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L’ONUSIDA lance la campagne d’action « Y croire. Le faire. » pour favoriser l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015
08 mai 2012 08 mai 2012Genève, le 8 mai 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a lancé aujourd’hui une nouvelle campagne, « Y croire. Le faire. », pour attirer l’attention sur l’objectif mondial visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et à maintenir les mères vivant avec le VIH en bonne santé, et pour inciter à l’action en faveur de cet objectif.
Chaque année, près de 390 000 enfants contractent le VIH et 42 000 femmes vivant avec le VIH meurent de complications liées à ce virus et à la grossesse.
En 2011, les dirigeants internationaux présents à la Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies se sont engagés à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et à maintenir leurs mères en vie. Un nouveau plan mondial ambitieux a été adopté et diverses actions sont en cours.
« Nous avons une occasion formidable de changer le monde », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’engagement des dirigeants internationaux nous est acquis mais le temps presse et nous avons besoin de vous pour éviter que 390 000 enfants contractent le virus chaque année et atteindre l’objectif de zéro infection à VIH. »
Les ambassadrices itinérantes de l’ONUSIDA Naomi Watts et Annie Lennox font partie des personnalités qui s’investissent dans la campagne « Y croire. Le faire. ». En outre, l’ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF Whoopi Goldberg s’est jointe à Blair Underwood, Denis O’Hare, Alexandra Wentworth, George Stephanopoulos et Sujean Rim afin d’enregistrer pour la campagne une annonce d’intérêt public véhiculant le message « Je crois que, partout, les enfants peuvent naître sans le VIH — Y croire. Le faire. »
L’ONUSIDA s’est associé à l’artiste Sujean Rim pour créer une série de cartes électroniques célébrant les familles, autour du thème « C’est tous les jours la Fête des Mères ». Par l’intermédiaire de messages d’intérêt public, d’un site Web interactif et des réseaux sociaux, la campagne invite le grand public à s’impliquer dans une action simple, en trois temps :
- S’informer sur l’élimination de l’infection à VIH chez les enfants
- Faire circuler le message sur cette question et sur les moyens d’action de chacun
- Soutenir une mère par l’intermédiaire d’une des grandes organisations qui travaillent avec les familles
La campagne sera présentée d’ici le 11 mai, date de la Fête des Mères aux États-Unis, pendant l’émission de télévision Good Morning America, et le message d’intérêt public de 30 secondes sera diffusé sur CNN International, sur CNN aux États-Unis et via d’autres médias.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur http://www.unaids.org/believeitdoit/
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Le Secrétaire général des Nations Unies émet des recommandations pour renforcer la riposte au sida afin d'atteindre les objectifs fixés pour 2015
30 avril 2012 30 avril 2012Dans son rapport à l'Assemblée générale des Nations Unies, le Secrétaire général Ban Ki-moon exhorte les parties concernées à redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs énoncés dans la Déclaration politique sur le sida de 2011.
GENÈVE, 30 avril 2012—Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a adressé son premier rapport sur le VIH à l'Assemblée générale depuis la Réunion de haut niveau sur le sida de 2011. Dans ce rapport, il souligne la nécessité urgente de parvenir à des résultats immédiats et tangibles, et d'organiser une riposte au sida plus adaptée, plus stratégique, plus efficace et plus ancrée dans les droits de l'homme.
« J'exhorte la communauté internationale à tenir les engagements qu'elle a pris. J'appelle à un changement dans la perception de l'aide qui ne doit plus être considérée comme de la charité, mais comme une responsabilité partagée et un investissement judicieux qui rapporte à tous. Ensemble, nous devons favoriser une riposte plus durable à l'épidémie de VIH afin de préserver notre avenir commun. »
Des résultats encourageants ont été enregistrés au cours des 10 dernières années et certaines avancées scientifiques révolutionnaires ont amené les dirigeants politiques à envisager la fin de l’épidémie de sida. Le rapport, intitulé « Unis pour en finir avec le sida : atteindre les objectifs de la Déclaration politique de 2011 » indique que, selon les estimations, 2,5 millions de décès ont été évités depuis 1995 en raison d'un accès accru aux traitements antirétroviraux et que 350 000 nouvelles infections à VIH ont été évitées chez les enfants. Il souligne également les progrès réalisés dans la prévention du VIH, avec des nouvelles infections à leur plus bas niveau depuis le pic observé au milieu des années 2000.
Toutefois, le rapport avertit également que des écarts considérables persistent dans l'accès aux services en rapport avec le VIH, en particulier pour les personnes plus exposées au risque d'infection. Les lois répressives, l'inégalité entre les sexes, la violence à l'égard des femmes et d'autres violations des droits de l'homme continuent de saper les initiatives nationales de lutte contre le sida. Par ailleurs, la diminution des financements pourrait facilement mettre en péril au cours des années à venir notre capacité à élargir l'accès aux services en rapport avec le VIH et à pérenniser les progrès accomplis.
