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Les joueurs de cricket manient la batte pour la sensibilisation au VIH à l'occasion de l'ICC WT20
27 septembre 2012
27 septembre 2012 27 septembre 2012
Les stars de l'équipe sud-africaine de cricket, dont JP Duminy (troisième en partant de la droite), se joignent aux volontaires de la campagne Think Wise pour une manifestation de sensibilisation au VIH à Colombo, au Sri Lanka.
Photo : UNICEF Sri Lanka
Les joueurs de cricket du monde entier se sont unis pour appeler leurs jeunes fans à « s'informer » sur la prévention du VIH et contribuer à l'élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au sida. Cet appel fait partie de la campagne de sensibilisation au VIH organisée par les Nations Unies et l'International Cricket Council (ICC) autour du tournoi mondial de cricket ICC World Twenty20 (WT20) qui a lieu jusqu'au 7 octobre au Sri Lanka.
Ralliant les soutiens pour la campagne « Think Wise », une initiative de l'ICC, l'ONUSIDA et l'UNICEF, les joueurs de l'équipe sud-africaine de cricket ont rencontré des jeunes vivant avec le VIH et touchés par le virus à Colombo le 26 septembre.
« Il est essentiel de favoriser la sensibilisation au VIH, pas seulement pour notre génération, mais aussi pour la génération qui suit », a expliqué le joueur sud-africain JP Duminy. « Le VIH est une question importante pour l'Afrique du Sud et pour le monde entier, et le sport est l'un des moyens pour réunir les nations sur les questions importantes », a-t-il ajouté.
JP Duminy et ses coéquipiers ont donné aux jeunes présents lors de cet événement des astuces pour améliorer leur coup de batte, leur lancer de balle et leurs capacités à tenir le champ dans le cadre d'une session d'entraînement spéciale. Dans le même temps, ils ont parlé ouvertement du VIH avec les jeunes participants, soulignant l'importance pour les jeunes d'être informés, de se protéger et de mettre fin à la stigmatisation et la discrimination négatives à l'encontre des personnes vivant avec et affectées par le virus.
Le VIH est une question importante pour l'Afrique du Sud et pour le monde entier, et le sport est l'un des moyens pour réunir les nations sur les questions importantes
JP Duminy, joueur de cricket sud-africain
Une session d'interaction similaire avait été organisée au début du tournoi WT20 entre les joueurs de l'équipe de cricket des Indes occidentales et des enfants vivant avec le VIH. « Il s'agit sans aucun doute d'une formidable initiative et il est important que les jeunes soient éduqués sur les méthodes leur permettant de se protéger du VIH », a indiqué Samuel Badree, lanceur de l'équipe de Trinité-et-Tobago.
Saluant l'engagement des joueurs en faveur de la sensibilisation au VIH, Steven Kraus, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique, a déclaré : « Nous luttons tous pour l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Le cricket et ses joueurs vedettes ont le pouvoir de rassembler et de faire porter leur voix au-delà des frontières, en axant les efforts vers l'objectif zéro pour mettre fin au sida ».
Dépasser le sida : vers une génération sans sida
Les jeunes qui ont participé aux activités de la campagne « Think Wise » ont mis en avant les avantages de ce genre d'événement. « C'était super d'avoir la possibilité de jouer au cricket avec ces équipes, mais c'était aussi très important en raison de la portée que cette campagne a auprès du public, avec de formidables occasions d'avoir de nombreuses conversations intéressantes », a déclaré un jeune participant.

Des joueurs de l'équipe de cricket des Indes occidentales rencontrent des volontaires Think Wise, des enfants vivant avec le VIH et leurs familles dans le cadre de la campagne Think Wise.
Photo : UNICEF Sri Lanka
Plus de 40 % des nouvelles infections à VIH dans le monde concernent les 15-24 ans, à savoir 3 000 jeunes gens nouvellement infectés chaque jour. La stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées au risque d'infection est encore très répandue dans de nombreux pays où l'on joue au cricket.
« La stigmatisation et la discrimination nuisent à notre objectif d'une génération sans sida. Nous y parviendrons uniquement si nous respectons tous les droits de ceux qui vivent avec ou sont affectés par le VIH », a expliqué Rachel Odede, Conseillère sur le VIH auprès du Bureau régional de l'UNICEF pour l'Asie du Sud, en soulignant l'importance de ce thème de la campagne Think Wise.
Depuis près de dix ans, et avec l'aide des militants Think Wise, notamment Virender Sehwag (Inde), Kumar Sangakkara (Sri Lanka) et Ramnaresh Sarwan (Indes occidentales), la campagne Think Wise de l'ICC/ONUSIDA/UNICEF se sert du pouvoir du cricket pour aborder des thèmes clés autour du sida, en particulier pour les jeunes des pays où le cricket est très répandu.
Il s'agit sans aucun doute d'une formidable initiative et il est important que les jeunes soient éduqués sur les méthodes leur permettant de se protéger du VIH
Samuel Badree, lanceur de l'équipe de Trinité-et-Tobago
« Grâce au cricket, nous pouvons atteindre des millions de personnes avec un message clair : parlons davantage du VIH, informez-vous. Nous savons que la stigmatisation tue. « Think Wise », réfléchissez, ne stigmatisez pas », a déclaré le batteur indien et militant Think Wise Virender Sehwag lors du tournoi WT20.
Le Président de l'ICC David Richardson a ajouté : « Le profil et la portée de l'ICC World T20 nous donnent l'occasion de favoriser la sensibilisation et de réduire la stigmatisation à propos du VIH ; et avec les joueurs, nous sommes ravis de contribuer à cette cause ».
Pendant toute la durée du WT20, une annonce de service public avec Kumar Sangakkara et Virender Sehwag sera diffusée lors de tous les matches du tournoi. Les joueurs des différentes équipes qui participeront aux demi-finales hommes et dames porteront des rubans rouges en signe de solidarité avec les personnes vivant avec le VIH ; quant aux arbitres, ils arboreront le logo Think Wise sur les manches de leurs maillots.
