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L'ONUSIDA félicite le Royaume du Swaziland pour la réalisation de plus de 73 % de suppression de la charge virale chez les adultes vivant avec le VIH et pour la forte réduction de l'incidence du VIH entre 2011 et 2016
24 juillet 2017 24 juillet 2017Une nouvelle étude présente les résultats obtenus grâce à des efforts ciblés qui sont le fruit d’une coopération avec le Plan d'urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida
MBABANE/GENÈVE, 24 juillet 2017—L'ONUSIDA félicite le Royaume du Swaziland pour les résultats de la deuxième enquête sur la mesure de l'incidence du VIH au Swaziland (SHIMS 2) annoncés aujourd'hui par le Premier ministre Barnabas Sibusiso Dlamini à Mbabane, au Swaziland et indiquant que la charge virale est supprimée chez 73 % de la population adulte âgée de 15 ans ou plus : 76 % des femmes adultes et 68 % des hommes adultes. L’enquête, qui faisait partie des Évaluations d'impact sur la santé publique (PHIA), a été menée avec le financement du Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).
« Le Swaziland a démontré au monde entier que la responsabilité partagée et la solidarité mondiale produisent des résultats », a déclaré le directeur général de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « En coopération avec le PEPFAR et ses partenaires, le Swaziland sauve des vies et est sur la bonne voie pour maitriser l'épidémie ».
Les résultats de la deuxième enquête sur la mesure de l'incidence du VIH au Swaziland (SHIMS 2) portant sur la suppression de la charge virale chez les adultes de 15 ans et plus, de 73 % confirment les estimations de 68 % par l'ONUSIDA [54 % - 77%]. Par rapport à la première enquête sur la mesure de l'incidence du VIH au Swaziland (SHIMS1) 2011, qui avait une conception similaire, les résultats de l’enquête suggèrent que le taux de nouvelles infections par le VIH chez les adultes (âgés de 18 à 49 ans) a diminué de moitié, passant de 2,5 % en 2011 à 1,4 % en 2016 (2,0 % pour les femmes adultes et 0,9 % pour les hommes adultes). Ce déclin est similaire au déclin de l'incidence chez les adultes âgés de 15 à 49 ans publié par l'ONUSIDA : de 2,5 % [2,3 % - 2,6 %] en 2011 à 1,7 % [1,4 % - 2,0 %] en 2016.
En 2016, l'ONUSIDA a estimé que 220 000 [200 000 - 230 000] personnes vivaient avec le VIH au Swaziland et que les nouvelles infections à VIH étaient passées de 12 000 [12 000 à 13 000] en 2011 à 8800 [7300 - 11 000] en 2016. La prévention de la couverture mère-enfant au Swaziland est comprise entre 90 et 100 % depuis 2011 et a été estimée à 95 % [81% -> 95%] en 2016. Par conséquent, moins de 1000 enfants ont été infectés par le VIH au Swaziland en 2016.
« L'ONUSIDA se félicite des résultats de l'évaluation de l’incidence du VIH auprès des populations (PHIA) au Swaziland comme étant une autre affirmation de la validité et de l'exactitude de nos estimations de modélisation », a déclaré M. Sidibé.
Les données de la deuxième enquête sur la mesure de l'incidence du VIH au Swaziland (SHIMS 2) font partie de l'évaluation de l’incidence du VIH auprès des populations (PHIA), financée par le PEPFAR et menée par les Centers for Disease Control and Prevention et le Centre international pour les programmes de soins et de traitements contre le SIDA (ICAP) à l'École de santé publique Mailman de l'Université de Columbia. En plus de l'enquête sur le Swaziland, des données similaires du Malawi, de la Zambie et du Zimbabwe ont été recueillies dans le cadre d’importantes enquêtes auprès des ménages, en coopération avec des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux locaux en 2016.
L'ONUSIDA félicite le PEPFAR pour son engagement permanent pour la riposte mondiale au sida. Le PEPFAR travaille avec plus de 50 pays, pour maintenir l'accès à des traitements vitaux, fournir des services aux orphelins et autres enfants rendus vulnérables par le sida, veiller à ce que les populations les plus vulnérables et les populations clés aient accès à des services pour prévenir et traiter le VIH et accélérer les progrès vers l'éradication de l’épidémie de SIDA.


