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À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer 2016, l’ONUSIDA plaide pour une meilleure intégration des services de santé afin de sauver les vies des femmes
04 février 2016 04 février 2016GENÈVE, 4 février 2016 – À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, l’ONUSIDA appelle au renforcement de l’investissement dans la prévention et le traitement du cancer du col de l’utérus, et souligne les avantages supplémentaires que les femmes et les adolescentes pourraient tirer d’une riposte coordonnée au VIH et au cancer du col de l’utérus.
Chaque année, plus de 500 000 femmes développent un cancer du col de l’utérus imputable au papillomavirus humain (PVH) et plus de 250 000 femmes décèdent de la maladie – dont la plupart vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Pourtant, le cancer du col de l’utérus est une maladie évitable que l’on peut aussi guérir en cas de détection précoce. En outre, la relation entre le PVH et le VIH offre des opportunités significatives pour réduire l’impact des deux virus dans la mesure où les programmes existants de lutte contre le VIH pourraient jouer un rôle significatif dans le développement des services de prévention et de traitement du cancer du col de l’utérus. Chaque femme dépistée séropositive au VIH devrait par exemple se voir proposer un dépistage du cancer du col de l’utérus et un traitement consécutif le cas échéant. Il conviendrait également de proposer un dépistage du VIH à l’occasion du dépistage du cancer du col de l’utérus.
« Des femmes décèdent du cancer du col de l’utérus alors que c’est évitable » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons exploiter les synergies existantes des ripostes au VIH et au PVH pour fournir des services de prévention et de traitement élargis et intégrés de qualité, et faire en sorte que toutes les femmes et les adolescentes puissent accéder sans restriction à des soins de santé de qualité, y compris des services de santé sexuelle et reproductive ».
L’ONUSIDA est l’un des membres fondateurs du partenariat mondial « Ruban rose Ruban rouge » dont la mission est d’aider les femmes à avoir accès à des soins préventifs et au traitement des cancers du col de l’utérus et du sein, pour lesquels les besoins sont les plus importants. Le Programme commun participe également à l’initiative quinquennale de la coalition Action contre le cancer du col de l’utérus qui vise à renforcer la dynamique pour promouvoir la prévention du cancer du col de l’utérus au niveau mondial.
L’infection à PVH accroît la vulnérabilité des femmes à la transmission du VIH et les femmes vivant avec le VIH ont de quatre à cinq fois plus de risques de développer un cancer du col de l’utérus que celles qui sont séronégatives. Les infections à PVH sont courantes parmi la population générale et les personnes dont le système immunitaire est solide s’en libéreront avec le temps. Cependant, les femmes dont le système immunitaire est affaibli sont moins susceptibles de se débarrasser du PVH et ont plus de risques de développer des lésions préinvasives qui peuvent, en l’absence de traitement, se transformer en un cancer invasif mortel.
Pour réduire les décès du cancer du col de l’utérus qui sont évitables, il faut une approche complète fondée sur des programmes efficaces et adaptés à l’âge qui incluent une vaccination des jeunes adolescentes contre le PVH, un dépistage des femmes exposées au risque de développement du cancer du col de l’utérus, un traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus et un traitement contre un cancer du col de l’utérus invasif et avancé, y compris par chimiothérapie et/ou radiothérapie.
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L’ONUSIDA salue la nomination de Filippo Grandi à la fonction de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés
05 janvier 2016 05 janvier 2016GENÈVE, 05 janvier 2016 – L’ONUSIDA salue la nomination du nouveau Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi. Prenant ses fonctions de responsable du HCR le 1er janvier 2016, M. Grandi succède à António Guterres qui a quitté son poste la semaine dernière après l’avoir occupé pendant plus de 10 ans.
M. Grandi est italien et s’occupe de questions internationales pour le compte des Nations Unies depuis près de 30 ans. Auparavant, il a été responsable de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et Représentant spécial adjoint au sein de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA). Il a débuté sa carrière dans le secteur des ONG et ensuite travaillé avec le HCR en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et au siège de l’Organisation à Genève.
« Le Haut-Commissaire Grandi reprend le flambeau au HCR à un moment particulièrement délicat » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La crise mondiale des réfugiés continue de faire la une de la presse en raison de conflits de long terme et de persécutions constantes. Le nombre de personnes déplacées de force a atteint un niveau record – à 59,5 millions – depuis la Deuxième guerre mondiale. M. Grandi apporte à ce poste sa vaste expérience. Nous sommes impatients de collaborer étroitement avec lui pour promouvoir les droits des réfugiés à travers le monde et garantir un accès équitable aux services de prise en charge du VIH et aux autres services de santé essentiels ».
