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L’ONUSIDA appelle les jeunes activistes du VIH à être des agents de changement

GENÈVE, 12 août 2013—À l’occasion de cette Journée internationale de la jeunesse, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) appelle les jeunes à faire usage de leur créativité et de leur leadership dans la riposte au sida.

« En tant qu’agents de changement, les jeunes doivent revendiquer leur droit à la santé et faire partie intégrante des processus de prise de décisions qui auront un impact sur leur vie, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé.

Il y a eu des réalisations considérables dans la riposte à l’épidémie de VIH pour les adolescents et la jeunesse, mais il faut en faire beaucoup plus. Les jeunes ne sont pas seulement des bénéficiaires des services de lutte contre le VIH, mais ils jouent aussi un rôle important en tant que partenaires et dirigeants de l’action contre le sida. C’est la raison pour laquelle l’ONUSIDA a élargi son programme en faveur de la jeunesse et récemment établi le Forum consultatif des jeunes pour canaliser la voix et les opinions des jeunes sur des initiatives clés de l’ONUSIDA.

Sur le plan mondial, on estime que 4,6 millions de jeunes vivent avec le VIH. Chaque jour, environ 2300 jeunes sont nouvellement infectés par le VIH. De nombreux jeunes vivant avec le VIH n’ont pas accès au traitement ou ne connaissent pas leur statut VIH. Dans bien des pays, les jeunes sont empêchés d’avoir accès aux services de santé sexuelle et reproductive, notamment le test VIH et les préservatifs, à cause de restrictions liées à l’âge.


ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.


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Les nouvelles infections à VIH chez l’enfant ont été réduites d’au moins 50 % dans sept pays d’Afrique sub-saharienne

Le nouveau rapport montre également que l’accès aux traitements demeure bien trop peu développé chez les enfants : seuls 3 enfants sur 10 en ayant besoin en bénéficient dans la plupart des pays prioritaires du « Plan global »

GENÈVE, 25 juin 2013—Un nouveau rapport sur le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (Plan mondial) a révélé de nets progrès dans la lutte contre de nouvelles infections chez les enfants dans les pays prioritaires du Plan mondial en Afrique.

Le rapport indique que sept pays d’Afrique sub-saharienne (le Botswana, l’Éthiopie, le Ghana, le Malawi, la Namibie, l’Afrique du Sud et la Zambie) ont réduit de 50 % les nouvelles infections à VIH parmi les enfants par rapport à 2009. Deux autres pays, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe, réalisent également d’importants progrès. Le rapport souligne qu’on a pu compter 130 000 nouvelles infections à VIH en moins chez les enfants dans les 21 pays prioritaires du Plan global en Afrique, soit une diminution de 38 % par rapport à 2009.

« Les progrès réalisés dans la plupart des pays constituent un signal fort qui démontre que des efforts ciblés peuvent permettre de préserver chaque enfant du VIH à la naissance », remarque Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Pourtant, dans certains pays possédant un nombre élevé de nouvelles infections, les progrès sont au point mort. Nous devons découvrir pourquoi et éliminer les obstacles qui nous empêchent d’avancer. »

Avec une baisse de 76 % depuis 2009, le Ghana affiche la plus importante diminution du taux de nouvelles infections parmi les enfants, quand l’Afrique du Sud enregistre quant à elle une baisse de 63 % (24 000 nouvelles infections à VIH en moins en 2012 par rapport à 2009). Néanmoins, la diminution s’est faite lentement dans certains des pays prioritaires du Plan mondial, et en Angola les nouvelles infections à VIH ont même augmenté. Au Nigeria, pays qui possède le plus grand nombre d’enfants contractant le VIH (environ 60 000 nouvelles infections en 2012), les nouvelles infections parmi les enfants sont restées sensiblement identiques depuis 2009. En l’absence de mesures d’urgence au Nigeria, l’objectif mondial pour 2015 pourrait ne pas être atteint.

En 2012, des médicaments antirétroviraux ont été délivrés à un nombre de femmes enceintes porteuses du VIH plus important qu’en 2009 afin d’éviter qu’elles le transmettent à leurs enfants et pour leur propre santé, les niveaux de couverture dépassant les 75 % dans de nombreux pays. Une couverture accrue a réduit les taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant dans la plupart des pays. Les taux de transmission du Botswana et de l’Afrique du Sud ont été réduits jusqu'à être inférieurs ou équivalents à 5 %.

