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Les nouveaux rapports montrent une legere augmentation des dons en faveur du sida : une riposte plus energique est necessaire
08 novembre 2012 08 novembre 2012Washington, D.C., Londres, Genève, le 8 novembre 2012 – Les dons privés liés au sida en provenance d'organisations caritatives basées aux États-Unis et en Europe ont atteint 644 millions USD en 2011, soit une augmentation de 5 % (32 millions USD) par rapport à 2010 selon un rapport annuel de Funders Concerned About AIDS (FCAA) et du European HIV/AIDS Funders Group (EFG), avec le soutien du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Alors que cette augmentation globale était due à un financement accru de la Fondation Bill & Melinda Gates (qui représentait la moitié de tous les dons en faveur du sida en provenance des États-Unis), et de la part des donateurs européens, une diminution des dons de la majorité des donateurs américains a largement neutralisé cette augmentation en 2011. Une analyse permet aussi de révéler que peu de nouveaux bailleurs de fonds décident de faire des dons en faveur du sida.
« Nous saluons les efforts de ceux qui ont renforcé leur engagement en ce moment crucial dans la riposte contre le sida » a déclaré John Barnes, Directeur exécutif, FCAA. « Mais ces augmentations masquent une diminution inquiétante du nombre de donateurs privés engagés dans la lutte contre le sida. Si nous tenons vraiment à obtenir une Génération sans sida, nous devons absolument accroître le niveau d'engagement financier et politique en la matière. »
Le financement émanant d'organisations caritatives américaines a atteint 491 millions USD en 2011, avec une légère augmentation par rapport à 2010 (3 %). La majorité des donateurs américains en faveur de la lutte contre le sida a toutefois réduit ses financements, notamment plusieurs bailleurs de fonds parmi les 10 plus importants qui ont réalloué leurs investissements dans d'autres domaines de santé. Les financements totaux en faveur du sida de toutes les organisations caritatives américaines autres que la Fondation Bill & Melinda Gates ont diminué de 5 % depuis 2010. Les dons européens ont atteint 170 millions USD en 2011, le niveau le plus haut depuis 2007. Si la majorité des bailleurs de fonds européens a augmenté son niveau de financement entre 2010 et 2011, cette situation était surtout due aux fluctuations annuelles dans la distribution des subventions, plutôt qu'à l'augmentation de nouveaux programmes ou de programmes existants.
Les prévisions aux États-Unis comme en Europe suggèrent que le financement de la lutte contre le sida restera identique en 2012.
« Nous sommes à une époque où la responsabilité partagée de la riposte contre le sida est essentielle. Si les pays investissent davantage dans la lutte contre le sida au niveau national, il reste un écart de 7 milliards USD entre le montant nécessaire et le montant disponible » a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de la Branche Programme de l'ONUSIDA. « Les investissements caritatifs en faveur de la lutte contre le sida sont extrêmement importants, notamment dans l'appui à l'engagement de la société civile qui est souvent absent des plans de financements des donateurs à grande échelle. »
L'aide internationale des gouvernements donateurs dans ce domaine est atone depuis 2008, alors que l'écart entre les ressources disponibles et les besoins pour atteindre les cibles mondiales pour 2015 s'est accru pour atteindre 7,2 milliards USD selon les estimations. Le cadre d'investissement de l'ONUSIDA destiné à favoriser une utilisation plus efficace des ressources indique que 4,2 millions de nouvelles infections à VIH ainsi qu'1,9 million de décès liés au VIH pourraient être évités, alors que 15 millions de personnes pourraient accéder au traitement contre le VIH si les financements atteignaient 24 milliards USD d'ici à 2015.
L'ONUSIDA, le FCAA et l'EFG soulignent que les organisations caritatives ont un rôle de catalyseur à jouer dans la riposte contre le sida en s'engageant à prendre en compte des questions critiques et des populations clés – comme les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, et les professionnelles du sexe –des profils qui sont souvent négligés par les autres sources de financement.
« Les organisations caritatives du secteur privé ont stimulé la création d'interventions efficaces et ont rendu les gouvernements responsables de leur amélioration » a déclaré Ton Coenen, Directeur exécutif, Aids Fonds, et membre du Comité de pilotage de l'EFG. « Alors que les technologies relatives au traitement et à la prévention continuent à évoluer, il sera de la responsabilité de notre secteur de garantir que l'infrastructure communautaire est davantage renforcée et que les droits humains des populations vulnérables sont protégés. »
Le rapport annuel de surveillance des ressources du FCAA et de l'EFG est destiné à informer les parties prenantes de la distribution et des tendances générales des dons américains et européens en faveur de la lutte contre le sida. Le rapport de cette année présente plus de 40 exemples de stratégies innovantes et efficaces destinées aux bailleurs de fonds américains et européens actifs dans la lutte contre le sida.
