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L’ONUSIDA/le Projet Villages du Millénaire joignent leurs forces pour faire en sorte que les bébés soient exempts du VIH en Afrique
21 septembre 2009 21 septembre 2009GENEVE/New York, 21 septembre 2009 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Projet Villages du Millénaire entrent en partenariat pour tenter d’éliminer la transmission du VIH des mères à leurs enfants en Afrique. La signature de l’accord a lieu lors d’une cérémonie qui se déroule aujourd’hui à New York en présence de personnalités du monde des affaires et d’importants dirigeants africains notamment deux chefs d’Etat.
Le but du partenariat consiste à aider les gouvernements locaux à créer des « zones exemptes de transmission mère-enfant » dans 14 ‘Villages du Millénaire’ à travers 10 pays africains. La nouvelle initiative utilisera l’infrastructure, les capacités humaines et les ressources techniques qui existent dans les villages pour aider à élargir rapidement les services de santé centrés sur la famille et la communauté afin de stopper les nouvelles infections à VIH parmi les enfants.
La cérémonie se tient sous les auspices du Président ougandais Yoweri Museveni et du Président sénégalais Abdoulaye Wade. Le Président Wade a déclaré « Je salue ce partenariat pour aider à protéger les mères et leurs enfants contre le VIH. L’initiative mobilisera des ressources et suscitera la volonté politique de sauver de jeunes vies, ce qui conduira à une génération libérée du VIH. »
Apportent également leur soutien à l’initiative et participent à la cérémonie de signature : le Dr Lydia Mungherera, une activiste ougandaise œuvrant dans le domaine de la prévention du VIH, qui représente l’organisation HIV+ et TASO ; la Directrice exécutive de l’UNICEF, Mme Anne M. Veneman ; S.E. la Première Dame d’Ethiopie, Mme Azeb Mesfin ; le Ministre nigérian de la Santé, le Professeur Babatunde Osotimehin ; et le Ministre sud-africain de la Santé, le Dr Aaron Motsoaledi.
La majorité des enfants nés chaque année avec le VIH se trouvent en Afrique subsaharienne, où les services de prévention de la transmission mère-enfant de la région restent inégaux. Moins de la moitié des femmes enceintes vivant avec le VIH bénéficient d’une prophylaxie antirétrovirale – essentielle pour empêcher les nouveau-nés de contracter le virus.
« Dans toute l’Europe occidentale, il y a eu moins de 100 transmissions mère-enfant en 2007, alors qu’en Afrique subsaharienne, il y en a eu 370 000, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous avons désormais une opportunité majeure d’éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant en Afrique et de sauver des milliers de vies chaque année. »
Le Professeur Jeffrey Sachs, Directeur de l’Institut de la Terre à l’Université Columbia, a déclaré : « Nous travaillerons avec les partenaires nationaux et multilatéraux pour élaborer et promouvoir des modèles sûrs, appropriés, et efficaces qui puissent être mis en œuvre à travers l’Afrique subsaharienne. La création de ces zones exemptes de transmission mère-enfant du VIH éclairera les politiques nationales et permettra le transfert de ces pratiques pour qu’elles soient appliquées partout où les nouveau-nés sont exposés au risque de VIH. »
Dans les pays à revenu élevé, la transmission du VIH aux enfants a chuté ces dernières années, passant de 25% à entre 1% et 5%, alors que le test VIH et le conseil pour les femmes enceintes, l’utilisation de médicaments antirétroviraux pendant et après l’accouchement, et l’alimentation sûre des nourrissons sont devenus pratiques courantes.
Des indications en provenance d’Afrique suggèrent que des schémas cliniques pratiques, adaptés sur le plan local et rentables peuvent réduire la transmission du VIH des mères à leurs enfants, qui se situe actuellement à un taux oscillant autour de 25%-30%, à des niveaux aussi faibles que 1%-2%.
Les Villages du Millénaire sont un projet commun de l’Institut de la Terre, de l’organisation Promesse du Millénaire, du Programme des Nations Unies pour le Développement, et d’un ensemble de gouvernements locaux. Ils mettent en œuvre un système modèle de soins de santé primaires et englobent l’éducation, la nutrition et le développement économique. Les systèmes de soins de santé primaires comprennent : des services gratuits sur le lieu de prise en charge ; des agents de santé communautaire formés ; un réseau de dispensaires de soins de santé primaires convenablement pourvus en personnel ; l’accès à un réseau de communication mobile et des services de transport d’urgence pour faciliter les orientations ; ainsi qu’un hôpital local spécialisé pour le soutien à la prise en charge au second niveau. Le système comporte une plateforme pour le suivi et l’évaluation qui peut facilement déterminer la capacité, l’intérêt et l’impact des services de test et de conseil et de prévention du VIH centrés sur la famille.
L’initiative réunira un développement multisectoriel et fondé sur la science et une stratégie de soins de santé primaires, s’appuyant sur l’expertise de l’ONUSIDA en matière de prévention, centrée sur la communauté et sur la famille, de la transmission mère-enfant et de participation accrue des personnes vivant avec le VIH, pour aider les gouvernements locaux à créer des « zones exemptes de transmission » sur les sites des Villages du Millénaire. Cette initiative entre dans le cadre du plan d’entreprise du Secrétariat de l’ONUSIDA et de ses Coparrainants visant à garder les enfants exempts de VIH, et contribuera à accélérer les progrès sur la voie de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015.
Les 10 pays qui hébergent les 14 Villages du Millénaire sont l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Mali, le Nigéria, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda et le Sénégal. Les villages, situés dans des zones rurales déshéritées, abritent environ 500 000 personnes.
La cérémonie de signature du partenariat se déroule au cours de la Deuxième réunion annuelle des partenaires de la Promesse du Millénaire, qui rassemble des dirigeants du monde des affaires venus du monde entier et des responsables de fondations consacrées à la mobilisation d’un soutien en faveur des Villages du Millénaire et de la réalisation des OMD.
L’ONUSIDA/le Projet Villages du Millénaire joigne
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Press Release
Des vedettes du cricket participent à la campagne de sensibilisation sur le VIH ‘THINK WISE’
17 septembre 2009 17 septembre 2009Le capitaine d’Afrique du Sud Graeme Smith encourage les jeunes à être conscients du VIH et à prendre la responsabilité de réduire la propagation du virus
Johannesburg, 17 septembre 2009 - Certains joueurs de cricket parmi les plus célèbres du monde apparaîtront dans les derniers messages d’intérêt public de THINK WISE (Réfléchissez) qui ont été diffusés aujourd’hui (jeudi 17 septembre) avant le début du Trophée des champions 2009 organisé par le Conseil international du cricket (ICC) en Afrique du Sud.
La campagne présente des messages et des informations de sensibilisation sur le VIH qui, l’espèrent les organisateurs, auront des répercussions positives sur la vie des jeunes à travers le monde et contribueront à prévenir les nouvelles infections à VIH.
Près de 10 millions de personnes vivent avec le VIH dans les pays participant aux matchs internationaux. Cela représente plus d’un quart de toutes les personnes qui sont positives au VIH dans le monde. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché, avec 5,7 millions de personnes vivant avec le virus. Selon le Conseil de recherches en sciences humaines d’Afrique du Sud, près de 9% des jeunes de 15 à 24 ans vivent avec le VIH dans le pays.
La prévalence du VIH chez les jeunes semble être en fait sur le déclin en Afrique du Sud. Toutefois, des inquiétudes subsistent à propos des partenariats multiples et concomitants et des relations intergénérationnelles qui contribuent aux infections parmi les jeunes.