Le HCR œuvre dans le monde entier pour protéger, porter assistance et trouver des solutions pour les réfugiés, les personnes déplacées internes et les apatrides. Son premier objectif est de sauvegarder les droits et le bien-être des réfugiés. Il s’efforce de faire en sorte que chacun puisse exercer le droit de chercher asile et de trouver un refuge sûr dans un autre État, tout en conservant la possibilité de rentrer volontairement dans son pays d’origine, de s’intégrer localement ou de se réinstaller dans un pays tiers. Il a également pour mission d’apporter un soutien aux apatrides. Grâce à l’aide de cet organisme, des dizaines de millions de personnes ont pu recommencer leur vie depuis 1950.
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6894/+41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
ONUSIDA Genève
Alasdair Reid
tel. +41 79 594 1923
reida@unaids.org
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L'ONUSIDA soutient fermement l'appel à ressources complémentaires du Fonds mondial en vue de mettre un terme à l'épidémie de sida, à la tuberculose et au paludisme
18 décembre 2015 18 décembre 2015GENÈVE, le 18 décembre 2015 —L'ONUSIDA soutient fermement l'appel lancé par le Fonds mondial de Lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme (Fonds mondial) dans le cadre de son prochain cycle de financement. Ces ressources soutiendront les efforts que les pays déploient afin d'atteindre les Objectifs de la Phase Accélérer la riposte au sida pour mettre un terme à l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de Développement durable.
Aux gouvernements, au secteur privé et aux autres organisations, le Fonds mondial demande un montant global de 13 milliards de dollars pour la période 2017-2019, afin de sauver des millions de vies et éviter des centaines de millions de nouvelles infections à VIH, à la tuberculose (TB) et au paludisme. L'appel a été lancé lors de la réunion préparatoire au lancement de la Cinquième Reconstitution du Fonds mondial tenue à Tokyo, au Japon, les 16 et 17 décembre. Une conférence de suivi sera organisée à la mi-2016 pour entériner le niveau de financement du Fonds mondial pour la prochaine période de trois ans.
« Nous devons investir des ressources supplémentaires aujourd'hui pour mettre un terme à ces épidémies, sans quoi ce trio infernal coûtera des millions de vies supplémentaires et nous coûtera plus cher à long terme », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.
En tant que partenariat entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les personnes affectées par les maladies, le Fonds mondial mobilise et investit actuellement près de 4 milliards de dollars américains par an pour soutenir les programmes gérés localement dans plus de 100 pays. L'ONUSIDA soutient les pays à tous les stades du cycle de subvention du Fonds mondial - depuis la collecte et l'analyse des données épidémiologiques et des informations stratégiques à l'élaboration de solides dossiers d'investissement dans la lutte contre le VIH en passant par les plans de financement stratégiques nationaux et les demandes de financement en vue de garantir les négociations et la signature, la mise en œuvre du programme, et le suivi et l'évaluation.
Bien que beaucoup de progrès aient été faits dans la riposte aux épidémies, le double impact du VIH et de la TB continue à exercer un effet dévastateur sur des millions de personnes et leurs familles. Sur les 1,5 million de personnes décédées des suites de la TB en 2014, 400 000 étaient séropositives. Les maladies liées au SIDA ont coûté la vie à 1,2 million de personnes en 2014, dont 400 000 décès liés à la TB parmi les personnes séropositives. Le paludisme provoque des centaines de milliers de décès chaque année, principalement parmi les jeunes enfants.
Mettre un terme à l'épidémie de SIDA d'ici à 2030 est un investissement judicieux. Il évitera 21 millions de décès liés au SIDA et 28 millions de nouvelles infections par le VIH, dont 5,9 millions de nouvelles infections à VIH chez les enfants.
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Message à l’occasion de la Journée des droits de l’homme 2015
09 décembre 2015 09 décembre 201510 décembre 2015
Le mouvement de lutte contre le sida, mené par des personnes vivant avec et affectées par le VIH, continue d’inspirer le monde entier et d’offrir un modèle pour une approche centrée sur l’individu, fondée sur les droits, de la santé mondiale et de la transformation sociale. Et pourtant, aujourd’hui, au milieu d’un tourbillon de préoccupations mondiales concurrentes et complexes, nous sommes confrontés à un nouvel obstacle de taille : le poids accablant d’un excès de confiance. Cela se produit alors que nous savons que si nous nous concentrons sur les lieux et les personnes les plus affectés par le VIH, le monde peut mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique.