« Nous disposons des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs du Plan mondial, et des données récentes indiquent que nous sommes toujours plus proches d’y parvenir », déclare l’ambassadeur Eric P. Goosby, coordinateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida. « Ce mois-ci, le Secrétaire d’État des États-Unis John Kerry a annoncé la naissance du millionième bébé exempt du VIH grâce au soutien du PEPFAR. Nous devons désormais continuer à unir nos efforts afin de voir le jour où aucun enfant ne naîtra infecté du virus, un objectif qui est à notre portée », ajoute-t-il.

Cependant, le rapport révèle également que seule la moitié de l’ensemble des femmes infectées par le VIH qui allaitent ou de leurs enfants reçoivent des médicaments antirétroviraux afin d’éviter la transmission du virus de la mère à l'enfant. Il insiste sur l’importance de l’allaitement pour assurer la survie de l’enfant et souligne fermement le besoin urgent de fournir un traitement antirétroviral pendant le temps que dure cet allaitement.

Plus de la moitié des enfants éligibles au traitement en Afrique du Sud et au Swaziland y ont aujourd’hui accès. Le Tchad, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe ont doublé le nombre d’enfants accédant au traitement entre 2009 et 2012. Bien que le rapport indique que le nombre d’enfants nécessitant un traitement VIH diminuera puisque les nouvelles infections sont en baisse, des mesures urgentes doivent être prises afin d’améliorer le diagnostic précoce du VIH chez l’enfant et d’assurer un accès opportun aux traitements antirétroviraux.

Le nombre de femmes enceintes porteuses du VIH bénéficiant d’un traitement antirétroviral pour leur propre santé a augmenté depuis 2009. Au Botswana, au Ghana, au Malawi, en Namibie, en Afrique du Sud, au Swaziland et en Zambie, plus de 75 % des femmes enceintes éligibles reçoivent un traitement antirétroviral, et le chiffre s’élève à plus de 50 % au Kenya, au Lesotho, en République-Unie de Tanzanie et au Zimbabwe. Un accès croissant aux traitements antirétroviraux pour les femmes enceintes infectées par le VIH pour leur propre santé est essentiel.

Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie est une initiative menée par le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), dévoilé en juin 2011 lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida. Le Plan mondial a deux objectifs principaux pour 2015 : une réduction de 90 % du nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH et une réduction de 50 % du nombre de décès maternels liés au sida. Le Plan se concentre sur les 22 pays représentant plus de 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Ce second rapport sur les progrès réalisés présente les avancées obtenues dans les 21 pays d’Afrique sub-saharienne et certains des défis auxquels ils se trouvent confrontés pour atteindre les objectifs définis pour 2015.

* L’Angola, le Botswana, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Ghana, l’Inde, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.

PEPFAR

Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) est l’initiative du gouvernement des États-Unis visant à sauver la vie des personnes souffrant du VIH/sida dans le monde. Cet engagement historique est le plus important qu’ait pris un pays en faveur de la lutte contre une seule maladie au niveau international, et les investissements réalisés dans le cadre du PEPFAR contribuent également à soulager les souffrances liées à d’autres maladies dans divers domaines de la santé mondiale. L’initiative PEPFAR est motivée par une responsabilité partagée entre les pays donateurs, les pays partenaires et d’autres acteurs pour réaliser des investissements intelligents visant à sauver des vies. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.pepfar.gov.

UNICEF

L’UNICEF est à pied d’œuvre dans plus de 190 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à de l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles et la protection des enfants contre la violence, l’exploitation sous toutes ses formes et le SIDA. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements. Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son travail : www.unicef.org/french. Vous pouvez nous suivre sur Twitter et Facebook.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.


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L'ONUSIDA va établir un panel d'experts scientifiques internationaux sur le VIH

Le nouveau panel de l'ONUSIDA organisera une série de consultations scientifiques afin de garantir l'utilisation des meilleures preuves scientifiques possible pour informer les acteurs mondiaux dans leur réponse contre le VIH

GENÈVE, 3 juin 2013—Michel Sidibé, le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), a annoncé aujourd'hui la nomination du Professeur Salim S. Abdool Karim, un scientifique sud-africain, en tant que Président du nouveau panel d'experts scientifiques de l'ONUSIDA. M. Sidibé a fait cette déclaration à Durban, en Afrique du Sud, lors de son discours d'ouverture d'un symposium scientifique de l'ONUSIDA sur les implications du « bébé du Mississippi » pour les programmes de santé publique sur la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Le panel conseillera l'ONUSIDA sur les nouvelles découvertes scientifiques majeures, les manques et besoins stratégiques de la recherche sur le sida, mais aussi sur la façon dont l'ONUSIDA peut adapter ses politiques afin de répondre à ces besoins et établir en conséquence la lutte contre le sida.

