Press Release

M. Bertrand Audoin prend la tête de l’International AIDS Society


GENÈVE, 29 décembre 2010 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite M. Bertrand Audoin pour sa récente nomination au poste de Directeur exécutif de l’International AIDS Society (IAS), association de professionnels du VIH qui compte plus de 19 000 membres venant de quelque 190 pays et travaillant à tous les niveaux de la riposte mondiale au sida.

Pour rejoindre l’IAS, M. Audoin quittera Paris où il était Directeur général du Sidaction, importante organisation non gouvernementale française de lutte contre le VIH dans laquelle il était responsable du déploiement des fonds collectés auprès du public au profit des programmes du Sidaction en France et dans plus de 30 pays à revenu faible ou intermédiaire à travers le monde.

L’ONUSIDA souhaite la bienvenue à M. Audoin qui apporte à l’IAS un leadership éprouvé et une longue expérience de travail sur différentes questions en rapport avec le VIH.

M. Bertrand Audoin prendra ses fonctions le 1er février 2011. Des détails supplémentaires concernant l’annonce de sa nomination peuvent être consultés à l’adresse suivante : http://www.iasociety.org/Default.aspx?pageId=99

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L’ONUSIDA peiné par la disparition de l’Ambassadeur Holbrooke


GENÈVE, le 14 décembre 2010 — L’ONUSIDA est profondément peiné par la disparition du défenseur de la lutte contre le sida, l’Ambassadeur Richard Holbrooke. Il a été pendant sa vie un ardent partisan de la riposte au sida et un partenaire estimé de l’ONUSIDA.

Lorsqu’il assumait les fonctions d’Ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies, l’Ambassadeur Holbrooke a joué un rôle essentiel dans l’organisation de la toute première session spéciale du Conseil de sécurité sur le VIH/sida en janvier 2000.

C’était la première fois que les États membres des Nations Unies se penchaient sur une question liée à la santé et au développement. En juillet 2000, le Conseil de sécurité a adopté la Résolution 1308 qui souligne la nécessité de stopper la propagation du virus lors des opérations de maintien de la paix.

« L’Ambassadeur Holbrooke a réussi à affiner la riposte au sida en positionnant la maladie, non seulement comme une question de santé publique, mais comme un sujet de sécurité mondiale », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Grâce à des interventions inédites, il a mobilisé les dirigeants internationaux et les partenaires économiques pour qu’ils s’engagent dans la riposte au sida. Le mouvement du sida a perdu, avec lui, un bon ami. »

L’Ambassadeur Holbrooke a dirigé, en 2001, la Coalition mondiale des entreprises sur le VIH/sida lorsqu’elle a engagé le secteur privé à rejoindre la riposte au VIH. Dans ses fonctions de Président de la Coalition de 2001 à 2009, il a encouragé le secteur des entreprises à fournir un engagement sans précédent en faveur des programmes de santé mondiale. La passion et la volonté hors pair qui l’animaient l’ont conduit à jouer un rôle essentiel dans la mobilisation des dirigeants d’entreprise internationaux en faveur de la riposte au VIH.

L’Ambassadeur Holbrooke sera profondément regretté. L’ONUSIDA adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses amis en ces moments difficiles.


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L’ONUSIDA se félicite d’un test de diagnostic sur la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH


GENÈVE, 10 décembre 2010 — L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a avalisé un nouveau test qui peut diagnostiquer, en moins de deux heures, la tuberculose et la tuberculose multirésistante alors que le test actuel peut prendre jusqu’à trois mois.

Ce nouveau test rapide pourrait multiplier par deux le nombre des cas de VIH liés à la tuberculose diagnostiqués dans les zones à fort taux de tuberculose et de VIH, et multiplier par trois le nombre des diagnostics pour les patients atteints de tuberculose pharmacorésistante.

La tuberculose est l’une des causes les plus courantes de maladie et de décès parmi les personnes vivant avec le VIH. La tuberculose et la tuberculose pharmacorésistante sont particulièrement difficiles à diagnostiquer chez les personnes vivant avec le VIH qui sont nombreuses à mourir avant que leur diagnostic ne puisse être confirmé et leur traitement engagé.

