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Les Coparrainants de l’ONUSIDA arrivent en force pour le 9ème ICAAP
09 août 2009
09 août 2009 09 août 2009
Les 10 Coparrainants de l’ONUSIDA démontrent une forte présence alors que des milliers de délégués convergent vers Bali, Indonésie, pour partager idées, connaissances, meilleures pratiques, enseignements tirés et résultats de recherches dans le cadre du 9ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP).
Les Coparrainants font partie intégrante de la riposte des Nations Unies à l’épidémie mondiale de sida, et l’ONUSIDA rassemble leurs efforts et leurs ressources.
Faisant écho au thème du Congrès, ‘Responsabiliser les individus – renforcer les réseaux’, les Coparrainants organisent et présentent des symposiums, des ateliers de développement des compétences et des réunions satellites qui réunissent nombre de participants issus de tout un éventail de disciplines, dans le but d’aider à établir et à maintenir des partenariats pour soutenir la riposte au sida dans la région.
Plusieurs événements sont des initiatives conjointes des Coparrainants. Par exemple, le symposium sur la ‘prévention du VIH et les jeunes les plus à risque’, qui se tient le 10 août, est parrainé par l’UNFPA, l’UNICEF, l’UNESCO, le PNUD, l’OMS et l’ONUSIDA. Le symposium, organisé par le Groupe de coordination des Nations Unies pour la région de l’Asie et du Pacifique sur les jeunes les plus exposés au risque d’infection, se penche sur les besoins spécifiques à cette population qui n’est, en général, pas atteinte par les services de prévention du VIH. Cela comprend les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et les professionnel(le)s du sexe et leurs clients. Des représentants de ces groupes participeront également à la discussion en panel – un nouvel exemple de la manière dont les activités des Coparrainants au Congrès entendent impliquer les populations clés.
Parmi d’autres exemples des activités des Coparrainants, on citera notamment la collaboration du PNUD, de l’OIT et de l’ONUSIDA (avec l’Initiative conjointe des Nations Unies sur la mobilité et le VIH/sida en Asie du Sud-Est) à l’occasion d’un symposium qui se tiendra le 12 août, intitulé ‘L’impact de la crise financière sur la migration de la main-d’œuvre et le VIH’, où ils apporteront leur expertise respective concernant cette question pressante au niveau international. Le HCR, avec l’ONUSIDA, organise une session satellite le 12 août, qui s’intitule ‘Opportunités et défis de la lutte contre le VIH parmi diverses populations humanitaires’. Le PAM utilisera une session satellite, le 11 août, pour étudier le rôle vital de la nutrition et de la sécurité alimentaire pour les personnes vivant avec le VIH et, en compagnie de ses partenaires, réfléchira aux ‘Modèles destinés à intégrer la nutrition et la sécurité alimentaire dans les soins, le soutien et l’appui en matière de VIH dans la Région de l’Asie : Opportunités et défis’.
La Banque mondiale fait également la promotion, le 10 août, du film Suee (Aiguille) par la lauréate du festival du film de Cannes, Sai Paranjpye, qui traite de la vie des consommateurs de drogues injectables et de la stigmatisation liée au sida à laquelle ils sont confrontés. Le film est issu d’une compétition organisée par le Development Marketplace pour la région de l’Asie du Sud, un programme de subvention dirigé par la Banque et appuyé par une gamme de partenaires dont l’ONUSIDA, l’UNICEF, l’ONUDC et le PNUD.
Une multitude d’autres activités menées par les Coparrainants se tiennent au cours des cinq jours du Congrès, et plusieurs de ces événements seront décrits sur le site web de l’ONUSIDA au fur et à mesure de la progression des travaux de l’ICAAP.
L’ONUSIDA et ses 10 Coparrainants s’emploient à apporter un soutien technique aux pays pour les aider à mettre en œuvre leurs plans nationaux de lutte contre le sida. Une ‘répartition des tâches’ oriente l’appui technique fourni pour améliorer la coordination, éviter les chevauchements et dispenser la meilleure assistance disponible. Chacun des organismes coparrainants est chef de file dans au moins un domaine technique. Ces organisations sont les suivantes :
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Programme alimentaire mondial (PAM)
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Organisation internationale du Travail (OIT)
Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO)
Les Coparrainants de l’ONUSIDA arrivent en force
Coparrainants:
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Programme alimentaire mondial (PAM)
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Organisation internationale du Travail (OIT)
Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO)
Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Reportages:
Réunion du Comité des Organismes coparrainants de l’ONUSIDA (6 avril 2009)
Liens externes:
Le 9ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (en anglais)
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Répondre aux besoins en matière de VIH des « populations en mouvement »
19 juin 2009
19 juin 2009 19 juin 2009
Noe Sebisaba et son ONG STOP SIDA contribuent à atténuer l’impact du VIH au Burundi.
