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L’Afrique du Sud lance une vaste campagne de prévention et de traitement contre le VIH


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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé et le Président d’Afrique du Sud, Jacob Zuma (à droite), lors du lancement national de la campagne le 25 avril 2010. Photo: ONUSIDA/A. Vlachakis

JOHANNESBURG, 25 avril 2010 – Le Président Zuma a aujourd’hui lancé une campagne ambitieuse qui pourrait changer la face de l’épidémie de sida en Afrique du Sud et dans le monde. La campagne vise à effectuer 15 millions de dépistage sur le VIH d’ici l’année 2011, contre 2,5 millions en 2009. Le nombre de personnes dépistées a ainsi été multiplié par six en l’espace de deux ans seulement. Dans le cadre de cette campagne, 1,5 million de personnes recevront des traitements antirétroviraux d’ici à juin 2011, contre un million en 2009.

« L’Afrique du Sud peut briser la trajectoire de l’épidémie de VIH », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, lors du lancement national de la campagne à Gauteng, en présence des dirigeants sud-africains. « Cette campagne promet d’être aussi importante que « la Commission Vérité et Réconciliation » pour la riposte au sida dans le pays. »

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché au monde par le VIH. Elle compte, selon les estimations, 5,7 millions de personnes vivant avec le virus, soit un sixième du nombre mondial de personnes séropositives. Environ 18 % des adultes sud-africains sont séropositifs au VIH.

Les dépistages sur le VIH offrent un point d’entrée propice aux échanges sur diverses questions délicates comme la sexualité, la violence contre les femmes et les rapports sexuels intergénérationnels. Dans le cadre de la nouvelle campagne, les personnes ayant effectué un dépistage sur le VIH recevront, dans certains cas, 100 préservatifs. Le dialogue intercommunautaire sur la prévention contre le VIH et sur la sexualité sans danger sera aussi relancé.

En Afrique du Sud, les prix de la plupart des médicaments antirétroviraux sont pour le moins 25 à 30 % plus élevés que les prix moyens internationaux correspondants – ce qui constitue un défi crucial pour le pays qui s’efforce actuellement d’étendre ces traitements. L’ONUSIDA se félicite du récent changement de politique adopté par le gouvernement sud-africain pour réduire le coût lié à la distribution des traitements antirétroviraux.

« C’est la première fois qu’un pays décide d’améliorer la prévention et le traitement contre le VIH avec autant de célérité et pour autant de personnes », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Je félicite l’Afrique du Sud de cette courageuse initiative. »

L’Afrique du Sud finance plus des deux tiers de sa riposte au sida. En 2010, les dirigeants sud-africains ont promis une enveloppe d’un milliard de dollars USD en faveur de cette riposte – soit 30 % de plus que l’année précédente.

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UNAIDS welcomes new data showing fewer women dying each year from pregnancy and childbirth


UNAIDS pledges continued support for the virtual elimination of mother to-child transmission.

New York/Geneva, 14 April 2010 – UNAIDS welcomes a new report published in the medical journal The Lancet that found, for the first time in decades, a significant drop in the number of women dying each year from pregnancy and childbirth. Researchers estimate that maternal deaths fell from 526 300 in 1980 to 343 900 in 2008. The news comes while global health leaders gather in New York at the Launch Meeting of the Secretary-General’s Joint Effort on Women’s and Children’s Health.

UNAIDS supports the call by UN Secretary General Ban Ki-moon for a maternal and child health movement. Leaders from UN health agencies, as well as the Bill & Melinda Gates Foundation, the GAVI Alliance and The Global Fund, committed this week to finding new ways to leverage better global health outcomes for mothers and children.

“This report should give hope to maternal health advocates and the millions of women who give birth each year,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS.

The study, carried out by the University of Washington, USA, and the University of Queensland, Australia, was funded by the Bill & Melinda Gates Foundation. It shows that progress in reducing maternal mortality has been slowed by the ongoing HIV epidemic. Nearly one out of every five maternal deaths— a total of 61,400 in 2008—can be linked to HIV, and many countries with large populations affected by HIV have had the most difficulty reducing their maternal mortality ratio. In South Africa, more than 50% of all maternal deaths are linked to HIV.

“This study serves as a powerful reminder that progress in maternal health efforts is hugely dependent on progress in the AIDS response in countries with the most severe HIV epidemics,” said Mr Sidibé.

HIV is the leading cause of death worldwide among women of reproductive age. An estimated 60% of new infections in sub-Saharan Africa are in women and HIV prevalence among young women aged 15–24 years is, on average, about three times higher than among men of the same age.

Evidence shows that timely administration of antiretroviral drugs to HIV-positive pregnant women significantly reduces the risk of HIV transmission to their babies; it is a proven, inexpensive, and effective intervention. However, at the end of 2008, only 45% of HIVpositive pregnant women received the necessary treatment in low- and middle-income countries. Progress in this area can only be achieved by improving the quality of data and by integrating programmes which prevent the transmission of HIV from mothers to their children into the broader reproductive health agenda.

UNAIDS is calling for the virtual elimination of HIV transmission from mother-to-child as a bold but concrete goal that can be achieved by the year 2015. Preventing mother-to-child HIV transmission is a key priority area for UNAIDS, as is strengthening HIV services for women and girls.

UNAIDS recently launched a five-year action plan at a high-level panel during the 54th meeting on the Commission on the Status of Women in New York. The plan calls on the UN system to support governments, civil society and development partners in reinforcing country actions to put women and girls at the centre of the AIDS response, ensuring that their rights are protected.

