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Lors de la journée de sensibilisation au vaccin contre le VIH, ONUSIDA appelle à renforcer les démarches pour trouver un vaccin

GENÈVE, 18 mai 2014— Dans le cadre de la journée de sensibilisation au vaccin contre le HIV, ONUSIDA appelle la communauté internationale à intensifier les efforts pour trouver un vaccin efficace contre le VIH et à accélérer le processus d'éradication de l'épidémie du VIH/sida.

« Si de nombreux progrès ont été réalisés dans le domaine de la prévention de nouvelles infections au VIH/SIDA ainsi que dans l'élargissement de l'accès au traitement, nous n'avons toujours pas de vaccin efficace contre le VIH, » précise le Directeur exécutif d'ONUSIDA, M. Michel Sidibé. « Trouver un vaccin pour le VIH est le stimulant dont nous avons besoin pour atteindre l'objectif zéro nouvelles infections par le VIH. »

D'importantes avancées ont été réalisées en matière de recherche de vaccins. Les résultats de l'essai RV144 effectué en Thaïlande publiés en 2009 montrent qu'un vaccin pourrait réduire de 31 % le taux d'infection du VIH et ont fourni d'importants indices sur la façon dont un vaccin plus efficace pourrait fonctionner. Des études complémentaires visent désormais à augmenter le niveau de protection et à en assurer la pérennité.

Les progrès récents dans la compréhension du comportement du virus et sur la façon dont le système immunitaire se défend ont largement augmenté les chances de trouver un vaccin efficace. C'est ainsi que des essais de vaccin sur des singes ont permis de prévenir et de faire disparaître l'infection à VIH. Garantir un financement durable de la recherche consacrée à un vaccin contre le VIH permettra de transformer des concepts prometteurs en vaccins efficaces et abordables.

« Grâce à la ténacité de scientifiques et au soutien de nombreux donneurs et communautés, la recherche nous rapproche chaque jour d'un vaccin, » explique Margie McGlynn, Présidente directrice générale de l'Initiative internationale de vaccins contre le sida (IAVI). « Seul un engagement durable peut nous permettre de tous continuer à déployer ces efforts encourageants afin de développer une substantielle source de candidats-vaccins. »


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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.


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Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie

Message de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

GENÈVE, le 17 mai 2014 – « Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. »

Nelson Mandela nous rappelle ainsi que la dignité de chacun d'entre nous ne peut s'épanouir que si nous acceptons la liberté de tous.

Chaque individu doit pouvoir aimer la personne de son choix et exprimer son identité, et cette liberté doit être respectée. Les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) ont fait preuve d'un très grand courage et sont en train de provoquer une transformation sociale.

La criminalisation des comportements des personnes LGBTI met en danger des communautés entières. Elle maintient en effet des personnes qui ont besoin de services de prévention et de traitement à l'écart de programmes d'une importance vitale.

Il est scandaleux qu'en 2014, alors que nous disposons des outils qui permettront de vaincre le sida, nous soyons encore en train de nous battre contre les préjugés, la stigmatisation et la discrimination active dans 78 pays à travers le monde.

Et cela pas seulement auprès du citoyen ordinaire, mais aussi dans les tribunaux, les salles de classe et les établissements de soins.

La stigmatisation et la discrimination fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre sont la cause de nouveaux cas d'infection par le VIH.

Nous ne pouvons être libres que si nous respectons la liberté de nos frères et sœurs LGBTI.

Marchons ensemble sur le chemin de la liberté.

En cette Journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, j'appelle tout le monde à rejoindre ce mouvement de transformation pour contribuer à la réalisation de notre vision, à savoir, zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.


ONUSIDA

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L'ONUSIDA salue la nomination de l'Ambassadrice Deborah Birx comme coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte internationale contre le sida

GENÈVE, 3 avril 2014 — Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite le Dr. Deborah Birx pour la confirmation de sa nomination en tant qu'Ambassadrice itinérante et Coordinatrice pour les États-Unis des activités de lutte contre le VIH/sida à l'échelle mondiale, fonctions qui vont lui permettre de  contrôler les efforts menés par le gouvernement américain au niveau international pour lutter contre le VIH.