« Pendant les trente ans qui ont suivi l'identification du VIH, la science a fait des avancées extraordinaires et les bénéfices en ont été ressentis bien au-delà des personnes directement affectées par le VIH, » a affirmé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Pour mettre un terme à l'épidémie de sida, nous devons continuer à inclure la science et l'innovation dans nos démarches. Je suis donc ravi que le Professeur Karim ait accepté de prendre en charge la direction de notre nouveau panel de scientifiques de l'ONUSIDA. »

Présidé par le Professeur Karim, Directeur du Centre pour le programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA, un centre collaborateur de longue date de l'ONUSIDA), le panel dispensera des conseils stratégiques sur la pertinence des nouvelles recherches et découvertes, ainsi que la manière dont elles peuvent être mises en œuvre de façon rapide et optimale pour prévenir de nouvelles infections par le VIH et améliorer la vie des personnes qui en sont atteintes.

« La science a le pouvoir d'éclairer le chemin de la victoire contre le sida. Je suis ému par cette nomination et impatient de relever ce nouveau défi, » a déclaré le Professeur Karim, un épidémiologiste qui a mené des recherches sur l'épidémiologie, la pathogenèse, la prévention et le traitement du VIH durant les 25 dernières années. M. Karim est professeur titulaire à l'Université du KwaZulu-Natal de Durban, en Afrique du Sud, ainsi qu'à l'Université de Columbia à New York. Il est également Président provisoire du Conseil de recherche médicale d'Afrique du Sud.

Dans le cadre de son nouveau mandat, le panel organisera des consultations scientifiques internationales pour le compte de l'ONUSIDA. La première d'entre elles est déjà en préparation à Durban, en Afrique du Sud. Le thème de cette réunion sera : Les avancées scientifiques après le « bébé du Mississippi » : implications pour les programmes de santé publique sur la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Le Dr Hannah Gay de l'Université du Mississippi, qui a prodigué des soins au bébé du Mississippi, fait partie des experts invités qui présenteront le dossier. Au cours de la réunion, les experts discuteront des façons d'améliorer le diagnostic précoce du VIH chez les nouveau-nés, ainsi que des conséquences d'un traitement antirétroviral précoce.

Le Dr Hannah Gay, qui a pris en charge le traitement du « bébé du Mississippi » au centre médical de l'Université du Mississippi a déclaré : « Nous sommes honorés de pouvoir partager nos découvertes sur ce bébé avec un groupe de représentants majeurs de la communauté scientifique tel que celui-ci. Nous espérons que cette contribution permettra de faire évoluer les connaissances et ainsi de sauver les centaines de milliers d'enfants à travers le monde qui naissent porteurs du VIH.

L'identité des membres du Panel d'experts scientifiques de l'ONUSIDA sera annoncée dans les semaines à venir.


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La nouvelle Commission ONUSIDA/Lancet examinera la situation du VIH et de la santé mondiale lors du débat sur l'après-2015

Joyce Banda, Président du Malawi, Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine et Peter Piot, Directeur de l'École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres vont co-présider la nouvelle Commission ONUSIDA/Lancet « Du sida vers une santé durable »

ADDIS ABEBA, 26 mai 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la célèbre revue médicale The Lancet ont créé une nouvelle commission réunissant des dirigeants politiques et dirigeants des services de santé en vue d'examiner le calendrier de l'après-2015 relatif à la lutte contre le sida et à la santé dans le monde.

La Commission ONUSIDA/Lancet « Du sida vers une santé durable » sera co-présidée par Joyce Banda, Président du Malawi, Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine et Peter Piot, Directeur de l’École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres.

« En à peine une décennie, j'ai vu des pays passer du désespoir à la conviction que nous pouvons vaincre cette épidémie », a déclaré le Président Joyce Banda. « Cette Commission peut nous permettre de progresser et d'accélérer notre lutte contre le sida ».

La Commission, conseillée par un groupe composé d'experts sanitaires et sur le VIH, de jeunes, de militants et de dirigeants politiques et s'appuyant sur les connaissances acquises grâce au crowdsourcing en ligne et à son engagement avec les groupes d'intérêt, délibèrera sur les stratégies à adopter pour atteindre l'objectif zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida dans les décennies à venir.

« Notre travail consiste aujourd'hui à rassembler les plus grands esprits et les meilleures volontés pour mettre un terme à cette épidémie », a déclaré Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine. « Nous avons été témoins des ravages causés par le sida, laissons aujourd'hui notre humanité les surmonter et nous guider vers un meilleur avenir ».