« La quatrième décennie de l'épidémie doit être celle qui aura marqué le début de la fin du sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Cela peut devenir une réalité et nous devons saisir l'occasion qui se présente pour assurer un avenir sans VIH. »
Lors de la Réunion de haut niveau sur le sida de 2011, les États membres des Nations Unies ont adopté une Déclaration politique sur le sida, qui propose une feuille de route pour la réalisation de l'objectif zéro, c’est-à-dire, zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. La déclaration a fixé 2015 comme date limite pour atteindre un certain nombre d'objectifs spécifiques.
À travers la Déclaration politique, les États membres des Nations Unies se sont engagés à fournir un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes d'ici à 2015, à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, à réduire de moitié le nombre des nouvelles infections chez les adultes, à diminuer de moitié la transmission du VIH parmi les consommateurs de drogues injectables et à réduire également de moitié le nombre des décès par tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.
Les pays se sont également engagés à combler le déficit de ressources, en investissant chaque année entre 22 et 24 millions de dollars jusqu'en 2015, à répondre aux besoins des femmes et des filles, à faire disparaître la stigmatisation et la discrimination, et à favoriser l'intégration de la riposte au VIH dans les efforts de santé publique et de développement.
Dans son rapport, le Secrétaire général souligne que, pour atteindre les objectifs fixés pour 2015, toutes les parties concernées devront redoubler d'efforts et qu'il sera nécessaire d'appliquer des méthodes de travail plus adaptées et plus efficaces.
Le Secrétaire général présente un certain nombre de recommandations à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs. Le rapport indique par exemple que, pour atteindre l'objectif d'une réduction de 50% de la transmission du VIH par voie sexuelle, le nombre des nouvelles infections transmises sexuellement devra diminuer d'au moins 1 million d'ici à 2015. Pour parvenir à ce résultat, les programmes de prévention du VIH devront s'employer à renforcer, à pérenniser et à généraliser les changements de comportements par la promotion de l'égalité des sexes et du respect mutuel, et se concentrer davantage sur les zones géographiques et les populations dans lesquelles surviennent les nouvelles infections.
Pour réduire de moitié la transmission du VIH parmi les consommateurs de drogues, le nombre des nouvelles infections dans cette population devra diminuer d'au moins 120 000 chaque année. Le Secrétaire général encourage les parties concernées à faire appel à la sagesse, au courage et à la détermination nécessaires pour mettre en œuvre des programmes de prévention solides et éclairés par des données probantes visant à démarginaliser les populations clés, y compris les consommateurs de drogues injectables.
Le nombre des décès par tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH devra diminuer d'au moins 180 000 pour atteindre l'objectif d'une réduction de moitié de ces décès d'ici à 2015. Pour y parvenir, les taux de traitement curatif et de dépistage de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH devront passer respectivement de 70% à 85% et de 40% à 80% entre 2010 et 2015. La réalisation de cet objectif permettrait de diminuer de 80% le nombre des décès par tuberculose et de sauver un million de personnes.
Dans ses recommandations, le Secrétaire général exhorte les pays à entreprendre immédiatement un examen approfondi des cadres stratégiques et juridiques nationaux afin d'éliminer les obstacles à une riposte efficace et fondée sur les droits. Il appelle également à de nouveaux partenariats et à une nouvelle approche des investissements dans la riposte au VIH pour mobiliser les ressources nécessaires. En 2010, 15 milliards de dollars ont été consacrés à la riposte au sida toutes sources confondues. Le rapport souligne que 8 milliards de dollars supplémentaires seront nécessaires pour atteindre l'objectif de 22 à 24 milliards de dollars affectés à la riposte au VIH d'ici à 2015.
Rapport du Secrétaire général des Nations Unie à l'Assemblée générale :
Unis pour en finir avec le sida : atteindre les objectifs de la Déclaration politique de 2011
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L’ONUSIDA se félicite des nouvelles directives qui apportent une option de prévention supplémentaire aux couples sérodiscordants
19 avril 2012 19 avril 2012Publication de nouvelles lignes directrices pour le test et le conseil VIH en couple ainsi que pour le traitement et la prévention chez les couples sérodiscordants
GENÈVE, 19 avril 2012—De nouvelles directives ont été publiées qui encouragent les couples à passer des tests de dépistage ensemble afin de connaître leur statut VIH. Les directives, diffusées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), recommandent également que chez les couples qui sont sérodiscordants – lorsqu’un partenaire vit avec le VIH et pas l’autre – la thérapie antirétrovirale soit offerte à la personne vivant avec le VIH afin d’empêcher que son ou sa partenaire ne soit infecté(e) par le virus.