Toutefois, ce moment est fugace. Nous disposons d’une fragile fenêtre d’opportunité pour accroître notre action. Les efforts doivent être intensifiés dans les lieux et parmi les populations plus exposés au risque de VIH, notamment les femmes, les jeunes, les détenus, les professionnel(le)s du sexe, les hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres, et les personnes qui s’injectent des drogues.
Trop souvent, les lois, les politiques et les pratiques sapent l’égalité d’accès aux services de lutte contre le sida qui changent la vie des personnes les plus touchées par le VIH. Les lois répressives qui entravent les ripostes efficaces au VIH sont toujours largement répandues. Quelque 75 pays pénalisent les rapports sexuels consentis entre personnes de même sexe, et la grande majorité des pays et territoires pénalisent la consommation de drogues et le commerce du sexe.
Mettre fin au sida d’ici à 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable signifie briser les préjugés, l’exclusion, la pénalisation et la discrimination. Cela exigera des avancées à travers tout l’éventail des droits : civils, culturels, économiques, politiques, sociaux, sexuels et reproductifs.
L’ONUSIDA a lancé un appel audacieux à l’action qui vise à ne laisser personne de côté par le biais de la nouvelle Stratégie de l’ONUSIDA 2016-2021. C’est un appel à défendre les droits de tous les individus. Grâce à la réalisation de leurs droits, les personnes laissées pour compte iront de l’avant, et se retrouveront en tête du parcours en direction de la fin à l’épidémie de sida – informées et autonomes, mobilisées et engagées.
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme 2015, rassemblons-nous pour faire en sorte que tous les individus, vivant sans ou avec le VIH, puissent mener pleinement leur existence, de la naissance à l’âge adulte et jusqu’à la vieillesse, à l’abri de la discrimination et dans la dignité et l’égalité.
Michel Sidibé
Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Secrétaire général adjoint des Nations Unies
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L’ONUSIDA invite les pays à placer la santé et les droits des femmes et des filles au cœur de l’action pour mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030
25 novembre 2015 25 novembre 2015GENÈVE, 25 novembre 2015 – À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’ONUSIDA prie instamment les pays de placer les femmes et les filles au cœur de l’action pour mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030.
Le sida est la première cause de décès des femmes en âge de procréer (15-49 ans) et le VIH affecte principalement les adolescentes et les jeunes femmes. Chaque année, environ 380 000 adolescentes et jeunes femmes sont nouvellement infectées par le virus et, en Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes de 15 à 24 ans représentent un quart des nouvelles infections à VIH.
« Les décès liés au sida augmentent chez les adolescents et nous observons un accroissement de la violence à l’encontre des jeunes femmes » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous lançons un appel pour lutter contre les causes fondamentales – inégalités hommes-femmes qui peuvent engendrer la violence, manque d’estime, vulnérabilité croissante et difficulté des jeunes femmes et des filles à prendre des décisions éclairées et responsables pour leur santé et leur bien-être ».
Dans certaines régions, les femmes qui ont été victimes des violences physiques ou sexuelles de leur partenaire ont un risque 1,5 fois plus élevé d’être infectées par le VIH que les femmes pour qui ce n’est pas le cas. Bien que les violences subies par les femmes vivant avec le VIH reflètent de manière générale les violences faites aux femmes, les femmes et les filles vivant avec le virus sont exposées à d’autres formes de violences, notamment la stérilisation forcée ou contrainte, en raison de leur séropositivité au VIH.
La vulnérabilité accrue des femmes et des filles au VIH est étroitement liée aux inégalités socioculturelles, économiques et politiques dont elles sont victimes. La fin de l’épidémie de sida sera tributaire du succès des programmes de justice sociale qui réclament l’égalité face à l’éducation, l’emploi, la représentation politique et l’accès à la justice et à la santé, et ce à l’abri de toute violence.
Au début de la campagne annuelle « 16 jours d’activisme contre la violence sexiste » dont le thème 2015 est « De la paix dans les foyers à la paix dans le monde : rendons l’éducation sûre pour tous », l’ONUSIDA prie instamment tous les pays de faire en sorte que la participation et l’autonomisation des femmes soient des priorités absolues pour permettre aux femmes et aux filles de vivre dans un monde exempt d’inégalités et de violences.