La Commission examinera attentivement les nouveaux principes visant à obtenir de meilleurs résultats en matière de santé mondiale, y compris des sujets tels que l'égalité sociale pour les populations marginalisées, permettre aux communautés d'exiger de meilleurs services de santé et accélérer l'accès aux médicaments de qualité et à des prix abordables.

« Un nouveau calendrier étant en cours d'élaboration, il est temps de réfléchir sur la manière dont les leçons extraordinaires tirées de la lutte contre le sida peuvent être appliquées en vue de transformer les systèmes de santé dans le monde », a déclaré Peter Piot, Directeur de l’École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres.

La Commission aura l'occasion d'étudier systématiquement les données et de faire des recommandations. Ces recommandations, qui s'appuient sur des consultations continues et les conclusions du Groupe de haut niveau de personnalités éminentes du Secrétaire Général de l’ONU sur le Programme de développement après-2015, contribueront aux délibérations des pays membres de l’ONU. Le travail de la Commission débouchera sur un rapport publié par le Lancet début 2014.

« Le mouvement de lutte contre le sida a, à de nombreux égards, créé le concept de santé mondiale. L'ère des OMD touchant à sa fin, le mouvement de lutte contre le sida a, une fois de plus, l'opportunité de recourir à son immense réussite et influence pour définir une nouvelle période axée sur le développement durable. La Commission mixte créée avec l'ONUSIDA vise à définir les avenirs possibles pour l'épidémie de sida, ainsi que le rôle de la communauté luttant contre le sida dans la réinvention du concept de santé mondiale pour faire face aux défis nouveaux et davantage complexes du 21e siècle », a indiqué Richard Horton, éditeur en chef de The Lancet.

Le calendrier de l'après-2015 s'appuie sur les huit Objectifs du Millénaire pour le Développement d'origine convenus par les États membres en 2000, parmi lesquels l'Objectif 6, qui concerne la lutte contre le sida.

« Mettre un terme au sida est un rêve tout à fait réalisable », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La lutte contre le sida a fédéré les pays du monde entier pour créer une vision de responsabilité partagée et de solidarité mondiale. Nous avons désormais la possibilité d'exploiter cet élan et de construire un avenir durable, un avenir sans sida ».

La première réunion de la Commission sera animée par le Président Banda et aura lieu à Lilongwe, au Malawi les 28 et 29 juin.


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Les Champions de la lutte contre le sida africains accélèrent leurs efforts afin de parvenir à une génération sans VIH en Afrique

Les Champions pour une génération sans VIH trouvent de nouvelles manières de mobiliser les dirigeants africains dans la lutte contre le sida

ADDIS ABEBA, 26 mai 2013—Les Champions pour une génération sans VIH, concept lancé pour la première fois en 2008 par Son Excellence Festus Mogae, ancien président de la République du Botswana, se sont engagés à intensifier leurs efforts pour stopper les nouvelles infections des enfants par le VIH, à mettre un terme à la stigmatisation et la discrimination et à développer des programmes efficaces de prévention et de traitement du VIH partout en Afrique.

« Maintenant que nous entrevoyons la possibilité d'une génération sans sida, nous encourageons les dirigeants africains à continuer à hausser la voix pour être encore mieux entendus », a déclaré Son Excellence Festus Mogae, Président des Champions pour une génération sans VIH. « Une situation de complaisance commence à s'installer, pourtant nous ne sommes pas encore tirés d'affaire. »

Les Champions, une organisation composée d’anciens présidents africains et d’autres personnalités africaines influentes, utilisent leur influence et expérience pour presser les gouvernements et partenaires à prendre des mesures plus radicales en vue d'intensifier les programmes de prévention du VIH éclairés, qui se sont montrés particulièrement efficaces dans la lutte contre le VIH. Ces programmes consistent à améliorer l'accès aux traitements antirétroviraux pour les femmes enceintes vivant avec le VIH, qui peuvent réduire à moins de 5 % le risque de transmission du virus aux enfants, et aux circoncisions médicales, qui permettent de réduire jusqu'à 60 % le risque de transmission sexuelle du VIH chez les hommes.

« Les Champions pour une génération sans VIH mènent une initiative de leadership unique qui laisse penser que nous viendrons à bout du sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je salue ces dirigeants éminents qui tirent parti de leur expérience et de leurs réseaux pour nourrir les aspirations à une Afrique meilleure, telles qu'énoncées dans la feuille de route pour l'Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. »

Même si les Champions continueront à se concentrer sur la prévention et le traitement du VIH, ils rechercheront également des moyens plus stratégiques pour engager le dialogue avec les dirigeants africains. Un nouveau modèle viendra compléter les visites dans les pays ayant plusieurs Champions par un ensemble d'interventions telles que des visites dans les pays ayant un seul Champion, des engagements personnalisés avec les présidents africains actuels, une utilisation stratégique des médias sociaux et de masse, un développement de l'initiative en Afrique de l'Ouest et l’inclusion de nouveaux Champions d'Afrique de l'Ouest.

