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L’ONUSIDA exhorte l’Inde et tous les pays à abroger les lois criminalisant les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe
12 décembre 2013 12 décembre 2013GENÈVE/NEW DELHI, 12 décembre 2013 – L’ONUSIDA est très préoccupé par le fait qu’en rendant récemment sa décision sur la constitutionalité de l’article 377 du Code pénal indien, la Cour Suprême d’Inde a recriminalisé les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe. En 2009, la Haute Cour de Delhi avait déclaré inconstitutionnelle l’application de la loi vieille de 150 ans criminalisant « les rapports charnels contre nature » entre adultes consentants. Aujourd’hui, les gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les lesbiennes, les bisexuel(le)s et les transgenres risquent de nouveau des poursuites pénales en Inde.
« La décision de la Haute Cour de Delhi de 2009 avait restauré la dignité pour des millions de personnes en Inde et constituait un exemple du type de réforme dont nous avons besoin pour créer des environnements juridiques porteurs nécessaires pour que les ripostes nationales au sida soient efficaces » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous voulons que le gouvernement et la société civile puissent fournir des informations et des services de prise en charge du VIH à tous, y compris aux gays et aux autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, aux lesbiennes, aux bisexuel(le)s et aux transgenres, et que ceux-ci puissent avoir accès aux services sans craindre d’être criminalisés ».
La décision de 2009 de la Haute Cour de Delhi annulant la loi a été largement considérée comme une avancée majeure contre l’homophobie et en direction d’une éradication de la discrimination liée au VIH. Au cours des quatre dernières années qui ont suivi l’annulation de la loi, le nombre de sites fournissant des services de prise en charge du VIH pour les gays, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres a augmenté de plus de 50 % en Inde.
Pour protéger la santé publique et les droits humains, l’ONUSIDA invite l’Inde et tous les États à abroger les lois criminalisant les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe. Cette criminalisation fait obstacle aux ripostes au VIH à travers le monde et ces lois violent non seulement les droits humains, mais rendent aussi plus difficile la fourniture de services de prévention et de traitement du VIH à une population particulièrement touchée par le virus. Au niveau mondial, la probabilité que les gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes soient séropositifs au VIH est en moyenne 13 fois plus élevée que pour le reste de la population.
L’ONUSIDA exhorte tous les gouvernements à protéger les droits humains des gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des lesbiennes, des bisexuel(le)s et des transgenres en abrogeant les lois pénales qui criminalisent les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe, en mettant en œuvre des lois qui les protègent de la violence et de la discrimination, en promouvant des campagnes de lutte contre l’homophobie et la transphobie, et en assurant la fourniture de services de santé appropriés pour répondre à leurs besoins.
Dans la Déclaration de politique sur le VIH/sida des Nations Unies de 2011, tous les États Membres de l’ONU se sont engagés à supprimer les obstacles juridiques et à voter des lois pour protéger les populations vulnérables.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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Mettre fin à l’épidémie de sida est une question de droits de l’homme
10 décembre 2013 10 décembre 2013Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Sous-Secrétaire général des Nations Unies
10 décembre 2013
Je suis convaincu que nous pouvons mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. C’est un objectif que nous devrions tous partager, mais qui ne pourra être atteint qu’avec le respect des droits de l’homme de toutes les personnes vulnérables au VIH et vivant avec le virus.
La lutte contre le VIH nous a appris que la santé et les droits humains sont intimement liés et qu’il nous faut protéger et respecter les droits de l’homme et être assez courageux pour combattre les injustices de la société. On ne peut accepter que les femmes et les filles, les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues, les migrants, les personnes incarcérées, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres soient victimes d’agressions, de viols et de meurtres sans que notre conscience n’en soit révoltée et notre sens de la responsabilité humaine remis en question. Comment le monde peut-il accepter que certaines personnes aient accès à la sécurité et aux services alors que d’autres ne le peuvent pas du fait de leur statut juridique et social, de leur niveau de revenus ou de leur orientation sexuelle ? Même là où il existe des services de prise en charge du VIH, les lois punitives et les mécanismes d’application des lois constituent des obstacles insurmontables. Nous devons rejeter ce système de « deux poids deux mesures » partout où il a cours.