Téléchargez le rapport (en anglais) U.S. and European Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2011 à l'adresse suivante : http://www.fcaaids.org/resourcetracking
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Press Statement
La Guinée équatoriale accroît ses investissements domestiques pour le sida
12 octobre 2012 12 octobre 2012L’ONUSIDA recommande instamment un élargissement rapide des programmes de lutte contre le VIH pour atteindre les objectifs mondiaux liés au sida d’ici à 2015
GENÈVE, 12 octobre 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) reconnaît les efforts de la Guinée équatoriale visant à financer l’intégralité de sa riposte nationale au sida à partir de ressources domestiques. Le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a déclaré que « la Guinée équatoriale finance ses programmes nationaux sur la prévention du VIH/sida dans les écoles, la distribution de préservatifs et la fourniture d’antirétroviraux pour les populations infectées. » Il a fait cette déclaration lors d’une manifestation spéciale organisée par l’Union africaine en marge de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenue le mois dernier à New York.
« La Guinée équatoriale est un exemple de la manière dont l’appropriation nationale et la responsabilité partagée pour la riposte au sida peuvent réduire la dépendance par rapport au sida, » a affirmé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « En tant que pays africain à revenu élevé, elle a pris la responsabilité d’investir dans la riposte au sida à partir de sources domestiques. Un effort concerté est désormais nécessaire pour élargir les programmes de lutte contre le VIH dans le pays afin de stopper les nouvelles infections à VIH, et faire en sorte que chaque personne qui est éligible pour le traitement y ait accès. »
La prévalence du VIH est élevée en Guinée équatoriale. À la fin de 2009, près de 5% de la population adulte vivait avec le virus, soit 20 000 personnes selon les estimations. D’après son rapport d’activité national pour 2012, plus de 4500 personnes ont accès à la thérapie antirétrovirale en Guinée équatoriale – 48% des individus éligibles pour un traitement en 2011. Le rapport souligne également que moins de 19% des femmes enceintes vivant avec le VIH bénéficiaient d’une thérapie antirétrovirale pour empêcher la transmission du VIH à leurs enfants, contre 57% qui y ont accès sur le plan mondial.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement, à la demande du gouvernement, apporte son soutien pour l’approvisionnement en médicaments antirétroviraux et en trousses de dépistage du VIH. L’Équipe des Nations Unies dans le pays fournit un appui technique. L’ONUSIDA continuera de soutenir la Guinée équatoriale pour accélérer encore sa riposte au sida et atteindre les objectifs liés au sida à l’horizon 2015.
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L’ONUSIDA nomme l’icône indienne de renommée mondiale Mme Aishwarya Rai Bachchan Ambassadrice itinérante internationale
24 septembre 2012 24 septembre 2012NEW YORK/GENÈVE, 24 septembre 2012—À la veille de la 67ème Assemblée générale des Nations Unies, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a nommé l’icône indienne de renommée mondiale Aishwarya Rai Bachchan Ambassadrice itinérante internationale. Dans son nouveau rôle, elle contribuera à améliorer la prise de conscience des questions en rapport avec l’arrêt des nouvelles infections à VIH et plaidera en faveur d’un accès accru au traitement antirétroviral.
Mme Rai Bachchan participe depuis de nombreuses années à des questions d’ordre humanitaire et se concentrera désormais spécialement sur le VIH. « Je suis honorée d’accepter cette nomination. La sensibilisation aux problèmes de santé, en particulier ceux qui sont liés aux femmes et aux enfants, a toujours été une priorité. Et maintenant, en tant que nouvelle maman, je peux m’identifier à cela – les joies et les peines de chaque mère et les espoirs que nous avons pour nos enfants. Je crois fermement que chaque bébé devrait naître exempt du VIH. Et je souhaite que chaque femme vivant avec le VIH reste en bonne santé et puisse accéder au traitement. Je promets qu’avec l’ONUSIDA je ferai tout mon possible pour qu’il en soit ainsi. »
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a accueilli Mme Rai Bachchan dans la famille de l’ONUSIDA. « Mme Rai Bachchan est respectée et admirée par des millions de personnes autour du monde, » a déclaré M. Sidibé. « Je suis convaincu que grâce à son rayonnement mondial Mme Rai Bachchan peut permettre à l’ONUSIDA d’atteindre son objectif qui consiste à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d’ici à 2015. »
Mme Rai Bachchan mettra principal l’accent sur le plaidoyer en faveur du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie. Ce plan a été lancé aux Nations Unies en juin 2011.
Le Plan mondial porte sur 22 pays notamment l’Inde, qui représentent plus de 90% de toutes les nouvelles infections à VIH parmi les enfants. Vingt et un d’entre eux sont situés en Afrique subsaharienne, où le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH a chuté de 25%, passant de 360 000 en 2009 à 270 000 en 2011. Les progrès en Afrique subsaharienne ont été rendus possibles grâce à l’amélioration rapide de l’accès aux services qui préviennent les nouvelles infections chez les enfants. Il y a eu un accroissement spectaculaire de la couverture des services dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne entre 2009 et 2011 : de 34% à 61%. Les taux de transmission mère-enfant du VIH ont également décliné depuis 2010 avec l’introduction de schémas prophylactiques plus efficaces.
