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Il est essentiel de mettre fin à la violence à l’égard des femmes si l’on veut mettre un terme au sida

Message de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’occasion de la Journée internationale de la femme

GENÈVE, 8 mars 2013Je souhaite, en ce jour où nous rendons hommage aux femmes, m’adresser directement aux hommes. En tant qu’époux et partenaires, que frères et fils, il nous faut prendre part à la solution et construire un monde qui traite les femmes et les hommes sur un même pied d’égalité.

Un monde d’égalité est un monde où toutes les femmes et tous les hommes ont accès à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH, un monde où les femmes et les hommes peuvent, en toute égalité, se protéger du virus et un monde où les femmes et les filles sont libres d’atteindre tout leur potentiel, sans craindre la violence des hommes.

Mettre fin à la violence à l’égard des femmes n’est pas seulement une urgence au regard des droits de l’homme – c’est essentiel si l’on veut mettre un terme au sida. Jusqu’à 7 femmes sur 10 subissent des violences pendant leur vie. La violence ou la peur de la violence peuvent empêcher les femmes de négocier des rapports sexuels à moindre risque. Parallèlement, les femmes vivant avec le VIH sont souvent plus vulnérables à la violence, ce qui peut leur interdire l’accès aux soins et au traitement contre le VIH dont elles ont besoin.

Aujourd’hui, la moitié des personnes qui vivent avec le virus sont des femmes. Chaque minute, une jeune femme est infectée par le VIH et cette situation est inacceptable. Il n’y a que quand nous accorderons la même importance à la santé et au bien-être des filles qu’à la santé et au bien-être des garçons et que quand nous écouterons et répondrons en toute égalité à ce que les femmes nous disent que nous aurons enfin une chance de mettre un terme à cette épidémie.

En cette Journée internationale de la femme, je compte sur vous pour être unis au sein d’une même communauté solidaire. Soyons les promoteurs d’une dignité partagée, d’un respect mutuel et d’un engagement renouvelé pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.

 


http://www.youtube.com/watch?v=Yj_kqwDmKOA


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L’ONUSIDA et l’UNICEF saluent l’annonce selon laquelle un bébé né séropositif au VIH est aujourd’hui un jeune enfant qui semble « fonctionnellement guéri » grâce au traitement

Et attendent de nouvelles études pour voir si ces conclusions peuvent être reproduites.

GENÈVE, 4 mars 2013 Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’UNICEF saluent une nouvelle étude de cas selon laquelle un nouveau-né mis sous traitement antirétroviral dans les 30 premières heures de sa vie et maintenu sous celui-ci pendant 18 mois semble fonctionnellement guéri.

Les conclusions de l’étude ont été présentées aujourd’hui lors de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) à Atlanta, Géorgie, États-Unis d’Amérique.

Selon les chercheurs, la mère qui était séropositive au VIH au moment de la naissance n’avait reçu aucun traitement antirétroviral ou soin prénatal. Les chercheurs ont déclaré que l’enfant était né prématurément en juillet 2010 dans l’État du Mississippi. Compte tenu du risque élevé d’exposition au VIH, les chercheurs ont indiqué que le nouveau-né avait été mis sous trithérapie antirétrovirale 30 heures après sa naissance et avant que la preuve de l’infection puisse être confirmée. La séropositivité au VIH du nouveau-né a été confirmée ultérieurement par un test de PCR ultra-sensible (réaction de polymérisation en chaîne) réalisé plusieurs fois.

L’étude de cas a indiqué que le nourrisson est sorti de l’hôpital une semaine après sa naissance et a été maintenu sous traitement antirétroviral jusqu’à ses 18 mois, moment auquel son traitement a été interrompu pour des raisons obscures. Toutefois, lorsque l’enfant a été vu par des médecins six mois plus tard environ, sa charge virale était indétectable et il n’y avait aucun anticorps spécifique au VIH dans ses échantillons sanguins.

Si les conclusions sont confirmées, cela serait le premier cas bien documenté d’enfant séropositif au VIH qui semble avoir une charge virale indétectable malgré l’arrêt de son traitement contre le virus.

« Cette annonce nous donne de grandes raisons d’espérer qu’il est possible de guérir les enfants du VIH et pourrait nous faire avancer d’un pas en direction d’une génération sans sida » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cela souligne aussi la nécessité de développer la recherche et l’innovation, en particulier dans le domaine des diagnostics précoces ».

En 2011, l’ONUSIDA et ses partenaires ont lancé un Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Des progrès significatifs ont été enregistrés et il est nécessaire de maintenir en permanence le soutien et les recherches.