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- Conseil international de cricket (en anglais)
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Le cricket et la campagne de sensibilisation au VIH prennent la route à bord du bus « Let’s talk » au Sri Lanka
21 septembre 2012
21 septembre 2012 21 septembre 2012
La tournée ‘Parlons-en’ ‘Think Wise’, soutenue par l'ONUSIDA, prête à quitter Colombo avec ses jeunes volontaires.
Photo : P. Deshapriya
Un bus arborant des messages sur le VIH, des rubans rouges et les visages des stars mondiales du cricket parcourt plus d'une centaine de sites au Sri Lanka, avec un système d'arrêt à la demande. Ce bus transporte de jeunes volontaires et fait partie de la campagne de sensibilisation au VIH « Let's talk » (« Parlons-en »), organisée autour du tournoi mondial de cricket Twenty20 qui a lieu du 18 septembre au 7 octobre au Sri Lanka.
Ce bus fait partie intégrante du partenariat entre l'ONUSIDA, l'UNICEF et l'International Cricket Council (ICC), appelé ‘Think Wise’ (« Réfléchissez »), et est en route depuis fin août. Cette initiative fait appel au prestige du cricket pour atteindre des milliers de jeunes au Sri Lanka, en leur donnant des informations sur le VIH et en les invitant à parler du sida.
Le message de Kumar Sangakkara, champion de cricket et ardent défenseur de ‘Think Wise’, sert de slogan à cette tournée et est affiché sur les côtés du bus : « Quand tu connais les faits, tu sais ce que tu fais. Informe-toi. Protège-toi contre le VIH. »
Alors que le bus stoppe à l'un des arrêts prévus, de jeunes volontaires énergiques saluent les passants avec de la musique et des danses, et organisent des activités comme du cricket de rue et un quizz sur le VIH. Ce dernier est récompensé par des lots tels que des billets pour la finale du Twenty20 et, comme les autres activités, est destiné à aider à promouvoir les messages clés en matière de prévention du VIH et de lutte contre la discrimination.
Les interactions de la tournée démontrent clairement que les connaissances du public sur le VIH sont encore très faibles, ce qui signifie que le bus et la riposte au sida ont encore un long voyage à effectuer au Sri Lanka
Hans Billimoria, responsable de l'équipe de la tournée
« Des programmes d'éducation par les loisirs sont réellement nécessaires, car ils permettent de toucher les jeunes et principalement ceux qui sont le plus exposés au risque », déclare Paba Deshapriya, volontaire sur la tournée ‘Think Wise’, alors qu'elle invite les jeunes qui attendent à signer un guichet géant en marque de soutien à l'équipe du Sri Lanka qui participe au tournoi Twenty20. En même temps, elle leur présente des rubans rouges et des informations sur les services anti-VIH auxquels ils peuvent accéder dans leur secteur.
« Les interactions de la tournée démontrent clairement que les connaissances du public sur le VIH sont encore très faibles, ce qui signifie que le bus et la riposte au sida ont encore un long voyage à effectuer au Sri Lanka », précise M. Hans Billimoria, responsable de l'équipe de la tournée.
Sous l'égide globale de la campagne ‘Think Wise’, la tournée de ce bus est le résultat d'un partenariat national très vaste au Sri Lanka, avec notamment l'ONUSIDA, l'UNICEF, l'Association pour la planification familiale du Sri Lanka, le Programme national de lutte contre le VIH et les IST, le National Youth Council, l'organisation communautaire Grassrooted et des organisations locales de jeunes. Cette initiative vise non seulement à donner des informations claires et actualisées sur le VIH, à dissiper les mythes sur le sida et à combattre la stigmatisation à l'encontre des personnes vivant avec le VIH, mais aussi à mettre les personnes en liaison avec les services anti-VIH locaux, notamment en termes de dépistage et de conseils sur le VIH, de traitement et d'appui.
Malgré une prévalence relativement faible du VIH dans le pays (moins de 0,1 %), la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH et les communautés les plus touchées sont élevées et constituent un obstacle majeur à la riposte au VIH. Des études nationales laissent à penser que de nombreuses personnes parmi les plus exposées au risque d'infection repoussent leurs tests de dépistage du VIH et donc la mise en route d'un traitement éventuel parce qu'elles s'inquiètent des implications d'une séropositivité au VIH et de la confidentialité de leur état sérologique.

Sur la tournée ‘Think Wise’, les participants « signent le guichet » pour affirmer leur soutien à l'équipe de cricket du Sri Lanka qui participe au tournoi mondial Twenty20 et leur solidarité envers les personnes qui vivent avec le VIH.
Photo : P. Deshapriya
Selon le Dr Nimal Edirisinghe, Directeur du Programme national de lutte contre le VIH et les IST du Sri Lanka : « C'est une opportunité idéale car la campagne met activement en relation les jeunes et les services de prévention et de traitement du VIH. »
Le Coordonnateur de l'ONUSIDA au Sri Lanka, M. David Bridger, estime quant à lui que l'objectif d'une génération sans sida est à notre portée. « C'est pourquoi, dans l'ensemble de la campagne ‘Think Wise’, nous déclarons : ‘Parlons-en – Informez-vous – Protégez-vous’, pour encourager un dialogue ouvert sur le sexe, la diversité sexuelle, les risques et les méthodes de prévention du VIH », affirme-t-il.
Alors que le bus poursuit sa tournée à travers le Sri Lanka, d'autres activités de lutte contre le VIH en rapport avec la campagne ‘Think Wise’ seront organisées pendant le tournoi Twenty20. Ces activités intègreront notamment la diffusion d'une annonce de service public lors de chaque match, le port de rubans rouges par les joueurs à l'occasion des demi-finales et des événements interactifs entre les joueurs de cricket des équipes des Indes occidentales et d'Afrique du Sud et les jeunes.

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Rapport de l'UNICEF : malgré les progrès, le sida reste une cause majeure de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans
14 septembre 2012
14 septembre 2012 14 septembre 2012
Un nouveau rapport d'avancement de l'UNICEF intitulé « S'engager en faveur de la survie de l'enfant : une promesse renouvelée » montre une nette baisse du nombre estimé de décès chez les enfants de moins de 5 ans dans le monde. Ce nombre est passé de près de 12 millions en 1990 à environ 6,9 millions en 2011.