« Au moyen de son travail de sensibilisation aux problèmes et de plaidoyer en faveur d’un meilleur accès aux services, Mme Rai Bachchan contribuera à faire en sorte que plus aucun bébé ne naisse avec le VIH et que les mères restent en vie et en bonne santé, » a déclaré M. Sidibé. « Nous nous réjouissons de collaborer avec elle pour atteindre nos buts collectifs. »
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Dix organisations communautaires reçoivent le prestigieux Prix Ruban Rouge pour leur riposte innovante au sida
25 juillet 2012 25 juillet 2012
Lors de la session spéciale de remise du Prix Ruban rouge, les lauréats ont été félicités par de nombreuses personnalités éminentes, notamment M. Sidibé, l'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, le parlementaire américain Jim McDermott, la Ministre française de la Santé et des Affaires sociales Marisol Touraine et le Coordonnateur international et Président exécutif du réseau GNP+, Kevin Moody. Photo : ONUSIDA/Chris Kleponis
WASHINGTON, DC, 25 juillet 2012—Dix organisations communautaires se sont vues récompensées pour leur action exceptionnelle et exemplaire en matière de lutte contre le sida en recevant ce mercredi le Prix Ruban Rouge 2012 lors d’une session spéciale de la XIXème Conférence internationale sur le sida. Le Prix Ruban Rouge est la plus haute distinction mondiale honorant le travail remarquable et innovant des communautés contre l’épidémie de sida.
Les lauréats de 2012 viennent d’Égypte, d’Haïti, d’Inde, d’Iran, du Kenya, du Mexique, de Birmanie, du Sri Lanka, de la Fédération de Russie et d’Ouganda. Plus de 1400 candidatures provenant plus de 120 pays ont été reçues par le Secrétariat du Ruban Rouge, instance hébergée par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) en partenariat avec d’autres organisations des Nations Unies, AIDS 2012, le réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida, STOP AIDS NOW!, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida et le Conseil international des ONG de lutte contre le sida. Les gagnants ont été sélectionnés par un comité technique composé de représentants de la société civile. Ils recevront chacun la somme de 10 000 dollars US et bénéficieront d’une reconnaissance internationale pour leur action innovante et leur leadership. Ils ont tous été invités à participer à l’édition 2012 de la Conférence internationale sur le sida à Washington.
« Les lauréats du Prix Ruban Rouge 2012 ont accompli beaucoup avec peu de moyens. Ils travaillent sur le terrain dans des conditions très difficiles afin de veiller à ce que les groupes vulnérables et les personnes vivant avec le VIH accèdent à l’information, aux services et aux opportunités dont ils ont besoin », déclare le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Les communautés sont à la source de la riposte au sida et c’est leur énergie, leur action innovante et leur leadership qui guident notre action pour en finir avec le sida. »
Les lauréats du Prix Ruban Rouge 2012 ont accompli beaucoup avec peu de moyens. Ils travaillent sur le terrain dans des conditions très difficiles afin de veiller à ce que les groupes vulnérables et les personnes vivant avec le VIH accèdent à l’information, aux services et aux opportunités dont ils ont besoin
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Lors de la session spéciale Prix Ruban Rouge, les lauréats ont été félicités par plusieurs personnalités éminentes dont M. Sidibé, Son Altesse Royale la Princesse héritière Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Jim McDermott, membre de la Chambre des représentants américaine, Marisol Touraine, Ministre française des Affaires sociales et de la Santé, et Kevin Moody, Coordinateur international et Directeur de GNP+.
En remettant leur prix aux lauréats, la Princesse héritière Mette-Marit a déclaré : « Je suis fière de remettre ces prix à ces organisations remarquables, dont l’action au sein de leur communauté fait vraiment la différence pour les personnes affectées par le VIH. La lutte communautaire contre le VIH est au cœur de la riposte au sida. »
La lauréate du prix Nobel et Secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie en Birmanie, Aung San Suu Kyi, a adressé son message aux lauréats dans une vidéo. Elle y souligne l’importance des organisations communautaires et déclare : « En renforçant la communauté, nous renforçons nos chances d’instaurer la démocratie et de bâtir de solides institutions démocratiques. »

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA remet le Prix Ruban rouge dans la catégorie « Prévention parmi les consommateurs de drogues » aux représentants de l'Association Afraye Sabz, basée dans la province iranienne de Kermanshah, qui compte de plus en plus de personnes vivant avec le VIH, en particulier chez les jeunes consommateurs de drogues injectables. Photo : ONUSIDA/C. Kleponis
Le Prix Ruban Rouge a été créé en 2006 et a été depuis décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida. Il y avait cette année cinq catégories de prix et les dix lauréats sont répertoriés ci-dessous par catégorie :
1) Prévention de la transmission sexuelle
The Help, Birmanie, concentre son action sur la prévention, les soins, le soutien et le plaidoyer auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). L’organisation s’emploie à ce que la voix de ces hommes soit entendue et leurs problèmes pris en compte à l’échelle nationale. Tous ses membres sont HSH et près de la moitié d’entre eux vivent avec le VIH.
