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Accord sur une feuille de route pour les essais de confirmation d'un microbicide prometteur
03 septembre 2010 03 septembre 2010Il convient de mener les essais complémentaires nécessaires pour qu’un gel antirétroviral prometteur puisse être mis au plus tôt à la disposition des femmes risquant d’être infectées par le VIH
Genève, 3 septembre 2010 — Deux essais cliniques complémentaires sont planifiés pour confirmer l’efficacité d’un gel vaginal qui a montré son potentiel de réduction du risque d’infection au VIH. Les résultats du premier essai de ce gel, annoncés en juillet lors de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida à Vienne, doivent être confirmés avant que l’utilisation du produit puisse être généralisée.
Une étude réalisée par le Centre sud-africain du Programme de recherche sur le sida (CAPRISA), qui coopère avec l’ONUSIDA sur la recherche en matière de prévention du sida, a établi que ce gel à base de ténofovir s’avérait efficace dans 39 % des cas pour réduire le risque d’infection au VIH chez la femme lors de rapports sexuels.
L’étude a été menée en Afrique du Sud auprès de femmes de 18 à 40 ans ayant utilisé le gel une fois dans les 12 heures précédant les rapports sexuels et une fois dans les 12 heures suivant ces rapports.
Des experts réunis la semaine dernière par l’ONUSIDA et l’OMS à Johannesburg en Afrique du Sud ont suggéré que des essais complémentaires devraient déterminer si des populations de femmes différentes bénéficieront d’un niveau de protection identique à celui constaté lors de l’essai du CAPRISA.
Une nouvelle étude, conduite essentiellement en Afrique du Sud, établira si les résultats obtenus par le CAPRISA sont reproductibles dans des contextes variés avec une population incluant des femmes plus jeunes. Elle évaluera également si le gel peut être utilisé en toute sécurité par des jeunes filles de 16 et 17 ans sexuellement actives dans des environnements où l’incidence du VIH est élevée.
Une autre étude, menée dans d’autres pays africains, analysera la sûreté et l’efficacité d’un schéma posologique différent. Elle évaluera si une seule application du gel avant les rapports sexuels, ou à défaut juste après, est aussi efficace et sûre que les deux applications de la posologie d’origine. Le schéma posologique préconisant une application unique serait moins onéreux et plus facile à utiliser par les femmes.
En outre, un essai clinique en cours conduit par le Microbicides Trial Network, qui étudie l’utilisation quotidienne du gel, produira des données complémentaires sur l’innocuité et l’utilisation du produit.
Une recherche menée dans les communautés où l’essai du CAPRISA a été conduit évaluera également comment promouvoir, diffuser et surveiller au mieux l’utilisation du gel via les structures de planification familiale existantes. Cela permettrait à d’anciennes participantes à l’essai et à d’autres membres de leur communauté d’accéder très vite au nouveau gel mais dans le contexte de la recherche programmatique.
Si les participants à la réunion étaient d’accord sur les priorités de recherche, certains se sont inquiétés du niveau insuffisant des fonds engagés à ce jour pour mener la prochaine phase de recherche, dont le coût est estimé à 100 millions de dollars US mais qui n‘est financée qu’à hauteur de 58 millions de dollars US.
Les microbicides font l’objet de recherches depuis près de 20 ans. Si son efficacité était confirmée, le gel à base de ténofovir renforcerait considérablement les moyens dont disposent les femmes pour se protéger du VIH sans la coopération de leur partenaire masculin. Près de la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde sont des femmes. En Afrique subsaharienne, l’infection touche plus de femmes que d’hommes. Le VIH est une cause majeure de mortalité maternelle.
« Ce gel prometteur à base de ténofovir est un outil de prévention du VIH voulu et contrôlé par les femmes qui pourrait bientôt être à leur portée », a déclaré le Dr Catherine Hankins, Conseillère scientifique principale à l’ONUSIDA. « Les investisseurs, les défenseurs de la lutte contre le sida et les scientifiques peuvent travailler ensemble pour trouver rapidement les fonds manquants, rassembler les éléments probants et s’assurer qu’un microbicide sûr et efficace sera mis à la disposition des femmes au plus vite. »
Organisée à l’invitation du gouvernement sud-africain, la réunion rassemblait des membres d’organismes publics d’Afrique du Sud et d’autres pays, des équipes de recherche et des développeurs de produits impliquant des microbicides, des défenseurs de la santé des femmes et de la prévention du VIH, des personnes vivant avec le VIH, des chercheurs en sciences cliniques et sociales, des statisticiens, des représentants de la société civile, des experts en santé publique, des éthiciens et des représentants des autorités nationales de réglementation pharmaceutique.

Press Release
La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement repose sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant en Afrique
27 juillet 2010 27 juillet 2010
UNAIDS Executive Director, Mr Michel Sidibe (left) meeting the President of Burkina Faso, H. E. Blaise Compaore at the African Union Summit in Uganda, 27 July 2010.
Kampala, le 27 juillet 2010 — Le sommet de haut niveau de l’Union Africaine, qui s’est tenu du 25 au 27 juillet à Kampala, en Ouganda, était axé sur l’investissement dans la santé de la femme et de l’enfant. La réunion, qui a attiré plus de 35 chefs d’État et hauts responsables politiques, a mis en évidence les progrès et les difficultés qui marquent l’avancement des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5, lesquels appellent à la réduction de la mortalité infantile et à l’amélioration de la santé maternelle.
