Press Release

10 millions de décès et 1 million de nouvelles infections à VIH pourraient être évités si les pays atteignent leurs objectifs de traitement du virus


Le nouveau rapport de l’ONUSIDA révèle que les jeunes mènent la révolution de la prévention – avec 15 des pays les plus durement touchés déclaran2t une chute de 25 % de la prévalence du VIH parmi cette population clé. Un nouveau sondage international indique que le sida reste un problème majeur aux yeux de la population mondiale.

GENÈVE, 13 juillet 2010 – Outlook, le nouveau rapport de l’ONUSIDA, présente les grandes lignes d’une plate-forme de traitement du VIH radicalement simplifiée appelée ‘Traitement 2.0’ qui pourrait permettre de réduire considérablement le nombre de décès liés au sida et diminuer fortement le nombre de nouvelles infections à VIH. Des informations concrètes indiquent que les nouvelles infections parmi les jeunes chutent massivement dans les 15 pays les plus durement affectés par le VIH car ce groupe de population adopte des comportements sexuels à moindre risque.

Le rapport présente également un sondage fondamentalement nouveau réalisé par l’ONUSIDA et Zogby International qui révèle que, trente ans après le début de l’épidémie, les pays continuent, région par région, de classer le sida en bonne place sur la liste des problèmes les plus importants auxquels le monde est confronté. Par ailleurs, une analyse économique défend l’idée que la santé est un besoin – et non un luxe, indique les raisons pour lesquelles il est essentiel que les pays donateurs pérennisent les investissements engagés dans la riposte au sida et appelle les pays en développement plus riches à investir davantage dans la prise en charge du VIH et dans la santé.

Le rapport a été présenté à Genève avant la XVIIIe Conférence internationale sur le sida de Vienne. M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a rappelé qu’innover au niveau de la riposte au sida pouvait contribuer à sauver des vies. « Pour que les pays atteignent leurs objectifs et leurs engagements en matière d’accès universel, nous devons réorganiser la riposte au sida. En nous montrant innovants, nous réussirons à réduire les coûts afin que les investissements puissent atteindre un plus grand nombre de personnes ».

Selon les estimations de l’ONUSIDA, on dénombrait 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH à travers le monde à la fin 2008. Pour cette même année, on estime à près de 2,7 millions le nombre de nouvelles infections à VIH et à 2 millions le nombre des décès liés au sida.

Le Traitement 2.0 sauve des vies

Le Traitement 2.0 est une nouvelle approche visant à simplifier la manière dont le traitement du VIH est actuellement fourni et à élargir et intensifier l’accès à des médicaments vitaux. En combinant les efforts, on devrait pouvoir réduire les coûts des traitements, rendre les thérapies plus simples et plus intelligentes, réduire leur poids sur les systèmes de santé et améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et de leur famille. Les modèles utilisés suggèrent que, par rapport aux approches de traitement actuelles, le Traitement 2.0 pourrait éviter 10 millions de décès supplémentaires d’ici à 2025.

En outre, la nouvelle approche pourrait également réduire les nouvelles infections à VIH de jusqu’à 1 million par an si les pays fournissent des traitements antirétroviraux à toutes les personnes qui en ont besoin, selon les directives de traitement révisées de l’OMS. Aujourd’hui, 5 des 15 millions de personnes qui ont besoin d’un traitement ont accès à des médicaments qui leur sauvent la vie.

Pour profiter de l’ensemble des avantages du Traitement 2.0, il est nécessaire d’accomplir des progrès dans cinq domaines :

  1. Créer une pilule et des diagnostics meilleurs: l’ONUSIDA lance un appel en faveur de l’innovation – pour découvrir une pilule plus intelligente, meilleure et moins toxique, et des outils de diagnostic plus faciles à utiliser. Suivre le traitement nécessite des équipements complexes et des techniciens de laboratoire spécialisés. Un outil de diagnostic simple pourrait contribuer à réduire le poids de ce processus sur les systèmes de santé. Une plate-forme de traitement simplifiée de ce type permettra sans doute de réduire les coûts et d’élargir l’accès au traitement.
  2. Le traitement comme outil de prévention: le traitement antirétroviral réduit le niveau de virus dans le corps. Les données concrètes indiquent que lorsque des personnes vivant avec le VIH parviennent à diminuer leur charge virale, elles sont moins susceptibles de transmettre le virus. On considère que garantir un accès au traitement à tous ceux qui en ont besoin, conformément aux directives actuelles dans ce domaine, pourrait permettre de réduire jusqu’à un tiers des nouvelles infections chaque année. Optimiser la couverture du traitement du VIH entraînerait aussi d’autres avantages en termes de prévention sanitaire, notamment une forte baisse des taux de tuberculose et de paludisme parmi les personnes vivant avec le virus.
  3. Le coût doit cesser d’être un obstacle: malgré la baisse considérable des prix des médicaments au cours des dix dernières années, les coûts des programmes de traitement antirétroviral continuent d’augmenter. Même si l’on peut rendre les médicaments encore plus abordables financièrement, c’est toutefois au niveau de la réduction des coûts de fourniture des traitements non liés aux médicaments que les gains potentiels sont les plus importants – frais d’hospitalisation, de suivi du traitement et à la charge des patients. À l’heure actuelle, ces coûts sont deux fois supérieurs aux coûts des médicaments eux-mêmes. Le Traitement 2.0 devrait permettre de réduire de moitié le coût par décès lié au sida évité.
  4. Renforcer le recours au conseil et au test volontaire du VIH et ses liens avec les soins: si les gens connaissent leur statut sérologique VIH, ils peuvent commencer un traitement lorsque la numération de leurs CD4 se situe autour de 350 plutôt que d’attendre de se sentir malades. Commencer un traitement au bon moment accroît l’efficacité des thérapies actuelles et augmente l’espérance de vie.
  5. Renforcer la mobilisation communautaire: en faisant participer la communauté à la gestion des programmes de traitement, on peut améliorer l’accès au traitement et l’observance de celui-ci. Créer de la demande aidera aussi à faire baisser les coûts d’élargissement des activités de proximité et contribuera à réduire le poids supporté par les systèmes de soins. « Non seulement le Traitement 2.0 sauverait des vies, mais il pourrait aussi nous permettre de toucher les dividendes substantiels de la prévention » a déclaré M. Sidibé qui s’est exprimé lors de la présentation du rapport.

“Not only could Treatment 2.0 save lives, it has the potential to give us a significant prevention dividend,” said Mr Sidibé, speaking at the launch of the report.

