Renouveler les efforts pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants

20 mai 2014

Malgré la forte baisse des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis le lancement en 2011 du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (Plan Mondial), il existe un besoin pour un sens renouvelé de l'urgence pour atteindre les objectifs du Plan mondial.

Ce fut le principal résultat de la deuxième réunion ministérielle d'examen des progrès du Plan mondial organisé par l'ONUSIDA et le PEPFAR comme un événement en marge de la soixante-septième Assemblée mondiale de la Santé, qui se tient à Genève, Suisse, du 19 au 24 mai.

La réunion a rassemblé des partenaires clés qui travaillent dans les domaines de la prévention du VIH, de la santé maternelle et de la survie de l'enfant, y compris des représentants de la société civile, des donateurs et les 16 délégations ministérielles des pays les plus touchés en Afrique sub-saharienne.

Le plan global vise à assurer que moins de 5% des enfants nés de mères vivant avec le VIH soient infectés par le virus. Cela représenterait une réduction de 90% des nouvelles infections à VIH chez les enfants par rapport à 2009. Les participants ont souligné la nécessité de poursuivre dans le détail et simultanément les quatre composantes de la stratégie internationale convenue pour parvenir à une telle réduction spectaculaire de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Celle-ci inclut tout d'abord la prévention du VIH chez les femmes en âge de procréer ainsi que la prévention des grossesses non désirées chez les femmes vivant avec le VIH. Par ailleurs, toutes les femmes enceintes séropositives ont besoin d'un accès aux médicaments antirétroviraux les plus efficaces pour prévenir la transmission du VIH. Une fois l'enfant né, la mère et l'enfant ainsi que leurs familles ont besoin de recevoir un traitement approprié du VIH, des soins et un soutien.

Déclarations

« Grâce au leadership politique de haut niveau, l'appropriation et l'engagement de la communauté nationale de nombreux pays seront en mesure d'atteindre l'objectif d'élimination. Si nous parvenons à renforcer la prestation de services au Nigéria, République démocratique du Congo et au Mozambique, nous serons en mesure d'atteindre les objectifs mondiaux. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Si les pays les plus touchés doublent le taux d'augmentation de services complets pour empêcher la transmission du VIH de la mère à l'enfant, l'objectif de l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015 peut être atteint. Nous devons unir nos forces pour être certains que cela arrivera. »

Deborah Birx, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida

Les femmes du Kenya s'unissent pour élargir l'accès à la santé maternelle et infantile

26 mars 2014

Plus d'une centaine de dirigeantes et de représentantes d'organisations de défense des droits des femmes de tout le Kenya se sont réunies le 24 mars à Nairobi pour discuter des moyens de mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015 et d'améliorer la santé des mères dans le pays.

La réunion des responsables de la défense des droits des femmes était co-organisée par l'ONUSIDA, le PNUD, le Conseil national de contrôle du sida, le Programme national de contrôle du sida et des IST et le Community Advocacy and Awareness (CRAWN) Trust. Cet événement avait pour but d'intensifier l'élan initié par la Première dame du Kenya, Margaret Kenyatta, à travers la campagne Beyond Zero, une initiative visant à mettre fin à la transmission de la mère à l'enfant et aux décès maternels liés au sida au Kenya.

Intervenant lors de cette réunion, la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA Jan Beagle a salué l'engagement personnel de la Première dame et souligné que pour l'ONUSIDA, l'égalité entre les sexes et les droits humains, y compris les droits en matière de santé sexuelle et reproductive, sont des éléments non négociables pour assurer des ripostes efficaces au sida et l'accès à la santé.

Les chiffres du gouvernement montrent qu'au Kenya, les maladies associées au sida représentent un décès maternel sur cinq et en 2012, 100 000 enfants de moins de 5 ans sont décédés de causes évitables. Selon les chiffres de l'OMS, le Kenya consacre actuellement 6 % de son budget national (moins de la moitié des 15 % visés dans la Déclaration d'Abuja) au secteur de la santé.