Le continent africain demeure la région la plus durement touchée par l'épidémie de VIH : un Africain sur 20 vit avec le VIH. Les Champions accentueront leurs efforts pour s'assurer que la lutte contre le VIH en Afrique figure parmi les priorités des programmes en matière de santé et de développement et pour parvenir à une génération sans VIH.

Le Dr. Kenneth D. Kaunda (premier président de la République de Zambie) ; Joaquim A. Chissano, (ancien président de la République du Mozambique) ; Benjamin William Mkapa (ancien président de la République-Unie de Tanzanie) ; le Dr. Speciosa Wandira (ancienne Vice-Présidente de l'Ouganda) ; Sa Grâce Desmond Tutu, (Archevêque Émérite sud-africain et Lauréat d'un prix Nobel) ; le juge Edwin Cameron (Juge de la Cour de cassation en Afrique du Sud) ; et le Professeur Miriam Were (ancienne présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya).


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Christopher Molomo
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Les dirigeants africains s'engagent à intensifier leurs efforts dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Examen des progrès réalisés la première année pour mettre en œuvre la feuille de route de l'Union africaine

Addis-Abeba, 26 mai 2013 - Plus de 12 chefs d'États africains et dirigeants internationaux se sont réunis aujourd'hui et ont examiné les progrès de la mise en œuvre des réformes axées sur le changement pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ils se sont également engagés à accélérer le changement (augmentation du financement national annuel pour les soins de santé, notamment les services de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme). AIDS Watch Africa (AWA), une plateforme de plaidoyer sur le sida, la tuberculose et le paludisme pour les chefs d'États africains, a organisé une réunion à Addis-Abeba en Éthiopie, en marge du Sommet de l'Union africaine qui célébrait les 50 ans de l'Unité africaine.

Les dirigeants africains ont également examiné les progrès de la mise en œuvre de la feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, adoptée en juillet dernier en vue d'établir un nouveau programme de lutte contre ces trois maladies sur le continent.

« En notre qualité de dirigeants engagés pour un continent sain, nous nous devons de redoubler nos efforts pour garantir un accès universel aux services de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Nous tendrons ainsi vers l’objectif de zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida et vers l'élimination de la tuberculose et du paludisme », a déclaré S.E. Ato Hailemariam Desalegn, Premier ministre de l'Éthiopie, également président de l'Union africaine et d'AIDS Watch Africa.

Le Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, Président de la Commission de l'Union africaine (CUA), a indiqué que l'adoption de nouvelles mesures de financement en matière de santé démontrera le fort engagement politique de l'Afrique à l'égard de la santé et du développement de son peuple.

« En adoptant des réformes axées sur le changement pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme, notre continent démontre un fort engagement politique et une volonté d'agir », a déclaré le Dr. Zuma. « Pour atteindre les OMD, les États membres de l'UA devront développer des plans d'investissement durable qui ne dépendront plus que du financement extérieur mais mobiliseront des ressources nationales innovantes », a-t-elle indiqué.

AIDS Watch Africa a été fondée lors du Sommet d'Abuja en 2001, pour déterminer le calendrier des instances dirigeantes pour la lutte contre le sida en Afrique et son mandat a été élargi en janvier 2012 afin d’y inclure la tuberculose et le paludisme. L'organisation s'est engagée à suivre les progrès réalisés dans la mise en œuvre des trois piliers de la feuille de route, qui consistent à : (1) créer des modèles de financement davantage diversifiés, équilibrés et durables ; (2) améliorer l'accès aux médicaments par le biais d'une production locale et de l'harmonisation des règlementations ; et (3) établir un leadership, une gouvernance et une supervision solides.

« Je vous félicite pour les progrès réalisés et je partage votre détermination à aller encore plus loin », a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. « Je vous encourage à continuer d'investir dans une Afrique sans sida. Cela améliorera les conditions de santé, la responsabilisation et les droits de l'Homme de vos citoyens. »

Les dirigeants africains mènent une série de transformations durables dans le domaine de la santé grâce à des solutions trouvées en Afrique, comme le démontrent les récents succès de la lutte contre le sida.

