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Une nouvelle très encourageante pour l’ONUSIDA : la possible guérison d’un homme séropositif au VIH

 

SEATTLE/GENÈVE, 5 mars 2019 — L’ONUSIDA a appris une nouvelle très encourageante avec l’annonce de la rémission fonctionnelle du VIH chez un homme séropositif au VIH. L’homme a été traité par des spécialistes du University College et de l’Imperial College de Londres en 2016 pour un lymphome de Hodgkin avancé au moyen d’une greffe de cellules souches provenant d’un donneur atteint d’une mutation génétique rare. Les chercheurs indiquent que le VIH est indétectable chez cet homme depuis qu’il a cessé de prendre des médicaments antirétroviraux il y a 18 mois.

« Trouver un remède au VIH, c’est notre rêve ultime », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Même si cette percée est complexe et qu’un énorme travail reste à accomplir, cette nouvelle nous laisse fortement espérer que dans le futur, nous pourrions potentiellement en finir avec le sida grâce à la science, au moyen d’un vaccin ou d’un remède. Cependant, cela montre également à quel point nous en sommes encore loin et l’importance absolue de rester concentrés sur les efforts de prévention et de traitement du VIH ».

Les greffes de cellules souches sont des procédures extrêmement complexes, intenses et coûteuses, avec des effets secondaires considérables, et ne représentent pas un moyen viable de traiter de grands nombres de personnes vivant avec le VIH. Néanmoins, ces résultats ouvrent d’importantes perspectives pour les chercheurs qui travaillent sur les stratégies de guérison du VIH et soulignent le caractère essentiel de poursuivre les investissements dans la recherche scientifique et l’innovation.

Présenté lors de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes à Seattle, aux États-Unis, ce résultat est l’un des deux cas seulement de rémission fonctionnelle du VIH observée. Le premier était celui d’un patient berlinois, Timothy Ray Brown, qui avait bénéficié d’un traitement similaire pour un cancer en 2007.

À l’heure actuelle, il n’existe pas de remède contre le VIH. L’ONUSIDA œuvre pour faire en sorte que toutes les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus aient accès aux services vitaux de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH. En 2017, on dénombrait 36,9 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, et 1,8 million de personnes ont été nouvellement infectées par le virus. La même année, près d’un million de personnes sont décédées de maladies liées au sida et 21,7 millions ont eu accès au traitement. 

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À l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’ONUSIDA appelle à davantage d’actions visant la protection des jeunes femmes et des adolescentes

Chaque jour, 460 adolescentes contractent le VIH et chaque semaine, 350 adolescentes décèdent de maladies liées au sida.

GENÈVE, 8 mars 2019  À l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’ONUSIDA exhorte les pays à intensifier les mesures de protection des jeunes femmes et des adolescentes contre le VIH.

Les maladies liées au sida restent la principale cause de décès chez les femmes âgées de 15 à 49 ans dans le monde. En 2017, 66 % des nouvelles infections à VIH chez les 10 à 19 ans concernaient des femmes dans le monde. En Afrique orientale et australe, 79 % des nouvelles infections à VIH chez les 10 à 19 ans concernaient des femmes.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé a déclaré : « Il existe un cercle vicieux d’inégalités entre les sexes, de violence sexiste et d’infection à VIH dans de nombreuses régions du monde. L’oppression et les déséquilibres de pouvoir doivent être inversés et les masculinités néfastes abordées de manière à ce que les femmes et les filles aient le plein contrôle sur leur santé et leurs droits sexuels ».

Il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les jeunes en matière de prévention, de traitement et de soins du VIH. Les jeunes femmes et les adolescentes sont particulièrement laissées pour compte. La violence sexiste, l'exploitation sexuelle et la consommation de drogue font partie des nombreux facteurs susceptibles d'accroître la vulnérabilité des jeunes femmes et des adolescentes au VIH.

Les efforts visant à mettre fin au sida sont sapés dans les contextes où les droits fondamentaux des jeunes femmes et des adolescentes, notamment leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive, ne sont pas protégés. Les pays doivent donc adopter des lois et politiques permettant aux jeunes femmes et aux adolescentes d'accéder aux services, notamment à la protection sanitaire et sociale, afin de les aider à revendiquer leur droit à la santé.

Le droit international donne aux personnes, notamment aux jeunes femmes et aux adolescentes, le droit d'accéder à des services leur permettant de protéger leur santé sexuelle et reproductive. Cependant, dans 45 pays du monde, des lois obligent toujours les personnes de moins de 18 ans à obtenir le consentement de leurs parents pour pouvoir subir un test de dépistage du VIH.