SEROvie, Haïti, se consacre à la santé et aux droits des minorités sexuelles en Haïti et est devenue une source vitale d’aide, de soutien et de plaidoyer pour ces minorités à la suite du tremblement de terre de janvier 2010. SEROvie mène des actions de prévention du VIH, délivre des informations et des conseils dans le domaine de la santé et apporte un soutien psychologique et social. La fondation assure également des soins à domicile, des formations professionnelles et des programmes de micro-crédit.
2) Prévention auprès de/par les consommateurs de drogues
Association Afraye Sabz, Iran, établie dans la province de Kermanshah, qui compte de plus en plus de personnes vivant avec le VIH, en particulier parmi les jeunes consommateurs de drogues injectables. L’association s’emploie à sensibiliser les personnes, les jeunes en particulier, par des activités éducatives et d'autres services complémentaires et à soutenir les personnes vivant avec le VIH et leur famille.
Je suis fière de remettre ces prix à ces organisations remarquables, dont l’action au sein de leur communauté fait vraiment la différence pour les personnes affectées par le VIH. La lutte communautaire contre le VIH est au cœur de la riposte au sida
Son Altesse Royale (SAR) la princesse Mette-Marit de Norvège
Espolea, Mexique, offre aux jeunes un espace où ils peuvent librement réfléchir, créer et agir. L’organisation concentre son action sur trois thèmes essentiels pour les jeunes : le VIH, le genre et la politique en matière de drogues. Elle s’emploie à bâtir un programme national complet et cohérent en direction des jeunes, encourageant leur participation au niveau local, national et international.
3) Traitement, soins et soutien
L’Association des hôpitaux et centres de soins palliatifs du Kenya (KEHPCA), Kenya représente tous les prestataires de soins palliatifs du pays. Sa mission consiste à renforcer l’offre de soins palliatifs et à s’assurer que les personnes ayant besoin de ces services en bénéficient. Près de 27 % des patients des hôpitaux du Kenya reçoivent des soins palliatifs pour le VIH et le sida et l’association plaide activement pour l’intégration des soins palliatifs aux services de santé du pays.
Réseau des femmes séropositives (PWN+), Sri Lanka. Cette organisation s’emploie à assurer l’autonomisation de ses membres, qui sont toutes des femmes vivant avec le VIH, et à réduire la discrimination et la stigmatisation auxquelles elles sont confrontées lorsqu’elles accèdent aux services de santé. PWN+ plaide également en faveur de politiques mondiales et nationales et a mis en place deux centres d’accueil animés par et pour des personnes vivant avec le VIH afin de leur fournir un environnement sûr, sécurisé, confidentiel et exempt de toute stigmatisation où elles peuvent bénéficier de conseils et d’un soutien moral et financier.
4) Plaidoyer et droits humains
Mouvement « Les patients ont le contrôle », Fédération de Russie. Initiative locale lancée en 2010, ce mouvement compte aujourd’hui une cinquantaine de militants à travers toute la Russie. Il organise des actions de rue, des conférences de presse et des tables-rondes sur des questions telles que les ruptures de stock de médicaments et l’absence de directives en matière de traitement VIH. Le mouvement a obtenu des résultats significatifs en termes d’action du gouvernement sur ces questions.
Réseau des personnes séropositives de Delhi (DNP+), Inde. Cette organisation cherche à améliorer les conditions de traitement et les structures d’accueil des personnes vivant avec le VIH. Elle a mis en place une plate-forme pour aider les patients à prendre des décisions fondées en matière de traitement. Au fil des années, son action s’est élargie, passant du soutien à la fourniture de services et au plaidoyer en faveur des droits humains.
5) Elimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintien de leurs mères en vie, santé des femmes
Giramatsiko Post Test Club, Ouganda, est une organisation créée pour et animée par des femmes du milieu rural qui vivent avec le VIH. Elle leur apporte des connaissances et des compétences en matière de prévention, de soin, de soutien et de traitement liés au VIH. Elle défend les droits des femmes vivant avec le VIH et de leur famille et améliore l’autonomie de ces femmes en renforçant leur capacité de subsistance. L’organisation a mis en place 19 Post Test Clubs.
Coalition mondiale des jeunes contre le sida (GYCA) Egypte. Ce réseau de jeunes militants s’emploie à sensibiliser les communautés sur les questions de santé, notamment sur les sujets tabous comme la santé et les droits sexuels et reproductifs. Il plaide également en faveur d’une approche respectueuse des droits de l’homme pour toutes les interventions relatives au VIH/sida, avec notamment des programmes d’information, de distribution de préservatifs et d’échange de seringues pour les jeunes. Le réseau mène également une action auprès de femmes issues des communautés à faible revenu.
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Le soutien bipartite symbolise la responsabilité partagée et la solidarité collective pour vaincre le sida
24 juillet 2012 24 juillet 2012Le Congrès des États-Unis accueille une réunion d’information sur le thème « Ensemble nous vaincrons le sida » à laquelle participent des membres du congrès issus des deux principaux partis politiques américains et d’autres leaders afin de discuter des moyens d’investir de façon intelligente dans la riposte au sida et d’explorer les opportunités à venir.