Le capitaine sud-africain Graeme Smith, qui est également un soutien de la campagne THINK WISE, pense qu’il est très important d’aborder les problèmes liés au VIH dans son pays. Il a déclaré :
« Le VIH est un problème préoccupant en Afrique du Sud, mais nous avons tous la responsabilité de prendre les bonnes décisions et les bonnes mesures pour aller de l’avant. Par mon soutien à THINK WISE, j’espère apporter ma contribution à la prise de conscience, et réduire la stigmatisation associée au VIH pour aider le pays à progresser. »
Ces sentiments sont partagés par Kumar Sangakkara, capitaine de l’équipe sri lankaise et membre sympathisant de THINK WISE, qui a déclaré :
« Il s’agit d’une maladie – elle ne fait pas de vous un paria. Les personnes qui vivent avec le VIH ne devraient pas être laissées de côté et victimes de l’ignorance. La stigmatisation qui entoure aujourd’hui le VIH est très triste et je pense qu’il faudra beaucoup de temps pour l’éradiquer, mais nous devons commencer quelque part, et l’initiative THINK WISE est un tremplin important. »
Les deux capitaines sont rejoints par l’Indien Virender Sehwag, l’Australien Nathan Bracken et Isa Guha, de l’équipe féminine de cricket d’Angleterre, membre de la Coupe mondiale féminine de l’ICC et des vainqueurs du championnat du monde de l’ICC Twenty 20 de cette année, pour apporter leur soutien à la campagne de sensibilisation sur le VIH autour des grands matchs de cricket. Cette étape de la campagne s’appuie sur le lancement de THINK WISE lors du championnat Twenty 2009 et visera à faire face au manque d’éducation et de sensibilisation sur le VIH et à la stigmatisation associée au virus.
Cinq messages d’intérêt public présentant les soutiens de THINK WISE seront diffusés au cours du tournoi sur des écrans géants placés à proximité des terrains de cricket, sur le site web officiel des manifestations (iccevents.yahoo.com) ainsi que par des télévisions à travers le monde. Les messages d’intérêt public montrent certains des soutiens rencontrant des jeunes en Afrique et leur apprenant la manière dont ils peuvent ‘bien réfléchir’.
L’initiative THINK WISE est le fruit d’un partenariat de long date entre l’ICC, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l’UNICEF et l’Initiative mondiale ‘Médias contre sida’ (GMAI), qui depuis plus de cinq ans s’adresse à la communauté du cricket dans le cadre d’une collaboration qui s’attache à agir contre la crise mondiale du sida.
En travaillant avec certains des meilleurs joueurs de cricket, le partenariat THINK WISE vise à :
- Sensibiliser sur l’épidémie de sida au sein de la communauté du cricket
- S’attaquer à la stigmatisation et la discrimination entourant la maladie et subies par les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus
- Faire en sorte que la prise de décisions éclairées et les comportements sans risque continuent à prévenir les nouvelles infections par le biais d’informations et d’activités de proximité ciblées.
Le partenariat THINK WISE cherche à informer les joueurs de cricket, les entraîneurs, les commentateurs, les télédiffuseurs, les bénévoles et les spectateurs sur l’épidémie de sida, en particulier concernant la prévention, et à délivrer ces messages lors des événements majeurs de l’ICC, ainsi que par l’intermédiaire de diffusions capables d’atteindre un public réparti sur 184 pays et territoires.
Pour montrer leur soutien aux personnes vivant avec le VIH, les joueurs et les officiels porteront un ruban rouge, symbole universel du soutien aux personnes affectées par le virus, lors des finales du Trophée des champions 2009.
Au cours du tournoi, le partenariat THINK WISE organisera également une visite pour certains champions à un projet local qui aide à informer les jeunes sur le virus.
Pour trouver d’autres détails sur le partenariat THINK WISE et pour visionner les messages d’intérêt public, consultez le site web.
Notes à l’intention des rédacteurs
Les télédiffuseurs qui désireraient télécharger les messages d’intérêt public THINK WISE peuvent y accéder sur www.nuview.tv. (Les diffuseurs peuvent contacter Ben Cummings, ben.cummings@icc-cricket.com, +971 50 640 8759 pour obtenir davantage de précisions sur les téléchargements.)
Les soutiens THINK WISE sont:
- Nathan Bracken, Australie
- Isa Guha, Angleterre
- Kumar Sangakkara, Sri Lanka
- Virender Sehwag, Inde
- Graeme Smith, Afrique du Sud
- Historique du travail de l’ICC sur le VIH
L’ICC collabore avec l’ONUSIDA depuis 2003 pour agir contre le VIH dans les pays qui pratiquent le cricket. En 2006, nous nous sommes joints à l’UNICEF dans le cadre de l’important partenariat qui apporte son soutien à la campagne ‘Unissons-nous pour les enfants, contre le sida’.
En 2007, l’ICC a également commencé à travailler avec l’Initiative ‘Médias contre sida’ (GMAI) pour délivrer des messages à un public régional et mondial, aux côtés du Partenariat des médias audiovisuels des Caraïbes (CBMP) sur le VIH/sida et du Partenariat des médias audiovisuels africains contre le VIH/sida (ABMP).
Une série d’activités ont été organisées lors d’importantes manifestations, notamment la Coupe du monde de cricket 2007 de l’ICC et le championnat du monde de l’ICC Twenty20 en 2007 et en 2009. A ces occasions, des vedettes du cricket se sont notamment rendues dans des projets communautaires locaux et les joueurs ont porté le ruban rouge pour montrer leur soutien aux personnes vivant avec le VIH.
L’ONUSIDA
L’ONUSIDA est un programme novateur des Nations Unies, qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte au sida. Le Siège du Secrétariat se trouve à Genève, Suisse, et le programme emploie du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. Les Coparrainants de l’ONUSIDA sont : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’ONUDC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. La priorité numéro un pour l’ONUSIDA consiste à contribuer à la réalisation des engagements mondiaux en faveur de l’accès universel à des interventions complètes pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui en matière de VIH. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
L'UNICEF est sur le terrain dans plus de 150 pays et territoires pour aider les enfants à survivre et à prospérer, de la petite enfance à l'adolescence. Principal fournisseur mondial de vaccins pour les pays en développement, l'UNICEF œuvre pour la santé de l'enfant et la nutrition, la qualité de l’eau et l'assainissement, la qualité de l'éducation de base pour tous les garçons et les filles, et la protection des enfants contre la violence, l'exploitation et le sida. L'UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d'entreprises, de fondations et de gouvernements. Consultez le site web de l’UNICEF sur www.unicef.org.
L’Initiative mondiale ‘médias et sida’ (GMAI)
Lancée en 2004 par l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan en collaboration avec la Kaiser Family Foundation et l’ONUSIDA, l’Initiative mondiale ‘médias et sida’ mobilise les grandes compagnies de médias autour du monde afin de tirer parti de leurs importantes ressources pour lutter contre le sida. Au moyen de coalitions régionales de médias à large échelle en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, dans les Caraïbes, en Amérique latine et en Europe orientale – un réseau qui comprend plus de 300 compagnies de médias – l’Initiative ‘médias et sida’ utilise le pouvoir de communication des grands médias pour diffuser des informations sur le VIH et remettre en question la stigmatisation liée au virus. Consultez le site web de la GMAI sur www.thegmai.org.
Des vedettes du cricket participent à la campagne
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James Fitzgerald
ICC – Responsable de la communication
Mob: +971 50 640 1223SA Mob: +27 (0) 828 523 450 (en Afrique du Sud jusqu’à la fin du tournoi)
Courriel: james.fitzgerald@icc-cricket.com
ICC
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En Asie, 50 millions de femmes courent le risque de contracter le VIH avec un partenaire intime
10 août 2009 10 août 2009Bali, 11 août 2009 – On estime qu’en Asie 50 millions de femmes sont exposées au risque de contracter le VIH avec leurs partenaires intimes. Des données en provenance de nombreux pays asiatiques indiquent que ces femmes sont soit mariées soit ont des relations à long terme avec des hommes qui ont des comportements sexuels à haut risque. Ces conclusions émanent d’un nouveau rapport publié par l’ONUSIDA, ses Coparrainants et des partenaires de la société civile, intitulé HIV Transmission in Intimate Partner Relationships in Asia [transmission du VIH dans le cadre de relations avec des partenaires intimes en Asie], rendu public aujourd’hui à l’occasion du 9ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique qui se tient à Bali.
Les épidémies de VIH en Asie varient selon les pays de la région, mais sont alimentées par les rapports tarifés sans protection, l’utilisation commune de matériel d’injection contaminé par les consommateurs de drogues injectables, et les actes sexuels non protégés parmi les hommes ayant des rapports entre eux. Les hommes qui achètent des rapports sexuels représentent le premier groupe de population infecté – et la plupart d’entre eux sont soit mariés soit vont se marier. Cela expose un nombre considérable de femmes, souvent perçues comme étant à ‘faible risque’ du fait qu’elles n’ont des rapports sexuels qu’avec leur mari ou leur partenaire à long terme, au risque d’infection par le VIH.