« Cette découverte capitale constitue une percée importante et bienvenue pour la riposte au VIH et à la tuberculose », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce nouveau test nous renforce dans l’espoir que nous pourrons atteindre l’objectif ambitieux de réduire de moitié les décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH à l’horizon 2015, et sauver la vie de centaines de milliers de personnes vivant avec le VIH. Cette découverte constitue un exemple de Traitement 2.0 concrétisé. »

Dans la nouvelle Stratégie de l’ONUSIDA 2011-2015, avalisée cette semaine par les membres du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, l’organisation s’est engagée à réduire de moitié le nombre des décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH à l’horizon 2015.

Consulter http://www.who.int/tb/features_archive/new_rapid_test/en/index.html (en anglais) pour en savoir plus sur le nouveau test de diagnostic.


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Pour la Journée des droits de l’homme, l’ONUSIDA appelle à l’élimination des discriminations


L’ONUSIDA invite instamment les pays à améliorer leur environnement juridique et social pour protéger les droits de l’homme dans le cadre de l’épidémie de VIH, et réitère son appel en faveur de la liberté de circulation pour les personnes vivant avec le virus.

GENÈVE, 10 décembre 2010 — À l’heure où l’épidémie de sida aborde sa quarantième année d’existence, les stigmatisations dues au statut sérologique se situent à un niveau inacceptable à travers le monde. Les discriminations, les inégalités et l’exclusion sociale dues au statut sanitaire, au sexe, à la sexualité, à la dépendance aux drogues, au handicap, aux statuts de migrant et de réfugié, empêchent les personnes d’avoir accès aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH qui sont à même de sauver des vies.

Cette semaine, l’ONUSIDA a adopté une nouvelle stratégie sur cinq ans qui place « l’avancée des droits humains et de l’égalité des sexes » parmi les trois piliers qu’elle estime nécessaires pour stopper et renverser la propagation du VIH, parallèlement à la prévention et aux traitements contre le VIH. Cette stratégie contribuera à la réalisation de la vision de l’ONUSIDA : Zéro nouvelle infection au VIH – Zéro discrimination – Zéro décès dû au sida.

La stratégie charge l’ONUSIDA de travailler plus activement avec les pays pour réduire de moitié  le nombre des pays dotés de lois punitives à l’horizon 2015, éliminer les restrictions aux voyages liées au VIH dans la moitié des pays qui continuent à les faire valoir, répondre aux besoins spécifiques des femmes et des filles dans la moitié des ripostes nationales au VIH et adopter une tolérance zéro contre la violence sexiste.

« L’élimination des discriminations est une condition préalable à la prévention contre les nouvelles infections au VIH et à l’accès aux traitements et aux services de soutien pour les personnes qui sont infectées », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette stratégie contribuera à permettre à la riposte au VIH d’être non seulement efficace dans la protection de la santé mais également de protéger la dignité et la sécurité des personnes affectées par le VIH. »

L’ONUSIDA s’inquiète des quelque 49 pays, territoires et régions du monde qui continuent d’imposer un certain type de restrictions sur les personnes vivant avec le VIH qui cherchent à entrer, séjourner ou travailler dans le pays. Ces restrictions constituent un indicateur de la continuation de la discrimination fondée sur le statut sérologique. En outre, il n’y a pas de preuve scientifique indiquant que ces restrictions empêchent la transmission du VIH ou protègent la santé publique.

Ces situations sont de plus en plus reconnues et trois pays – la Chine, la Namibie et les États-Unis – ont levé, en 2010, leurs restrictions au voyage fondées sur le statut sérologique. L’Inde et l’Équateur ont également publié des déclarations soulignant qu’eux aussi ont cessé d’appliquer ces restrictions.

Pour la Journée mondiale des droits de l’homme de cette année, l’ONUSIDA invite instamment les 49 pays concernés à lever leurs restrictions au voyage liées au VIH et à assurer une protection contre les discriminations liées au VIH. 


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Les accords commerciaux ne devraient pas faire obstacle à la mise
en place d'un accès universel à prévention, au traitement, aux
soins et à l'appui en matière de VIH


GENÈVE, le 9 décembre 2010 — Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) appelle tous les pays à s’assurer que les efforts vers un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH ne sont pas gênés par des accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux.