Déclarations

« Nous devons utiliser les synergies entre les mouvements en associant la capacité et l'innovation de la riposte au sida avec ces mouvements pour faire avancer la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes et des filles. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

« Notre implication en tant que mouvement de femmes change la donne et va catalyser les actions nécessaires pour apporter les changements indispensables et accélérer l'accomplissement des objectifs de la campagne Beyond Zero. »

Daisy Amdany, Directrice exécutive de CRAWN Trust

La Première dame du Kenya court le semi-marathon pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et l'amélioration de la vie de leurs mères

11 mars 2014

Margaret Kenyatta, Première dame du Kenya, a participé le 9 mars au Semi-marathon de la Première dame afin de sensibiliser et de lever des fonds pour la campagne « Beyond Zero », une initiative en faveur de l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et l'amélioration de la vie de leurs mères.

Plus de 30 000 participants, notamment des secrétaires de cabinet, des parlementaires, des gouverneurs et leurs épouses, des athlètes professionnels, des membres du corps diplomatique et des représentants des Nations Unies, ont pris le départ de la course de 21 kilomètres à Nairobi, au Kenya.

La Première dame a félicité les participants pour leur engagement en faveur de l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le maintien de leurs mères en vie. « Nous courons aujourd'hui pour assurer à ce pays une génération sans VIH », a déclaré Mme Kenyatta.

Les fonds levés lors du semi-marathon seront utilisés pour élargir les services de santé maternelle et infantile, notamment l'achat de cliniques mobiles pour les 47 comtés du Kenya.

Le Président kenyan, Uhuru Kenyatta, était là pour accueillir la Première dame sur la ligne d'arrivée, et il a souligné que le gouvernement soutenait totalement cette initiative. « Notre objectif est de mettre totalement fin à la mortalité maternelle et infantile imputable à une impossibilité pour les mères et les enfants d'accéder à des soins appropriés », a déclaré le Président Kenyatta.

Depuis son lancement en janvier 2014, la campagne « Beyond Zero » menée par la Première dame et sa fondation ont réuni plus d'un million de dollars dans le cadre de plusieurs événements. Par exemple, à la veille du marathon, la Première dame a organisé un petit-déjeuner de collecte de fonds au siège de l'exécutif avec une vingtaine d'entreprises du secteur privé, au cours duquel elle a présenté la première des 47 cliniques mobiles. Le 13 avril, la Première dame participera également au marathon de Londres afin d'accroître la visibilité au niveau mondial et de mobiliser de nouvelles ressources pour la campagne.

Selon les estimations pour 2013 et les projections du gouvernement kenyan, 9 400 bébés seraient nés avec le VIH dans le pays en 2013 ; les complications liées au VIH auraient représenté 15 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans au cours de la même année.

James Macharia, Secrétaire de cabinet au Ministère de la Santé, a déclaré qu'il était inacceptable que 15 mères et 270 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour au Kenya de causes largement évitables. Il a salué la campagne « Beyond Zero » et la fondation pour leurs contributions intelligentes en faveur du progrès de la santé maternelle et infantile dans le pays.

Nouvelle « Campagne au-delà de l'objectif zéro » pour améliorer les résultats de santé maternelle et pédiatrique au Kenya

30 janvier 2014

Quinze femmes meurent chaque jour au Kenya suite à une grossesse avec complications et 20% de tous les décès chez les mères sont dues au sida.

Afin d'améliorer les résultats de santé maternelle et pédiatrique dans le pays, la Première dame du Kenya, Margaret Kenyatta, a lancé la « Campagne au-delà de l'objectif zéro » le 24 janvier à Nairobi, capitale du Kenya. La nouvelle initiative a également pour objectif la mise en œuvre du plan national pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

« Je suis profondément peinée par le fait que les femmes et les enfants dans notre pays décèdent de causes qui peuvent être évitées. Cela ne devrait pas être ainsi, » déclare Madame Kenyatta. « C'est la raison pour laquelle je lance la « Campagne au-delà de l'objectif zéro » qui apportera un traitement médical prénatal et postnatal aux femmes et aux enfants dans notre pays. »

Selon la Commission sur l'information et les responsabilités pour la santé maternelle et les enfants, Rapport actualisé 2013, rien qu'en 2012 plus de 100 000 enfants sont décédés avant leur cinquième anniversaire — en grande partie en raison de causes évitables. Dans la même année, il y a eu 13 000 nouvelles infections à VIH chez les enfants et 62% des enfants vivant avec le VIH n'avaient pas accès à des médicaments antirétroviraux vitaux.