Les jeunes conduisent la révolution de la prévention

Une nouvelle étude de l’ONUSIDA révèle que les jeunes conduisent la révolution de la prévention. La prévalence du VIH parmi les jeunes a diminué de plus de 25 % dans 15 des 21 pays les plus affectés par le sida. Cette baisse est dans une large mesure attribuable à une diminution des nouvelles infections à VIH parmi les jeunes.

Dans huit pays – Côte d’Ivoire, Éthiopie, Kenya, Malawi, Namibie, République-Unie de Tanzanie, Zambie et Zimbabwe – la baisse significative de la prévalence du VIH a été accompagnée de changements positifs au niveau des comportements sexuels des jeunes.

Au Kenya, par exemple, on a constaté une chute de 60 % de la prévalence du VIH entre 2000 et 2005. Celle-ci a diminué de 14,2 % à 5,4 % dans les zones urbaines et de 9,2 % à 3,6 % dans les zones rurales pendant cette période. De même, en Éthiopie, on a enregistré une réduction de 47 % de la prévalence du VIH parmi les jeunes femmes enceintes dans les zones urbaines et de 29 % dans les zones rurales.

Les jeunes de 13 pays, dont le Cameroun, l’Éthiopie et le Malawi, deviennent sexuellement actifs à un âge plus tardif. On a également noté que les jeunes avaient moins de partenaires multiples dans 13 pays. Enfin, l’utilisation du préservatif par les jeunes lors de leur dernier rapport sexuel a augmenté dans 13 pays.

On estime à 5 millions le nombre de jeunes séropositifs à travers le monde – ils représentent environ 40 % des nouvelles infections à VIH.

L’enquête de référence

Pour la première fois, l’ONUSIDA a commandé un sondage public international sur le VIH qui révèle que près de 30 ans après le début de l’épidémie, les pays continuent, région par région, de classer le sida en bonne place sur la liste des problèmes les plus importants auxquels le monde est confronté. En Inde, par exemple, deux tiers environ des personnes interrogées déclarent que l’épidémie de sida est un problème mondial plus important que d’autres.

Dans l’ensemble, les sondés considèrent le sida comme le plus important problème de santé au plan mondial. En outre, la moitié environ des personnes interrogées sont optimistes quant à la possibilité de stopper la propagation du VIH d’ici à 2015.

Les gens ont conscience des efforts engagés pour sensibiliser les populations à la question du VIH dans le cadre de la riposte au sida et un sondé sur trois considère que c’est pour l’instant la principale réalisation de la lutte contre l’épidémie. Viennent ensuite la mise en œuvre de programmes de prévention du VIH et le développement de nouveaux médicaments antirétroviraux.

Quand on interroge les gens sur la manière dont leur pays lutte contre l’épidémie, 41 % environ des sondés déclarent qu’il gère le problème efficacement. Une personne interrogée sur trois seulement considère que le monde riposte efficacement contre le sida.

Pour 62 % des personnes interrogées en Suède, la disponibilité de ressources/financements ou la disponibilité de soins financièrement abordables empêchent le monde de riposter efficacement contre le VIH. Au Royaume-Uni, quelque 60 % des sondés ont également considéré que le manque de financements était le principal obstacle. D’autres difficultés citées par les personnes interrogées reflètent l’expérience sur le terrain et plus de la moitié des sondés déclarent que la disponibilité de services de prévention est le principal handicap. La stigmatisation et la discrimination ont aussi été mentionnées comme des obstacles.

S’agissant du traitement du VIH, près de six personnes interrogées sur dix considèrent qu’il incombe aux pouvoirs publics de fournir un traitement gratuit ou subventionné aux personnes vivant avec le virus.

Le sondage a été réalisé auprès d’environ 12 000 adultes de 25 pays représentatifs de toutes les régions.

Les investissements engagés dans la riposte contre le VIH doivent être pérennes, efficaces et prévisibles

Investir dans la lutte contre le VIH est une stratégie intelligente dont les résultats sont éprouvés.

En cette période charnière, une stabilisation ou une diminution des investissements pénaliserait la riposte au sida. En 2010, on estime que 26,8 milliards de dollars des États-Unis sont nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par les pays en matière d’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH.

« La riposte au sida a besoin d’un plan de soutien maintenant. Les donateurs ne doivent pas réduire leurs investissements à un moment où la riposte commence à enregistrer des résultats » a déclaré M. Sidibé. « Il est impossible d’enterrer l’objectif d’allouer 0,7 % du PNB à l’aide internationale et l’objectif d’Abuja d’allouer 15 % du budget annuel au secteur de la santé ».

L’ONUSIDA recommande aux programmes nationaux de lutte contre le VIH d’investir entre 0,5 % et 3 % des recettes publiques dans la riposte au sida. Au cours des dernières années, de nombreux pays ont augmenté les investissements domestiques engagés dans cette riposte. Les pouvoirs publics d’Afrique du Sud ont, par exemple, augmenté leur budget alloué à la lutte contre le sida de 30 % à 1 milliard de dollars des États-Unis en 2010. Toutefois, pour la majorité des pays durement touchés par le sida, les investissements domestiques seuls – même augmentés à des niveaux optimaux – ne suffiront pas pour répondre à leurs besoins de ressources totaux.

L’ONUSIDA appelle les pays en développement plus riches à couvrir une proportion substantielle de leurs besoins de ressources à partir de sources domestiques. Actuellement, 50 % des besoins mondiaux de ressources des pays à revenu faible ou intermédiaire sont concentrés dans 68 pays dans lesquels le besoin national est inférieur à 0,5 % de leur produit national brut. Ces pays abritent 26 % des personnes vivant avec le VIH et reçoivent 17 % de l’assistance internationale consacrée au sida.

Selon le rapport, les investissements actuels engagés dans la lutte contre le VIH peuvent devenir plus efficients, efficaces et prévisibles. « Nous pouvons réduire les coûts afin que les investissements puissent profiter à un plus grand nombre de personnes » a déclaré M. Sidibé. « Cela signifie : mieux faire les choses en sachant quoi faire, en orientant les ressources dans la bonne direction et en ne les gaspillant pas, en faisant baisser les prix et en maîtrisant les coûts. Nous devons en faire plus avec moins d’argent ». 

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Le PNUD annonce la liste des lauréats du Prix Ruban Rouge 2010


Ce prix international bisannuel récompense des engagements communautaires et des actions sur le sida marquants

New York, le 12 juillet. Vingt-cinq organisations communautaires, issues de 17 pays du monde, ont remporté un Prix Ruban Rouge 2010.