Il faut faire appliquer et respecter les droits de l’homme de tout un chacun. Les personnes qui vivent dans la souffrance, dans l’ombre et se cachent méritent mieux que le silence – elles méritent la justice.
Les personnes vivant avec le VIH et vulnérables au virus ont lutté pour leurs droits humains et gagné le respect de ceux-ci dans de nombreux endroits dans le monde – le droit à la non-discrimination, à la participation, à la santé (sous la forme de la prévention et du traitement du VIH) et à la vie. Elles ont radicalement fait évoluer les processus de développement traditionnels en exigeant que « rien de ce qui les concerne ne soit fait sans elles », en refusant d’être des bénéficiaires passifs, en demandant à être elles-mêmes des acteurs du changement. Mais des millions d’autres personnes n’ont pas accès à la santé et voient leurs droits humains bafoués.
La réalisation de notre vision – zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida – exige le respect des droits de l’homme. Toutes les personnes sont égales en dignité et en valeur, et tout le monde a droit à la santé et à la vie.
Comme le Président Nelson Mandela le disait si bien : « Le courage, ce n’est pas l’absence de peur – c’est inciter les autres à la dépasser ». Nous devons avoir le courage de mettre fin à l’épidémie de sida, mais aussi de transformer radicalement notre monde – pour en faire un monde où il n’y aura plus de laissés pour compte. C’est là le véritable héritage du Président Mandela. Appuyons-nous sur celui-ci pour façonner notre avenir dans le respect des droits humains de tous.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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L’ONUSIDA et l’ensemble de la communauté de lutte contre le sida pleurent le décès de l’homme d’État d’envergure mondiale qu’était Nelson Mandela
05 décembre 2013 05 décembre 2013Nous nous souvenons de son engagement exceptionnel en faveur de la dignité, des droits de l'homme et de l'espoir
GENÈVE, 5 décembre 2013 — Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) est très triste d’apprendre le décès de l’ancien président d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, l’un des plus grands dirigeants d’Afrique et ardent défenseur des personnes vivant avec le VIH.
« Nelson Mandela était une figure incontournable du mouvement de lutte contre le sida. Il a contribué de manière déterminante à jeter les bases de la riposte moderne au sida » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Son engagement a permis de sauver des millions de vie et de transformer la santé en Afrique. Il a brisé la loi du silence et redonné l’espoir à tous de pouvoir vivre avec dignité ».
En 1994, M. Mandela est devenu le premier président démocratiquement élu d’Afrique du Sud après la fin de l’apartheid. Il a consacré une bonne partie de sa vie à plaider pour l’accès au traitement contre le VIH, à mettre fin à la stigmatisation et à lutter pour que les nourrissons puissent tous naître sans le VIH. Sa stature et sa présence sur la scène internationale lui ont permis de convaincre les dirigeants du monde entier d’agir de façon décisive contre le sida et la tuberculose.
C’est avec courage qu’il décida en 2005 de rendre public un événement personnel tragique lié au sida. Alors que le sida demeurait un sujet tabou en Afrique du Sud, il révéla au cours d’une conférence de presse que le décès de son fils était lié au sida. Sa révélation publique a permis de promouvoir le débat sur le VIH et le soutien qu’il a apporté aux personnes vivant avec le virus a contribué à briser la stigmatisation et la discrimination.
Lors de l’une de ses déclarations publiques les plus remarquables concernant le sida, M. Mandela a lancé un appel au monde pour qu’il fasse preuve de courage : « Plus nous manquons de courage et de volonté d’agir, plus nous condamnons à mort nos frères et nos sœurs, nos enfants et nos petits-enfants. Lorsque l’on écrira notre histoire, se rappelera-t-on de nous comme d’une génération qui a tourné le dos à une crise mondiale ou se souviendra-t-on plutôt que nous avons fait le bon choix ? »
« La vision de Nelson Mandela, son engagement indéfectible en faveur de la justice sociale et son courage personnel ont été une source d’inspiration pour moi ainsi que pour des millions de personnes à travers le monde, incitant chacun à se lever et défendre ce qu’il ou elle estime juste » a déclaré M. Sidibé. « Il est à mes yeux un héros qui a montré que même face à l’adversité, il est possible de réaliser ses rêves et de déplacer des montagnes ».