L’Afrique, qui ne représente que 11 % de la population mondiale, enregistre plus de la moitié des décès maternels et infantiles survenus dans le monde. Malgré les avancées réalisées dans la santé mondiale, le continent africain présente les plus forts taux de mortalité maternelle et infantile au monde. Les progrès réalisés en faveur des OMD 4 et 5 ont été, au mieux, timides, car de nombreux pays ne bénéficient pas de ressources financières suffisantes pour leur secteur de la santé et la gestion de leurs programmes.
« Je crois sincèrement qu’un nouveau dynamisme est possible pour empêcher le décès des mères et sauver leurs bébés d’une infection au VIH », a déclaré le Président sénégalais, M. Wade, lors de son discours inaugural sur le point de l’ordre du jour du sommet consacré à la transmission du VIH de la mère à l’enfant. « Les progrès réalisés dans la santé maternelle et infantile en Afrique – qui sont de véritables progrès pour la santé générale de nos populations – dépendent fortement des avancées accomplies dans la riposte au sida. »
Selon une étude récente publiée par The Lancet, les progrès réalisés dans la réduction de la mortalité maternelle sont freinés par l’épidémie continue de VIH. Selon cette étude, les estimations fixent à 343 000 le nombre de décès maternels en 2008. Les chercheurs ont signalé que 60 000 vies supplémentaires pourraient être sauvées chaque année si les femmes recevaient un diagnostic et un traitement contre le VIH appropriés.

UNAIDS Executive Director, Mr Michel Sidibe (left) meeting the President of Namibia H.E. Hifikepunye Pohamba at the African Union Summit in Uganda, 27 July 2010.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a rappelé aux participants du sommet le lien crucial qui relie la riposte au sida et la santé maternelle et infantile. Le sida est la principale cause de mortalité parmi les femmes en âge d’être mères dans le monde. Dans de nombreux pays du continent africain, ce virus est la première cause de mortalité parmi les nourrissons et les jeunes enfants. Chaque année, près de 400 000 enfants naissent avec le VIH en Afrique.
Lors de son séjour à Kampala, M. Sidibé a réitéré son appel en faveur de l’élimination définitive de la transmission du VIH de la mère à l’enfant – un objectif qui, a-t-il rappelé, peut être atteint. Il a cependant fait remarquer que l’émergence d’une génération sans VIH dépendra fortement – à l’instar des OMD 4 et 5 – du renforcement des systèmes de santé.
« La transmission du VIH de la mère à l’enfant a pratiquement disparu dans tous les pays du Nord. Il est inacceptable que les bébés soient aussi nombreux à naître avec le VIH en Afrique », a déclaré M. Sidibé. Des pays comme le Botswana ont déjà atteint l’accès universel en matière de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. De nombreux pays sont sur le point d’y parvenir eux aussi.
Lors de ce sommet, M. Sidibé était aux côtés du Professeur Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, lequel a instamment demandé aux dirigeants africains d’accroître leurs ressources destinées à la riposte au sida. « Le Fonds mondial a investi à ce jour plus de 11 milliards de dollars USD en Afrique pour aider les pays à réduire la mortalité maternelle et infantile par des actions ciblées contre le sida, la tuberculose et le paludisme, lesquels font encore des ravages parmi les femmes et les enfants en Afrique. Cette aide doit être accrue afin de mieux répondre aux attentes des pays », a indiqué le Professeur Kazatchkine.
Il est possible de sauver la vie des mères et de leurs bébés en combinant le dépistage et le conseil sur le VIH, l’accès aux prophylaxies et aux traitements antirétroviraux efficaces, la pratique de méthodes d’accouchement sans danger, la régulation des naissances et l’utilisation sans risque de substituts du lait maternel. La XVIIIème Conférence internationale sur le sida a récemment annoncé qu’un gel vaginal contenant le médicament antirétroviral ténofovir avait été testé et avéré. Il pourrait ouvrir de nouvelles possibilités à la prévention du VIH chez les femmes.
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Saira Stewart
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Les responsables de la santé publique prônent un ordre du jour ambitieux pour stopper les décès de personnes vivant avec le VIH imputables à la tuberculose
22 juillet 2010 22 juillet 201022 juillet 2010 - Vienne, Autriche – La même histoire se répète chaque jour dans le monde mais on en entend peu parler. Une femme, un homme ou un enfant vivant avec le VIH est exposé à la tuberculose dans un contexte où rien n’est prévu pour stopper la propagation de cette infection : sur le lieu de travail, en prison, dans un dispensaire ou à la maison. Très vite, les symptômes surviennent : toux, fièvre et affaiblissement.
Cette histoire circule beaucoup cette semaine parmi les 20 000 participants rassemblés à l’occasion de la Conférence internationale sur le sida 2010. Elle peut avoir un dénouement heureux si la personne touchée a la chance d’avoir accès à un traitement antirétroviral combiné à un traitement contre la tuberculose. Trop souvent cependant, l’issue est fatale. Faute de traitement adapté, neuf personnes sur dix vivant avec le VIH qui développent une tuberculose active décèderont dans un délai de deux à trois mois.