« Le leadership africain est la solution miracle qui a changé de manière irrévocable l'évolution de ces trois maladies et nous pouvons aujourd'hui aller encore plus loin », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je suis persuadé que le leadership africain peut ouvrir la voie à une amélioration de la santé dans le monde. »

Pour avancer vers le premier pilier de la feuille de route, un certain nombre de pays a commencé à mettre en œuvre des mesures de financement innovantes pour lutter contre le sida destinées à réduire la dépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds extérieurs. Le Kenya et le Zimbabwe affectent désormais une partie des recettes fiscales nationales à un fonds d'affectation spéciale pour la lutte contre le sida, alors que des pays comme le Bénin, le Congo, Madagascar, le Mali, l'île Maurice, le Niger, le Rwanda, et l'Ouganda ont mis en place des taxes spéciales sur les téléphones portables et les billets d'avion pour financer la lutte contre le VIH. L'Afrique du Sud, qui adopte une approche différente, a modifié son processus d'appel d'offres en vue d'augmenter la concurrence parmi les fournisseurs, ce qui lui a permis de réduire de 53 % ses dépenses pour les médicaments antirétroviraux.

Le Dr. Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a salué les chefs d'État et de gouvernement et a indiqué que leur leadership sur la question est une nouvelle preuve que le sida, la tuberculose et le paludisme peuvent devenir des maladies appartenant au passé.

« Nous vivons un moment historique et si nous collaborons avec un sentiment de responsabilité partagée et une action coordonnée, nous vaincrons ces maladies », a-t-il déclaré.

Des partenariats transcontinentaux ont été établis l'an dernier en vue d'améliorer la disponibilité des traitements du VIH à un prix abordable, l'un des principaux objectifs du second pilier de la feuille de route. Cela inclut le Programme de production pharmaceutique pour le Plan d'action pour l'Afrique, qui soutiendra l'intensification de la production de médicaments au niveau local et le Programme africain d'harmonisation des règlementations relatives aux médicaments, qui aidera à règlementer la qualité des médicaments et les systèmes de livraison, afin que des vies ne soient pas perdues en raison de traitements inadéquats ou indisponibles.

Pour atteindre l'objectif du troisième pilier, à savoir améliorer le leadership, la gouvernance et la supervision, une série de réunions de haut niveau a été organisée à travers le continent ces 12 derniers mois pour réaffirmer la priorité de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans le calendrier africain. Des pays comme la Côte d’Ivoire, le Rwanda et l'Afrique du Sud ont également intégré des programmes et un contrôle du VIH dans leur infrastructure sanitaire générale, rationalisant la coordination de la maladie et la gouvernance.


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L’ONUSIDA fait état de plus de 7 millions de personnes actuellement sous traitement à travers l’Afrique – avec un supplément de près d’un million l’an passé – tandis que les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida continuent de chuter

Un nouveau rapport de l’ONUSIDA met l’accent sur les avancées de la riposte au sida en Afrique

GENÈVE, 21 mai 2013—Alors que l’Union africaine (UA) entame son 21ème sommet à Addis-Abeba, célébrant 50 ans d’unité africaine, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a publié Update, un nouveau rapport sur la riposte au sida en Afrique, qui atteste des progrès remarquables accomplis récemment contre le VIH sur le continent.

Le nombre de personnes qui en Afrique bénéficient du traitement antirétroviral est passé de moins d’un million en 2005 à 7,1 millions en 2012, avec près d’un million de plus au cours de la seule année précédente. Les décès liés au sida continuent également de chuter – une baisse de 32% entre 2005 et 2011, tout comme les chiffres des nouvelles infections à VIH qui ont diminué de 33% de 2001 à 2011. Le rapport attribue cette réussite au solide leadership et à la responsabilité partagée en Afrique et parmi la communauté mondiale. Il préconise aussi un engagement durable pour faire en sorte que l’Afrique parvienne à zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.

« L’Afrique a poursuivi sa quête sans relâche pour faire reculer l’épidémie de sida, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Alors que nous célébrons 50 ans d’unité africaine, célébrons aussi les réalisations accomplies par l’Afrique dans son action contre le VIH – et réengageons-nous à aller de l’avant pour que les générations futures puissent grandir libérées du sida. »

L’Afrique continue d’être plus affectée par le VIH que toute autre région du monde, et représente 69% des personnes vivant avec le VIH sur le plan mondial. Malgré les tendances positives, en 2011 il y avait encore 1,8 million de nouvelles infections à VIH à travers le continent, et 1,2 million de personnes sont décédées de maladies liées au sida.