« Bien que nous attendions la confirmation de ces résultats par de nouvelles recherches, c’est une nouvelle potentiellement excellente » a déclaré M. Anthony Lake, Directeur exécutif de l’UNICEF. « Ce cas illustre également ce que nous savons déjà – qu’il est essentiel de soumettre au dépistage le plus tôt possible les nouveau-nés exposés au risque d’infection ».

Selon des données de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’UNICEF, seulement 28 % des nourrissons exposés au VIH ont fait l’objet d’un dépistage du virus dans les six semaines suivant leur naissance en 2010. Les obstacles au diagnostic et au traitement précoces sont, entre autres, le coût élevé des diagnostics, la difficulté d’obtenir des résultats en temps voulu et un accès limité aux services et aux médicaments. En 2011, 330 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH. À la fin de cette même année, 28 % des enfants de moins de 15 ans vivant avec le virus recevaient un traitement antirétroviral, contre 54 % des adultes répondant aux critères d’admission au traitement.

Aujourd’hui âgé de deux ans et demi, l’enfant continue de bien se porter sans traitement antirétroviral et sa charge virale est indétectable. L’ONUSIDA invite toutefois à la prudence et indique que des études complémentaires doivent être menées pour comprendre les résultats et savoir si l’on peut reproduire les conclusions actuelles.



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L'ONUSIDA se réjouit de la nouvelle licence de traitement pédiatrique du VIH concédée à la Communauté de brevets pour les médicaments

ViiV Healthcare signe un accord pour aider à combler les lacunes du traitement pédiatrique du VIH

GENÈVE, le 28 février 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) se réjouit de la nouvelle collaboration entre la Communauté de brevets pour les médicaments et la société ViiV Healthcare, visant à faciliter l'accès à la thérapie antirétrovirale pour les enfants. Le nouvel accord constitue un progrès significatif en faveur du traitement des enfants contre le VIH, car très peu de médicaments sont élaborés pour un usage pédiatrique. En 2012, l'ONUSIDA estimait que 72 % des enfants vivant avec le VIH étaient admissibles au traitement, mais ne pouvaient y avoir accès.

Cette collaboration avec la société ViiV permettra, au titre d'un accord de licence, de mettre à disposition le médicament antirétroviral Abacavir à dosage pédiatrique dans 118 pays. Ces 118 pays accueillent plus de 98 % des enfants vivant avec le VIH. La société ViiV a également accepté de négocier d'autres accords de licence. Ils autoriseront la fabrication de versions moins coûteuses de nouveaux médicaments pédiatriques prometteurs et mieux adaptés, actuellement en cours d'élaboration par la société. Une fois la qualité et la sécurité approuvées, les nouveaux médicaments pourraient également être fournis aux 118 pays.

« L'accord entre la Communauté de brevets pour les médicaments et la société ViiV promet de réduire les fortes inégalités d'accès au traitement du VIH et offre un nouvel espoir aux enfants, » déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je recommande vivement aux autres entreprises pharmaceutiques, notamment celles qui sont titulaires de brevets de médicaments antirétroviraux, de rejoindre la Communauté afin de contribuer à l'amélioration de la vie des enfants et des adultes vivant avec le VIH dans le monde entier. »

La société ViiV s'est également engagée à travailler, avec d'autres parties intéressées, sur le développement de produits à base d'Abacavir pour les enfants et sur leur commercialisation rapide dans les pays en développement. Cela témoigne du rôle de stimulateur que joue la Communauté de brevets pour les médicaments en faveur de l'introduction de nouveaux produits mieux adaptés et plus abordables, particulièrement dans les pays en développement.

Fondée en 2010 avec l'appui de l'UNITAID, un mécanisme de financement novateur, la Communauté de brevets pour les médicaments entend améliorer l'accès au traitement antirétroviral. La création d'une communauté de brevets dont la licence peut être concédée aux producteurs de médicaments génériques permet de faciliter la concurrence, d'encourager l'innovation et d'abaisser les prix. Les Instituts nationaux de la santé des États-Unis et la société Gilead Sciences ont précédemment octroyé des licences volontaires à la Communauté de brevets pour les médicaments.



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L’ONUSIDA et le PNUD soutiennent la proposition visant à permettre aux pays les moins avancés de maintenir et d’élargir l’accès aux médicaments essentiels

Faute de prolonger la période de transition pour permettre aux pays les moins avancés de se conformer pleinement à l’Accord sur les ADPIC des millions de vies pourraient être mises en danger

GENÈVE, 26 février 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont lancé aujourd’hui une nouvelle note d’information intitulée Extensions de la période de transition concernant les ADPIC pour les pays les moins avancés. Cette note d’information souligne que faute de prolonger la période de transition pour permettre aux pays les moins avancés de se conformer pleinement à l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), les personnes qui en ont le plus besoin risquent de se voir privées de l’accès au traitement antirétroviral salvateur et autres médicaments essentiels.