L'Ambassadrice Birx est une dirigeante respectée dans le domaine du VIH qui a occupé précédemment les fonctions de directrice du Département international de lutte contre le VIH/sida des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies.

«L'Ambassadrice Birx est largement reconnue pour sa passion et son engagement dans la lutte contre le sida. Elle a d'ores et déjà énormément œuvré en ce sens au cours de sa brillante carrière» a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Le PEPFAR est un partenaire clé de l'ONUSIDA et je suis convaincu que sous la direction visionnaire de l'Ambassadrice Birx, le Plan va poursuivre avec un extraordinaire succès sa mission de prévention de nouvelles infections  par le VIH et de développement de l'accès au traitement.»

Largement reconnue pour ses travaux de recherche en matière de vaccin contre le sida, l'Ambassadrice Birx s'est vu décerner la médaille américaine du mérite pour sa contribution significative dans ce domaine. Elle s'est également distinguée en tant que Directrice du programme militaire de recherche américain contre le VIH et comme Directrice du département de rétrovirologie de l'Institut de recherche militaire Walter Reed entre 1996 et 2005.

L'ONUSIDA et le PEPFAR sont des partenaires de longue date ayant collaboré sur de nombreuses initiatives, notamment pour le développement de l'accès au traitement, l'arrêt de nouvelles infections  par le VIH parmi les enfants au travers du Plan Mondial pour l'élimination de nouvelles infections  par leVIH chez les enfants d'ici 2015 et maintenir leur mères en vie, et pour garantir une réponse viable à long terme face au VIH.  


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Le Tadjikistan lève les restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH

GENÈVE, 28 mars 2014 – L’ONUSIDA salue la récente levée de l’ensemble des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence imposées aux personnes vivant avec le VIH au Tadjikistan. Les amendements de la Loi sur le VIH/sida ont été signés le 14 mars 2014 par M. Emomali Rahmon, Président du Tadjikistan.

Les restrictions qui limitent le déplacement d’une personne au seul motif de sa séropositivité sont discriminatoires et enfreignent les droits humains. Aucun élément ne prouve que ces restrictions protègent la santé publique ou préviennent la transmission du VIH. En outre, les restrictions au voyage liées au VIH ne se justifient pas au plan économique, les personnes vivant avec le virus étant en mesure de mener des vies professionnelles longues et productives.

La mise à jour de la loi du Tadjikistan supprime l’obligation de dépistage du VIH imposée à tous les étrangers, y compris aux membres du personnel des missions étrangères, aux réfugiés et aux apatrides. Parallèlement à ces changements, toutes les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH sont supprimées au Tadjikistan. L’ONUSIDA continuera d’œuvrer avec ce pays pour soutenir une riposte complète et respectueuse des droits humains à l’épidémie de VIH.

Après la suppression de ces restrictions au Tadjikistan, l’ONUSIDA indique que 40 pays, territoires et zones continuent d’imposer certaines formes de restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence fondées sur la séropositivité au VIH.


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L’ONUSIDA préconise un accès plus précoce aux services de dépistage et de traitement du VIH et de la tuberculose

GENÈVE, 24 mars 2014—À l’occasion de la Journée mondiale contre la tuberculose, l’ONUSIDA lance un appel urgent pour intensifier les activités au niveau mondial afin d’assurer un dépistage et un traitement plus précoces de la tuberculose et du VIH. La tuberculose reste l’une des principales causes de décès parmi les personnes vivant avec le VIH. En 2012, on estimait à 1,1 million le nombre de nouveaux cas de tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH – 75% des nouveaux cas survenant parmi les personnes qui vivent en Afrique.

Le double impact de la tuberculose et du VIH est dévastateur pour des millions d’individus et leurs familles. C’est inacceptable, car la tuberculose est à la fois évitable et guérissable. En élargissant l’accès à la prévention de base de la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH, l’objectif consistant à réduire de 50% les décès dus à la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH peut être atteint d’ici à 2015.

