent du sida » relève Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « L’un des plus grands obstacles au problème du sida est la stigmatisation et la discrimination qui entourent la maladie. En initiant le dialogue autour du VIH, ces petits timbres vont jouer un grand rôle pour aider à casser ces barrières ».
Alors que la plupart des postes ont conçu leurs propres timbres, d’autres, tel que Ukrposhta, le service postal national d’Ukraine, a lancé une compétition nationale invitant des artistes à proposer un design de timbre sur le thème des 30 ans du sida. Le timbre gagnant de l’Ukraine sera émis lors de la Journée Mondiale du sida le 1er Décembre 2011.
Campagne mondiale
L’initiative philatélique est un élément de la campagne globale sur le VIH lancée en 2009 par l’Union postale universelle, l’ONUSIDA, l’Organisation internationale du travail et UNI Global Union. La campagne s’appuie sur le réseau postal global afin d’attirer l’attention sur l’importance de la prévention du VIH.
Plus de 23'000 bureaux de poste dans le monde ont participé à la campagne par le biais d‘affiches, de cartes postales, d’un site internet (www.unaids.org/preventHIV) et d‘événements publics visant à informer la population sur le VIH. La campagne a potentiellement atteint des millions de personnes. La poste du Cameroun à elle seule estime que ses supports de communication ont été vus quotidiennement par 36'000 personnes.
C’est la première fois que les postes du monde entier rassemblent leurs efforts pour attirer l’attention sur le sida, mais la sensibilisation à la maladie par la philatélie existe depuis des années. Une rapide enquête du Système mondial de numérotation des timbres-postes de l’Union postale universelle a révélé que plus de 60 timbres sur différents thèmes liés au sida ont été émis depuis 2002, date à laquelle la base de données a été créée. Pour voir une présentation visuelle des timbres sur le sida émis au fil des années, vous pouvez vous rendre sur le lien suivant : http://www.upu.int/fr.html
A propos de l’Union postale universelle
Créée en 1874, l'Union postale universelle (UPU), dont le siège se trouve à Berne (Suisse), est une organisation internationale et le premier forum de coopération entre les acteurs du secteur postal. Forte de ses 191 pays-membres, l’UPU permet d'assurer un véritable réseau universel de produits et de services à la pointe du progrès afin d’améliorer la qualité de service pour les clients. Près de 5,5 millions d’employés délivrent 433 milliards de lettres annuellement en plus de 5,5 millions d’articles postaux et 6 millions de colis. Un grand nombre de services postaux offrent l’expédition de courrier et des services financiers et électroniques. 660'000 établissements font du réseau postal l’un des plus grands réseaux de distribution physique du monde. En 2008, l’UPU a célébré ses 60 ans en tant qu’agence spécialisée des Nations Unies. Pour plus d’informations : http://www.upu.int/fr.html
ONUSIDA
L’ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui inspire le monde à donner l’accès universel à la prévention, au traitement et à l’assistance contre le VIH. Pour plus d’informations : http://www.unaids.org/fr/
Contact
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Union postale universelle (UPU) Berne
Rhéal LeBlanc
tel. +41 31 350 32 51/+41 79 345 97 64
rheal.leblanc@upu.int

Press Release
Development leaders point to significant progress in mother and child health and reduction of malaria and AIDS deaths in poorest nations
23 septembre 2008 23 septembre 2008Press centre
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Press Release
UNAIDS expresses sadness over the death of staff member Sam Were
19 septembre 2008 19 septembre 2008Press centre
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Press Release
UNAIDS acknowledges the health and human rights legacy of Jonathan Mann on the tenth anniversary of his death
02 septembre 2008 02 septembre 2008Press centre
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