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se félicite vivement de ces nouvelles directives et appelle tous les pays à les mettre en œuvre pour atteindre les objectifs énoncés dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le sida de 2011.
« Les couples peuvent tirer parti de la thérapie antirétrovirale pour améliorer leur propre santé et protéger leurs proches », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « En encourageant les couples à passer le test de dépistage ensemble, nous pouvons offrir des options complètes pour la prévention et le traitement du VIH – qu’ils peuvent discuter et gérer en commun. »
De nouvelles preuves indiquent désormais que la thérapie antirétrovirale diminue le risque de transmission du VIH d’une personne vivant avec le VIH à ses partenaires sexuels. L’OMS recommande que la thérapie antirétrovirale soit offerte aux individus séropositifs au VIH au sein de relations sérodiscordantes même lorsqu’ils n’en ont pas besoin pour leur propre santé. Les directives soulignent également qu’il est possible pour les couples de rester indéfiniment sérodifférents pour le VIH s’ils pratiquent constamment des rapports sexuels à moindre risque en utilisant des préservatifs.
« Je suis enthousiasmé par le fait qu’avec le lancement de ces nouvelles directives, des millions d’hommes et de femmes aient à leur disposition une option supplémentaire pour stopper les nouvelles infections à VIH », a déclaré Michel Sidibé. « Ce développement ouvre une nouvelle ère de dialogue en matière de prévention du VIH et d’espoir parmi les couples. »
Selon les nouvelles directives, « les couples qui passent le test ensemble et se dévoilent mutuellement leur sérologie VIH sont plus susceptibles d’adopter des comportements destinés à protéger leur partenaire que lorsqu’ils le font seuls. Un autre bénéfice potentiel du dépistage et de la divulgation des résultats en couple est que les couples peuvent se soutenir mutuellement, si l’un des partenaires ou les deux sont séropositifs au VIH, pour accéder au traitement et l’observer, ainsi que pour empêcher la transmission du VIH à leurs enfants. »
L’ONUSIDA recommande que le test et le conseil VIH soient toujours confidentiels et que le début du traitement soit toujours volontaire et ne soit jamais obligatoire ou coercitif. Les couples devront avoir accès à toute la gamme des options disponibles pour la prévention du VIH, notamment l’usage des préservatifs masculins et féminins et la circoncision médicale masculine. On leur offrira également l’accès aux services de santé tels que le dépistage de la tuberculose et les services de santé reproductive y compris la planification familiale avec un accès à des contraceptifs efficaces et au conseil en matière de conception à l’intention des couples sérodiscordants.
Selon les estimations de l’ONUSIDA, près de 14 millions de personnes sont éligibles pour le traitement antirétroviral. À la fin de 2011, seules 6,6 millions de personnes bénéficiaient des médicaments salvateurs. Les directives recommandent que dans les situations où les ressources sont limitées ou inadéquates, il faudra toujours donner la priorité aux personnes qui nécessitent une thérapie antirétrovirale pour leur propre santé.
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L’ONUSIDA et l’Agence du NEPAD signent un accord pour renforcer la riposte au sida et l’action plus générale en faveur du développement en Afrique
27 mars 2012 27 mars 2012
Le Dr Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l'Agence du NEPAD, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, lors de la signature du protocole d'accord au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 27 mars 2012.
Photo : ONUSIDA/Jiro Ose
ADDIS-ABEBA, le 27 mars 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Agence de Planification et de Coordination du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) ont procédé aujourd’hui à la signature d’un protocole d'accord appelant à une collaboration stratégique pour promouvoir des ripostes pérennes au VIH et des actions viables en faveur de la santé et du développement sur l’ensemble du continent africain. Le protocole d'accord a été signé par M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et le Dr Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD, en marge d’un colloque organisé à l’occasion du dixième anniversaire du NEPAD à Addis-Abeba (Éthiopie).
Aux termes de l’accord, l’ONUSIDA et l’Agence du NEPAD collaboreront avec des partenaires pour : aider les pays africains à définir des positions communes sur la riposte au sida, en mettant l’accent sur des financements pérennes ; lever les obstacles à l’accès au traitement contre le VIH ; faciliter l’établissement de politiques et de partenariats visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à améliorer la santé des mères ; renforcer la prise en main des programmes par les pays et leur responsabilisation ; et encourager la coopération entre les pays du Sud.
« Ce nouveau partenariat nous rapproche de la réalisation de notre objectif “Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida.ˮ », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA lors d’une conférence de presse le 28 mars, après la signature du protocole d'accord. M. Sidibé a indiqué que « l’objectif zéro » nécessite des partenariats efficaces et largement ouverts, un partage des responsabilités, une transparence accrue, et des actions centrées sur les résultats – autant de domaines dans lesquels les compétences du NEPAD ne sont plus à prouver.
