Moving forward on ‘Positive Health, Dignity and Prevention’ – people living with HIV set principles for engagement

08 mai 2009


AMSTERDAM / GENEVA, 8 May 2009 – At an international technical consultation on ‘positive prevention’ convened by the Global Network of People Living with HIV/AIDS (GNP+) and UNAIDS on 27-28 April 2009 in Tunisia, experts outlined the ways in which people living with HIV should be central to HIV responses, in particular when and where those response have a direct impact on the lives of people living with HIV. The group agreed on the key elements of comprehensive ‘Positive Health, Dignity and Prevention’ (PHDP) programmes.

More than half of the 50 participants were people living with HIV who lead programmes and drive policies aimed at achieving better HIV responses and higher health and quality of life standards for people living with HIV. Along with development agencies, civil society organizations, country implementers, multilateral and UN agencies, and donor agencies, participants developed a set of values and principles as well as programmatic content and recommendations to guide the national, regional and international efforts of diverse stakeholders.

The experts stressed a human rights approach based on legal protections and a policy environment free of stigma and discrimination. They recommended programmes promote holistic health and wellness, including access to HIV treatment, care and support services, and by doing so contributions are made to the health and wellbeing of their partners, families and communities. Additionally, it was recommended that PHDP efforts should be responsive to the needs of key populations.

Kevin Moody, the International Coordinator and CEO of GNP+, stated, “To date, many positive prevention programmes have placed an undue burden of responsibility for HIV transmission on HIV positive people. The technical consultation was an opportunity to collectively frame policies and programmes within a human rights perspective and to shift the focus of preventing HIV transmission to a shared responsibility of all individuals irrespective of HIV status”.

Michael Bartos, Team Leader of the HIV prevention, care and support team at UNAIDS, added, “At the technical consultation, we learnt about work happening in many communities where people living with HIV are leading the design, programming, implementation, research, monitoring and evaluation of HIV programmes, including prevention programmes. Crucially, in coining the term ’Positive Health, Dignity and Prevention’, the group overcame the divide between HIV prevention and programmes that aim to improve the wellbeing of people living with HIV”.

The international technical consultation is part of an ongoing process of defining the role of HIV-positive people in PHDP. Further consultations at regional and national levels and with different key populations are planned to establish a common understanding of PHDP and provide guidance in developing policies and programmes globally.

A meeting report and a full set of values, principles, programmatic content and recommendations will be made public in early July 2009.

The Global Network of People living with HIV (GNP+) is a global network for and by people living with HIV. GNP+ advocates to improve the quality of life of people living with HIV. The central theme for the work of GNP+ is Reclaiming Our Lives! GNP+ programs are organized under four platforms of action: Empowerment; HIV Prevention; Human Rights; and Sexual and Reproductive Health and Rights. For more information, please visit www.gnpplus.net  

UNAIDS is an innovative joint venture of the United Nations, bringing together the efforts and resources of the UNAIDS Secretariat and ten UN system organizations in the AIDS response. The Secretariat headquarters is in Geneva, Switzerland—with staff on the ground in more than 80 countries. The Cosponsors include UNHCR, UNICEF, WFP, UNDP, UNFPA, UNODC, ILO, UNESCO, WHO and the World Bank. Contributing to achieving global commitments to universal access to comprehensive interventions for HIV prevention, treatment, care and support is the number one priority for UNAIDS. Visit the UNAIDS website at www.unaids.org

La star du football Emmanuel Adebayor nommée Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA

23 mars 2009


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Genève, le 23 mars 2009 – Le joueur de football togolais Emmanuel Adebayor a été nommé Ambassadeur itinérant du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Le joueur vedette du club Arsenal, élu «Footballeur africain de l'année», utilisera sa popularité en tant que sportif pour sensibiliser davantage le grand public à l'épidémie mondiale de VIH, et notamment à la question de l'importance des mesures visant à éviter de nouvelles infections parmi les jeunes.

L'intérêt de M. Adebayor à travailler sur le problème du sida est né des conséquences de l'épidémie qu'il a pu observer dans son pays natal, le Togo. « Les jeunes sont les plus affectés par l'épidémie dans le monde entier », a-t-il déclaré. « Parmi eux, beaucoup ne sont pas conscients du problème du VIH, ni du risque de contamination, et ne savent pas comment se protéger. J'espère pouvoir changer cela grâce à ma nouvelle fonction d'Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA. »

M. Adebayor rejoint ainsi son homologue Michael Ballack, également Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, pour une collaboration sur une campagne de sensibilisation au problème du VIH, qui a pour thème : « Sur le terrain nous sommes des adversaires, en dehors du terrain, nous unissons le monde contre le sida ».

« Les stars du sport comme Emmanuel sont d'excellents modèles de comportement pour les jeunes », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je suis persuadé qu'il saura utiliser le talent et la détermination qu'on lui connaît sur les terrains pour apprendre aux jeunes comment se protéger du VIH dans leur vie quotidienne.»          