Plus de 33 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde et, selon les estimations, 2,6 millions de personnes ont contracté le virus en 2009. Actuellement, plus de cinq millions de personnes reçoivent un traitement contre le VIH et près de dix millions attendent d’en bénéficier. Faute d’un accès continu à des médicaments salvateurs à des prix abordables, de très nombreuses vies humaines seront en danger.

L’ONUSIDA exhorte les pays à exploiter pleinement les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC de l’Organisation mondiale du commerce pour mettre en place l’accès universel au traitement contre le VIH. L’ONUSIDA soutient totalement la Déclaration de Doha, qui énonce ce qui suit : « Nous convenons que l’Accord sur les ADPIC n’empêche pas et ne devrait pas empêcher les Membres de prendre des mesures pour protéger la santé publique. En conséquence, tout en réitérant notre attachement à l’Accord sur les ADPIC, nous affirmons que ledit accord peut et devrait être interprété et mis en oeuvre d’une manière qui appuie le droit des Membres de l’OMC de protéger la santé publique et, en particulier, de promouvoir l’accès de tous aux médicaments. »

« Les flexibilités décrites dans la Déclaration de Doha et dans l’Accord sur les ADPIC pour protéger la santé publique et assurer l’accès de tous aux médicaments ne doivent pas être compromises par d’autres accords commerciaux », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé. « Les 33 millions de personnes qui vivent avec le VIH ont droit à la santé. Si la recherche et le développement restent cruciaux pour mettre au point de nouveaux médicaments et de nouvelles technologies, il faut aussi fournir à cette population un accès équitable et à un coût abordable au traitement sur lequel elle compte. »

Dans le climat économique actuel, les ressources consacrées au sida n’augmentent plus et les besoins de traitement restent supérieurs à l’offre. Les accords commerciaux qui aggravent les contraintes pesant sur la production, l’importation ou l’exportation de médicaments salvateurs — à savoir les mesures « ADPIC-plus » comme l’exclusivité des données — mais aussi les interprétations incorrectes du terme « contrefaçon », devraient être évités.

Actuellement, l’Inde produit plus de 80 % des médicaments antirétroviraux génériques et approvisionne la majorité des pays en développement. Le coût du traitement de première génération le moins cher a chuté à moins de 86 dollars des États-Unis par patient et par an. Mais de plus en plus de personnes accédant à un traitement de première intention plus efficace et mieux toléré, les prix des médicaments pourraient être deux fois plus élevés que ceux des traitements de première génération.

Alors que des patients présentent une pharmacorésistance et nécessitent des antirétroviraux de deuxième et troisième intentions plus onéreux et protégés par des brevets, certaines projections indiquent que les coûts du traitement pourraient être multipliés par vingt.

« Les pays ne devraient pas brader la santé de leur population pour privilégier des gains commerciaux », a ajouté M. Sidibé. Aujourd’hui, chaque fois qu’une personne accède au traitement, deux autres contractent le VIH. De toute évidence, les besoins de traitement progressent plus vite que les efforts de prévention, d’où l’urgence de proposer de nouveaux traitements, microbicides, vaccins et diagnostics.

Les approches actuelles ne suffiront pas pour que toutes les personnes ayant besoin d’un traitement y accèdent. L‘ONUSIDA et d’autres partenaires préconisent d’adopter Traitement 2.0, un cadre qui cherche à simplifier la façon dont le traitement est fourni aujourd’hui. Les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC mais aussi l’innovation et la protection des droits de propriété intellectuelle joueront un rôle important à l’avenir dans l’accès au traitement et dans le succès de Traitement 2.0.


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L’ONUSIDA et l’OMS se félicitent d’une nouvelle découverte qui pourrait générer un nouvel outil de prévention contre le VIH pour les HSH


GENÈVE, 23 novembre 2010 –– Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se félicitent de la nouvelle découverte annoncée ce jour qui révèle qu’une combinaison de médicaments antirétroviraux, prise quotidiennement comme une prophylaxie, pourrait, parallèlement à l’utilisation du préservatif, réduire de 43,8 % en moyenne le risque d’infection au VIH des hommes et des femmes transsexuelles séronégatifs qui ont des relations sexuelles avec des hommes.