Lors de la présentation du rapport, le Directeur général de l'UNICEF Anthony Lake a déclaré : « Le déclin mondial de la mortalité des enfants âgés de moins de cinq ans est un succès significatif qui atteste du travail et du dévouement des gouvernements, des donateurs, des agences et des familles ».
Le rapport contient des estimations sur la mortalité associées aux principaux facteurs de mortalité des enfants de moins de 5 ans, ainsi que les stratégies à fort impact requises pour accélérer les progrès.
On estime à 3,4 millions le nombre d'enfants de moins de 15 ans qui vivaient avec le VIH en 2011, dont 91 % en Afrique subsaharienne. La même année, environ 230 000 sont morts de causes liées au sida. Selon le rapport, l'accès au traitement antirétroviral était encore faible dans la plupart des pays, avec seulement 28 % d'enfants environ ayant besoin d'un traitement qui l'ont effectivement reçu en 2011, contre une couverture de 57 % chez les adultes. Toutefois, le rapport se montre optimiste sur les progrès accomplis, notamment dans l'élargissement de l'accès aux médicaments antirétroviraux destinés à prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME).
Dans les pays à haut revenu, l'accès aux services de PTME a fait baisser les taux de transmission d'environ 2 %. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, en 2011, 57 % d'un nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH estimé à 1,5 million ont reçu un traitement antirétroviral pour éviter la transmission du VIH à leurs enfants. Néanmoins, le rapport note que des progrès ont été enregistrés dans presque tous les pays.
Des millions d'enfants de moins de cinq ans continuent de mourir chaque année de causes largement évitables et pour lesquelles il existe des interventions abordables ayant fait leur preuve
Anthony Lake, Directeur général de l'UNICEF
Il existe un élan grandissant en faveur d'un élargissement concerté de la couverture de la PTME et des soins et services de traitement pédiatriques anti-VIH. Ce succès fait suite au lancement en juin 2011 du « Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie ».
Il existe également de nouvelles techniques émergentes qui améliorent le diagnostic et le traitement des nourrissons et des jeunes enfants. Toutefois, le rapport recommande une simplification des schémas thérapeutiques et des médicaments, ainsi que des innovations programmatiques pour identifier les enfants vivant avec le VIH et les faire bénéficier d'un traitement antirétroviral.
Lors du lancement, M. Lake a également parlé d'une « entreprise inachevée », en soulignant que « des millions d'enfants de moins de cinq ans continuent de mourir chaque année de causes largement évitables et pour lesquelles il existe des interventions abordables ayant fait leur preuve ».
Des efforts plus soutenus sont requis en particulier dans les pays à forte population présentant des taux élevés de mortalité, indique le rapport. Outre les facteurs médicaux et liés à la nutrition, des progrès dans d'autres domaines, tels que l'éducation, l'accès à l'eau potable, l'assainissement, une nourriture adéquate, la protection des enfants et l'émancipation des femmes, permettront également d'améliorer les perspectives en matière de survie des enfants et de développement.
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- Site web Une promesse renouvelée (en anglais)
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Shuga: Love, Sex, Money, le feuilleton pour la jeunesse aux multiples prix, va toucher un nouveau public grâce à la radio
28 juin 2012
28 juin 2012 28 juin 2012Une version de cet article a déjà été publiée sur www.unicef.org

Le jeune public de six pays africains va pouvoir partager les expériences d'un groupe de personnages hauts en couleurs dans une nouvelle série radiodiffusée intitulée Shuga: Love, Sex, Money. À partir du 27 juin, ce programme va conquérir les ondes de 65 stations de radio au Cameroun, en République démocratique du Congo, au Kenya, au Lesotho, en Afrique du Sud et en Tanzanie.
En 12 épisodes de 8 minutes chacun, le feuilleton raconte la vie d'un groupe de quatre personnages fictifs âgés de 15 à 24 ans, l'histoire de leurs rêves, leurs amis, leurs difficultés et leurs succès dans un monde marqué par la menace du VIH.
Shuga Radio a été adapté à partir de la version originale télévisée de la série, qui a reçu plusieurs prix, avec le soutien de l'UNICEF, de la Fondation MTV Staying Alive et du Partenariat PEPFAR pour une génération libérée du VIH, en collaboration avec des jeunes et des représentants des gouvernements et de partenaires des pays participants, dans le but d'atteindre une audience de 45 millions de personnes dans la région.
Les différents épisodes du format radio abordent un éventail de thèmes similaires à ceux de la série télévisée, à savoir le conseil et le dépistage du VIH, l'utilisation du préservatif dans le cadre de relations stables, la prévention positive, l'inégalité des sexes et la violence sexiste, les transactions sexuelles, l'abus d'alcool et le rôle des partenaires multiples dans l'épidémie de VIH.
Aborder ces questions se révèle essentiel au regard de la vulnérabilité des jeunes au VIH en Afrique subsaharienne, qui présente l'un des plus forts taux d'infection au monde. En outre, la plupart des jeunes vivant avec le virus ne connaissent pas leur état sérologique.
« On compte chaque jour plus de 2 500 nouvelles infections à VIH chez les jeunes dans le monde, dont 4 sur 10 en Afrique subsaharienne et une grande majorité de jeunes femmes et d'adolescentes », explique Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe de l'UNICEF. « Shuga, une initiative qui associe les médias avec un partenariat pour la prestation de services, est un exemple de la façon de travailler avec des partenaires et des jeunes pour atteindre des publics clés et maximiser le retour sur investissement pour la prévention du VIH ».
Shuga est un exemple de la façon de travailler avec des partenaires et des jeunes pour atteindre des publics clés et maximiser le retour sur investissement pour la prévention du VIH
Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe de l'UNICEF
Les 12 épisodes seront suivis de deux magazines de 25 minutes préenregistrés qui approfondissent les sujets abordés avec des jeunes, des experts issus des pays concernés et des partenaires nationaux et internationaux.
Le scénario de Shuga Radio a été imaginé et écrit par 30 jeunes gens originaires des six pays dans le cadre d'un atelier spécial organisé par Question Media Group, avec le soutien de MTV et de l'UNICEF.
Parmi les personnages dont les histoires émouvantes seront relatées dans la série, on retrouve Sofia, 19 ans, son petit ami Fally, 20 ans, la cousine de Sofia Amina, 17 ans, ainsi que Karis, 20 ans, un beau parleur qui aime prendre des risques, et une femme d'affaires qui a réussi, Riziki, toujours prête à choyer la jeunesse.