L'ONUSIDA estime que près de la moitié des nouvelles infections se produisent chez les jeunes âgés de 15 à 24 et que la clé de l'inversion du cours de l'épidémie réside dans la prévention des nouvelles infections dans cette tranche d'âge.

Le nouveau Directeur exécutif définit l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH comme priorité absolue de l’ONUSIDA

10 février 2009


Demandes d’investissement de 25 milliards de dollars US visant à garantir que les pays atteignent les objectifs de 2010
LE CAP, Afrique du Sud, 10 février 2009—Lors de sa première mission dans le pays, le nouveau Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), M. Michel Sidibé, a présenté, dans la cité de Khayelitsha, les grandes orientations et les priorités qu’il a fixées pour l’ONUSIDA.

Dans une allocution à l’intention des responsables communautaires et politiques, M. Sidibé a salué la ténacité et la persévérance des citoyens, qui conjuguent leurs efforts pour atteindre des buts malgré des défis considérables. « Je souhaitais commencer mon voyage public dans ce lieu où la riposte communautaire, avec le concours du gouvernement, de la société civile et des principales parties prenantes, ouvre la voie à l’accès universel en Afrique du Sud. Ensemble, ils répondent à la demande de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH », a déclaré M. Sidibé.

L’Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus lourdement touchée par le VIH. C’est là que se trouvent les deux tiers (67%) de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH et qu’ont eu lieu les trois quarts des décès dus au sida en 2007. Les neuf pays d’Afrique australe continuent de porter une part disproportionnée du fardeau mondial – 35% des infections à VIH et 38% des décès dus au sida.

A l’instar d’autres régions du monde, l’Afrique australe ressent actuellement les effets de la crise économique mondiale. M. Sidibé a souligné la nécessité d’honorer les engagements d’investissements nationaux et internationaux afin de réaliser les objectifs de 2010 du pays.
« Nous ne pouvons pas laisser la crise économique nous paralyser », a affirmé M. Sidibé. « Il convient de mettre en œuvre les mesures de stimulation et les ajustements économiques en gardant à l’esprit que des êtres humains sont concernés. Une mère ne devrait pas avoir à choisir entre bénéficier d’un traitement régulier du sida et nourrir ses enfants. Nous ne pouvons pas manquer à nos obligations envers les 4 millions de personnes sous traitement et les millions d’autres qui en ont actuellement besoin. »
La plupart des pays ont fixé des objectifs ambitieux en matière d’accès universel pour 2010, qui visent des personnes bien réelles. Pour que les pays atteignent les objectifs précis qu’ils ont définis, il est estimé qu’un investissement de 25 milliards de dollars US sera nécessaire en 2010, ce qui représente 11,3 milliards de plus que la somme disponible aujourd’hui.

Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’ONUSIDA, intitulé What countries need: Investments needed for 2010 targets, prévoit qu’environ un tiers de l’investissement de 25 milliards de dollars US sera d’origine nationale. Les investissements d’origines multilatérale et bilatérale devront couvrir les 17 milliards de dollars US restants.

Plus de 9 milliards de dollars US seront alloués au renforcement de systèmes de santé, et 9 autres milliards serviront à fournir des services de santé dédiés au VIH. Les investissements nécessaires garantiraient également le financement intégral du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, un mécanisme de financement novateur dont dépendent les pays pour financer leurs plans nationaux sur le sida.

On observerait, dans les pays atteignant leurs objectifs de 2010 liés au sida, des résultats remarquables:

  • Il est estimé que 2,6 millions de nouvelles infections à VIH seront évitées, réduisant ainsi l’incidence du VIH d’environ 50%.
  • 1,3 million de décès peut être évité dans les deux prochaines années.
  • Quelque 6,7 millions de personnes recevront un traitement antirétroviral.
  • Plus de 70 millions de femmes enceintes subiront un dépistage et bénéficieront de services de prévention de la transmission mère-enfant.
  • Les programmes de prévention du VIH toucheront 20 millions d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, 7 millions de professionnel(le)s du sexe et 10 millions de consommateurs de drogues injectables. En outre, quelque 8,1 milliards de préservatifs masculins et féminins seraient distribués.
  • 7 millions d’orphelins et d’enfants vulnérables auront bénéficié de programmes d’appui social.

« Il ne sera pas facile de combler cet écart, mais cela est réalisable et absolument nécessaire si nous nous destinons à accélérer le rythme de la riposte à l’épidémie de sida », a déclaré M. Sidibé. « Ensemble, nous contribuerons à sauver des vies – en plaçant davantage de personnes sous traitement, en veillant à ce que les femmes enceintes reçoivent des soins prénatals complets, notamment des services liés au VIH, et en garantissant que toute une génération d’enfants terminent leurs études. »

Le Directeur exécutif a en outre préconisé une obligation accrue de rendre des comptes, afin de faire travailler l’argent disponible de manière plus efficace pour ceux qui en ont besoin. Il a insisté sur le fait que les programmes devaient être financièrement avantageux, viser à mettre un terme au gaspillage dans le domaine de la prestation de services et réduire les coûts unitaires. Un soutien des donateurs mieux aligné et coordonné permettra également de renforcer les répercussions des investissements.