La protection sociale, l'éducation, notamment l'éducation sexuelle intégrale, et les services de prévention du VIH intégrés aux services de santé sexuelle et reproductive améliorent la santé des jeunes femmes et des adolescentes et renforcent leur autonomie. Une étude sud-africaine a montré que la prévalence du VIH chez les filles ayant terminé leurs études secondaires était environ la moitié de celle des filles qui ne l’avaient pas fait (8,6 % contre 16,9 %). Les résultats se sont avérés similaires pour des enfants qui ont accès à l'enseignement primaire universel au Botswana, au Malawi et en Ouganda.

Investir dans l'éducation. Investir dans le VIH et d’autres services de santé. Prévenir et protéger les femmes et les filles contre la violence. Éradiquer les pratiques néfastes telles que les mariages précoces, forcés et les mariages d'enfants. Promouvoir les droits des femmes. Grâce à ces actions, les jeunes femmes et les adolescentes peuvent être protégées du VIH et le monde peut contribuer à éliminer le sida d’ici 2030.

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Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA à l’occasion de la Journée Zéro Discrimination

À l’occasion de la Journée Zéro Discrimination le 1er mars, nous célébrons le plaidoyer et l’activisme qui permettent au monde d’approcher de la zéro discrimination, et les actions et lois qui aident à s’assurer que les personnes puissent vivre dans la dignité.

Cette année, je lance un appel pour changer les lois et les pratiques discriminatoires, qui représentent un obstacle considérable à l’accès à la santé et à d’autres services essentiels.

Les lois doivent protéger, et non rejeter. Chaque personne a un droit égal à être traité avec dignité et respect.

En 2019, j’en appelle aux pays pour qu’ils soutiennent le Partenariat mondial pour l’élimination de toutes les formes de stigmatisation et de discrimination liées au VIH qui a été lancé le 10 décembre 2018 lors de la journée mondiale des droits de l’homme, par le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, le Programme des Nations Unies pour le Développement,  d’ONU Femmes, la délégation des ONG du Comité de Coordination du Programme.

Les organisations de la société civile et les réseaux des personnes séropositives et des populations clés mènent en collaboration avec les organisations clés des Nations Unies (Programme Alimentaire Mondial, Programme des Nations Unies pour le Développement, ONU Femmes, le Bureau International du Travail, l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture, et l’Organisation Mondiale de la Santé) des groupes de travail qui apporteront les orientations aux pays travaillant à répondre à la stigmatisation et à la discrimination liés aux VIH.

Le travail du partenariat mondial se concentre sur six domaines : les établissements de santé, le lieu de travail, le système éducatif, le système judicaire, les ménages, et crises humanitaires et autres situations d'urgence.  

L’objectif de zéro discrimination est essentiel pour atteindre la couverture santé universelle et les objectifs de développement durable. Dans le monde entier, des personnes ne peuvent pas mener leur vie avec dignité à cause de lois et de pratiques discriminatoires. Par exemple :

  • Au moins 20 pays dans le monde imposent encore des restrictions de déplacement aux personnes vivant avec le VIH.
  • Dans 29 pays, les femmes doivent obtenir le consentement de leur époux ou de leur partenaire pour accéder aux services de santé sexuelle et reproductive.

Les lois doivent protéger et non faire du mal. Tous les pays doivent examiner avec attention leurs lois et leurs politiques afin de garantir égalité et protection pour tous, sans exception.

Pour la Journée Zéro Discrimination et tous les autres jours, agissons ensemble pour changer les lois discriminatoires.

Michel Sidibé

Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Secrétaire général adjoint des Nations Unies

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L'Union africaine reconnaît le Directeur exécutif de l'ONUSIDA pour ses réalisations exceptionnelles en luttant contre le SIDA

ADDIS-ABEBA / GENÈVE, 11 février 2019 — L'Union africaine a adopté une motion de soutien au Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, reconnaissant que le travail inestimable de l'ONUSIDA, sous la direction de M. Sidibé, a permis de sauver de nombreuses vies et a eu un impact décisif sur l’épidémie de sida en Afrique.

La motion a été adoptée lors de la 32ème session ordinaire de l'Assemblée de l'Union africaine à Addis-Abeba (Éthiopie) le 11 février 2019. Elle reconnaît la vision stratégique de M. Sidibé et son plaidoyer sans relâche pour que toutes les populations, y compris les plus vulnérables, aient accès aux services de santé. Elle le félicite également pour le maintien du VIH parmi les grandes priorités de santé mondiale et pour ses efforts visant à améliorer la santé des peuples d’Afrique.