Ce prix, qui doit son nom au symbole arboré par les personnes engagées dans le mouvement de lutte contre le sida dans le monde, constitue une initiative conjointe de la communauté de l’ONUSIDA. Il récompense les organisations communautaires ayant mené un travail marquant dans la réduction de la propagation et de l’impact du sida.

« Les organisations locales et communautaires se situent au cœur de la riposte mondiale au sida », a déclaré la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA pour la Gestion et les Relations extérieures, Jan Beagle. « L’ONUSIDA est fier de récompenser et de distinguer ces organisations qui se sont mobilisées pour répondre aux attentes des personnes les plus vulnérables de leur communauté, avec énergie, passion et compassion. Les lauréats du Prix Ruban Rouge sont les porte-voix des sans-voix. »

En gagnant ce Prix, les organisations reçoivent un chèque et une reconnaissance internationale pour leur créativité et leur efficacité dans la riposte à l’épidémie de sida. Elles sont aussi invitées à participer à la XVIIIème Conférence internationale sur le sida qui aura lieu, la semaine prochaine, à Vienne. À cette occasion, elles seront les invités d’honneur de la Cérémonie officielle de remise des Prix et animeront un forum de dialogue et d’échange aux côtés de responsables politiques et de représentants communautaires.

« Les communautés détiennent la clé des solutions aux problèmes qu’elles affrontent », a souligné le Dr Helene Gayle, présidente de CARE, et membre du jury de cette année. « Ceux d’entre nous qui ont d’éminentes compétences connaissent, certes, les théories de ces problématiques mais, lorsqu’il s’agit de leur mise en application, les organisations communautaires sont les mieux à même d’atteindre les personnes ayant des besoins importants. »

Parmi les 720 nominations issues de plus de 100 pays, les 25 lauréats ont été retenus en raison des efforts importants qu’ils ont déployés en faveur de la créativité, de l’impact et de la durabilité de leur action, des partenariats stratégiques, de l’égalité des sexes et de l’inclusion sociale. Ils ont été choisis par un comité technique réunissant des représentants de la société civile experts en matière de riposte communautaire au VIH.

« Ces organisations démontrent clairement que pour être efficaces, les ripostes menées contre l’épidémie nécessitent la participation des groupes communautaires de première ligne. Ces groupes reconnaissent que le sida s’inscrit dans un ensemble de problématiques interconnectées. Ils conviennent que si l’épidémie requiert une riposte massive, il n’en reste pas moins qu’elle doit être reliée aux problématiques plus larges de la santé, du développement et de la justice si elle veut être efficace », a indiqué Jeffrey O’Malley, Directeur du Groupe VIH/sida au PNUD.

Le PNUD est heureux de publier la liste des lauréats du Prix Ruban Rouge 2010 :

AFRIQUE

Association Pénitentiaire Africaine : est une organisation du Burkina Faso qui a été un modèle dans ses actions de sensibilisation en faveur des droits humains des prisonniers, en particulier du droit à la santé, lequel inclut la prévention, les traitements, les soins et le soutien contre le VIH.

Center for Domestic Violence Prevention : travaille, en Ouganda, aux niveaux de la société civile et du gouvernement, afin de construire un environnement favorable aux droits des femmes à la sécurité et à l’égalité. Il met en évidence les problématiques qui se cachent derrière la vulnérabilité des femmes à l’égard du VIH dans ce pays.

Chrysalide : gère un centre de soutien destiné aux femmes vivant avec le VIH, aux consommateurs de drogues, aux professionnels du sexe et aux anciens détenus. Par ses programmes de prévention et de sensibilisation contre le VIH, cette organisation a réduit les stigmatisations et les discriminations parmi les personnes vivant avec le VIH à l’Île Maurice.

Élan d’Amour : a joué un rôle de catalyseur dans l’amélioration de l’accès aux traitements et aux soins contre le VIH, en modélisant l’intégration des organisations communautaires au sein du système de santé publique de la Côte d’Ivoire.

Nikat Women’s Association : est la première association communautaire d’Addis-Abeba, en Éthiopie, qui soit axée sur l’amélioration des conditions de vie des femmes à faible revenu et des professionnels du sexe. Elle combat ainsi la pauvreté et protège le droit à la santé.

Physicians for Social Justice : a formé des agents de médecine familiale et des volontaires au Nigeria. Ces derniers effectuent ainsi des visites à domicile pour venir en aide aux personnes vivant avec le VIH, en particulier aux femmes, allant ainsi à l’encontre des stéréotypes sexistes et culturels existants.

Positive Women’s Network : a été en première ligne de la riposte au VIH en Afrique du Sud. Cette organisation a créé un espace protégé à l’attention des femmes vivant avec le VIH, répondu à leurs attentes en adoptant une approche exhaustive et constitué un groupe influent pour informer les communautés sur le VIH.

Pride Community Health Organization Zambia : gère un foyer sécurisé pour les personnes vivant avec le VIH, en particulier les orphelins, les enfants vulnérables, les jeunes, les femmes et les personnes handicapées en Zambie. Cette organisation leur fournit des soins contre le VIH et la tuberculose, ainsi qu’un soutien sous forme de soins médicaux à domicile.

The Initiative for Equal Rights : a été établie en réaction aux abus contre les droits de l’homme parmi les minorités sexuelles. Elle se concentre sur les besoins médicaux des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et fait débat autour des questions propres aux minorités sexuelles au Nigeria.

Uganda Young Positive : a mobilisé plus de 20.000 jeunes à travers l’Ouganda pour conduire des actions militantes, et devenir un point de convergence pour toutes les organisations liées à la jeunesse qui renforcent le soutien aux personnes vivant avec le VIH.

ÉTATS ARABES

Substance Abuse Research Center – SARC-AMAN : est la première organisation de Gaza, en Territoires palestiniens, à se pencher sur les problématiques de la consommation de drogues et du VIH, lesquelles incluent les stigmatisations et les préjugés, parmi les populations d’élèves et de réfugiés.

Widows, Orphans and People Living with HIV/AIDS : est une organisation communautaire de personnes vivant avec le VIH qui agit en faveur de l’élargissement de l’accès aux traitements antirétroviraux au Sud-Soudan. Elle établit des partenariats avec les hôpitaux pour faciliter l’orientation vers les traitements et élaborer des systèmes de soins médicaux à domicile.

ASIE ET PACIFIQUE

Novices Aids Intervention and Rehabilitation Network : est une organisation de moines novices bouddhistes qui ont suivi une formation d’animateurs socio-éducatifs affinitaires sur le VIH, pour faire reculer les stigmatisations liées au VIH et servir de modèles aux moines novices et aux écoles monastiques en Thaïlande.