Dans une lettre à l’intention de partenaires, qui doit également être publiée aujourd’hui, M. Sidibé affirme que l’ONUSIDA redoublerait d’efforts pour aider les pays à réaliser leurs objectifs en matière d’accès universel, notamment la cartographie des indicateurs et un appui aux pays ciblé pour les pays susceptibles d’accuser du retard. Cette lettre énonce également dix éléments requis pour atteindre les objectifs en matière d’accès universel.

  1. Obtenir des résultats pays par pays – en fixant des objectifs ambitieux.
  2. Promouvoir les droits humains des personnes vivant avec le VIH et touchées par le VIH – en supprimant les lois qui entravent la prestation et l’utilisation de services liés au sida.
  3. Soutenir les revendications politiques en matière d’accès universel – en renforçant les liens avec la société civile et les associations communautaires.
  4. Investir dans la recherche et utiliser les éléments tangibles – par le biais d’un investissement à long terme dans la prophylaxie pré-exposition, les microbicides et les vaccins.
  5. Placer les activités de prévention au premier rang des priorités – en éradiquant le sida pédiatrique et en enseignant aux jeunes les compétences nécessaires pour se protéger contre le VIH et la violence.
  6. Mobiliser les ressources dont les pays ont besoin – notamment en finançant intégralement le Fonds mondial.
  7. Utiliser au mieux et élargir les partenariats – en élargissant le réseau de partenaires afin d’associer de nouveaux partenaires.
  8. Tirer parti des ripostes au sida afin d’obtenir des résultats plus étendus pour les personnes – redynamiser les systèmes de santé pour faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH ne décèdent pas de la tuberculose et qu’elles aient accès aux soins de santé primaires.
  9. Suivre les progrès – pays par pays et donateur par donateur –  en garantissant la transparence et l’obligation de rendre des comptes à tous les niveaux.
  10. Prévoir de poursuivre les progrès accomplis – en responsabilisant les communautés et les familles touchées par le VIH, en rétablissant leur dignité, et en garantissant un financement durable et fiable.

Depuis 2001, des progrès non négligeables ont permis à des millions de personnes de bénéficier de services liés au VIH, en particulier dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Aujourd’hui, quelque 4 millions de personnes sont sous traitement antirétroviral. Fin 2007, le nombre de nouvelles infections à VIH par an était tombé à 2,7 millions, contre 3 millions en 2005. Les nouvelles infections chez les enfants ont chuté, grâce à l’élargissement rapide des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Dans de nombreuses régions du monde, les jeunes retardent de plus en plus le moment de devenir sexuellement actifs, ont de moins en moins de partenaires sexuels ou utilisent des préservatifs. En outre, des millions d’enfants rendus orphelins par le sida ont désormais accès à une protection et à un appui sociaux. Tous ces résultats favorables doivent être maintenus en cette période économique difficile.

Les temps forts de la 23ème réunion de l’organe directeur de l’ONUSIDA

17 décembre 2008


Genève, 18 décembre 2008 – L’organe directeur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) s’est réuni à Genève, Suisse, du 15 au 17 décembre pour le 23ème Conseil de Coordination du Programme (CCP).

Sous la présidence actuelle du CCP, les Etats-Unis d’Amérique, plus de 300 représentants et observateurs des Etats Membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales y ont participé.

Il s’agissait de la dernière réunion du conseil pour le Dr Peter Piot en tant que Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Le CCP a rendu hommage à son leadership et a reconnu ses nombreuses réalisations, qui vont de l’inscription et du maintien du sida sur l’agenda politique mondial et de la mobilisation d’importantes ressources pour le sida à l’établissement d’alliances à travers toute une gamme de secteurs et d’acteurs.

Dans ses remarques au Conseil, le Dr Piot s’est penché sur la riposte et sur les changements dont il a été témoin depuis les débuts de l’ONUSIDA en 1996. « Le sida a été un puissant agent de changement, qui a permis de dénoncer et de vaincre des injustices, » a déclaré le Dr Piot. « Grâce au sida, les thèmes liés à la crise du personnel de santé, à la crise des systèmes de santé, aux questions de droits humains, aux questions de droits des gays, aux questions de droits des femmes, et aux violences faites aux femmes, sont tous inscrits à l’ordre du jour. »

Le CCP a salué la nomination de M. Michel Sidibé en tant que Directeur exécutif entrant de l’ONUSIDA. Le Dr Piot a prié le Conseil de continuer d’apporter à M. Sidibé le même soutien que celui dont il a bénéficié.