Les Objectifs de développement durable récemment adoptés et la Stratégie 2016-2021 de l’ONUSIDA traduisent un engagement mondial collectif pour parvenir à l’égalité des sexes, éliminer la violence sexiste et promouvoir les droits des femmes et des filles, y compris les droits à la santé sexuelle et reproductive, et leur autonomisation. Ils établissent clairement un programme d’action ambitieux. Ces buts et ces cibles imposent une collaboration réelle entre les secteurs et les générations afin de déployer à grande échelle les efforts nécessaires pour garantir la sécurité et l’autonomisation des femmes et des filles partout dans le monde.
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Le directeur exécutif de l’ONUSIDA ouvre le Village communautaire à l’ICASA et exhorte les pays à ne laisser personne de côté dans la lutte contre le VIH
30 novembre 2015 30 novembre 2015Zéro discrimination et pleine participation des populations clés : deux conditions indispensables pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030
HARARE/GENEVE, 30 novembre 2015 — À la veille de la Journée mondiale du sida de 2015, lors de son discours d’ouverture du Village communautaire à la 18e conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA), Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, a souligné la nécessité d’atteindre les personnes les plus touchées par le VIH.
M. Sidibé a rejoint des centaines de membres de la société civile, de personnes vivant avec et affectées par le VIH et d’autres participants à l’ouverture officielle du Village communautaire, lors de laquelle il a également souligné l’importance d’impliquer les populations clés dans les programmes mondiaux, nationaux et locaux de lutte contre le VIH.
« Les populations clés nous aident à briser la conspiration du silence », a déclaré M. Sidibé. « Je vous félicite pour le courage et le leadership dont vous faites preuve pour élaborer une réponse inclusive et efficace au VIH », a-t-il ajouté.
Le Village communautaire permet aux organisations locales et communautaires de présenter des réponses locales innovantes à l’épidémie de sida et de partager des informations sur les programmes qui fonctionnent le mieux au sein de leurs communautés.
« Nous avons ici l’occasion d’exprimer notre solidarité à l’égard des populations clés africaines, à savoir les professionnels du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes, les transsexuels, les consommateurs de drogues injectables, les personnes handicapées et les personnes vivant avec le VIH, pour mettre fin au sida », a déclaré Daughtie Ogutu, coordonnatrice régionale et directrice exécutive de l’ASWA (African Sex Workers Alliance).
Le partage des connaissances dans le Village communautaire est d’autant plus important que les personnes les plus marginalisées dans la société sont celles qui ont encore le plus de difficultés à accéder aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien liés au VIH. Cela est dû en grande partie à la persistance de la stigmatisation et de la discrimination, et aux autres violations des droits de l’homme, qui augmentent considérablement la vulnérabilité des populations clés au VIH.
« Venant d’un réseau de femmes vivant avec le VIH, je pense que nous avons ici un lieu sûr pour nous informer et discuter avec d’autres communautés », a déclaré Lilian Mworeko, directrice exécutive de l’ICWEA (International Community of Women living with HIV Eastern Africa). « Cet espace nous permet d’exprimer nos problèmes et préoccupations et nous aide à trouver des solutions », a-t-elle ajouté.
Avant la conférence, l’ONUSIDA a rejoint des représentants des populations clés, comprenant des consommateurs de drogues injectables, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des professionnels du sexe, qui se sont réunis en amont de la conférence pour débattre de leurs problèmes communs et de la façon de progresser eu égard à la santé et la protection de leurs communautés. Les participants ont découvert des solutions créatives et des programmes innovants menés par des populations clés pour améliorer l’accès aux services VIH, surveiller les violations des droits de l’homme, éliminer la discrimination dans les services de santé et autres, et établir le leadership nécessaire pour assurer des réponses inclusives au sida en Afrique.
La 18e conférence ICASA a lieu à un moment critique de la lutte contre le VIH en Afrique, l’ONUSIDA exhortant les pays à accélérer leurs efforts au cours des cinq prochaines années dans le cadre de son approche Fast-Track, en se concentrant sur les régions et les populations les plus touchées par le VIH pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.
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Message du Directeur Exécutif de l'ONUSIDA pour la journée mondiale du sida 2015
19 novembre 2015 19 novembre 20151er décembre 2015
Dans le cadre des Objectifs de développement durable, la communauté mondiale s’est engagée à mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Cet objectif – ambitieux mais tout à fait réalisable – offre une opportunité inégalée pour changer à jamais le cours de l’histoire, ce que notre génération doit faire pour les générations à venir.
Aujourd’hui, nous vivons dans des communautés fragiles dans lesquelles des inégalités peuvent subsister lorsque des personnes dans le besoin n’ont pas accès aux services essentiels. Pour modifier cette dynamique, nous devons accélérer le rythme de notre action. Nous savons qu’un renforcement des services locaux permettra d’atteindre les populations clés et favorisera ainsi l’émergence de sociétés en meilleure santé et plus résilientes.