« Nous sommes ravis d'élargir la portée et l'impact de la série télévisée Shuga en transposant cette série à la radio, ce qui permettra de toucher des millions d'auditeurs des stations de la jeunesse, des étudiants et des communautés qui n'ont peut-être pas accès à la série télévisée », explique Georgia Arnold, Directrice exécutive de la Fondation MTV Staying Alive.
La série Shuga Radio sera diffusée en anglais, en français et en swahili trois fois par semaine pendant 12 semaines.
Les partenaires qui ont participé à ce projet espèrent qu'il aura le même succès que les deux premières saisons de Shuga diffusées à la télévision en 2009 et en 2012. La série a été regardée dans plus de 48 pays d'Afrique subsaharienne et dans plus de 70 pays dans le monde.
Une étude menée par l'Université Johns Hopkins et le Centre for Communications Programmes au Kenya après la diffusion de la première saison de Shuga a mis au jour plusieurs retombées positives. Parmi celles-ci, un accroissement de la volonté de se faire dépister et une baisse de l'intention d'avoir de multiples partenaires sexuels, une attitude plus positive envers les personnes vivant avec le VIH et un recours accru aux services sociaux et de santé accessibles chez les jeunes qui ont regardé la série.
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- Shuga web site (en anglais)
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Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon consuit une mission de haut niveau en Inde pour soutenir l'initiative Every Woman Every Child (« Chaque Femme Chaque Enfant »)
04 mai 2012
04 mai 2012 04 mai 2012
La délégation des Nations Unies a visité le le Cama Hospital et le Sir J.J. Hospital, deux centres de santé de premier plan de l'état indien du Maharashtra qui fournissent des services de santé aux femmes enceintes et aux enfants.
Le 28 avril, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a conduit une mission de haut niveau à Bombay, Inde pour soutenir l'initiative Every Woman Every Child (« Chaque Femme Chaque Enfant »). Lors de sa visite, le Secrétaire général a félicité les officiels indiens pour les progrès réalisés dans la riposte au sida. M. Ban a également encouragé le gouvernement de l'Inde à poursuivre les efforts pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015, l'un des objectifs du plan d'action sur cinq ans du Secrétaire général.
L'initiative Every Woman Every Child est un effort mondial qui a été lancé en 2010 par le Secrétaire général Ban Ki-moon afin de mobiliser et intensifier l'action mondiale pour sauver les vies de 16 millions de femmes et d'enfants et d'améliorer les vies de millions d'autres.
M. Ban était accompagné par les officiels de santé des Nations Unies, y compris la Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, Margaret Chan, le Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la Population, Babatunde Osotimehin, le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, Michel Sidibé, la Directrice exécutive adjointe du Fonds des Nations Unies pour l'enfance, Geeta Rao Gupta ainsi que le Secrétaire général des Nations Unies, envoyé spécial pour le paludisme, Ray Chambers.
Pendant la visite, Madame Ban, épouse du secrétaire général des Nations Unies et sa délégation ont visité le Cama Hospital et le Sir J.J. Hospital, deux centres de santé de premier plan de l'état indien du Maharashtra qui fournissent des services de santé aux femmes enceintes et aux enfants.
La mission de M. Ban s'est terminée par une réception de haut niveau organisée par les militants des Objectifs du Millénaire pour le développement, Mukesh Ambani et Ray Chambers, qui représentait l'interaction avec quelques uns des militants de la lutte contre le sida, des personnes vivant avec le VIH, des officiels du monde de l'entreprise et du gouvernement ainsi que des stars du cinéma et des légendes du sport. Au cours de la réception, M. Ban a annoncé la nomination de M. Prasada Rao comme son nouvel envoyé spécial pour le VISH/sida dans la région Asie-Pacifique.

De gauche à droite : Le militant des Objectifs du Millénaire pour le développement, Mukesh Ambani, Kausalya du Positive women network (PWN+), le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, Daksha Patel du Gujarat Network of People Living with HIV (GNP+) et le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé s'est rendu dans la capitale New Delhi où il a rencontré le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Shri Ghulam Nabi Azad. Pendant leur réunion, M. Sidibé a félicité l'Inde pour son nouveau Programme national de lutte contre le sida (PNS ou PNLS-IV) qui a été développé par des experts nationaux et qui sera principalement financé par des sources de financement nationales.
M. Sidibé s'est tout particulièrement intéressé au rôle et à la contribution de l'Inde en tant que l'un des pays prioritaire dans la mise en œuvre du Plan mondial pour l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants d'ici 2015 et le prolongement de la vie de leurs mères. Les recommandations nationales sur l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants en Inde devraient progressivement supprimer la dose unique de névirapine dans les prochains mois. M. Sidibé a eu l'occasion constater comment les services destinés à prévenir la transmission du virus de la mère à l'enfant sont intensifiés au Ambedkar Hospital, l'un des plus grands hôpitaux de Delhi.
Une table ronde de haut niveau organisée par la Fédération des Chambres de Commerce et d'Industries de l'Inde (FICCI) et l'ONUSIDA a réuni plus de 50 participants, y compris les principaux représentants de l'industrie pharmaceutique indienne et le gouvernement, sur le thème « Le partenariat indien avec l'Afrique pour les produits pharmaceutiques ». M. Sidibé a encouragé l'industrie pharmaceutique indienne à saisir les opportunités pour intensifier l'accès au traitement du VIH en Afrique et à s'engager en tant que partenaire stratégique pour le développement d'une production pharmaceutique en Afrique
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Un rapport historique sur le VIH chez les jeunes zambiens met en évidence les défis et trace la voie à suivre
20 avril 2012
20 avril 2012 20 avril 2012
Un nouveau rapport fournit une synthèse et une analyse exhaustives des données récentes, des lacunes et des défis de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de sida chez les jeunes zambiens.
Pour les jeunes zambiens, la riposte au sida a engendré un grand nombre de succès importants, avec un déclin considérable de 25 % de l'incidence de VIH ces dix dernières années, un report des premières relations sexuelles et une diminution du nombre de partenaires sexuels. Cependant, selon un nouveau rapport révolutionnaire, l'épidémie de sida continue d'exercer un effet considérable sur la jeunesse du pays, en particulier les jeunes femmes, et la route est longue avant d'avoir une génération sans VIH.