Avec l’aimable autorisation du HCR
Noe Sebisaba sait comment faire ressortir les aspects positifs d’une situation malheureuse. En 1996, contraints de fuir le Burundi en raison des événements qui secouaient le pays, sa famille et lui se sont retrouvés dans le camp de réfugiés de Kanembwa, en Tanzanie. En 1998, alors qu’il s’y trouvait toujours, il a découvert qu’il vivait avec le VIH. Son épouse, également séropositive, est décédée d’une maladie associée au sida peu de temps après. Lors d’une manifestation organisée par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, à l’occasion de la Journée mondiale sida de 2001, M. Sebisaba a décidé de dévoiler son statut VIH, devenant ainsi le premier réfugié africain à accomplir cet acte. Il n’est jamais revenu sur le passé. « J’ai décidé de dire au VIH : “C’est moi qui vais te dominer ; toi, tu ne prendras pas le dessus…” J’étais las du silence, et j’ai trouvé une nouvelle raison de vivre : braver le VIH et prêcher le pardon et l’amour. »
Si la révélation de son statut VIH lui a tout d’abord valu le rejet de sa famille et de sa communauté, elle a néanmoins poussé M. Sebisaba à s’attaquer à la stigmatisation et à la discrimination, omniprésentes parmi les réfugiés et la population hôte en Tanzanie. M. Sebisaba a créé une organisation communautaire, STOP SIDA, afin de renforcer la participation des réfugiés et de la communauté locale à la riposte au sida et de diffuser des messages de sensibilisation au VIH dans le cadre de manifestations publiques, par des contacts individuels, des rencontres et des groupes de pairs.
En décidant de déclarer publiquement que je vivais avec le VIH, j’ai essayé de contribuer à modifier profondément le regard porté sur le virus. Je crois avoir montré qu’être séropositif ne signifie pas automatiquement “être condamné à mort” et que cela n’empêche pas de mener une vie bien remplie.
Noe Sebisaba, fondateur de l'organisation communautaire STOP SIDA
STOP SIDA, qui mène des activités dans plusieurs camps de l’ouest de la Tanzanie, a fourni du matériel éducatif et a plaidé en faveur de l’appui et des soins pour les personnes infectées et touchées par le virus. Utilisant sa propre expérience comme exemple, M. Sebisaba a trouvé un moyen unique d’aider les personnes et les communautés à devenir des agents de changement dans la lutte contre le VIH. Il a même su faire face à certains aspects de la vulnérabilité propre aux réfugiés, qui ont été déracinés en raison du conflit, de la persécution ou de la violence.
Il existe une multitude de facteurs susceptibles d’accroître la vulnérabilité au VIH des millions de réfugiés et de personnes déplacées dans leur propre pays à travers le monde. Ceux-ci perdent souvent leur source de revenu et risquent d’être amenés à recourir à des comportements à haut risque pour satisfaire leurs besoins. Les services de santé et d’éducation cessent souvent de fonctionner, et la diffusion d’informations sur la prévention du VIH ainsi que la fourniture de traitement peuvent être perturbées. Les normes sociales et sexuelles sont également susceptibles d’être mises à mal, et les réseaux et institutions peuvent être démantelés. Le viol est fréquemment utilisé comme arme de guerre lors de conflits, ce qui rend les femmes particulièrement vulnérables. De fait, l’épouse de M. Sebisaba elle-même a été violée par des soldats au Burundi pendant la guerre civile.
Le fait que STOP SIDA ait pu avoir un impact en Tanzanie témoigne de la volonté et de la détermination de M. Sebisaba et de ses partenaires. M. Sebisaba a montré que les réfugiés ne sont pas seulement des bénéficiaires passifs de l’aide, mais qu’ils sont aussi dotés de puissants mécanismes d’adaptation, de ténacité et d’ingéniosité. Nombre de réfugiés et de membres des communautés environnantes ont pris part aux activités de STOP SIDA, et le recours aux conseil et test volontaires a considérablement augmenté.

Le Président du Burundi, Pierre Nkurunziza, à STOP SIDA.
Avec l’aimable autorisation de Noe Sebisaba
En 2005, M. Sebisaba a été rapatrié au Burundi par le HCR, et il a été en mesure de continuer son action. Au cours des sept dernières années, l’agence a aidé quelque 500 000 Burundais à rentrer chez eux, et elle facilite leur accès permanent aux programmes de traitement et de prévention en rapport avec le VIH.
STOP SIDA-NKEBURE UWUMVA est à l’œuvre dans le pays depuis 2006, en particulier dans les zones comptant de nombreux réfugiés. Soutenue par le HCR et d’autres partenaires, l’ONG, qui dispose de locaux dans la capitale, Bujumbura, et dans la province de Cankuzo située dans l’est, continue de répandre un message prônant la prévention, le changement de comportement, la tolérance et la nécessité de recourir aux conseil et test volontaires. La mise en place d’activités de proximité s’est révélée particulièrement importante dans les zones rurales, là où les informations relatives au sida et les messages de lutte contre la stigmatisation parviennent difficilement.