Des études scientifiques ont démontré qu’un diagnostic précoce du VIH et un accès précoce au traitement contre le VIH pouvaient réduire de 65% le risque pour un individu de contracter la tuberculose. Lorsque le traitement antituberculeux est associé aux antirétroviraux, le risque de développer une tuberculose-maladie peut être réduit d’environ 90%.           

Les personnes qui se trouvent dans des contextes à fardeau élevé devraient avoir l’opportunité de connaître leur statut VIH et d’entamer un traitement précoce afin de prévenir une tuberculose active. Si les personnes vivant avec le VIH développent une tuberculose active, une thérapie antirétrovirale immédiate peut alors réduire leur risque de décès d’environ 50%. Malheureusement, en dépit de ce que nous savons de l’importance d’un diagnostic et d’un traitement précoces tant du VIH que de la tuberculose, des millions de personnes découvrent souvent trop tardivement qu’ils ont le VIH et la tuberculose.

L’ONUSIDA a lancé Traitement 2015 pour élargir l’accès au traitement contre le VIH, qui est important pour les activités de prévention du VIH comme de la tuberculose. L’ONUSIDA appelle à une action innovante, intégrée, pour prévenir le VIH et la tuberculose – collaborer pour accroître les ressources et atteindre chaque personne vivant avec le VIH au moyen d’interventions essentielles de prévention de la tuberculose, notamment un accès plus précoce au dépistage et au traitement du VIH et de la tuberculose.

L’ONUSIDA travaille étroitement avec les pays, donateurs et partenaires, y compris le partenariat Halte à la tuberculose, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, pour trouver des solutions durables afin d’intégrer pleinement et de fournir des services cruciaux de lutte contre le VIH et la tuberculose.


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Se rassembler pour la Journée internationale de la femme

Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé à l’occasion de la Journée internationale de la femme

GENÈVE, 8 mars 2014—Nous savons bien que ce sont nos mères, nos femmes, nos sœurs et nos filles qui font bouger les lignes. Les femmes autour du monde dirigent des pays, des entreprises, et élèvent des enfants. Concernant la riposte au sida, les femmes sont plus susceptibles de s’occuper de leurs familles et de leurs communautés. Ce sont les femmes qui s’occuppent de leurs familles et de leurs communautés, et ce sont les femmes qui protègent les personnes les plus vulnérables de la société.

« Si les femmes font avancer la société, cela n’est toujours pas suffisamment reconnu, valorisé ou promu. » Les femmes sont confrontées à de multiples formes de discrimination.

Ce sont aussi les femmes qui subissent des violences de la part de leurs partenaires, qui sont plus susceptibles d’être infectées par le VIH et qui sont marginalisées dans nombre de sociétés. Une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle de la part d’un partenaire au cours de sa vie. Toutes les heures, 50 jeunes femmes sont nouvellement infectées par le VIH. La moitié des personnes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont des femmes – et les nouvelles infections à VIH parmi les femmes sont en hausse en Europe orientale, en Asie centrale, au Moyen-Orient, et en Afrique du Nord.

Les femmes doivent être libres de prendre des décisions qui touchent à leur santé, leur vie et leur avenir. À l’occasion de cette Journée internationale de la femme, je suis persuadé qu’ensemble nous pouvons renforcer le rôle central de la femme dans la société.


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À la veille de la Journée Zéro Discrimination, l’ONUSIDA lance un appel en faveur de la protection de la santé et des droits humains des populations vulnérables

Déclaration de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

GENEVE, 28 février 2014À la veille de la Journée Zéro Discrimination du 1er mars, je suis très préoccupé par la multiplication des mesures et lois punitives adoptées dans différents pays. Ces lois menacent de réduire les droits à la santé et à la non-discrimination ainsi que l’accès à des services vitaux destinés à des populations clés, notamment les personnes vivant avec le VIH, les femmes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les transgenres (membres de la communauté LGBT) et les consommateurs de drogues.