La double épidémie s’est déployée en Afrique, en Asie et en Europe orientale, touchant les femmes, les hommes et les enfants de tous milieux. Un décès sur quatre de personnes vivant avec le VIH est lié à la tuberculose, soit chaque année un demi-million de morts qui pourraient être évitées.
« Toutes les trois minutes, une personne vivant avec le VIH décède prématurément à cause de la tuberculose. Cela est tout à fait inacceptable car il est possible de prévenir et de guérir la tuberculose », a déclaré le docteur Jorge Sampaio, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’initiative Halte à la tuberculose.
Les responsables de la santé publique du monde entier présents à la conférence se sont engagés à soutenir un nouvel ordre du jour ambitieux pour stopper ces décès évitables. Le docteur Sampaio a présidé aujourd’hui à la signature d’un document qui fera date, un protocole d’accord entre le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le partenariat Halte à la tuberculose. L’accord lie les deux organisations en vue d’atteindre un objectif commun : s’efforcer de diviser par deux d’ici 2015 le nombre de personnes vivant avec le VIH qui décèdent de tuberculose, par rapport aux niveaux de 2004. La fourniture d’un traitement antirétroviral salvateur à tous les patients vivant avec le VIH et atteints de tuberculose est un autre objectif clé de l’accord.
« Nous disposons déjà des outils nécessaires pour empêcher les personnes vivant avec le VIH de succomber à la tuberculose », a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons travailler avec nos partenaires qui luttent contre la tuberculose à la promotion d’une approche fondée sur des éléments probants et basée sur les droits de l’homme pour combattre la tuberculose et le VIH. Ensemble, nous avons les moyens d’éliminer presque totalement les décès de malades du sida liés à la tuberculose. »
Le partenariat Halte à la tuberculose et l’ONUSIDA feront pression pour que les programmes de santé des gouvernements soient étendus à toutes les personnes affectées par la tuberculose et le VIH nécessitant des soins, ce qui suppose d’intégrer les services de diagnostic et de traitement pour ces deux affections, et s’efforceront d’augmenter les ressources nécessaires pour y parvenir. Un autre objectif global consiste à galvaniser les organisations de la société civile, les communautés affectées par la tuberculose et le VIH et le secteur privé pour qu’ils nouent de solides partenariats en vue de lutter ensemble contre la tuberculose et le VIH.
En phase avec l’orientation majeure de la conférence sur le sida de cette année, les signataires ont mis en évidence les besoins des groupes marginalisés. « Nous appelons les dirigeants mondiaux à promouvoir un accès complet aux services en matière de VIH et de tuberculose pour les femmes et les filles, les orphelins, les personnes déplacées, les migrants, les prisonniers, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les utilisateurs de drogues et les autres groupes vulnérables », a déclaré le docteur Marcos Espinal, Secrétaire exécutif du partenariat Halte à la tuberculose.
En 2010 et en 2011, les dirigeants du partenariat Halte à la tuberculose et de l’ONUSIDA effectueront chaque année au moins deux déplacements communs dans des pays durement touchés par la tuberculose et le VIH, et promouvront leur nouveau projet dans le cadre d’une manifestation internationale, une fois par an au moins.
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Des personnalités internationales rejoignent la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA pour mener la révolution de la prévention
21 juillet 2010 21 juillet 2010GENÈVE, le 21 juillet 2010 — Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a aujourd’hui lancé une nouvelle Commission de haut niveau sur la prévention du VIH. Cette Commission compte plus de 15 dirigeants internationaux réputés. Les commissaires useront de leur autorité et de leur influence pour mener une campagne d’action sociale et politiqe au cours de l’année à venir en vue de dynamiser les soutiens en faveur des programmes efficaces de prévention du VIH.
Cette Commission de l’ONUSIDA est co-présidée par le Professeur Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine pour sa contribution à la découverte du VIH, et par l’Archevêque émérite Desmond Tutu, Prix Nobel de la paix.
« Actuellement, pour deux personnes qui entament un traitement, cinq nouvelles infections ont lieu », a déclaré le Professeur Barré-Sinoussi. « La courbe ascendante de l’épidémie ne pourra être stoppée sans un ferme engagement mondial en faveur de mesures de prévention combinée contre le VIH comme les traitements. »
Mgr Tutu a indiqué que « la seule manière de guérir du VIH est de ne pas être infecté. Par égard pour l’avenir et pour le bien des personnes qui vivent actuellement avec le VIH, nous devons donc nous orienter vers l’objectif : zéro nouvelle infection au VIH. »
« Nous avons reçu de la part de nombreux dirigeants un soutien extraordinaire en faveur de cette Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH », a révélé le Directeur exécutif de l’organisation, Michel Sidibé. « Les plus grandes réussites enregistrées dans la riposte au sida ont été obtenues par les pays dans lesquels les dirigeants s’étaient mobilisés pour placer la réduction des nouvelles infections au VIH parmi leurs priorités de premier plan. Grâce au soutien de ces personnalités célèbres, nous pouvons mener une révolution de la prévention et inverser la courbe de l’épidémie de sida. »
Les membres de la Commission sont les suivants :
- Dr Michelle Bachelet, ancienne Présidente du Chili
- M. Jacques Chirac, ancien Président de la France
- Mme Vuyiseka Dubula, Secrétaire générale de la Campagne pour l’accès aux traitements (TAC)
- Dr Mohamed ElBaradei, Prix Nobel de la paix
- Mme Elena Franchuk, chef d’entreprise ukrainienne et fondatrice de la Fondation ANTISIDA Elena Franchuk
- M. Pau Gasol, star du basketball professionnel espagnol
- M. Nizan Guanaes, président du grand groupe brésilien de communications Grupo ABC de Comunicação
- M. Chris Hughes, Directeur exécutif de Jumo International et cofondateur de Facebook
- M. Magic Johnson, ancienne star du basketball, chef d’entreprise et philanthrope
- Mme Irene Khan, militante des droits de l’homme et ancienne Secrétaire générale d’Amnesty International
- M. Robin Li, entrepreneur et cofondateur du premier moteur de recherche privé chinois Baidu Inc.