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L'Union africaine approuve de nouvelles initiatives majeures pour mettre fin au sida
04 juillet 2017 04 juillet 2017
GENÈVE, ADDIS ABABA, 3 juillet 2017 — Les chefs d'État africains ont approuvé deux nouvelles initiatives majeures pour concourir à mettre fin au SIDA d'ici 2030. L'initiative des agents de santé communautaire vise à recruter, former et déployer deux millions d’agents de santé communautaire en Afrique d'ici 2020. Le plan de rattrapage pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale quant à lui, vise à accélérer rapidement l'accès au traitement du VIH dans la région et à combler l'écart d'accès entre les régions africaines. Ces initiatives ont été approuvées lors de la Réunion AIDS Watch Africa qui a rassemblé des chefs d'État et de gouvernement le 3 juillet en marge du 29ème Sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Plan de rattrapage pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale
Sous la direction des pays et des communautés économiques régionales, et en coopération avec l'ONUSIDA, l'Organisation mondiale de la santé, Médecins sans frontières et d'autres partenaires, le Plan de rattrapage pour l’Afrique de l'Ouest et l’Afrique centrale, dont la mise en place a commencé à la fin de 2016, cherche à accélérer considérablement la mise à l'échelle des programmes de dépistage, de prévention et de traitement du VIH, dans le but de mettre la région sur la voie rapide pour atteindre les cibles 90-90-90 d'ici décembre 2020.
Alors que les progrès sont significatifs dans la lutte contre le VIH à travers le monde : 57 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 46 % de toutes les personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement et la charge virale était supprimée chez 38 % de toutes les personnes vivant avec le VIH en 2015 ; la région de l'Afrique occidentale et centrale est en retard, avec seulement 36 %, 28 % et 12 %, respectivement, en 2015. L'écart est considérable : 4,7 millions de personnes vivant avec le VIH ne reçoivent pas de traitement et 330 000 adultes et enfants sont décédés de maladies liées au sida en 2015.
« Nous ne pouvons pas accepter une approche à deux vitesses pour mettre fin au sida en Afrique », a déclaré le Directeur général de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Pour que l'Afrique de l'Ouest et l’Afrique centrale soient sur la bonne voie pour mettre fin au SIDA, nous devons aborder la stigmatisation, la discrimination et d'autres défis pour une riposte efficace ; allouer des fonds pour soutenir les stratégies les plus efficaces et mettre en œuvre des stratégies de prestation qui permettent d’atteindre les communautés qui en ont le plus besoin »
Le plan de rattrapage aura pour objectif d'augmenter le nombre de personnes sous traitement de 1,8 million à 2,9 millions d'ici la mi-2018, donnant à 1,2 million de personnes supplémentaires, dont 120 000 enfants, l'accès à un traitement de toute urgence nécessaire.
Le premier appel à un plan de rattrapage pour la région était fait lors de la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur l'éradication fin du sida en juin 2016. Depuis lors, au moins dix pays (Bénin, Cameroun, République centrafricaine, Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Guinée, Liberia, Nigeria, Sénégal et Sierra Leone) ont développé des plans opérationnels nationaux dérivés du Plan de rattrapage pour l’Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale en mettant l'accent sur la garantie des changements politiques et structurels nécessaires.
Deux millions d’agents de santé communautaire
L'initiative des agents de santé communautaire vise à accélérer les progrès réalisés vers l’atteinte des cibles 90-90-90 d'ici 2020 (selon les cibles, 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH doivent connaître leur statut sérologique, 90 % des personnes qui connaissent leur statut sérologique doivent avoir accès au traitement et la charge virale doit être supprimée chez les 90 % des personnes sous traitement) ainsi qu’à jeter les bases de systèmes de santé durables. Le président de la Guinée et président de l'Union africaine, Alpha Condé, est ambassadeur pour cette initiative qui vise à faire face à la grave pénurie de personnel de santé en Afrique et à améliorer l'accès aux services de santé pour les populations les plus marginalisées, notamment pour les habitants des zones rurales.