Lorsque l’ONUSIDA a annoncé que le 1er mars 2014 serait la première Journée Zéro Discrimination, il était impossible d’imaginer à quel point la date de cet événement majeur se révélerait aussi tristement ironique. Pour tous ceux qui veulent un monde plus juste et tous ceux qui luttent pour la paix et la prospérité, nous devons exiger que soit mis fin aux inégalités, aux discriminations et aux violences à l’encontre des personnes vivant avec le VIH, des membres de la communauté LGBT, des professionnel(le)s du sexe, des consommateurs de drogues et d’autres populations vulnérables.

Ces derniers jours, les hauts responsables des Nations Unies ont lancé un appel pour que l’on mette un terme à la discrimination. Dans son dernier message au Comité international olympique, Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré que la haine de quelque nature qu’elle soit n’avait pas sa place au 21ème siècle et que nous devions nous exprimer haut et fort contre les attaques visant les lesbiennes, les gays, les bisexuel(le)s, les personnes transgenres ou intersexuées.

L’ONUSIDA rappelle régulièrement que la discrimination est une violation des droits humains et un obstacle majeur à une riposte efficace au sida. Pourtant, de nombreuses personnes vivant avec le VIH ou vulnérables au virus restent victimes de traitements inéquitables ou d’une criminalisation injustifiée.

L’ONUSIDA se désole que la communauté internationale célèbre la première Journée Zéro Discrimination peu après que le Nigéria et l’Ouganda aient adopté des lois qui pénalisent davantage les membres de la communauté LGBT et les personnes qui les soutiennent. En décembre 2013, la Cour suprême d’Inde a recriminalisé les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe, et en juin 2013, la Fédération de Russie a voté une loi interdisant de diffuser des informations sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre auprès des mineurs.

Beaucoup d’autres groupes vulnérables souffrent de lois punitives et de procédures irrégulières d’application de la loi – notamment les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues qui sont victimes au quotidien de discriminations, de violences et de mauvais traitements. Dans plusieurs pays, les consommateurs de drogues (ou les personnes suspectées de consommer des drogues) sont incarcérés sans jugement dans des centres de détention où les soins leur sont refusés et où les conditions de vie sont déplorables. Les personnes vivant avec le VIH restent confrontées à une stigmatisation et une discrimination importantes et se voient refuser l’accès à la santé, à l’éducation, à l’emploi, au logement et à la liberté de circulation au motif de leur séropositivité. Ces mesures discriminatoires et punitives font considérablement reculer les progrès de la santé et du développement.

La discrimination prend de nombreuses formes et affecte souvent les femmes de façon disproportionnée. Les statistiques révèlent que, dans le monde, une femme sur trois est confrontée à des violences sexistes. Dans 40 % des pays seulement, on dénombre autant de filles scolarisées dans le secondaire que de garçons, et les femmes sont 10 % moins susceptibles de savoir lire et écrire que les hommes.

La riposte au sida nous a fourni de précieux enseignements concernant la valeur humaine et la dignité, l’intégration et la participation. Elle nous a aussi appris que la discrimination peut tuer, que les lois punitives favorisent la haine, la peur et la violence et mettent régulièrement les services de prévention et de traitement du VIH hors de portée de ceux qui en ont le plus besoin. La riposte mondiale au sida a montré que ce n’est qu’en transformant la discrimination et le déni en protection et acceptation qu’une société pourra atteindre les groupes défavorisés et s’assurer qu’ils peuvent avoir accès aux services nécessaires pour leur santé et pour mener des vies productives dans la dignité – ce qui contribue à la sécurité humaine et au développement du monde.

En cette veille de Journée Zéro Discrimination, j’ai trouvé très émouvant et stimulant de voir des personnes de tous horizons répondre à l’appel en faveur de l’éradication de la discrimination. Les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus et les défenseurs des droits humains sont en première ligne ; les législateurs, les chefs d’entreprises, les militants, les personnalités connues et les jeunes s’unissent pour promouvoir un monde d’un nouveau genre dans lequel aucune personne n’aura plus à craindre la discrimination ou la violence en raison de qui elle est, de comment elle vit et de qui elle aime.