De plus, STOP SIDA est devenue un partenaire d'exécution du HCR dans trois camps de réfugiés congolais au Burundi, où le personnel utilise son savoir-faire et son expérience pour contribuer à atténuer l’impact de l’épidémie, en veillant notamment à ce que les patients puissent recevoir des traitements dans des hôpitaux locaux.
Quelque 450 000 personnes, tant des anciens réfugiés que des personnes n’ayant pas quitté le pays, ont accès aux activités de STOP SIDA, dans les provinces de Cankuzo et Ruyigi situées dans l’est. Dans les communautés environnantes et les camps congolais, 25 000 personnes environ bénéficient des initiatives de l’ONG.
Le HCR, la principale agence des Nations Unies s’attaquant au VIH parmi les réfugiés et les personnes déplacées dans leur propre pays, a coproduit une vidéo sur cette ONG, intitulée Love in the time of AIDS (L’amour à l’époque du sida). Celle-ci sera présentée lors de la session thématique consacrée aux déplacements sous la contrainte, dans le cadre de la 24ème réunion du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA, organisée du 22 au 24 juin. STOP SIDA y est montrée comme une des meilleures pratiques de leadership et de mobilisation communautaires.
Ce qui satisfait le plus M. Sebisaba, c’est qu’il a l’impression que les autres militants et lui ont pu aider des personnes à accepter un diagnostic de séropositivité avec une dose d’espoir et d’optimisme, et qu’ils ont encouragé des gens à parler de l’épidémie.
« En décidant de déclarer publiquement que je vivais avec le VIH, j’ai essayé de contribuer à modifier profondément le regard porté sur le virus. Je crois avoir montré qu’être séropositif ne signifie pas automatiquement “être condamné à mort” et que cela n’empêche pas de mener une vie bien remplie. Là où j’ai œuvré, des gens ont été plus facilement en mesure d’aborder ouvertement leur séropositivité, et davantage de personnes se soumettent à un dépistage du VIH. Je ne regrette pas un instant d’avoir dévoilé mon statut. Il me semble que cela fait grandement avancer les choses. »
Répondre aux besoins en matière de VIH des « popu
Coparrainants:
HCR
Plus d’informations sur la Journée mondiale des réfugiés (en anglais)
Reportages:
23ème réunion du Conseil de Coordination du Programme (CCP), 15-17 décembre 2008 (15 décembre 2008) (en anglais)
Le HCR fait le point sur les avancées et les défis à venir à l'occasion de la Journée mondiale sida (2 décembre 2008)
Multimédia:
L’amour à l’époque du SIDA (Video)
Publications:
Publication UNESCO/UNHCR : Réponses éducatives au VIH et au sida pour les réfugiés et les personnes déplacées internes : document de travail pour les décideurs (pdf, 820.8 Kb.)
Politique générale : VIH et réfugiés (pdf, 265 Kb.)
Le besoin d’interventions relatives au VIH et au sida dans les situations d’urgence (pdf, 335 Kb.)
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Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011
22 avril 2009
22 avril 2009 22 avril 2009
Au cours des 10 dernières années, le paysage des organisations œuvrant dans le domaine du VIH a évolué et s’est complexifié. L’ONUSIDA, les donateurs et la société civile, notamment les réseaux de personnes vivant avec le VIH, exigent, avec raison, que les liens entre les besoins, le financement, les activités et les résultats soient davantage clarifiés. En outre, une plus grande précision est instamment demandée concernant le rôle de l’ONUSIDA et du Secrétariat au sein de la pléiade d’acteurs concernés.
Ce Cadre de résultats, qui s’appuie sur le Cadre stratégique de l’ONUSIDA (2007 – 2011), orientera les investissements à venir et attribuera au Secrétariat et aux Coparrainants la responsabilité de faire travailler les ressources des Nations Unies en vue de résultats dans les pays. Il explique que le Secrétariat et les Coparrainants de l’ONUSIDA doivent tirer parti de nos ressources et mandats respectifs pour travailler de concert afin de produire des résultats.
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (pdf, 388 Kb)
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre
Coparrainants:
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Programme alimentaire mondial (PAM)
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Organisation internationale du Travail (OIT)
Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Banque mondiale
Publications:
http://data.unaids.org/pub/BaseDocument/2010/jc1713_joint_action_fr.pdf (pdf, 388 Kb)
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Une nouvelle politique générale sur l’incapacité et le VIH
08 avril 2009
08 avril 2009 08 avril 2009
La Politique générale étudie les liens entre incapacité et VIH et émet des recommandations en vue d’un changement de politiques.
Photo: OMS/Asis Senyal
Il est estimé que 650 millions de personnes, soit 10% de la population mondiale, sont atteintes d’une incapacité. Si les personnes handicapées figurent parmi les populations courant un risque plus élevé d’exposition au VIH, les liens entre VIH et incapacité ne font toutefois pas l’objet d’une grande attention.