Dans sa réponse, M. Sidibé a applaudi le leadership du Dr Piot et loué sa passion et sa vision. M. Sidibé a également évoqué ses priorités pour aller de l’avant, notamment le début d’une nouvelle ère de responsabilisation, la lutte contre la stigmatisation et la discrimination et en faveur du respect des droits humains, et le maintien des investissements. « Le moment est venu de rassembler notre sagesse collective afin de pouvoir avancer de manière décisive, avec un accent clair sur les résultats, sur l’action, sur les prestations et sur l’efficacité, » a déclaré M. Sidibé.

Les questions politiques importantes débattues lors de la réunion du CCP comprenaient notamment : les restrictions spécifiques au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence ; la sensibilité des ripostes au sida  aux questions sexospécifiques; la participation de la société civile au CCP ; et le budget-plan de travail intégré de l’ONUSIDA.

Survol des principaux points de l’ordre du jour, conclusions, et recommandations

  • Restrictions spécifiques au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence
    Le Conseil encourage fortement tous les pays à éliminer les restrictions spécifiques au    VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence et à faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH ne soient plus exclues, détenues ou déportées sur la base du statut VIH. S’appuyant sur une décision antérieure, le Conseil a décidé qu’aucune réunion du CCP ne se tiendrait dans un pays appliquant des restrictions spécifiques au VIH relatives à l’entrée, au séjour et à la résidence du fait du statut VIH d’un individu. L’ONUSIDA est prié de présenter un rapport d’activité lors de la prochaine réunion du CCP, qui portera sur les efforts réalisés pour mettre en œuvre les recommandations de la Cellule de réflexion.
  • Sensibilité aux questions sexospécifiques et orientation dans la riposte au sida
    Le Conseil a demandé que l’ONUSIDA prépare un rapport d’activité lors de la 24ème réunion du CCP précisant le travail effectué par l’ONUSIDA pour aider les pays à instaurer l’égalité des sexes, notamment des estimations séparées des besoins pour les femmes et les filles et pour les communautés lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles, soulignant l’action menée au niveau des pays, ainsi que les actions de suivi, notamment l’établissement d’une stratégie interinstitutions pour prendre en compte le VIH et les femmes et les filles, conformément à la stratégie adoptée pour les populations lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles.
  • Participation de la société civile au CCP
    Le Conseil a encouragé les Etats Membres à considérer la possibilité d’impliquer, dans la capacité qu’ils jugeront appropriée, un ou plusieurs représentants de la société civile, notamment des personnes vivant avec le VIH et des communautés affectées, au sein de leurs délégations nationales aux réunions du CCP, et recommandé que le Secrétariat de l’ONUSIDA, les bureaux de pays et les Equipes d’appui aux régions explorent et définissent des manières de soutenir les Etats Membres afin d’intégrer la société civile dans leurs délégations.
  • Session thématique sur le partenariat entre l’ONUSIDA et le Fonds mondial
    La session thématique de la 23ème réunion était axée sur les relations entre l’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et les questions des liens avec l’architecture internationale en matière d’appui technique et les partenariats public-privé.
  • Budget-plan de travail intégré de l’ONUSIDA
    Le CCP a reçu un rapport sur la mise en œuvre du budget-plan de travail intégré (BPTI)   de l’ONUSIDA qui soulignait les activités de l’ONUSIDA pour 2006-2007. Le CCP a prié tous les pays de fournir des ressources adéquates pour financer pleinement le BPTI 2008-2009 et de s’engager à mettre en œuvre le cadre stratégique pour 2007-2011.
  • Election des membres du Bureau
    Le CCP a élu l’Ethiopie en tant que Président, les Pays-Bas en tant que Vice-Président, et le Guatemala en tant que Rapporteur du CCP pour une année civile à compter du 1er janvier 2009.

 

Contact
Edward Mishaud | ONUSIDA Genève | tél. +41 22 791 5587 | mishaude@unaids.org

Le musicien vedette africain Toumani Diabaté nommé Ambassadeur itinérant de l’ONUSIDA

12 décembre 2008


Genève, 12 décembre 2008 – Le musicien africain Toumani Diabaté, du Mali, a été nommé Ambassadeur itinérant pour le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) afin d’accroître la sensibilisation sur les thèmes liés au sida. Toumani Diabaté est le descendant d’une longue tradition de griots et de chanteurs de gospel. Il a mêlé cette ancienne tradition musicale d’Afrique de l’Ouest à d’autres musiques modernes et traditionnelles en provenance du monde entier. En outre, il a joué un rôle déterminant dans l’introduction de la kora, une harpe luth à 21 cordes, au public partout dans le monde, et en faisant de la kora un instrument de concert solo.