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Des parlementaires lancent un appel en faveur de la levée des restrictions au voyage imposées aux personnes vivant avec le VIH


L’ONUSIDA et l’Union interparlementaire unissent leurs forces et invitent instamment les pays à supprimer  les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence fondées sur la séropositivité au VIH et à réduire  la stigmatisation et la discrimination.

BANGKOK, 28 mars 2010 – Des parlementaires du monde entier appellent les gouvernements à abroger les restrictions au voyage imposées aux personnes vivant avec le VIH. Cet appel a été lancé aujourd’hui lors de la 122ème Assemblée de l’Union interparlementaire qui se tient à Bangkok.

L’Union interparlementaire et l’ONUSIDA prient instamment les parlementaires des pays appliquant de telles restrictions de jouer un rôle déterminant pour les abroger. Les deux organisations encouragent également les parlementaires à soutenir les lois et les dispositifs d’application des lois qui visent à protéger les personnes vivant avec le VIH de la discrimination liée à leur séropositivité.

« En imposant des restrictions au voyage et au déplacement aux personnes vivant avec le VIH, nous les  privons inutilement de leur dignité et de droits égaux » a déclaré Theo-Ben Gurirab, Président de l’Union  interparlementaire. « Les parlementaires ont le devoir de protéger tous les citoyens, y compris ceux qui vivent avec le VIH ».

Il existe 52 pays, territoires et zones qui imposent sous une forme ou une autre des restrictions à  l’entrée, au séjour et à la résidence fondées sur le VIH et la séropositivité. Celles-ci incluent des  restrictions qui interdisent totalement l’entrée des séropositifs pour quelque raison ou quelque durée que  ce soit, ou qui interdisent des séjours de courte durée (pour un voyage touristique, par exemple), ou des  séjours plus longs dans des perspectives d’immigration, de migration pour le travail, d’asile, d’études, d’emploi international ou de service consulaire.

« Les restrictions au voyage imposées aux personnes vivant avec le VIH ne protègent pas la santé publique  et sont désuètes à l’ère de l’accès universel à la prévention et au traitement du VIH » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les parlementaires peuvent jouer un rôle vital en abrogeant des lois et des restrictions discriminatoires ».

En juillet 2008, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, a réitéré l’appel lancé de longue date par l’ONU en faveur de la suppression des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH. L’ONUSIDA suit de près les pays qui continuent d’appliquer ces restrictions et a décidé que 2010 serait « l’année de l’égalité des droits de tous à se déplacer librement dans le monde ».

Des parlementaires lancent un appel en faveur de

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La reconstruction de la riposte haïtienne au sida requiert un soutien international


L’ONUSIDA publie un nouveau rapport qui lance un appel en faveur d’une stratégie coordonnée d’aide à Haïti, pays le plus durement touché par le VIH dans les Caraïbes

GENEVA, 26 février 2010 – L’ONUSIDA lance un appel en faveur d’une stratégie coordonnée d’aide à Haïti, pays le plus durement touché par le VIH dans les Caraïbes, pour reconstruire sa riposte au sida après le tremblement de terre du 12 janvier. A l’issue d’une première évaluation rapide de la situation avec le Ministère de la Santé publique et de la Population, l’ONUSIDA a publié un document de réflexion intitulé ‘Aider Haïti à reconstruire sa riposte contre le sida’. Ce rapport décrit la situation actuelle en Haïti et ce qui pourrait être nécessaire pour répondre aux besoins immédiats et à moyen terme de la riposte au sida. L’ONUSIDA continuera de réviser et d’actualiser cette évaluation au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

« C’est la première fois qu’il y a une catastrophe naturelle d’une telle ampleur dans un pays dans lequel la prévalence du VIH est élevée » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

On estime à 120 000 le nombre de séropositifs vivant en Haïti avant le tremblement de terre. L’épidémie haïtienne se transmet principalement lors de rapports hétérosexuels et, selon les estimations, 53 % des personnes vivant avec le VIH sont des femmes.

Les dommages structurels ont pour l’essentiel été occasionnés dans trois départements (Ouest, Sud-Est et les Nippes) qui abritaient près de 60 % de la population de séropositifs.

« Aujourd’hui, plus d’un million de personnes vivent dans des abris temporaires, ce qui les expose à des risques de violence accrus, notamment la violence sexuelle et sexiste » a ajouté M. Sidibé. « Il faut de toute urgence mettre en œuvre des programmes pour réduire les vulnérabilités au VIH et garantir la protection des personnes ».

Les trois zones les plus durement touchées abritaient également plus de la moitié des centres de traitement antirétroviral. Les équipes chargées de l’évaluation de la situation ont indiqué que des dispensaires s’installaient de manière improvisée sous des tentes, contribuant ainsi à élargir l’accès au traitement. Toutefois, le Ministère de la Santé estime que moins de 40 % des 24 000 séropositifs sous traitement avant le tremblement de terre avaient aujourd’hui accès aux antirétroviraux.

Les réseaux de personnes vivant avec le VIH de la société civile et de nombreuses organisations qui fournissent des services en rapport avec le virus ont été affectés par le tremblement de terre et vont devoir être consolidés.

Actuellement, les services et les programmes de prise en charge du VIH sont interrompus en Haïti – ce qui est dramatique – et nécessiteront un soutien complet et durable pour que le pays retrouve sa dynamique en direction des objectifs d’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH.