« Le recrutement de deux millions d'agents de santé communautaire est une étape cruciale vers la réalisation de la transformation socioéconomique à l'échelle de l'Afrique envisagée dans l'Agenda 63 de l'Union africaine », a déclaré M. Condé. « Peu d’approches ont la capacité de l'approche axée sur les agents de santé communautaires pour générer des progrès vers l’atteinte de l'ensemble du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».
Des preuves substantielles, tant en Afrique qu’ailleurs, démontrent que des agents de santé communautaire bien formés et convenablement supervisés fournissent une excellente qualité de soins et améliorent l'efficacité et les répercussions des dépenses de santé. Les agents de santé communautaires ont aidé à concevoir certaines des stratégies de prestation de services les plus efficaces pour le dépistage et le traitement du VIH, et les études ont également prouvé le lien entre les prestations de services de santé communautaire et l'amélioration des taux de vaccination, d'allaitement maternel exclusif et de couverture de la lutte contre le paludisme.
« Le travail de santé communautaire durable est une question de survie et de développement en Éthiopie, a déclaré le Premier ministre de l'Éthiopie, Hailemariam Desalegn. « Mes agents de santé communautaires ont concouru à améliorer la santé. La réalisation d'une couverture sanitaire universelle n'est pas possible sans créer de systèmes de santé communautaires ».
L'ONUSIDA estime qu'il y a aujourd'hui plus d'un million d’agents de santé communautaire en Afrique, mais qu’ils se concentrent principalement sur un seul problème de santé et sont sous-formés, non rémunérés ou mal rémunérés, et mal intégrés dans les systèmes de santé. La nouvelle initiative approuvée par AIDS Watch Africa vise à recycler les agents de santé communautaires existants, dans la mesure du possible, et recruter de nouveaux agents de santé pour atteindre l'objectif de deux millions d’agents.
« Peu d'investissements génèrent un rendement social et économique aussi remarquable que les agents de santé communautaires », a déclaré Jeffrey Sachs, directeur, Earth Institute, Columbia University. « Les programmes d’agents de santé communautaire sont essentiellement autonomes, en ce sens qu'ils permettent d'éviter la maladie, protéger la santé des travailleurs, améliorer leur productivité et concourir à la croissance et aux ouvertures économiques ».
Les agents de santé communautaires sont incontournables dans de nombreux contextes, pour l’atteinte des cibles 90-90-90 et les avantages de cette nouvelle initiative vont bien au-delà de la seule riposte au sida. L'initiative accélérera les gains vers l’atteinte des cibles de santé de l'Objectif de développement durable 3, créera de nouveaux emplois qui renforceront les économies locales et nationales et offriront de nouvelles ouvertures aux jeunes. La nouvelle initiative est alignée sur la Stratégie mondiale de l'Organisation mondiale de la santé sur les ressources humaines pour la santé.
Start Free Stay Free AIDS Free
Lors de la réunion AIDS Watch Africa, les participants ont également appelé les États membres et les partenaires au développement à soutenir la campagne de l'Union africaine pour éliminer les nouvelles infections par le VIH chez les enfants et garder les mères actives dans le cadre collaboratif Start Free Stay Free AIDS Free.
« La complaisance donne naissance à une régression des gains réalisés dans la réduction de la prévalence du VIH, a déclaré Yoweri Museveni, président de l'Ouganda. « Nous, en Ouganda, avons ravivé la campagne pour mettre fin au sida ; la science existe, ainsi que le médicament. Nous pouvons gagner cette bataille ».
AIDS Watch Africa est une entité statutaire de l'Union africaine avec le mandat spécifique de mener des efforts de plaidoyer, de responsabilisation et de mobilisation de ressources pour faire avancer une riposte africaine forte visant à mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d'ici 2030.


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Le Ghana s’engage à hauteur de 200 000 USD pour l'ONUSIDA
03 juillet 2017 03 juillet 2017GENÈVE, 3 juillet 2017 — Le Ghana a promis 200 000 dollars pour soutenir le travail de l'ONUSIDA. L'engagement a été pris à la fin de la 40e réunion du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA (PCB) qui s'est tenue à Genève (Suisse) du 27 au 29 juin 2017.
Dans son rôle de président du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA pour 2017, le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyeman-Manu, a déclaré : « Avec notre promesse nous démontrons notre volonté de concourir à la lutte contre la maladie ».