C’est pourquoi le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) ont élaboré conjointement une Politique générale qui étudie ces liens et émet des recommandations en vue d’un changement de politiques.
Cette Politique générale expose les actions requises en vue d’accroître la participation des personnes handicapées à la riposte au VIH et de garantir qu’elles aient accès à des services en rapport avec le VIH qui soient à la fois adaptés à leurs différents besoins et tout aussi efficaces que ceux dont bénéficient les autres personnes de la communauté.
Des éléments concrets permettent d’affirmer que les personnes handicapées courent un risque d’infection à VIH équivalent, voire supérieur, à celui des personnes non atteintes d’incapacités. À cause d’un accès insuffisant à des services adaptés de prévention et d’appui en matière de VIH, les personnes handicapées sont susceptibles d’adopter des comportements qui les exposent au risque d’infection, tels que les rapports sexuels non protégés avec une personne du sexe opposé ou entre hommes (notamment dans le cadre du travail du sexe) et la consommation de drogues injectables.
La Politique générale indique qu’une grande proportion de personnes handicapées subissent des agressions ou des sévices sexuels au cours de leur vie. Les personnes particulièrement exposées sont les femmes et les filles, les personnes atteintes de déficiences intellectuelles, et celles qui sont placées en établissement spécialisé, fréquentent une école ou se trouvent à l’hôpital. Des données montrent en outre que dans certaines cultures, les personnes handicapées sont violées en vertu d’une croyance selon laquelle cet acte pourrait « guérir » une personne séropositive au VIH.
Les personnes handicapées sont susceptibles de ne pas bénéficier pleinement des services en rapport avec le VIH et des services connexes en matière de santé sexuelle et reproductive. En effet, les services proposés dans les dispensaires, les hôpitaux et d’autres établissements ne sont pas toujours physiquement accessibles et ne fournissent pas tous des informations en langue des signes ou présentées de façon adaptée (braille, format audio ou langage clair). En outre, il arrive que les prestataires de services manquent de connaissances sur les questions liées à l’incapacité ou adoptent un comportement traduisant une désinformation ou stigmatisant les personnes handicapées.
Comme l’indique la Convention relative aux droits des personnes handicapées (2006), ces dernières ont le droit de prendre part aux décisions relatives à leur vie, et elles devraient être pleinement associées à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de politiques et programmes en matière de VIH. Il s’agit là du meilleur moyen de garantir que ces politiques et programmes tiennent compte des besoins de ces personnes.
La Politique générale sur l’incapacité et le VIH préconise aux services en rapport avec le VIH d’accorder une place aux personnes handicapées. Elle émet des recommandations à l’intention des gouvernements, de la société civile et des organismes internationaux, en vue d’éliminer les barrières physiques, économiques et comportementales ainsi que les obstacles en matière d’information et de communication. L’objectif n’est pas uniquement d’améliorer l’accès aux programmes de lutte contre le VIH, mais de permettre aux personnes de bénéficier de services sanitaires et sociaux d’une plus grande portée.
Right Hand Content
Coparrainants:
Reportages:
Incapacité et VIH en Jamaïque (8 septembre 2008)
Publications:
Politique générale : Incapacité et VIH (pdf, 207 Kb) (en anglais)
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Réunion du Comité des Organismes coparrainants de l’ONUSIDA
06 avril 2009
06 avril 2009 06 avril 2009Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) regroupe les efforts et les ressources de 10 organismes du système des Nations Unies en matière de riposte au sida. C’est au sein du Comité des organismes coparrainants (COC) que se réunissent périodiquement ces Coparrainants pour examiner les questions d’importance majeure pour l’ONUSIDA et communiquer leurs apports aux politiques et stratégies de l’ONUSIDA.
Le 3 avril 2009, le COC a tenu sa première réunion depuis la nomination du nouveau Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.
Le COC a exprimé son soutien sans réserve à l’« accès universel », défini par Michel Sidibé comme priorité absolue de l’ONUSIDA, ainsi qu’aux autres domaines prioritaires, qui seront exposés dans le nouveau cadre de résultats de l’ONUSIDA, dont la version définitive est en train d’être établie avec les Coparrainants.
La réunion a représenté une excellente occasion d’échanger des points de vue sur le soutien à apporter aux pays afin qu’ils atteignent leurs objectifs en matière d’accès universel. Tous les Coparrainants ont admis que l’ONUSIDA devait préconiser une riposte au sida reposant sur des données concrètes et fondée sur les droits de l’homme. La nécessité de rendre des comptes et le besoin d’obtenir des résultats se sont révélés tout aussi importants.
Le COC a en outre approuvé les orientations générales du Budget-plan de travail intégré (BPTI) 2010-2011, notamment les priorités essentielles et la répartition des ressources entre les Coparrainants, le Secrétariat et les activités interinstitutions. Le Secrétariat collaborera désormais avec les Coordonnateurs mondiaux des Coparrainants en vue de parachever le BPTI pour la réunion du Conseil de Coordination du Programme de juin 2009.
