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La société civile aide les États Membres à fixer le nouvel ordre du jour de la riposte au sida
08 avril 2011 08 avril 2011New York, 8 avril 2011—Plus de 400 représentants de la société civile se sont réunis aux Nations Unies à New York à l’occasion d’une journée de dialogue sur les progrès enregistrés dans la lutte contre le VIH. L’événement offre aux États Membres des Nations Unies une opportunité de s’engager auprès des représentants de la société civile et des personnes vivant avec le VIH pour faire la lumière sur certaines difficultés, réalisations et aspirations de la riposte au sida, et trouver de nouveaux moyens pour aller de l’avant.
Cette journée de dialogue a lieu alors que les États Membres de l’ONU entament leurs consultations sur la rédaction d’un nouveau document final sur le VIH qui devra être adopté lors de la Réunion de haut niveau sur le sida des Nations Unies en juin.
Lors de la Réunion de haut niveau sur le sida de 2006, les pays avaient fixé des objectifs en vue de la réalisation de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Bien que d’importantes avancées aient été enregistrées au sein de la riposte depuis cette époque, les pays n’ont pas tous atteint leurs objectifs d’accès universel.
Pendant la journée de dialogue, les organisations de la société civile ont insisté sur la nécessité de rédiger une nouvelle déclaration, de réactiver l’engagement politique et de redynamiser les ambitions pour s’assurer que les pays élargissent et intensifient leurs efforts pour atteindre leurs objectifs d’accès universel.
M. Joseph Deiss, Président de l’Assemblée générale, qui a présidé le dialogue a déclaré: «La société civile a été la première à tirer la sonnette d’alarme au sujet du sida dans les années 1980 et sa passion et sa résolution restent intactes aujourd’hui. La voix de la société civile demeure aussi forte qu’auparavant et elle engage tous les efforts possibles pour aider les États Membres à élaborer une déclaration énergique et significative sur le sida en juin».
Le rapport que le Président publiera à la suite de cette journée de dialogue – qui constituera un document officiel de l’Assemblée générale – sera déterminant pour éclairer les consultations dans la période conduisant à la réunion de juin.
«Il est essentiel pour le succès futur de la riposte au sida que la société civile participe pleinement» a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. «La société civile a cette capacité unique de mettre en place des ponts et de créer des liens entre les partenaires. Les États Membres ont aujourd’hui une opportunité exceptionnelle pour apprendre des personnes les plus affectées par l’épidémie et trouver de nouveaux moyens pour travailler ensemble afin que la situation s’améliore vraiment».
Les représentants de la société civile ont insisté sur la nécessité de pérenniser les actions à long terme. «Il est encourageant de constater que l’engagement des gouvernements et des donateurs en faveur des programmes de prévention de la transmission verticale du VIH est plus important aujourd’hui» a déclaré Mme Ebony Johnson, Délégué en Amérique du Nord, l'ONUSIDA délégation des ONG au CCP. «Mais cet engagement doit durer pour soutenir les personnes tout le long de leur vie et s’assurer qu’elles ont un accès continu à des services solides et pérennes de prévention, de traitement et d’appui en matière de VIH».
Bon nombre des questions et des inquiétudes soulevées par les organisations de la société civile lors de la journée de dialogue ont porté sur le renforcement de l’accès aux services de prise en charge du VIH. Les principaux obstacles décrits ont concerné des problèmes d’ordre juridique et liés aux politiques, la stigmatisation et la discrimination, la nécessité d’avoir des lois qui protègent les droits humains, y compris les droits des personnes vivant avec le VIH, et la justice sociale pour un accès équitable aux services.
«L’environnement juridique et les politiques doivent être réformés pour améliorer la disponibilité et accroître l’utilisation des services par les personnes les plus affectées par l’épidémie» a déclaré M. Joel Nana, Directeur exécutif d’African Men for Sexual Health and Rights. «Il est essentiel que le droit d’accéder aux services soit respecté indépendamment de l’orientation et des pratiques sexuelles ou du statut juridique».
Les membres de la société civile ont également souligné à quel point il était important d’alimenter le dialogue entre les communautés et les groupes constitutifs. Ils ont souligné que le dialogue entre les groupes de femmes, les jeunes, les personnes de confessions et de cultures différentes, et les groupes marginalisés est essentiel pour réduire la stigmatisation et la discrimination, et faire tomber les obstacles à un élargissement et une intensification de la riposte.