L’ONUSIDA et l’OMS félicitent également l’équipe iPrEx, chargée de l’étude, pour la réalisation de cet essai multisites et multilingue complexe.

Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes sont parfois marginalisés, difficiles à atteindre et sans large accès aux services de prévention contre le VIH. Les dernières données en provenance de 43 pays montrent qu’un peu plus de la moitié de ces hommes bénéficient de programmes de prévention au VIH. Près de 80 pays punissent par la loi les relations homosexuelles.

« Ce résultat positif va donner espoir à des millions d’HSH et les aider à se protéger et à protéger leurs partenaires », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce nouvel outil de prévention peut constituer une innovation valable pour les approches existantes en matière de prévention au VIH et contribuer à révolutionner la prévention. »

Pour cette étude, iPrEx a eu recours à 2 499 hommes de six pays, principalement en Amérique du Sud. Les volontaires ayant absorbé, comme prophylaxie orale avant exposition, une dose quotidienne de ténofovir-emtricitabine (TDF/FTC) ont été moins touchés par le VIH que ceux qui ont pris le placebo. Ceux qui ont régulièrement absorbé ce nouveau cachet ont enregistré une prévention plus efficace contre l’infection au VIH.

« Cet essai ouvre la voie à de nouvelles perspectives intéressantes. Il montre que la prophylaxie orale avant exposition peut réduire le risque d’infection au VIH parmi les HSH. Nous attendons d’étudier plus avant ces données pour envisager la meilleure manière d’utiliser ce nouvel outil dans l’avancement de la prévention au VIH, parallèlement aux autres moyens combinés de prévention comme l’utilisation du préservatif chez cette population à haut risque », a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS.

Les conclusions de l’étude constituent une preuve de la sécurité et de l’efficacité partielle de la prophylaxie orale avant exposition. Cette étude montre également les effets éventuels d’une combinaison alliant plusieurs approches de prévention – comme l’utilisation appropriée du préservatif, le dépistage au VIH fréquent, le conseil et le traitement des infections sexuellement transmissibles par une prophylaxie avant exposition permettant des bénéfices optimaux.

L’annonce de ce jour vient compléter les résultats obtenus par l’essai de CAPRISA publiés il y a quelques semaines. Cette étude avait révélé que l’utilisation, avant et après une relation sexuelle, d’un gel microbicide vaginal contenant du ténofovir pouvait être efficace dans 39 % des cas, dans la prévention des nouvelles infections au VIH chez les femmes.

Cet essai d’iPrEx s’inscrit parmi les efforts menés pour élaborer de nouvelles possibilités de prévention au VIH pour les personnes présentant un risque d’exposition au virus. Les essais menés régulièrement sur l’utilisation de médicaments similaires visant la prévention de l’infection au VIH permettent d’accroître la sûreté et l’efficacité parmi les populations concernées comme les femmes hétérosexuelles, les couples sérodiscordants et les consommateurs de drogues injectables.

L’ONUSIDA et l’OMS défendent fermement la prévention combinée qu’ils considèrent comme la stratégie la plus efficace pour réduire la transmission du VIH. Cette stratégie inclut l’utilisation appropriée des préservatifs masculin et féminin, le retardement de l’âge des premières relations sexuelles, la réduction du nombre des partenaires, l’évitement d’une sexualité pénétrative, la circoncision masculine, la réduction des stigmatisations et des discriminations et l’abrogation des lois punitives. Elle considère que le préservatif masculin en latex constitue la technique la plus efficace pour réduire la transmission sexuelle du VIH et les autres infections sexuellement transmissibles. Les résultats de l’étude d’iPrEx apportent l’espoir que les HSH pourront disposer d’un moyen supplémentaire pour se protéger contre le VIH, parallèlement au préservatif.