La bonne nouvelle est que nous disposons aujourd’hui de tout ce qui est nécessaire pour briser l’épidémie et empêcher sa résurgence – pour prévenir un nombre substantiellement plus important de nouvelles infections à VIH et de décès liés au sida, et pour éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH.
Nous avons déjà réussi à fournir un traitement vital à 15,8 millions de personnes. En outre, nous sommes de plus en plus capables d’affiner nos efforts et d’atteindre avec plus de précision des personnes qui seraient autrement laissées pour compte. En ciblant ainsi les lieux et les populations, les pays peuvent répartir les initiatives afin d’améliorer l’accès.
En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, les pays mettent en œuvre la Stratégie d’accélération de l’ONUSIDA et, avec des investissements engagés dès le départ, nous pouvons espérer combler plus rapidement les lacunes dont souffrent les services essentiels. Ainsi, les ressources permettent d’en faire plus pour atteindre un plus grand nombre de personnes et changer leur vie.
Avec les Objectifs de développement durable, le monde est entré dans une nouvelle ère d’innovation et d’intégration. Nous avons une meilleure vision des liens de corrélation entre les objectifs mondiaux et appréhendons mieux la manière de progresser ensemble.
Nous pourrons mettre fin à l’épidémie de sida en permettant aux adolescentes et aux jeunes femmes d’avoir accès à l’éducation et à des services de prise en charge du VIH et de santé sexuelle et reproductive appropriés ; en permettant aux populations clés, comme les personnes qui consomment des drogues injectables et les personnes transgenres, d’avoir pleinement accès à des services de santé dispensés dans le respect et la dignité ; en permettant à chaque enfant de naître sans être porteur du VIH et, enfin, en permettant à ces enfants et à leurs mères non seulement de survivre, mais de s’épanouir.
L’étape actuelle de la riposte au sida est captivante car nous mettons en place la dynamique qui permettra à chacun de connaître un avenir durable, équitable et en bonne santé.
Michel Sidibé
Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Secrétaire général adjoint des Nations Unies

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L’ONUSIDA lance un appel pour l’émancipation des jeunes femmes et des filles à l’occasion de la Journée internationale de la fille
08 octobre 2015 08 octobre 2015Pour mettre fin à l’épidémie de sida il est fondamental de garantir le respect des droits de l’homme des jeunes femmes et des filles en tant qu’Objectif de développement durable
GENÈVE, le 11 octobre 2015 — À l’occasion de la Journée internationale de la fille, l’ONUSIDA lance un appel pour qu’il soit mis fin aux inégalités entre les sexes et plaide en faveur de la protection des droits de l’homme des jeunes femmes et des filles partout dans le monde. Lorsque les jeunes femmes et les files disposent des moyens de faire des choix décisifs pour leur vie, cela modifie non seulement leur propre existence mais également celle de leur famille, leur communauté et des sociétés au sein desquelles elles vivent.
«L’éradication de l’épidémie de sida dépend de la justice sociale qui est elle même fonction des conditions d’égalité en matière d’éducation, d’emploi et de santé aussi bien pour les filles que pour les garçons» a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. «L’adoption récente des Objectifs de développement durable nous offre une opportunité sans précédent d’agir désormais de manière différente pour cette nouvelle génération. Nous devons prendre consciemment la décision d’émanciper les jeunes femmes et les filles pour qu’elles puissent contrôler les choix qu’elles font pour leur santé».
Malgré certains progrès réalisés en matière de parité dans le domaine de l’éducation et de la représentation politique, beaucoup de défis restent encore à relever. Chaque jour 41 000 filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Les complications liées à la grossesse et à l’accouchement restent la deuxième cause de mortalité chez les filles entre 15 et 19 ans et on estime qu’environ 120 millions de filles à l’échelle mondiale ont été victimes de viol ou soumises à des actes sexuels forcés à un moment donné de leur vie.
La violence sexiste et l’absence de contrôle sur les décisions affectant leur propres vies, y compris sur des aspects fondamentaux touchant à la sexualité et la reproduction, augmentent le risque d’infection à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. En 2014, près de 350 000 adolescentes et jeunes femmes ont été nouvellement infectées par le VIH. Une étude réalisée en Afrique du Sud a démontré que les jeunes femmes ayant subi des violences de la part de leur partenaire intime avaient 50 % plus de risques d’être infectées par le VIH que celles n’ayant pas subi de telles violences.