« M. Toumani Diabaté sera un modèle pour aider à réduire la stigmatisation et la discrimination auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot. « En tant qu’Ambassadeur itinérant de l’ONUSIDA, sa voix contribuera aussi à la prise de conscience au sujet des répercussions du sida sur les individus et leurs familles. »

En tant que musicien de notoriété internationale et défenseur de la lutte contre le sida, Toumani Diabaté, avec sa proximité et son engagement, aidera l’ONUSIDA à aller de l’avant dans la riposte au sida. Aujourd’hui, il utilise sa musique pour permettre aux gens de s’assumer et pour diffuser des messages de sensibilisation. M. Diabaté a déjà participé à diverses campagnes sur le terrain avec le Haut Conseil national de Lutte contre le sida au Mali.

Contact
Tina Bille | ONUSIDA Genève | +41227914928 | billet@unaids.org

Faits et chiffres mondiaux sur le sida

  1. On estime à 33,0 millions [30,3 millions – 36,1 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde
  2. 2,7 millions [2,2 millions – 3,2 millions] de personnes ont été nouvellement infectées en 2007
  3. 2,0 millions [1,8 million – 2,3 millions] de personnes sont décédées du sida en 2007

L’ONUSIDA est un projet novateur des Nations Unies, qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte au sida. Le Siège du Secrétariat se trouve à Genève, Suisse – avec du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. L’action cohérente du système des Nations Unies sur le sida est coordonnée au niveau des pays par le biais de groupes thématiques des Nations Unies et de programmes communs sur le sida. Les Coparrainants de l’ONUSIDA sont les suivants : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’ONUDC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org

M. Michel Sidibé est nommé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

01 décembre 2008


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Genève, 1er décembre 2008 – A l’occasion de la Journée mondiale sida, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a nommé M. Michel Sidibé au poste de nouveau Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

Félicitant M. Sidibé pour sa nomination, le Directeur exécutif sortant, le Dr Peter Piot, a déclaré : « Le leadership de l’ONUSIDA est entre de très bonnes mains. L’ONUSIDA a un rôle vital à jouer afin de poursuivre les progrès réalisés dans la riposte mondiale au sida. »

En acceptant cette nomination, M. Sidibé a déclaré, « Je suis vraiment honoré de servir l’ONUSIDA. L’épidémie de sida n’est terminée dans aucune région du monde. Nous devons faire en sorte qu’il y ait un leadership et un engagement financier solides et sur le long terme pour agir contre le sida, qui soient fondés sur des données probantes et sur les droits de l’homme. Je suis heureux de travailler au sein du système des Nations Unies et avec des partenaires venus du monde entier. »

M. Sidibé occupe actuellement les fonctions de Directeur exécutif adjoint – Programmes à l’ONUSIDA et de sous-Secrétaire général des Nations Unies, fort de 27 ans d’expérience en santé publique internationale, développement et sida. Avec plus de 20 ans au service des Nations Unies, il a travaillé pour l’ONUSIDA à Genève depuis 2001 ainsi que pour l’UNICEF à New York ainsi que dans plusieurs pays d’Afrique.

Il a été l’élément moteur de la promotion de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH. En tant que coprésident de la Cellule mondiale de réflexion pour une meilleure coordination entre les organismes multilatéraux et les donateurs internationaux dans la riposte au sida, il a dirigé les efforts destinés à aligner les contributions multilatérales à l’appui des programmes et systèmes nationaux. M. Sidibé s’est également attaché à faire avancer le processus de réforme des Nations Unies et à renforcer les partenariats entre la société civile, les pouvoirs publics et les personnes vivant avec le VIH.

Une biographie détaillée 
 
Pour de plus amples informations, contacter :
ONUSIDA │ Mahesh Mahalingam |  + 41 22 791 4918 

De nouvelles analyses de l’incidence du VIH permettent d’améliorer les efforts de prévention

28 novembre 2008


Les programmes nationaux de prévention du VIH peuvent mieux réussir grâce à une association d’approches de prévention – cela contribuera à faire travailler efficacement l’argent disponible en ces temps de difficultés économiques

Genève, 28 novembre 2008 – A l’occasion du 20ème anniversaire de la première célébration de la Journée mondiale sida, un nouveau rapport de l’ONUSIDA appelle les pays à réaligner leurs programmes de prévention du VIH en comprenant comment les infections à VIH les plus récentes ont été transmises, et les raisons pour lesquelles elles se sont produites.

« Cette approche contribuera non seulement à prévenir les 1000 infections suivantes dans chaque communauté, mais elle fera également travailler de manière plus efficace l’argent disponible pour le sida et aidera à proposer une riposte au sida sur le long terme et durable, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot.

Les résultats émanant de pays qui ont mené des études sur les modes de transmission et élaboré des estimations de l’incidence ont souligné trois grandes tendances : Premièrement, le schéma des épidémies peut changer au fil du temps et de telles analyses doivent être entreprises à intervalles réguliers. Deuxièmement, dans de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne où la prévalence du VIH est élevée, les nouvelles infections se produisent principalement à la suite de rapports sexuels avec des partenaires multiples et parmi les couples sérodifférents, c’est-à-dire lorsqu’un partenaire est séropositif et l’autre séronégatif au VIH. Et enfin, dans nombre de pays, même avec une prévalence élevée du VIH au sein de la population générale, un grand nombre de nouvelles infections peuvent également survenir dans les populations plus exposées au risque d’infection par le VIH, notamment les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogues injectables, et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes – des groupes qui font souvent l’objet de peu d’attention dans les initiatives de prévention.