La contribution fait du Ghana l'un des principaux donateurs africains à l'ONUSIDA et suit les engagements récents concernant le financement de l'ONUSIDA par d'autres pays africains. En devenant président du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA en début 2017, M. Agyeman-Manu a souligné que le Ghana travaillerait en étroite coopération avec l'ONUSIDA pour atteindre l'objectif commun de mettre fin au sida d'ici à 2030.
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a remercié le Ghana pour son engagement. « L'engagement du Ghana à hauteur de 200 000 dollars US pour l'ONUSIDA est un autre exemple de l'augmentation par l'Afrique, de son investissement dans la lutte contre le sida », a-t-il déclaré. « Le partage des responsabilités est incontournable si le monde doit respecter ses engagements de mettre fin à l'épidémie du sida d'ici 2030 », a-t-il ajouté.


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L’ONUSIDA accueille Tedros Adhanom Ghebreyesus comme nouveau Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé
23 mai 2017 23 mai 2017GENÈVE, 23 mai 2017—L’ONUSIDA accueille chaleureusement la nomination de Tedros Adhanom Ghebreyesus au poste de Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’annonce a été faite lors d’une cérémonie de nomination tenue à la suite du vote final des États membres de l’OMS lors d’une session à huis clos au cours de la 70e Assemblée mondiale de la santé.
« Tedros Adhanom Ghebreyesus jouera un rôle principal en faveur du changement au regard de sa riche expérience et de son expertise dans la santé mondiale », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « C’est un leader dynamique et un excellent coordonnateur qui partage notre ambition d’éradiquer le sida dans le cadre des Objectifs de développement durable. Je suis impatient de travailler en étroite collaboration avec lui pour atteindre nos objectifs. ».
Dans une interview accordée à l’ONUSIDA, M. Tedros a déclaré que les leçons apprises dans le cadre de la lutte contre le sida ont été essentielles pour façonner l’avenir de la santé mondiale. Il a ajouté que la créativité, l’engagement et la multisectorialité dans la lutte contre le sida seraient nécessaires pour placer une couverture sanitaire universelle au centre de la mise en œuvre de tous les objectifs de développement durable.
M. Tedros est actuellement Conseiller spécial du Premier ministre éthiopien. Il jouit de 30 années d’expérience de haute direction en matière de santé, de politique et de diplomatie. Des années au cours desquelles il a été ministre des Affaires étrangères et ministre de la Santé de l’Éthiopie. Il prendra ses nouvelles fonctions à partir du 1er juillet 2017, remplaçant ainsi à ce poste Margaret Chan, qui a été Directrice générale de l’OMS pendant 10 ans.
L’OMS est l’un des 11 coparrains de l’ONUSIDA qui font progresser la lutte contre le VIH. L’ONUSIDA travaillera en étroite collaboration avec le nouveau Directeur général de l’OMS afin d’obtenir des progrès dans la santé mondiale et mettre fin à l’épidémie du sida dans le cadre des objectifs de développement durable.
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L'ONUSIDA est attristée par le décès du chercheur sur le VIH, Mark Wainberg
13 avril 2017 13 avril 2017GENÈVE, 13 AVRIL 2017 — L'ONUSIDA est profondément attristée par le décès tragique du chercheur pionnier du VIH Mark Wainberg. Scientifique de renommée internationale, le Dr Wainberg était chercheur principal sur le VIH depuis le début de l'épidémie de sida.
« Mark Wainberg était un géant de la science du VIH. Son travail a concouru à sauver des millions de vies », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Le Dr Wainberg et ses collègues ont découvert l'un des principaux médicaments antirétroviraux utilisés pour traiter l'infection par le VIH, la lamivudine. Il a joué un rôle dans la compréhension de la résistance aux médicaments contre le VIH et, plus récemment, il faisait des recherches pour la cure contre le VIH. Le Dr Wainberg était responsable de la recherche sur le sida à l'Institut de recherche médicale Lady Davis à l'Hôpital général juif et directeur du Centre de lutte contre le sida à l'Université McGill, au Canada, au moment de son décès.
Allié et conseiller informel de l'ONUSIDA depuis de nombreuses années, il a également été président de la Société internationale du sida de 1998 à 2000. Le Dr Wainberg était défenseur passionné des efforts visant à garantir que le traitement contre le VIH atteigne les personnes les plus démunies et s'est prononcé contre le déni du sida lorsque ce déni menaçait la riposte au VIH.