La nécessité de mobiliser des ressources de toute urgence et de renforcer les communautés par le biais d’investissements plus importants est une autre question sur laquelle les représentants de la société civile ont insisté pendant la journée de dialogue. En outre, ils ont souligné la nécessité de constituer des partenariats stratégiques entre les communautés, les gouvernements, le secteur privé, les syndicats et les organisations internationales afin d’avoir une riposte plus forte et plus complète contre l’épidémie.
La Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies se tiendra du 8 au 10 juin à New York. D’autres informations sont disponibles en ligne à l’adresse: http://www.unaids.org/en/aboutunaids/unitednationsdeclarationsandgoals/2011highlevelmeetingonaids/
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L’ONUSIDA attristé par le décès d’Elizabeth Taylor
23 mars 2011 23 mars 2011GENÈVE, le 23 mars 2011 — L’ONUSIDA est profondément attristé par le décès de la légendaire actrice anglo-américaine et militante antisida de longue date, Dame Elizabeth Taylor.
Ambassadrice ardente et passionnée de la riposte au sida, Elizabeth Taylor s’est engagée personnellement sur ce terrain dès l’apparition de l’épidémie.
Elle fut la présidente fondatrice de la Fondation américaine pour la recherche sur le sida (amfAR) qu’elle contribua à créer en 1985 avec un petit groupe de scientifiques et de médecins. Pendant de nombreuses années, elle prêta sa voix à cette organisation pour communiquer sur les questions liées au sida.
« Elizabeth Taylor fut l’une des premières militantes antisida et l’une des premières célébrités à user de son influence et de son image pour informer le grand public sur le VIH et éliminer les craintes et la stigmatisation entourant la maladie », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
En 1991, Dame Taylor fonda l’organisation de lutte contre le sida portant son nom, l’ETAF (Elizabeth Taylor AIDS Foundation), afin de collecter des fonds pour venir en aide aux organisations du monde entier œuvrant pour la recherche, la prévention et la sensibilisation en matière de VIH.
“Aujourd’hui, le mouvement de lutte contre le sida a perdu une véritable amie qui soutenait les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus », a ajouté M. Sidibé.
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L'ONUSIDA préoccupé par les conséquences de la crise post-électorale sur la riposte au sida en Côte d’Ivoire
22 mars 2011 22 mars 2011Genève, 22 mars 2011—L’ONUSIDA s'est dit préoccupé par les perturbations signalées dans l'accès à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien en matière de VIH en Côte d’Ivoire. Devant l'intensification des hostilités à travers le pays, beaucoup d’établissements de soins de santé ont dû fermer et il y a pénurie de médicaments essentiels, y compris de médicaments pour la thérapie antirétrovirale.
«Même en période d'instabilité politique, les pays et la communauté internationale se doivent d’assurer la continuité des services de santé essentiels à tous ceux qui en ont besoin» a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Nous savons par exemple que l’interruption du traitement antirétroviral peut avoir de graves conséquences pour la santé».
Avec un taux de prévalence du VIH estimé à 3,4 % de la population adulte, la Côte d’Ivoire détient le taux le plus élevé d'Afrique de l'Ouest. À la fin 2009, plus de 72 000 personnes étaient sous traitement antirétroviral dans le pays.
L'ONUSIDA appelle la communauté internationale à faire preuve de solidarité et à assurer la continuité des services de base liés à la santé et au sida.
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L'ONUSIDA salue la nomination de Seth Berkley au poste de Président Directeur Général de l'Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination
09 mars 2011 09 mars 2011GENÈVE, 9 mars 2011 - Le Programme Commun des Nations Unies pour le VIH/SIDA (ONUSIDA) félicite Seth Berkley pour sa nomination comme Président Directeur Général de l'Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination (GAVI).
Le Dr Berkley est une figure éminente de la riposte au VIH. Il a dirigé la recherche d'un vaccin sûr, efficace et peu coûteux contre le SIDA dans le cadre de ses travaux avec l'Initiative Internationale pour un Vaccin contre le SIDA (IAVI) fondée en 1996.