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L’ONUSIDA salue le soutien remarquable apporté à la quatrième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial
03 décembre 2013 03 décembre 2013GENÈVE, 3 décembre 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue les engagements de US$ 12 milliards des partenaires internationaux au profit du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) lors de sa quatrième conférence de reconstitution des ressources de Washington DC et soutient pleinement son nouveau modèle de financement.
Ouverte par le Président des États-Unis, M. Barack Obama, la conférence a aussi offert aux dirigeants et aux partenaires mondiaux l’opportunité d’examiner les progrès et de tourner leurs regards vers l’avenir.
Les nouveaux engagements sont en forte augmentation par rapport aux promesses faites lors de la précédente conférence, lesquelles s’étaient élevées à US$ 9,2 milliards. Les pays ont davantage appliqué le principe de responsabilité partagée et les ressources nationales consacrées à la lutte contre le sida ont augmenté pour représenter environ 53 % des ressources mondiales allouées à la riposte contre le VIH en 2012. On estime à US$ 18,9 milliards les ressources mondiales totales engagées par les pays contre le VIH.
« Ces promesses illustrent la confiance et la solidarité mondiales pour parvenir à mettre fin à ces trois maladies » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le soutien au Fonds mondial intervient à un stade critique – dans de nombreuses régions du monde, nous approchons d’un point charnière où les efforts engagés pour progresser vers nos objectifs peuvent réussir ou échouer ».
Les nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants ont été réduites de 33 % depuis 2001. En outre, les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont diminué de 52 %. Les décès liés au sida ont reculé de 30 % depuis 2005. Plus de 9,7 millions de personnes de pays à revenu faible ou intermédiaire ont désormais accès au traitement contre le VIH, ce qui représente une augmentation de près de 20 % en une seule année.
Les efforts de mobilisation de ressources continueront tout le long de la période 2014-2016.
ONUSIDA
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Plus de 850 000 nourrissons ont été sauvés du VIH depuis 2005, mais on constate des tendances inquiétantes chez les adolescents
29 novembre 2013 29 novembre 2013Un rapport de l’UNICEF montre qu’il est possible de faire baisser de moitié les nouvelles infections chez les adolescents si l’on augmente les investissements et qu’on les cible mieux
NEW YORK, le 29 novembre 2013—Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’UNICEF montre les progrès considérables qui ont été réalisés pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant : plus de 850 000 nouvelles infections ont été évitées chez des nouveau-nés entre 2005 et 2012 dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Cependant, le nouveau rapport 2013 « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne les adolescents et affirme qu’il est nécessaire de redoubler d’efforts, aux niveaux national et international, pour lutter contre le VIH et le SIDA dans ce groupe d’âge vulnérable.
Les décès liés au SIDA chez les adolescents de 10 à 19 ans sont passés de 71 000 en 2005 à 110 000 en 2012, une augmentation de 50 pour cent qui contraste fortement avec les progrès accomplis pour prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant. Environ 2,1 millions d’adolescents vivaient avec le VIH en 2012.
Or, avec des fonds supplémentaires et davantage d’investissements dans l’innovation, on pourrait surmonter beaucoup d’obstacles, estime le rapport.
Selon une nouvelle analyse figurant dans le rapport, si l’on investit davantage dans les interventions à impact fort pour arriver à 5,5 milliards de dollars d’ici 2014, deux millions d’adolescents, et surtout d’adolescentes, pourraient éviter l’infection d’ici 2020. En 2010, les investissements s’élevaient à 3,8 milliards de dollars.
« Si l’on transpose à plus grande échelle les interventions à fort impact dotés d’une approche intégrée, nous pouvons faire diminuer de moitié le nombre de nouvelles infections chez les adolescents d’ici 2020, a déclaré M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Il importe de toucher de toute urgence les adolescents les plus vulnérables par le biais de programmes efficaces. »
Par interventions à fort impact, on entend entre autres les préservatifs, les traitements antirétroviraux, la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant, la circoncision masculine médicalisée volontaire, les programmes de communication pour modifier les comportements, ainsi que des approches ciblées pour les populations à risque ou marginalisées. Ceci vient s’ajouter aux investissements à faire dans d’autres secteurs comme l’éducation, la protection et l’assistance sociales et le renforcement des systèmes de santé.