Positive Voice : est une organisation de consommateurs de drogues et d’anciens toxicomanes au Népal. Elle fait pression en faveur de l’accès des usagers de drogues aux services de réduction des risques et aux traitements antirétroviraux.

The Youth Volunteer Group : est la première organisation communautaire qui travaille dans quatre régions de Thaïlande pour répondre aux besoins des enfants et des jeunes vivant avec le VIH, ou affectés par ce virus.

EUROPE DE L’EST ET ASIE CENTRALE

Albanian Association of PLWHA (AAP) : fournit une action de proximité et un soutien aux populations clés à haut risque en Albanie, comme les femmes détenues, les enfants vivant avec le VIH ou affectés par ce virus. L’AAP cible également le personnel médical et éducatif pour qu’il défende l’idée de services ciblés.

International Treatment Preparedness Coalition in Eastern Europe and Central Asia (ITPCru) : mobilise et forme les personnes vivant avec le VIH en Russie afin de favoriser leur inclusion dans les mécanismes locaux, régionaux et internationaux de prises de décision. Cette organisation stimule l’échange d’informations et la diffusion de l’information par l’intermédiaire de son site web novateur et de plusieurs campagnes médiatiques.

Penitentiary Initiative : a élaboré un modèle de services intégrés efficient pour les détenus vivant avec le VIH dans six prisons en manque de moyens financiers en Ukraine.

SPIN Plus : est un pionnier et un leader dans l’organisation des associations communautaires au Tadjikistan. Il fournit des services novateurs et affinitaires auprès des consommateurs de drogues et des personnes vivant avec le VIH.

Svitanok Club est la première organisation de la région de Donetsk, en Ukraine, qui ait été créée et qui soit gérée par des personnes vivant avec le VIH et des consommateurs de drogues. Elle joue un rôle de catalyseur dans la création d’autres organisations d’aide.

Timur Islamov Charitable Foundation : a établi de solides relations avec les autorités locales et les dispensaires médicaux publics en Russie. Elle facilite la prestation de services comme les dépistages au VIH, les orientations médicales et les programmes de soutien aux consommateurs de drogues.

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

Asociación Comité Contra El Sida Cabañas – CoCoSI : a amélioré la sensibilisation à l’égard de la prévention, des stigmatisations et des discriminations liées au VIH au Salvador. Elle fournit des formations sur la santé reproductive, le VIH et les IST, l’égalité des sexes, la sexualité, la violence domestique et la violence sexiste.

Asociación de Mujeres Meretrices de la Argentina – AMMAR : est un réseau de 15.000 professionnels du sexe. Il a milité pour l’adoption d’un code et de règlements municipaux protégeant et promouvant les droits des professionnels du sexe en Argentine.

Colectivo SerGay de Aguascalientes, A.C. : milite pour faire connaître les injustices et les abus des droits de l’homme parmi les minorités sexuelles et les groupes marginalisés à Aguascalientes, au Mexique. Elle anime un centre communautaire qui fournit à ces groupes de population un soutien médical, thérapeutique et psychologique protégé.

Productive Organisation for Women in Action – POWA : anime une caravane mobile qui fournit des informations en ayant recours à la musique et à la danse, pour attirer les groupes de population à risque de Belize. Elle les informe sur le VIH, la violence sexiste, l’utilisation du préservatif, les dépistages au VIH et les services d’orientations médicale.

Pour plus d’informations sur le Prix Ruban Rouge, consulter www.redribbonaward.org

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La Namibie lève les restrictions aux voyages qu'elle imposait aux personnes vivant avec le VIH


GENÈVE, 8 juillet 2010 – L’ONUSIDA se félicite de la décision prise par le gouvernement namibien de lever les restrictions aux voyages qu’il imposait jusqu’à présent aux personnes vivant avec le VIH et d’aligner la législation du pays sur les normes internationales de santé publique. Dans le cadre de ces aménagements de la loi – qui ont pris effet le 1er juillet –, les restrictions à l’entrée sur le territoire qui touchaient également les persnnes vivant avec d’autres maladies contagieuses ont aussi été supprimées.

Les restrictions qui limitent la circulation des personnes du seul fait de leur séropositivité sont discriminatoires et violent les droits de l’homme. Rien n’indique qu’elles contribuent à empêcher la transmission du HIV ou à protéger la santé publique. Les restrictions de ce type n’ont en outre pas de justification économique puisque les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre longtemps et être économiquement actives.

« L’annonce faite aujourd’hui par la Namibie me réjouit », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé. « Les restrictions aux voyages liées au VIH n’apportent rien et entravent la riposte mondiale au sida. »

L’ONUSIDA fait campagne pour un droit individuel à la liberté de circulation, indépendamment du statut VIH.

Après la levée des restrictions namibiennes, l’ONUSIDA dénombre 51 pays, territoires et régions imposant encore une certaine forme de restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH, en raison de leur statut. Cinq pays refusent de leur délivrer des visas, même pour des séjours de courte durée, et 22 expulsent les personnes dont la séropositivité a été découverte.

Cette année, les États-Unis d’Amérique et la Chine ont levé les restrictions aux voyages liées au VIH qu’ils imposaient de longue date aux personnes séropositives. Plusieurs autres pays, notamment l’Ukraine, se sont engagés à prendre des mesures pour supprimer les restrictions de ce type.

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L’ONUSIDA et l’Assemblée parlementaire de la Francophonie s’unissent pour renforcer la riposte au VIH


Des parlementaires francophones s’engagent à réaliser l’accès universel aux services VIH.

Yvon Vallières, President of the French Parliamentary Assembly (Assemblée   M. Yvon Vallières, Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, signant le protocole d’accord entre l’APF et l’ONUSIDA.

DAKAR, 7 juillet 2010 – Aujourd’hui, un mémorandum d'accord a été signé par M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et M. Yvon Vallières, Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), pour renforcer la riposte au VIH dans les pays francophones les plus touchés par l’épidémie. La cérémonie de signature a eu lieu durant la XXXVIe session de l’APF, qui a réuni 300 parlementaires de pays francophones.

« En établissant un partenariat avec l’APF, nous pouvons obtenir la coopération des parlementaires des pays francophones pour faire campagne en faveur de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH », a déclaré M. Sidibé.

L’une des priorités de ce partenariat sera de mobiliser des parlementaires, en particulier en Afrique francophone, pour qu’ils adoptent des lois autorisant toutes les personnes – surtout les plus exposées au risque d’infection à VIH – à avoir accès aux services VIH de prévention, de traitement, de soins et d’appui.