Les pays les moins avancés (PMA) abritent certaines personnes parmi les plus vulnérables au monde et portent un fardeau considérable en termes de maladie. En 2011, quelque 9,7 millions de personnes sur les 34 millions affectées par le VIH dans le monde vivaient dans les PMA. Parmi les personnes vivant avec le VIH dans les PMA, 4,6 millions étaient éligibles pour le traitement antirétroviral selon les directives de l’Organisation mondiale de la Santé sur le traitement du VIH. Toutefois, seules 2,5 millions de personnes en bénéficiaient.

Dans les 49 pays considérés comme les moins avancés par les Nations Unies, le fardeau des maladies non transmissibles s’alourdit également beaucoup plus rapidement que dans les pays à revenu plus élevé. Des données émanant des pays à faible revenu, par exemple, suggèrent que l’incidence du cancer est susceptible d’augmenter de 82% de 2008 à 2030, tandis que dans les pays à revenu élevé l’on s’attend à ce que l’incidence n’augmente que de 40%, en partie du fait de l’accès généralisé aux vaccins et aux médicaments.

« L’accès à un traitement du VIH et autres médicaments essentiels abordables est vital pour que les pays les moins avancés puissent réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé et autres, » a déclaré Helen Clark, Administrateur du PNUD.

Dans cette note d’information, l’ONUSIDA et le PNUD exhortent les membres de l’OMC à envisager de toute urgence les besoins et exigences spéciaux et persistants des PMA relatifs à leur développement social et économique.

« Une extension permettrait aux nations les plus pauvres du monde d’assurer un accès ininterrompu aux médicaments, d’établir des bases technologiques viables, et de fabriquer ou d’importer les médicaments dont ils ont besoin, » a souligné Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

L’Accord sur les ADPIC a été introduit en 1995 comme un moyen de protéger les droits de propriété intellectuelle à une échelle mondiale. La protection des brevets, toutefois, s’est aussi révélée être l’un des facteurs contribuant aux coûts élevés des médicaments, ce qui met nombre de médicaments essentiels hors de portée des PMA. Pour résoudre ce problème, les membres de l’OMC ont conservé des options et flexibilités importantes dans l’Accord sur les ADPIC. L’une des flexibilités consistait à ce qu’on accorde aux PMA une période de transition initiale de dix ans pour se conformer à l’Accord sur les ADPIC. Deux extensions de cette période ont été accordées. L’exception générale vient à expiration le 31 juillet 2013. Une proposition est actuellement déposée devant le Conseil des ADPIC au nom des PMA  afin d’obtenir une nouvelle extension pour tout pays appartenant à cette catégorie aussi longtemps qu’il en fera partie.

La proposition devrait être débattue les 5-6 mars lors de la réunion du Conseil des ADPIC à Genève (Suisse). Avant et pendant les discussions l’ONUSIDA et le PNUD invitent les membres de l’OMC à prendre en considération toute la gamme des bénéfices possibles d’une telle extension sur les plans de la santé publique, de l’économie et du développement.

 

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L’ONUSIDA félicite le Président du Sénégal pour son élection en tant que président du Comité d’orientation du NEPAD

Le Dr Ibrahim Mayaki est réélu comme Secrétaire exécutif du NEPAD

GENÈVE, 31 janvier 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite chaleureusement le Président sénégalais Macky Sall pour son élection en tant que président du Comité d’orientation des chefs d’État et de gouvernement du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD). L’élection a eu lieu en marge du Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba (Éthiopie). L’organe de haut niveau, qui comprend 20 dirigeants africains, fournit un leadership et une orientation politique au NEPAD.

« Je félicite le Président Sall pour son élection à ce poste qui représente la clé du futur de la santé et du développement en Afrique, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le NEPAD est un partenaire essentiel de l’ONUSIDA, et il contribue à faire avancer la riposte au sida sur le continent. »

Le NEPAD, en étroite coopération avec la Commission de l’Union africaine, et avec l’appui technique de l’ONUSIDA, est en train d’élaborer le tout premier rapport sur la responsabilité en matière de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, dans le cadre du G8-Afrique pour 2013.

Le rapport évaluera les progrès, réalisations et lacunes s’agissant du respect des engagements pris par l’Afrique et le G8 sur les trois maladies depuis l’adoption en 2001 de la Déclaration d’Abuja sur le VIH/sida, la tuberculose et autres maladies infectieuses connexes par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.

Le Président Sall a été un soutien important de la riposte au sida. Sous sa direction, la riposte du Sénégal au VIH a continué de progresser. La prévalence du VIH est faible et le pays a fait des efforts considérables au cours des cinq dernières années pour intensifier l’accès à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien concernant le VIH.