Contrairement à ce qui se passe chez les adolescents, on a fait des progrès impressionnants en matière de prévention des nouvelles infections au VIH chez les nouveau-nés. Quelque 260 000 enfants ont été infectés par le VIH en 2012, alors qu’ils étaient 540 000 en 2005.
« Le rapport nous rappelle qu’une génération affranchie du SIDA, c’est une génération où aucun enfant ne contracte le virus, que ce soit à la naissance ou tout au long de sa vie. Cela veut dire aussi que tout enfant vivant avec le VIH doit avoir accès à un traitement, a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur général d’ONUSIDA. Il nous rappelle aussi que la santé et le bien-être des femmes doivent être au cœur des interventions contre le SIDA. Je ne doute pas que nous atteindrons ces objectifs. »
Grâce à un nouveau traitement antirétroviral simplifié à prendre à vie (appelé Option B+), il devient plus facile de soigner efficacement les femmes vivant avec le VIH et d’empêcher qu’elles ne transmettent le virus à leurs bébés au cours de la grossesse de l’accouchement ou de l’allaitement. Le traitement consiste en une prise quotidienne d’un seul cachet.
« À l’heure actuelle, si une femme enceinte vit avec le VIH, cela ne veut pas dire que son bébé doit subir le même sort ni qu’elle ne peut pas mener une vie saine », a dit M. Lake.
Ce sont des pays d’Afrique subsaharienne à forte prévalence d’infections au VIH qui ont connu les succès les plus remarquables. De 2009 à 2012, les nouvelles infections chez les nouveau-nés ont baissé de 76 pour cent au Ghana, 58 pour cent en Namibie, 55 pour cent au Zimbabwe, 52 pour cent au Malawi et au Botswana, et 50 pour cent en Zambie et en Éthiopie.
Le nouveau rapport insiste aussi sur le fait que pour arriver à une génération sans SIDA, un nombre plus important d’enfants vivant avec le VIH devront recevoir un traitement antirétroviral. Seuls 34 pour cent des jeunes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont reçu le traitement dont ils avaient besoin en 2012, contre 64 pour cent des adultes. C’est pourquoi quelque 210 000 enfants sont décédés de maladies liées au SIDA cette année-là.
Des innovations et de nouvelles façons de travailler rendent le dépistage et le traitement plus accessibles, plus économiques et plus efficaces. On peut citer par exemple l’utilisation des téléphones mobiles en Zambie et au Malawi pour recevoir rapidement les résultats d’un test de dépistage du VIH. Cela a permis à des mères de recevoir le diagnostic de leur bébé bien plus rapidement que si les résultats avaient été livrés à la main.
Le défi, à présent, c’est de tirer parti des connaissances actuelles, de continuer à se concentrer sur les enfants et adolescents les plus vulnérables et marginalisés et de chercher de nouvelles possibilités et innovations, tout cela avec des ressources limitées à utiliser avec le plus d’efficacité possible.
« Nous avons maintenant l’expérience et les outils nécessaires pour arriver à une génération sans SIDA, a affirmé M. Lake. Les enfants devraient être les premiers à bénéficier de nos réussites dans la lutte contre le VIH et les derniers à souffrir de nos échecs. »
Le rapport sera disponible à l’adresse suivante : www.childrenandaids.org
À l’attention des organismes de l’audio-visuel : on trouvera des reportages vidéo et des images non montées en provenance du Botswana, de Côte d’Ivoire et du Malawi à l’adresse suivante : http://weshare.unicef.org/mediaresources
Note aux rédactions :
- À propos du traitement antirétroviral à vie simplifié (Option B+) :
L’UNICEF appuie les pays qui font la transition vers la nouvelle thérapie antirétrovirale à vie simplifiée (Option B+) pour toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. Ce nouveau traitement consiste en une seule pilule par jour (contre six par jour pour le traitement précédent). Il peut être fourni au niveau communautaire, dans des établissements de soins locaux. Il garde les mères en meilleure santé, car elles continuent à le suivre même après avoir donné naissance, pendant l’allaitement et après. Le Malawi a fait œuvre de pionnier en offrant l’Option B+ dès 2011, ce qui a permis un élargissement massif de la couverture de soins tant pour les femmes enceintes que pour les mères allaitantes vivant avec le VIH. En juin 2013, 13 des 22 pays prioritaires du Plan mondial avaient adopté la même politique et offraient un traitement à vie.