« J'aurai souhaité que ma mère ait un meilleur accès aux services de santé maternelle qui l'auraient protégée du risque de contracter le VIH, » commente Dorcas Kawira, une étudiante en droit séropositive de 21 ans. Elle a également fait remarquer les problèmes auxquels elle a été confrontée pour l'accès et l'utilisation de traitement du VIH dans son enfance. Elle a souligné que l'investissement dans la "Campagne au-delà de l'objectif zéro" assurera les services de santé maternelle et pédiatrique pour la protéger ainsi que d'autres jeunes femmes vivant avec le VIH.

Les donateurs et les organisations du secteur privé se sont déjà engagés financièrement pour acheter des cliniques mobiles qui fourniront des services de santé maternelle, pédiatrique et anti-VIH intégrés de proximité dans le pays. Par exemple, James Mwangi, Président d'Equity Bank au Kenya, a promis 580 000 US$ lors de l'événement de lancement. Le ministère de la Santé va également investir environ 400 millions US$ en 2014 en faveur d'initiatives pour réduire la transmission du VIH et la mortalité maternelle et infantile, pour augmenter le nombre de professionnels de santé formés et pour équiper les installations existantes avec des équipements adéquats.

La « Campagne au-delà de l'objectif zéro » fait partie des initiatives expliquées dans le  Cadre stratégique de l'engagement de la Première dame dans le contrôle du VIH et la promotion de la santé maternelle, pédiatrique et infantile au Kenya qui a été dévoilé lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2013. Le cadre a pour objectif de galvaniser le leadership au plus haut niveau pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et réduire les décès liés VIH chez les enfants.

Le cadre stratégique est axé sur cinq domaines clés : (i) Accélérer les programmes concernant le VIH, (ii) Influencer l'investissement dans des activités à impact élevé pour promouvoir la santé maternelle, pédiatrique et anti-VIH, (iii) Mobiliser les hommes comme clients, partenaires et agents du changement, (iv) Impliquer les communautés pour faire tomber les entraves à l'accès aux services de santé maternelle, pédiatrique et anti-VIH (v) Assurer le leadership, la responsabilisation et la reconnaissance pour accélérer la réalisation les objectifs de santé maternelle, pédiatrique et anti-VIH.

L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève lancent une nouvelle campagne pour que les enfants puissent tous naître sans le VIH

16 décembre 2013

La campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida

GENÈVE, 16 décembre 2013 – L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève s’unissent au sein d’un partenariat public-privé pour promouvoir l’action afin que les enfants puissent tous naître sans le VIH, que leurs mères puissent avoir accès à des médicaments vitaux et que les enfants séropositifs puissent tous vivre en bonne santé.

Les pays se sont engagés à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015. Bien que des progrès majeurs aient été enregistrés – marqués par une diminution de 53 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2001, des efforts importants restent nécessaires pour aider les pays à atteindre leurs objectifs. En outre, 28 % seulement des enfants ayant besoin d’un traitement ont accès à celui-ci.

« En protégeant les enfants de l’infection à VIH, nous ne faisons pas que sauver des vies, nous investissons aussi pour améliorer la santé future des générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Je suis heureux que l’hôtel InterContinental Genève soit notre partenaire en permettant à un plus grand nombre de personnes de s’unir à nos efforts pour qu’il soit possible d’atteindre une génération sans sida ».