Les membres du NEPAD ont également réélu le Dr Ibrahim Mayaki en tant que Secrétaire exécutif. L’ancien Premier ministre du Niger a joué un rôle central dans l’élaboration de la Feuille de route de l’Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale qui demande des solutions innovantes pour accélérer la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme.

L’an passé, l’ONUSIDA et le NEPAD ont signé un mémorandum d’accord qui recommande une collaboration stratégique pour faire progresser les actions durables en matière de VIH, de santé et de développement à travers l’Afrique.



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Lancement de la campagne « Protège le goal » lors de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations

Cette campagne exploite l’intérêt du public pour le football pour le sensibiliser sur le VIH.

JOHANNESBURG, 19 janvier 2013 – Le Président de l’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, et le Président de la Confédération africaine de football, M. Issa Hayatou, ont lancé la campagne « Protège le goal » le 19 janvier lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations Orange à Johannesburg.

Cette campagne a pour objectif de sensibiliser sur le VIH et de mobiliser les jeunes pour qu’ils participent activement à la prévention contre le virus. Au niveau mondial, on estime à 4,6 millions le nombre de jeunes (15-24 ans) qui vivent avec le VIH, et ils sont près de 2 300 à être infectés par celui-ci chaque jour. De nombreux jeunes vivant avec le VIH admissibles au traitement n’y ont pas accès ou n’ont pas connaissance de leur séropositivité. La campagne « Protège le goal » rappelle qu’il faut aussi faire le nécessaire pour que les 15 millions de personnes qui sont admissibles à un traitement antirétroviral vital puissent y avoir accès d’ici à 2015.

« Il est impératif d’accélérer les programmes à grande échelle de prévention et de traitement du VIH en Afrique » a déclaré le Président Jacob Zuma. « Grâce au leadership puissant des pouvoirs publics et au soutien des communautés, l’Afrique du Sud enregistre des résultats et manifeste son engagement pour éradiquer le sida ».

Au début janvier, le Président du Ghana, M. John Mahama, a assisté à un événement organisé pour fêter le départ des « Black Stars », l’équipe nationale de football du Ghana, pour la Coupe d’Afrique des Nations. À cette occasion, le Président Mahama a signé un engagement d’appui à la campagne « Protège le goal ». Le capitaine des Black Stars a également signé ce document qu’il a ensuite lu à haute voix. Dans le cadre des activités de sensibilisation qui ont précédé le tournoi, les bureaux de pays de l’ONUSIDA ont obtenu le soutien d’autres fédérations nationales de football pour la campagne « Protège le goal ». Ainsi, les capitaines des équipes de l’Algérie, de la République démocratique du Congo (RDC), de l’Éthiopie, du Ghana et du Niger ont signé l’engagement d’appui à la campagne. D’autres pays devraient se joindre à cette initiative pendant la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera sur trois semaines.

Pendant la Coupe d’Afrique des Nations, l’ONUSIDA travaillera en partenariat avec la Confédération africaine de football, l’Association sud-africaine de football et la Fondation Tobeka Madiba Zuma pour mettre en œuvre la campagne « Protège le goal ». Pendant celle-ci, l’ONUSIDA et ses partenaires diffuseront à l’intention des supporters des messages de prévention du VIH sur des écrans géants dans tous les stades accueillant des matches de la Coupe d’Afrique des Nations. Le capitaine de chacune des 16 équipes qui participeront aux matches liront un communiqué invitant les joueurs, les supporters et les jeunes à soutenir la campagne « Protège le goal » qui se prolongera jusqu’à la Coupe du Monde de la FIFA 2014 au Brésil.

« Le football suscite beaucoup d’intérêt chez les jeunes et je suis très heureux du large soutien des vedettes du football africain » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous ne sommes qu’au début d’une campagne exceptionnelle qui devrait être accueille avec beaucoup d’enthousiasme par les supporters jusqu’à la Coupe de la FIFA au Brésil en 2014 ».

« Nous sommes très heureux de soutenir l’ONUSIDA dans ses efforts pour déployer cette campagne à travers le continent » a déclaré M. Issa Hayatou, Président de la Confédération africaine de football « Nos équipes s’engagent pour une Afrique dans laquelle le sida n’est plus une menace ».

La 29ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations Orange durera jusqu’au 10 février, date de la finale. Organisé tous les deux ans, c’est le tournoi de football le plus prestigieux du continent. Les seize équipes qui participent cette année au championnat sont : Algérie, Angola, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Mali, Maroc, Niger, Nigéria, Afrique du Sud (pays hôte), Togo, Tunisie et Zambie.


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Avant la Journée mondiale de lutte contre le sida, les DG lancent un appel pour que l’on mette fin aux restrictions au voyage liées au VIH

Les chefs d’entreprises mondiaux contestent des politiques discriminatoires et mauvaises pour l’économie.