Comité des Organismes coparrainants (COC) de l’ONUSIDA
Le COC est composé de représentants des 10 Coparrainants et du Secrétariat de l’ONUSIDA. Il se réunit deux fois par an. Chacun des Coparrainants assume la présidence du Comité à tour de rôle, à partir du 1er juillet, durant une année.
Right Side Content
Coparrainants:
le Haut Comité des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)
le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
le Programme alimentaire mondial (PAM)
le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)
l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
l’Organisation internationale du Travail (OIT)
l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)
la Banque mondiale
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02 avril 2019

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Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationale de la femme
05 mars 2009
05 mars 2009 05 mars 2009
« Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » est le thème de la Journée internationale de la femme de cette année, qui est observée le 5 mars 2009 aux Nations Unies et célébrée le 8 mars sur le plan international.
La violence sexuelle, et la menace de violence, accroissent la vulnérabilité des femmes au VIH et sont utilisées dans certaines parties du monde comme une tactique de guerre.
Dans son message marquant la Journée internationale de la femme, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon souligne ceci : « La violence à l’encontre des femmes est également liée à la propagation du VIH/sida. Dans certains pays, jusqu’à une femme sur trois sera battue, forcée d’avoir des rapports sexuels ou subira d’autres abus au cours de sa vie. Les femmes et les filles sont également systématiquement et délibérément soumises au viol et à la violence sexuelle en temps de guerre. »
Dans sa déclaration, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’exprime également sans équivoque au sujet de la nécessité de mettre un terme à cette violence : « La violence, notamment le viol et les abus sexuels à l’égard des femmes et des filles, ne doit être tolérée dans aucune circonstance, que ce soit lors des conflits ou des guerres, ou à domicile dans nos propres communautés. »
La violence sexuelle lors des conflits
La violence sexuelle lors des conflits n’a pas figuré en tête des priorités pour les institutions chargées de la sécurité et elle est souvent passée sous silence du fait de la stigmatisation et de la sous-déclaration. Toutefois, le traumatisme et la terreur du viol peuvent blesser aussi profondément que des balles et dans les régions où la prévalence du VIH est élevée, les femmes sont également exposées au risque d’être infectées par le VIH.
Leo Kenny, Chef d’équipe pour la Sécurité et l’action humanitaire à l’ONUSIDA, est convaincu de l’urgente nécessité de s’attaquer à la question de la violence sexuelle parmi le personnel des services en uniforme : « Les soldats et le personnel des services en uniforme ont perpétué la violence à l’égard des femmes, mais ils ont également fait partie de la solution et peuvent devenir des agents de changement si les bons programmes sont mis en place. »
« Il est important d’éduquer et d’impliquer les personnels chargés du maintien de la paix lorsqu’il s’agit de lutter contre la violence sexuelle, car les soldats ont une influence parmi leurs pairs, lorsqu’ils sont en service comme au sein de la communauté au sens large. Une modification de leurs perceptions et de leurs comportements peut avoir des répercussions positives sur la population générale, » a ajouté M. Kenny.
"La violence, notamment le viol et les abus sexuels à l’égard des femmes et des filles, ne doit être tolérée dans aucune circonstance, que ce soit lors des conflits ou des guerres, ou à domicile dans nos propres communautés."
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Les femmes qui survivent à la violence sexuelle doivent avoir accès à des services complets de santé et de conseil et si nécessaire à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Toutefois, un contexte de troubles civils peut provoquer des obstacles à l’accès universel à ces services.
Il faut également que les millions de personnels des services en uniforme à travers le monde soient pris en compte intégralement dans l’intensification sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.
L’action des Nations Unies contre la violence sexuelle lors des conflits

Il y a deux ans, des organes des Nations Unies se sont rassemblés pour créer une initiative conjointe, « L’action des Nations Unies contre la violence sexuelle dans les pays en conflit » (UN Action). Le partenariat réunit actuellement 12 entités des Nations Unies, qui s’efforcent d’attirer l’attention sur la question de la violence sexuelle lors des conflits et sur la nécessité d’en faire davantage, d’améliorer la qualité des programmes de lutte contre la violence sexuelle, d’accroître la coordination des efforts en faveur des services complets de prévention et d’action, et d’améliorer la responsabilité ainsi que de répondre efficacement aux besoins des survivants.
L’Initiative des Nations Unies vise à accroître la sensibilisation à ces sévices et, en fin de compte, à mettre fin à la violence sexuelle afin de rendre le monde plus sûr pour les femmes et les filles.
Trois piliers principaux
Le premier volet de cette initiative, l’action au niveau des pays, implique l’appui et les efforts dans les pays pour renforcer les capacités et former des conseillers en programmation et en coordination dans le domaine de la violence sexospécifique, et soutenir les programmes conjoints de l’ONU dans des pays sélectionnés.