« C’est un privilège de servir les peuples d’Afrique et du monde, et j’ai consacré mes quarante années de carrière à faire en sorte que les populations vulnérables partout dans le monde puissent vivre dignement », a déclaré M. Sidibé. « Le partenariat solide entre l’Union africaine et l’ONUSIDA est fondé sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale. Le soutien mondial à la riposte au sida et aux personnes vivant avec le VIH a été sans précédent et nous devons redoubler d’efforts pour mettre fin au sida. Je continuerai à faire de mon mieux pour que personne ne soit laissé pour compte. »

Les membres de l'Union africaine ont exprimé leur profonde gratitude pour son travail et son engagement, ainsi que pour sa contribution à la réalisation des objectifs de l'Union africaine, y compris l'Agenda 2063.

L’Union africaine a déclaré qu’elle reste déterminée à travailler avec l’ONUSIDA et tous ses partenaires afin de mobiliser toutes les énergies et ressources nécessaires pour mettre fin au sida comme menace à la santé publique d’ici 2030. Et « compte sur l’engagement sans faille et son leadership constant pour continuer à promouvoir le bien-être des peuples du continent africain. »

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L’ONUSIDA salue la promesse du Président des États-Unis d’Amérique d’en finir avec la transmission du VIH dans son pays d’ici à 2030

 

GENÈVE, 6 février 2019 — L’ONUSIDA salue la promesse du Président des États-Unis d’Amérique d’en finir avec la transmission du VIH dans son pays d’ici à 2030. Le Président a fait cette annonce lors de son discours sur l’état de l’Union devant le Congrès le 5 février 2019.

« L’engagement indéfectible des États-Unis dans la riposte au VIH et leur soutien en faveur de l’appel de l’ONUSIDA à en finir avec le sida d’ici à 2030 ont permis de sauver des millions de vie », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Je salue l’engagement du Président d’en finir avec le sida aux États-Unis, ce qui nécessitera une riposte fondée sur les droits de l’homme pour atteindre toutes les personnes vivant avec le VIH et exposées au risque de VIH, y compris les plus marginalisées ».

L’ONUSIDA estime à environ 1,2 million le nombre de personnes qui vivaient avec le VIH aux États-Unis en 2015. L’épidémie se concentre massivement en milieu urbain et touche de manière disproportionnée les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les femmes et les hommes afro-américains, hispaniques et latinos, et les consommateurs de drogues.

« La contribution des États-Unis à la riposte mondiale au VIH, par l’intermédiaire du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, a eu un énorme impact », a expliqué M. Sidibé. « À l’échelle mondiale, les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont reculé de 35 % depuis 2010 et 22 millions de personnes ont désormais accès au traitement antirétroviral, ce qui sauve des millions de vies ».

À travers le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, les États-Unis ont investi plus de 80 milliards de dollars dans la riposte mondiale au VIH depuis 2003. « Un soutien constant et fort en faveur de la riposte mondiale de la part des États-Unis est nécessaire, compte tenu du déficit de 5 milliards de dollars sur les 26 milliards requis pour une riposte efficace au VIH en 2020 », a ajouté M. Sidibé.

L’ONUSIDA attend avec impatience de voir les détails de la nouvelle stratégie des États-Unis sur le VIH et se réjouit de poursuivre son étroite collaboration avec les États-Unis pour en finir avec le sida, aussi bien dans le pays qu’à l’échelle mondiale.

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L’ONUSIDA se félicite de l’appel du Pape François contre la discrimination

 

PANAMA CITY/GENÈVE, 28 janvier 2019 — À l’occasion d’une visite auprès de la fondation et du foyer du Bon Samaritain pour les personnes vivant avec le VIH au Panama, le Pape François a exhorté le public à ne pas faire preuve de discrimination envers son prochain. La Casa Hogar El Buen Samaritano, ou fondation et foyer du Bon Samaritain, accueille actuellement 16 personnes vivant avec le VIH âgées de 16 à 60 ans. Elles ont été parmi les premières à être saluées par Sa Sainteté lors de sa visite.

« Que ce soit dans la parabole ou dans tous vos foyers, le Bon Samaritain nous montre que notre prochain est d’abord une personne, quelqu’un qui possède un vrai visage, bien à lui, et non quelque chose qu’il faut éviter ou ignorer, quelle que soit sa situation », a déclaré le Pape François.