Situation Assessment of the HIV Response among Young People in Zambia fournit une synthèse et une analyse exhaustives des données récentes, des lacunes et des défis de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de sida chez cette tranche d'âge clé. Il a été lancé à l'occasion d'une réunion de haut niveau qui s'est déroulée les 17 et 18 avril à Lusaka.
L'événement était parrainé par l'équipe commune des Nations Unies sur le sida en Zambie, en collaboration avec le Conseil national de lutte contre les VIH/sida/IST/TB (NAC) et les Ministères de la santé, de l'éducation, de la jeunesse et des sports, et du développement communautaire, de la santé des mères et des enfants.
« Nous devons réduire le nombre de nouvelles infections au VIH parmi les jeunes si vous voulons atteindre les objectifs fixés dans la Déclaration politique sur le sida 2011 », a déclaré le Ministre adjoint de la jeunesse et des sports, Nathaniel Mubukwanu. « Nous nous engageons à continuer de développer des interventions de fort impact en utilisant une combinaison de stratégies de prévention du VIH pour riposter efficacement à l'épidémie », a-t-il ajouté.
De bons progrès mais il reste quelques lacunes
L'évaluation, qui se concentre sur les enfants âgés de 10 à 24 ans, montre que l'incidence de VIH a baissé entre 2001 et 2009 parmi les jeunes et que la proportion de jeunes ayant des rapports sexuels avant l'âge de 15 ans a diminué de moitié, passant d'environ 17 % en 2000 à près de 8 % en 2009. Une augmentation du nombre de jeunes ayant fait un dépistage du VIH et reçu leurs résultats a également été observée, passant de 7 % en 2005 à 34 % en 2009.
Donner aux jeunes un accès au dépistage du VIH, aux préservatifs, à la circoncision masculine et d'autres services de santé reproductive, notamment l'éducation sexuelle, aidera considérablement la Zambie à atteindre la vision de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida
Helen Frary, coordinatrice de pays de l'ONUSIDA, Zambie
Malgré ces avancées, la prévalence du VIH parmi les jeunes reste élevée. En 2007, la prévalence parmi les jeunes de 15 à 19 ans, par exemple, était de 6 % pour les femmes et 4 % pour les hommes.
Ceci est dû à plusieurs facteurs. Le Dr Clement Chela, directeur général du NAC, citant le rapport, a indiqué que ces facteurs comprenaient : « Une méconnaissance du VIH, l'inégalité des sexes, la pauvreté et la combinaison des transactions sexuelles et des rapports sexuels intergénérationnels, le mariage précoce, la consommation d'alcool, la pression des pairs et les mauvaises attitudes vis-à-vis de la promotion du préservatif parmi les jeunes. » Les données indiquent que seuls 53 % se sont révélés favorables à une éducation sur les préservatifs pour la prévention du VIH chez les jeunes.
Le rapport souligne également l'absence d'un programme d'éducation sexuelle complet à l'attention des élèves des écoles mais la présence d'une forte stigmatisation envers les jeunes sur le traitement de leurs pairs.
La route tracée
L'une des principales recommandations du rapport pour accroître la protection des jeunes est la promotion de leur engagement important dans la conception et la mise en œuvre de politiques et de programmes anti-VIH. Ceci peut se faire en bâtissant leur capacité comme agents de change et prestataires de services et en les encourageant à générer de la demande concernant les services liés au VIH.
En tant que représentant de la jeunesse, Chipasha Mwansa a acquiescé tout en espérant que les recommandations de ses pairs soient prises avec le sérieux qu'elles méritent : « On ne peut rien faire pour la jeunesse sans l'engagement actif des jeunes. »
Selon le rapport, pour répondre aux besoins des jeunes, il faudrait renforcer l'accès aux préservatifs, au conseil et au dépistage du VIH, à la circoncision masculine et changer les attitudes concernant la communication auprès des jeunes à l'intérieur et à l'extérieur de l'école. En outre, les services accueillants pour les jeunes doivent être étendus à l'échelle des établissements de santé et communautaire, y compris des services qui intègrent des soins et un traitement du VIH ainsi qu'une protection juridique des adolescents vivant avec le virus.
Helen Frary, coordinatrice de pays de l'ONUSIDA, a noté qu'une approche pluridisciplinaire était nécessaire. « Donner aux jeunes un accès au dépistage du VIH, aux préservatifs, à la circoncision masculine et d'autres services de santé reproductive, notamment l'éducation sexuelle, aidera considérablement la Zambie à atteindre la vision de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. »
Pour garantir des progrès mesurables en Zambie, les Nations unies se sont engagées à travailler avec les Ministères et les parties prenantes compétents pour traduire ces principales recommandations — et d'autres — en plan d'action clair, chiffré et assorti d'un calendrier qui mette la jeunesse au cœur du débat.
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Éliminer les nouvelles infections au VIH et la syphilis congénitale chez les enfants en Asie et dans le Pacifique
27 août 2011
27 août 2011 27 août 2011
Ngan vit avec le VIH. Son fils est né sans être infecté par le VIH car Ngan a eu accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant.
Photo : ONUSIDA/Mott
L'un des principaux objectifs de la riposte mondiale au sida est d'éliminer d'ici 2015 les nouvelles infections au VIH chez les enfants et de prolonger la vie de leurs mères. En Asie et dans le Pacifique, la Thaïlande et le Cambodge sont en passe d'atteindre cet objectif. Cependant, dans l'ensemble, la portée de la prévention de la transmission mère-enfant est bien en-deçà des moyennes mondiales, avec des écarts très importants entre les pays de la région.
Lors d'un symposium qui a eu lieu le 27 août à l'occasion du 10e congrès international sur le sida dans la région de l'Asie et du Pacifique, des experts se sont penchés sur les meilleurs moyens d'atteindre l'objectif de 2015 en Asie et dans le Pacifique et sur les mesures concrètes à entreprendre dès à présent. Organisée par le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'ONUSIDA, la session a également examiné les progrès accomplis dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et débattu des opportunités et des difficultés rencontrées.