L’Afrique subsaharienne est toujours la première victime de l’épidémie de VIH. Les estimations de l’ONUSIDA indiquent qu’elle abrite 3,2 millions des 4,1 millions de personnes vivant avec le VIH dans les pays francophones. En 2008, 2,7 millions d’adultes et d’enfants ont été infectés par le VIH à travers le monde : 340 000 d’entre eux vivaient dans un pays francophone, pour la plupart (270 000) en Afrique subsaharienne.

Dans le cadre du partenariat, l’ONUSIDA et l’APF collaboreront étroitement avec les gouvernements pour veiller à qu’ils respectent leurs engagements visant à renforcer la riposte au VIH et qu’ils dégagent les crédits requis pour l’expansion des services VIH. Ils s’attaqueront en outre à certaines questions, comme le manque de professionnels de santé dans les pays en développement et l’accès à des médicaments antirétroviraux de qualité et peu coûteux.

L’APF regroupe des parlementaires de 77 parlements ou organisations interparlementaires répartis sur les cinq continents. Son action vise principalement à promouvoir et défendre la démocratie et le respect des droits de l’homme et à préserver la langue française et les cultures francophones.

En décembre 2009, l’ONUSIDA a signé un accord de partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui comprend 70 États membres et compte l’APF parmi ses organes.

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Les responsables de la lutte contre le VIH appellent à renforcer la riposte à l'épidémie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord


Doubaï, 29 juin 2010 - A l'occasion d'un dialogue politique de haut niveau, organisé par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale, les hauts fonctionnaires gouvernementaux, les organismes donateurs, les partenaires du développement et la société civile ont fait aujourd'hui une déclaration de consensus appelant à accélérer la riposte régionale à l'épidémie de VIH au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

La déclaration réaffirme l'objectif visant à l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien en matière de VIH – donnant suite à l'engagement pris sous la forme de Déclaration politique sur le VIH/sida en 2006. Tout en reconnaissant les progrès récemment accomplis, la déclaration met en relief un certain nombre de recommandations clés visant à soutenir la riposte au VIH dans la région. Il s'agit notamment de :

  • accès élargi à la prévention du VIH ;
  • accès gratuit et équitable au traitement antirétroviral et aux soins pour tous ceux qui en ont besoin ;
  • données et surveillance renforcées en matière d'épidémie de VIH, en particulier concernant les populations au risque le plus élevé de contracter le VIH ; 
    financements internes et externes accrus pour la riposte au sida ;
  • élimination de la stigmatisation et de la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH ;
  • suppression des obstacles politiques et juridiques qui bloquent les ripostes efficaces au sida ; et
  • participation de la société civile et des personnes vivant avec le VIH à la riposte au sida.

Le dialogue politique qui s'est tenu pendant deux jours sous la houlette du Gouverneur adjoint de Doubaï, S.A. cheikh Maktoum Bin Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, en collaboration avec la police de Doubaï, a mis en lumière la question de l'épidémie de VIH jusque là rarement abordée dans la région.

S'adressant aux participants à la Conférence, le Lieutenant général Dhahi Khalfan Tamim, Commandant en chef de la police de Doubaï, a souligné l'importance d'une riposte au VIH coordonnée. « Le sida n'a pas de frontière ni de limite et il n'est d’aucune nationalité », a-t-il affirmé. « Unir les efforts de toutes les parties prenantes concernées est indispensable si l’on veut mettre un terme à la propagation du sida dans la région ».

Le VIH demeure un problème sanitaire fortement stigmatisé dans la région. Dans de nombreux milieux, Ia stigmatisation et la discrimination empêchent les communautés affectées d'accéder aux services liés au VIH dont elles ont pourtant besoin. « Je suis ici aujourd'hui pour faire entendre les voix des personnes affectées par le VIH » a déclaré l'acteur égyptien M. Amr Waked, ambassadeur itinérant régional de l'ONUSIDA, qui a participé à l'événement. « Il faut s'attaquer d'urgence à la stigmatisation et à la discrimination sociales dans la région ».

Dans ses observations liminaires, le Directeur de l'appui technique et opérationnel à l'ONUSIDA, M. Tim Martineau, a indiqué qu’en consacrant des ressources aux populations clés particulièrement - comme les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe – on pouvait changer la trajectoire de l'épidémie dans la région. « Les objectifs de l'accès universel sont réalisables dès lors que nous avons la volonté de les réaliser » a-t-il poursuivi. « Nous pouvons rompre la trajectoire de l'épidémie dans la région si nous prenons réellement en main les activités de lutte contre l'épidémie, en nous concentrant sur les droits de l'homme et les systèmes de santé efficaces ».

Les estimations de l'ONUSIDA montrent qu’environ 412 000 personnes vivaient avec le VIH dans la région à la fin de l'année 2008, alors qu'elles n’étaient que 270 000 en 2001. Toutefois, l'absence de données fiables empêche de comprendre clairement aujourd'hui quelles sont les dynamiques et les tendances du VIH dans la région. « La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est la seule région où les connaissances sur l'épidémie sont toujours très restreintes, voire inaccessibles et prêtant à la controverse » a affirmé Akiko Maeda, Responsable sectoriel MNSD à la Banque mondiale.

Selon un nouveau rapport élaboré par la Banque mondiale, l'OMS et l'ONUSIDA, le taux de prévalence du VIH de la population en général est faible dans la région, à l'exception de Djibouti, de la Somalie et du Sud-Soudan. La plupart des infections à VIH sont contractées parmi les populations clés au risque le plus élevé d’infection. Le rapport intitulé « Characterizing the HIV Epidemic in the Middle East and North Africa » est la synthèse la plus complète de la recherche scientifique menée sur la propagation du VIH depuis le début de l'épidémie dans la région.

Si tous les pays de la région fournissent gratuitement des médicaments antirétroviraux, la plupart d'entre eux sont encore très loin de l'objectif de l'accès universel au traitement. A la fin 2008, 14% seulement des 68 000 personnes qui nécessiteraient un traitement pouvaient y accéder. « La plupart des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut VIH » a déclaré le Dr Jaouad Mahjour, Directeur des maladies transmissibles de l'OMS dans la région de la Méditerranée. « C’est là l’obstacle majeur à l'élargissement de la thérapie antirétrovirale dans la région. L'accès élargi au test et conseil volontaires et confidentiels VIH, adapté aux besoins des populations au risque le plus élevé de contracter le virus, est fondamental ».