- Mme Rita Süssmuth, ancienne présidente du Parlement fédéral allemand et ancienne Ministre fédérale de la Famille, de la Femme, de la Jeunesse et de la Santé
- S.E. M. Festus Mogae, ancien Président du Botswana
- S.E. M. Jean Ping, Président de l’Union Africaine
- Professeur Peter Piot, ancien Directeur exécutif de l’ONUSIDA et prochain Directeur de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres
- M. Vladimir Vladimirovich Pozner, célèbre journaliste russe
- M. Meechai Viravaidya, homme politique et militant thaïlandais connu pour avoir vulgarisé le préservatif en Thaïlande.
Un Groupe consultatif scientifique, présidé par Mme Laurie Garrett, du Conseil des relations extérieures, aidera la Commission de haut niveau. Ce Groupe aura recours à des recherches scientifiques pointues pour élaborer une feuille de roue incluant les meilleures stratégies de prévention contre le VIH.
« Nous étudierons les actions de prévention contre le VIH qui fonctionnent bien, nous attirerons l’attention sur les réussites enregistrées au niveau des pays et nous élaborerons des initiatives à même de surmonter les défaillances et les insuffisances actuelles », a déclaré Mme Garrett.
En trente années d’épidémie de sida, le monde a réalisé des progrès sans précédent en faveur du traitement des personnes vivant avec le VIH. Néanmoins, plus de 7.000 nouvelles infections ont lieu chaque jour. Si les traitements ont occupé le devant de la scène en tant que stratégie clé de la riposte au sida, la prévention a souvent été délaissée. Les commissaires transmettront donc un message porteur de réengagement, en faveur de la prévention du VIH, parmi leurs cercles d’influence. Ils inviteront également l’opinion publique à soutenir la mise en œuvre de programmes efficaces de prévention contre le VIH.
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Un rapport prévient que le maintien du niveau actuel de financement de la recherche sur la prévention du VIH pourrait freiner les chercheurs qui explorent des pistes prometteuses.
20 juillet 2010 20 juillet 2010Vienne (20 juillet 2010) – Faisant suite aux avancées considérables de la recherche sur les vaccins et les microbicides, notamment aux résultats présentés aujourd’hui attestant d’une efficacité de 39 % du gel microbicide CAPRISA 004 testé auprès de femmes sud-africaines, un nouveau rapport publié ce jour avertit que le maintien du niveau actuel de financement de la recherche sur la prévention du VIH pourrait freiner l’obtention rapide de résultats par les chercheurs qui explorent des pistes prometteuses.
Ce rapport examine les investissements consacrés à la recherche sur la prévention du VIH en 2009 et conclut que la récession mondiale n’a pas affecté d’emblée les niveaux de financement de la recherche biomédicale sur la prévention du VIH. Le financement global est resté stable à 1,165 milliard de dollars des Etats-Unis d’Amérique environ pour les vaccins préventifs, les microbicides, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) et la recherche opérationnelle liée à la circoncision.
Dans le contexte d’une crise économique qui a profondément affecté les économies et les investissements publics dans la recherche dédiée à la prévention du VIH, la stabilité du financement de cette prévention permet d’afficher un optimisme prudent. Toutefois, l’essentiel du financement 2009 impliquait vraisemblablement des ressources engagées alors que l’économie mondiale était nettement plus saine. Les engagements de financement actuels touchant à leur terme, la question se pose de savoir si les investisseurs seront en mesure de les renouveler aux mêmes niveaux. Par ailleurs, les auteurs du rapport font valoir que le maintien du niveau de financement actuel pour la recherche sur la prévention du VIH pourrait avoir de graves conséquences alors que les résultats des essais de prévention critiques appellent à poursuivre l’effort de recherche. Ils préviennent que les chercheurs risquent de ne pas disposer de ressources suffisantes pour saisir des occasions majeures en matière de prévention du VIH.
Advancing the Science in a Time of Fiscal Constraint: Funding for HIV Prevention Technologies in 2009, sixième rapport annuel du Groupe de travail sur le suivi des ressources allouées à la recherche sur les microbicides et les vaccins anti-VIH, a été présenté aujourd’hui lors de la XVIIIème Conférence internationale sur le sida à Vienne en Autriche. Il détaille les investissements en recherche biomédicale pour la prévention du VIH consentis par les secteurs public, philanthropique et commercial en 2009. Les vaccins anti-VIH ont continué à bénéficier de l’essentiel du financement, soit un total de 868 millions de dollars des Etats-Unis d’Amérique stable par rapport à 2008. L’investissement dans les microbicides, en baisse de 3 % par rapport à 2008, s’est élevé à 236 millions de dollars. Le financement de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) a augmenté de 18 % par rapport à 2008 pour s’établir à 52 millions de dollars.