Cet événement était destiné à mettre sur pied le Plan mondial pour l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants d'ici 2015 et le prolongement de la vie de leurs mères, lancé en juin 2011, ainsi qu'un cadre pour le groupe de travail régional de l'ONU chargé de cette question, élaboré en novembre 2010.
Les participants ont appris qu'une meilleure couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, un meilleur suivi des mères vivant avec le VIH et de leurs enfants, et une meilleure coordination entre les services de santé dans la région sont essentiels pour éliminer les nouvelles infections chez les enfants.
« Pour atteindre l'objectif de zéro nouvelle infection chez les enfants d'ici 2015, les services de santé nationaux et les communautés doivent travailler ensemble », a indiqué Steven Kraus, directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique, dans le cadre de cette session. « La coordination des efforts permettra non seulement de sauver des vies et de stopper la transmission du VIH aux enfants, mais aussi de renforcer les systèmes de santé nationaux ».
Anupama Rao Singh, directrice régionale de l'UNICEF pour l'Asie orientale et le Pacifique, a insisté sur le fait que, bien que les pays de la région s'efforcent d'intensifier la lutte pour l'éradication des nouvelles infections au VIH chez les enfants, un meilleur suivi est nécessaire. « À cause de l'absence de suivi fondamental, ils ignorent combien d'enfants nés de mères séropositives au VIH ne sont pas infectés par le virus et combien le sont », a-t-elle ajouté ; « un meilleur suivi, en particulier grâce à une bonne gestion des données et à des contrôles réguliers, permettra de franchir un grand pas vers notre objectif ultime de zéro nouvelle infection chez les enfants de la région ».
Pour atteindre l'objectif de zéro nouvelle infection chez les enfants d'ici 2015, les services de santé nationaux et les communautés doivent travailler ensemble
Steven Kraus, directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique
Sans systèmes de suivi adaptés, beaucoup d'enfants infectés par le VIH à leur naissance ou lors de l'allaitement ne sont pas traités, et près de la moitié d'entre eux meurent avant leur deuxième anniversaire.
La nécessité d'élargir l'accès au traitement antirétroviral (ARV) a également été mise en avant.
« Des techniques telles que les recommandations 2010 de l'OMS pour les médicaments antirétroviraux destinés au traitement des femmes enceintes et la prévention des infections au VIH chez les nourrissons existent, et nous savons ce qu'il faut faire. Nous disposons désormais d'une nouvelle stratégie pour agir plus efficacement avec des moyens qui contribuent également à renforcer les services de santé », a expliqué le Dr Samlee Pliangbanchang, directeur régional de l'OMS pour l'Asie du Sud-Est. « La vision d'une nouvelle génération sans VIH est à notre portée ».
Les participants ont conclu qu'en proposant des services de planification familiale et de soins prénatals coordonnés de grande qualité, en identifiant et en traitant les femmes enceintes qui vivent avec le VIH et la syphilis, et en fournissant un traitement de suivi pour les enfants, les pays de la région peuvent atteindre l'objectif de zéro nouvelle infection chez les enfants et prolonger la vie de leurs mères.
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NewGen Asia : aider les jeunes leaders à trouver leur « voix »
27 août 2011
27 août 2011 27 août 2011
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, en plein débat avec de jeunes participants lors du lancement de l'initiative NewGen Asia.
Photo : ONUSIDA/Kim
Environ un demi-million de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivent avec le VIH en Asie et dans le Pacifique. Dans cette région, une très grande partie des nouvelles infections au VIH concerne les jeunes issus des populations les plus exposées, à savoir les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles et les consommateurs de drogues injectables.
Pour garantir l'accès aux services anti-VIH aux personnes qui en ont besoin, les jeunes doivent s'exprimer d'une voix forte et être mieux représentés dans la riposte au sida. Une initiative baptisée New Generation (NewGen) Asia a pour but de développer la capacité de la nouvelle génération de jeunes leaders issus de ces populations à faire entendre leur voix.
Lancé le 27 août dans le cadre du 10e congrès international sur le sida dans la région de l'Asie et du Pacifique à Busan, en Corée du Sud, le programme NewGen, piloté par le groupe de travail interinstitutions Asie-Pacifique sur les jeunes issus des populations les plus touchées (Asia-Pacific Inter-Agency Task Team for Young Key Affected Populations), est passé à la vitesse supérieure avec une manifestation destinée à présenter le programme de tutorat des jeunes leaders de NewGen et à lancer officiellement une nouvelle formation au leadership.
« Vous n'êtes pas seulement les leaders de demain, vous êtes aussi les leaders d'aujourd'hui », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Le leadership, c'est l'engagement, le courage et la lutte pour le bien de tous. Nous pouvons construire un monde meilleur grâce à votre énergie ».
Le leadership, c'est l'engagement, le courage et la lutte pour le bien de tous. Nous pouvons construire un monde meilleur grâce à votre énergie
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Dans le cadre de cet événement, NewGen Asia a convié autour d'un déjeuner 30 référents de haut niveau et les nouveaux leaders de la jeunesse, principalement issus des populations les plus touchées, que ces référents vont encourager et soutenir. Les référents sont des personnalités venues d'horizons très divers, notamment de la société civile, des Nations Unies et des gouvernements, mais aussi des jeunes qui possèdent déjà une solide expérience en matière de leadership. Parmi eux figurent Ursula Schaefer-Preuss, vice-présidente de la Banque asiatique de développement, Khartini Slamah, présidente du Réseau transgenre d'Asie-Pacifique, et Jimmy Dorabjee du Réseau asiatique des consommateurs de drogues.
Un exercice d'échange à double sens
« Je pense que le programme de tutorat de NewGen est une initiative très importante pour aider à stimuler le dialogue entre, d'une part, les jeunes leaders issus des populations les plus touchées par le sida, qui sont souvent stigmatisés ou vivent des situations difficiles, et, d'autre part, les référents qui peuvent les aider à avoir une vision et un leadership », a expliqué la référente Ursula Schaefer-Preuss, vice-présidente de la Banque asiatique de développement.