À GAVI Alliance, le Dr Berkley mènera les efforts déployés dans l’optique de la protection des enfants et de l’amélioration de la santé de la population en élargissant l'accès à la vaccination contre certaines maladies courantes mais graves dans les pays en voie de développement.
“J’aimerais personnellement remercier Seth pour le rôle majeur qu’il a joué pour faire avancer l'agenda scientifique de la riposte au SIDA. Son approche innovante dans la recherche d'un vaccin contre le SIDA a donné de l'espoir à des millions de gens à travers le monde,” a déclaré Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l'ONUSIDA. “Je suis impatient de collaborer étroitement avec lui en sa qualité de nouveau Président Directeur Général de GAVI Alliance.”
Le Dr Berkley restera Président Directeur Général de l'IAVI jusqu'à sa prise de fonction à GAVI Alliance en août.
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Journée internationale de la femme 2011
08 mars 2011 08 mars 2011Message de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
GENÈVE, 8 mars 2011––Aujourd’hui nous célébrons le 100ème anniversaire de la Journée internationale de la femme et j’adresse à cette occasion un salut à toutes les femmes du monde.
Les raisons de se réjouir sont nombreuses. Mais il reste encore beaucoup de progrès que nous pouvons et devons accomplir.
30 ans après le début de l’épidémie de sida, les femmes et les filles restent les plus affectées par le virus – près de 16 millions d’entre elles vivent avec le VIH et ce chiffre continue d’augmenter chaque jour.
Cela n’est pas acceptable.
Je place mon espoir dans un monde dans lequel ; toutes les femmes pourront se protéger – elles-mêmes et leurs enfants – du VIH ; toutes les femmes auront accès au traitement du VIH ; et les femmes et les filles n’auront plus à craindre le viol, la violence et l’infection à VIH
Je place mon espoir dans un monde dans lequel notre vision « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » deviendra une réalité pour les femmes et les filles.
Nous devons agir pour y parvenir aujourd’hui et non pas dans 100 ans.
http://www.youtube.com/watch?v=Dt2s86NrF8k
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- “Making recovery work for women”: Statement by ILO Director-General Juan Somavia for International Women’s Day
- Statement by UNDP Administrator Helen Clark on International Women's Day 2011
- It’s Time to Unleash the Full Potential of Women - Message of UNFPA Executive Director Babatunde Osotimehin on the International Women's Day 2011
- WFP Executive Director Hails Women As Secret Weapon In Fight Against Hunger
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- “Making recovery work for women”: Statement by ILO Director-General Juan Somavia for International Women’s Day
- Statement by UNDP Administrator Helen Clark on International Women's Day 2011
- It’s Time to Unleash the Full Potential of Women - Message of UNFPA Executive Director Babatunde Osotimehin on the International Women's Day 2011
- WFP Executive Director Hails Women As Secret Weapon In Fight Against Hunger
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L’ONUSIDA loue l’action rapide des autorités du Bangladesh à la suite du meurtre d’une adolescente
11 février 2011 11 février 2011GENEVE, 11 février 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) déplore le récent meurtre d’une adolescente au Bangladesh. Parallèlement il loue l’action rapide entreprise par le gouvernement et les autorités judiciaires du pays pour enquêter sur ce crime. Il se félicite également des efforts déployés par les organisations de la société civile et les médias du Bangladesh afin de porter cette affaire à la connaissance du public.
Hena Akter, une adolescente de 15 ans qui vivait dans la région de Shariatpur au Bangladesh, est morte six jours après avoir été fouettée en public en raison d’une prétendue liaison. Après qu’une autopsie effectuée sur place a indiqué qu’aucune blessure n’était à l’origine du décès de l’adolescente, la Haute Cour de Justice du Bangladesh a ordonné un nouvel examen du corps de la victime. Celui-ci a révélé que Melle Akter souffrait bien de multiples blessures et qu’elle avait perdu beaucoup de sang, ce qui avait entraîné sa mort. La Haute Cour a rapidement ordonné l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans ce crime.
L’ONUSIDA incite les pays et les communautés à bâtir des environnements plus sûrs qui protègent les femmes et les filles de la violence. Dans le cadre de son objectif de « tolérance zéro contre la violence sexiste », l’ONUSIDA soutient la campagne du Secrétaire général des Nations Unies TOUS UNiS pour mettre fin à la violence contre les femmes.