GENÈVE/NEW YORK, 28 novembre 2012 – À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2012, les directeurs généraux (DG) de certaines des plus grandes entreprises mondiales lancent un appel pour que l’on mette fin aux restrictions au voyage imposées aux personnes vivant avec le VIH. Plus de 40 DG ont signé un engagement sans précédent demandant l’abrogation immédiate de lois et de politiques en vigueur dans 45 pays où l’on continue d’expulser, de placer en détention ou de refuser l’entrée à des personnes uniquement parce qu’elles sont séropositives au VIH.

Les DG représentent près de 2 millions de salariés de secteurs allant des banques aux mines, des voyages à la technologie, ainsi que des sociétés telles que Johnson & Johnson, The Coca-Cola Company, Pfizer, Heineken, Merck, la National Basketball Association, Kenya Airways et Thomson Reuters.

« Les restrictions au voyage liées au VIH sont discriminatoires et mauvaises pour l’économie » a déclaré M. Chip Bergh, Président-directeur général de Levi Strauss & Co. « Les chefs d’entreprises mondiaux s’unissent pour s’assurer que l’on met bien fin à ces restrictions excessives. »

L’engagement des DG est une initiative du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), Levi Strauss & Co. et GBCHealth, coalition d’entreprises qui lutte contre les problèmes de santé mondiale.

« Les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence de personnes vivant avec le VIH sont discriminatoires et constituent une violation des droits humains » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Chaque personne doit pouvoir jouir de la même liberté de mouvement. J’invite instamment tous les pays à supprimer les restrictions liées à la séropositivité au VIH. »

Les DG contestent les restrictions au voyage liées au virus car elles sont discriminatoires et parce que pour réussir dans l’économie mondialisée actuelle, les entreprises doivent pouvoir envoyer leurs salariés et leurs meilleurs talents à l’étranger, quel que soit leur statut sérologique VIH.

« Le moment est venu de supprimer les restrictions au voyage liées au VIH » a déclaré M. Kenneth Cole, PDG de Kenneth Cole Productions. « Je pense que si nous pesons collectivement de tout notre poids, nous pourrons favoriser une élimination de ces pratiques discriminatoires. »

Les États-Unis d’Amérique ont levé en 2010 leurs restrictions au voyage liées au VIH en place depuis 22 ans. D’autres pays, tels que l’Arménie, la Chine, Fidji, la Moldavie, la Namibie et l’Ukraine, ont aussi supprimé récemment ces restrictions. Pourtant, 45 pays continuent de refuser des visas d’entrée, de séjour, de résidence ou de travail à des personnes vivant avec le VIH. Ces pays abritent d’importants centres d’affaires internationaux.

« Les restrictions au voyage imposées aux personnes séropositives au VIH sont inutiles et limitent la capacité des individus et des entreprises à intervenir au sein d’un environnement professionnel réellement mondial » a indiqué M. Mark Bertolini, Président du Conseil d’administration et Président-directeur général d’Aetna.

La plupart des restrictions au voyage liées au VIH ont été imposées par les États dans les années 1980 lorsque l’on savait moins de choses concernant la transmission du VIH et qu’il n’y avait pas encore de traitement. Depuis lors, nous avons appris comment prévenir, gérer et traiter efficacement le VIH.

Les restrictions au voyage diffèrent selon les pays et peuvent porter sur une interdiction totale d’entrer pour les séropositifs au VIH ou une expulsion des étrangers une fois leur séropositivité découverte. Elles peuvent aussi prendre la forme d’un refus de visa de travail, d’une interdiction de séjours de courte durée pour des voyages d’affaires ou des conférences, et d’une opposition à des séjours de plus longue durée ou à la résidence en cas de mutation professionnelle et de programmes d’étude à l’étranger.

Initialement lancé lors de la Conférence internationale sur le sida 2012 de Washington D.C., l’appel des DG pour mettre fin aux restrictions au voyage liées au VIH est de nouveau promu à la veille de la publication par la Secrétaire d’État, Madame Hillary Rodham Clinton, d’un plan détaillant les buts et les objectifs de la prochaine phase du programme des États-Unis visant à atteindre une génération sans sida.