S’exprimant aux côtés de M. Sidibé à la conférence de presse, le Dr Ibrahim Mayaki a fait savoir que la prise en main des programmes par les pays serait un élément essentiel pour renforcer la riposte au sida et les actions en faveur du développement au cours de la prochaine décennie. « Les partenariats pour le développement ne peuvent être fructueux que si des pays en développement sont à leur tête », a indiqué le Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD. « Les programmes de lutte contre le sida doivent être viables sur le plan financier à long terme et spécialement adaptés aux contextes nationaux », a-t-il ajouté.
C’est en Afrique subsaharienne que la charge du VIH est la plus élevée dans le monde. En 2010, près de 68 % de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH habitaient en Afrique subsaharienne, une région qui n’abrite pourtant que 12 % de la population mondiale.
Environ deux tiers de la totalité des investissements dans la lutte contre le sida en Afrique proviennent aujourd’hui de sources extérieures. D’après les estimations de l’ONUSIDA, l’Afrique aura besoin de 11-12 milliards de dollars des États-Unis pour sa riposte régionale d’ici à 2015 – soit une augmentation de 3-4 milliards de dollars par rapport au montant actuel des dépenses.
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ONUSIDA GenèveSaira Stewart
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ONUSIDA Éthiopie
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Gilles Eric Foadey
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Journée mondiale de la tuberculose 2012
23 mars 2012 23 mars 2012Message de Monsieur Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA (au centre) a visité la clinique Prince Cyril Zulu dédiée à la tuberculose et aux IST, et la clinique de recherche du CAPRISA d'eThekwini en septembre 2011, lors d'une visite officielle en Afrique du Sud. La clinique Prince Cyril Zulu traite environ 8 000 nouveau patients atteints de la tuberculose chaque année, avec une prévalence du VIH de 74 %. L'essai SAPiT TB-VIH qui a fourni les éléments de preuve pour les lignes directrices actuelles de l'OMS concernant le co-traitement de la tuberculose et du VIH avait été conduit dans la clinique du CAPRISA adjacente.
Photo : UNAIDS/A. Debiky
GENÈVE, 22 mars 2012—Durant la Journée mondiale de la tuberculose, nous allons célébrer un partenariat qui, en quelques années, a contribué à changer le visage de l'épidémie de sida.
Grâce à une meilleure collaboration entre les services de prise en charge du VIH et de la tuberculose, on estime que près d'un million de personnes ont été sauvées à travers le monde ces six dernières années.
Entre 2005 et 2010, le nombre de personnes vivant avec le VIH dépistées pour la tuberculose a été pratiquement multiplié par 12.
Pour les patients, l'intégration des services de prise en charge du VIH et de la tuberculose signifie une meilleure qualité de vie. En effet, ceux-ci ne perdent plus de temps à se rendre d'une clinique à l'autre et réduisent les dépenses engendrées par des consultations auprès de prestataires de soins différents.
Cela peut également signifier la différence entre la vie et la mort.
Nous pouvons tous être fiers de cette réalisation.
Mais nous n'avons pas atteint notre objectif, à savoir, plus aucune vie emportée par la tuberculose.
Chaque jour, un millier de personnes vivant avec le VIH meurent de la tuberculose.
Ces décès sont tout simplement inacceptables alors qu'il est possible de prévenir et de guérir la tuberculose avec des médicaments peu onéreux.
Nous devons intensifier l'intégration des services de prise en charge du VIH et de la tuberculose à tous les niveaux du système de santé.
Nous devons nous concentrer davantage sur la prévention, le diagnostic et le traitement de la tuberculose chez les enfants vivant avec le VIH, qui sont particulièrement sujets à cette maladie.
Tous les patients tuberculeux vivant avec le VIH doit être placés sous traitement antirétroviral le plus rapidement possible.
L'an dernier, les pays se sont engagés pour la première fois à réduire de moitié le nombre des décès chez les personnes vivant avec le VIH d'ici à 2015.
Après tout ce chemin parcouru ensemble, je suis sûr que nous atteindrons notre but final.
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Les femmes et les filles sont des agents essentiels du changement dans la riposte au sida
09 mars 2012 09 mars 2012GENÈVE, 8 mars 2012 — En cette Journée internationale des femmes, il reste beaucoup à faire pour parvenir à un monde dans lequel:
- Les femmes et les hommes, les filles et les garçons sont traités à égalité ;
- Les filles ont la possibilité de décider de leur propre avenir ;
- Les garçons contestent les normes sociales qui entravent les perspectives ;
- Le VIH n'enlève aux individus ni leur dignité, ni leurs droits.