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Saira Stewart
tel. +41 79 467 2013
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ONUSIDA MENA
Souad Orhan
tel. +20 189355551 
Orhans@unaids.org  

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Le conseil d'administration de l'ONUSIDA avalise sa nouvelle vision de la riposte au sida


La réunion du Conseil a mis en relief l’importance de l’intégration des services de santé sexuelle et reproductive et des services liés au VIH ainsi que celle de l’élimination des stigmatisations et des discriminations dues au VIH.

Geneva 

GENEVA, 24 June 2010 – Lors de sa 26ème réunion qui s’est tenue à Genève du 22 au 24 juin, le Conseil de Coordination du Programme (CCP) a avalisé la nouvelle vision adoptée par l’ONUSIDA pour sa riposte au sida. Cette nouvelle vision ambitionne « Zéro nouvelle infection au VIH – Zéro discrimination – Zéro décès lié au sida. »

Face aux dernières évolutions de l’épidémie de VIH, le Conseil a également avalisé la nouvelle déclaration de mission de l’ONUSIDA. Cette dernière affirme que « l’ONUSIDA – le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida – est un partenariat des Nations Unies novateur qui inspire et conduit le monde dans sa recherche de l’accès universel aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH. »

« Nous devons fondamentalement recadrer la riposte au sida – ainsi que l’ONUSIDA – si nous voulons parvenir à l’accès universel », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Notre nouvelle vision et notre nouvelle mission font apparaître une approche dynamique. Cette dernière s’alignera sur une épidémie qui est en pleine évolution pour obtenir de solides résultats dans un monde où les priorités subissent de fortes rivalités. »

Une session thématique, portant sur la nécessité de relier les services contre le VIH et les services de santé sexuelle et reproductive, a eu lieu au premier jour de la réunion du CCP. Les participants ont examiné les difficultés liées à l’intégration de ces services et ont partagé des enseignements et des bonnes pratiques.

« Les Objectifs du Millénaire pour le développement ne pourront pas être atteints si l’accès universel aux services médicaux et aux droits liés à la sexualité et à la reproduction n’est pas concrétisé », a souligné M. Sidibé. « Nous devons mettre fin à l’isolement de la riposte au sida et promouvoir l’intégration des programmes liés à la santé et au développement. Chaque dollar investi dans la lutte contre le sida doit également servir à renforcer les systèmes de santé nationaux. »

Le Conseil a réitéré son engagement en faveur de l’élimination des stigmatisations et des discriminations liées au VIH, et de la réduction des inégalités entre les sexes. Il a appelé les États membres à abroger les lois et pratiques punitives, en affirmant qu’elles freinent l’efficacité des ripostes au VIH et l’avancement vers les Objectifs du Millénaire pour le développement. Il a demandé à l’ONUSIDA de renforcer son soutien en faveur des réseaux de personnes vivant avec le VIH et des populations vulnérables afin de prendre connaissance des stigmatisations et des discriminations liées au VIH.

Le Conseil a également demandé aux États membres d’accroître, avec le soutien de l’ONUSIDA, la participation des personnes vivant avec le VIH et d’envisager la possibilité d’engager les populations vulnérables dans les programmes et collectes de données sur le VIH.

« Nous ne pourrons atteindre ces populations, par l’intermédiaire des services de santé publique à même de sauver des vies, si leur comportement est interdit par la loi », a indiqué M. Sidibé. « S’ils vivent dans la peur d’être arrêtés, les consommateurs de drogues injectables et les personnes qui travaillent dans le commerce du sexe ne pourront pas avoir accès aux services de réduction des risques et de prévention contre le VIH. »

L’ONUSIDA a réitéré son engagement à réduire la transmission du VIH parmi les homosexuels et les transsexuels. Le rapport d’avancement de l’ONUSIDA sur la mise en œuvre du Cadre d’action de l’ONUSIDA : L’accès universel pour les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes et les transsexuels a reçu l’aval du Conseil.

Plus de 300 participants et observateurs, émanant des États membres, d’organisations internationales, de la société civile et d’organisations non gouvernementales, ont participé à la réunion. Cette dernière a été présidée par les Pays-Bas. Le Salvador a assuré la vice-présidence et le Japon a assumé les fonctions de rapporteur.

Une présentation complète des décisions, des recommandations et des conclusions adoptées par le Conseil, ainsi qu’un compte-rendu de tous les documents diffusés lors de cette 26ème réunion du CCP, sont disponibles en anglais.

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ONUSIDA Genève 
Dominique De Santis  tél. +41 22 791 4767
desantisd@unaids.org  

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Lancement de la Commission mondiale sur le VIH et le droit: « Remédier aux lois punitives et aux violations des droits de l’homme qui entravent l’efficacité des réponses au SIDA »


Director 
Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director and Helen Clark, UNDP Administrator launch HIV and the Law commission.
Credit: UNAIDS

Genève, 24 juin 2010 – Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), avec le soutien du Secrétariat de l’ONUSIDA, a lancé aujourd’hui la Commission mondiale sur le VIH et le droit. L’objectif de cette Commission est d’approfondir la compréhension de l’impact de l’environnement juridique sur les réponses nationales au VIH. Elle cherche à établir les modalités de l’aide à apporter aux lois et à l’application des lois afin que celles-ci puissent renforcer l’efficacité des réponses aux VIH au lieu de les obstruer.

À ce jour, quelque 106 pays font encore état de législations et de politiques présentant des obstacles significatifs à des réponses efficaces au VIH

Helen Clark, Administrateur du PNUD

La Commission mondiale sur le VIH et le droit regroupe des dirigeants réputés, issus de différents secteurs de la sphère publique et de diverses régions du monde. Des experts en matière de droit, de santé publique, de droits de l’homme et de VIH appuieront le travail de la Commission. Les membres de la Commission seront chargés de réunir et d’échanger les informations sur l’étendue de l’impact des lois et de l’application des lois sur la vie des personnes vivant avec le VIH et des personnes les plus vulnérables face à l’épidémie. Ils émettront des recommandations sur les modalités permettant de mettre la loi au service de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui liés au VIH. Les auditions régionales, un concept innovant majeur, offriront un espace au sein duquel les personnes les plus directement touchées par les lois afférentes au VIH pourront partager leurs expériences avec les décideurs. Cette interaction directe est cruciale. En effet, il a été établi depuis fort longtemps que le droit constituait une composante critique de toute réponse au VIH, qu’il s’agisse de lois formelles ou non écrites, en termes de l’application des lois ou de l’accès à la justice. Tous ces éléments peuvent contribuer à déterminer si les personnes vivant avec le VIH ou touchées par le VIH peuvent accéder aux services prévus à cet effet, se protéger elles-mêmes du VIH et vivre dans la dignité.