L’une des premières initiatives de ce partenariat est le lancement d’une campagne pour sensibiliser et mobiliser des fonds au profit d’une génération sans sida. Annoncée lors d’un événement spécial organisé à l’hôtel le 16 décembre, la campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida. Le personnel de l’hôtel aura pleinement son rôle à jouer grâce à une formation de sensibilisation au sida et pourra expliquer aux hôtes à quel point il est important de protéger les enfants de l’infection à VIH. Les hôtes pourront participer à la campagne en faisant un don lorsqu’ils quittent l’hôtel ou fréquentent son restaurant ou son bar.

« L’hôtel partage une histoire et entretient des relations de longues date avec l’ONU à Genève et nous sommes enthousiastes d’avoir créé ce partenariat avec l’ONUSIDA » a déclaré Jürgen Baumhoff, Directeur général de l’hôtel InterContinental Genève.

Situé à l’intersection de la ville et des Nations Unies, l’hôtel InterContinental Genève est un lieu incontournable de la ville. Il fêtera son 50ème anniversaire cette année, un demi-siècle pendant lequel il a accueilli les dirigeants du monde et abrité des négociations d’accords historiques et la création de partenariats. La campagne organisée par l’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève sera l’une des composantes des célébrations du cinquantenaire de l’hôtel en 2014 et au cœur de cet événement majeur en participant aux efforts engagés pour parvenir à une génération sans sida.

« Si nous voulons construire des sociétés en meilleure santé, il nous faut commencer par les enfants » a déclaré Toumani Diabaté, Ambassadeur international de bonne volonté de l’ONUSIDA, qui s’est produit sur scène à l’occasion du lancement de la campagne. « Nous pouvons tous participer à l’histoire en faisant en sorte que les femmes vivant avec le VIH et leurs enfants aient accès à des services de prévention, de traitement et de prise en charge du virus ».


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tél. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

L'Hôtel InterContinental de Genève et l'ONUSIDA unissent leurs forces

21 novembre 2013

L'ONUSIDA et l'Hôtel InterContinental de Genève sont en train de conclure un nouveau partenariat, une collaboration qui intervient alors que cet établissement phare de Genève s'apprête à fêter son 50e anniversaire.

Le protocole d'accord a été signé lors d'une cérémonie organisée le 21 novembre au siège de l'ONUSIDA à Genève. Au cours de cette cérémonie, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a évoqué l'importance d'un engagement actif du secteur privé dans la riposte au VIH en compagnie du Directeur général de l'Hôtel InterContinental de Genève, Jürgen Baumhoff.

Ce partenariat public-privé portera sur plusieurs thèmes, en particulier les actions visant à ce que les enfants naissent sans le VIH et à ce que leurs mères puissent rester sous traitement antirétroviral. Un autre aspect essentiel consiste à veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH aient accès en temps opportun à un traitement vital.

L'une des premières initiatives de ce partenariat sera le lancement d'une campagne de sensibilisation et de collecte de fonds pour une génération sans sida. La campagne débutera le 16 décembre 2013.

Déclarations

L'InterContinental de Genève célèbrera ses 50 ans à partir de janvier 2014 et, dans le cadre de notre engagement envers les Nations Unies et la communauté internationale, nous sommes ravis de contribuer à faire la différence en relevant un défi de société mondial et en soutenant l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, qui est l'un des principaux domaines d'action de la communauté des Nations Unies dans cette ville. Nous sommes impatients de travailler avec l'ONUSIDA et nous sommes déterminés à galvaniser d'autres soutiens en faveur de cette cause importante.

Jürgen Baumhoff, Directeur général de l'Hôtel InterContinental de Genève

L'ONUSIDA se réjouit de ce nouveau partenariat. Nous sommes honorés de célébrer ensemble le 50e anniversaire de l'InterContinental de Genève et en combinant nos efforts nous accélèrerons les progrès pour parvenir à une génération sans sida.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le gouvernement angolais s'engage pour que tous les enfants naissent sans le VIH

09 octobre 2013

La maternité Lucrecia Paim est l'un des hôpitaux angolais exemplaires dans l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes enceintes vivant avec le VIH dans le but de prévenir la transmission du virus à leurs bébés. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a visité l'établissement de Luanda le 8 octobre et appelé à redoubler d'efforts pour atteindre toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH et veiller à ce que tous les enfants naissent sans le VIH en Angola. Déjà, plusieurs ministres angolais se sont fermement engagés à intensifier la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) et à élargir les services de traitement.