Intervention du sénateur américain Patrick Leahy (Démocrate, Vermont) lors du petit-déjeuner de travail du Congrès dans la salle du Caucus Kennedy du bâtiment Russell du Sénat à Washington, D.C., le 24 juillet. Photo : Bureau du Sénateur Leahy
WASHINGTON DC/GENEVE, 24 juillet 2012—Les sénateurs Patrick Leahy et Lindsey Graham, respectivement Président et membre de haut rang de la Sous-commission des Opérations étrangères et du Département d’État au Sénat, ont organisé aujourd’hui une réunion d’information afin de trouver des moyens de maximiser les nouvelles opportunités de riposte au VIH. Animée par Mme. Gwen Ifil du Washington Week & PBS NewsHour, cette réunion a rassemblé des membres du parti républicain et du parti démocrate ainsi que de grandes figures de la lutte contre le sida qui ont apporté leur point de vue sur la façon d’accélérer la riposte et de la rendre plus intelligente et plus efficace.
« Avec ce soutien bipartite, nous allons retirer toute dimension politique à cette question et renforcer les familles et les communautés », a déclaré le sénateur Leahy.
Se joignant aux sénateurs, deux membres de la Chambre des représentants ont également participé à cette réunion. Il s’agit de Kay Granger et Nita Lowey, respectivement Présidente et membre de haut rang de la Sous-commission des Orientations étrangères et du Département d’État à la Chambre des représentants.
« Nous devons mener des actions parfaitement ciblées, faire preuve d’intelligence et utiliser les ressources de manière aussi efficace que possible », a déclaré K. Granger.
En 2011, les États-Unis ont engagé plus de 4,5 milliards de dollars dans la riposte au VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le montant total nécessaire d’ici 2015 est estimé à environ 22-24 milliards de dollars. Si les investissements restent à leur niveau actuel, il manquera donc près de 7 milliards.
« Ce que l’Amérique a fait pour elle-même l’a rendue plus forte, ce qu’elle a fait pour les autres pays l’a grandie », a déclaré Sir Elton John, dans son rôle de philanthrope et de défenseur de la cause humanitaire. « Le soutien que vous avez apporté au PEPFAR a sauvé des millions de vies, alors s’il vous plaît ne levez pas le pied de l’accélérateur ! »
Sir Elton John et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, ont contribué à l’organisation de cette réunion et y ont accueilli Son Excellence M. Kgalema Petrus Motlanthe, Vice-Président de la République d’Afrique du Sud et d’autres anciens chefs d’État africains.
« En Afrique du Sud, nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif zéro », a déclaré M. Motlanthe. « Nous avons renforcé les services, avec comme objectif de fournir conseils et tests VIH à 12 millions de personnes. Nous avons réussi jusqu’à maintenant à tester 20 millions de personnes en ce qui concerne le VIH et d’autres problèmes de santé comme le diabète et l’hypertension artérielle de façon à pouvoir orienter et soutenir ces personnes. »
Bon nombre de pays à revenu faible ou intermédiaire renforcent leurs investissements au niveau national pour combler l’écart. L’Afrique du Sud, qui finance plus de 80 % de sa riposte au sida sur ses propres ressources, a engagé près de 2 milliards de dollars en 2011.
Évoquant le rôle des organisations confessionnelles et du secteur privé, Rick Warren, Pasteur de l’église évangélique américaine Saddleback Church, et John Megrue, président du Conseil des chefs d’entreprises pour une « Génération née sans le VIH », ont indiqué que ces deux secteurs clés allaient accentuer leur soutien.
Florence Ngobeni-Allen, Ambassadrice de l’Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, a remercié le gouvernement des États-Unis et celui d’Afrique du Sud, indiquant au public de plus de 200 invités qu’elle avait bénéficié de ce soutien coordonné. « J’ai vécu cela et pourtant je suis bien là aujourd’hui debout devant vous ! » Mme Ngobeni a découvert sa séropositivité il y a 16 ans, après avoir perdu son enfant à cause du VIH. Aujourd’hui, mère de deux garçons séronégatifs, elle a exhorté le groupe à poursuivre son travail. « Sans votre implication et votre leadership, les services salvateurs dont j’ai personnellement bénéficié et que j’ai eu l’opportunité de partager avec d’autres femmes comme moi, ne seraient pas disponibles, ni ici ni dans mon pays l’Afrique du Sud », a-t-elle déclaré.
« Comme nous l’avons vu aujourd’hui, le VIH a une dimension unique par la passion à laquelle il renvoie et la façon dont il mobilise les gens autour d’un objectif commun : vaincre l’épidémie », a déclaré M. Sidibé. « Nous devons prendre appui sur cette dynamique et cette énergie pour continuer à aller de l’avant. »
La réunion s’est tenue à Washington où se déroule actuellement la 19ème Conférence internationale sur le sida. C’est la première fois que cet événement a lieu aux États-Unis en plus de 20 ans d’existence.