Le leadership africain

Update souligne les éléments clés de la riposte au sida dans plusieurs pays africains. L’Afrique du Sud, par exemple, développe rapidement l’accès au traitement contre le VIH, avec une augmentation de 20% du nombre des personnes bénéficiant d’une thérapie de 2011 à 2012 uniquement. Seize pays – l’Afrique du Sud, le Botswana, le Ghana, la Gambie, le Gabon, Maurice, le Mozambique, la Namibie, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda, Sao Tome-et-Principe, les Seychelles, la Sierra Leone, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe – veillent désormais à ce que plus des trois quarts des femmes enceintes vivant avec le VIH reçoivent des médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission à leur enfant.

Le rapport affirme également que le leadership de l’UA est essentiel pour inverser le cours de l’épidémie. L’an dernier, les dirigeants africains ont adopté une Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, qui exposait un plan d’action pour améliorer la gouvernance en matière de santé, diversifier les sources de financement, et accélérer l’accès à des médicaments à des prix abordables et de haute qualité. Lors du Sommet, AIDS Watch Africa, une plateforme de plaidoyer et de responsabilisation pour les ripostes au sida, à la tuberculose et au paludisme fondée en 2001 par des dirigeants africains, passera en revue les progrès accomplis dans ces vastes secteurs et déterminera si les intervenants nationaux, régionaux, continentaux et mondiaux ont tenu leurs engagements.

Solidarité mondiale

Lors du Sommet de l’UA, en reconnaissance du rôle joué par la communauté internationale, la Commission de l’Union africaine, avec le NEPAD et l’ONUSIDA, lancera son premier rapport thématique sur le partenariat UA-G8, Obtenir des résultats pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique. Une contribution essentielle en faveur du suivi et de la poursuite des engagements pris par l’UA et le G8, le rapport demande à la fois aux États membres de l’UA et aux membres du G8 d’exercer un leadership plus fort, en particulier autour de l’accès aux médicaments, d’un financement durable, des droits humains et de l’égalité des sexes.

L’agenda post-2015

Dans Update, M. Sidibé souligne qu’une attention soutenue à la riposte au sida post-2015 renforcera les progrès accomplis sur les autres priorités dans le domaine de la santé mondiale. Il pose également les bases de l’agenda post-2015 en identifiant cinq enseignements tirés de la riposte au sida qui amélioreront l’approche mondiale vis-à-vis de la santé. Il appelle à se focaliser sur les individus, et non sur les maladies ; à miser sur la force de la culture et des communautés ; à établir des institutions de santé solides, responsables, sur le plan mondial ; à mobiliser à la fois les engagements financiers domestiques et internationaux ; et à faire de la santé une force pour la transformation sociale.  

« Ces stratégies ont été fondamentales pour permettre à l’Afrique de réussir à stopper et à inverser le cours de l’épidémie de sida et viendront appuyer les 50 prochaines années de meilleure santé, à travers les frontières, et à travers les maladies, » a déclaré M. Sidibé.


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Press Release

Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA vont collaborer pour accélérer la lutte contre le VIH dans la région arabe

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA (à gauche), et Madame l'Ambassadrice Faeqa Saeed Alsaleh, Conseillère du Secrétaire général et Directrice du secteur social de la Ligue des États arabes, lors de la signature du protocole d'accord le 20 mai 2013.

GENÈVE, 20 mai 2013—Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont signé un Protocole d’accord le 20 mai, franchissant ainsi une nouvelle étape dans la lutte contre le VIH dans la région arabe. 

Guidé par la Déclaration politique sur le VIH/sida de l'Assemblée générale des Nations Unies de 2011 et les initiatives mondiales et régionales de lutte contre le VIH, le Protocole d’accord promeut un ensemble de solutions pratiques et régionales visant à améliorer la prévention du VIH, les traitements, les soins et les services de soutien. Le protocole invite à développer une stratégie arabe de lutte contre le sida, en mobilisant le leadership politique et en responsabilisant davantage les divers intervenants.

Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA collaboreront avec les conseils ministériels arabes concernés de la Ligue, tels que ceux de la santé, de l'intérieur, de la justice, des médias, de la jeunesse et des sports et des affaires sociales, ainsi qu'avec le Parlement arabe.