L'Angola est l'un des 22 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.Bien que les chiffres du gouvernement angolais indiquent une hausse de 55 % du nombre de femmes enceintes dépistées entre 2009 et 2012, l'Angola est le seul de ces pays prioritaires où le nombre de nouvelles infections chez les enfants a augmenté entre 2009 et 2012.

M. Sidibé a participé à une réunion avec les Ministres de la Santé, de l'Éducation, des Femmes, de la Défense, de la Jeunesse et des Sports et des Affaires sociales et plaidé en faveur d'un leadership multisectoriel afin d'élargir rapidement la riposte au VIH en Angola. Les ministres se sont engagés à intensifier les programmes de lutte contre le VIH pour que tous les bébés naissent sans le VIH et que les personnes vivant avec le VIH aient accès au traitement en Angola.

Lors de sa visite officielle de deux jours en Angola, M. Sidibé a également rencontré des représentants de la société civile et du secteur privé afin de discuter des difficultés et des opportunités de la riposte au sida en Angola.

Déclarations

Le sida est bien plus qu'une question de santé. C'est une question de justice, de relations entre les sexes et d'inégalités. Tous les secteurs du gouvernement devront travailler ensemble pour accélérer la riposte au sida et veiller à ce qu'aucun bébé ne naisse avec le VIH en Angola et à ce que tous les Angolais aient accès au traitement.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le gouvernement angolais est prêt à accélérer la mise en œuvre d'un plan national avec pour objectif d'atteindre zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants d'ici 2015.

José Vieira Dias Van-Dúnem, Ministre de la Santé angolais

Cette maternité offre d'excellents soins aux femmes vivant avec le VIH. J'y ai accouché de mon premier enfant, né sans le VIH, et je suis ici aujourd'hui pour une visite de contrôle pour ma deuxième grossesse.

Anelize Nobriga, mère vivant avec le VIH et patiente de la maternité Lucrecia Paim

Notre objectif va au-delà de l'aspect philanthropique du travail. Nous considérons que nos efforts sur le VIH et le sida combinent la solidarité humaine et le retour sur investissement, de manière à ce que nos employés restent en bonne santé et productifs.

Dra Ana Margarida Setas-Ferreira, ESSO Angola

Les professionnels de la santé des femmes au cœur de la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique

05 octobre 2013

Des obstétriciens et des gynécologues, des ministres, des spécialistes de la santé publique et des organisations de la société civile se sont réunis à Addis Abeba, en Éthiopie, du 2 au 5 octobre à l'occasion de la première conférence régionale africaine de la Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique (FIGO), afin de débattre des moyens d'améliorer la santé maternelle et infantile en Afrique.

Dans son discours d'ouverture, le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a mis en avant le lien entre VIH et santé maternelle et infantile. Il a appelé les communautés de professionnels de santé intervenant sur la santé des femmes et le VIH à travailler ensemble pour élargir l'accès à des services de santé vitaux afin d'atteindre les personnes les plus en marge de la société. Il a également souligné la nécessité de défendre les droits sexuels et reproductifs des femmes vivant avec le VIH.