« L'ONUSIDA et les millions de personnes vivant avec le VIH vont regretter le décès de Mark Wainberg mais célébrer son énorme apport à la riposte contre le VIH pendant sa vie », a ajouté M. Sidibé.
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L'ONUSIDA accueille David Beasley comme nouveau directeur exécutif du Programme alimentaire mondial
31 mars 2017 31 mars 2017GENÈVE, 31 mars 2017 - L'ONUSIDA se félicite de la nomination de David Beasley en tant que Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM).
« La nomination de David Beasley arrive à un moment difficile », a déclaré le Directeur général de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « La sécurité alimentaire est l’objectif principal du Programme alimentaire mondial et occupe une place fondamentale dans les efforts mondiaux visant à briser le cycle de la faim et de la pauvreté. Cette sécurité est essentielle pour l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment l’éradication de l'épidémie de sida ».
Le Programme alimentaire mondial a récemment rapporté que plus de 100 millions de personnes sont confrontées à une grave insécurité alimentaire à travers le monde ; et que 20 millions de personnes répartis dans quatre pays à savoir le Sud-Soudan, la Somalie, le Nigéria et le Yémen sont actuellement confrontées à la famine.
Au cours des crises humanitaires, l'accès aux services de santé et la disponibilité de médicaments pour les personnes vivant avec le VIH sont perturbés et les populations ont du mal à répondre à leurs besoins nutritionnels, ce qui les expose davantage au risque de dégradation de leur santé.
Le Programme alimentaire mondial, coparrainant l'ONUSIDA, travaille à intégrer l'alimentation et la nutrition dans le programme exhaustif de soins, de traitement et de soutien aux personnes vivant avec le VIH et / ou la tuberculose active (TB). Le Programme alimentaire mondial coopère également avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés pour veiller à ce que la sécurité alimentaire et les besoins connexes soient adéquatement abordés chez les populations déplacées, réfugiées et rapatriées. Ensemble, ils soutiennent la prévention et les soins du VIH et de la tuberculose, ainsi que des activités d'assistance alimentaire et nutritionnelle dans les situations d'urgence humanitaire.
L'intégration des composantes alimentaires et nutritionnelles dans les programmes de traitement et de soutien du VIH et de la tuberculose est essentielle pour assurer de meilleurs résultats pour la santé des personnes vivant avec le VIH et / ou la tuberculose. En 2015, les activités du Programme alimentaire mondial pour le VIH et la tuberculose ont bénéficié à 540 000 personnes.

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L’ONUSIDA salue l’annonce de la nomination de Gilbert Fossoun Houngbo au poste de Président du Fonds international de développement agricole
20 février 2017 20 février 2017GENÈVE, 20 février 2017 – L’ONUSIDA adresse ses félicitations à Gilbert Fossoun Houngbo, ancien Premier ministre du Togo, qui vient d’être nommé au poste de Président du Fonds international de développement agricole (FIDA).
« L’approche de leadership dynamique de M. Houngbo et la richesse de son expérience auront une importance critique dans le renforcement du lien entre alimentation et santé, qui est absolument fondamental pour les personnes vivant avec le VIH », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’engagement de M. Houngbo en faveur de l’égalité et de la création d’opportunités est une valeur que nous partageons et nous nous réjouissons de travailler ensemble en étroite collaboration pour atteindre les Objectifs de développement durable ».
Dans le cadre des nombreuses fonctions de haut niveau qu’il a occupées au sein du gouvernement et du système des Nations Unies, M. Houngbo a œuvré pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte en apportant son soutien dans des domaines allant de la bonne gouvernance à la consolidation de la paix, en passant par l’éradication de la pauvreté et la riposte au VIH.
L’ONUSIDA est impatient de travailler avec M. Houngbo à ce nouveau poste, dans lequel il aura pour mission d’appuyer les populations rurales et de favoriser leur autonomisation, dans le but de réduire la pauvreté, accroître la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et renforcer la résilience, qui sont tous des aspects essentiels pour une riposte efficace au VIH.