La stabilité de ces financements est encourageante, au vu de la baisse de 10 % du financement de la recherche sur les vaccins anti-VIH constatée en 2008, mais le Groupe de travail a identifié plusieurs motifs de préoccupation si le niveau de financement reste inchangé, notamment les coûts en forte hausse de la dernière phase de recherche clinique, la dépendance à l’égard d’un petit groupe d’investisseurs et l’homogénéité de ce groupe. De plus, le Groupe de travail souligne que les résultats des essais du microbicide CAPRISA 004, aussi enthousiasmants qu’ils soient, ne constituent en aucun cas la panacée en matière de microbicides à base d’antirétroviraux et que des recherches de confirmation et exploratoires financées de manière adéquate seront nécessaires.
Le Groupe de travail a mis en évidence une tendance globale depuis 2000 qui témoigne d’une augmentation du financement par les nouveaux investisseurs rejoignant la recherche sur la prévention du VIH. En 2009 cependant, la stabilité de ce financement était largement imputable à la participation en hausse ou stable du National Institutes of Health (NIH) aux Etats-Unis et de la Fondation Bill & Melinda Gates, qui ensemble ont assumé 79 % du financement des vaccins, 59 % de celui des microbicides et 70 % de celui de la PrEP.
« Avec cinq nouvelles infections chaque fois que deux personnes accèdent à un traitement, nous ne pouvons pas abandonner notre quête de nouveaux outils de prévention du VIH », a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Il faut renforcer et pérenniser les investissements dans ce domaine. »
« Nous ne devons pas seulement préconiser un financement et des engagements politiques accrus pour la recherche sur la prévention du VIH et la riposte mondiale au sida mais aussi nous efforcer de trouver des moyens astucieux et innovants pour utiliser les fonds disponibles afin de continuer à élargir nos interventions existantes et d’en identifier de nouvelles », a déclaré M. Mitchell Warren, Directeur exécutif de l’AVAC. « Les chercheurs spécialistes de la prévention du VIH, les personnes qui plaident cette cause et les bailleurs de fonds doivent s’engager à travailler ensemble pour garantir une utilisation optimale et pertinente de ressources limitées, tout en faisant en sorte que les interventions les plus prometteuses continuent à progresser. »
Les résultats récents et à venir de plusieurs études de premier plan pourraient infléchir radicalement la trajectoire de la recherche sur la prévention du VIH et nécessiter un financement accru. C’est le cas notamment des résultats de l’essai du vaccin contre le sida RV144 Thaï – il assure une modeste protection contre le VIH et prouve scientifiquement pour la première fois qu’un vaccin contre le sida est possible –, de l’essai CAPRISA 004 (preuve de concept) portant sur un microbicide annoncés hier lors de la Conférence sur le sida à Vienne, et de deux essais PrEP attendus cette année.
« La recherche en matière de prévention du VIH traverse une phase très stimulante », a déclaré M. Seth Berkley, Président-directeur général de l’Initiative internationale pour un vaccin contre le sida. « Ce champ de recherche est prêt à tirer parti des progrès scientifiques réalisés et la disponibilité ainsi que la souplesse du financement joueront un rôle primordial à cet égard. Les conditions de financement actuelles pourraient nous empêcher d’intégrer les découvertes récentes à nos essais à grande échelle, voire de conduire les plus critiques d’entre eux. »
« Nous devons faire en sorte que des ressources soient disponibles en permanence pour concrétiser la promesse de nouvelles avancées scientifiques susceptibles de sauver des millions de vies », a déclaré le docteur Zeda Rosenberg, Directrice générale du Partenariat international pour les microbicides. « Les microbicides, la PrEP, les vaccins et le traitement préventif commencent à montrer leur apport potentiellement énorme pour la prévention du VIH dans le cadre d’essais à grande échelle. Nous travaillons ensemble au développement de ces outils et à la réalisation de nos objectifs de santé dans le monde, et afin de réussir sur le terrain, nous devons disposer de ressources suffisantes pour suivre le rythme des avancées de la recherche. »
Depuis 2004, le Groupe de travail sur le suivi des ressources allouées à la recherche sur les microbicides et les vaccins anti-VIH produit des estimations sur les investissements en recherche et développement qu’il est possible de comparer d’une année sur l’autre en fonction de chaque technologie de prévention du VIH et pour les différentes sources de financement. Il soutient la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida adoptée lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2001 qui préconisait le développement de technologies de prévention durables et abordables comme les vaccins contre le VIH et les microbicides. Le Groupe de travail et d’autres acteurs exploitent également les informations collectées au fil des années pour suivre les niveaux d’effort, analyser l’incidence des tendances d’investissement et évaluer l’impact des politiques publiques visant à accélérer les progrès scientifiques.