« La signature d'un Protocole d’accord entre le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA constitue une étape décisive dans notre lutte contre le VIH », a déclaré le Dr. Faeqa Said AlSaleh, Assistant du Secrétaire général et Responsable du secteur des affaires sociales de la Ligue des États arabes. « Grâce à ce partenariat stratégique avec l'ONUSIDA, la Ligue œuvrera en faveur d'une génération sans sida dans la région arabe. »

La région arabe est l'une des régions du monde où l'épidémie de VIH progresse le plus rapidement. Entre 2001 et 2011, le nombre estimé de personnes vivant avec le VIH dans les pays arabes est passé de 170 000 à 230 000. Le nombre de décès liés au sida et aux nouvelles infections par le VIH a également nettement augmenté. Entre 2001 et 2011, le nombre de décès liés au sida a augmenté de 32 % pour passer de 12 000 à 16 000. Des études récentes suggèrent que des épidémies concentrées émergent dans de nombreux pays chez les populations exposées à un risque accru d'infection par le VIH. Depuis 2001, le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH dans les pays arabes a augmenté de plus de 47 % pour passer de 19 000 à 28 000.

« La région arabe est une inspiration pour le monde. Les membres de la jeune génération recherchent de nouveaux moyens d'influence et deviennent des acteurs du changement »,
a signalé Michel Sidibe, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Ce protocole donne un nouvel élan à la lutte contre le VIH dans la région arabe et il s'appuie sur un leadership axé sur le changement, de nouveaux partenariats et des méthodes innovantes pour intensifier la lutte contre le VIH. »

Les populations de la région, qui connaissent actuellement la vague de changement la plus intense de leur histoire moderne, ont fait entendre leur volonté d'être incluses dans les décisions politiques et économiques, de bénéficier de nouvelles opportunités et d'une meilleure mobilité sociale. Une nouvelle relation s'établit entre l'État et la société, basée sur les droits de l'Homme, la justice sociale, la participation et la responsabilisation. Dans le cadre de cette dynamique, le Protocole d’accord appelle également la société civile et les personnes vivant avec le VIH, en leur qualité d'acteurs essentiels, à participer activement à la lutte contre le VIH dans la région.


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Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé

GENEVE, 17 mai 2013—Il y a plus de 30 ans, des homosexuels ont allumé la première étincelle qui a déclenché la riposte du monde à l’épidémie de sida. Grâce à l’audace et au courage des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres, nous avons pu constater des progrès extraordinaires contre le sida autour du monde.

Toutefois, la stigmatisation et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre provoquent toujours de nouvelles infections à VIH et sont un obstacle aux efforts dans le domaine du traitement partout dans le monde.

Nous appelons les dirigeants politiques et communautaires à écarter les lois et pratiques sociales discriminatoires.

Le droit à la santé appartient à chaque individu. Chaque personne devrait avoir accès à la prévention, aux soins, au traitement et à l’appui concernant le VIH.

Aujourd’hui et chaque jour l’ONUSIDA se tient aux côtés de nos frères et soeurs LGBT pour un monde sans homophobie et sans transphobie.

Travaillons ensemble pour réaliser notre vision : un monde avec zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, et zéro décès lié au sida.



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L’ONUSIDA salue le fort engagement du Royaume-Uni en faveur de l’aide au développement

En 2013, le Royaume-Uni atteindra son objectif visant à dépenser 0,7% de son revenu national en faveur du développement international

GENÈVE, 21 mars 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue l’annonce faite par George Osborne, MP, Chancelier de l’Échiquier, qui déclare que le Royaume-Uni atteindra son objectif consistant à dépenser cette année 0,7% de son produit intérieur brut en faveur du développement international.

« Le Royaume-Uni fait preuve une fois de plus de son leadership inébranlable, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Même en période de difficulté économique mondiale, il montre qu’il place au premier plan les intérêts des personnes les plus pauvres et des plus vulnérables au monde, et l’ONUSIDA se réjouit de poursuivre notre étroite collaboration. »

Le Royaume-Uni est un partenaire à part entière de la riposte au VIH et a fait de la vision de l’ONUSIDA ‘Objectif : zéro’ une priorité. Le Royaume-Uni a montré son engagement particulier en faveur d’investissements ciblés en Afrique pour réduire les nouvelles infections à VIH, mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants, lutter contre la tuberculose – la cause principale de décès parmi les personnes vivant avec le VIH –, renforcer les droits humains, s’attaquer à la stigmatisation, et investir dans la recherche scientifique.

Le Royaume-Uni sera le premier membre du G8 à atteindre l’objectif de 0,7% du produit intérieur brut, auquel se sont engagés les États Membres de l’ONU il y a plus de 40 ans dans une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cela fait du Royaume-Uni le sixième pays à atteindre ou dépasser l’objectif de 0,7%, après le Danemark, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, et la Suède.

Le Premier ministre du Royaume-Uni David Cameron est coprésident du Groupe de haut niveau du Secrétaire général des Nations Unies composé de personnes éminentes pour l’agenda du développement post-2015.



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