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L'ONUSIDA soutient le Fonds mondial dans son assistance aux pays vers la réalisation de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien liés au VIH
04 février 2011 04 février 2011Un investissement mondial durable est nécessaire si l'on veut garantir l'accès aux services VIH sauvant des vies aux personnes en ayant cruellement besoin.
GENÈVE, 4 février 2011— L'investissement dans la riposte au sida donne des résultats, mais les acquisitions sont fragiles. La baisse des investissements internationaux touchera en premier lieu les pays à revenu faible – 90 % desquels environ dépendent du financement international pour mettre en oeuvre leurs programmes de lutte contre le sida. L’investissement dans la riposte au sida est une responsabilité commune - incombant à la fois aux donateurs et aux pays en développement - et doit se traduire en résultats améliorant le sort des populations.
Les subventions du Fonds mondial ont contribué à sauver des millions de vies grâce aux milliards de dollars mis à disposition pour l’exécution de programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien liés au VIH. Trois millions de personnes ont accès au traitement antirétroviral financé par les subventions du Fonds mondial. Les mécanismes financiers et le fonctionnement du Fonds mondial sont transparents, et l'action de ce dernier profite largement aux communautés et aux personnes affectées par le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le système des Nations Unies accorde une place très importante à la responsabilisation et à la transparence. L'ONUSIDA soutient pleinement la politique de tolérance zéro à l'égard de la corruption et appelle à faire en sorte que les mécanismes existants garantissent l'utilisation efficiente et appropriée des ressources. Les mécanismes des pays et des partenaires d'exécution doivent être exploités et renforcés d’urgence pour empêcher l’éventualité d’une utilisation abusive des ressources mises à leur disposition.

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L’ONUSIDA prie instamment le gouvernement ukrainien de garantir la continuité des services de prise en charge du VIH et salue l’adoption d’une nouvelle loi promouvant une approche de la riposte au sida respectueuse des droits de l’homme
31 janvier 2011 31 janvier 2011GENÈVE, 31 janvier 2011 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) est préoccupé par une annonce selon laquelle le gouvernement ukrainien mènerait des enquêtes sur les programmes gérés par le Réseau pan-ukrainien des personnes vivant avec le VIH et d’autres organisations non gouvernementales intervenant dans le domaine de la riposte au sida en Ukraine. L’ONUSIDA appelle le gouvernement ukrainien à s’assurer que ces enquêtes ne conduisent pas à une interruption des services de prise en charge du VIH que ces organisations fournissent à des milliers de personnes.
Le Réseau pan-ukrainien des personnes vivant avec le VIH et d’autres organisations communautaires et non gouvernementales jouent un rôle clé dans la riposte ukrainienne à l’épidémie de VIH. En travaillant ensemble, le gouvernement ukrainien et les organisations de la société civile ont réussi à fournir – avec beaucoup de succès – des services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH à des populations très exposées au risque d’infection et aux personnes vivant avec le virus.
L’ONUSIDA félicite le gouvernement ukrainien pour l’adoption récente d’une loi d’État qui promeut une riposte au sida respectueuse des droits de l’homme. La loi garantit la fourniture de services de réduction des risques – notamment un dispositif d’échange de seringues et un traitement de substitution – aux personnes qui consomment des drogues injectables, la confidentialité du statut sérologique VIH des personnes vivant avec le virus, un traitement post-exposition pour les fournisseurs de soins et les victimes de violences sexuelles, et un accès indépendant à des services en rapport avec le VIH pour les adolescents.
L’adoption d’une loi prévoyant la fourniture de services de réduction des risques pour les personnes qui consomment des drogues injectables – mesure éclairée par le concret qui a démontré son efficacité dans de nombreux pays, y compris en Ukraine, et avalisée par l’ONUSIDA, l’OMS et l’UNODC – devrait renforcer les programmes existants qui sont conjointement gérés par le gouvernement et des organisations non gouvernementales.