Sept actions prioritaires ont été recensées :

1. Reconstruire les systèmes de santé (y compris les services de traitement antirétroviral et de prévention de la transmission mère-enfant)

2. Protéger les personnes déplacées contre le VIH

3. Reconstruire le réseau national et local de personnes vivant avec le VIH

4. Appuyer les mesures de protection sociale

5. Relancer les programmes de prévention du VIH

6. Rétablir des mécanismes complets de coordination de la riposte au sida

7. Elaborer un mécanisme complet de suivi et d’évaluation.

L’ONUSIDA travaille actuellement avec ses partenaires pour intégrer la question du VIH dans le processus d’Evaluation des besoins post-catastrophe et pour s’assurer que les besoins en rapport avec le VIH recensés soient inclus dans les efforts actuels d’aide humanitaire et dans les plans de reconstruction qui seront prochainement élaborés. La reconstruction du programme national haïtien de lutte contre le sida devra relier les besoins et la prise en charge actuelle du VIH par l’aide humanitaire à l’objectif stratégique à plus long terme de reconstruction d’une riposte au sida encore plus efficace.

Le budget national annuel consacré à la lutte contre le sida en Haïti s’élevait à US$ 132 millions avant le tremblement de terre. L’ONUSIDA estime qu’un montant supplémentaire de US$ 70 millions sera nécessaire pour les six prochains mois afin de répondre aux besoins immédiats de la riposte haïtienne au sida.

La reconstruction de la riposte haïtienne au sida

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Aider Haïti à reconstruire sa riposte contre le SIDA (pdf. 2.30 Mb.)

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L'ONUSIDA demande aux pays d'examiner les progrès réalisés concernant leurs objectifs nationaux en matière de sida


En prévision de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, l'ONUSIDA demande à tous les pays d'examiner les progrès réalisés et les obstacles existants dans la réalisation de leurs objectifs nationaux en matière d'accès universel. 

Gaborone/Genève, le 18 février 2010 – L'ONUSIDA appelle à un effort international pour renouveler l'engagement des pays à réaliser l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH. Les pays sont vivement incités à entreprendre un processus large et ouvert de consultation, réunissant des représentants des gouvernements, les partenaires du développement, des organisations de la société civile, des réseaux de personnes vivant avec le VIH et des associations communautaires, afin d'examiner les progrès réalisés par rapport aux objectifs nationaux en matière d'accès universel. L'ONUSIDA aidera les pays et les organes régionaux à organiser ce processus.

Cet appel à l'action a été lancé par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, à l'occasion d'une visite officielle au Botswana.

« L'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH est une question d'équité. Il s'agit d'un mouvement mondial et sans précédent, qui permet de sauver des millions de vies humaines », a déclaré M. Sidibé. « Les progrès ont toutefois été inégaux ; nous devons donc maintenant faire le point sur les réussites et les échecs et relier les futurs progrès enregistrés par les pays dans le domaine du sida aux Objectifs du Millénaire pour le développement. »

L'ONUSIDA a félicité le Botswana pour ses avancées sur la voie de l'accès universel. Malgré une prévalence du VIH parmi les plus élevées au monde, le pays a réussi à fournir des traitements antirétroviraux à plus de 80% des personnes nécessitant un traitement. Il a également réalisé des avancées considérables dans le domaine de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, avec une couverture par les services de 93% en 2009. Le Botswana fait partie des premiers pays africains à s'être fixé des objectifs en matière d'accès universel. 
 
« Nous avons réussi grâce à la volonté résolue du Gouvernement, des partenaires du développement et de la société civile de fixer des objectifs ambitieux et de surmonter les obstacles », a déclaré Lesego Motsumi, Ministre des Affaires présidentielles et de l'Administration publique du Botswana. « A cet égard, nous accueillons favorablement la demande de l'ONUSIDA d'examiner les progrès réalisés en matière d'accès universel, dans l'optique de l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le développement. »

Le mouvement pour l'accès universel a été lancé en 2006, lorsque les Etats membres des Nations Unies ont signé une déclaration politique sur la réalisation de l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH. Il vise à faire en sorte que toute personne dans le monde puisse accéder à des services de prévention, de traitement et d'appui médico-social en 2010. Les pays ont affirmé leur engagement en se fixant des objectifs nationaux ambitieux. Toutefois, les progrès réalisés par rapport à ces objectifs sont variables, certains pays dépassant certains objectifs tout en échouant à en atteindre d'autres.

« Le temps est maintenant venu pour les personnes vivant avec le VIH et les représentants de nos gouvernements de s'asseoir ensemble autour d'une table et d'aborder avec honnêteté la question de la voie à suivre pour changer le cours de l'épidémie », a déclaré David Ngele, un représentant du Réseau des personnes vivant avec le VIH au Botswana.

Les processus d'examen nationaux et régionaux, qui se dérouleront dans l'ensemble des régions du monde, s'appuieront sur les données recueillies pour établir les rapports d'activité nationaux de 2010, qui serviront de base pour identifier les obstacles aux avancées et les stratégies permettant d'atteindre les objectifs fixés pour 2010 et au-delà. L'ONUSIDA réunira une équipe consultative internationale, qui analysera les rapports d'examen et fera des recommandations sur la manière d'intensifier les progrès réalisés sur la voie de l'accès universel.

L'ONUSIDA s'engage à s'assurer du soutien des organes régionaux de coopération politique, sociale et économique, à ce processus qui se déroulera au cours de l'année 2010. « En Afrique, ce processus permettra aux pays de l'ensemble du continent de mesurer les progrès réalisés par rapport à l'engagement d'atteindre l'objectif de l'accès universel en 2010, pris par les membres de l'Union africaine à Brazzaville en 1996 », a déclaré M. Sidibé.