Deuxièmement, « le plaidoyer pour l’action » sensibilise le public et génère une volonté politique pour s’attaquer à la violence sexuelle dans le cadre d’une plus vaste campagne pour dire « Non au viol ». Le troisième aspect est la création d’un centre de connaissance sur la violence sexuelle lors des conflits et sur les ripostes efficaces.
En finir aujourd’hui avec le viol
Le viol est profondément ancré dans l’absence historique d’obligation de rendre des comptes et UN Action a contribué à catalyser un changement de paradigme : insister pour que la violence sexuelle soit reconnue comme une menace pour la sécurité, qui exige une action relevant du domaine de la sécurité, plutôt qu’une simple conséquence inévitable de la guerre.
La Journée internationale de la femme
En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution invitant les Etats Membres à proclamer une Journée internationale des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale – la Journée internationale de la femme – en reconnaissance du fait qu’assurer la paix et le progrès social et garantir pleinement la jouissance des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales demandaient la participation active, l’égalité et le développement des femmes ; et pour souligner la contribution que les femmes ont apportée au renforcement de la paix et de la sécurité internationales.
Pour les femmes partout dans le monde, la symbolique de la Journée internationale de la femme a une signification plus large : c’est une occasion de célébrer la distance qu’ont parcourue les femmes dans leur combat pour l’égalité et une opportunité de se réunir, de créer des réseaux et de se mobiliser en faveur d’un changement significatif.
Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationa
Politiques et orientations:
Situation d'urgence et action humanitaire - Politiques techniques de l’ONUSIDA
Situation d'urgence et action humanitaire - Principales directives opérationnelles de l’ONUSIDA
Déclarations à l’occasion de la Journée internationale de la femme:
Déclaration du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon(pdf, 25 kb)
Déclaration du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé
Déclaration du Directeur général de l'OMS Dr Margaret Chan (en anglais)
Déclaration du Directeur général de l'UNESCO Koïchiro Matsuura (pdf, 61 Kb)
Déclaration du Directrice exécutive de UNFPA Thoraya Ahmed Obaid (en anglais)
Déclaration du Directrice générale de l'UNICEF Ann M. Veneman
Editions spéciales des coparraints de l'ONUSIDA à l’occasion de la Journée internationale de la femme:
Entretien avec le chef de l'unité du PAM pour l'égalité des sexes Isatou Jallow
PNUD: Journée de la femme: témoignages de force et de courage
UNODC (en anglais)
BIT
Banque mondiale (en anglais)
Copparaints:
PNUD - Programme des Nations Unies pour le Développement
UNFPA - Fonds des Nations Unies pour la Population
HCR - Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés
UNICEF - Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
PAM – Programme alimentaire mondial
OMS – Organisation mondiale de la Santé
Partenaires:
DPA - Département des affaires politiques
DPKO - Département des opérations de maintien de la paix
OCHA - Bureau de la coordination des affaires humanitaires
HCDH – Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme
UNIFEM - Fonds de développement des Nations Unies pour la femme
Reportage:
Prévention du VIH auprès des personnels en uniforme de la CEI (8 octobre 2008)
Contact:
Pour de plus amples informations sur cette campagne, contactez par courriel: anna.tarant@unifem.org
Liens externes:
Journée internationale de la femme
En finir aujourd’hui avec le viol
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Le HCR fait le point sur les avancées et les défis à venir à l'occasion de la Journée mondiale sida
02 décembre 2008
02 décembre 2008 02 décembre 2008Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a marqué la Journée mondiale sida en revenant sur les succès de l'agence dans la riposte au sida, tout en reconnaissant l'ampleur de la tâche restant à accomplir. Le HCR est l'un des organismes coparrainants du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

Des réfugiés afghans de retour du Pakistan assistent à une séance de sensibilisation au VIH dans un centre de transit du HCR. Photo : HCR/M. Maguire
Un haut fonctionnaire du HCR a déclaré lundi qu'il restait un travail immense à accomplir, malgré les progrès réalisés ces dernières années par l'agence des Nations Unies pour les réfugiés dans sa réponse aux problèmes posés par le VIH au sein des populations déplacées.
« Des progrès considérables ont été réalisés dans les programmes du HCR sur le VIH et le sida », a déclaré Arnauld Akodjenou, chef de la Division de l'appui opérationnel du HCR, dans un message spécialement adressé au personnel, à l'occasion de la Journée mondiale sida. « Le VIH demeure l'une des grandes priorités du Haut Commissaire [pour les Réfugiés António Guterres] et la protection reste la pierre angulaire de la stratégie du HCR concernant le VIH et le sida. »
« Aujourd'hui, dans leur quasi-totalité, les cliniques des camps de réfugiés observent des précautions universelles et les réfugiés ont accès à du sang sûr ; [dans le même temps,] l'accès aux programmes de prévention de la transmission de la mère à l'enfant a augmenté de 60%. »
Les précautions universelles se rapportent à la pratique médicale et consistent à éviter tout contact avec les liquides organiques des patients, par exemple, en portant des gants lors du prélèvement ou de la manipulation de sang ou de liquides organiques.