« Cette loi représente un tournant majeur pour la riposte au sida en Europe orientale » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La nouvelle loi doit être pleinement mise en œuvre par tous les organes de l’État, dans la lettre et dans l’esprit. »
Avec cette loi, l’Ukraine rejoint également la liste – qui ne cesse de s’allonger – des pays qui ont levé les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence des étrangers vivant avec le VIH, en alignant la législation nationale relative au virus sur les normes internationales de santé publique et de protection sociale et des droits humains.
La nouvelle loi constitue un engagement important de la part de l’Ukraine vis-à-vis de l’épidémie de VIH du pays – laquelle demeure la plus grave de toute l’Europe. On estime à 1,3% la prévalence du virus en Ukraine et le nombre annuel de diagnostics de VIH a plus que doublé depuis 2001. On considère que le pourcentage de séropositifs parmi les 375 000 personnes qui consomment des drogues injectables (estimation) dans le pays se situe entre 39% et 50%.

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L’ONUSIDA condamne le meurtre du militant gay ougandais David Kato
27 janvier 2011 27 janvier 2011GENÈVE, 27 janvier 2011 – L’ONUSIDA exprime de sérieuses inquiétudes au sujet du meurtre de David Kato, militant gay de premier plan et défenseur des droits de l’homme en Ouganda.
« Je suis profondément attristé par la disparition de M. Kato » déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « J’invite instamment le gouvernement ougandais à mener une enquête complète sur son décès et à garantir une sécurité appropriée pour ses citoyens qui sont gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres ».
Instituteur de profession, M. Kato était l’un des principaux opposants au projet de loi contre l’homosexualité en Ouganda. Les rapports sexuels entre hommes sont considérés comme illégaux en vertu des lois ougandaises existantes. Les Nations Unies, et notamment l’ONUSIDA ainsi que de nombreux partenaires de développement, ont invité le parlement ougandais à abandonner ce projet de loi et à dépénaliser les rapports sexuels entre personnes de même sexe.
Le décès de M. Kato intervient quelques jours après l’annonce, par la Haute Cour d’Ouganda, d’une décision affirmant que le droit à la dignité et au respect de la vie privée de tous les Ougandais, et ce quelle que soit leur orientation sexuelle, était protégé par la Constitution du pays. La Cour a notamment déclaré que l’incitation à la violence contre des personnes au motif de leur orientation sexuelle menaçait leur droit à la dignité humaine.
Cette décision a été rendue à l’issue d’un procès engagé contre un journal local qui avait publié une photographie de M. Kato et d’autres, et incité les citoyens « à les pendre en raison de leur orientation sexuelle ». L’ONUSIDA dénonce l’homophobie et les actions qui incitent à la violence à l’encontre des personnes et des communautés.
Quelque 80 pays ou zones à travers le monde sont dotés de lois qui criminalisent les rapports sexuels entre personnes de même sexe. L’ONUSIDA considère que ces lois sont discriminatoires et créent des obstacles qui empêchent les gens d’avoir accès aux services en rapport avec le VIH.

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L’ONUSIDA condamne les meurtres de personnes transgenres au Honduras
17 janvier 2011 17 janvier 2011GENÈVE, 17 janvier 2011 – L’ONUSIDA s’inquiète des meurtres récemment annoncés de personnes transgenres au Honduras. Depuis la fin novembre 2010, on dénombre cinq assassinats de personnes de la communauté des transgenres lors de différentes agressions dans le pays. La raison de ces meurtres n’a pas été déterminée.
« L’ONUSIDA invite instamment les autorités du Honduras de prendre toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur ces meurtres de manière approfondie » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Toutes les formes de discrimination, y compris la transphobie, font obstacle à l’accès aux programmes de prévention du VIH et ont un impact sur la qualité des soins destinés aux personnes séropositives ».
Le Honduras s’est engagé, dans le cadre de différentes résolutions régionales et internationales, à protéger les droits humains de toutes les personnes. « Je recommande vivement à tous les états de fournir une protection appropriée aux personnes transgenres » a ajouté M. Sidibé.
L’ONUSIDA apporte tout son soutien à la communauté des personnes transgenres du Honduras et au Réseau des personnes transgenres d’Amérique latine (REDLACTRANS) pour leurs efforts qui visent à stopper l’intimidation et les violences à l’encontre des personnes transgenres.