Les processus d'examen de 2010 offriront un forum qui obligera les partenaires à rendre des comptes tout en célébrant les progrès accomplis. Par ailleurs, décideurs et responsables de programmes auront la possibilité d'esquisser ensemble de nouvelles stratégies visant à éliminer les obstacles à la mise en oeuvre des initiatives. Ces consultations seront l'occasion d'analyser les approches existantes de la prévention du VIH et de recenser les insuffisances et les priorités dans ce domaine. Le processus devrait agir comme le catalyseur d'une révolution de la prévention, dont l'objectif est d'arriver à zéro nouvelle infection, notamment par l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH. Il aidera également les pays à réajuster leurs plans d'action concernant l'accès aux traitements antirétroviraux en fonction des nouvelles directives thérapeutiques et leur permettra de commencer à se pencher sur Traitement 2.0, une nouvelle génération d'options thérapeutiques durables.

La crise économique actuelle et les coupes qu'elle a entraînées dans les budgets nationaux et les investissements dans l'aide internationale ont révélé la vulnérabilité des programmes nationaux de lutte contre le sida. Les processus d'examen comporteront une évaluation des schémas actuels de dépenses dans le domaine du sida. Ils permettront ainsi de proposer de nouvelles possibilités d'investissements adaptées à l'évolution locale de l'épidémie et d'accroître l'efficacité des actions entreprises.

Les résultats du processus d'examen doivent aboutir à la révision des cadres stratégiques nationaux, dans le but de réactualiser la riposte au sida dans les pays. Ce processus donnera aux pays la dynamique nécessaire pour accélérer les progrès sur la voie de l'accès universel, permettant ainsi des avancées vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.

L'ONUSIDA demande aux pays d'examiner les progrès

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L’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » s’emploient à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant en Afrique


L’élargissement du programme au niveau national permettrait d’empêcher 16 000 infections par le VIH chez les enfants

Nairobi, 11 janvier 2010 – M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et M. Jeffrey Sachs, Directeur de l’Institut de la Terre et Conseiller spécial de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, ont visité l’un des villages du Millénaire à Sauri, dans l’ouest du Kenya. Ils souhaitaient en effet se rendre compte par eux-mêmes des progrès réalisés dans plusieurs domaines, à savoir la lutte contre la pauvreté, l’augmentation de la productivité agricole, l’amélioration de l’accès aux soins de santé et à l’éducation, et la création d’un environnement favorable permettant aux communautés de générer et maintenir une croissance économique. Cette visite, qui s’inscrivait dans le cadre d’un voyage officiel de cinq jours au Kenya, a surtout porté sur l’action menée pour éliminer presque totalement la transmission du VIH de la mère à l’enfant (TME).

L’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaires » ont uni leurs efforts en septembre 2009 pour renforcer les services de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) au niveau des villages, afin de créer des « zones sans TME ». Dans les villages du Millénaire, les services de PTME sont intégrés à l’ensemble des services liés à la santé maternelle et infantile, et un ensemble de soins est offert aux mères depuis la période prénatale jusqu’à l’accouchement et durant la période postnatale. En trois ans, le taux de test VIH chez les femmes enceintes dans les villages du Millénaire est passé de 10% (taux initial) à plus de 60%. Le partenariat entre l’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » permettra d’améliorer encore ces résultats, en réduisant l’incidence du VIH chez les femmes, en répondant aux besoins en matière de contraceptifs modernes et en empêchant la transmission du VIH des mères à leur bébé.

« Grâce à l’ONUSIDA, la lutte contre le VIH/sida – en particulier la PTME – bénéficie, au niveau mondial, d’un savoir-faire, d’un leadership et de stratégies élaborées uniques », a affirmé M. Sachs. « Le projet “Villages du Millénaire”, quant à lui, lie la force du développement rural intégré, notamment les systèmes de soins de santé primaires, à la lutte contre la pauvreté, la faim et la maladie. En s’associant, l’ONUSIDA et le projet “Villages du Millénaire” concevront et mettront en place un dispositif efficace visant à éliminer presque totalement la TME et pouvant être utilisé dans d’autres régions d’Afrique et dans le monde. Je suis infiniment reconnaissant à M. Sidibé et à ses collaborateurs de ce partenariat unique, et je sais combien mes collègues, à tous les niveaux du projet, se réjouissent à l’idée de collaborer avec l’ONUSIDA et de bénéficier de ses enseignements. »

En 2008, 390 000 nourrissons en Afrique subsaharienne ont été infectés par le VIH par le biais de leur mère. « Le sida est désormais la principale cause de décès chez les nourrissons et les jeunes enfants dans presque toute l’Afrique subsaharienne », a déclaré Michel Sidibé. « Nous avons constaté qu’il était possible d’éliminer la quasi-totalité des infections par le VIH chez les nourrissons dans les pays à revenu élevé grâce au dépistage du VIH chez les femmes enceintes, à la contraception et à l’utilisation de médicaments antirétroviraux pendant et après l’accouchement. Nous devons donc impérativement mettre les connaissances en pratique et exploiter les outils pour créer une génération sans sida en Afrique et dans le reste du monde. Pour parvenir à une prévention universelle de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, il faudra traduire les données scientifiques par des pratiques systématiques. Avec un effort concerté, nous pouvons tout à fait freiner la transmission mère-enfant et devenir un jour les témoins de la naissance d’une génération sans sida en Afrique et dans le monde. »

Le projet « Villages du Millénaire » est un partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Institut de la Terre de l’Université de Columbia, la Promesse du Millénaire et des administrations locales, qui propose une nouvelle approche en matière de lutte contre la pauvreté. Il touche actuellement quelque 500 000 personnes et ne cesse de se développer. Le projet démontre à la communauté de développement du monde entier qu’un ensemble d’interventions liées au développement – financées par un investissement modique de 110 USD par habitant/an sur une période de cinq à dix ans – contribuera à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Accroître la survie de l’enfant et réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant demeurent des points centraux de cette action.