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Une décennie de progrès et un financement durable de la recherche pour la prévention du VIH ouvrent la voie à l'élimination du sida
22 juillet 2012 22 juillet 2012Le rapport diffusé à la conférence SIDA 2012 appelle à un financement durable de la recherche pour la prévention du VIH afin d'atteindre notre objectif commun de zéro nouvelle infection au VIH
Washington DC (23 juillet 2012) – Une décennie d'investissement sans précédent dans la recherche pour la prévention du VIH a permis d'accomplir des progrès scientifiques majeurs en matière de vaccins, de microbicides, de circoncision masculine médicalisée et volontaire, de traitement préventif et de prophylaxie pré-exposition (PPrE), mais un financement durable sera nécessaire pour capitaliser ces avancées et délivrer de nouvelles options pouvant mettre fin à la pandémie de sida, selon un nouveau rapport diffusé aujourd'hui à l'occasion de la XIXe Conférence internationale sur le sida à Washington, DC.
Le nouveau rapport, intitulé Investing to End the AIDS Epidemic: A New Era for HIV Prevention Research & Development (Investissement dans l'élimination de l'épidémie de sida : une nouvelle ère pour la recherche et le développement sur la prévention), suit les investissements dans la recherche pour la prévention en 2011 et examine une décennie de croissance considérable des financements, malgré des projets parfois incertains pour quelques options de prévention du VIH. Mais les auteurs notent que la capitalisation sur les avancées récentes dans le domaine et la garantie du développement des produits de nouvelle génération exigeront des investissements durables et flexibles de la part d'une série de donateurs dans les années à venir.
Le huitième rapport annuel du Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides indique que les contributeurs ont investi à hauteur de 1,24 milliards de dollars dans la recherche et le développement (R&D) pour les six options de prévention clés suivantes : vaccins anti-VIH préventifs, microbicides, PPrE à l'aide d'antirétroviraux, traitement préventif, prévention de la transmission verticale et recherche d'opérations dans le domaine de la circoncision masculine médicalisée. Cet investissement a légèrement baissé par rapport aux 1,27 milliards de dollars investis en 2010 dans ces six secteurs de recherche. Les investissements dans la R&D sur les vaccins et les microbicides ont baissé en 2011, même si les diminutions pour la R&D sur les microbicides étaient imputables aux cycles de versement des financements et ne représentaient pas de déclins par rapport aux investissements passés.
« L'instant est critique. Nous avons 8 millions de personnes sous traitement antirétroviral et nous observons des réductions des nouvelles infections au VIH, y compris dans les communautés les plus vulnérables. Mais ceci n'est pas suffisant pour penser que le VIH est une maladie que l'on peut prendre en charge avec quelques comprimés. Le VIH doit être éliminé et les manques de financement ne doivent pas devenir un obstacle nous empêchant d'atteindre nos objectifs », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
« Les progrès récents en matière de développement d'un vaccin anti-VIH préventif a renforcé l'optimisme dans le domaine de la vaccination du sida. Des chercheurs du monde entier tentent à présent de se baser sur ces avancées pour développer de potentiels vaccins de nouvelle génération et sont en passe d'inclure les plus prometteurs d'entre eux dans un programme clinique d'efficacité de grande envergure », a déclaré Margaret McGlynn, présidente et directrice générale d'IAVI. « Je suis plus que jamais certaine que le développement d'un vaccin anti-VIH préventif est à portée de main. Cependant, pour tirer profit des avancées récentes, il est indispensable de maintenir l'engagement et le soutien financiers pour la R&D du vaccin anti-VIH ».
Ces deux dernières années, à compter des résultats de l'essai décisif sur les microbicides, CAPRISA 004, annoncés à l'occasion de la dernière Conférence internationale sur le sida, nous avons observé des avancées considérables dans le domaine de la prévention par antirétroviraux, notamment avec l'approbation par la FDA la semaine dernière de TDF/FTC (Truvada) sous forme de PPrE journalière par voie orale, comme nouvelle option de prévention, et l'étude sur le traitement préventif, HPTN 052, qui a prouvé que le traitement précoce des personnes séropositives au VIH pouvait également protéger leurs partenaires séronégatifs.
Les analyses réalisées l'année passée ont révélé des informations capitales sur la mesure dans laquelle l'étude sur les vaccins anti-VIH RV144 offrait une protection contre le VIH. En outre, les progrès récents en matière d'identification et de caractérisation d'anticorps neutralisant largement le VIH mettent en lumière de puissants nouveaux vaccins potentiels.
Pour ce qui est des microbicides, des essais cliniques de phase III sont en cours et pourraient fournir les résultats nécessaires pour autoriser et commercialiser les produits, notamment le gel de ténofovir 1 % et les anneaux vaginaux qui pourraient offrir aux femmes une protection d'un mois, de deux mois ou plus — et pourraient également combiner un médicament antirétroviral et une hormone contraceptive pour offrir une double protection. D'autres essais sur la PPrE examinent différents médicaments et une administration moins fréquente que tous les jours qui pourrait renforcer l'observance des patients au traitement.
Les résultats favorables récents soulignent l'importance de se préparer au succès et de capitaliser sur les domaines de progrès et de promesse. Le domaine de la prévention a toujours besoin de structures de financement capables de s'adapter rapidement et suffisamment généreuses pour permettre une expansion rapide en cas de résultats favorables.