À l’occasion de la Journée Zéro Discrimination, je vous invite à réagir si vous voyez quelqu’un être discriminé ou menacé, à sensibiliser autour de vous et à célébrer la diversité. Chaque personne, où qu’elle vive dans le monde, a droit à la dignité, à la sécurité, à la santé et au rêve.


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L'ONUSIDA exprime sa profonde inquiétude à propos des conséquences d’un projet de loi ougandais sur les droits des homosexuels

L'adoption de ce projet de loi controversé durcirait les peines prononcées à l'encontre des homosexuels ougandais  

GENEVE, 17 février 2014 L'ONUSIDA est profondément préoccupé par un projet de loi ougandais visant à durcir davantage les peines prononcées à l'encontre des homosexuels.

Le projet de loi controversé, adopté par le parlement en décembre 2013, prévoit une peine  de prison de 14 ans en cas de première condamnation, et la condamnation à la perpétuité en cas de commission du délit d' « homosexualité aggravée ». La ratification du projet de loi aurait également de graves conséquences en matière de droits de l'Homme.

« L'Ouganda a été le premier pays africain à briser la conspiration du silence sur le SIDA et à donner la parole aux personnes les plus marginalisées, mais j'ai bien peur que ce projet de loi ne ramène l'Ouganda en arrière, lui faisant perdre son leadership dans la lutte contre le SIDA », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « J'appelle vivement les autorités ougandaises à renoncer à ce projet de loi et à garantir les droits et la dignité de la population ougandaise ».

Ce projet de loi aurait également des conséquences en matière de santé publique. Les études montrent en effet que lorsque les homosexuels sont confrontés à la discrimination, notamment aux abus, à l'incarcération et à la persécution, ils sont moins enclins à se soumettre aux tests de dépistage du VIH ou à faire appel aux services de prévention et de traitement.

En 2012,1,5 millions de personnes vivant avec le VIH et 140 000 nouvelles infections au VIH ont été enregistrées en Ouganda. Dans l'ensemble, les homosexuels ont 13 fois plus de risque d'être infectés par le VIH que le reste de la population, d’où le besoin urgent d’assurer  un accès sécurisé aux services de prévention et de traitement en matière de VIH pour tous et partout dans le monde.

L'ONUSIDA appelle le gouvernement ougandais, ainsi que tous les gouvernements du monde, à protéger les droits des homosexuels hommes et femmes, des bi-sexuels et des transgenres, en abrogeant les lois pénales qui condamnent les relations sexuelles consenties entre adultes du même sexe ; en appliquant des lois visant à protéger les personnes contre la violence et la discrimination ; en lançant des campagnes contre l'homophobie et la transphobie, et en garantissant l'accès aux services de santé, notamment aux services de prévention, de traitement, de soins et d’aide en matière de VIH.


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L’ONUSIDA et le Fonds mondial s’inquiètent vivement de l’impact de la nouvelle loi adoptée au Nigéria qui affecte la riposte au sida et les droits humains des membres de la communauté LGBT

GENÈVE, 14 janvier 2014 – L’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme craignent profondément que l’accès aux services de prise en charge du VIH des lesbiennes, gays, bisexuel(le)s et transgenres (LGBT) ne soit gravement affecté par une nouvelle loi adoptée au Nigéria – laquelle criminalise davantage les personnes, les organisations et les activités LGBT ainsi que celles qui les soutiennent.

La nouvelle loi pourrait empêcher les membres de la communauté LGBT susceptibles d’être très exposés au risque d’infection à VIH d’avoir accès aux services essentiels de prise en charge du virus, minimisant ainsi la réussite du Plan présidentiel global de riposte au VIH/sida lancé par le Président Goodluck Jonathan il y a moins d’un an.