Grâce au projet « Villages du Millénaire », Sauri, dont 60% à 70% des habitants vivent avec moins de 1 USD par jour, compte désormais six centres de santé. Dans tous les segments du village, la santé s’est considérablement améliorée depuis la mise en place du projet en 2005, avec une réduction des cas de paludisme, des progrès importants en matière de santé maternelle et infantile et un élargissement de l’accès au dépistage et au traitement du VIH.

Le partenariat entre l’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » est surtout axé sur la réalisation de l’OMD 4 (Réduire la mortalité infantile), de l’OMD 5 (Améliorer la santé maternelle) et de l’OMD 6 (Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies) à l’horizon 2015. Pour y parvenir, il vise à réduire l’incidence du VIH chez les femmes, à répondre aux besoins des couples en matière de contraceptifs modernes et à empêcher la transmission du VIH des mères à leur bébé.

L’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire »

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Contacts:

À Nairobi:
Joelle Bassoul
Tél: +254 714606058
Courriel: j.bassoul@cgiar.org

ONUSIDA: Sophie Barton-Knott
Tél. +41 22 791 1697
Courriel: bartonknotts@unaids.org


Publications:

UNAIDS and the Millennium Villages Project: Working towards the elimination of mother-to-child HIV transmission in sub-Saharan Africa Country focus: Kenya (pdf, 210 Kb.) (en anglais)

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Le Programme Commun des Nations Unies sur VIH/SIDA (ONUSIDA) et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) signent un Accord-cadre de coopération


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Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, lors de la cérémonie de signature, 15 décembre 2009.
Photo: F. Nebinger

Paris, 15 décembre 2009 - Le Directeur exécutif du Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), Michel Sidibé, et le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, ont signé ce mardi 15 décembre 2009, un Accord-cadre de coopération entre leur organisations respectives.

A l’occasion de la signature de cette Déclaration commune, en marge de la 25e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie organisée à Paris, Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, s’est réjoui de cette signature: « Notre motivation se trouve renforcée face aux nouveaux enjeux qu’entend souligner notre plaidoyer commun pour cette grande cause qu’est la lutte contre le SIDA dans l’espace francophone. C’est notre devoir de solidarité de rechercher les moyens de dynamiser et de renforcer les relations entre la Francophonie et cet acteur majeur qu’est l’ONUSIDA ».

De son côté, Michel Sidibé, a déclaré : « Il faut aujourd’hui renforcer l’action menée par la Communauté internationale contre le SIDA. Dans cette perspective, l’expertise des pays de la Francophonie pourra, grâce à cet Accord, être mieux valorisée et plus efficace. La coopération ainsi établie permettra le développement d’actions et de partenariats concrets ».

Attachés au dialogue institutionnel entre les gouvernements, les partenaires, les différents acteurs de terrain et la société civile, l'OIF et l'ONUSIDA renforcent ainsi leur collaboration au profit des populations de l’espace francophone, en particulier les plus vulnérables. En effet, la réponse au SIDA a pour objectif l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien. Cette approche intègre pleinement la dimension des droits de l’Homme et se veut plus solidaire en particulier en ce qui concerne la situation des femmes et des victimes de crises et de conflits, qui justement rencontre l’expertise de la Francophonie. 

Les axes de cette coopération, identifiés avec les Opérateurs directs de la Francophonie pourront ainsi faire l’objet de nouvelles conventions spécifiques, s’articulant autour des thèmes suivants : la Démocratie et les Droits de l’Homme incluant les aspects législatifs concernant le VIH ; l’éducation et la recherche, avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Université Senghor d’Alexandrie. L’Association internationale des Maires francophones (AIMF) sera partenaire pour les actions au niveau des centres urbains et des collectivités territoriales et TV5MONDE pour l’information et la sensibilisation. 

Pour rappel, tout récemment, ONUSIDA, partenaire Officiel, a contribué cet automne aux Jeux de la Francophonie à Beyrouth par une campagne de sensibilisation au VIH. De même, depuis l’année 2000, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a constitué un Réseau parlementaire de lutte contre le VIH en Afrique.
 
Pour plus de renseignements www.francophonie.org et http://www.unaids.org/fr/  

Le Programme Commun des Nations Unies sur VIH/SID

Contact:

IOF: Julie Tilman, Attachée de presse du Secrétaire général.
Tél. : (33) 1 44 11 12 68 ; julie.tilman@francophonie.org

ONUSIDA: Sophie Barton-Knott, Responsable des relations avec la presse
Tél. +41 22 791 1697
Courriel : bartonknotts@unaids.org

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Le Prix Ruban Rouge lance un appel à nominations pour honorer le leadership et l’action communautaires sur le sida


Le Prix Ruban Rouge – soutenir les organisations communautaires pour agir contre l’épidémie de sida

1er décembre 2009 –– A l’occasion de la Journée mondiale sida de cette année, la famille de l’ONUSIDA et la XVIIIe Conférence internationale sur le sida (AIDS 2010) annoncent un appel mondial à nominations pour le Prix Ruban Rouge 2010. Le Prix honore des organisations à assise communautaire pour leurs contributions à l’action contre l’épidémie de sida.