Le Pape François était en visite au Panama du 23 au 27 janvier pour les festivités des Journées mondiales de la Jeunesse, qui ont réuni des jeunes gens venus du monde entier. La visite à la Casa Hogar El Buen Samaritano a eu lieu le dernier jour de ce séjour. Sa Sainteté a déclaré que le travail de ce foyer venait confirmer la foi des individus « en soignant les blessures par l’onction, en redonnant de l’espoir et en encourageant la foi ». 

Depuis 15 ans, la Casa Hogar El Buen Samaritano propose des soins et un traitement complets pour aider les personnes vivant avec le VIH à retrouver leur santé et leur dignité et à reprendre contact avec leur communauté et leur famille. Elle propose aussi une éducation à la prévention du VIH pour des milliers de gens, notamment les jeunes dans les écoles et les jeunes exposés au risque du VIH.  

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour le sida en Amérique latine, ainsi que Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, étaient également présents lors de cette visite.

« La Casa Hogar El Buen Samaritano accueille tout le monde, quel que soit son état de santé ou son statut vis-à-vis du VIH », a déclaré M. Sidibé. « Les organisations confessionnelles comme le Buen Samaritano possèdent une aptitude étonnante à influer sur la vie des personnes les plus difficiles à atteindre et à lever les barrières de la stigmatisation et de la discrimination. Les communautés religieuses qui s’expriment sur le VIH peuvent nous rapprocher de la fin de l’épidémie de sida », a-t-il ajouté.

L’ONUSIDA travaille en étroite collaboration avec l’Église catholique et le Saint-Siège sur des objectifs communs, comme l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et l’élargissement de l’accès au dépistage et au traitement pour les enfants. La discrimination zéro est fondamentale pour atteindre ces objectifs.

À l’échelle mondiale, des lacunes importantes demeurent dans la prévention, le diagnostic et le traitement du VIH chez les enfants. En 2017, 180 000 nouvelles infections à VIH ont été dénombrées chez les enfants dans le monde. La moitié seulement (52 %) des nourrissons exposés au VIH dans le monde a bénéficié de tests de dépistage précoce au cours des deux premiers mois de la vie, et seulement 52 % des enfants vivant avec le VIH ont eu accès au traitement en 2017.

Le Vatican a convoqué une réunion de haut niveau, intitulée Élargir le diagnostic précoce et le traitement pour les enfants et les adolescents, rassemblant des responsables de grands laboratoires pharmaceutiques, des organisations multilatérales, des donateurs et des représentants gouvernementaux. Bien qu’il reste du chemin à parcourir, des résultats positifs ont été enregistrés dans l’accélération du diagnostic et du traitement pour les enfants. L’ONUSIDA continue de travailler en collaboration avec tous ses partenaires, y compris le Vatican, afin d’élargir l’accès aux services anti-VIH pour les enfants.

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L’ONUSIDA salue la nomination de Rico Gustav en tant que Directeur exécutif de GNP+

GENÈVE, 11 janvier 2019 — L’ONUSIDA se félicite de la nomination de Rico Gustav au poste de Directeur exécutif du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+). GNP+ œuvre depuis plus de 30 ans pour faire en sorte que les personnes les plus touchées par le VIH soient entendues et écoutées pour faire partie intégrante de la riposte au VIH. GNP+ est un partenaire très précieux pour l’ONUSIDA et son travail est essentiel pour en finir avec le sida.   

« Rico Gustav est un défenseur remarquable des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus et une voix puissante pour toutes les populations marginalisées », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « C’est un négociateur honnête, un leader talentueux et une personne pleine de compassion ».

M. Gustav est un activiste de longue date dans le domaine de la santé et du développement et l’un des principaux porte-parole de la riposte communautaire au VIH. C’est aussi un ancien membre du personnel de l’ONUSIDA, qui a travaillé pour le Bureau national de l’ONUSIDA en Indonésie et pour l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique à Bangkok, en Thaïlande, créant et renforçant les liens entre les réseaux communautaires et les acteurs régionaux.

L’ONUSIDA se réjouit de collaborer avec M. Gustav et GNP+ dans la sensibilisation et le soutien en faveur d’un accès juste et équitable aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH pour les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.

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L’ONUSIDA appelle à un financement intégral du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

GENÈVE, 14 janvier 2019 — Alors que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) lance sa sixième reconstitution des ressources pour son prochain cycle triennal de financement, l’ONUSIDA appelle les donateurs à assurer le financement intégral du Fonds mondial.