Le Groupe de travail rassemble la Coalition pour le plaidoyer en faveur du vaccin contre le sida (AVAC), l’Initiative internationale pour un vaccin contre le sida (IAVI), le Partenariat international pour les microbicides (IPM) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Vous trouverez de plus amples informations en ligne, à l’adresse www.hivresourcetracking.org.
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Groupe de travail sur le suivi des ressources/AVAC
Kay Marshall
tél. +1 347 249 6375
kay@avac.org
ONUSIDA Genève
Saya Oka
tél. +41 79 514 6896
okas@unaids.org
IAVI
Rachel Steinhardt
tél. +1 646 578 1672
RSteinhardt@iavi.org
Conférence sur le sida 2010, Vienne
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UNAIDS salutes country leadership to eliminate HIV-related restrictions on entry, stay and residence
20 juillet 2010 20 juillet 2010Calls for 51 remaining countries with such “travel restrictions” to take action towards their removal
VIENNA, 20 July 2010 — UNAIDS Executive Director Michel Sidibé applauded today the leadership displayed by China, Namibia and the United States of America to lift their travel restrictions for people living with HIV, while calling for similar action in all countries that continue to employ such discriminatory measures.
Namibia is the most recent of the three countries to remove HIV-related restrictions on entry, stay and residence. Its reforms—which took effect on 1 July—also remove such restrictions against people living with other contagious diseases. "Namibia is very pleased to lift travel restrictions,” said Hon. Richard Kamwi, the Namibian Minister of Health, speaking at a press conference at the International AIDS Conference in Vienna. “With this move we have formally removed this discrimination. There is no way we will make headway without people living with HIV playing a vital role."
Mr Sidibé underlined that restrictions that limit mobility and migration based on HIV-positive status violate human rights. There is no evidence that such restrictions prevent HIV transmission or protect public health. Furthermore, HIV-related travel restrictions have no economic justification, as people living with HIV can lead long and productive working lives. “Travel restrictions for people living with HIV serve no purpose other than to fuel stigma and discrimination,” said Mr Sidibé. “I urge all other countries with such restrictions to remove them.”
Last year, President Obama announced that the United States would lift its long-standing HIV-related travel restrictions, overturning a policy that had been in place since 1987. "The lifting of the HIV-specific U.S. entry ban is a sign of a renewed commitment to global health,” said Dr. Howard K. Koh, Assistant Secretary for Health, U.S. Department of Health and Human Services. "With this announcement, the U.S. looks forward to hosting the 2012 International AIDS Conference in Washington, DC."
Restricting the mobility of people living with HIV is one example of the many forms of laws, policies and practices that undermine the AIDS response. A new document launched at this week’s Vienna conference by UNAIDS, the Global Network of People Living with HIV (GNP+), the International Harm Reduction Association, the International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association (ILGA), and the International Planned Parenthood Federation (IPPF) provides a broad “snapshot” of the legal environment related to HIV. Titled “Making the law work for the HIV response,” the matrix covers over 190 countries, territories and entities, detailing whether or not a country has certain types of protective or punitive laws which either support or block the attainment of universal access to HIV prevention, treatment, care and support.
“It is incomprehensible that HIV-related entry and residency restrictions still exist in these times,” says Mr Kevin Moody, International Coordinator and CEO of GNP+. “These restrictions are blatant violations of human rights, stimulating stigma and discrimination and actually hurting the response to the HIV epidemic.”
International AIDS Conferences and meetings have had a major influence on the reversal of HIV-specific entry and residence restrictions in recent years. The International AIDS Society will not sponsor major HIV and AIDS-focused conferences or events in a country with HIV entry restrictions.
"I'm proud of the role International AIDS Conferences and other international fora continue to play in advancing the removal of these and other laws that are counter to public health and human rights principles," said Dr Julio Montaner, President of the International AIDS Society. "HIV-specific laws and regulations on entry and residence are both overly intrusive and ineffective public health policy."
After the removal of Namibia's restrictions, UNAIDS counts 51 countries, territories, and areas that continue to impose some form of restriction on the entry, stay and residence of people living with HIV. These include restrictions that completely ban entry of HIV-positive people for any reason or length of stay; ban short stays, for example for tourism; or prevent longer stays, such as immigration, migrant work, asylum, study, international employment, or consular service.
In July 2008, United Nations Secretary-General Ban Ki-moon reiterated the long-standing United Nations call for the elimination of HIV-related restrictions on entry, stay and residence. UNAIDS is closely monitoring which countries continue to employ them and has designated 2010 as the “year of equal freedom of movement for all.”
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UNICEF: Young of Central Asia and Eastern Europe Suffering Blame and Banishment
19 juillet 2010 19 juillet 2010VIENNA, 19 July 2010 - An underground HIV epidemic in Eastern Europe and Central Asia is intensifying at an alarming pace, fueled by drug use, high-risk sexual behavior and high levels of social stigma that discourage people from seeking prevention information and treatment, according to a new report released today by UNICEF.
The report, “Blame and Banishment: The underground HIV epidemic affecting children in Eastern Europe and Central Asia,” highlights the issues faced by children living with HIV, adolescents engaged in risky behaviors, pregnant women using drugs, and the more than one million children and young people who live or work on the streets of the region.
Marginalized young people are exposed on a daily basis to multiple risks, including drug use, commercial sex and other exploitation and abuse, putting them at higher risk of contracting HIV. The trends are especially troubling, as the region is home to 3.7 million injecting drug users – almost a quarter of the world total. For many, initiation into drug use begins in adolescence.
