Les visages d'une génération sans sida en Afrique australe et orientale

14 août 2015

Un nouveau livre relatant les belles histoires de 12 mères vivant avec le VIH et de leurs enfants nés sans le virus a été présenté lors d'un événement communautaire près de Polokwane, dans la province de Limpopo en Afrique du Sud, à l'occasion de la Journée nationale des femmes (9 août). Ce livre intitulé Faces of an AIDS Free Generation in eastern and southern Africa (Les visages d'une génération sans sida en Afrique australe et orientale) vise à favoriser et étendre le recours aux services de prévention de la transmission de la mère à l'enfant (PTME) pour aider à empêcher la transmission du VIH aux enfants lors de la grossesse et durant les premières années de maternité.

Ces dernières années, l'expansion rapide des services de PTME dans la région a produit des résultats significatifs. Fin 2014, on estimait à 88 % le taux de femmes enceintes vivant avec le VIH en Afrique australe et orientale qui avaient accès aux services pour éviter la transmission du virus à leurs enfants. Ainsi, on a enregistré une baisse de 60 % du nombre d'infections à VIH chez les enfants entre 2009 et 2014, dont le nombre est passé de 230 000 à 93 000.

Malgré ces progrès, il y a encore du travail à accomplir pour atteindre les objectifs du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. De hauts niveaux d'inégalité des sexes, y compris les violences sexistes et la stigmatisation, continuent de rendre difficile l'accès de nombreuses femmes aux services de santé sexuelle et reproductive.

Ce livre met en avant la nécessité urgente d'étendre davantage les services de PTME pour sécuriser la grossesse et l'allaitement chez les femmes vivant avec le VIH, car plus de 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants se produisent lorsque les femmes sont mal entourées pendant leur grossesse et les premières années de leur maternité.

Il souligne également le besoin d'un élargissement rapide des dépistages et des traitements pédiatriques pour éviter les décès dus au sida chez les enfants. Sans connaître l'état sérologique d'un enfant vis-à-vis du VIH, il est impossible de lui administrer un traitement vital. En 2014, seulement 38 % des enfants vivant avec le VIH en Afrique australe et orientale ont eu accès aux médicaments antirétroviraux. Sans traitement, la moitié des enfants nés avec le VIH meurent avant l'âge de 2 ans, et la majorité avant l'âge de 5 ans.

Faces of an AIDS Free Generation in eastern and southern Africa a été publié avec le soutien de la Swedish International Development Cooperation (Sida) et de la Norwegian Agency for Development Cooperation (Norad).

Déclarations

« Nous espérons initier un mouvement qui vise à réengager notre continent en faveur du recul de l'épidémie de VIH chez nos femmes et nos filles. Favoriser l'émancipation des femmes est essentiel pour mettre fin à l'épidémie de sida, et je me sens encouragée et inspirée par l'énergie, la solidarité, le courage et la conviction que nous avons constatés ici à Polokwane. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« En lançant ce livre à Polokwane, l'ONUSIDA montre que le leadership au niveau communautaire est fondamental pour mettre fin à l'épidémie de sida. »

Dr Phophi Ramathuba, Membre du Conseil exécutif (MEC) de la Santé à Limpopo, Afrique du Sud

« Pas un jour ne passe sans que je ne motive quelqu'un. J'ai décidé de consacrer ma vie à rester positive et à utiliser mon expérience pour motiver les autres. Je veux vous poser une question, à vous tous : quel héritage laisserez-vous quand vous ne serez plus là ? »

Delarise Mulqueen, une femme vivant avec le VIH, auteur du livre My HIV Journey as a Woman of Colour in South Africa

Des personnalités scientifiques mondiales examinent les stratégies pour atteindre l'objectif 90-90-90

22 juillet 2015

D'éminents chercheurs sur le VIH décrivant les résultats de plusieurs essais cliniques menés en Afrique subsaharienne ont déclaré que les modèles de prestation de services innovants permettaient d'obtenir des résultats dans la cascade du traitement du VIH qui approchent ou dépassent l'objectif 90–90–90.

Les résultats de ces études ont été présentés lors d'une journée de séminaire organisée par le British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS et le Département Sida de l'Université de Colombie-Britannique, à la veille de l'ouverture de la 8e Conférence de la Société internationale du sida sur la pathogénèse, le traitement et la prévention du VIH à Vancouver, au Canada. Ces études sont en cours de réalisation dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne très touchés par le virus, à savoir Botswana, Kenya, Malawi, Afrique du Sud, Swaziland, Ouganda et Zambie.