Il a également révélé que les traitements antirétroviraux étaient désormais disponibles pour les bénéficiaires du HCR dans de nombreux camps de réfugiés ; en 2008, 75% de réfugiés nécessitant un traitement avaient accès aux antirétroviraux.
De graves problèmes demeurent cependant. « Nous devons accroître nos efforts dans le domaine de la prévention du VIH, des soins et des traitements pour notre personnel, les réfugiés et les autres personnes concernées. Nous devons travailler plus étroitement avec les communautés afin de mettre au point une prévention du VIH et des initiatives de soin au niveau des communautés, tout en continuant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH. Nous devons également garantir le secret médical en toutes circonstances », a déclaré M. Akodjenou.
« Chacun d'entre nous se doit de contribuer à sa façon à la riposte au VIH et au sida. Ces contributions incluent notamment le plaidoyer pour l'intégration des réfugiés et des autres personnes déplacées dans les programmes et les mesures des pays portant sur le VIH, la lutte contre les injustices et les inégalités économiques ainsi que la protection et la promotion des droits de l'homme. »
Dans le cadre d'une campagne plus large destinée à s'assurer que les décideurs politiques tiendront leurs promesses concernant le sida, la Journée mondiale sida a pour thème cette année « Mener – Responsabiliser – S'activer ». Les bureaux du HCR dans le monde ont célébré cette journée par une série d'événements ; de nombreux bureaux ont fait le point sur les réussites des programmes en cours, comme par exemple, le lancement d'une vaste campagne de prévention et de sensibilisation dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC)
Cette campagne sans précédent a débuté dans la province du Katanga par une tournée de présentation dans la ville de Moba, sur le Lac Tanganyika, et dans les environs. Le personnel du HCR et des représentants d'organisations partenaires ont distribué des informations sur le VIH, assuré des formations et proposé un dépistage et des conseils gratuits.
Depuis l'ouverture de bureaux locaux du HCR dans le Katanga en 2006, des dizaines de milliers de personnes sont rentrées chez elles, en provenance de l'étranger ou d'autres parties de la province. Ces personnes restent toutefois exposées à des risques sanitaires, dont l'infection par le VIH, selon Philippe Creppy, chef du bureau du HCR de Moba.
La campagne dans le Katanga, à laquelle s’associent des chefs traditionnels et des agents de santé locaux, a pour but de sensibiliser davantage à l'importance vitale de la prévention et d'encourager la population à bénéficier d'un dépistage et de conseils gratuits. La jeunesse fait l'objet d'une attention particulière. Le HCR collaborera également avec la société civile afin de concevoir et mettre en oeuvre des programmes sur le VIH.
M. Creppy a déclaré que le HCR et ses partenaires espéraient que la gratuité du dépistage et des conseils, ainsi que la formation du personnel médical, la mise en place de structures de santé et de mesures globales, contribueraient à « enrayer le développement rapide de ce fléau dans le territoire ». Les personnes séropositives pour le VIH et nécessitant un traitement recevront des antirétroviraux.
La campagne, qui implique plus d'une douzaine d'organisations non gouvernementales, s'étendra progressivement au reste de la RDC et devrait durer cinq ans.
Le HCR fait le point sur les avancées et les défi
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Gros plan sur le thème VIH et réfugiés
20 juin 2007
20 juin 2007 20 juin 2007
Les conflits et les déplacements de population
rendent les réfugiés extrêmement vulnérables au
risque d’infection à VIH. Photo: ONUSIDA
Alors que le HCR annonce que le nombre de réfugiés a augmenté pour la première fois depuis 2002, le sida continue à représenter un grand danger pour des populations déplacées de plus en plus nombreuses.
Le déplacement de personnes a un effet considérable sur leur vie ainsi que sur la vie des communautés qui les accueillent.
Les conflits et les déplacements de population rendent les réfugiés extrêmement vulnérables au risque d’infection à VIH. Lorsque les réfugiés doivent lutter pour subvenir à leurs besoins de base – nourriture, eau, abri – les femmes et les jeunes filles sont souvent contraintes de négocier des rapports sexuels contre de l’argent, de la nourriture et une protection. Et trop souvent, les réfugiés sont exclus des initiatives et des politiques nationales de lutte contre le sida, et n’ont de ce fait pas accès aux services vitaux de prévention et de traitement du VIH.
En outre, on accorde rarement une attention suffisante à l’accès des réfugiés à des soins et un appui de base pour le VIH. S’agissant des femmes et des filles en particulier, les conflits et les déplacements de population accroissent leur vulnérabilité au risque d’infection par le virus. Pendant les conflits, le viol est souvent utilisé comme arme de guerre. Les femmes et les filles sont également souvent victimes de violences sexuelles et d’exploitation dans les camps de réfugiés.