Les raisons qui engendrent les inégalités entre les sexes forment la trame du tissu socioculturel, économique et politique de nos sociétés et placent les chances contre les filles dès leur naissance. Il faut proposer des réponses multisectorielles pour garantir l’égal accès à l’éducation, y compris une éducation sexuelle globale adaptée en fonction de l’âge, et soutenir les programmes de protection sociale. Il est également nécessaire de disposer de services intégrés de santé sexuelle et reproductive adaptés en fonction de l’âge et d’étendre les programmes visant à traiter la violence sexiste. Des partenariats innovants, tels que ceux autour des initiatives Ensemble pour les filles, (Together for girls), All in et DREAMS, vont se révéler cruciaux pour mettre en lumière et répondre aux besoins spécifiques des jeunes femmes et des filles.
La communauté mondiale doit saisir l’opportunité historique qu’offrent les nouveaux Objectifs de développement durable et s’engager sur des politiques et des actions qui protègent, soutiennent et émancipent les jeunes femmes et les filles. C’est en agissant de la sorte que nous pourrons redéfinir le rôle des jeunes femmes et des filles, renforcer la riposte au sida et faire en sorte que l’on puisse mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030.
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L’ONUSIDA salue la publication des nouvelles directives de l’OMS sur l’utilisation des antirétroviraux
30 septembre 2015 30 septembre 2015De nouvelles directives marquent un grand pas vers l’atteinte des objectifs «Fast-Track» d’éradication rapide posés par l’ONUSIDA
GENÈVE, 30 septembre 2015—Aujourd’hui l’ONUSIDA a eu l’occasion de saluer la publication des nouvelles directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur l’utilisation des antirétroviraux qui constituent un grand pas en avant vers l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et l’abaissement du taux de transmission du virus.
Ces directives recommandent la prescription d’antirétroviraux le plus tôt possible à compter de la détermination de la séropositivité, quelque soit le taux de CD4 (qui mesurent l’état du système immunitaire). Les directives recommandent également de proposer des traitements prophylactiques pré-exposition (PPE) aux personnes à plus haut risque comme l’une des mesures entrant dans le cadre de la stratégie combinée de prévention.
« Ces nouvelles directives et recommandations marquent un moment important de la riposte au sida » a souligné Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Avec les outils et les traitements dont nous disposons aujourd’hui nous avons vraiment la possibilité de sauver des millions de vies au cours des prochaines années et mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 ».
Les directives de l’OMS, élaborées grâce au soutien de l’ONUSIDA, traduisent le poids croissant des preuves scientifiques publiées au cours des 12 derniers mois. Elles tiennent notamment compte des données issues des essais cliniques aléatoires Temprano et START (Strategic Timing of Antiretroviral Treatment), lesquelles ont apporté la preuve indiscutable des bénéfices d’une administration précoce d’antirétroviraux. Les données issues des essais Temprano et START viennent confirmer les conclusions d’études menées sur plusieurs années démontrant également les bénéfices d’une initiation précoce du traitement anti-VIH.
Plusieurs essais menés auprès de groupes à haut risque d’infection à VIH ont également fait ressortir l’efficacité significative de la PPE dans la réduction du nombre des nouvelles infections. Les nouvelles directives recommandent de proposer un traitement PPE à toute personne courant un risque substantiel d’infection à VIH.
Ces directives vont également renforcer la démarche « Fast-Track » de l’ONUSIDA, qui comprend une série d’objectifs à atteindre d’ici 2020. Ces objectifs visent à ce que 90 % des personnes vivant avec le VIH aient connaissance de leur statut sérologique, 90 % des personnes se savant séropositives aient accès au traitement et 90 % des personnes sous traitement aient un taux de charge virale indétectable. Les directives prévoient également la réduction de 75 % du nombre de nouvelles infections à VIH et visent à mettre fin à la discrimination.
« La riposte au sida se trouve à la croisée des chemins » a indiqué Michel Sidibé. « Nous savons ce qui fonctionne Il est désormais temps de donner la priorité aux gens et de respecter pleinement leur droit à la santé ».
L’ONUSIDA réaffirme l’importance du droit de chacun à connaître son statut sérologique au VIH et de décider si et quand initier une thérapie antirétrovirale. Les mesures de prévention et les décisions en matière de VIH doivent être adoptées en connaissance de cause et de manière volontaire. Pour que l’on puisse proposer des thérapies antirétrovirales et de PEP de manière plus équitable et plus large il faut intensifier les efforts déployés pour faire face aux obstacles juridiques et sociaux qui empêchent le personnes vivant avec le VIH et les populations marginalisées à risque élevé d’ infection d’avoir accès aux services de santé.