« Ces résultats d'essais cliniques exceptionnels montrent une nouvelle fois à quel point l'innovation fait progresser la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les résultats démontrent que l'objectif 90-90-90 est bien plus qu'un rêve. Il est parfaitement réalisable ».

Diane Havlir, de l'Université de Californie à San Francisco, a présenté les résultats provisoires de l'essai SEARCH (Sustainable East Africa Research for Community Health), mené auprès de plus de 30 communautés rurales du Kenya et de l'Ouganda. Impliquant plus de 334 000 participants, l'essai SEARCH évalue un programme à plusieurs composantes, notamment l'usage de campagnes de dépistage de plusieurs maladies centrées sur les communautés, visant à proposer le dépistage du VIH et à mettre en relation les individus testés séropositifs au VIH avec le lancement immédiat d'un traitement antirétroviral.

Au niveau d'une population, le programme SEARCH a permis d'atteindre un taux de connaissance de l'état sérologique vis-à-vis du VIH de 90 %. Parmi les participants vivant avec le VIH, plus de 90 % des Ougandais et 83 % des Kenyans bénéficient actuellement d'un traitement antirétroviral. Au bout de 24 semaines, 92 % des participants à l'essai qui avaient entamé un traitement antirétroviral présentaient une suppression de la charge virale.

Des résultats tout aussi encourageants, bien que préliminaires, ont été présentés par l'essai PopART mené par Richard Hayes de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Auprès de 21 communautés, l'essai évalue un ensemble combiné de prévention du VIH incluant des campagnes répétées de dépistage du VIH à l'échelle communautaire et un lancement immédiat du traitement antirétroviral pour toutes les personnes diagnostiquées séropositives au VIH. Parmi plus de 115 000 membres des communautés visés dans l'essai, 90 % de tous les hommes vivant avec le VIH et 92 % de toutes les femmes vivant avec le VIH étaient au courant de leur état sérologique à la suite du programme PopART. Chez les personnes diagnostiquées séropositives au VIH, 62 % des hommes et 65 % des femmes ont été mis sous traitement antirétroviral, soulignant la nécessité de renforcer davantage la mise en relation avec les soins pour les personnes vivant avec le VIH. Les données sur les taux de suppression de la charge virale chez les participants au programme PopART seront disponibles l'an prochain.

Max Essex, de la School of Public Health de l'Université de Harvard, a présenté des conclusions de base pour le Protocole de prévention combiné mené au Botswana. M. Essex et ses collègues ont constaté que 79 % de toutes les personnes vivant avec le VIH au Botswana connaissaient leur état sérologique vis-à-vis du VIH mi-2015, que 86 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH recevaient un traitement antirétroviral et que 96 % des personnes sous traitement antirétroviral avaient vu leur charge virale disparaître.

Des résultats tout aussi impressionnants ont été obtenus par le programme de Médecins Sans Frontières (MSF) dans le district de Chiradzulu au Malawi, selon David Maman de MSF. À Chiradzulu, 77 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissent désormais leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 84 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH reçoivent un traitement antirétroviral et 91 % des personnes sous traitement antirétroviral ont vu leur charge virale disparaître.

François Dabis, de l'Institut de Santé publique de Bordeaux, a décrit les résultats préliminaires d'un autre essai mené dans le district de Hlabisa, au KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud, sur une initiative dépistage/traitement composée de campagnes de dépistage sur six mois au niveau communautaire et de la mise en place de sites de traitement antirétroviral dans toutes les communautés concernées par l'étude. Chez les plus de 26 000 membres des communautés étudiées, 85 % connaissent désormais leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Parmi les personnes diagnostiquées séropositives au VIH touchées par le programme, 86 % bénéficient d'un traitement antirétroviral. Les résultats de l'étude indiquent que la mise en relation avec les soins reste insuffisante et demeure un point de focalisation important pour les futurs travaux et l'innovation.

Plusieurs thèmes majeurs sont ressortis de ces conclusions. Les chercheurs ont mis l'accent sur l'importance et la valeur de l'engagement et de la collaboration des communautés locales dans le développement d'approches programmatiques qui correspondent aux besoins et aux conditions locaux. La plupart des études ont aussi adopté des approches pluridisciplinaires en matière de développement, de suivi et d'évaluation des programmes, impliquant des experts en sciences sociales, des économistes et des représentants des communautés, de même que des médecins et des biostatisticiens.

L'aventure de la maternité

11 mai 2015

Cette année, pour célébrer la Fête des Mères, l'UNICEF et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) ont publié une nouvelle vidéo et lancé un site web spécial montrant des mères séropositives au VIH.