« Éliminer les restrictions au voyage liées au VIH est un plan gagnant-gagnant » a indiqué M. Michael Schreiber, Directeur général et Co-Président de GBCHealth. « C’est la bonne chose à faire tant du point de vue humanitaire que du point de vue économique. »

DG participants :

Aigboje Aig-Imoukhuede, Directeur général Groupe/DG, Access Bank Plc ; Mark Bertolini, Président du Conseil d’administration et PDG, Aetna ; Cynthia Carroll, DG, Anglo American plc ; Vincent A. Forlenza, Président du Conseil d’administration et PDG, BD ; Debra Lee, Présidente du Conseil d’administration et DG, BET Networks ; Andy Burness, Président, Burness Communications ; Lamberto Andreotti, DG, Bristol-Myers Squibb Company ; Muhtar Kent, Président du Conseil d’administration et DG, The Coca-Cola Company ; Richard Edelman, Président-directeur général, Edelman ; Mark R. Kramer, Fondateur et DG, FSG ; Glenn K. Murphy, Président du Conseil d’administration et DG, Gap Inc. ; Jonathan D. Klein, DG et Co-Fondateur, Getty Images ; John C. Martin, PhD, Président du Conseil d’administration et DG, Gilead Sciences, Inc. ; Karl-Johan Persson, DG, H&M Hennes & Mauritz AB ; Dr. Chris Kirubi, Président du Conseil d’administration, Haco Tiger Brands ; Jean-Francois van Boxmeer, Président du Conseil exécutif/DG, HEINEKEN NV ; Victor Y. Yuan, Président du Conseil d’administration, Horizon Research and Consultancy Group ; Bong Yong Dam, DG, Hub One International Company Ltd ; Jena Gardner, Présidente-directrice générale, JG Black Book of Travel ; Alex Gorsky, DG, Johnson & Johnson ; Kenneth Cole, DG, Kenneth Cole Productions ; Dr .Titus Naikuni, Docteur en médecine et DG, Kenya Airways Ltd ; Chip Bergh, Président-directeur général, Levi Strauss & Co. ; Kaushik Shah, DG/Administrateur, Mabati Rolling Mills Ltd ; Kenneth C. Frazier, Président du Conseil d’administration et DG, Merck ; Heather Bresch, DG, Mylan ; David J. Stern, Commissaire, National Basketball Association (NBA) ; Blake Nordstrom, Président, Nordstrom, Inc. ; Ji Yong, DG, Northeast Pharmaceutical Group Co., Ltd ; Douglas A. Michels, Président-directeur général, OraSure Technologies, Inc. ; Ian C. Read, Président du Conseil d’administration et DG, Pfizer Inc. ; Tzameret Fuerst, DG, Prepex ; Bob Collymore, DG, Safaricom ; Hiromasa Yonekura, Président du Conseil d’administration, Sumitomo Chemical ; Liam E. McGee, Président du Conseil d’administration et PDG, The Hartford ; James C. Smith, DG, Thomson Reuters ; Mikkel Vestergaard Frandsen, DG, Vestergaard Frandsen ; Philippe Dauman, Président-directeur général, Viacom ; Richard Branson, Fondateur, Virgin Unite ; Melissa Waggener Zorkin, DG, Présidente et Fondatrice, Waggener Edstrom Worldwide ; Andy Payne, DG, Wilderness Holdings Ltd ; David Sable, DG, Y&R ; William H. Roedy, Militant contre le sida et ancien Président du Conseil d’administration, MTVN International.


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L’ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose unissent leurs forces pour mettre fin aux décès du VIH et de la tuberculose

Avec une collaboration plus efficace et une mise à grande échelle, les services de prise en charge du VIH et de la tuberculose pourraient éviter la plupart des décès liés à ces deux maladies.

Genève, 27 novembre 2012 – La semaine dernière, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé une réduction de 13 % des décès du VIH liés à la tuberculose sur les deux dernières années. Cette diminution est attribuable à une forte augmentation du nombre de personnes co-infectées par le VIH et la tuberculose ayant accès au traitement antirétroviral – de 45 % entre 2009 et 2011.

Pourtant, la tuberculose reste la principale cause de décès des personnes vivant avec le VIH. L’ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose ont signé un nouvel accord pour accélérer l’action afin d’atteindre l’objectif de 2015 de réduire de moitié le nombre de décès dus à la tuberculose de personnes vivant avec le VIH.

« Maladie évitable et guérissable, la tuberculose nous vole néanmoins des vies précieuses et il est en notre pouvoir de changer cela. Le monde n’atteindra jamais son objectif d’une génération sans sida s’il ne s’attaque pas à la tuberculose. Il nous faut agir maintenant » a déclaré M. Benedict Xaba, Ministre de la Santé du Swaziland, pays où le taux de co-infection VIH/tuberculose est le plus élevé au monde.

Les personnes vivant avec le VIH ont de 20 à 30 fois plus de risques de développer une tuberculose active que les personnes non infectées par le virus. On estime à 8,7 millions le nombre de personnes tombées malades de la tuberculose dans le monde en 2011, dont plus d’un million étaient porteuses du VIH. Les femmes enceintes et les enfants sont particulièrement exposés au risque. Si une femme enceinte séropositive au VIH a aussi la tuberculose, le risque de décès est plus élevé pour la mère et l’enfant, et le risque de transmission du VIH à l’enfant est plus que multiplié par deux. En 2011, 430 000 des 1,7 million de décès liés au sida (25 %) étaient imputables à une co-infection VIH/tuberculose.