La réalité est tout autre :
- Chaque minute, une nouvelle jeune femme est infectée par le VIH ;
- Dans le même temps, les filles ne bénéficient pas d'une égalité d'accès à l'éducation ;
- Beaucoup trop de femmes n'ont pas le contrôle de leurs ressources financières et de leurs biens ;
- Et trop de femmes continuent à ne pas avoir le contrôle de leur corps et de leur existence.
Il est évident que les gouvernements et les communautés négligent les femmes et les filles. Il existe quelques solutions pérennes qui permettent aux femmes et aux filles de se protéger contre le VIH, la violence et la pauvreté. Cette situation est profondément inacceptable, en particulier parce que le monde peut faire beaucoup mieux.
Des femmes et des filles émancipées sont des agents essentiels pour inverser le cours de l'épidémie. Si la société investit dans la santé des femmes et des filles, celles-ci peuvent alors construire l'avenir qu'elles souhaitent avoir.
C'est pourquoi l'ONUSIDA fait de l'égalité des sexes une priorité et appelle à la tolérance zéro en ce qui concerne les violences faites aux femmes. Ensemble, nous parviendrons à bâtir l'avenir que nous voulons, un avenir avec : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida chez les femmes et les filles.
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Publications
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- UNAIDS Agenda for Women and Girls
- Agenda pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes, des filles et de l’égalité des sexes dans le contexte du VIH
- Women, girls, gender equality and HIV
- Community Innovations
- Issue Brief: Stopping violence against women and girls for effective HIV responses
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Les femmes ont besoin d’avoir accès à une double protection : à des dispositifs efficaces de contraception ainsi qu’à des moyens de prévention du VIH
16 février 2012 16 février 2012Les recommandations de l’OMS concernant l'utilisation de contraceptifs hormonaux n'ont pas changé. L’utilisation des préservatifs – masculins et féminins – est une méthode fiable de prévention du VIH.
GENÈVE, 16 février 2012—Au cours d’une réunion organisée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève, les intervenants ont analysé des études épidémiologiques récentes portant sur la transmission du VIH par ou à des femmes ayant recours à des contraceptifs hormonaux. Après avoir soigneusement analysé l’ensemble des preuves dont ils disposaient, les intervenants se sont aperçu que les données n’étaient pas suffisamment concluantes pour modifier les directives actuellement en vigueur.
À la lumière de cette analyse, l’OMS a annoncé ce jour que ses recommandations actuelles, c’est-à-dire aucune restriction quant à l’utilisation de contraceptifs hormonaux en vue d’éviter les grossesses non désirées, sont reconduites. L’organisme recommande également que les femmes ayant recours à des contraceptifs injectables à base de progestatifs seuls utilisent en parallèle des préservatifs ou autres dispositifs pour éviter d'être infectées par le VIH.
Environ la moitié des 34 millions d'individus porteurs du VIH sont des femmes. En Afrique sub-saharienne, la région la plus touchée par l’épidémie, les femmes constituent près de 60 % de l’ensemble des nouveaux cas d’infection par le VIH.
À l’échelle mondiale on estime que, parmi les 1,18 milliard de femmes âgées de 15 à 49 ans, 11 % n’ont pas accès aux services de planification familiale. En Afrique sub-saharienne on estime que, parmi les 128 millions de femmes (mariées ou en concubinage) âgées de 15 à 49 ans, le pourcentage de celles qui n’ont pas accès aux services de planification familiale est plus de deux fois plus élevé, avec un taux de 25 %. Cela souligne à quel point il est urgent de trouver des solutions innovantes permettant de répondre au double besoin des femmes : prévenir le VIH et freiner les grossesses non désirées.
Si toute une gamme de contraceptifs permet d'éviter les grossesses non désirées, seuls les préservatifs (masculins et féminins) offrent une double protection : ils stoppent la transmission du VIH et permettent d'éviter les grossesses non désirées.
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) recommande que les personnes sexuellement actives, et plus particulièrement les femmes et les jeunes filles, puissent bénéficier d’un accès libre et illimité aux informations et conseils qui leur permettront de faire des choix en toute connaissance de cause en matière de santé sexuelle et génésique. Les femmes et les jeunes filles doivent également avoir accès à la plus large gamme possible de dispositifs de contraception et de prévention du VIH. Ces services doivent faire partie intégrante des prestations offertes par les professionnels de santé.
En raison du manque de méthodes de prévention du VIH contrôlées par les femmes et du faible taux d’utilisation des préservatifs, les femmes et les jeunes filles sont de plus en plus exposées à l’infection à VIH. « Les femmes ont besoin de dispositifs sûrs de contraception et de prévention du VIH qui leur appartiennent et qu’elles puissent gérer », déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Il est crucial d’investir à nouveau dans la recherche sur les dispositifs de prévention du VIH contrôlés par les femmes et sur les méthodes de contraception ».