Nous devons manifester notre solidarité avec les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus vulnérables au VIH. En transformant les environnements juridiques négatifs, nous pouvons aider les dirigeants de demain à façonner une génération sans SIDA.

Michel Sidibé, Directeur exécutif l'ONUSIDA

Cependant, une trentaine d’années après le début de l’épidémie, on recense encore un grand nombre de pays dans lesquels les environnements juridiques exercent une influence négative sur l’épidémie, réduisent à néant les réponses au VIH et punissent, plutôt que ne protègent les personnes touchées. Les lois inadaptées qui criminalisent les transmissions ou la contamination liées au VIH peuvent exercer un effet dissuasif sur les personnes concernées par l’épidémie et les décourager de se faire tester ou de révéler leur séropositivité. Les lois qui criminalisent les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes, les transsexuels, les toxicomanes et les travailleurs de l’industrie du sexe peuvent empêcher la fourniture des services essentiels de prévention et de traitement du VIH aux personnes particulièrement exposées à la contamination par le VIH. Dans certains pays, les lois et l’application des lois ne protègent pas les femmes des viols intra et extra conjugaux, ce qui contribue à aggraver la vulnérabilité des femmes à l’égard du VIH.

Dans le même temps, il existe aussi un certain nombre d’exemples qui démontrent l'effet positif de la loi sur l’existence des personnes vivant avec le VIH ou vulnérables à la transmission du VIH. La loi protège le droit au traitement, le droit d’être libre de toute discrimination liée au VIH sur le lieu de travail, dans les écoles et durant le service militaire. La loi protège également les droits des prisonniers de disposer d'un accès aux services de prévention du VIH. Lorsque la loi garantit aux femmes l’égalité de l’héritage et des droits de propriété, elle réduit l’impact du VIH sur les femmes, les enfants, les familles et les communautés.

Avec plus de quatre millions de personnes bénéficiant d’un traitement de sauvetage et un recul de 17 % au niveau des nouvelles contaminations, il est possible aujourd’hui d’espérer que l’épidémie du Sida soit parvenue à un tournant décisif de son évolution. La réalisation des cibles d’accès universel définies pour les différents pays ainsi que des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) exige d’abolir les barrières persistantes telles que les lois punitives et les violations des droits de l’homme.

Selon Helen Clark, Administrateur du PNUD, la réponse au VIH de nouvelle génération devrait se focaliser sur l’amélioration des environnements juridique, réglementaire et social afin de faire avancer les droits de l’homme et la réalisation des objectifs en matière d’égalité entre les genres. « À ce jour, quelque 106 pays font encore état de législations et de politiques présentant des obstacles significatifs à des réponses efficaces au VIH ». Nous avons besoin d’environnements susceptibles de promouvoir les droits de l'homme, spécialement les droits fondamentaux de ceux qui sont les plus vulnérables à la contamination par le VIH, son impact et les personnes séropositives », a indiqué Helen Clark.

Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a inscrit l’élimination des lois punitives au titre des priorités du programme d’action de l’ONUSIDA. « Il est grand temps que la réponse au VIH se fasse aussi l’écho de la voix des Sans-Voix », a-t-il déclaré. « Nous devons manifester notre solidarité avec les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus vulnérables au VIH. En transformant les environnements juridiques négatifs, nous pouvons aider les dirigeants de demain à façonner une génération sans SIDA », a-t-il conclu.

La Commission mondiale sur le VIH et le droit bénéficie de l’appui d’un grand nombre de partenaires et de parties prenantes, notamment des donateurs tels que la Ford Foundation et AusAID. M. Murray Proctor, l’Ambassadeur de l’Australie chargé du VIH, a manifesté un soutien très appuyé à la Commission et au travail auquel celle-ci doit s'atteler. « Nous saluons le PNUD et le programme de l'ONUSIDA pour s’être courageusement engagés à mener à bien cet effort et nous nous tenons prêts à les assurer de notre appui et de nos contributions », a-t-il indiqué.

Le travail de la Commission s’étalera sur une période de 18 mois, et devrait mobiliser les communautés tout autour du monde et promouvoir le débat public sur les modalités à envisager pour faire en sorte que les lois puissent contribuer à façonner une réponse efficace au VIH. Les conclusions et les recommandations de la Commission seront annoncées en décembre 2011.

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Contact:

Adam Rogers | Geneva 
Conseiller principal en communication
tél. +41 22 917 85 41
adam.rogers@undp.org

Natalie Amar| New York;
Secrétariat de la Commission
tel. +41 22 917 85 41
natalie.amar@undp.org

Saya Oka | ONUSIDA | Genève
Chargée de communication
tel. +41 22 791 1697
okas@unaids.org  

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UNAIDS launches ‘red card’ campaign against HIV


New global initiative at the FIFA World Cup shines spotlight on the elimination of mother-to-child transmission of HIV

 Michel Sidibe shaking hand with Kirsten Namatandani  (From left) Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director, and Mr Kirsten Namatandani, President of South African Football Association (SAFA) 
Credit: Juda Ngwenya

JOHANNESBURG, 12 June 2010—A new campaign is using the power and outreach of football to unite the world around a common cause—preventing the transmission of HIV from mother to child. Launched today in South Africa by the UNAIDS Executive Director, Michel Sidibé, international musician Akon, UNAIDS Goodwill Ambassador and producer of the World Cup opening ceremony, Lebo M, UNAIDS National Goodwill Ambassador, Jimmie Earl Perry, and Kirsten Nematandani, President of the South African Football Association. The campaign aims to ensure an HIV-free generation by the 2014 FIFA World Cup to be held in Rio de Janeiro, Brazil.

Each year, an estimated 430 000 babies are born with HIV globally, the large majority in Africa. Over the course of a 90-minute football match, nearly 80 babies will become newly infected with HIV. In many parts of Africa, AIDS-related illness is the leading cause of death among infants and young children.

Through the campaign—backed by international football stars and UNAIDS Goodwill Ambassadors Michael Ballack of Germany and Emmanuel Adebayor of Togo—captains of 32 World Cup qualifying teams have been invited to sign the appeal: “From Soweto to Rio de Janeiro, give AIDS the red card and prevent babies from becoming infected with HIV.” Nineteen captains have already signed on, including host country South Africa and defending champion Italy.

“By the next football World Cup we can virtually eliminate HIV transmission to babies,” said UNAIDS Executive Director Michel Sidibé who attended the campaign launch in South Africa. “Let us give AIDS the red card permanently.”