En Afrique subsaharienne, les femmes sont plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes, et représentent 58 % des 22,1 millions d'adultes qui vivaient avec le VIH dans cette région en 2012. Les jeunes femmes sont particulièrement exposées au risque d'infection à VIH : en Afrique subsaharienne, près de 28 % de toutes les nouvelles infections à VIH chez les adultes touchent des femmes jeunes âgées de 15 à 24 ans. Le VIH constitue aussi l'une des principales causes de décès chez les femmes en âge de procréer et a un impact majeur sur la santé et la mortalité des enfants, notamment en raison de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Le Dr Loures a félicité la FIGO pour son travail visionnaire et courageux sur les droits sexuels et reproductifs des femmes. Il a également insisté sur l'engagement de l'ONUSIDA à renforcer sa collaboration avec la FIGO pour accroître la visibilité politique et impliquer les réseaux de femmes dans les questions relatives au VIH et aux droits sexuels et reproductifs afin de réduire la mortalité maternelle et infantile liée au sida.

Déclarations

Les droits humains doivent être au cœur de nos pratiques car tout le monde a le droit de vivre. Notre premier engagement en tant que médecins est de sauver des vies.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA

La FIGO se réjouit de la collaboration active avec l'ONUSIDA pour garantir la protection des droits des femmes vivant avec le VIH au regard de leur accès aux services qui les concernent dans le domaine de la santé.

Professeur Sir Sabaratnam Arulkumaran, Président de la FIGO

L'Éthiopie a accompli d'excellents progrès dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement concernant la santé maternelle et infantile et nous remercions nos partenaires pour leur aide, notamment la FIGO et l'ONUSIDA.

Dr Amir Amare, Ministre d'État auprès du Ministère fédéral de la Santé d'Éthiopie

S'appuyer sur l'élan pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie

02 août 2013

La conférence internationale sur la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants s'est tenue à Johannesburg, Afrique du Sud, du 1er au 3 août.
Photo : ONUSIDA

En 2012, plus de 200 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH dans les 21 countries de l'Afrique subsaharienne où pratiquement 90% des transmissions du VIH chez les enfants ont lieu au plan mondial. Alors que ce chiffre a diminué de 38% depuis 2009, cela signifie que 600 enfants sont encore nouvellement infectés chaque jour.

Faisant partie des efforts constants pour améliorer la santé des femmes et des enfants dans toute l'Afrique, l'Union africaine a récemment organisé à Johannesburg, Afrique du Sud, une conférence internationale sur la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants. La conférence qui se tient du 1er au 3 août aborde un nombre importants de questions comprenant la fourniture et la qualité des services, l'accès aux médicaments, la planification familiale et le partage des tâches. Elle s'attèle de manière spécifique à l'impact du VIH sur les femmes et les enfants ainsi que la manière de garantir un accès renforcé aux services anti-VIH essentiels.

« En tant que leaders, nous avons le pouvoir de garantir qu'aucune femme ne meure en donnant la vie. Nous avons également le pouvoir de garantir qu'aucun enfant ne meure d'une cause évitable, » déclare le Président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma, lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence.

Stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants et garantir que leurs mères aient accès aux services anti-VIH, y compris les traitements pour leur propre santé, est une priorité absolue pour l'ONUSIDA. En 2011, l'ONUSIDA et le PEPFAR ont piloté une nouvelle initiative qui a été adoptée par la communauté mondiale. The Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie (Plan mondial) a déterminé un objectif ambitieux pour 2015, celui de réduire de 90% toute nouvelle infection à VIH chez les enfants et réduire de 50% la mortalité maternelle et pédiatrique en relation avec le sida.

En tant que leaders, nous avons le pouvoir de garantir qu'aucune femme ne meure en donnant la vie. Nous avons également le pouvoir de garantir qu'aucun enfant ne meure d'une cause évitable

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud

Pour souligner la nécessité urgente d'étendre les progrès, l'ONUSIDA a tenu une session spéciale lors de la conférence afin de profiter de l'élan autour du Plan mondial et d'aborder les contraintes dans les pays africains où se produisent la majorité des nouvelles infections à VIH chez les enfants. Lors de la session, l'ONUSIDA rapporte que si sept pays ont enregistré un rapide déclin de toute nouvelle infection à VIH (une baisse de 50% ou plus entre 2009 et2012), en revanche six autres pays montrent des signes de stagnation (une baisse de moins de 30%) et les sept pays restants affichent des résultats modérés (une baisse entre 30-49%).