On estime que plus de 90% des 1,7 million de femmes vivant avec le VIH en Asie ont été infectées par leur mari ou leur partenaire avec lequel elles avaient une relation à long terme. En 2008, les femmes représentaient 35% de l’ensemble des infections à VIH chez l’adulte en Asie, contre 17% en 1990.
« Les programmes de prévention du VIH axés sur les partenaires féminines des hommes ayant des comportements à haut risque n’ont toujours pas trouvé leur place dans les plans nationaux et les priorités relatifs au VIH dans les pays asiatiques, » a déclaré le Dr Prasada Rao, Directeur de l’Equipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique, qui s’est exprimé lors du lancement du rapport. « L’intégration de programmes de santé reproductive dans les programmes de lutte contre le sida et la prestation de services conjoints aux femmes rurales ou semi-urbaines sont la clé qui permettra de réduire la transmission du VIH entre partenaires intimes. »
Au Cambodge, en Inde et en Thaïlande, le nombre le plus élevé de nouvelles infections à VIH concerne les femmes mariées. En Indonésie, où le VIH était tout d’abord concentré chez les consommateurs de drogues, le virus se propage désormais rapidement dans les réseaux du commerce sexuel, y compris les partenaires à long terme et les professionnel(le)s du sexe.
Des recherches menées dans plusieurs pays asiatiques indiquent qu’entre 15% et 65% des femmes subissent des violences physiques et/ou sexuelles dans le cadre de relations avec des partenaires intimes, ce qui les expose à un risque accru d’infection par le VIH. Selon des études menés au Bangladesh, en Inde et au Népal, les femmes confrontées à des violences dans le cadre de relations intimes avec des maris infectés par le VIH par l’intermédiaire de rapports sexuels non protégés avec des partenaires multiples étaient sept fois plus susceptibles de contracter le VIH que les femmes non exposées à la violence et dont le mari n’avait pas de rapports sexuels avec de multiples partenaires.
La forte culture patriarcale qui marque les pays asiatiques limite sérieusement la capacité des femmes à négocier les rapports sexuels dans le cadre de relations avec des partenaires intimes, selon le rapport. La société tolère les rapports extraconjugaux et les partenaires multiples pour ce qui est des hommes, mais on s’attend généralement à ce que les femmes s’abstiennent de rapports sexuels avant le mariage et qu’elles restent monogames par la suite.
« La discrimination et la violence à l’encontre des femmes et des filles, inhérentes à notre tissu social, sont à la fois la cause et la conséquence du sida, » a déclaré le Dr Jean D’Cunha, Directrice générale de l’UNIFEM pour l’Asie du Sud. « S’attaquer aux racines des inégalités entre les sexes et s’efforcer de transformer les comportements masculins sont indispensables pour lutter efficacement contre la pandémie. »
Le rapport indique également que les partenaires féminines des travailleurs migrants seraient plus exposées au risque d’infection par le VIH lorsque ces derniers rentrent au pays après avoir travaillé dans des pays qui connaissent une prévalence élevée du VIH. Une étude menée au Viet Nam a montré que les travailleurs migrants mariés déclaraient avoir recours à des rapports sexuels tarifés et un faible taux d’utilisation du préservatif.
Pour éviter la transmission du VIH dans le cadre de relations avec un partenaire intime, le rapport de l’ONUSIDA souligne quatre recommandations principales :
- Les interventions de prévention du VIH doivent être élargies à l’intention des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des consommateurs de drogues injectables, et des clients des professionnelles du sexe et rappeler l’importance de protéger leurs partenaires féminines régulières.
- Des interventions structurelles doivent être lancées pour prendre en compte les besoins des femmes vulnérables et de leurs partenaires sexuels masculins. Cela comprend l’élargissement des programmes de santé reproductive pour inclure des services de santé sexuelle à l’intention des hommes.
- Les interventions de prévention du VIH parmi les populations mobiles et les migrants doivent être mises à niveau et inclure des composantes visant à protéger les partenaires intimes.
- Des recherches opérationnelles doivent être menées pour permettre de mieux comprendre la dynamique de la transmission du VIH entre partenaires intimes.
« Le travail qui a démarré autour de la prévention de la transmission du VIH au sein des relations avec des partenaires intimes est extrêmement important parce qu’il représente une nouvelle manière de faire notre travail, » a dit Vince Crisostomo, Coordonnateur régional de Seven Sisters (Coalition des réseaux régionaux sur le VIH/sida pour l’Asie et le Pacifique). « Le but ultime est l’émancipation des femmes et cela nous montre que la responsabilité est des deux côtés. »
L’ONUSIDA, ses Coparrainants, notamment le PNUD et l’UNFPA, et leurs partenaires organisent aujourd’hui un symposium dans le cadre de la conférence pour aborder le VIH et la transmission du VIH entre partenaires intimes. Le but est de faire le point sur les faits avérés indiquant la vulnérabilité accrue des femmes à la transmission du VIH par leurs partenaires intimes et d’aborder les défis politiques et programmatique cruciaux.
En Asie, 50 millions de femmes courent le risque
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Advancing the sexual and reproductive health and human rights of people living with HIV
09 août 2009 09 août 2009
AMSTERDAM / BALI / GENEVA / LONDON / NEW YORK, 11 August 2009 – People living with HIV and their advocates today launched a groundbreaking guidance package, “Advancing the Sexual and Reproductive Health and Human Rights of People Living with HIV”. Now, policy makers, programme managers, health professionals, donors and advocates have an important tool to better support the sexual and reproductive health and rights of people living with HIV.
With input from networks of people with HIV worldwide, the Guidance Package explains what global stakeholders in the areas of advocacy, health systems, policy making and law can do to support and advance the sexual and reproductive health of people living with HIV, and why these issues matter.
Working together legislators, the law courts, government ministries, international organizations, donors, community- and faith-based organizations, and people living with HIV can provide services and legal support that will contribute to improved sexual and reproductive health for everyone.
“From a public health perspective, decision-makers and service providers must recognize that people living with HIV do enter into relationships, have sex, and bear children,” says Dr Kevin Moody, International Coordinator and CEO of GNP+. “Ensuring that we can enjoy these normal aspects of a productive and fulfilling life is key to maintaining our own health, and that of our partners and families.”
For a person living with HIV, dealing with sex means dealing with difficult issues at vulnerable moments and in vulnerable settings. People living with HIV are expected to disclose their HIV status before engaging in sexual relations – in some countries it is even a legal obligation, even though this may lead to gender-based violence.
In order to meet the Millennium Development Goals (MDGs), sexual and reproductive health must be addressed adequately and a supportive legal framework is essential. “Stigma, discrimination and punitive laws prevent people living with HIV from accessing services and making informed decisions about their sexual and reproductive futures,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS. “This Guidance Package will help to ensure that the human rights of all people living with HIV, irrespective of their lifestyles, are respected and that they obtain access to the services and information they need to protect themselves and their loved ones.”
Advancing the Sexual and Reproductive Health and Human Rights of People Living with HIV is the outcome of a comprehensive, two-year process of research and analysis led by the Global Network of People Living with HIV (GNP+), the International Community of Women Living with HIV/AIDS (ICW) and Young Positives in collaboration with EngenderHealth, International Planned Parenthood Federation (IPPF), the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS), United Nations Population Fund (UNFPA) and the World Health Organization (WHO). Consultations were held in Addis Ababa (March 2006), Amsterdam (December 2007) and at LIVING 2008: The Positive Leadership Summit (August 2008) prior to the XVII International AIDS Conference in Mexico City, as well as through an interactive internet discussion forum.
Advancing the sexual and reproductive health and
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GNP+: Martin Stolk
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UNAIDS: Sophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
EngenderHealth: Paul Perchal
tel. +1 212 993 9831
pperchal@engenderhealth.org
Publications:
Advancing the Sexual and Reproductive Health and Human Rights of People Living with HIV (pdf, 1.93 Mb.)