L’appel a été lancé lors de la Journée mondiale sida, alors que des individus dans le monde entier se rassemblent pour montrer leur solidarité à l’égard des personnes vivant le VIH. Le thème de cette année est « Droits humains et accès universel », qui a été choisi pour prendre en compte le besoin crucial de protéger les droits de l’homme et d’assurer l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH.

« Je suis heureux de l’accent mis cette année sur le respect des droits humains, » a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon. « Les anciens lauréats du Ruban Rouge sont un exemple pour nous tous de la manière dont on peut agir avec dignité face à l’adversité. Le travail des organisations à assise communautaire sera plus efficace s’il ne se heurte pas à la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et des populations les plus à risque, notamment les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

La distinction biennale, qui sera présentée lors de la Conférence internationale sur le sida de l’été prochain à Vienne, sera décernée à 25 organisations qui ont fait preuve d’un leadership communautaire et d’une action remarquables dans le domaine du sida.
 
« Cette distinction prestigieuse attire l’attention sur le travail d’exception mené par les organisations communautaires partout dans le monde, au premier plan de la riposte à l’épidémie, » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Je me réjouis d’en savoir plus au sujet des activités remarquables de ces groupes, » a-t-il ajouté.

Le Prix Ruban Rouge vise à offrir une plate-forme mondiale à l’intention des communautés touchées par le VIH. Les 25 lauréats recevront une somme d’argent de US$ 5000 et cinq des lauréats recevront une distinction spéciale et un prix supplémentaire de US$ 15 000. Les cinq catégories de prix récompensant un leadership et une action communautaires remarquables dans le domaine du sida sont les suivantes :

  • Faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement
  • Appuyer les programmes de prévention, de traitement et de soins en matière de VIH à l’intention des personnes qui consomment des drogues
  • Supprimer les politiques et lois punitives, la stigmatisation et la discrimination qui bloquent les ripostes efficaces au sida et marginalisent les populations clés (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, transsexuel(le)s, professionnel(le)s du sexe et personnes incarcérées)
  • Mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles et promouvoir l’égalité des sexes
  • Améliorer l’appui social pour les personnes affectées par le VIH, notamment les orphelins et enfants vulnérables

 

L’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA Naomi Watts, qui assistait à une manifestation lors de la Journée mondiale sida à New York, a déclaré : « Je suis fière de participer à cette initiative. Les lauréats sont de petites organisations, disposant de ressources limitées, et pourtant elles font un travail remarquable qui sera désormais reconnu sur le plan mondial. Les efforts de ces organisations communautaires semblent peut-être créer de toutes petites étincelles. Ensemble, toutefois, ces étincelles donnent une lumière éclatante. » 

Le Prix Ruban Rouge est appuyé par la famille de l’ONUSIDA tout entière et les organisateurs de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida, où des représentants des 25 organisations lauréates proposeront un espace de dialogue communautaire innovant pour discuter de leurs priorités, rappeler leurs défis, et s’engager avec les dirigeants mondiaux.

«  Il est essentiel de construire une solide riposte au VIH pour avancer sur la voie des objectifs du Millénaire pour le développement. Les organisations à assise communautaire jouent un rôle vital dans cette riposte – aider à donner plus de pouvoir aux femmes et aux filles, s’attaquer à la pauvreté et à la stigmatisation, et améliorer la santé communautaire, » a souligné l’Administratrice du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark. « Le Prix Ruban Rouge représente une occasion unique de soutenir les travaux des organisations locales, dont les efforts et les réussites détermineront notre capacité à inverser le flux de l’épidémie de VIH et réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement. »

Le Prix Ruban Rouge est hautement convoité par les organisations communautaires à travers le monde, car la reconnaissance qu’il apporte amène d’autres récompenses, davantage de visibilité, plus de financement et d’autres types d’appui supplémentaire.
« C’est plus qu’un simple programme de récompense, » a déclaré Daphné Gondwe, de la Coalition des femmes vivant avec le VIH/sida au Malawi, lauréate en 2008. « En fin de compte, le Prix Ruban Rouge vise à soutenir des manières créatives et durables de fournir des soins, un traitement et un appui aux personnes vivant avec le VIH au sein de nos communautés. »

Les nominations seront acceptées du 1er décembre 2009 au 28 février 2010 inclus. On peut accéder à des informations sur  www.redribbonaward.org  ou en entrant en contact avec redribbonaward@undp.org. Toutes les organisations à assise communautaire qui s’emploient à stopper et à inverser la propagation du VIH sont encouragées à soumettre leur candidature.

Le Prix Ruban Rouge lance un appel à nominations

Centre de presse:

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Contact:

Pour de plus amples renseignements et pour proposer des nominations, veuillez vous rendre sur www.redribbonaward.org ou contacter :

PNUD Washington
Bradford Minnick
tél. +1 202 331 9130
bradford.minnick
@undpaffiliates.org


ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tél. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press Release

Le rapport de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde célèbre les 20 ans de la Convention relative aux droits de l'enfant


NEW YORK, 19 novembre 2009 – Une édition spéciale du rapport phare de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde, faisant état des effets de la Convention relative aux droits de l'enfant et des difficultés qui subsistent, a été publiée aujourd'hui, à la veille du 20ème anniversaire de l'adoption de la Convention par l'Assemblée générale de l'ONU.

«La Convention relative aux droits de l'enfant est le traité relatif aux droits de l'homme le plus ratifié dans l'histoire», a déclaré la Directrice générale de l'UNICEF, Ann M. Veneman. «Elle a transformé le regard sur les enfants et la façon de les traiter dans le monde entier.»