- Les bilans de la situation :
Les rapports « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » sont les publications-phares de la campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le SIDA. L’UNICEF en dirige la production, dans le cadre de son engagement au sein du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), en collaboration avec ONUSIDA et ses dix autres co-parrains. Le nouveau rapport « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » est le premier du genre depuis 2010.
À propos d’ONUSIDA
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À propos de l’UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.
Suivez nous sur Twitter et Facebook
Pour de plus amples informations, veuillez contacter:
UNICEF Média | Rita Ann Wallace | tél. +1 212 326 7586 | Mobile : 1 917-213-4034 | rwallace@unicef.org
Communications stratégiques UNICEF | Iman Morooka | tél. +1 212 326 7211 | imorooka@unicef.org
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Message pour la journée mondiale de lutte contre le sida 2013
26 novembre 2013 26 novembre 20131 décembre 2013
Michel Sidibé
Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Secrétaire général adjoint des Nations Unies
En cette Journée mondiale de lutte contre le sida – alors que nous nous réunissons pour nous souvenir des amis et de ceux de nos familles emportés par le sida – nous pouvons aussi nous réjouir de l’espoir incroyable que l’avenir nous offre.
Pour la toute première fois, nous pouvons envisager la fin d’une épidémie qui a profondément dévasté le monde. Pour la toute première fois, nous pouvons dire que nous commençons à contrôler l’épidémie et que ce n’est plus elle qui nous contrôle.
Peu nombreux étaient ceux qui ont cru que nous réussirions à enregistrer les progrès que nous constatons aujourd’hui. Ces progrès sont évidents au niveau des avancées scientifiques, d’un leadership visionnaire et de la précision de la programmation. La combinaison de ces puissants facteurs signifie que les personnes vivant avec le VIH peuvent désormais vivre plus longtemps et en bonne santé, protéger leurs partenaires contre l’infection au VIH et permettre à leurs enfants de ne pas être infectés par le virus.
Mais c’est une tâche compliquée d’imaginer à quoi la fin du sida pourrait ressembler. Pour répondre à cette question complexe, l’ONUSIDA et The Lancet ont créé une commission chargée de lui trouver des réponses.
Il est certain que mettre fin à l’épidémie de sida signifiera énormément de choses pour beaucoup de monde. La fin du sida signifiera zéro nouvelle infection à VIH, zéro décès lié au sida et la possibilité pour tous de vivre avec dignité et sans peur de la discrimination. Ce sera aussi fêter des anniversaires plutôt qu’assister à des funérailles.
Mais il ne faut pas se méprendre, la stigmatisation, le déni et le recul de la vigilance existent toujours et font planer la menace de perdre encore une génération. Nous devons unir nos cœurs et nos voix car c’est ensemble que nous serons plus forts.
Le monde est prêt pour mettre fin au sida et si nous restons fidèles à notre vision, nous nous souviendrons de ce jour comme de celui où les rêves de toute une vie ont commencé à devenir réalité.
ONUSIDA
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L'ONUSIDA demande la fin de la violence sexiste
22 novembre 2013 22 novembre 2013GENÈVE, le 22 novembre 2013 –– À l’approche de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida demande la fin de la violence sexiste.
La violence sexiste est une grave violation des droits humains et accroît le risque d’infection à VIH. Des travaux de recherche récents ont établi une association nette entre la violence infligée par le partenaire intime et le VIH. En effet, les femmes confrontées à ce type de violence ont un risque accru de 50 % de contracter le virus.
« Toutes les heures, 50 nouvelles jeunes femmes sont infectées par le VIH », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les femmes et les filles ont le droit de vivre sans craindre des violences et des discriminations et de se protéger contre le VIH ».
La violence sexiste est une réalité omniprésente – touchant hommes et femmes du monde entier, et plus particulièrement les femmes et hommes dans les populations clés, comme les consommatrices de drogues injectables, les professionnelles du sexe et les personnes transgenres, qui sont les plus touchées.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, une femme sur trois environ dans le monde subit une forme de violence physique et/ou sexuelle infligée par un partenaire ou souffre de violence sexuelle faite par une personne qui n’est pas un partenaire intime, tandis que près de 150 millions de filles âgées de moins de 18 ans ont fait l’expérience de violences sexuelles, même si le plus souvent, elles ne parlent jamais de leur expérience traumatisante.