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Des experts demandent que les services juridiques soient renforcés pour combattre la discrimination liée au VIH en Asie et dans le Pacifique
08 août 2009 08 août 2009Bali, 8 août 2009 – Soixante experts juridiques, personnes vivant avec le VIH, et représentants de populations clés dans 13 pays d’Asie et du Pacifique ont appelé aujourd’hui les gouvernements à combattre la discrimination liée au VIH en renforçant et en élargissant les services juridiques relatifs au VIH. Les experts ont assisté à un séminaire sur les services juridiques relatifs au VIH organisé conjointement par l’Organisation internationale de Droit du Développement (OIDD), le Réseau Asie/Pacifique des personnes vivant avec le VIH/sida (APN+), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Les experts ont également passé en revue une trousse à outils élaborée récemment par l’OIDD, l’ONUSIDA et le PNUD pour améliorer l’accès aux services juridiques dans les pays en développement et les économies en transition, une des lacunes importantes dans la riposte mondiale au VIH. La trousse à outils aidera les gouvernements et les ONG à 1) élaborer des propositions et soumettre des demandes aux donateurs ; et 2) lancer, élargir et renforcer les services juridiques relatifs au VIH.
La trousse à outils couvre les modèles de prestation de services juridiques applicables à toute une gamme de contextes pour les agences gouvernementales, les organisations juridiques VIH indépendantes, les groupes de services communautaires et œuvrant dans le domaine des droits humains, les universités et les juristes du secteur privé. Elle comprend également un programme de formation modèle pour les juristes et les adjoints juridiques, des informations sur le suivi et l’évaluation des programmes et les stratégies de mobilisation des ressources.
« L’expérience en matière de riposte au sida a montré que l’accès aux services juridiques contribue largement à la garantie d’une protection contre la discrimination, à la réparation des violations des droits de la personne et à l’élargissement de l’accès à la prévention et au traitement du VIH, » a déclaré David Patterson, responsable du programme VIH et droit de la santé de l’OIDD. « Toutefois, ces programmes ne sont pas suffisamment soutenus par les ripostes nationales au sida, et lorsqu’ils existent, leur qualité et leur portée laissent souvent à désirer. »
Les personnes vivant avec le VIH ou affectées par le virus ont souvent besoin d’une aide pratique pour maintenir un logement adéquat, conserver la garde de leurs enfants, exercer leurs droits à la propriété et à l’héritage, ou accéder aux soins de santé, à l’éducation ou à l’emploi sans discrimination. L’accès aux services juridiques est encore plus important dans les environnements juridiques répressifs. Un nombre croissant de pays adoptent des lois excessivement larges pour pénaliser la transmission du VIH. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les personnes qui consomment des drogues sont confrontés à des sanctions pénales dans de nombreux pays, ce qui les empêche d’accéder aux services liés au VIH et accroît leur vulnérabilité.
« L’ONUSIDA plaide pour que l’accès à la justice soit un élément fondamental, programmatique du mouvement en faveur de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH, » a déclaré Susan Timberlake, Conseillère principale de l’ONUSIDA pour le droit et les droits de l’homme. « La persistance de la discrimination, qu’elle soit causée par la séropositivité, le sexe ou le statut social, signifie que les services juridiques sont une partie essentielle et nécessaire de la riposte globale à l’épidémie. »
Aucune solution uniforme pour les services juridiques
Les services juridiques liés au VIH prennent plusieurs formes, parmi lesquelles : l’information et le conseil juridiques, notamment par le biais de lignes d’assistance téléphoniques, le recours officiel, la médiation et d’autres formes de résolution des différends, l’aide par le biais de systèmes juridiques informels ou traditionnels (par exemple les tribunaux de villages), et l’éducation juridique communautaire. Les prestataires de services juridiques ne sont pas toujours des juristes. Il peut s’agir d’un adjoint juridique, d’un volontaire, d’un étudiant ou d’un éducateur pour les pairs. Ces services sont fournis dans divers endroits, notamment des centres de conseil et de traitement liés au VIH, des centres d’aide juridique ‘traditionnels’, des prisons et des installations communautaires. Les travaux entrepris peuvent être aussi en rapport avec un plaidoyer pour une réforme de la loi.
D’après Jeff O’Malley, Directeur du Groupe VIH/sida au PNUD, « Les raisons de soutenir les services juridiques relatifs au VIH reposent sur deux arguments liés. Tout d’abord, ces services sont essentiels car ils améliorent l’accès à la justice et sont un moyen important de protéger les droits humains des populations socialement marginalisées et vulnérables. Ensuite, ils sont indispensables pour assurer des résultats optimaux en matière de VIH, de santé et de développement, qui sont tous appuyés par la réalisation des droits. »
« L’un de nos objectifs est d’aider les pays à reconnaître l’importance des services juridiques dans la réalisation de l’accès universel et de l’OMD 6, puis de travailler avec eux pour mettre en place une stratégie destinée à renforcer ces services, a expliqué M. O’Malley. « Les services juridiques existants liés au VIH sont généralement de faible étendue et leur couverture est fragmentaire. La marginalisation ‘juridique’ des populations clés étant très élevée, parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui exige un engagement visant à renforcer la protection juridique et l’accès aux services juridiques liés au VIH. »
« Il existe des exemples extraordinaires de travaux formidables accomplis pour fournir des services juridiques, » a déclaré David Patterson. « Il est impératif d’accorder la même urgence à l’élargissement de ces services juridiques qu’à la fourniture de traitement. »
Le séminaire comprenait des participants venus d’Australie, du Cambodge, de Chine, d’Inde, d’Indonésie, de Malaisie, du Népal, du Pakistan, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Philippines, de Sri Lanka, de Thaïlande et du Viet Nam. Il s’est tenu avant le Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique. Le Congrès sera ouvert le dimanche 9 août par le Président de la République d’Indonésie, S.E. le Dr H. Susilo Bambang Yudhoyono. Un soutien financier pour le séminaire a été fourni par l’AusAID et l’OFID.
L’APN+ est le réseau des personnes vivant avec le VIH et le sida dans la région de l’Asie et du Pacifique. Il a été établi en 1994 lors d’une réunion à Kuala Lumpur par 42 personnes vivant avec le VIH et le sida (PVVS) venues de huit pays pour répondre à la nécessité de faire entendre une voix collective pour les PVVS dans la région, pour mieux relier les PVVS à l’échelon régional au Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+) et aux réseaux de personnes séropositives à travers le monde, et pour soutenir les ripostes régionales à la stigmatisation et la discrimination largement répandues et mieux accéder au traitement et à la prise en charge. L’APN+ célèbre aujourd’hui son 15ème anniversaire avec des membres en provenance de 28 pays de la région Asie/Pacifique et dispose d’un secrétariat à Bangkok, qui coordonne un nombre croissant de projets régionaux axés sur les PVVS. www.apnplus.org
L’AusAID est l’agence gouvernementale australienne responsable de la gestion du programme d’aide extérieure de l’Australie. L’objectif du programme consiste à aider les pays en développement à réduire la pauvreté et réaliser un développement durable, conformément aux intérêts nationaux de l’Australie. Un appui additionnel à ce séminaire a été accordé par le biais du Système de soutien aux séminaires internationaux (ISSS) de l’AusAID. L’ISSS finance la participation aux séminaires orientés vers le développement international en Australie et à l’étranger. Le système contribue à améliorer les connaissances et l’expertise technique dans les pays en développement, et crée des liens entre les secteurs gouvernementaux, universitaires et communautaires en Australie et les pays en développement partenaires. www.ausaid.gov.au
L’OIDD est une organisation intergouvernementale non partisane qui œuvre en faveur de la promotion de réformes juridiques, réglementaires et institutionnelles pour faire progresser le développement économique et social dans les pays en transition et en développement. Fondée en 1983, et l’une des pionnières de l’assistance à l’état de droit, l’OIDD utilise son accès aux gouvernements et aux groupes d’intérêts appartenant à diverses idéologies, ainsi que son expertise et son vaste réseau de parties prenantes, afin de créer des opportunités pour les personnes qui en ont le plus besoin. www.idlo.int
L’OFID est l’institution financière chargée du développement dans les Etats Membres de l’OPEP, établie afin de fournir un soutien financier pour le développement socio-économique, en particulier dans les pays à faible revenu. En Asie et dans le Pacifique, l’OFID appuie les programmes de l’OIDD sur le VIH et la loi en Chine, en Indonésie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. www.ofid.org
L’ONUSIDA est un programme novateur des Nations Unies, qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte au sida. Le Siège du Secrétariat se trouve à Genève, Suisse, et le programme emploie du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. Les Coparrainants de l’ONUSIDA sont : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’ONUDC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. La priorité numéro un pour l’ONUSIDA consiste à contribuer à la réalisation des engagements mondiaux en faveur de l’accès universel à des interventions complètes pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui en matière de VIH. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org.