Gerard Ompad, un jeune participant qui possède une expérience dans la prévention du VIH, pense quant à lui que l'initiative de NewGen va lui permettre de devenir un défenseur plus efficace des besoins et des préoccupations de sa communauté. « Je suis ravi de participer à cette initiative. Cette formation va nous donner les moyens, en tant que jeunes issus des communautés les plus touchées, de devenir de vrais leaders et de développer nos compétences en matière de sensibilisation. Il est vital que les jeunes s'approprient la riposte au sida et le leadership de cette riposte ; il s'agit d'une avancée considérable pour la région », a-t-il ajouté.
Au cours d'un déjeuner très animé, les référents et leurs jeunes élèves ont discuté de leurs attentes et planifié différentes activités pour l'année à venir. De l'avis général, l'exercice s'est traduit par un véritable échange à double sens.
Une formation au leadership de cinq jours
Cet événement a également fourni un cadre au lancement d'une formation au leadership de cinq jours pour les jeunes issus des populations les plus touchées et ceux qui travaillent avec eux. Les cours sont préparés et dispensés par une équipe d'experts techniques de Youth LEAD, un réseau régional de groupes engagés dans une lutte active pour la prévention du VIH. Les membres de Youth LEAD sont aussi fortement impliqués dans le programme de tutorat, en collaboration avec des experts du milieu universitaire et des partenaires de l'ONU.
Il est vital que les jeunes s'approprient la riposte au sida et le leadership de cette riposte ; il s'agit d'une avancée considérable pour la région
Gerard Ompad, jeune participant au projet NewGen Asia
Les cours incluent des informations sur le VIH et sur les populations les plus touchées et mettent particulièrement l'accent sur une formation fondée sur les compétences, notamment en matière de sensibilisation, de communication et de leadership.
Réitérant son engagement en faveur de l'implication des jeunes dans la riposte au sida, Youth LEAD, en collaboration avec le Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH, a également lancé un appel aux initiatives menées par les jeunes qui visent à répondre aux besoins des personnes les plus touchées par le VIH en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique pour sa campagne de financement 2011-2012.
Tous espèrent que l'initiative NewGen, active sur plusieurs fronts, tirera de vrais bénéfices de l'engagement effectif accru des principales communautés qui payent le plus lourd tribut à l'épidémie de sida dans la région.
Anupama Rao Singh, directrice régionale de l'UNICEF pour l'Asie orientale et le Pacifique, a commenté en ces termes l'importance de l'initiative de NewGen :
« Les jeunes les plus touchés par l'épidémie de sida sont au cœur de la révolution pour la prévention en Asie et dans le Pacifique. L'initiative NewGen, avec le soutien du groupe de travail régional interinstitutions, va permettre de renforcer le leadership des jeunes pour la défense des politiques et des programmes qui les concernent et de préparer une nouvelle génération d'agents du changement pour la riposte au sida dans la région ».
Liens externes
Liens externes
- En savoir plus sur YouthLEAD (en anglais)
- En savoir plus sur l'ICAAP 10 (en anglais)
- Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH (en anglais)

Feature Story
Les bénévoles de « Young People We Care » aident les foyers vulnérables au Zimbabwe
24 août 2011
24 août 2011 24 août 2011Une première version de ce témoignage a été publiée sur UNICEF.org

Bénévoles de Young People We Care en pleine récolte pour Ambuya Sylvia Nyawera.
Photo : Bertha Shoko/Nyanga, Zimbabwe
Ambuya Sylvia Nyawera est une femme âgée originaire du village de Dombo, dans la région rurale de Nyanga au Zimbabwe, à environ 300 kilomètres à l'Est d'Harare. Elle souffre de solitude. Après avoir passé le week-end avec son fils John, enseignant dans une autre région de Nyanga, Mme Nyawera est de nouveau seule.
Elle a perdu ses autres enfants à cause de maladies liées au sida il y a quelques années. « S'ils étaient là, ils prendraient soin de moi », dit-elle. « John fait de son mieux mais il ne peut pas être là en permanence car il doit travailler et s'occuper de sa famille ».
Si la prévalence du VIH au Zimbabwe est en déclin, elle reste élevée, à plus de 14 % chez la population adulte. De nombreuses personnes âgées ont subi les dommages collatéraux du VIH, la mort de leurs enfants les laissant isolés. Certains s'occupent également du million d'orphelins du sida à travers le pays.
Si Mme Nyawera languit profondément ses enfants disparus, le ciel lui a envoyé d'autres « enfants » qui lui rendent visite au moins trois fois par semaine par le biais du programme YPWC (Young People We Care). Elle attend leur visite avec impatience.
Soulager le fardeau
Une initiative de l'UNICEF Zimbabwe, le programme YPWC a débuté en 2005. Elle entre dans le cadre d'un effort visant à aider les foyers touchés par la maladie ou composés d'une personne âgée dont personne ne peut s'occuper.
Sans ces enfants, mes récoltes seraient moindres. Ils travaillent dur. Que Dieu les bénisse
Ambuya Sylvia Nyawera, Nyanga, Zimbabwe
Le programme YPWC fournit également des informations aux jeunes sur la prévention du VIH, l'accès aux soins et au traitement pour les jeunes dans le besoin et une formation pour se préparer à l'âge adulte. Plusieurs milliers de jeunes ont maintenant participé au programme.
La saison agricole passée, les membres de YPWC ont aidé Mme Nyawera à planter et récolter environ 20 sacs de maïs, sa plus grosse récolte en cinq ans. Ils l'ont également aidée à planter et récolter des pommes de terre, ce qui a considérablement amélioré la sécurité alimentaire de son foyer.
« Sans ces enfants, mes récoltes seraient moindres. Ils travaillent dur. Que Dieu les bénisse », a déclaré Mme Nyawera.
Une expérience enrichissante
Faire partie d'un club YPWC profite souvent aux jeunes bénévoles. Le club de Nyanga se compose de 10 jeunes ayant terminé l'école.
Avant de devenir membre du programme YPWC, je ne savais pas grand chose du sida. À présent, je sais que je peux vivre une vie normale et productive malgré ma séropositivité
Hilda, membre du club YPWC à Nyanga, Zimbabwe
L'une d'entre eux, Hilda, 18 ans, vit avec le VIH depuis sa naissance et a récemment commencé un traitement antirétroviral. En raison de sa maladie, Hilda est parfois dans l'incapacité de rejoindre son équipe pour les visites à domicile, mais elle ne manque jamais l'occasion d'y aller lorsqu'elle se sent bien.