La lutte contre la violence sexiste et le VIH relève d'une responsabilité commune mondiale pour la justice sociale. Dans la déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida, les États Membres de l'Organisation des Nations Unies se sont engagés à éliminer les inégalités entre hommes et femmes, la maltraitance et la violence sexistes et à protéger les femmes des risques d'infection à VIH.
L'ONUSIDA reconnaît que l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes sont déterminantes pour répondre efficacement au problème du VIH et accorde donc une priorité à une approche de tolérance zéro à l'égard des violences sexistes. L’ONUSIDA continuera à tirer partie de la riposte contre le sida pour mettre fin à la violence sexiste.
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L’ONUSIDA salue le lancement de la vaste campagne de prévention et de traitement contre le VIH par le Président ougandais
08 novembre 2013 08 novembre 2013Le Président encourage les Ougandais à passer un test VIH
GENÈVE, le 8 novembre 2013 - L'ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, félicite le Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni et l’épouse du Président, Janet Kaguta Museveni, pour le renouvellement de leur engagement dans la riposte au VIH.
Afin d’encourager davantage de citoyens ougandais à connaître leur statut par rapport au VIH, le Président Museveni s’est prêté à un test VIH au Centre de santé Kiswa de Kampala (Ouganda) en présence de responsables gouvernementaux, de journalistes et de membres de la communauté.
« Le Président Museveni et son épouse ont montré l’exemple. Je suis certain que leur leadership audacieux propulsera à nouveau l’Ouganda à l’avant-garde de la riposte mondiale contre le sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, récemment en déplacement en Ouganda où il a rencontré le Président et son épouse.
À cette occasion, le Président a exhorté tous les Ougandais à découvrir leur statut par rapport au VIH en accédant au dépistage et aux services de conseil. Il a affirmé que toute personne vivant avec le VIH bénéficierait d’une prise en charge globale comprenant des soins, un traitement et un accompagnement. Le Président Museveni a également interpellé le public pour l’inciter à éviter les comportements sexuels à risque.
La nouvelle campagne devrait toucher 15 millions de personnes d’ici la fin de l’année 2014. En novembre, le gouvernement ougandais a déclaré que 577 000 personnes vivant avec le VIH avaient déjà accès à un traitement vital. Dans le cadre de cette nouvelle campagne, les autorités prévoient de proposer un traitement antirétroviral à 240 000 personnes vivant avec le VIH supplémentaires d’ici à 2014.
Plusieurs ministres ougandais, des hauts responsables gouvernementaux, des membres du parlement, des chefs de file religieux et culturels, des partenaires du développement, des femmes enceintes et leur partenaire ont aussi pris part à la séance de dépistage du VIH avec le Président.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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L'ONUSIDA félicite l'ambassadeur Eric Goosby pour son leadership visionnaire dans la riposte au sida
08 novembre 2013 08 novembre 2013GENÈVE, 7 novembre 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) exprime sa profonde gratitude envers l'ambassadeur Eric Goosby pour le travail exceptionnel qu'il a effectué en faveur de la riposte au sida en tant que coordonnateur des États-Unis pour le programme de lutte mondiale contre le sida et directeur du bureau de la diplomatie dans le domaine de la santé mondiale du département d’État des États-Unis L'ambassadeur Eric Goosby a quitté ses fonctions le 1er novembre 2013.
« Je tiens à remercier personnellement l'ambassadeur Eric Goosby pour avoir contribué à faire en sorte que l'objectif une génération sans sida soit à notre portée » déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « C'est uniquement grâce à son leadership progressiste et audacieux que cela a pu être possible, ainsi qu'à son dévouement et sa détermination à améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH et affectées par le VIH dans le monde ».