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L'ONUSIDA appelle à l'amélioration de l'accès aux préservatifs de tous ceux qui en ont besoin
13 février 2017 13 février 2017GENÈVE, 13 février 2017 — En cette Journée internationale du préservatif, l'ONUSIDA appelle tous les pays à éliminer les barrières qui entravent l'accès aux préservatifs et à leur utilisation. Le préservatif est un moyen efficace de prévenir le VIH et les infections sexuellement transmissibles. Sachant que le nombre annuel de nouvelles infections au VIH chez les adultes est resté stable à 1,9 million ces cinq dernières années et qu'il s'accroît dans certaines régions du monde, il est urgent d'améliorer l'accès aux options de prévention contre le VIH, y compris les préservatifs et les lubrifiants. Ainsi, on estime que l'écart entre la disponibilité et les besoins en Afrique subsaharienne – la région la plus affectée par le VIH – s'élève à plus de 3 milliards de préservatifs.
L'ONUSIDA soutient les projets créatifs et stratégiques proposant des méthodes innovantes pour améliorer la disponibilité des préservatifs. Les pays devraient mettre les préservatifs à disposition gratuitement ou pour un faible coût dans leurs établissements de santé publique et mettre en œuvre des stratégies commerciales et des systèmes de distribution imaginatifs, y compris des entreprises sociales et des programmes axés sur les communautés.
En 2015, 2,1 millions de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH. Faciliter l'accès aux préservatifs est un élément critique pour atteindre la cible de moins de 500.000 nouveaux cas d'infection par le VIH d'ici 2020 – une étape cruciale sur la voie qui permettra d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030.
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L’ONUSIDA demande à ce que toutes les femmes séropositives au VIH aient un accès rapide au dépistage du cancer du col de l'utérus
03 février 2017 03 février 2017GENÈVE, 4 février 2017 — À l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre le cancer, l’ONUSIDA demande à ce que toutes les femmes séropositives au VIH aient accès aux informations concernant le papillomavirus humain (HPV) et qu’il leur soit proposé un dépistage du cancer du col de l'utérus ainsi qu'un traitement le cas échéant.
Le cancer du col de l'utérus est évitable et curable lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Cependant, sur 500 000 cas de cancers du col de l'utérus diagnostiqués chaque année, environ la moitié des femmes ayant reçu ce diagnostic décèdent des causes de cette maladie. Neuf femmes sur 10 qui décèdent du cancer du col de l'utérus vivent dans des pays à revenus faibles et moyens. Ce nombre pourrait doubler d’ici 2035 si les efforts en matière de prévention, de dépistage et de traitement du cancer du col de l'utérus n’augmentent pas rapidement.
Le cancer du col de l'utérus est le second cancer le plus répandu parmi les femmes vivant dans les pays à revenus faibles et moyens, affectant particulièrement les femmes vivant avec le VIH. Les femmes séropositives ont jusqu’à cinq fois plus de chances de développer un cancer du col de l'utérus que les femmes séronégatives, mettant ainsi en exergue l’importance d’un accès urgent au dépistage et au traitement de ce cancer à toutes les femmes vivant avec le VIH le cas échéant.
La plupart des cancers du col de l'utérus sont causés par le HPV. Les femmes disposant d’un système immunitaire sain ont plus de chance d’éliminer l’infection au fil du temps. En revanche, les femmes séropositives qui ont un système immunitaire affaibli et sont beaucoup moins susceptibles de combattre une infection HPV. Il a également été découvert que l’infection HPV augmente de manière significative le risque de transmission du VIH à la fois pour les hommes et les femmes.
Afin de réduire efficacement le nombre de décès causés par le cancer du col de l'utérus, des investissements doivent être réalisés en matière d’éducation sanitaire, de vaccination contre le HPV pour les adolescentes, de dépistage associé à des conseils et de l’information ainsi qu’un accès au traitement et aux soins, le cas échéant.
Le lien entre le HPV et le VIH crée des opportunités importantes permettant de diminuer l’impact de ces deux virus. En effet, des programmes existants sur le VIH pourraient jouer un rôle vital dans le développement des services de prévention, de dépistage et de traitement du cancer du col de l'utérus.
Le programme commun mondial des Nations Unies sur le contrôle et la prévention du cancer du col de l'utérus et le partenariat Ruban rose Ruban rouge sont le reflet d’alliances fructueuses. Les synergies doivent être renforcées en incluant une approche intégrée et concentrée afin de sauver la vie des femmes.