L’ONUSIDA et l’OMS vont travailler avec l’équipe de l’étude et réunir des experts et des parties prenantes clés pour évaluer les implications de cette découverte, dans la perspective d’une éventuelle délivrance sécurisée et effective des prophylaxies avant exposition, en tant qu’outil de prévention supplémentaire contre le VIH pour les HSH. Les principales composantes d’une programmation effective des prophylaxies avant exposition incluent le diagnostic médical rigoureux, le dépistage au VIH régulier, le conseil et le soutien aux prises de médicaments et à une sexualité plus saine, et le suivi de la sécurité.

L’équipe de l’essai va maintenant permettre, dans chaque lieu de l’étude, l’accès à la combinaison médicamenteuse aux participants de l’étude, y compris au groupe ayant pris le placebo. Cette mesure est conforme aux directives sur les bonnes pratiques participatives et aux normes éthiques régissant les essais biomédicaux de prévention au VIH. L’ONUSIDA et l’OMS se félicitent des efforts menés par les équipes de l’étude pour rassembler les informations sur les stratégies de mise en œuvre permettant la meilleure efficacité des prophylaxies avant exposition.


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L'ONUSIDA se réjouit du soutien du pape Benoît XVI à la prévention contre le VIH


GENÈVE, 20 novembre 2010 — L’ONUSIDA se réjouit de la déclaration du pape Benoît XVI, publiée dans un livre-entretien, qui préconise « une humanisation de la sexualité » et considère que l’utilisation des préservatifs « pourrait, dans tel ou tel cas, être une première étape dans le but de réduire le risque d’infection » au VIH.

« Cette déclaration positive et importante du Vatican constitue un pas en avant », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Elle souligne qu’un comportement sexuel responsable et une certaine utilisation des préservatifs jouent un rôle important dans la prévention contre le VIH ». 

L’ONUSIDA travaille étroitement avec le Saint-Siège. En 2009, M. Sidibé a eu des discussions importantes avec Mgr Zygmunt Zimowski sur les questions de prévention contre le VIH, incluant la transmission de la mère à l’enfant, la protection des jeunes et la réduction des violences sexuelles faites aux femmes et aux filles. « Cette déclaration contribuera à accélérer le changement de la prévention contre le VIH, à promouvoir des approches fondées sur les informations avérées et les droits de l’homme, en vue de parvenir aux objectifs de l’accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien contre le VIH », a ajouté M. Sidibé. « Ensemble, nous pouvons construire un monde offrant zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida ».

Face au chiffre minimal de 7 000 nouvelles infections quotidiennes au VIH, l’ONUSIDA plaide en faveur d’une approche multidimensionnelle de la prévention au VIH, laquelle préconise les méthodes préventives avérées comme l’utilisation de préservatifs masculin et féminin, le choix d’une sexualité non précoce, la réduction du nombre des partenaires, la circoncision masculine, la diminution des stigmatisations et des discriminations et l’abrogation des lois punitives. Elle considère que le préservatif masculin en latex est la technique la plus efficace pour réduire la transmission sexuelle du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles.

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L'ONUSIDA se félicite de la nomination du Dr Babatunde Osotimehin à la direction de l'UNFPA


GENÈVE, 19 novembre 2010 — Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se félicite de l’annonce, par le Secrétaire général de l’ONU, de la nomination du Dr Babatunde Osotimehin, en qualité de nouveau Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Le Dr Osotimehin a assumé les fonctions de Ministre de la Santé du Nigéria et de Directeur général de l’Agence nigériane de lutte contre le VIH et le sida.

« Je félicite sincèrement le Dr Babatunde Osotimehin pour sa nomination », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Je serai heureux de travailler étroitement avec lui pour permettre l’intégration des services liés au VIH dans les programmes de santé maternelle et infantile. Ensemble, nous pouvons protéger les jeunes et les femmes contre l’infection au VIH. »

L’UNFPA est un Co-parrainant de l’ONUSIDA. Il dirige les efforts du programme dans les domaines de la santé sexuelle et reproductive, de la prévention au VIH parmi les femmes et les jeunes et de la planification globale des préservatifs masculins et féminins.


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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA récompensé pour son leadership dans l’avancement des causes onusiennes


GENÈVE, 19 novembre 2010 –– Le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), Michel Sidibé, a reçu un prix de la part de la Fondation pour les Nations Unies et de l’Association américaine pour les Nations Unies pour son leadership dans l’avancement des causes onusiennes.