En effet, le domaine de la recherche sur la prévention du VIH est confronté à une ère nouvelle et exaltante avec la disponibilité de nombreuses options de prévention du VIH, comme les préservatifs féminins, la circoncision masculine médicalisée et volontaire, le traitement préventif par antirétroviraux et la PPrE. Le rapport note qu'un financement supplémentaire sera nécessaire pour déployer l'ensemble des options disponibles, ce qui représente une opportunité d'investissement pour les pays lourdement affectés par le VIH, en particulier les économies émergentes.
Alors que l'urgence d'éliminer le sida est transmise cette semaine par les décideurs politiques, les chercheurs, les contributeurs et les militants réunis Washington, DC, et alors que nous travaillons ensemble pour concevoir une riposte au sida, le groupe de travail fait remarquer que la recherche pour le développement et le déploiement de nouvelles options de prévention sont indispensables au succès et doivent faire l'objet d'un financement adapté.
« Pour la première fois, l'élimination de l'épidémie de sida est à portée de main », a déclaré Mitchell Warren, directeur exécutif de l'AVAC. « Les nouvelles options en matière de prévention, à savoir la circoncision masculine médicalisée et volontaire, la PPrE, le traitement préventif, les microbicides et, par la suite, les vaccins, joueront un rôle essentiel dans la réduction du cycle des nouvelles infections. Ces dix dernières années ont été le théâtre d'investissements accrus dans la R&D sur la prévention du VIH et a permis d'obtenir un succès sans précédent. Grâce à un financement durable et flexible, l'avenir de la recherche sur la prévention du VIH est d'autant plus prometteur. »
Ce rapport est disponible en ligne à l'adresse suivante : www.hivresourcetracking.org.
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Plus de 80 pays ont augmenté d'au moins 50 % leurs investissements nationaux en faveur de la lutte contre le sida entre 2006 et 2011
19 juillet 2012 19 juillet 2012Contact
ONUSIDA GenèveSaira Stewart
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Le président de l’agence de presse chinoise Xinhua reçoit le prix de l’ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs
26 juin 2012 26 juin 2012
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a remis le prix « Leaders and Innovators Award » de l'ONUSIDA à M. Li Congjun, président de l’agence de presse chinoise Xinhua, en hommage à son rôle mobilisateur dans le cadre de la riposte au sida. Photo : ONUSIDA
BEIJING, 26 juin 2012—Aujourd’hui, M. Li Congjun, le président de l’agence de presse chinoise Xinhua, s’est vu remettre le prix du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) récompensant les leaders et les innovateurs (le « Leaders and Innovators Award »), en hommage à son rôle mobilisateur dans le cadre de la riposte au sida.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a remis son prix à M. Li lors d’une cérémonie qui s’est tenue au Palais de l’Assemblée du peuple à Beijing (Chine). Le prix met à l’honneur la place essentielle que tiennent le leadership et les innovations pour accélérer les progrès de la riposte au sida.
Avec M. Li à la tête de Xinhua, l’organe d’information fournissant des services à tous les médias de la Chine a mobilisé son département des affaires publiques et mené une campagne médiatique mondiale de sensibilisation au VIH. En amont de la Journée mondiale sida du 1er décembre 2011, le groupe a diffusé des messages d'information des autorités publiques en rapport avec le VIH dans plus de 10 journaux et magazines en Chine. Xinhua a aussi donné la vedette au thème de la Journée – « Objectif : Zéro » – sur écran géant électronique dans le quartier de Times Square à New York.
« Que ce soit par un immense panneau sur une des places les plus fréquentées du monde ou des publications à tirage limité, Xinhua fait connaître le VIH à des millions de personnes », a indiqué M. Sidibé. « Le leadership ambitieux dont fait preuve M. Li permet que le VIH reste au premier plan des préoccupations du public. Nous espérons que Xinhua sera un ambassadeur de la riposte au sida. »
« Ce prix est un grand honneur non seulement pour moi mais aussi pour l’agence Xinhua et même pour l’ensemble des médias chinois », a déclaré M. Li. « Encouragée par un tel hommage et une telle reconnaissance de la part de l’ONUSIDA, Xinhua renforcera sa coopération avec le Programme commun dans le cadre des efforts qu’elle déploie pour assumer la responsabilité sociale qui lui incombe en tant qu’organe de presse international. »
Xinhua, qui compte plus de 30 bureaux dans le pays et près de 170 à l’étranger, est la plus grande agence de presse du monde. Plus de 40 de ses bureaux d’information se trouvent en Afrique. En septembre dernier, l’ONUSIDA et Xinhua ont signé un mémorandum d’accord de deux ans relatif à la coopération stratégique. C’est dans le cadre de ce nouveau partenariat que la campagne médiatique mondiale a été lancée.
Pour façonner l’avenir de la riposte, l’ONUSIDA a besoin de la Chine comme partenaire stratégique. Le pays a investi des sommes importantes en Afrique, qui ne pourra se passer de sa coopération pour tenir les engagements importants qu’elle a pris en matière de sida d’ici à 2015. Le Forum sur la coopération sino-africaine, qui se tiendra le mois prochain, est l’occasion, pour les deux partenaires, d’approfondir leurs échanges sur la coopération dans les domaines de la santé et du VIH.