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Mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes
29 septembre 2015 29 septembre 2015Les entités des Nations Unies appellent les États à agir d’urgence pour mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI)[1] qu’il s’agisse d’adultes, d’adolescents ou d’enfants.
Toute personne a un droit égal à une vie sans violence, persécution, discrimination ou stigmatisation. Le droit international des droits de l’homme établit des obligations juridiques selon lesquelles les États sont tenus de veiller à ce que chacun, sans distinction, puisse jouir de ces droits. Tout en saluant les efforts croissants dans de nombreux pays pour protéger les droits des personnes LGBTI, nous restons très préoccupés par le fait que partout dans le monde des millions de personnes LGBTI, ou perçues comme telles, et leurs familles font face à des violations généralisées des droits de l’homme. Cela est un motif d’inquiétude — et d’action.
Le non-respect des droits des personnes LGBTI et l'absence de protections contre les abus dont elles sont victimes, notamment la violence et les lois et pratiques discriminatoires, constituent des violations graves du droit international des droits de l’homme qui ont un impact profond sur la société, car cela contribue à accroître la vulnérabilité aux problèmes de santé, y compris l'infection par le VIH, l’exclusion sociale et économique, fragiliser les familles et les communautés, et a un impact négatif sur la croissance économique, le travail décent et les progrès vers la réalisation des futurs Objectifs de développement durable. Selon le droit international, les États sont responsables au premier chef de la protection de tous contre la discrimination et la violence. Ces violations nécessitent donc une réponse urgente des gouvernements, des parlements, des systèmes judiciaires et des institutions nationales des droits de l’homme. Les dirigeants communautaires, religieux et politiques, les organisations de travailleurs, le secteur privé, les prestataires de santé, les organisations de la société civile et les médias ont également un rôle important à jouer. Les droits de l’homme sont universels : les pratiques et croyances culturelles, religieuses et morales et les attitudes sociales ne peuvent être invoquées pour justifier des violations des droits de l’homme à l’encontre d’un groupe quelconque, y compris les personnes LGBTI.
PROTECTION DES INDIVIDUS CONTRE LA VIOLENCE
Les États doivent protéger les personnes LGBTI contre la violence, la torture et les mauvais traitements, y compris en prenant les mesures suivantes :
- Enquêter, poursuivre en justice et assurer des réparations aux victimes en cas d’actes de violence, de torture et de mauvais traitement à l’encontre des adultes, adolescents et enfants LGBTI, ou de ceux qui défendent leurs droits ;
- Renforcer les efforts pour prévenir, suivre et signaler de tels actes de violence ;
- Intégrer l’homophobie et la transphobie en tant que facteurs aggravants dans les lois contre les crimes de haine et les discours de haine ;
- Reconnaitre que la persécution d’une personne parce qu’elle est (ou est perçue comme) LGBTI peut constituer un motif valable de demande d’asile, et ne pas renvoyer de tels refugiés dans un endroit où leur vie ou leur liberté serait menacée ;
L’Organisation des Nations Unies, et d’autres, ont documenté une violence physique et psychologique généralisée contre les personnes LGBTI dans toutes les régions, y compris des assassinats, des agressions, des enlèvements, des viols, des violences sexuelles, ainsi que de la torture et des mauvais traitements dans des institutions et dans d’autres contextes. Les jeunes personnes LGBTI et les femmes lesbiennes, bisexuelles et transgenres sont particulièrement exposés au risque de violence physique, psychologique et sexuelle dans des contextes familiaux et communautaires. Les personnes LGBTI sont souvent confrontées à la violence et à la discrimination lorsqu’elles cherchent un refuge contre la persécution et lors des urgences humanitaires. Elles peuvent également être confrontées à la violence en milieu médical, y compris sous forme de soi-disant « thérapies » nocives et contraires à l’éthique visant à modifier l’orientation sexuelle, de stérilisation forcée ou obligatoire, d’examens génitaux ou anaux forcés, et d’interventions chirurgicales ou traitements non justifiés sur des enfants intersexes sans leur consentement. Dans de nombreux pays, la réponse à ces violations est insuffisante. Ces violations ne sont pas suffisamment signalées, et souvent ne font pas l’objet d’enquêtes ou de poursuites en bonne et due forme, ce qui entraîne une impunité généralisée qui prive les victimes de justice, de réparations et de soutien. Les défenseurs des droits de l’homme qui luttent contre ces violations sont fréquemment persécutés et font face à des restrictions discriminatoires à leurs activités.