193 Etats ont ratifié la Convention. Par ce processus, les pays décident d'être liés par les articles d'un traité international. La Convention énonce plusieurs droits universels des enfants, tels que le droit à l'identité, au nom et à la nationalité, le droit à l'éducation, le droit de jouir de la meilleure santé possible et le droit à être protégé des mauvais traitements et de l'exploitation.

Ces droits sont fondés sur quatre principes fondamentaux: l’absence de discrimination; l’intérêt supérieur de l'enfant qui doit être une considération primordiale dans toutes les décisions qui concernent les enfants; les droits à la vie, à la survie et au développement; et le respect de la liberté d'expression.

La Convention détermine aussi l'obligation qu'ont les gouvernements de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire respecter ces droits et elle reconnaît le rôle particulier des parents lorsqu'il s'agit d'élever leurs enfants.
Le rapport sur la situation des enfants dans le monde décrit la pertinence intemporelle de la Convention.

Plus de 70 pays ont intégré les codes relatifs aux enfants dans leur législation nationale en se fondant sur les dispositions de la Convention. De plus, la prise de conscience et le plaidoyer en faveur de la protection des enfants n’ont cessé d’augmenter depuis l’ouverture à la signature de la Convention il y a 20 ans.

Des avancées considérables ont été réalisées ces vingt dernières années:

  • Le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans par an a chuté de 12,5 millions en 1990 à quelque 8,8 millions en 2008, soit une baisse de 28 % du taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans;
  • Entre 1990 et 2006, 1,6 milliard de personnes dans le monde ont eu accès à de meilleures ressources en eau;
  • Dans le monde, près de 84 % des enfants en âge d’aller à l’école primaire sont actuellement scolarisés et l’écart entre filles et garçons en matière de scolarisation primaire se réduit;
  • Les enfants ne sont plus la face oubliée de l’épidémie de VIH/sida;
  • Des mesures importantes ont été prises pour aider à protéger les enfants soldats ou les enfants victimes de la traite pour être prostitués et asservis comme domestiques; et
  • L’âge qu’ont les enfants qui se marient se relève dans certains pays et le nombre de filles soumises à l’excision chute progressivement.

Cependant, les droits des enfants sont loin d’être garantis, d’après l’UNICEF.

«Il est inacceptable que des enfants meurent encore de maladies ou d’événements évitables, tels la pneumonie, le paludisme, la rougeole et la malnutrition», a déclaré Mme Veneman. «Dans le monde, beaucoup d’enfants n’entreront jamais dans une salle de classe et des millions d’enfants ne sont pas protégés contre les violences, les mauvais traitements, l’exploitation, la discrimination et la négligence.»

Les droits des filles requièrent toujours une attention spéciale. La majorité des enfants qui ne vont pas à l’école primaire sont des filles, et ces dernières risquent davantage d’être victimes de violences sexuelles, de la traite ou de mariage forcé. Dans de nombreuses régions, il est peu probable qu’elles recevront les soins de santé essentiels.

Le rapport comprend des articles spécialisés de représentants des secteurs public et privé, ainsi que des exemples de situation des droits des enfants dans divers pays.

Beaucoup de ces articles formulent des conseils sur le rôle que pourrait jouer la Convention dans un monde de plus en plus habité, urbanisé et confronté à des défis environnementaux non seulement ces vingt prochaines années mais bien au-delà. Le rapport comporte également diverses suggestions pouvant garantir que la protection des droits des enfants continue de progresser.

Plus de 160 événements se déroulent pour célébrer le 20ème anniversaire de la Convention. L’édition spéciale du rapport sur la situation des enfants dans le monde fait partie de la contribution de l’UNICEF à ces célébrations, parmi lesquelles la co-organisation, avec la société civile et les partenaires gouvernementaux, d’une commémoration mondiale et d’une table ronde qui se tiendra au siège de l’ONU le 20 novembre.

«Le grand défi des vingt prochaines années est de placer fermement l’intérêt supérieur des enfants au cœur de toute activité humaine», a déclaré Mme Veneman. «Il nous incombe à tous de garantir l’ensemble des droits des enfants à la survie, au développement, à la protection et à la participation.»

Pour en savoir plus sur la Convention: (en anglais)

UNICEF

L’UNICEF travaille dans plus de 150 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles, ainsi que la protection des enfants contre la violence, le sida et l’exploitation sous toutes ses formes. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements.

A l’attention des éditorialistes et des diffuseurs: dès le 16 novembre, des kits multimédias comprenant des photos et un b-roll seront mis à disposition sur le site www.thenewsmarket.com/unicef

Pour plus d’informations, pour un exemplaire du rapport sous embargo, pour des entretiens avec des experts, veuillez contacter:

Rebecca Fordham, UNICEF Media, 1 212 326 7162, rfordham@unicef.org

Kate Donovan, UNICEF Media, 1 212 326 7452, kdonovan@unicef.org

Le rapport de l'UNICEF sur la situation des enfan

Press Release

New reports on U.S. and European philanthropic support to HIV/AIDS in 2008


U.S. and European philanthropic funding for HIV/AIDS has decreased among most funders since 2006.

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New York, N.Y. and Brussels, 17 November 2009 – Funders Concerned About AIDS (FCAA) and the European HIV/AIDS Funders Group (EFG) released new reports today documenting that HIV/AIDS-related philanthropy in 2008 totaled $618 million among U.S.-based philanthropies and €91 million ($134 million) among European-based philanthropies.