En 2013 et 2014, l'UNICEF et le Fonds mondial ont demandé à six femmes d'Afrique du Sud et du Malawi de partager leurs réflexions, leurs espoirs et leurs craintes tout au long de leur grossesse et de leur accouchement, puis pendant les mois qui ont suivi la naissance de leur enfant.

A Journey of Motherhood (L'aventure de la maternité) met en avant les défis particuliers auxquels sont confrontées les mères séropositives au VIH pour donner naissance à des enfants séronégatifs au VIH et rester elles-mêmes en bonne santé. Cette initiative souligne également les progrès réalisés dans la fourniture de médicaments anti-VIH pour la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans le monde entier.

Chaque année, environ 1,5 million de femmes vivant avec le VIH donnent la vie. Sans intervention médicale, le risque de transmettre le virus à leur bébé pendant la grossesse, lors de l'accouchement et pendant la période d'allaitement peut s'élever jusqu'à 45 %. Or aujourd'hui, une seule pilule par jour permet de prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant et réduit ce risque à 5 % et moins.

Accélérer les actions pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants au Kenya

13 mars 2015

Lors de la 59e session de la Commission sur le statut de la femme organisée à New York, aux États-Unis, une campagne kenyane visant à mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants a été mise en avant comme exemple de ce qu'un leadership politique engagé peut accomplir pour améliorer l'accès des femmes aux soins.

Margaret Kenyatta, Première dame du Kenya, a lancé en 2014 sa campagne Beyond Zero pour l'amélioration de la santé maternelle et l'objectif de zéro bébé naissant avec le VIH. Moins d'un an plus tard, 18 cliniques mobiles desservent désormais certaines des communautés les plus touchées du pays, et il est prévu d'en créer bientôt encore davantage.

Mme Kenyatta a récolté une partie des fonds de départ pour la campagne en participant à des marathons sponsorisés. Elle a incité près de 30 000 personnes à la rejoindre, pour projeter l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant au premier rang de l'agenda du pays en matière de santé.

Le mois dernier, le Président du Kenya Uhuru Kenyatta a également fait part de l'engagement et du leadership de son pays en faveur de la campagne mondiale All In visant à mettre fin au sida chez les adolescents, lancée en mars 2015 à Nairobi.

Déclarations

« Dans le monde d'aujourd'hui, l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes ne sont plus des privilèges. Ce sont des droits dont devraient jouir toutes les femmes. J'appelle tous les dirigeants à veiller à ce que la baisse de la mortalité infantile, l'amélioration de la santé maternelle et infantile et la lutte contre le VIH/sida et les autres maladies figurent dans l'agenda pour le développement après 2015. »

Margaret Kenyatta, Première dame du Kenya

« Le sida est la principale cause de décès dans le monde chez les femmes en âge de procréer. C'est une affaire de femmes. Cet événement, sous le leadership de la Première dame du Kenya Margaret Kenyatta, nous apporte à tous de l'espoir. Nous allons continuer de vous soutenir et de nous inspirer de votre exemple. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

Collecte de fonds lors du semi-marathon de la Première dame à l'occasion de la Journée internationale de la Femme

08 mars 2015

Plus de 15 000 Kenyans, dont la Première dame Margaret Kenyatta, ont participé au deuxième semi-marathon annuel de la Première dame organisé à l'occasion de la Journée internationale de la Femme le 8 mars, permettant ainsi de récolter plus de 4 millions de dollars.

Cet argent sera reversé à la campagne Beyond Zero, qui vise à améliorer la santé maternelle et infantile au Kenya. Depuis son lancement en janvier 2014, Beyond Zero a eu une influence significative en fournissant des cliniques mobiles entièrement équipées qui rapprochent les services essentiels des communautés vulnérables, en particulier les habitants des bidonvilles.

Ces dernières années, le Kenya a réalisé des progrès notables dans l'amélioration de la santé des mères et des enfants. Les nouvelles infections à VIH chez les enfants sont passées de 21 000 en 2009 à 13 000 en 2013. On estime à 63 % le taux de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont eu accès aux services de traitement visant à prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant en 2013, mais seulement 31 % des enfants vivant avec le VIH ont eu accès à un traitement antirétroviral la même année.