The lives of mothers and their babies can be saved through a combination of HIV testing and counselling, access to effective antiretroviral prophylaxis and treatment, safer delivery practices, family planning, and counselling and support for optimal infant feeding practices.

An estimated 33.4 million people are living with HIV worldwide. Since 2001, there has been a 17% reduction in new HIV infections globally. However, for every two people who access antiretroviral treatment, five more become newly infected with HIV.

Contact:

UNAIDS New York | Richard Leonard | +1 646 666 8003 | LeonardR@unaids.org
UNAIDS South Africa | Sheba Okwenje | +127 11 517 1634 | okwenjeb@unaids.org

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L’ONUSIDA et le Fonds mondial rencontrent le Président de l’Union africaine


Les Directeurs exécutifs abordent la question des Objectifs du Millénaire pour le développement et celle des droits de l’homme lors de la dernière étape de leur visite conjointe au Malawi

LILONGWÉ, Malawi, 25 mai 2010 — Lors de leur visite officielle conjointe au Malawi, les Directeurs exécutifs de l’ONUSIDA et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ont félicité le Président Bingu wa Mutharika pour les progrès réalisés par son pays dans la riposte au sida. Ils ont également salué le leadership assumé par le chef de l’État à l’égard du sida, de la santé, de la sécurité alimentaire et du développement en tant que Président de l’Union africaine.

« La vision du Président Mutharika pour l’Union africaine joue un rôle important dans la pérennisation de la riposte au sida et des Objectifs du Millénaire pour le développement », a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

« En tant que Président de l’Union africaine, le Président Mutharika peut mettre en avant les réalisations accomplies par le Malawi dans le domaine de la santé », a souligné le Professeur Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. « Il peut faire entendre la voix de l’Afrique à l’heure où la communauté internationale s’attache à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement et accomplir d’autres réalisations liées à la santé. »

Lors de leur rencontre avec le chef de l’État, les Directeurs exécutifs ont mis l’accent sur le rôle central que les acteurs africains peuvent jouer pour favoriser un leadership dynamique dans la riposte au VIH et le secteur de la santé. Ils ont également mis en relief le lien qui existe entre la pérennisation des progrès liés à la riposte au sida et le financement intégral du Fonds mondial.

M. Sidibé et le Professeur Kazatchkine se sont dits inquiets à propos de la récente condamnation de Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga, deux ressortissants du Malawi qui ont été condamnés à 14 ans de prison et de travaux d’intérêt public pour « pratiques indécentes entre hommes » et « actes contre nature ». Ils ont évoqué avec le Président Mutharika les effets que ce procès, qui a bénéficié d’une couverture médiatique à l’international, induit dans le milieu médical, la société, le secteur culturel et le domaine des droits de l’homme.

« La pénalisation des comportements sexuels conduit les personnes ayant des relations homosexuelles à agir de façon cachée et entrave les programmes liés au VIH destinés à répondre à leurs besoins », a déclaré le Professeur Kazatchkine.
« Des informations provenant de plusieurs pays africains font état d’un nombre croissant de nouvelles infections au VIH parmi les personnes travaillant dans le commerce sexuel, les consommateurs de drogues et les hommes homosexuels. La seule manière de garantir l’accès de tous aux services médicaux et une dignité retrouvée consiste à entamer le dialogue sur ces sujets délicats et difficiles », a indiqué M. Sidibé.

Le Président Mutharika a remercié M. Sidibé et le Professeur Kazatchkine d’avoir abordé ces questions. Il s’est dit confiant dans le fait que les dimensions culturelles, religieuses et juridiques du débat suscité par le procès seront en mesure de favoriser le bien de tous. Il a également reconnu l’importance cruciale de promouvoir un secteur de la santé et un développement respectant le bien commun. Il a enfin proposé de défendre fermement la reconstitution du Fonds mondial et d’œuvrer en faveur de l’émergence d’une génération sans VIH en Afrique.

L’ONUSIDA et le Fonds mondial rencontrent le Prés

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ONUSIDA: Saira Stewart
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Le Fonds mondial : Nalin Mehta
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E-mail: nalin.mehta@theglobalfund.org

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L’artiste de renommée mondiale, Lebo M, est nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA


20100426_LeboM_200px.jpg  Ambassadeur de bonne volonté du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).  Lebohang Morake, plus connu sous son nom professionnel, Lebo M.

Genève, 26 avril 2010 – Le producteur, compositeur, chanteur et lauréat d’un Grammy Award, Lebohang Morake, plus connu sous son nom professionnel, Lebo M, a été nommé Ambassadeur de bonne volonté du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Devenu célèbre grâce à la comédie musicale à grand succès Le Roi Lion, Lebo M va mettre son talent, sa notoriété et sa profonde compréhension du VIH au service d’une meilleure sensibilisation de l’épidémie dans le monde. Il va notamment contribuer à rompre le cycle de la stigmatisation et de la discrimination liées au virus.

De nationalité sud-africaine, Lebo M défend de longue date la lutte contre le VIH. Il a fondé la Fondation Lebo M, qui se penche sur le VIH, la protection de l’enfance et les problèmes de logement en Afrique du Sud. « J’ai toujours eu de grands rêves, lesquels m’ont conduit des night-clubs enfumés des townships jusqu’à Los Angeles. Depuis que ces rêves sont devenus réalité, je veux aider d’autres enfants à grandir et à toucher le Ciel. L’épidémie de sida doit être stoppée. Il faut l’empêcher de faucher de jeunes vies », a souligné Lebo M. Sa fondation a été reconnue par les capitaines d’industrie sud-africains qui lui ont décerné le Black Quarterly Award for Corporate Social Responsibility, en novembre 2006.

« Lebo M a ébloui les scènes mondiales grâce à son immense talent. Il va maintenant prêter sa voix vibrante et émouvante aux appels lancés en faveur des personnes vivant avec le VIH », a annoncé M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Lebo M émeut le public par sa musique. Son cœur insatiable ne ménagera pas sa peine tant que le sida ne sera pas éradiqué. »

Lebo M est co-compositeur et coparticipant de l’équipe de création du film et de la comédie musicale Le Roi Lion – l’une des comédies musicales les plus importantes et les plus spectaculaires au monde. Il a fondé la société Till Dawn Entertainment, qui est basée à Johannesburg et qui a coproduit et mis en scène Le Roi Lion en Afrique du Sud. Il travaille actuellement sur la Coupe du monde de football 2010 qui aura lieu en Afrique du Sud, en préparant une coproduction pour les cérémonies d’ouverture et de clôture.

L’artiste de renommée mondiale, Lebo M, est nommé

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