Ce Prix du leader émergent, qui est le tout premier à être attribué à un représentant des Nations Unies, a été remis à M. Sidibé lors du gala annuel de financement organisé par la Fondation pour les Nations Unies et l’Association américaine pour les Nations Unies à New York.

« Je suis à fois honoré et touché par ce prix », a déclaré M. Sidibé. « Je suis aussi extrêmement fier du leadership audacieux dont l’ONU a fait preuve dans sa riposte à l’épidémie de sida. Nous continuerons à nous efforcer de réaliser la vision de l’ONUSIDA qui vise zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida ».

Au cours des 56 ans de son histoire, cette cérémonie annuelle de remise des prix a honoré des personnes et des entreprises reconnues pour leur leadership dans l’avancement des causes onusiennes comme la santé mondiale, le développement économique, l’éducation et la durabilité environnementale.

En reconnaissance du travail accompli par M. Sidibé dans la riposte au sida, le Président de la Fondation pour les Nations Unies, M. Timothy Worth, a déclaré : « Votre leadership calme et efficace, votre vision, votre passion et votre engagement personnel dans la lutte contre le VIH sont stimulants. Votre attention renouvelée à la prévention contre le VIH, à l’égalité des sexes et à l’habilitation des femmes et des filles inspirera la prochaine génération de dirigeants engagés dans un effort de longue haleine contre le VIH et pour l’amélioration de la santé et du développement des personnes. »


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L’ONUSIDA félicite les donateurs qui se sont engagés à verser US$ 11,7 milliards au Fonds mondial


Lors de la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de New York, la promesse de don des États-Unis a été la plus élevée

GENÈVE, 5 octobre 2010 – L’ONUSIDA félicite les donateurs pour leurs promesses de don faites lors de la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme – qui s’est tenue cette année à New York sous la présidence de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies.

Les États-Unis d’Amérique ont fait la promesse de don la plus importante – s’engageant à verser le soutien financier le plus élevé jamais enregistré au profit du Fonds mondial, soit US$ 4 milliards sur trois ans (ce qui correspond à une augmentation de 38 % par rapport à la période de trois ans précédente).

Plus de 40 pays (y compris certaines nations émergentes), des fondations privées et des entreprises se sont engagés à verser plus de US$ 11,7 milliards sur les trois prochaines années pour financer les programmes de santé destinés à lutter contre ces trois maladies.

« Ces promesses de don arrivent à un moment critique. Nous commençons tout juste à récolter les fruits de nos investissements – ce qui se traduit par un recul des nouvelles infections dans les pays les plus durement touchés et par une augmentation sans précédent du nombre de personnes sous traitement antirétroviral » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « C’est une première étape significative et nécessaire, mais insuffisante pour répondre aux aspirations de tous. Les donateurs publics et privés doivent continuer de mobiliser des ressources afin de garantir les progrès futurs de la riposte au sida ».

Malgré des promesses de don record au profit du Fonds mondial, le financement de la lutte contre le sida demeure globalement insuffisant. Pour la première fois en quinze ans, les fonds totaux engagés dans la riposte au sida n’ont pas augmenté. Cela soulève des inquiétudes sérieuses quant aux progrès futurs car un ralentissement des investissements ne manquera pas d’avoir un impact préjudiciable sur cette riposte.

On estime que près de 2,8 millions de personnes ont accès au traitement grâce à des financements fournis par le Fonds mondial, c'est-à-dire plus de la moitié des personnes aujourd’hui sous traitement. Toutefois, on évalue à près de 10 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH qui ont un besoin urgent de traitement. Pour cinq personnes nouvellement infectées par le virus, deux seulement sont mises sous traitement.

Les investissements à grande échelle engagés pour lutter contre le sida ont généré des résultats encourageants. Lors du Sommet sur les OMD de New York il y a deux semaines, l’ONUSIDA a communiqué de nouvelles données révélant que les infections à VIH avaient reculé de plus de 25 % dans 22 pays très affectés par le sida d’Afrique subsaharienne et qu’avec 5,2 millions de personnes sous traitement antirétroviral, le nombre des décès liés au sida avait chuté.


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