Le PNUD est le réseau mondial de développement dont dispose le système des Nations Unies. Il prône le changement, et relie les pays aux connaissances, expériences et ressources dont leurs populations ont besoin pour améliorer leur vie. Présente sur le terrain dans 166 pays, l’organisation aide ses partenaires nationaux à identifier leurs propres solutions aux défis auxquels ils sont confrontés en matière de développement sur le plan mondial et au niveau national. Alors que l’organisation développe les capacités à l’échelon local, elle s’appuie sur le personnel du PNUD et son large éventail de partenaires.
Des experts demandent que les services juridiques
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Contact:
OIDD: David Patterson (M.),
responsable du programme VIH et droit de la santé
E-mail: dpatterson@idlo.int
portable: + 1 514 692 7668
Tél. Bali: +62 361 773
730 (Hôtel Ramada Benoa, chambre 243, jusqu’au 15 août)
PNUD: Dr Mandeep Dhaliwal (Mme),
Chef du Groupe sur le Genre, les droits de l’homme et les diversités sexuelles, pratique du PNUD sur le VIH/sida.
E-mail: mandeep.dhaliwal@undp.org
portable : +1 646.642.4912
Tél. Bali: 081 237 586 498

Press Release
La baisse du prix des médicaments antirétroviraux de seconde intention pour le sida sauvera des vies
06 août 2009 06 août 2009GENEVE, 6 août 2009 – L’ONUSIDA salue les deux accords distincts de réduction des prix réalisés par la Fondation Clinton avec les sociétés pharmaceutiques Pfizer et Matrix afin d’améliorer l’accès aux médicaments contre le sida et la tuberculose pour les personnes nécessitant un traitement de seconde intention. Ces médicaments s’imposent lorsque les personnes vivant avec le VIH ne répondent pas aux schémas thérapeutiques standard. A la fin de 2008, on estime que 5% des individus sous traitement antirétroviral nécessitaient des médicaments de seconde intention. On s’attend à ce que la demande de ces médicaments s’accroisse au cours des années à venir.
« La baisse du prix des médicaments antirétroviraux de seconde intention sauvera des vies, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé. « Ces accords aideront à améliorer la pérennité des programmes nationaux de traitement sur le long terme. »
L’accord conclu avec Matrix de mettre à disposition trois médicaments de seconde intention en un conditionnement unique permettra de les dispenser plus facilement et aidera à améliorer l’observance du traitement.
La tuberculose reste l’une des principales causes des décès liés au sida. L’accord avec Pfizer permet aux gens de demander un traitement contre la tuberculose sans interrompre leur traitement de seconde intention. « Les personnes vivant avec le VIH ne devraient pas avoir à choisir entre un traitement contre la tuberculose et un traitement contre le sida, » a ajouté M. Sidibé. « Nous devons éviter que les personnes vivant avec le VIH meurent de la tuberculose. »
On estime que 33 millions de personnes vivent avec le VIH. Environ 4 millions de personnes sont actuellement sous traitement antirétroviral. L’ONUSIDA, ainsi que ses Coparrainants l’OMS et l’UNICEF, aident les pays à atteindre leurs objectifs liés à l’accès universel au traitement.
La baisse du prix des médicaments antirétroviraux
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Contact:
Edward Mishaud
Tel. +41 22 791 5587
E-mail: mishaude@unaids.org

Press Release
Le déplacement des priorités scientifiques et sanitaires et la récession économique mondiale : Répercussions sur les investissements en R&D pour la prévention du VIH
17 juillet 2009 17 juillet 2009Un nouveau rapport fait état de la première baisse de la décennie dans les investissements en recherche et développement d’un vaccin contre le VIH

Un nouveau rapport sur les investissements alloués à la recherche sur la prévention du VIH en 2008 constate que les niveaux de financement pour la recherche d’un vaccin contre le VIH ont baissé pour la première fois depuis que les tendances des investissements font l’objet d’un suivi. Ceci pourrait avoir été influencé par les déplacements des priorités scientifiques, le déclin de l’économie et les priorités qui se font concurrence dans l’agenda de la santé mondiale au sens large. Malgré cette diminution, la tendance globale depuis 2000 est à l’augmentation des investissements dans les stratégies biomédicales expérimentales de prévention.
Le rapport, intitulé Adapting to Realities: Trends in HIV Prevention Research Funding 2000 to 2008 (S’adapter aux réalités : tendances du financement de la recherche sur la prévention du VIH de 2000 à 2008), a été lancé lors de la 5ème Conférence de la Société internationale du sida sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH au Cap, en Afrique du Sud, par le Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides.
Le rapport a identifié des investissements de près de US$ 1,2 milliard pour la recherche sur la prévention du VIH en 2008, dont US$ 868 millions pour l’appui à la recherche et au développement (R&D) de vaccins, et US$ 244 millions pour soutenir la R&D de microbicides, tandis que la R&D d’autres moyens de prévention du VIH bénéficiait de niveaux de financement beaucoup plus faibles. La recherche sur les vaccins contre le sida a diminué pour la première fois depuis 2000, chutant de 10% par rapport aux niveaux de 2007. Parallèlement, le financement tant pour les microbicides que pour la prophylaxie pré-exposition (PrEP) a augmenté respectivement de 8% et 13%.
Le financement alloué à la recherche sur la prévention du VIH représente toujours un pourcentage relativement faible de la riposte globale au VIH/sida. Un rapport récent publié par la Kaiser Family Foundation et l’ONUSIDA a indiqué que les engagements de la part des pays industrialisés en faveur des programmes de traitement et de prévention du VIH/sida se montaient à US$ 8,7 milliards en 2008, soit une augmentation de US$ 6,6 milliards par rapport à l’année précédente.
« La recherche pour la mise au point de nouveaux outils et stratégies de prévention du VIH est essentielle afin d’éviter les nouvelles infections, et le vaccin contre le VIH représente le plus grand espoir de mettre un terme à l’épidémie, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Il est de toute importance que les investissements dans la recherche pour la prévention du VIH soient maintenus et accrus aussi longtemps qu’il le faudra pour atteindre ces objectifs. »
Le Groupe de travail sur le suivi des ressources a identifié la nécessité pressante, en cette période de déplacement des priorités budgétaires et d’incertitudes économiques pour le domaine de la recherche sur la prévention du VIH, de définir les besoins en financement et de mettre en place des plans scientifiques permettant d’orienter les décisions liées à la recherche. Ces mesures veilleront à éviter le chevauchement des activités et feront en sorte que le financement soit efficacement relié aux priorités scientifiques.
« Au cours de la dernière décennie, l’appui et l’intérêt pour la recherche sur la prévention du VIH émanant des financeurs publics, privés et philanthropiques ont permis de soutenir les priorités clés de la recherche et du développement, fait avancer les choses et nous ont rapprochés des nouvelles options pour la prévention du VIH, » a déclaré Mitchell Warren, Directeur exécutif de l’AVAC. « Nous sommes confrontés à des défis énormes – tant scientifiques qu’économiques – pour les années à venir, mais nous devons maintenir la dynamique que nous avons acquise. Nous avons besoin de l’appui indéfectible de toute une gamme de financeurs. L’épidémie ne montre aucun signe de ralentissement, et la quête désespérée de nouvelles options pour la prévention du VIH ne changera pas. »
Les niveaux de financement en 2008 ont reflété les principaux changements intervenus dans le domaine de la recherche sur la prévention du VIH. L’interruption à la fin de 2007 des essais vaccinaux Step et Phambili portant sur un candidat vaccin mis au point par Merck, a mis fin à l’un des seuls partenariats des sociétés pharmaceutiques pour la recherche et le développement de vaccins anti-VIH. Ce ralentissement de la participation de l’industrie se traduit par une baisse des niveaux de financement en provenance de l’industrie en 2008. Cette année-là, les sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie représentaient 4% seulement du financement consacré à la recherche sur les vaccins contre le VIH. Les niveaux étaient encore plus faibles à travers d’autres priorités de la recherche sur la prévention du VIH. Néanmoins, le secteur commercial contribue à la recherche sur la prévention du VIH de plusieurs manières par le biais de l’appui des sociétés pharmaceutiques. Plusieurs compagnies ont fourni des composés antirétroviraux pour la mise au point de microbicides potentiels, ou de PrEP par voie orale, ainsi qu’un soutien technique aux organismes chargés du développement de produits microbicides.