« VIH et tuberculose forment une combinaison mortelle. Nous pouvons empêcher les personnes co-infectées de décéder en intégrant et simplifiant les services de prise en charge du VIH et de la tuberculose » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’objectif fixé pour 2015 est clair – réduire de moitié les décès dus à la tuberculose de personnes vivant avec le VIH. Nous ne pourrons y arriver que si les services sont élargis et intensifiés dans les pays dans le cadre d’efforts communs et concertés ».

En 2011, lors de la réunion de haut niveau sur le sida des Nations Unies, les États Membres ont fixé pour objectif de réduire de moitié les décès liés à la co-infection VIH/tuberculose à l’horizon 2015, ce qui pourrait permettre de sauver 600 000 vies. Les trois quarts des décès dus à la co-infection sont actuellement enregistrés dans dix pays seulement : Éthiopie, Inde, Kenya, Mozambique, Nigéria, Afrique du Sud, République-Unie de Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe. Une intensification des efforts dans ces 10 pays contribuerait massivement à accélérer les progrès pour atteindre l’objectif de 2015.

« La tuberculose est évitable et guérissable à peu de frais, et pourtant, on compte toujours un décès sur quatre du sida lié à la tuberculose – ce qui est inacceptable. Les pays n’ont pas encore mis pleinement en œuvre les mesures nécessaires pour lutter contre cette co-épidémie » a déclaré le Dr Lucica Ditiu, Directrice exécutive du Partenariat Halte à la tuberculose. « Dans le cadre d’un nouvel accord, l’ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose se sont engagés en faveur d’un programme d’action ambitieux fondé sur la collaboration avec de nouveaux partenaires pour aider les pays les plus durement touchés à intégrer leurs services de prise en charge du VIH et de la tuberculose et à renforcer leurs plans d’action ».

Le protocole d’accord signé par l’ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose en vue de réduire à zéro le nombre de décès dus à la tuberculose de personnes vivant avec le VIH stipule que les parties « prendront des mesures… pour lutter de façon stratégique contre le poids intolérable de la mortalité de la tuberculose supporté par les personnes vivant avec le VIH. » Les deux organisations élaborent un plan de travail détaillé et se sont engagées à collaborer pour atteindre trois objectifs majeurs sur les trois prochaines années : accroître l’engagement politique et la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le VIH/la tuberculose, renforcer les connaissances, les capacités et la participation des organisations de la société civile, des communautés affectées et du secteur privé, et aider les pays les plus durement touchés à intégrer les services de prise en charge du VIH et de la tuberculose.

Prévenir les décès liés à la co-infection VIH/tuberculose

  • Dans les pays où le VIH et la tuberculose sont répandus, chacun doit pouvoir bénéficier d’un test de dépistage des deux infections.
  • Les personnes vivant avec le VIH risquent beaucoup moins de devenir malades et de décéder de la tuberculose si elles sont mises sous traitement antirétroviral avant que leur système immunitaire ne commence à être sérieusement détérioré. Toutes les personnes ayant droit à un traitement antirétroviral doivent en bénéficier le plus tôt possible.
  • Outre une mise sous traitement antirétroviral plus précoce, les personnes vivant avec le VIH doivent être protégées de la tuberculose grâce à une dose quotidienne d’isoniazide.
  • Toutes les personnes testées séropositives au VIH et diagnostiquées tuberculeuses doivent être mises sous traitement contre la tuberculose sans délai. Après deux semaines de ce traitement, elles doivent commencer un traitement antirétroviral, et ce, quel que soit l’état de leur système immunitaire.

Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Partenariat Halte à la tuberculose
Judith Mandelbaum-Schmid
tel. +41 22 791 2967/+41 79 254 6835
schmidj@who.int

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L’ONUSIDA et le DOMP apportent de la lumière pour stopper la violence à l’encontre des femmes

Lancement d’une nouvelle initiative pour prendre en compte le VIH et la violence sexuelle et à l’égard des femmes en situations de conflit et de post-conflit

GENÈVE, 27 novembre 2012––Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) s’associe au Département des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix (DOMP) afin d’apporter de la lumière pour stopper la violence à l’égard des femmes, et permettre à ces dernières de rester exemptes du VIH.

L’ONUSIDA collaborera avec des soldats de la paix des Nations Unies pour distribuer des lanternes gonflables à énergie solaire aux femmes et aux familles, initialement dans cinq pays pilotes en proie à des conflits, de manière à aborder les questions complexes et sensibles liées à la violence sexuelle et à l’égard des femmes et au VIH. Cela entrera dans le cadre du travail de terrain que mènent le DOMP et les soldats de la paix des Nations Unies dans les communautés alors qu’ils assurent la paix autour du monde.