Les répercussions de la nouvelle loi sur la santé, le développement et les droits humains pourraient être d’envergure. L’homosexualité constitue déjà un délit au Nigéria. La nouvelle loi criminalise davantage les personnes, les organisations et les activités LGBT. Elle stipule : « Toute personne qui s’inscrit, fait fonctionner ou participe à des clubs, des sociétés et des organisations gays, ou expose en public, directement ou indirectement, des relations amoureuses avec une personne de même sexe au Nigéria commet une infraction et encourt une condamnation de 10 ans d’emprisonnement ». La loi pénalise également toute personne ou tout groupe de personnes soutenant « l’enregistrement, le fonctionnement et la subsistance de clubs, de sociétés et d’organisations, de défilés ou de réunions gays au Nigéria ». La peine encourue est également de 10 ans d’emprisonnement.

Le Nigéria abrite la deuxième plus importante épidémie de VIH au niveau mondial – en 2012, on estimait à 3,4 millions le nombre de personnes vivant avec le virus dans ce pays. En 2010, on estimait à environ 4 % (pour la population générale) et 17 % (pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) la prévalence nationale du VIH au Nigéria.

Les dispositions de la loi pourraient entraîner un accroissement de l’homophobie, de la discrimination, du refus de l’accès aux services de prise en charge du VIH et de la violence sur la base de l’orientation sexuelle réelle ou perçue et de l’identité de genre. La loi pourrait aussi être utilisée contre des organisations qui œuvrent à la fourniture de services de prévention et de traitement du VIH aux membres de la communauté LGBT.

Dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH/sida de 2011, tous les États Membres des Nations Unies se sont engagés à supprimer les obstacles juridiques et à voter des lois pour protéger les populations vulnérables au VIH.

L’ONUSIDA et le Fonds mondial lancent un appel pour que l’on examine de toute urgence la constitutionalité de la loi compte tenu des graves conséquences que celle-ci pourrait avoir en termes de santé publique et de droits humains, et invite instamment le Nigéria à mettre en place des mesures complètes pour protéger les systèmes actuels de fourniture de services de prise en charge du VIH pour les personnes LGBT au Nigéria sans qu’elles n’aient à craindre une arrestation ou d’autres représailles. L’ONUSIDA et le Fonds mondial continueront de travailler avec les autorités et les organisations de la société civile nigérianes afin de garantir à tous un accès sûr aux services de soins du VIH au Nigéria.

L’ONUSIDA et le Fonds mondial prient instamment tous les gouvernements de protéger les droits humains des lesbiennes, des gays, des bisexuel(le)s et des transgenres, en abolissant les lois pénales condamnant les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe, en mettant en œuvre des lois pour les protéger de la violence et de la discrimination, en promouvant des campagnes de lutte contre l’homophobie et la transphobie, et en s’assurant que des services de santé appropriés soient fournis pour répondre à leurs besoins.


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L’ONUSIDA déplore le décès d’Andrew Hunter, militant de la lutte contre le VIH et des droits des professionnel(le)s du sexe

GENÈVE, 27 décembre 2013 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) est profondément attristé par le décès d’Andrew Hunter, homme connu et respecté pour avoir défendu sans relâche les droits humains des populations clés les plus exposées au risque d’infection à VIH, en particulier les professionnel(le)s du sexe.

M. Hunter a été un acteur dynamique du mouvement de défense des droits des professionnel(le)s du sexe dans le monde ainsi que dans la région Asie-Pacifique durant plusieurs décennies. Il était Président du Réseau mondial des Projets sur le Travail du Sexe (NSWP) et l’un des membres fondateurs du Réseau des travailleurs du sexe d’Asie et du Pacifique (APNSW) et du NSWP.

« Le mouvement mondial de lutte contre le sida a perdu un défenseur et militant de grande valeur, une source d’énergie phénoménale » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Andrew a courageusement défendu les programmes de lutte contre le VIH conduits par les professionnel(le)s du sexe. Sa vision, son énergie et sa compassion vont beaucoup nous manquer ».

M. Hunter était membre du Groupe consultatif de l’ONUSIDA sur le VIH et le commerce du sexe. Il a aussi été l’initiateur de la participation significative du NSWP et de l’APNSW à l’élaboration de politiques et d’outils sur le VIH et le commerce du sexe, et sur l’accès au traitement contre le VIH.


ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

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