Hilda dit que le fait d'être bénévole lui a permis de mieux gérer son infection au VIH.
« Avant de devenir membre du programme YPWC, je ne savais pas grand chose du sida », se souvient-elle. « À présent, je sais que je peux vivre une vie normale et productive malgré ma séropositivité ».
Un début de solution
Avec l'aide de l'UNICEF et beaucoup d'autres, le YPWC continue de faire la différence dans les villes et villages du pays.
« On ne parlera jamais assez du rôle des clubs YPWC dans les communautés », indique le représentant de l'UNICEF au Zimbabwe, Dr Peter Salama. « À cause du VIH, le fardeau des soins reste très élevé dans de nombreuses communautés », ajoute-t-il. « Les jeunes représentent un élément essentiel de la solution, et nous devons continuer d'honorer leurs compétences et leur énergie ».

Feature Story
Son Altesse Royale la princesse Mette-Marit de Norvège, ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, apporte son soutien à la jeunesse lors d'un sommet à la veille de la Réunion de haut niveau sur le sida
07 juin 2011
07 juin 2011 07 juin 2011
Son Altesse Royale (SAR) la princesse Mette-Marit, ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a assisté à un sommet organisé par les jeunes à New York à la veille de la Réunion de haut niveau sur le sida de l'Assemblée générale des Nations unies.
Photo : NORVÈGE ONU/
Son Altesse Royale (SAR) la princesse Mette-Marit, ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a assisté à un sommet organisé par les jeunes à New York à la veille de la Réunion de haut niveau sur le sida de l'Assemblée générale des Nations unies.
Le sommet de la jeunesse du 7 juin a été organisé conjointement par certains des plus importants réseaux de jeunes travaillant sur le sida, notamment la Global Youth Coalition on HIV/AIDS (Coalition mondiale de la Jeunesse contre le VIH/sida) et Youth R.I.S.E., en collaboration avec la Fédération internationale pour la Planification familiale et l'ONUSIDA.
Chez les jeunes, l'usage du préservatif est de plus en plus répandu, l'âge du premier rapport sexuel est de plus en plus tardif et le nombre de partenaires se réduit, avec pour conséquence une véritable révolution en matière de prévention du VIH dans de nombreux pays à forte prévalence. Par exemple, en Afrique du Sud, le taux de nouvelles infections par le VIH a chuté de plus de 35 % entre 2001 et 2009 ; chez les femmes âgées de 15 à 24 ans, les nouvelles infections par le VIH ont connu une forte baisse en passant de 5,5 % à 2,2 % entre 2003 et 2005.
Nous devons laisser libre cours à tout le pouvoir et le potentiel des jeunes dans la conduite de la riposte mondiale au sida. Nous pouvons le faire en les impliquant comme des partenaires égaux et responsables.
Son Altesse Royale la princesse Mette-Marit, ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA.
Lors de son intervention, SAR la princesse Mette-Marit a déclaré : « Malgré les énormes progrès accomplis dans l'intensification de la riposte mondiale au sida, d'importants défis restent à relever. Les jeunes sont particulièrement exposés à l'infection par le VIH et ils doivent avoir accès aux informations et aux services qui peuvent les aider à se protéger contre le VIH ».
SAR la princesse Mette-Marit défend depuis longtemps le leadership de la jeunesse. « Nous devons laisser libre cours à tout le pouvoir et le potentiel des jeunes dans la conduite de la riposte mondiale au sida. Nous pouvons le faire en les impliquant comme des partenaires égaux et responsables », a-t-elle ajouté.
D'après les estimations, 5 millions de jeunes gens vivent avec le VIH et 3 000 sont infectés chaque jour. Pourtant, selon les dernières enquêtes en population dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, seulement 24 % des jeunes femmes et 36 % des jeunes hommes ont répondu correctement à cinq questions sur la prévention du VIH et les idées fausses à propos de la transmission du VIH.
S'appuyant sur l'élan généré lors de deux événements précédents en 2011 (le Sommet mondial de la jeunesse sur le VIH au Mali en avril et la Commission de haut niveau sur la prévention du VIH en Afrique du Sud en mai), ce sommet de la jeunesse a permis aux jeunes leaders de se rassembler en forum et de s'informer sur les enjeux de la Réunion de haut niveau sur le sida de l'Assemblée générale et sur la Déclaration d'engagement qui devrait en ressortir.
Avec ce pré-sommet de la jeunesse, nous voulons mettre au point une stratégie de suivi de la résolution afin de responsabiliser nos gouvernements pour que les engagements pris ici se concrétisent vraiment au sein de nos communautés.
Pablo Aguilera, Dance for Life International
Une stratégie de plaidoyer a été élaborée par la cinquantaine de jeunes militants présents au pré-sommet afin de garantir une couverture appropriée des questions importantes pour les réseaux de jeunes lors de la Réunion de haut niveau sur le sida.
« C'est important d'être présent [à la Réunion de haut niveau]. Il ne suffit pas de vouloir être impliqué, il faut réellement s'impliquer », explique Pablo Aguilera, de Dance for Life International. « Avec ce pré-sommet de la jeunesse, nous voulons mettre au point une stratégie de suivi de la résolution afin de responsabiliser nos gouvernements pour que les engagements pris ici se concrétisent vraiment au sein de nos communautés ».
Le sommet a également produit une feuille de route pour les actions de suivi afin que les dirigeants politiques se sentent redevables par rapport à la déclaration qui suivra la Réunion de haut niveau sur le sida.
Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur le sida
Trente ans après le début de l'épidémie de sida et dix ans après la session spéciale décisive de l'Assemblée générale des Nations unies sur le VIH/sida, le monde se rassemble à nouveau pour examiner les progrès accomplis et tracer la future voie de la riposte mondiale au sida à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur le sida qui se déroulera du 8 au 10 juin 2011 à New York. Les États membres devraient adopter une nouvelle déclaration visant à réaffirmer les engagements actuels et à initier des actions pour orienter et soutenir la riposte mondiale au sida.