Existing health and social welfare services are not tailored to adolescents at greatest risk, who are often exposed to moral judgment, recrimination and even criminal prosecution when they seek treatment and information on HIV.
“Children and adolescents living on the margins of society need access to health and social welfare services, not a harsh dose of disapproval,” said Anthony Lake, UNICEF’s Executive Director.
To reach and help young people living with HIV or at risk of HIV infection, medical and civil authorities need to establish non-judgmental, friendly services that address the special needs of marginalized adolescents.
In the Russian Federation, for example, over 100 youth-friendly service facilities have been established, providing reproductive and sexual health services, information, counseling and psychological support. The Atis health center in Moldova is another initiative that is showing promise and saving lives.
“We cannot break the trajectory of the AIDS epidemic in eastern Europe and Central Asia without empowering and protecting children and adolescents,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS. “We must not rob them of their childhood.”
“It is our responsibility to ensure that they have access to HIV prevention and treatment services.”
An HIV prevention and treatment center in Tajikistan is breaking down barriers of mistrust to reach adolescent girls selling sex. As one young client said, “In the beginning, I did not believe that the medical check-up, the treatment and condoms would really be free of charge and anonymous. I thought it was another trap by the police. I agreed to go there with an outreach worker for the first time, but now I go there alone and encourage my friends to use the service as well.”
A recent six-country UNDP study conducted in the region showed that many adults living with HIV fear the social stigma attached to seeking treatment more than they fear the disease, thus driving the epidemic further underground.
The stigma associated with HIV is not restricted to adults and adolescents. Young children living with HIV are routinely denied access to school and kindergartens, and when their status is known, they face rejection and abuse. Alla, the foster mother of an HIV-positive child, tells how her son was ostracized when someone leaked his HIV status to other families. “His classmates say that he is ‘disgusting’ and refuse to play with him,” she said.
“This report is a call to protect the rights and dignity of all people living with or at risk of exposure to HIV, but especially vulnerable children and young people. We need to build an environment of trust and care, not one of judgment and exclusion,” said Lake. “Only by reversing discrimination against people living with HIV, can Eastern Europe and Central Asia begin to reverse the spread of the epidemic.”
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Publications:
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World organizations team with UN Secretary General in new effort to save lives of millions of women and children
19 juillet 2010 19 juillet 2010Vienna, 19 July 2010 – Today several of the world’s largest institutions that are critical to serving the needs of women and children are pledging their commitment to work jointly with the United Nations Secretary General and others in a new global effort to save the lives of more than 10 million women and children. Organizations serving women, children and people living with HIV such as UNAIDS, UNFPA, UNICEF, WHO, the World Bank, the Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria, and the Partnership for Maternal, Newborn and Child Health are coming together with leaders in the NGO community including Family Care International, World Vision International, International Council of AIDS Service Organizations, Care, Save the Children, the International Planned Parenthood Federation and countless others to unite in the effort to improve maternal and child health and save the lives of millions of women and children.
The United Nations Secretary-General Ban Ki-moon launched a new effort this year, the Joint Action Plan for Women’s and Children’s Health, that builds on existing initiatives to drive integration and synergies, and identifies new commitments to women’s and children’s health from all sectors of society. 2010 has been called a tipping point, a historic year where the world came together to improve the health of women and children. However, HIV and AIDS remains a top killer of women and children around the world.
Integrating HIV/AIDS with Women’s and Children’s Health Programmes Critical to Success
“Addressing HIV/AIDS and improving women’s and children’s health are inextricably linked,” said United Nations Secretary-General Ban Ki-moon. “One cannot succeed without the other.”
Half of adults living with HIV are women, and young women between 15 and 24 years of age are at particular risk of sexual and reproductive ill-health due to HIV infection. Globally, the two leading causes of death in women of reproductive age are HIV and complications of pregnancy and childbirth, and a recent analysis indicates that HIV may have increased maternal deaths, especially in sub-Saharan Africa, by almost 20%. More than 2 million children were living with HIV; almost half a million children were infected and more than 250,000 died of AIDS in 2008.
"The AIDS response is already contributing to maternal, new born and child health through strengthening health systems and community responses," said Paul De Lay, UNAIDS Deputy Executive Director, Programmes. "When AIDS is out of isolation, we can achieve wider health outcomes."
“Listening to women we know that they want to go to one place to have their health needs met – for family planning, maternal healthcare and services for HIV/AIDS. Linking sexual and reproductive health and HIV makes sense. It saves lives, delivers more health for the money – and it works for women,” said Purnima Mane, Deputy Executive Director of UNFPA, the United Nations Population Fund.
AIDS prevention and treatment efforts have paved the way to reach women and children for other critical health needs, and maternal and child health services provide a crucial entry point for HIV prevention, treatment and care.
"The Joint Action Plan for Women’s and Children’s Health represents a fresh opportunity to look at how we can deliver integrated health care services for women and children across the full continuum of care,” said Ann Starrs, President of Family Care International. “Advocates who work on maternal and child health and on HIV/AIDS must work together to increase resources for health, rather than competing for the bigger slice of the pie.”