Le Fonds mondial a présenté le résumé de son argumentaire d’investissement de la sixième reconstitution des ressources à Paris, en France, avec un objectif de collecte de 14 milliards de dollars pour contribuer à sauver 16 millions de vies grâce aux programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Le Fonds mondial estime que ces actions diviseront par deux le taux de mortalité pour ces trois maladies. Le financement servira également à bâtir des systèmes de santé plus solides.

« L’ONUSIDA a tiré la sonnette d’alarme en juillet 2018 : les ressources disponibles pour le sida ne sont pas à la hauteur des engagements politiques convenus et on observe un déficit annuel de 5 milliards de dollars », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Je salue l’appel du Fonds mondial visant à recueillir au moins 14 milliards de dollars pour le sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois prochaines années et j’appelle les donateurs et les partenaires nationaux à creuser encore plus profondément pour faire en sorte que la cible d’investissement mondial de 26,2 milliards de dollars pour la riposte au sida soit atteinte d’ici à 2020, car il s’agit d’un impératif de santé publique. Je suis certain que le Président français, Emmanuel Macron, et les différents partenaires veilleront à ce que le Fonds mondial soit intégralement financé et maintiendront la barre assez haut pour permettre la collecte de fonds supplémentaires ».

Investir dans le Fonds mondial est une nécessité vitale. À ce jour, le Fonds mondial estime qu’il a assuré l’accès au traitement du VIH pour 17,5 millions de personnes vivant avec le VIH, en les maintenant en vie et en bonne santé. Les fonds servent également à soutenir l’accès aux services anti-VIH pour les populations clés et marginalisées, la prévention du VIH, les programmes destinés aux adolescents et ceux destinés aux jeunes femmes et aux filles, ainsi que l’intégration VIH/tuberculose et les co-infections.  

L’ONUSIDA va continuer de renforcer son partenariat de longue date avec le Fonds mondial pour maximiser l’impact des investissements, accélérer les ripostes inclusives centrées sur les individus et en finir avec le sida comme menace de santé publique. Un travail conjoint est en cours entre divers secteurs, pour renforcer le capital humain et les systèmes afin d’obtenir des résultats durables, sauver des vies et ne laisser personne pour compte.  

L’argumentaire d’investissement de la sixième reconstitution des ressources du Fonds mondial sera présenté dans son intégralité et débattu par les responsables de la santé mondiale lors de la réunion préparatoire de la sixième reconstitution des ressources du Fonds mondial, organisée par le gouvernement indien à New Delhi le 8 février 2019.

L’ONUSIDA estime qu’il faudra 26,2 milliards de dollars pour financer la riposte au sida en 2020. En 2017, 21,3 milliards de dollars ont été mis à disposition pour la riposte au sida dans les pays à revenu faible et intermédiaire. L’ONUSIDA plaide pour un élargissement des ressources provenant des donateurs et des ressources nationales consacrées au VIH pour combler la différence et en finir avec les épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. 

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Message à l’occasion de la Journée internationale de la couverture santé universelle

La santé, c’est l’affaire de tous. Depuis la Déclaration d’Alma-Ata il y a plus de 40 ans, qui appelait à la santé pour tous, le monde s’efforce d’ouvrir l’accès à des services de santé de qualité et abordables.

Depuis, un long chemin a été parcouru, avec des améliorations dans l’accès et la qualité des services de soins de santé qui ont permis de faire passer l’espérance de vie mondiale de 62 à 72 ans. Toutefois, les progrès sont loin d’être équitablement répartis. À l’heure actuelle, plus de la moitié de la population mondiale n’a pas pleinement accès aux services de santé essentiels, parce qu’ils sont trop chers, inadéquats, inaccessibles à certains groupes ou tout simplement inexistants.

Les inégalités se creusent de par le monde, avec les 1 % de la population les plus riches qui détiennent aujourd’hui la moitié de la richesse mondiale. Dans les pays les plus pauvres du monde, l’espérance de vie est sensiblement plus faible que dans les plus riches, et habiter dans les régions frappées par la pauvreté peut être synonyme d’une vie plus courte et d’un avenir sans espoir. Les disparités s’observent entre les pays, mais aussi entre différentes communautés à l’intérieur des pays, les plus vulnérables, marginalisés et stigmatisés étant laissés pour compte.