« Les résultats de l’étude sur les modes de transmission nous ont aidés à comprendre les principaux moteurs de l’épidémie au Lesotho, » a fait remarquer Keketso Sefeane, directeur de la Commission nationale contre le sida. « Ces résultats viendront s’intégrer dans l’actuel examen à mi-parcours de notre Plan stratégique national de lutte contre le VIH et le sida. »

« Nous avons besoin d’utiliser les connaissances et les expériences tirées de tout ce qui nous permet de mieux comprendre l’épidémie, afin de pouvoir agir avec plus d’efficacité et d’efficience, » a souligné le Dr Joana Mangueira, directrice de l’Organe national de coordination sida du Mozambique. Sur la base de ces analyses, l’ONUSIDA appelle les pays à adopter une nouvelle approche – une association de mesures de prévention – qui consiste à choisir le bon mélange d’actions et de tactiques comportementales, biomédicales et structurales pour la prévention, qui soient adaptées à la réelle épidémie du pays et aux besoins de ceux qui sont les plus exposés au risque, tout comme la bonne association et les bonnes proportions de médicaments pour le traitement antirétroviral sauvent aujourd’hui des millions de vie. 

« Il n’y a pas une solution miracle unique pour la prévention du VIH, mais nous pouvons choisir judicieusement parmi les options de prévention connues qui sont disponibles, afin qu’elles puissent se renforcer et se compléter mutuellement et atténuer la vague des nouvelles infections en cours qui balaie les avancées en matière de traitement, » a ajouté le Dr Piot.

Même si le nombre des nouvelles infections à VIH a chuté dans plusieurs pays, il y a cinq nouvelles infections à VIH pour deux personnes mises sous traitement. Comme on l’a signalé au début de 2008, quelque 3 millions de personnes bénéficient aujourd’hui d’un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La crise financière mondiale pourrait conduire à des réductions du financement, qui à leur tour auront des répercussions néfastes à travers tout le monde en développement en général et pour la riposte au sida en particulier.

Faits et chiffres mondiaux sur le sida

  1. Selon les estimations, 33,0 millions [30,3 – 36,1 millions] de personnes vivent avec le VIH à travers le monde.
  2. 2,7 millions [2,2 millions – 3,2 millions] de personnes ont été nouvellement infectées en 2007.
  3. 2,0 millions [1,8 million – 2,3 millions] de personnes sont décédées du sida en 2007.


Au sujet de « Perspective sida 2009 »

Le rapport expose tout d’abord certaines réalisations et certains problèmes récemment rencontrés dans la lutte contre le VIH. Il donne des exemples de la façon dont les pays appliquent les techniques de modélisation pour mieux comprendre l’incidence du VIH, dans le but de donner une nouvelle impulsion à la prévention du VIH. Perspectives sida se conclut sur une introduction à l’association de mesures de prévention du VIH et à leur application.


Contacter l’ONUSIDA 

Mallory Smuts |  +41 22 791 1697  | smutsm@unaids.org

A propos de l’ONUSIDA

L’ONUSIDA est un projet novateur des Nations Unies, qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte mondiale au sida. Le Siège du Secrétariat est à Genève (Suisse) – avec du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. L’action cohérente du système des Nations Unies sur le sida est coordonnée par le biais des groupes thématiques des Nations Unies et des programmes communs sur le sida. Les Coparrainants sont les suivants : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’ONUDC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org

Perspectives sida est un nouveau rapport de l’ONUSIDA qui apporte un éclairage sur certains problèmes parmi les plus pressants auxquels seront confrontés les décideurs et les leaders dans leur riposte aux défis que présente le sida en 2009.

Le stade olympique s’orne de gigantesques rubans rouges pour galvaniser la riposte au sida en Chine et dans le monde

27 novembre 2008


L’exposition des rubans sur le “Nid d’oiseau” iconique met en évidence l’adhésion de la Chine à la riposte au sida

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Beijing, 30 novembre 2008 –Les responsables chinois de la lutte contre le sida, en collaboration avec l’ONUSIDA, ont exposé aujourd’hui trois gigantesques rubans rouges sur le stade national iconique, connu familièrement sous le nom de “nid d’oiseau”, pour marquer la journée mondiale sida. Cette exposition illustre l’investissement de la Chine dans la lutte contre le sida et, en particulier, dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.