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L’ONUSIDA et ONU Femmes s’unissent contre le sida
05 juin 2012 05 juin 2012La dernière-née des organisations des Nations Unies rejoint l’ONUSIDA afin d’élargir l’accès des femmes et des filles aux services en matière de VIH.
Genève, le 5 juin 2012—L’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) est la onzième organisation des Nations Unies qui rejoint le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) en tant qu’organisme coparrainant.
L’engagement officiel d’ONU Femmes en tant que coparrainant de l’ONUSIDA, approuvé aujourd’hui lors de la réunion du Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA, renforcera les actions de la famille de l’ONUSIDA sur l’égalité des sexes dans le contexte du VIH et améliorera la collaboration avec les gouvernements, les partenaires internationaux, les organisations de femmes et le mouvement pour les droits des femmes.
« ONU Femmes est fière de rejoindre l’ONUSIDA. Nous sommes convaincus que la seule stratégie réellement efficace face au VIH passe par l’autonomisation des femmes et la garantie de leurs droits, de sorte qu’elles puissent se protéger de l’infection, surmonter la stigmatisation et bénéficier d’un meilleur accès au traitement et aux soins », a commenté Michelle Bachelet, la Directrice exécutive d’ONU Femmes. « Nous avons hâte d’intensifier nos efforts en partenariat avec la famille de l’ONUSIDA pour combattre l’épidémie ».
L’égalité des sexes ainsi que le respect des droits et de la santé sexuelle et reproductive des femmes, en particulier de celles vivant avec le VIH, sont essentiels à une riposte efficace au VIH. La persistance des inégalités entre les sexes et des violations des droits des femmes continuent d’accentuer la vulnérabilité des femmes et des filles au virus et de les empêcher d’accéder aux services en matière de VIH. En 2010, quelque 17 millions de femmes vivaient avec le VIH qui reste la première cause de mortalité dans la population féminine en âge de procréer.
« Je pense que nous devons et pouvons faire beaucoup mieux pour les femmes et les filles. Les solutions durables permettant aux femmes de se protéger du VIH, de la violence et de la pauvreté restent encore trop peu nombreuses », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le partenariat avec ONU Femmes consolidera nos efforts pour promouvoir l’égalité des sexes et soutenir l’autonomisation des femmes partout dans le monde, à travers la riposte au VIH. »
L’ONUSIDA travaillera en étroite collaboration avec ONU Femmes dans divers domaines, notamment en traitant les corrélations entre le VIH et la violence à l’égard des femmes, en intégrant l’égalité des sexes à la planification nationale du VIH et en utilisant des stratégies qui promeuvent le leadership des femmes vivant avec le VIH et des femmes affectées par ce virus et leur participation à la prise de décisions. L’ONUSIDA et ONU Femmes œuvreront aussi au renforcement des institutions nationales pour leur permettre d’honorer les engagements pris concernant l’égalité des sexes et les droits des femmes dans le contexte du VIH.
« En tant que jeune femme vivant avec le VIH, voir que l’ONUSIDA et ONU Femmes unissent leurs forces contre le sida me réconforte. J’ai constaté pour l’avoir vécu comment des environnements propices et des services basés sur les droits peuvent permettre aux femmes vivant avec le VIH de prendre le contrôle de leur corps et de leur vie », témoigne Helena Nangombe Kandali, une jeune Namibienne. « La participation d’ONU Femmes à l’ONUSIDA en tant que coparrainant marque un progrès en faveur du soutien des femmes du monde entier, en particulier de celles qui vivent avec le VIH. »
Créée en 2010 par l’Assemblée générale des Nations Unies, ONU Femmes est le résultat de la fusion de quatre composantes distinctes du système des Nations Unies dédiées exclusivement à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, à savoir la Division de la promotion de la femme, l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme, le Bureau de la Conseillère spéciale pour la problématique hommes-femmes et le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM).
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tel. +1 646 781 4522
oisika.chakrabarti@unwomen.org
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Press Statement
Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie
17 mai 2012 17 mai 2012Message de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
GENÈVE, 14 mai 2012—Durant l'année qui vient de s'écouler, nous avons observé une plus grande acceptation de la diversité. Un nouveau dialogue s'est instauré fait d'ouverture d'esprit et de tolérance.
Pourtant, dans 79 pays, territoires ou régions, il existe encore des lois qui criminalisent les relations homosexuelles entre adultes consentants. Ces lois constituent de sérieux obstacles à une riposte efficace au sida et conduisent les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transgenres à vivre cachées, les privant ainsi d'un accès pourtant vital à certains services.
La valeur d'une société ne doit pas être fondée sur l'argent ou le pouvoir. Elle doit se mesurer à la valeur que cette société accorde aux individus, indépendamment de leur orientation sexuelle ou de leur statut social. Une société prospère est celle qui garantit l'intégration et le respect de tous.
À nos amis gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres, sachez que l'ONUSIDA est à vos côtés.
Votre engagement est essentiel à la réalisation de notre objectif, à savoir, zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.
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