Avancer vers une couverture santé universelle qui soit réellement universelle, c’est aller vers plus d’équité, d’inclusion et de justice sociale. Cela se traduit par une approche centrée sur les individus et basée sur les droits de l’homme, et par des prestations de services organisées à l’échelle communautaire, ainsi que par la reconnaissance de la nécessité de s’attaquer aux déterminants sociaux de la santé, y compris en menant les réformes indispensables des lois et des politiques et en éliminant la stigmatisation, la discrimination et les inégalités entre les sexes.

La riposte mondiale au VIH a illustré les mesures essentielles, à savoir un leadership et un engagement politiques décisifs, l’engagement communautaire et une riposte éclairée par des preuves scientifiques, capables d’inverser la tendance d’une épidémie mondiale.

Atteindre des objectifs assortis d’échéances en matière de prévention et de traitement du VIH représentera une importante contribution aux objectifs de la couverture santé universelle, avec à la clé une accélération considérable des progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable.

Prenant acte du thème de l’édition 2018 de la Journée internationale de la couverture santé universelle, « Unis pour la couverture santé universelle : le temps est venu d’agir collectivement », j’appelle chacune et chacun à se mobiliser et à contribuer au mouvement en faveur de la couverture santé universelle. Tous ensemble, nous pouvons faire de la couverture santé universelle une réalité pour tous.

12 décembre 2018
Michel Sidibé
Directeur exécutif de l’ONUSIDA

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Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes : le message de l’édition 2018

Alors que nous célébrons la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, nous rappelons et nous renouvelons notre engagement mondial pour en finir avec les violences faites aux femmes et les autres formes de violences sexistes. 

Les violences à l’égard des femmes demeurent l’une des violations les plus persistantes des droits de l’homme à travers le monde, compromettant la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie des femmes et des filles. Les femmes qui ont été victimes d’abus physiques ou sexuels commis par leurs partenaires présentent des taux plus élevés de problèmes de santé mentale, notamment dépression et anxiété, et de consommation d’alcool, ainsi qu’un contrôle moindre sur leurs décisions en matière de rapports sexuels.

Il existe un lien indéniable entre les violences à l’égard des femmes et le VIH. Les études montrent clairement que les femmes vivant avec le VIH sont davantage susceptibles d’avoir vécu des violences, et les femmes qui ont vécu des violences sont davantage susceptibles de vivre avec le VIH. Dans certaines régions, les femmes victimes de violences physiques ou sexuelles commises par un partenaire intime sont 1,5 fois plus susceptibles de contracter le VIH que les femmes n’ayant pas vécu de violences. Au sein des populations marginalisées, une forte prévalence des violences est associée à des taux supérieurs d’infection à VIH, en particulier chez les femmes transgenres.

Les violences ou la peur des violences peuvent fortement compromettre la capacité des femmes à insister pour avoir des rapports sexuels à moindre risque et à utiliser et bénéficier des services de santé sexuelle et reproductive et anti-VIH. La peur des violences commises par un partenaire intime représente aussi un obstacle important au recours au dépistage et au conseil en matière de VIH, à la divulgation d’un statut séropositif au VIH et à la mise sous traitement ainsi qu’à l’observance du traitement, en particulier chez les femmes enceintes vivant avec le VIH. La violence à l’égard des femmes vivant avec le VIH se manifeste également dans les établissements de santé, avec des femmes racontant même avoir été stérilisées contre leur volonté. 

Les programmes qui autonomisent les femmes et les filles par le biais d’approches intégrées, qui transforment les normes sociales et culturelles et favorisent la mise en œuvre de lois et de politiques sur les violences à l’égard des femmes, l’égalité des sexes et le VIH, sont incroyablement efficaces. Le recours à de tels programmes, associé à une volonté politique de promouvoir l’égalité entre les sexes et d’éliminer la discrimination à l’égard des femmes, est fondamental pour lutter contre les violences à l’égard des femmes. L’ONUSIDA reste engagé pour poursuivre les actions urgentes contre les violences à l’égard des femmes en tant qu’obligation impérative relevant des droits de l’homme, parce que ces violences sont aussi une cause et une conséquence du VIH.

Le 25 novembre, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a donné le coup d’envoi des 16 jours de la campagne d’action contre la violence sexiste, qui s’achèvera le 10 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme. Le bon moment pour rappeler et renouveler notre engagement à en finir avec les violences faites aux femmes et les autres formes de violences sexistes. 

 

25 novembre 2018

Michel Sidibé

Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Sous-Secrétaire général des Nations Unies

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