Au cours de son mandat de coordonnateur du programme de lutte mondiale contre le sida des États-Unis, qui a duré quatre ans et demi, l'ambassadeur Goosby a dirigé tous les efforts déployés à l'international par le gouvernement américain pour lutter contre le VIH. Sous sa direction, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) a étendu ses programmes de lutte contre le VIH dans le monde. Fin 2012, en réponse à la demande de l'ancienne secrétaire d'État Hillary Rodham Clinton, l'ambassadeur Goosby a élaboré le Plan d’action du PEPFAR : créer une génération sans sida qui a ouvert la voie vers de nouvelles possibilités de collaboration entre les États-Unis et leurs partenaires afin de multiplier les investissements judicieux. Le Plan d'action a également insisté sur la responsabilité partagée, un concept que l'ambassadeur Goosby a mis en avant tout au long de son mandat en tant que directeur du PEPFAR. Responsabilisation nationale, engagement ferme à suivre la science et focalisation sur les populations clés comptent parmi les nombreux éléments essentiels de sa contribution.
L'ambassadeur Goosby et le PEPFAR sont des partenaires de longue date de l'ONUSIDA. En 2011, l'ONUSIDA et le PEPFAR ont été à l'origine du lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie qui a rallié un soutien mondial en prévenant les nouvelles infections à VIH chez les enfants. En 2012, l'ONUSIDA et le PEPFAR ont entrepris une mission conjointe au Nigéria pour mettre en lumière les progrès et les défis dans ce pays et en avril de cette même année, l'ambassadeur Goosby s'est joint à l'ONUSIDA pour demander une intensification urgente de l'accès au traitement antirétroviral à l'échelle mondiale.
L'ONUSIDA félicite l'ambassadeur Goosby pour son humanitarisme exalté et lui exprime sa reconnaissance pour son leadership visionnaire qui a permis au PEPFAR de contribuer encore plus intensément à la réalisation de l'objectif visant une génération sans sida.
ONUSIDA
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L'ONUSIDA salue la suppression par l'Ouzbékistan des restrictions d’entrée, de séjour et de résidence appliquées aux personnes vivant avec le VIH
21 octobre 2013 21 octobre 2013Confirmation de l'absence de restrictions de voyage pour Andorre et la Slovaquie.
GENÈVE, 21 octobre 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue la récente levée de toutes les restrictions d'entrée, de séjour et de résidence pour les personnes vivant avec le VIH en Ouzbékistan. La réforme a été adoptée par le Parlement en août 2013 et signée par le Président ouzbek, Islom Karimov, le 23 septembre 2013.
« Je salue cette étape importante pour l'Ouzbékistan et j'espère que cela encouragera les autres pays à prendre des mesures similaires pour un monde avec zéro stigmatisation et discrimination liées au VIH », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
L'ONUSIDA défend le droit à l'égalité en matière de liberté de circulation, quel que soit l'état sérologique vis-à-vis du VIH. Il n'existe aucune preuve que les restrictions d’entrée, de séjour et de résidence appliquées aux personnes vivant avec le VIH permettent de protéger la santé publique.
Dans le cadre de son dialogue permanent avec les pays sur cette question, en juillet 2013, l'ONUSIDA a envoyé des communications officielles à tous les pays, territoires et régions qui appliquent des restrictions d’entrée, de séjour et de résidence en lien avec le VIH. Grâce à cette action, de nouvelles informations ont été reçues en provenance d'Andorre et de la République slovaque, qui indiquent l'absence de restrictions liées au VIH dans ces pays.
Avec la suppression des restrictions en Ouzbékistan et la confirmation de l'absence de restrictions en Andorre et en Slovaquie, l'ONUSIDA dénombre aujourd'hui 41 pays, territoires et régions qui imposent une forme quelconque de restrictions d’entrée, de séjour et de résidence en raison de l'état sérologique vis-à-vis du VIH. Il s'agit des pays, territoires et régions suivants : Aruba, Australie, Bahreïn, Bélarus, Bélize, Brunéi Darussalam, Comores, Cuba, Chypre, République populaire démocratique de Corée, République dominicaine, Égypte, Irak, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Lituanie, Malaisie, Îles Marshall, Maurice, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Oman, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Qatar, Fédération de Russie, Samoa, Arabie saoudite, Singapour, Îles Salomon, Soudan, République arabe syrienne, Taïwan, Tadjikistan, Tonga, Turkménistan, Îles Turques-et-Caïques, Émirats arabes unis et Yémen.
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- Welcome Not (révisé le 21 octobre 2013) (en anglais)
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