« Nous devons réfléchir comment changer notre méthodologie et la manière dont nous travaillons aujourd'hui. La méthodologie est une approche de la maladie, mais nous avons besoin d'une approche holistique. Nous ne pouvons nous permettre d'avoir des femmes venant dans les centres un jour pour la tuberculose et l'autre pour le VIH... Nous devons la considérer comme une femme – un être humain à part entière – qui a besoin d'un soutien holistique, » déclare le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé.

L'Union africaine est un soutien fort du Plan mondial et milite activement pour accroître les efforts afin d'élargir l'accès aux services anti-VIH pour les femmes et les enfants.

« Le thème de la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants n'est pas une dépense mais un investissement. C'est un investissement dans notre humanité commune et pour notre survie commune... Nous pouvons le faire, nous devons le faire. Nous n'avons pas le choix, » déclare le Président de l'Union africaine, Dr Nkosazana Dlamini Zuma.

La Première dame du Mozambique nommée patronne du Plan mondial

31 juillet 2013

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a nommé la Première dame du Mozambique comme la patronne du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Maria Dia Luz Guebuza, une championne de longue date de la riposte au sida, a milité depuis un certain nombre d'années déjà pour zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants. En 2012, lors du 32e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté de Développement de l'Afrique australe (SADC), elle a joué un rôle fondamental en organisant une réunion capitale avec les premières dames. Pendant la réunion, 15 premières dames ont développé la "Déclaration de Maputo sur l'élimination des transmissions mère-enfant du VIH" que le Dr Guebuza a présenté aux chefs d'État qui ont officiellement adopté la déclaration lors du Sommet.

En tant que patronne du Plan mondial, le Dr Guebuza soulignera la nécessité d'élargir autant la prévention du VIH que les services de traitement aux femmes et aux enfants, pas uniquement au Mozambique, mais dans toute la région qui a été la plus affectée par l'épidémie de sida.

Le Plan mondial concentre des efforts particuliers sur ces 22 pays pour atteindre les deux principaux objectifs d'ici 2015 : une réduction de 90 % du nombre d'enfants nouvellement contaminés par le VIH et une réduction de 50 % du nombre de décès maternels dus au sida.

Le Mozambique est, selon le dernier rapport d'avancement, l'un des 22 pays prioritaires du Plan mondial. Le Mozambique a franchi des pas essentiels dans la fourniture de prévention du VIH et des services de traitement pour les femmes et les enfants. Le nombre de femmes recevant une thérapie antirétrovirale pour prévenir la transmission à leurs enfants a augmenté de tout juste 38% en 2009 à 86% en 2012 (selon les directives 2010). Le nombre de nouvelles infections chez les enfants a donc baissé dans la même période de 26 000 à 14 000.

Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie est une initiative qui a été lancée en 2011 par l'ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida.

Déclarations

C'est un honneur et une mission complexe d'accepter ce rôle au nom des femmes et des enfants du Mozambique. Je suis convaincue que nous pouvons faire des avancées importantes d'ici 2015.

Dr Maria Dia Luz Guebuza, Première dame du Mozambique

Le rôle de la patronne du Plan mondial est une très grande responsabilité. En tant que Première dame, en tant que femme et en tant que mère, votre rôle est tellement important. Vous donnez votre voix et votre nom aux femmes sans voix. Nous comptons sur votre aide pour assurer que les femmes restent en bonne santé et que tous les enfants naîtront sans VIH d'ici 2015 au Mozambique.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Je réitère mon soutien total au gouvernement du Mozambique pour atteindre les objectifs du Plan mondial.

Alexandre Lourenço Jaime Manguele, Ministre de la Santé, Mozambique

Le temps est venu pour un engagement politique afin de réduire la stigmatisation. Le temps est venu pour le Mozambique d'aller encore plus loin. Si nous joignons nos forces, nous pouvons atteindre l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant.

Douglas M. Griffiths, Ambassadeur des États-Unis au Mozambique

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