“L’épidémie de sida ne s’est éteinte nulle part. Les rubans sida sur le nid d’oiseau symbolisent l’impact de l’épidémie partout dans le monde et la nécessité de mener une riposte mondiale unifiée”, a déclaré le Dr. Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Le ruban rouge, porté par un nombre grandissant de personnes dans le monde, est un symbole international qui démontre l’intérêt que l’on porte aux questions ayant trait au sida. Le ruban est aussi un symbole d’espoir, et un symbole de soutien aux personnes qui vivent avec le VIH et à celles qui en sont affectées ainsi qu’à tous ceux qui ont perdu des amis, des parents et des êtres chers à cause du sida.

La stigmatisation et la discrimination ont non seulement un effet délétère sur la vie des personnes vivant avec le VIH, elles empêchent les gens de parler librement du sida, ce qui les rend, ainsi que d’autres, potentiellement plus à risque d’infection par le VIH. Par ailleurs, s’ils craignent la discrimination, les gens hésitent à se soumettre à un test de dépistage et, par voie de conséquence, ne peuvent bénéficier d’un traitement.

D’après la recherche, la stigmatisation et la discrimination sont encore très répandues dans la population chinoise. Un rapport récent sur les résultats d’une enquête portant sur plus de 6000 répondants dans six villes du pays montre que:

  1. 30 % des répondants estiment que les enfants vivant avec le VIH ne doivent pas fréquenter les mêmes écoles que les enfants séronégatifs.
  2. Près de 65 % des répondants ne sont pas disposés à vivre sous le même toit qu’une personne séropositive et 48 % des enquêtés ne sont pas disposés à partager un repas avec un séropositif.  

“La stigmatisation et la discrimination sont des obstacles importants à une riposte efficace au sida. Nous devons obtenir la coopération de tous les secteurs de la société en Chine pour combattre ces attitudes et œuvrer ensemble pour stopper la maladie”, a déclaré le Ministre de la santé, M. Chen Zhu.

Il y a dans le monde environ 33 millions de personnes séropositives. D’après les dernières estimations, environ 700 000 d’entre elles vivent en Chine. Il y a eu en 2007 près de 50 000 nouvelles infections, et on estime à 20 000 les décès associés au sida pour cette même année. La transmission sexuelle est actuellement la forme de transmission la plus courante de l’infection à VIH en Chine.

“Des actions telles que celle-ci sont essentielles pour que la riposte conserve son élan. Je félicite le Gouvernement chinois d’avoir choisi un moyen aussi mobilisateur pour faire montre de son leadership”, a dit le Dr Piot.said Dr Piot.

UNAIDS expresses sadness over the passing of Swedish AIDS activist Jan-Olof Morfeldt

26 septembre 2008


Geneva, 26 September 2008 – It is with profound sadness that UNAIDS mourns the death of Jan-Olof Morfeldt, executive director of Noak’s Ark, a Swedish AIDS organization active in prevention and providing care and support for people living with HIV.

Jan-Olof passed away on 22 September 2008 after a short battle with cancer.

A pioneer in Sweden’s work around HIV, Jan-Olof was one of the founders of Noah’s Ark – Sweden’s first organization dedicated to AIDS – and devoted tremendous energy to reaching out to people living with HIV. He took a particular interest in exploring the links between AIDS and issues such as human rights and social and economic development.

Jan-Olof was an invaluable partner to UNAIDS. He will be remembered for his efforts to increase awareness of AIDS and for speaking out on the rights of people living with HIV, not only in Sweden but globally.

Development leaders point to significant progress in mother and child health and reduction of malaria and AIDS deaths in poorest nations

23 septembre 2008


Joint press release by GAVI Alliance, UNAIDS, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria, UNICEF

MDGs still within reach but stronger focus on the most marginalized will be required
 
NEW YORK, 23 September 2008 – Significant progress towards reducing child and maternal mortality is being made but to meet the Millennium Development Goals 4,5,6, strategies aimed at reaching the world’s most inaccessible, marginalized and vulnerable populations will be required, health leaders said today.

Ethiopia’s Minister of Health and the heads of four leading global health organisations, the GAVI Alliance, UNAIDS, the Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria, and UNICEF said that immunisation coverage, large-scale campaigns to prevent malaria and access to AIDS and malaria treatments have improved in developing countries thanks to more resources, new partnerships and technologies, stable, long-term donor support and improved coordination among health actors.

Ethiopia’s Minister Tedros Adhanom Ghebreyesus expressed his country’s strong commitment to achieving the MDGs and stated that “Ethiopia is on track to meet MDG 4” but must rely on strong donor support for its national health plan to continue its progress. 

Increasing immunisation rates are recognised as essential to achieving MDG 4, a two-thirds reduction in childhood mortality by 2015, the experts said. Polio teeters on the edge of eradication; measles, a major killer of children in the poorest countries, has been dramatically reduced; malaria deaths have been cut by half in parts of Africa due to a concerted effort and expanded access and use of insecticide-treated bed nets; and the deadly Hib disease, a leading cause of meningitis, has been virtually eliminated in some parts of Africa. Last year, nearly one million more people were receiving antiretroviral therapy than in 2006, and today some three million people living with HIV are now on treatment globally – two million in sub-Saharan Africa.