Déclarations

« Aujourd'hui, c'est la Journée internationale de la Femme. Des milliers de manifestations sont organisées à travers le monde pour célébrer les accomplissements des femmes et il est tout à fait normal que nous marquions cette journée à notre manière en courant pour collecter des ressources destinées à sauver la vie des enfants et des femmes au Kenya. »

Margaret Kenyatta, Première dame du Kenya

« Comme je me le suis promis à moi-même et à mes compatriotes kenyans, je me suis joint à la Première dame pour cette course de 21 km afin de contribuer à la promotion de la campagne Beyond Zero et aider les femmes et les enfants de mon pays. »

Ondiek, participant à la course

Zéro décès maternel : une nouvelle initiative ambitieuse lancée lors de l'Assemblée générale des Nations Unies

22 septembre 2014

Les efforts visant à réduire la mortalité maternelle et infantile élevée ont reçu un soutien bienvenu avec le lancement d'une nouvelle campagne mondiale baptisée « Zero Mothers Die », ou « Zéro décès maternel », lors d'un événement officiel de haut niveau en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Présentée lors du 5e Women Leaders Forum le 22 septembre, la campagne a pour but de veiller à ce que toutes les femmes et les filles bénéficient d'un accès universel aux informations et aux services d'appui en matière de santé de la mère, du nourrisson et de l'enfant. La campagne Zéro décès maternel envisage de se servir des technologies d'information et de communication, notamment les technologies mobiles, pour apporter des informations utiles sur la santé aux femmes qui en ont besoin.

Participant au lancement de la campagne, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a expliqué que l'initiative concernera toutes les femmes enceintes et les jeunes mamans et aura pour priorité de prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Il a insisté sur le fait qu'aucune mère ne sera laissée de côté.

Mme Yoo (Ban) Soon-taek, épouse du Secrétaire général des Nations Unies, a prononcé le discours d'ouverture de l'événement, qui a rassemblé plusieurs dirigeants internationaux, dont plusieurs Premières dames. Cette nouvelle campagne vient s'ajouter à l'initiative Every Women Every Child, lancée par le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon lors du Sommet des Nations Unies pour les Objectifs du millénaire pour le développement en septembre 2010.

Malgré les progrès considérables accomplis, la réduction de la mortalité maternelle reste une question critique. Selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la Santé, environ 800 femmes meurent chaque jour des suites de complications liées à la grossesse ou à l'accouchement ; 289 000 femmes ont ainsi perdu la vie en 2013.

L'événement était co-organisé par la fondation Développement Avancé pour l'Afrique et le Forum des partenaires mondiaux, en collaboration avec l'ONUSIDA, l'Union internationale des télécommunications, le Consortium Zero Mothers Die et le Geena Davis Institute on Gender in Media.

Déclarations

« Nous devons révolutionner la riposte au VIH et nous assurer que toutes les femmes ont accès aux services anti-VIH dont elles ont besoin. Il s'agit d'une mesure essentielle de progrès vers la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Avec votre soutien et votre engagement, nous pouvons parvenir à l'objectif de zéro décès maternel. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Chaque femme enceinte est un cas particulier. Nous devons investir dans la santé en ligne et les femmes pour avoir plus d'impact. Aucun enfant ne doit mourir parce que les bonnes informations n'étaient pas disponibles. »

Christine Kaseba, Première dame de Zambie

Le « bébé du Mississippi » montre des signes d'infection à VIH

11 juillet 2014

Les espoirs de trouver un remède pour le VIH ont essuyé un revers le 10 Juillet lorsque des responsables de santé aux États-Unis d'Amérique ont annoncé que le « bébé du Mississippi » montre des signes d'infection à VIH.

En Mars 2013, il a été annoncé qu'un bébé né dans le Mississippi avait été guéri du VIH après avoir reçu un traitement agressif immédiatement après la naissance, ouvrant ainsi la porte à la possibilité d'inverser infections chez les nouveau-nés. L'enfant, âgé de quatre ans maintenant, a redémarré un traitement antiviral étant donné que des niveaux détectables du virus ont été trouvés dans son sang.

« Ce cas montre que nous avons encore beaucoup à apprendre sur le VIH, et en particulier la façon dont il persiste dans les réservoirs », a déclaré Peter Godfrey-Faussett, conseiller scientifique principal de l'ONUSIDA. « Ce cas a également mis en évidence la nécessité d'un diagnostic encore plus tôt pour les enfants, y compris les dépistages à la naissance », a-t-il ajouté.

Le cas du Mississippi était le premier à être signalés mais, depuis, il ya eu d'autres cas. Dans ces cas suivants, le traitement a également commencé très tôt mais n'a jamais été arrêté.

Un remède pour le VIH reste un objectif crucial dans la riposte à long terme au VIH. Toutefois, une meilleure compréhension des réservoirs dans lesquels se cache le VIH et, en particulier, de savoir pourquoi, quand et comment il se dégage de ces réservoirs, semble être critique pour l'élaboration d'un traitement abordable et accessible.

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