The Joint Action Plan for Women’s and Children’s Health
The Joint Action Plan is a historic opportunity led by the United Nations Secretary-General Ban Ki-moon to improve the health of women and children, calling on international, national, business and civil society leaders to intensify efforts. The Joint Action Plan focuses on women and children because they are the engines that drive our families and our communities, our economies and our nations. The Plan builds on existing efforts and aims to spur progress through an integrated package of health interventions to ensure women’s and children’s health.
The Joint Action Plan is a historic opportunity to join a growing global movement that will make history. New financial, service delivery and policy commitments will be announced during the 2010 Millennium Development Goals (MDG) Summit in September.
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+43 (0)6 64 930 6652
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Rabin Partners
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billm@rabinpartners.com
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KFF/UNAIDS Report Finds Donor Nation Support for AIDS Relief Was Flat in 2009 During World Economic Crisis, With US$7.6 Billion Provided During the Year
18 juillet 2010 18 juillet 2010VIENNA, Austria – Overall support for global AIDS efforts from donor nations flattened in the midst of last year’s global economic crisis, according to a new analysis of 2009 funding levels from the Kaiser Family Foundation (KFF) and the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS).
In 2009, the Group of Eight nations, European Commission (EC) and other donor governments provided US$7.6 billion for AIDS relief in developing nations, compared with US$7.7 billion disbursed in 2008.
The 2009 totals ended a run of annual double-digit percentage point increases in donor support for international AIDS assistance since at least 2002, when donor governments provided a total of US$1.2 billion. The results are consistent with preliminary data about overall trends in official developmental assistance during last year’s global recession and economic instability.
“Donor nations essentially were treading water last year on AIDS relief, but did not cut back overall as they dealt with the economic tsunami that sparked a global recession,” KFF President and CEO Drew Altman said. “Time will tell whether support will resume its rapid growth once the global recovery takes hold.”
“Reductions in investment on AIDS programs are hurting the AIDS response. At a time when we are seeing results in HIV prevention and treatment, we must scale up, not scale down,” said Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director.
This year’s totals reflect a substantial increase in funding provided by the United States (rising from US$3.95 billion in 2008 to US$4.4 billion in 2009), which helped to offset reductions in support from Canada, France, Germany, Ireland, Italy, and the Netherlands
The United States remains the largest donor nation in the world, accounting for more than half (58%) of 2009 disbursements, followed by United Kingdom (10.2%), Germany (5.2%), the Netherlands (5%), and France (4.4%). Denmark accounted for 2.5%.
The new report provides the latest data available on donor funding based on data provided by governments and collected and analyzed by researchers as part of a collaborative effort between Kaiser and UNAIDS, with research assistance provided by the Stimson Center. It does not examine donor nation support for other health and development efforts.
Other key findings include:
- UNAIDS estimates that US$23.6 billion was needed to address the epidemic in low- and middle- income countries in 2009. That suggests a growing gap of US$7.7 billion between available resources and need, according to UNAIDS estimates.
- In 2009, donor governments disbursed US$5.9 billion bilaterally and earmarked funds for HIV through multilateral organizations, as well as an additional US$1.6 billion to combat HIV through the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria and US$123 million to UNITAID.
The full report is available online at the Kaiser Family Foundation’s website at http://www.kff.org/hivaids/7347.cfm or on the UNAIDS’ website http://www.unaids.org/.

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Eastern European countries show increasing new HIV infections while some harm reduction programmes are decreasing
16 juillet 2010 16 juillet 2010UNAIDS concerned that a number of counties in this region are reporting reductions in critical investments in the AIDS response.
VIENNA, 16 July 2010 — Eastern Europe and Central Asia is the only region where HIV incidence clearly remains on the rise. Early indications are that the number of newly diagnosed HIV cases in 2009 has increased since 2008. Russian Federation has reported an 8% increase in reported cases, Georgia a 10% increase and Belarus a 22% increase.
Injecting drug use remains the primary route of transmission in the region. Use of contaminated equipment during injecting drug use was the source of 57% of newly diagnosed cases in eastern Europe in 2007. An estimated 3.7 million people in the region currently inject drugs, of which one in four are believed to be HIV positive.
“It should concern all of us that some countries are closing down HIV prevention services for injecting drug users when they should be scaling up,” said Mr Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS. “Epidemics driven by injecting drug use can grow rapidly when HIV prevention services are not available.”
In the latest round of country progress reports, coverage of HIV prevention programmes for injecting drug use remains low. In the Russian Federation, coverage was 23.8% in 2007, but only 13.6% in 2009 and Georgia went from 17% down to 11.4% in the same time period.
As most injecting drug users are sexually active—often with non-injecting partners—the existence of a major injection-driven epidemic has also fuelled a growth in heterosexual transmission of HIV in the region. Ukraine has the highest level of reported HIV cases in the region. The number of new infections in the country has gone up from 18,963 in 2008 to 19,840 in 2009, and heterosexual transmission has eclipsed injection driven transmission.
The news comes as the global AIDS community gathers in Vienna for the XVIII International AIDS conference.
“Eastern Europe can not lag behind in the prevention revolution,” added Mr Sidibé. “Evidence shows unequivocally, harm reduction programmes save lives and are a smart investment.”
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Saya Oka
tel. +41 22 791 1697
okas@unaids.org