Over the past eight years, global investments to fight malaria have increased ten-fold and AIDS investment eight-fold. The Global Fund alone has financed programmes worth US$11.4 billion since its creation in 2002. This unprecedented increase in resources is already showing encouraging results in reducing mortality and morbidity.

GAVI, a public-private alliance of major global health players has achieved success in delivering essential childhood vaccines in the developing world. Since its creation in 2000, GAVI’s support has prevented 2.9 million future deaths and protected 36.8 million additional children with basic vaccines. Immunisation rates have increased to more than 70% in many countries.

“Many more people are living longer and healthier lives today thanks to increased access to HIV treatment. This could not have happened without substantial financial investments and improved health systems,” said Dr Peter Piot, Executive Director, UNAIDS. “The challenge now is to sustain these gains and to ensure more equitable access for people who have been marginalized.” 

“Recent statistics show that under-five mortality continued to decline in 2007,” said Ann M. Veneman, Executive Director UNICEF.  “Continued success in measles and tetanus immunization rates, distribution of insecticide-treated nets (ITN), and prevention of mother to child transmission of HIV should maintain this positive trend.”

Even with these improvements, the experts agreed that to reach the MDGs and achieve equitable distribution of public health across social, gender, ethnic and geographic levels will be more complex and costly.

“However successful we have been so far, we still face major challenges in ensuring vaccines reach the most vulnerable children.  It’s getting harder; the distances are getting greater and, in the areas we need to reach, the health systems are weakest. We must determine the best strategies with which to reach those girls and boys who are still missing out on immunisation,” said the GAVI Alliance’s Executive Secretary, Dr. Julian Lob-Levyt.

 “The progress in fighting malaria alone can reduce child mortality enough to reach the MDG 4 target,” Dr. Michel Kazatchkine, the Executive Director of the Global Fund said. “However, the great progress we have seen recently must be consolidated into lasting, sustainable progress in mother and child healthcare.” 

Pointing to the lessons learned through the AIDS response, Dr. Piot said: “Involving civil society and ensuring a rights-based approach can help strengthen health systems and deliver results to the people.”

The experts also argued that development should be led by national priorities and a country’s long-term plans.
“Altering business-as-usual and embracing a country-driven approach should be a core principle for development agencies, donor organisations and civil society organisations worldwide,” said Lob-Levyt.

For more information, contact:

Jeffrey Rowland, GAVI Alliance
+41 79 240 4559
jrowland@gavialliance.org

Edward Mishaud, UNAIDS
+41 22 791 5587  
mishaude@unaids.org

Jon Lidén, The Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria
+41 22 791 1723
jon.liden@theglobalfund.org

Brian Hansford, UNICEF
+1 212 326 7269
bhansford@unicef.org

The GAVI Alliance (formerly the Global Alliance for Vaccines and Immunisation) is a public-private partnership of major stakeholders in immunisation. It includes developing country and donor governments, the World Health Organization, UNICEF, the World Bank, the vaccine industry in both industrialised and developing countries, research and technical agencies, civil society, the Bill & Melinda Gates Foundation and other philanthropists.

UNAIDS is an innovative joint venture of the United Nations, bringing together the efforts and resources of the UNAIDS Secretariat and ten UN system organizations in the AIDS response. The Secretariat headquarters is in Geneva, Switzerland—with staff on the ground in more than 80 countries. Coherent action on AIDS by the UN system is coordinated in countries through UN theme groups, and joint programmes on AIDS. UNAIDS’ Cosponsors include UNHCR, UNICEF, WFP, UNDP, UNFPA, UNODC, ILO, UNESCO, WHO and the World Bank. Visit the UNAIDS Web site at www.unaids.org

The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria is a unique global public/private partnership dedicated to attracting and disbursing additional resources to prevent and treat HIV/AIDS, tuberculosis and malaria. This partnership between governments, civil society, the private sector and affected communities represents a new approach to international health financing. The Global Fund works in close collaboration with other bilateral and multilateral organizations to supplement existing efforts dealing with the three diseases.
To date, the Global Fund has committed US$ 11.4 billion to more than 550 programs in 136 countries to support aggressive interventions against AIDS, tuberculosis and malaria. Programs supported by the Global Fund have provided AIDS treatment for 1.75 million people, TB treatment for 3.9 million people, and by distributing 59 million insecticide-treated bed nets for the prevention of malaria worldwide. The Global Fund provides a quarter of all international financing for AIDS globally and two-thirds of funding for TB and malaria.

UNICEF is on the ground in over 150 countries and territories to help children survive and thrive, from early childhood through adolescence. The world’s largest provider of vaccines for developing countries, UNICEF supports child health and nutrition, good water and sanitation, quality basic education for all boys and girls, and the protection of children from violence, exploitation, and AIDS. UNICEF is funded entirely by the voluntary contributions of individuals, businesses, foundations and governments.

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