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Les partenaires internationaux demandent une accélération de l’accès International à la circoncision masculine médicale et volontaire en Afrique orientale et australe
05 décembre 2011 05 décembre 2011
From left to right: UNAIDS Executive Director Michel Sidibé, former president of Botswana, Mr Festus Gontebanye Mogae, Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator call for accelerated access to voluntary medical male circumcision in eastern and southern Africa, at ICASA 2011. 5 December 2011.
Credit: UNAIDS/ P. Wiggers
ADDIS ABABA/GENÈVE, 5 décembre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont lancé aujourd’hui un cadre d’action sur cinq ans pour accélérer l’intensification de la circoncision masculine médicale et volontaire (CMMV) pour la prévention du VIH. Ce cadre a été élaboré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, le PEFPAR, la Fondation Bill & Melinda Gates et la Banque mondiale, en consultant les Ministres nationaux de la Santé. Il demande le déploiement et l’expansion immédiats des services de CMMV dans 14 pays prioritaires de l’Afrique orientale et australe.
« La circoncision masculine médicale et volontaire a un impact fort et il s’agit d’un outil de prévention rentable qui nous rapprochera de l’objectif que nous nous sommes fixés de parvenir à une génération sans VIH », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé, qui a dévoilé ce cadre d’action à l’occasion de la 16e Conférence internationale sur le VIH et les MST en Afrique (ICASA), avec des partenaires. « Chaque infection à VIH évitée, c’est de l’argent dans la banque et de l’espace fiscal pour l’avenir », a-t-il ajouté. Le coordonnateur pour la lutte mondiale contre le sida pour les États-Unis, Eric Goosby, et l’ancien Président du Botswana, Festus Mogae, se sont joints à Michel Sidibé lors du lancement du programme à Addis Ababa, en Éthiopie.
Il est incontestable que la CMMV, lorsqu’elle est pratiquée par des professionnels de la santé bien formés, réduit le risque de transmission sexuelle du VIH des femmes aux hommes d’environ 60%. Depuis 2007, l’OMS et l’ONUSIDA ont poussé les pays ayant une forte prévalence du VIH et de faibles niveaux de circoncision masculine, d’étendre l’accès à des services de CMMV sûrs.
La CMMV offre une excellente rentabilité. Des travaux récents de modélisation demandés par le PEPFAR et l’ONUSIDA ont montré qu’en parvenant à couvrir 80% de CMMV chez les adultes dans les 14 pays prioritaires, il serait possible de réaliser presque 20 millions de circoncisions chez les hommes âgés de 15 à 49 ans d’ici 2015. Une telle intensification coûterait au total 1,5 milliard de dollars et permettrait de faire une économie de 16,5 milliards de dollars net d’ici 2025 grâce aux traitements et aux coûts des soins qui auront été évités. Il est estimé que 3,4 millions nouvelles infections à VIH pourraient être évitées jusqu’à 2025.
À ce jour, l’intensification de la CMMV a été modeste dans la plupart des pays. Selon le cadre commun, plus de 550 000 hommes âgés de 15 à 49 ans ont été circoncis dans les 14 pays prioritaires avant 2010. C’est au Kenya, en particulier dans Province de Nyanza, que l’intensification de la CMMV a été la plus réussie. Alors que les progrès réalisés dans la mise en œuvre de programmes relatifs à la CMMV ont été plus limités dans les autres pays prioritaires, l’intensification de la CMMV s’est accélérée en 2010.
En reconnaissant l’importance du rôle de l’appropriation et de responsabilisation des pays quant aux systèmes de santé, le coordonnateur pour la lutte mondiale contre le sida pour les États-Unis Eric Goosby a déclaré que « le PEPFAR soutient avec force une appropriation nationale plus élevée et immédiate dans tous les pays prioritaires pour mettre en œuvre des stratégies élargies sûres et efficaces de circoncision masculine médicale et volontaire. La CMMV offre aux hommes une occasion sans précédent d’assumer un rôle proactif pour réduire leur risque de contracter le VIH, pour leur donner le pouvoir de protéger leur santé et la santé de leurs partenaires ».
Le nouveau cadre propose une action stratégique et coordonnée entre les partenaires aux niveaux local, national et mondial pour exploiter les ressources et s’atteler à atteindre les hommes adultes et adolescents avec les services de CMMV aussi rapidement et sûrement que possible. Cela permet de souligner que le leadership du pays est capital pour la réussite et la durabilité de cette phase initiale des programmes relatifs à la CMMV. Le but à long terme est d’offrir la CMMV à tous les jeunes enfants des pays prioritaires, en remplaçant ainsi le besoin de CMMV chez les adolescents et les adultes.