« La crise économique mondiale a alimenté les débats sur la meilleure manière d’investir dans la santé mondiale, certains interlocuteurs soutenant que le sida détourne des ressources au détriment des activités qui devraient être consacrées à d’autres maladies et destinées à améliorer les systèmes de santé dans le monde en développement. Mais étant donné que le sida est le tueur numéro un en Afrique subsaharienne et le numéro quatre dans le monde, il est impératif que nous inversions le cours cette pandémie, et ceci ne peut se faire qu’à l’aide de meilleures méthodes de prévention, notamment d’un vaccin, » a déclaré Seth Berkley, PDG de l’Initiative internationale pour un vaccin contre le sida.
Il importe de noter que la recherche et le développement d’un vaccin anti-VIH continuent d’avancer. Aujourd’hui même, l’Initiative sud-africaine pour un vaccin contre le sida a annoncé le lancement d’un essai pour l’étude d’un candidat vaccin mis au point par des chercheurs locaux sud-africains. On attend, cette année également, les résultats de l’essai vaccinal le plus étendu qui ait jamais été mené, et qui a recruté avec succès plus de 16 000 participants. En outre, des chercheurs partout dans le monde mettent au point de nouvelles approches en matière de vaccins et mènent des recherches fondamentales pour éclairer le développement de vaccins.
Le rapport souligne que l’accroissement des investissements en recherche et développement de microbicides peut traduire l’intérêt accru pour la recherche sur des candidats à base d’antirétroviraux. Les investissements pour les microbicides ont augmenté de manière générale au même titre que le domaine intensifiait son accent sur les approches à base d’antirétroviraux pour la mise au point de microbicides.
« Le financement accru alloué à la recherche et au développement de microbicides au cours de la dernière décennie a favorisé une importante expansion dans ce domaine ; des essais cliniques de candidats microbicides ont été menés dans 27 pays à travers le monde ; et des recherches pré-cliniques ont permis d’obtenir des informations scientifiques importantes. L’appui des financeurs publics, privés et philanthropiques est essentiel pour l’intensification de la recherche et du développement de nouveaux candidats microbicides, » a déclaré Polly Harrison, Directrice de l’Alliance pour le développement de microbicides.
Le Gouvernement des Etats-Unis a été une fois de plus le premier financeur de la recherche sur la prévention du VIH, apportant son soutien à 71% de la R&D de vaccins contre le VIH, 63% de la R&D de microbicides, et fournissant 46% des fonds pour la recherche sur la PrEP en 2008.
Une diminution des investissements des Instituts nationaux de la santé aux Etats-Unis a contribué à la baisse générale du financement alloué à la recherche et au développement de vaccins contre le VIH. Les investissements du Gouvernement des Etats-Unis ont chuté de US$ 39 millions, soit une baisse de 6%. D’autres gouvernements ont également diminué leur financement de la recherche sur les vaccins anti-VIH en 2008 : le financement des gouvernements européens a baissé de 13% et le financement total provenant d’autres pays (notamment l’Afrique du Sud, le Brésil, le Canada, l’Inde et la Thaïlande) a diminué de 16%.
Les auteurs du rapport mettent en garde que s’il est trop tôt pour attribuer l’ensemble des baisses du financement à la crise économique, on craint qu’une récession mondiale prolongée n’ait des répercussions majeures sur l’investissement public pour tous les programmes de lutte contre le VIH/sida. Un rapport récent de l’ONUSIDA et de la Banque mondiale a indiqué que la crise économique avait déjà affecté les niveaux du financement alloué aux programmes de traitement et de prévention dans certains pays en développement.
Le Groupe de travail a également fait rapport sur les investissements dans la recherche opérationnelle liée à des interventions biomédicales pour la recherche sur la prévention du VIH – la circoncision médicale masculine et les antirétroviraux pour la prévention de la transmission verticale du VIH de la mère à l’enfant. Ces activités sont financées à des niveaux bien plus faibles que d’autres travaux sur la prévention du VIH, avec US$ 11 millions pour soutenir la recherche liée à l’introduction de la circoncision masculine et US$ 21 millions à l’appui de la recherche opérationnelle sur la prévention de la transmission verticale.
Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides
Le Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides a été établi en 2004 pour générer et diffuser des données de haute qualité, détaillées et comparables sur les investissements annuels en recherche et en développement (R&D) de vaccins préventifs contre le VIH et de microbicides, et des activités politiques et de plaidoyer. Ces données peuvent être utilisées pour suivre les niveaux actuels des efforts ; identifier les tendances des investissements, des dépenses et des objectifs de la recherche ; définir les domaines nécessitant davantage de ressources et d’efforts ; évaluer les répercussions des politiques publiques visant à accroître les investissements dans les nouvelles technologies de prévention ; et fournir une base de faits pour le plaidoyer politique en matière d’investissements et d’allocations liées à la recherche et au développement.
Le Groupe de travail comprend la Coalition pour le plaidoyer en faveur du vaccin contre le sida (AVAC), l’Alliance pour le développement de microbicides (AMD), l’Initiative internationale pour un vaccin contre le sida (IAVI) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Le déplacement des priorités scientifiques et san
Partenaires:
Coalition pour le plaidoyer en faveur du vaccin contre le sida (AVAC) (en anglais)
Alliance pour le développement de microbicides (AMD) (en anglais)
Initiative internationale pour un vaccin contre le sida (IAVI)
Reportages:
La Kaiser Family Foundation et l’ONUSIDA publient un rapport sur les fonds alloués à la lutte contre le sida par les pays du G8 et d’autres donateurs importants (13 juillet 2009)
Contact:
AVAC: Mitchell Warren Mitchell@avac.org
IAVI: Rachel Steinhardt: rsteinhardt@iavi.org
AMD: Polly Harrison: pharrison@microbicide.org
ONUSIDA: Sophie Barton-Knott: bartonknotts@unaids.org
Liens externes:
Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides (en anglais)
5ème Conférence de la Société internationale du sida sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH (en anglais)
Publications:
Adapting to Realities: Trends in HIV Prevention Research Funding 2000 to 2008 (en anglais)
Financer la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire : assistance internationale du G8, de la Commission européenne et d’autres gouvernements donateurs en 2008 (pdf, 100 kb) (en anglais)

Press Release
L’ONUSIDA, l’UPU, l’OIT et UNI Global Union lancent une campagne mondiale de prévention du VIH
07 juillet 2009 07 juillet 2009GENEVE, 7 juillet 2009 – Le Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l’Union Postale Universelle (UPU), l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et UNI Global Union lancent une campagne de prévention du VIH dans les bureaux de poste à l’échelle mondiale.
Dans un premier temps, la campagne sera diffusée dans quelque 16 000 bureaux de poste établis dans sept pays pionniers: Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Chine, Estonie, Mali et Nigéria. Le matériel de la campagne, composé d’affiches hautes en couleur, de feuillets d’information et de cartes postales, fournira aux visiteurs et aux employés postaux des renseignements importants sur comment se protéger du VIH. Le matériel affichera aussi l’adresse d’un site internet multilingue, hébergé par l’ONUSIDA, où le public peut obtenir de plus amples renseignements sur la prévention contre l’infection.