While total HIV/AIDS philanthropy funding among U.S.-based funders increased in 2008 over 2007 by approximately $63 million (11%), this is only due to an increase in funding by the world’s largest private foundation engaged in AIDS work, the Bill and Melinda Gates Foundation. Without funding from the Gates Foundation, estimated expenditures by U.S.-based philanthropies remained flat from 2006 to 2007 and decreased slightly (by approximately 3%) from 2007 to 2008. The reports show that total funding for HIV/AIDS by European-based philanthropies was lower in 2008 compared with 2007 by approximately €1.7 million (1%), and total funding has decreased by approximately €5 million (7%) since 2006.

“Private philanthropic donations make a significant contribution to the AIDS response, notably in supporting critical research and for HIV prevention and treatment programmes for key populations and people at higher risk of infection,” said Paul De Lay, Deputy Executive Director, Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS). “However, we are still facing tremendous challenges and the continued commitment and support from philanthropic donors is essential for an effective response to the epidemic.”

The reports are released amidst growing attention on the now vulnerable global financial response to the AIDS epidemic. FCAA and EFG, joined by UNAIDS, commend the vital and momentous work of HIV/AIDS funders in 2008, but express concerns about the decrease in total funding among European funders and U.S. funders other than the Gates Foundation since 2006.

Current economic and epidemiological realities demand greater resources for HIV/AIDS, not acceptance of stable levels, and more effective uses of the resources at hand. “Funders should be creative and committed in their efforts to increase HIV funding and to sharpen the focus and impact of their existing HIV/AIDS programs,” said Astrid Bonfield, EFG Chair, “to sustain the momentum made and ensure support to people living with and affected by HIV, even in tougher financial times.”

While the recent global economic crisis has meant that increasing or even maintaining a stable level of HIV financing through 2008 has been a challenge for some funders, the needs of individuals and communities affected by HIV/AIDS have not levelled off since 2006; they continue to grow. The economic downturn has exacerbated the situation as it disproportionately impacts poorer countries, home to the vast majority of the tens of millions of people affected by HIV/AIDS.

“Private philanthropic funders have a unique opportunity to fund populations and issues that governments and other donors are reluctant to prioritize because they are too specific or controversial,” said John Barnes, newly appointed Executive Director of FCAA. “These are the programs that are more vulnerable to public budget cuts because they have less political support.”

Other key findings include:

  1. In both the U.S. and Europe, HIV/AIDS-related philanthropic funding remained concentrated among a relatively small number of funders in 2008. In the U.S. the top 10 funders (ranked by total expenditures) accounted for 82% of all HIV/AIDS-related expenditures, and 84% of all expenditures amongst the top 10 funders in Europe.
  2. The majority of funding by both U.S. and European-based philanthropies in 2008 was directed to addressing the epidemic outside of these regions (84% of all U.S. and 63% of all European HIV/AIDS philanthropic expenditures).
  3. Projections by U.S.-based funders for 2009 suggest that HIV/AIDS-related funding will decrease, with 42% of funders forecasting anticipated decreases for 2009, and only 15% of funders expected their funding to increase in 2009. Among European-based funders, projections suggest that HIV/AIDS-related philanthropy funding levels may increase, with 60% of funders forecasting anticipated increases for 2009.

UNAIDS, FCAA and EFG emphasize that philanthropy has a critical role to play in the AIDS response on the basis of flexibility, ability to innovate and take risks, and political independence.

The FCAA and EFG annual resource tracking reports intend to inform stakeholders about the overall distribution and trends of U.S. and European HIV/AIDS philanthropic funding, to facilitate greater co-ordination and transparency among funders and encourage expanded philanthropic support for HIV work.

About FCAA

Funders Concerned About AIDS (FCAA) was founded in 1987 with the goal of mobilizing philanthropic leadership, ideas and resources - domestically and internationally - to address the HIV/AIDS pandemic and its social and economic consequences. FCAA is the only U.S.-based organization comprised of and for private philanthropic institutions engaged in the response to HIV/AIDS.

About EFG

The European HIV/AIDS Funders Group (EFG) is a knowledge-based network dedicated to strengthening European philanthropy in the field of HIV/AIDS. The group aims to mobilize philanthropic leadership and resources to address the global HIV/AIDS pandemic and its social and economic consequences and to promote an enabling environment for strategic, creative and independent giving in this field.

About UNAIDS

The Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) brings together the efforts and resources of the UNAIDS Secretariat and ten UN system organizations in the AIDS response. The Secretariat headquarters is in Geneva, Switzerland—with staff on the ground in more than 80 countries. The Cosponsors include UNHCR, UNICEF, WFP, UNDP, UNFPA, UNODC, ILO, UNESCO, WHO and the World Bank. Contributing to achieving global commitments to universal access to comprehensive interventions for HIV prevention, treatment, care and support is the number one priority for UNAIDS. Visit the UNAIDS website at www.unaids.org  

New reports on U.S. and European philanthropic su

Partners:

The European HIV/AIDS Funders Group

Funders Concerned About AIDS


Press centre:

Funders Concerned About AIDS

Power Point Presentation: European Philanthropic Support for HIV/AIDS in 2008 (ppt, 4.16 Mb.)

Power Point presentation: U.S. Philanthropic Support for HIV/AIDS in 2008 (ppt, 4.43 Mb.)


%Contact:

FCAA Media Contact - Sarah Hamilton
Tel. +1 718 875 0251 x205
E-mail:sarah@fcaaids.org

EFG Media Contact - Erika Baehr
Tel. +1 617 987 0095
E-mail: erikabaehr@gmail.com  Z

UNAIDS Media Contact - Sophie Barton-Knott
Tel. +41 22 791 1697
 E-mail: bartonknotts@unaids.org


Publications:

European Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2008 (pdf, 3.16 Mb)

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