L’innovation au niveau de la prestation de services, de la logistique des chaînes d’approvisionnement, du déploiement de ressources humaines et des appareils médicaux, est encouragée pour améliorer l’efficacité, l’accès et la sécurité tout en créant une demande de services de CMMV. Le présent cadre pousse les gouvernements des 14 pays prioritaires de chercher des financements auprès d’un éventail de sources nationales et internationales — tout en veillant à s’appuyer davantage, sur le temps, sur les ressources nationales et locales.
En s’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Festus Mogae a appelé les dirigeants à soutenir et à intensifier les programmes relatifs à la CMMV dans les 14 pays prioritaires. « Une forte collaboration entre les dirigeants politiques, traditionnels et religieux sera décisive pour intensifier sûrement et efficacement les services de CMMV » a déclaré M. Mogae, qui est le président de l’organisation non gouvernementale Champions for an HIV-Free Generation. Il a ajouté que « Le rôle clé des dirigeants religieux et traditionnels est de veiller à ce qu’il y ait un partenariat avec les communautés de sorte que la circoncision médicale réalisée comme un élément supplémentaire de la stratégie de prévention du VIH, conserve sa signification religieuse ou culturelle dans les communautés ».
La CVVM est un composant important du vaste ensemble de prévention du VIH. L’OMS, l’ONUSIDA et le PEPFAR recommandent une approche combinée de la prévention du VIH incluant l’utilisation correcte et cohérente des préservatifs masculins et féminins, le traitement des maladies sexuellement transmissibles ; la promotion de pratiques sexuelles plus sûres comme l’abstention de rapports sexuels sans pénétration ; la provision de thérapie antirétrovirale aux personnes séropositives au VIH qui sont éligibles pour recevoir un traitement ; ainsi que la circoncision masculine médicale et volontaire dans certains contextes.
La CMMV est une intervention salvatrice liée au VIH dont les avantages en termes de coûts sont importants. La CMMV est une intervention sanitaire unique qui confère une protection partielle à vie contre le VIH. Le cadre commun qui est lancé aujourd’hui inclut une intensification urgente et diffusée de la CMMV dans tous les pays prioritaires grâce à un effort coordonné et guidé par le pays.
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Kate Glantz
tel. +1 202 663 2952
glantzke@state.gov
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Press Statement
L’ONUSIDA salue la décision de la Chine de combler son manque de ressources pour le VIH
01 décembre 2011 01 décembre 2011La Chine demande une responsabilité partagée pour parvenir à zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé and China’s Premier H.E. Wen Jiabao at a World AIDS Day event in Beijing.
PÉKIN/GENÈVE, 1er décembre 2011—La Chine s’est engagée à combler son manque de ressources relatives au VIH en augmentant les investissements nationaux. Cet engagement a été pris par le Premier ministre de la Chine, Wen Jiabao, à l’occasion de la Journée mondiale pour la lutte contre le sida à Pékin. Le Premier ministre a également demandé à la communauté internationale de réaliser tous ses engagements et de parvenir à un monde avec zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
« Je ne vois aucune raison pour laquelle le Fonds mondial retirerait son soutien à la Chine » a déclaré le Premier ministre Wen Jiabao lors de la table ronde consacrée au sida, à Pékin. « J’ai demandé au ministre des finances de combler les lacunes laissées par le Fonds mondial. Nous allons nous reposer sur nos propres efforts ».
Ce nouvel engagement de la Chine vient à un moment crucial étant donné que les ressources pour le sida sont en déclin et que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme doit faire face à un revers sévère dans la mobilisation des ressources, qui a mené à l’annulation de son prochain appel pour les propositions des pays (Série 11), en mettant des millions de vies en danger.
« La voix de la Chine n’aurait pas pu être portée à un moment plus décisif dans la riposte au sida. Nous traversons une période de risque élevé et nous saluons cette décision audacieuse » a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, en remerciant le Premier ministre de la Chine. « J’ai confiance dans le fait qu’un nouvel agenda durable sur le plan social favorisant l’appropriation et la responsabilité partagée, puisse être élaboré ».
Plus de 6,6 millions de personnes suivent un traitement pour le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et les taux de nouvelles infections à VIH ont chuté dans plusieurs parties du monde. Les investissements nationaux ont constamment augmenté, mais la magnitude de l’épidémie en Afrique signifie qu’une solidarité et des investissements internationaux continus sont vitaux.
« Il est hautement prioritaire de relancer la Série 11, en particulier puisque l’Afrique guide le monde en vue de réduire les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida. Ses partenaires internationaux doivent faire un pas en avant et aider les pays à multiplier leurs réussites » a déclaré M. Sidibé. « Cet appel concerne non seulement la responsabilité partagée mais aussi les valeurs partagées ».