«Avec plus de 7400 nouvelles infections au VIH par jour, il est urgent d’intensifier les efforts de prévention», a déclaré Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA. «La capacité du réseau postal à toucher un grand public est immense: les bureaux de poste sont ouverts à tous, jeunes et moins jeunes, et présentent un excellent moyen innovant pour soutenir les efforts de sensibilisation au VIH.»
Au cours des trois prochaines années, la campagne sera étendue à l’échelle mondiale et fera son chemin dans 600 000 bureaux de poste dans le monde. Cela signifie que des millions de personnes qui utilisent les services postaux tous les jours ainsi que les 5,5 millions d’employés de la poste recevront de l’information sur la prévention du VIH.
Le directeur général de l’UPU, Edouard Dayan, a déclaré: «Fort de 600 000 bureaux de poste dans le monde, le réseau postal est le partenaire idéal pour cette campagne. Il s’agit de la plus importante initiative de sensibilisation en matière de santé jamais lancée sur le plan mondial par le secteur postal, ce qui témoigne de sa capacité à communiquer à des millions de personnes et de la valeur des services universels qu’il fournit. La campagne est un excellent exemple de ce que la poste peut faire pour contribuer à la réalisation de l’Objectif du Millénaire pour le Développement visant à enrayer la propagation du VIH/sida et à inverser la tendance actuelle à l’horizon 2015.»
Parmi les postes pionnières de cette campagne, la poste du Cameroun espère que l’initiative menée dans ses 250 établissements postaux aura un impact sur les taux de prévalence du VIH au niveau national. Selon les plus récentes données, un peu plus de 5% des personnes âgés de 15 à 49 ans sont infectées par le VIH. «Il est crucial de sensibiliser la population au VIH», selon Abraham Sizimboue, Directeur Général par intérim de Campost. «Le VIH et le sida touchent une large part de la population et nous sommes ravis de contribuer à une campagne aussi importante dans nos bureaux de poste.»
En collaboration avec les partenaires de la campagne, l’OIT élaborera, pour sa part, une trousse contenant des lignes directrices pour le développement de politiques sur les lieux de travail et la mise en œuvre de programmes de prévention du VIH et des soins et du soutien apportés aux travailleurs et aux gestionnaires.
Selon Assane Diop, Directeur Exécutif du secteur de la protection sociale du Bureau International du Travail, «la campagne promeut le développement d’une politique sur les lieux de travail pour les employés de la poste et permet d’utiliser les réseaux postaux nationaux pour diffuser des messages de sensibilisation au VIH/sida et lutter contre la discrimination et la stigmatisation. L’OIT travaille activement avec ses partenaires afin de promouvoir une globalisation juste et de s’assurer que les réponses apportées à la crise économique tiennent compte de ses objectifs en matière de travail décent, fondés sur la justice sociale, et respectent une approche intégrée dont les éléments ont pris en considération l’impact du VIH/sida.»
Philip J. Jennings, Secrétaire Général d’UNI Global Union, a déclaré: «les employés de la poste et leurs familles sont aussi touchés par le VIH et le sida. Des employés en bonne santé contribuent à une vie meilleure pour leurs familles et au bon fonctionnement de l’entreprise qui les emploie et le réseau postal globalement. De plus, les employés de la poste contribuent à assurer un service universel, ce qui permet d’atteindre les communautés et de soutenir celles-ci. Cette campagne commune ainsi que la trousse qui sera élaborée par la section Postes et Logistique d’UNI Global Union en collaboration avec l’OIT permettront aux employeurs et aux employés de discuter de la prévention du VIH et du sida et d’autres sujets relatifs à la santé et à la sécurité.»
La campagne culminera en 2011, lorsque les pays-membres de l’UPU seront invités à émettre des timbres-poste afin de marquer les trente ans de la découverte du sida. La maladie a été identifiée en 1981.
L’ONUSIDA, l’UPU, l’OIT et UNI Global Union lance
Press centre:
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Reportages:
Le réseau postal international va diffuser des messages de prévention du VIH (07 July 2009)
Contact:
ONUSIDA: Sophie Barton-Knott
Tel. +41 22 791 1697
E-mail: bartonknotts@unaids.org
Rhéal LeBlanc
Tel. +41 31 350 3251
E-mail: rheal.leblanc@upu.int
John Myers
Tel. +41 22 799 7860
E-mail: myers@ilo.org
Esther Bares
Tel. +41 22 365 2187
E-mail: Esther.Bares@uniglobalunion.org
Publications:
La crise économique mondiale et les programmes de prévention et de traitement : vulnérabilités et impact (pdf. 1,09 Mb.)

Press Release
La crise économique mondiale menace les acquis de la prévention et du traitement du VIH dans les pays pauvres
06 juillet 2009 06 juillet 2009Genève, 6 juillet 2009 – Dans 22 pays d’Afrique, des Caraïbes, d’Europe et d’Asie centrale, ainsi que d’Asie et du Pacifique, on s’attend à une perturbation des programmes de prévention et de traitement du VIH dans le courant de cette année du fait de la crise économique mondiale, selon un nouveau rapport de l’ONUSIDA et de la Banque mondiale, publié aujourd’hui.
Selon la nouvelle publication, ‘La crise économique mondiale et les programmes de prévention et de traitement du VIH : vulnérabilités et impact', les rapports émanant du personnel des agences dans 71 pays indiquent que huit pays sont déjà confrontés à des pénuries de médicaments antirétroviraux et autres perturbations du traitement contre le sida. Ensemble, ces pays abritent plus de 60% des personnes qui reçoivent un traitement contre le sida à travers le monde.
Les programmes de prévention du VIH sont également en péril. Dans 34 pays, qui représentent 75% des personnes vivant avec le VIH, les personnes interrogées déclarent que des répercussions se font déjà sentir sur les programmes de prévention du VIH axés sur les groupes les plus exposés au risque, tels que les professionnel(le)s du sexe, les personnes qui s’injectent des drogues et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
« Il s’agit d’un signal d’avertissement qui montre que nombre de nos acquis dans le domaine de la prévention et du traitement du VIH pourraient aller à vau-l’eau du fait des répercussions de la crise économique, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Toute interruption ou tout ralentissement du financement serait un désastre pour les 4 millions de personnes sous traitement et les millions d’autres actuellement atteintes par les programmes de prévention du VIH. Nous devons nous montrer solidaires envers les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus au moment même où elles commencent à espérer un avenir meilleur. »
Le traitement antirétroviral est vulnérable
Le rapport conjoint souligne que dans certains pays l’accessibilité financière du traitement antirétroviral est affectée par la baisse des revenus et des salaires des ménages et/ou l’augmentation du coût des médicaments antirétroviraux provoquée par la dévaluation des taux de change.
En outre, le rapport suggère qu’une mauvaise nutrition pourrait également forcer les gens à stopper leur traitement salvateur car le fait de ne pas manger suffisamment des aliments sains peut diminuer l’efficacité de leurs médicaments. Les réseaux communautaires, qui sont le seul dispositif de protection sociale pour les pauvres, sont également paralysés par la crise financière jusqu’au point de s’effondrer et certains répondants signalent que la disponibilité du traitement antirétroviral est menacée par des coupures budgétaires.
De nombreuses personnes interrogées s’inquiètent de l’incertitude quant à la pérennité financière des programmes de traitement antirétroviral qui dépendent principalement de l’aide extérieure. Il n’y a pas de rapports faisant état de coupures importantes dans l’aide des donateurs pour 2009, mais les répondants dans près de 40% des pays étudiés signalent que les engagements actuels en matière de financement des programmes de traitement s’achèveront en 2009 ou 2010, et la plupart craignent que l’assistance extérieure n’augmente pas, voire ne soit pas maintenue à ses niveaux actuels.