ABROGATION DES LOIS DISCRIMINATOIRES
Les États doivent respecter les normes internationales relatives aux droits de l’homme, y compris à travers la révision, l’abrogation et l’imposition d’un moratoire sur l’application :
Des lois qui pénalisent les relations sexuelles entre adultes consentants de même sexe ;
- Des lois qui pénalisent les personnes transgenres sur la base de l’expression de leur identité de genre ;
- De toutes les autres lois utilisées pour arrêter, punir ou discriminer les personnes sur la base de leur orientation sexuelle, leur identité de genre ou l’expression de leur genre ;
Soixante-seize (76) pays ont toujours des lois qui pénalisent les relations sexuelles consenties entre adultes de même sexe, ce qui expose les personnes concernées à un risque d’arrestation arbitraire, de poursuites et d’emprisonnement, voire à la peine de mort dans au moins cinq pays. Des lois pénalisant le travestissement sont utilisées pour arrêter et punir les personnes transgenres. D’autres lois sont utilisées pour harceler, détenir et soumettre à des discriminations les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres ou imposer des restrictions à leur liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Ces lois discriminatoires contribuent à perpétuer la stigmatisation et la discrimination, ainsi que les crimes de haine, les violences, la torture et les mauvais traitements, les abus infligés par la police, la violence familiale et communautaire, et nuisent à la santé publique en empêchant l’accès aux services de santé et aux services liés au VIH.
PROTECTION DES INDIVIDUS CONTRE LA DISCRIMINATION
Les États doivent faire respecter les normes internationales des droits de l’homme relatives à la non-discrimination, y compris en prenant les mesures suivantes :
Interdire la discrimination à l’égard des adultes, des adolescents et des enfants LGBTI dans tous les domaines, y compris dans l’éducation, l’emploi, la santé, le logement, la protection sociale, la justice pénale, l’asile et les centres de détention ;
- Assurer la reconnaissance légale de l’identité de genre des personnes transgenres sans exigences et conditions abusives ;
- Lutter contre les préjugés envers les personnes LGBTI à travers le dialogue, la formation et l’éducation publique ;
- Veiller à ce que les personnes LGBTI soient consultées et participent à la conception, la mise en œuvre et le suivi des lois, politiques et programmes qui les concernent, y compris les initiatives de développement et humanitaires.
Les personnes LGBTI sont confrontées à l'exclusion et à une discrimination généralisée dans tous les contextes, ce qui inclut des formes multiples de discrimination fondées sur d’autres facteurs tels que le sexe, la race, l’origine ethnique, l’âge, la religion, la pauvreté, la migration, le handicap et l’état de santé. Les enfants sont confrontés au harcèlement, à la discrimination ou à l’expulsion des écoles sur la base de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre réelle ou supposée, ou celle de leurs parents. Les jeunes personnes LGBTI rejetés par leurs familles connaissent des niveaux disproportionnés de suicide, d’itinérance et d’insécurité alimentaire. Alors que la discrimination et la violence contribuent à la marginalisation des personnes LGBTI et à leur vulnérabilité aux problèmes de santé, y compris l’infection par le VIH, elles sont également victimes de refus de soins, d’attitudes discriminatoires et de pathologisation dans les milieux médicaux et autres. Les personnes transgenres se voient souvent refuser la reconnaissance juridique du genre de leur choix ou sont confrontées pour l’obtenir à des exigences abusives telles que la stérilisation forcée, les traitements forcés ou le divorce, alors que sans cette reconnaissance elles sont victimes d’exclusion et de marginalisation. L’exclusion des personnes LGBTI de la conception, de la mise en œuvre et du suivi des lois et des politiques qui les concernent perpétue leur marginalisation sociale et économique.
APPUI DES NATIONS UNIES
Nos organisations sont prêtes à soutenir et à aider les États membres et les autres parties prenantes dans leurs efforts pour relever les défis énoncés dans la présente déclaration, notamment à travers des réformes constitutionnelles, législatives et de politiques, le renforcement des institutions nationales, et de l’éducation, de la formation et d’autres initiatives pour le respect, la protection, la promotion et la réalisation des droits de l’homme de toutes les personnes LGBTI.
[1] Même si la présente déclaration se réfère aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes, elle doit également être comprise comme s’appliquant aux autres personnes victimes de violence et de discrimination sur la base de leur orientation sexuelle, leur identité de genre et leurs caractéristiques sexuelles, réelles ou supposées, y compris dans le cas où elles s’identifient avec d’autres termes.
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