Il a fallu peu de temps à la Chine pour intensifier sa riposte au sida, en incluant des services de prévention du VIH fondés sur des données prouvées. En intensifiant rapidement l’accès aux thérapies de substitution des drogues, elle a réduit les nouvelles infections à VIH parmi les personnes ayant recours à ces services pour se rapprocher de l’objectif « zéro ». La Chine a également fait des progrès importants dans ses programmes de lutte contre la discrimination et de soutien des organisations de la société civile.
« Pour vaincre le sida, toute la société devra apporter sa contribution », a déclaré le Premier ministre Wen Jiabao. « La Chine veut jouer son rôle ». Il est possible de reproduire le modèle chinois d’intensification rapide dans d’autres pays—en particulier en renforçant la capacité des personnels de santé des communautés à délivrer des services liés au VIH. En outre, la Chine peut fournir des transferts technologiques vitaux dans des domaines clés de l’innovation en matière de traitement du VIH, ce qui inclut le développement de nouveaux médicaments antirétroviraux, l’investissement dans la recherche et le développement, dans les télécommunications, dans les infrastructures d’« e-santé » et dans la gestion des chaînes d’approvisionnement.
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Press Release
L'icône du football coréen nommé ambassadeur de bonne volonté de l'ONUSIDA
28 novembre 2011 28 novembre 2011
Le footballer coréen Myung-Bo Hon avec Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA. Séoul, le 28 novembre 2011.
SÉOUL, République de Corée, 28 novembre 2011— La star emblématique du football coréen, Myung-Bo Hong, a été nommée ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'université Yonsei à Séoul. En sa capacité, Myung-Bo Hong mettra l'accent sur la prévention du VIH parmi les jeunes et aidera à franchir les barrières de la stigmatisation et de la discrimination autour du VIH, en particulier en République de Corée et dans toute l'Asie.
« En tant que plus grand joueur de football asiatique de tous les temps, Myung-Bo Hong sera un ambassadeur incontestable pour la prévention du VIH parmi les jeunes et les fans de football du monde entier », commente Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je suis honoré du fait que l'ONUSIDA travaillera désormais avec un athlète aussi influent pour diffuser des messages vitaux sur le VIH aux jeunes. »
« Des efforts accélérés sont nécessaires pour garantir zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida » a déclaré M. Byeongleul Jun, directeur du centre coréen pour le contrôle des maladies et vice-ministre de la Santé et de la Protection sociale. « La participation d'un héro sportif aussi talentueux que Myung-Bo Hong peut véritablement faire progresser cette importante action et faire la différence pour la riposte au sida dans le monde, » dit-il.
Myung-Bo Hong rejoint des personnalités importantes du monde des arts, de la science, de la littérature et du spectacle en tant qu'ambassadeur pour zéro nouvelle infection au VIH et zéro discrimination. D'autres ambassadeurs de bonne volonté de l'ONUSIDA incluent Naomi Watts, Annie Lennox et Michael Ballack.
« Les personnes vivant avec le VIH sont des personnes comme vous et moi » déclare Myung-Bo Hong lors de la cérémonie d'investiture. « Elles ont des droits et ne devraient pas faire l'objet de discrimination. Je suis heureux de collaborer avec l'ONUSIDA et me servir du sport pour aider à mettre fin au sida. »
L'actuel directeur de l'équipe de football olympique nationale de Corée, Myung-Bo Hong, a joué dans l'équipe nationale du pays lors de quatre Coupes du Monde successives (1990-2002) et a été choisi parmi la « FIFA 100 », une sélection des 125 plus grands footballers vivants dans le monde créée par la légende du football brésilien Pelé. Il a été le premier footballer asiatique à recevoir le ballon de bronze lors de la Coupe du Monde de la FIFA en 2002.
« Nous sommes heureux que l'ONUSIDA ait consacré Myung-Bo Hong, que ce soit comme célébrité sportive mais aussi en tant que personnalité humanitaire. M. Hong a établit un grand niveau d'influence dans le football mondial, et sa nomination comme ambassadeur de bonne volonté de l'ONUSIDA revêt un énorme potentiel pour renforcer de manière significative la lutte contre les infections au VIH et la discrimination » commente M. Soo-Gil Park, président de la Fédération mondiale des associations pour les Nations unies.
Au niveau mondial il y a plus de 5 millions de jeunes vivant avec le VIH et chaque jour 2 400 jeunes sont infectés par le virus. Bien que les jeunes apprennent de plus en plus comment se protéger, seul un tiers des jeunes dans le monde ont une connaissance précise et complète sur la manière de se protéger eux-mêmes du VIH.
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