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Le CCP de l'ONUSIDA souligne la nécessité d'une riposte au VIH intégralement financée afin de permettre à davantage de pays d'accélérer leur action pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030
12 décembre 2016 12 décembre 2016
GENÈVE, 12 décembre 2016—Lors de sa 39e réunion, le Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA a salué les progrès significatifs enregistrés dans la riposte au VIH et souligné la nécessité d'un investissement soutenu, d'un engagement renforcé, de partenariats et d'innovations visant à permettre à davantage de pays d'accélérer la réalisation de services pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030.
Dans son discours d'ouverture, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a fait le bilan d'une année capitale pour la riposte au sida, au cours de laquelle l'accès au traitement antirétroviral s'est étendu à plus de 18 millions de personnes et qui a vu augmenter le nombre de pays ayant adopté une riposte d'accélération pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Une riposte d'accélération inclut un ensemble d'objectifs quantifiables qui doivent être atteints d'ici à 2020 afin que le monde soit sur la bonne voie pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030.
M. Sidibé a souligné la nécessité de poursuivre la riposte aux problèmes sous-jacents qui accroissent la vulnérabilité des personnes à l'infection à VIH, notamment de groupes spécifiques de personnes comme les jeunes femmes, les adolescentes et les populations clés, en particulier les professionnel(le)s du sexe, les personnes transgenres, les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les détenus et les consommateurs de drogues injectables. Il a annoncé des plans pour une nouvelle coalition de prévention entre différentes initiatives et différents leaders, responsables de programmes et représentants communautaires engagés pour combler les lacunes en matière de prévention.
Malgré les progrès réalisés dans la riposte au VIH, M. Sidibé a mis en garde contre les défis mondiaux émergents qui menacent de mettre un coup d'arrêt à l'accélération de la riposte.
« Il est essentiel que les pays continuent d'avoir accès à des ressources à long terme qui soient prévisibles et durables », a déclaré M. Sidibé. « Dans le cas contraire, ils ne pourront pas pérenniser et accélérer leurs ripostes au VIH et l'on pourrait assister à une reprise de l'épidémie de sida dans les années à venir ».
Durant cette réunion sur trois jours, le Conseil a constaté le déficit des engagements de financement en faveur du travail de l'ONUSIDA et insisté sur la nécessité d'un financement intégral du Programme commun. Dans le même temps, le Conseil a appelé à l'intensification des efforts pour éliminer les nouvelles infections chez les enfants et maintenir leurs mères en vie, de manière à atteindre les objectifs définis dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida et le cadre Start Free Stay Free AIDS Free. Le Conseil a salué la réussite de la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et appelé à une hausse des investissements dans les services de santé communautaires et les partenaires de la société civile impliqués dans la riposte au sida, ainsi que dans le renforcement des autres mesures conçues pour consolider l'engagement des communautés.
Le Conseil a souligné que le leadership communautaire allait encore gagner en importance dans le cadre des Objectifs de développement durable, ce qui nécessite des ripostes inclusives et le contact avec les personnes qui risquent le plus d'être laissées pour compte. Dès le départ, les ripostes communautaires ont toujours été à l'avant-garde de la riposte au sida, mais elles ne remplacent pas les ripostes nationales ; elles constituent plutôt une partie intégrante de plans nationaux de mise en œuvre éclairée par des données probantes, en particulier pour une riposte d'accélération.
Pendant cette journée thématique, le Conseil s'est penché sur la situation de l'épidémie chez les personnes de 50 ans et plus vivant avec le VIH et exposées au risque d'acquérir le VIH, l'impact du vieillissement avec le VIH et les réponses correspondantes du secteur de la santé et du secteur social. Un large consensus s'est dégagé en faveur de la nécessité de soutenir les programmes et les structures de systèmes de santé qui répondent de manière complète aux besoins d'un nombre croissant de personnes vivant avec le VIH âgées de 50 ans et plus.
Des représentants des États membres, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, qui était présidée par la Suisse. Le Ghana a fait office de Vice-président et l'Équateur de Rapporteur.
Le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil et les décisions de Conseil peuvent être consultés sur unaids.org.