« Ces preuves nous montrent que les personnes sous traitement contre le sida pourraient être en danger de perdre leur place dans le canot de sauvetage, et des perspectives qui s’annoncent mal pour des millions d’autres individus en attente d’un traitement, » déclare Joy Phumaphi, Vice-Présidente de la Banque mondiale pour le développement humain et ancienne Ministre de la Santé du Botswana. « Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une ‘génération perdue’ à cause de cette crise. Il est essentiel que les pays en développement et les donateurs agissent maintenant pour protéger et élargir leurs dépenses pour la santé, l’éducation et autres services sociaux de base, investir de manière efficace et efficiente, et ciblent ces efforts pour faire en sorte qu’ils atteignent les groupes les plus pauvres et les plus vulnérables. »
Les efforts de prévention du VIH particulièrement menacés
Le rapport décrit la manière dont les répondants dans 34 pays, où vivent 75% des personnes avec le VIH, s’attendent à ce que soient affectés les programmes de prévention destinés aux populations exposées à un risque accru. Les personnes interrogées déclarent que les efforts de prévention destinés aux populations à plus haut risque sont particulièrement vulnérables, car ils sont politiquement plus faciles à couper. Ceci est extrêmement inquiétant – moins de prévention avec pour résultat davantage de nouvelles infections signifiera des besoins accrus en futurs traitements, avec de fortes implications en matière de coût.
Des mesures urgentes s’imposent
Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a rappelé que la crise économique était une cause de préoccupation au niveau mondial et souligné l’importance de faire de cette crise économique une opportunité pour un avenir durable. Le rapport ONUSIDA/Banque mondiale esquisse plusieurs mesures urgentes qui sont nécessaires pour maintenir et élargir l’accès au traitement et à la prévention du VIH durant la crise économique mondiale et au-delà.
Mieux utiliser les fonds existants – en particulier dans les pays confrontés à des coupures de leurs budgets consacrés à la riposte nationale au sida, les gouvernements et les agences d’aide doivent apporter leur appui technique pour réallouer les ressources des programmes de prévention et de traitement à faible impact vers ceux qui ont un fort impact. Tous les pays doivent s’efforcer de trouver des manières de rendre les programmes plus efficaces et plus rentables.
S’attaquer aux déficits de financement urgents – les pays qui dépendent fortement d’un financement extérieur pour le VIH doivent renforcer la collaboration entre les autorités nationales et les principaux bailleurs de fonds internationaux afin de définir et de tenir compte des interruptions imminentes des flux de liquidités et prendre des mesures pour assurer un financement relais, le cas échéant, afin d’éviter que les flux de liquidités ne soient interrompus.
Surveiller les risques d’interruption des programmes – un simple système d’alerte pourrait être établi pour anticiper et minimiser les interruptions de traitement. Un élément clé d’un tel système consisterait à mener des enquêtes régulières pour identifier les pays « vulnérables » et à fournir une assistance financière et politique sur mesure.
Dresser des plans compte tenu d’un environnement incertain – l’incertitude que notent plusieurs répondants nécessite la mise sur pied de plans d’urgence : les plans d’urgence pourraient considérer les changements éventuels à apporter pour assurer un accès continu au traitement et des plans d’expansion réalistes, et pour maintenir les activités de prévention les plus efficaces et les plus prioritaires dans le cadre de scénarios possibles pour un financement alternatif. Le rapport recommande que les stratégies de mobilisation des ressources incluent des sources de financement pouvant être maintenues sur le long terme.
Pour en savoir plus sur le nouveau rapport ‘La crise économique mondiale et les programmes de prévention et de traitement : vulnérabilités et impact ’ visiter http://www.unaids.org
La crise économique mondiale menace les acquis de
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Reportages:
Crise économique mondiale et VIH (6 juillet 2009)
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Phil Hay
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La crise économique mondiale et les programmes de prévention et de traitement : vulnérabilités et impact (pdf. 1,09 Mb.)

Press Release
L’ONUSIDA appelle les futurs dirigeants à rester focalisés sur le sida
24 juin 2009 24 juin 2009Le Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA approuve le Budget-plan de travail 2010-2011, en mettant l’accent sur la prévention parmi les consommateurs de drogues injectables et les questions de sexospécificité en tant que domaines prioritaires
GENEVE – 24 juin 2009 – L’organe directeur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) s’est réuni à Genève du 22 au 24 juin à l’occasion de la 24ème réunion du Conseil de Coordination du Programme (le Conseil).
Lors de la réunion, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a présenté ses plans pour la future direction de l’ONUSIDA, soulignant l’importance d’une riposte coordonnée à l’épidémie parmi tous les intervenants et en particulier au sein du système des Nations Unies.
« Nous devons faire en sorte que nos futurs dirigeants restent focalisés sur le sida – et ne s’en lassent pas, » a déclaré Michel Sidibé. « Nous devons repositionner l’ONUSIDA dans un paysage de la santé mondiale terriblement complexe. L’objectif clé de l’ONUSIDA consistera à briser la trajectoire de l’épidémie de sida en remettant l’accent sur la prévention du VIH. »
Le Conseil a approuvé le budget de l’ONUSIDA se montant à US$ 484,8 millions pour 2010 et 2011 et approuvé son programme d’action et ses domaines prioritaires. A la lumière de la crise financière actuelle, l’ONUSIDA n’a pas demandé une augmentation de son financement par rapport aux niveaux précédents. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a engagé le Programme à agir sur trois fronts – accroître les résultats et leur impact, élargir les partenariats, et se transformer en une organisation plus efficace et plus efficiente. « Nous pouvons en faire davantage avec moins, » a souligné Michel Sidibé.
M. Sidibé a également annoncé que l’ONUSIDA rassemblerait le mouvement autour du sida et les autres mouvements mondiaux en faveur de la santé, des droits humains, des femmes et du développement. « Si nous gardons le sida isolé, nous ne parviendrons pas à relier le VIH à l’agenda global de la santé internationale et du développement, tel qu’il est représenté par les OMD, » a-t-il ajouté. « Il sera essentiel de promouvoir une telle approche exhaustive et d’établir ces partenariats pour pérenniser et accélérer les progrès dans la phase suivante de la riposte mondiale au sida. C’est ce que j’appelle le mouvement sida+OMD. »
Le segment thématique de la réunion était axé sur les ‘populations en mouvement’ et a donné un large éclairage sur l’urgente nécessité de fournir un accès universel à des services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH à l’intention des populations migrantes et des personnes déplacées. Le Conseil a appelé l’ONUSIDA à faciliter l’inclusion de ces programmes destinés aux populations en mouvement, notamment des migrants et des populations déplacées sous la contrainte, dans les stratégies nationales de lutte contre le sida.
Un ensemble de recommandations tournées vers l’avenir visant à accroître la couverture de mesures essentielles et efficaces pour réduire considérablement le VIH chez les consommateurs de drogues ont été approuvées lors de la réunion. Il a été spécifié que ces importantes mesures de réduction des risques comprennent les programmes d’échange d’aiguilles et de seringues, le traitement de substitution des opiacés, l’accès à la thérapie antirétrovirale et la prévention de la transmission sexuelle parmi les consommateurs de drogues.
Le Conseil a également exhorté les gouvernements, les donateurs et l’ONUSIDA à élargir de manière significative les efforts pour contrer les inégalités et les injustices entre hommes et femmes, la violence à l’encontre des femmes, notamment les abus sexuels et physiques, et à s’attaquer aux pratiques et normes sexospécifiques néfastes qui sont les principaux moteurs de l’épidémie.
Saluant l’initiative pilote destinée à renforcer les capacités des Etats africains au sein des organes décisionnels de l’ONUSIDA et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Conseil a demandé que soient élaborés des indicateurs pour mesurer les succès accomplis.
Les responsables des organismes coparrainants de l’ONUSIDA ont été priés de réaffirmer leur engagement en faveur de la réforme des Nations Unies et de promouvoir le concept consistant à ‘s’unir dans l’action’ au niveau des pays, avec un accent stratégique plus fort sur l’ONUSIDA. Le Conseil a également reçu une mise à jour sur les conclusions préliminaires de l’évaluation indépendante de l’ONUSIDA qu’il a mandatée en 2007. Le rapport final sera présenté lors de la réunion du Conseil en décembre 2009.
Plus de 300 participants et observateurs issus des Etats Membres, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion de cette année, qui a été présidée par l’Ethiopie, les Pays-Bas faisant office de vice-président et le Guatemala de rapporteur spécial. La prochaine réunion du Conseil se tiendra en décembre 2009. Une liste complète des décisions, recommandations et conclusions de la réunion peut être consultée sur http://data.unaids.org/pub/BaseDocument/2009/20090624_pcb_24_decisions_final_en.pdf
L’ONUSIDA appelle les futurs dirigeants à rester
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