« Les lanternes permettront d’entamer le débat pour que les gens parlent du lien nocif entre la violence sexuelle et à l’égard des femmes et le VIH, » a déclaré Luiz Lourdes, Directeur des Affaires politiques et publiques à l’ONUSIDA. « Les effets d’un conflit sont particulièrement aigus pour les femmes et les filles. Dans nombre de situations, la violence sexuelle généralisée a été utilisée comme une arme de guerre, accroissant les inégalités et contribuant à la propagation du VIH. Faire en sorte que les femmes soient en sécurité et à l’abri de la violence représente un premier pas pour faire en sorte qu’elles soient protégées contre le VIH. »

La violence et l’instabilité en situations de conflit et de post-conflit peuvent exacerber la propagation du VIH. Les soldats de la paix des Nations Unies, du fait de leurs contacts fréquents avec les populations locales, sont des acteurs de changement positif, en particulier pour prévenir la violence sexuelle et à l’égard des femmes et des filles et pour fournir des services psychosociaux afin d’atténuer l’impact de la violence.

L’initiative fait partie de l’engagement de l’ONUSIDA et du DOMP sur la mise en œuvre de la résolution 1983 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée en juin 2011, qui demande des efforts accrus de la part des États Membres des Nations Unies pour prendre en compte le VIH dans les missions de maintien de la paix des Nations Unies. La résolution 1983 recommande en outre que les activités de prévention du VIH parmi les services en uniforme soient alignées sur les activités visant à mettre fin à la violence sexuelle en situations de conflit et de post-conflit.

L’ONUSIDA s’associe aux créateurs de la lanterne gonflable à énergie solaire, LuminAID, qui feront don de 1000 lanternes par le biais de leur campagne « Give Light, Get Light » [donner de la lumière, recevoir de la lumière]. LuminAID fera don d’une lanterne pour chaque colis « Give Light, Get Light » acheté au cours des mois à venir.

L’initiative est lancée pour coïncider avec les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, qui ont débuté le 25 novembre – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes – et se termine le 10 décembre 2012, Journée des droits de l’homme. La campagne de 16 jours est largement utilisée autour du monde pour appeler à l’élimination de toutes les formes de violence à l’encontre des femmes.


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La lauréate du prix Nobel de la paix Daw Aung San Suu Kyi accepte le rôle d’Ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zero

Photo : ONUSIDA

GENÈVE/ YANGON, 20 novembre 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a nommé la lauréate du prix Nobel de la paix et Membre du Parlement Daw Aung San Suu Kyi en tant qu’Ambassadrice mondiale pour la discrimination zéro. Dans son nouveau rôle, Daw Aung San Suu Kyi demandera à ses compatriotes et aux individus à travers le monde d’éliminer la stigmatisation et la discrimination.

Daw Aung San Suu Kyi a accepté l’invitation au cours d’une réunion récente avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé dans sa résidence de Nay Pyi Taw, la capitale du Myanmar. Elle a déclaré « C’est un grand honneur pour moi d’être choisie comme championne des personnes qui vivent aux marges de la société et luttent chaque jour pour conserver leur dignité et leurs droits humains fondamentaux. J’aimerais être la voix des sans-voix. »

Ardent défenseur du mouvement de lutte contre le sida, Daw Aung San Suu Kyi s’est engagée publiquement aux côtés des personnes vivant avec le VIH dans le cadre de ses activités qui visent à s’opposer à la stigmatisation et la discrimination. Au début de cette année, lors d’une importante conférence internationale sur le sida à Washington, DC (États-Unis), elle a envoyé un message par liaison vidéo, apportant son soutien aux personnes vivant avec le VIH.

« Des petits villages aux grandes villes, de l’Afrique à l’Asie, les gens parlent de Daw Aung San Suu Kyi, » a déclaré M. Sidibé. Elle est une source d’inspiration. Nous sommes honorés de l’avoir parmi nous comme Ambassadrice mondiale pour la discrimination zéro. J’espère que son exemple incitera les dirigeants communautaires à travers le monde à faire entendre leur voix pour combattre la stigmatisation et la discrimination. »

Daw Aung San Suu Kyi craint que la stigmatisation et la discrimination ne créent un climat de peur qui empêche les gens d’accéder aux services liés au VIH qui sauvent des vies. « Au Myanmar, nous traitons actuellement plus de 40 000 personnes vivant avec le VIH. Il est important que chaque individu qui pense être à risque demande à se faire tester et connaisse tôt son statut VIH, afin de pouvoir prévenir les nouvelles infections et accéder au traitement salvateur si nécessaire. »


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