Une note d’information formulée par l’ONUSIDA et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) traite expressément des actions nécessaires pour prévenir le VIH et atténuer l’effet du virus sur les réfugiés et les communautés qui les accueillent.
Elle est axée sur les situations d’urgence et d’après crise, et propose aux gouvernements, à la société civile et aux partenaires internationaux des mesures pour faire appliquer les lois relatives aux réfugiés et aux droits de la personne, et s’assurer que les besoins des réfugiés sont pris en compte dans les politiques et programmes nationaux de lutte contre le VIH.
Liens:
Lire le document de Politique générale sur le VIH et les réfugiés (pdf, 262 Kb) (en anglais)
Davantage d’informations sur les situations d’urgence et la réponse humanitaire – Politiques techniques du Programme de l’ONUSIDA
Lire d’autres articles du HCR sur le VIH et les réfugiés (en anglais)

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Le VIH et les réfugiés
23 février 2007
23 février 2007 23 février 2007
Selon la Convention de 1951 relative au Statut des Réfugiés, « Un réfugié est une personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays. »
Les conflits, les persécutions et la violence touchent des millions de personnes dans le monde, les contraignant au déracinement et les forçant à chercher refuge dans un pays différent.
A la fin de 2005, on comptait 8,4 millions de réfugiés dans le monde. Sur ce nombre, environ 30% se trouvaient en Afrique subsaharienne, 29% en Asie centrale et du Sud-Ouest, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et 23% en Europe.
Le déplacement des populations hors de leur pays d'origine a un impact énorme sur leur vie et sur la vie des communautés qui les reçoivent.
Les conflits et les déplacements rendent les femmes et les enfants extrêmement vulnérables au risque d'infection par le VIH. Les réfugiés doivent lutter pour satisfaire leurs besoins les plus fondamentaux, tels que la nourriture, l'eau et le logement, c'est pourquoi les femmes et les filles sont souvent contraintes d'échanger des services sexuels pour de l'argent, de la nourriture ou une protection.

« Les femmes et les jeunes filles sont souvent affectées de manière disproportionnée par le déplacement. Elles ont besoin d'une attention particulière pour ce qui est de la prévention du VIH, y compris une protection contre la violence et l'exploitation, » déclare le Dr Purnima Mane, Directeur du Département Politiques, Evidence et Partenariats de l'ONUSIDA.
D'autres problèmes se posent et les réfugiés n'ont souvent pas accès aux produits et aux programmes de prévention du VIH. L'accès à une prise en charge et à un soutien de base dans le domaine du VIH ne reçoit que rarement une attention suffisante. Si des améliorations ont eu lieu dans la disponibilité des thérapies antirétrovirales dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, rares sont les réfugiés qui y ont accès.
« Nous luttons pour que les réfugiés aient le même accès aux services VIH que la population locale. Certains pays d'Afrique australe fournissent gratuitement des médicaments antirétroviraux aux réfugiés comme à la population hôte par le biais des services gouvernementaux, » déclare le Dr Paul Spiegel, responsable de l'unité VIH du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).
Un grand nombre de pays hôtes sont déjà accablés par le poids du VIH et n'ont souvent ni la possibilité ni la volonté d'offrir les services liés au VIH dont auraient besoin les réfugiés et auxquels ils ont droit aux termes des lois internationales relatives aux réfugiés et aux droits de l'homme.

Pour réduire le risque d'infection par le VIH et améliorer l'accès des réfugiés à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien dans le domaine du VIH, l'ONUSIDA a élaboré, en collaboration avec l'un de ses Coparrainants, le HCR, une nouvelle note de politique générale axée particulièrement sur les actions à entreprendre pour prévenir le VIH et atténuer ses effets sur les réfugiés et les communautés hôtes.
Ce document se concentre sur les phases d'urgence et de post-urgence et suggère des actions que pourraient entreprendre les gouvernements, la société civile et les partenaires internationaux pour faire en sorte que les lois relatives aux réfugiés et aux droits de l'homme soient appliquées et que les besoins des réfugiés soient intégrés dans les politiques et programmes nationaux de lutte contre le VIH.
Photos: ONUSIDA
Lire la note de politique générale sur le VIH et les réfugiés (en anglais uniquement)
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En 2003, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) ont lancé une initiative conjointe dans le but d’identifier, à partir de recherches de terrain menées auprès de plusieurs communautés de réfugiés en Afrique, un ensemble de stratégies visant à renforcer la prévention, l’appui, et les soins en matière de VIH, ainsi que les traitements aux personnes vivant avec le VIH, au moyen d’interventions basées sur l’alimentation et la nutrition. Cette importante initiative collaborative est née de la prise de conscience du caractère unique des milieux de réfugiés et de la nécessité de mener des travaux de recherche spécifiques au sein des populations de réfugiés et en collaboration avec elles. Le présent document sur les Meilleures Pratiques décrit le processus de recherche mis en oeuvre et les résultats obtenus dans le cadre de cette initiative interorganisations.