ZAF

Des efforts conjoints pour améliorer la santé des jeunes femmes et des filles en Afrique du Sud

05 septembre 2014

La Première dame d'Afrique du Sud, Thobeka Madiba-Zuma, s'est engagée à améliorer la santé des jeunes femmes et des filles de son pays lors d'une rencontre avec Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le 4 septembre à la résidence officielle du Président.

M. Sidibé a reconnu le rôle de la Première dame dans les pressions en faveur d'une réduction du prix du vaccin contre le papillomavirus humain et d'un meilleur accès à ce vaccin dans les pays en développement. La Première dame est très impliquée dans les questions de santé en lien avec les cancers du sein et de l'utérus et le VIH, avec notamment des initiatives de prévention destinées aux jeunes femmes et aux filles.

Lors de sa visite de quatre jours dans le pays, M. Sidibé a également rencontré le Ministre sud-africain de la Santé, Aaron Motsoaledi, pour évoquer la riposte de l'Afrique à l'épidémie de virus Ebola et les leçons que pourraient tirer les dirigeants africains de la riposte au sida. M. Sidibé a déclaré qu'il est fondamental de renforcer les systèmes de santé et de combler le fossé entre ces systèmes et la population pour réagir efficacement à l'épidémie.

Lors d'une table ronde avec M. Sidibé, des membres du Forum de la société civile du Conseil national sud-africain sur le sida ont insisté sur la nécessité de créer un partenariat stratégique plus solide avec le gouvernement sud-africain et sur le rôle critique joué par la société civile pour créer la demande en services que le gouvernement fournit pour riposter au sida et à la tuberculose.

Déclarations

« Nous pouvons construire des centaines d'hôpitaux, mais si nous ne donnons pas aux gens les moyens d'acquérir des connaissances sur une bonne hygiène de vie et un comportement responsable, nous ne progresserons pas. »

Thobeka Madiba-Zuma, Première dame d'Afrique du Sud

« En l'absence de traitement ou de vaccin contre le virus Ebola, nous avons besoin d'une riposte volontaire et objective qui s'inspire des leçons du sida en Afrique. »

Aaron Motsoaledi, Ministre sud-africain de la Santé

« Nous devons innover dans la prévention du VIH chez les jeunes femmes et les filles et trouver des moyens de les atteindre plus précocement avec des solutions telles que le versement d'allocations et la lutte contre les rapports sexuels intergénérationnels. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Il est absolument nécessaire de cibler les initiatives locales pour créer de la durabilité et de la cohérence dans les stratégies en Afrique du Sud. La société civile reste engagée dans la riposte au VIH et nous sommes encouragés par l'engagement de l'ONUSIDA pour veiller à ce que les communautés aient accès à des services de santé compétents et de qualité. »

Steve Mmapaseka Letsike, Président du Forum de la société civile du Conseil national sud-africain sur le sida

L'ONUSIDA et le Wits RHI travaillent ensemble pour mettre fin à l'épidémie de sida en Afrique australe et orientale

03 septembre 2014

L'ONUSIDA et l'Institut pour la santé reproductive et le VIH de l'Université de Witwatersrand (Wits RHI) ont signé un protocole d'accord afin de combiner leurs efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida en Afrique australe et orientale. Le protocole a été signé le 3 septembre lors d'une cérémonie à Johannesburg, en Afrique du Sud, par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et la Directrice exécutive du Wits RHI, Helen Rees.

L'ONUSIDA et le Wits RHI vont travailler avec les autorités publiques et d'autres partenaires pour développer et mettre en œuvre une stratégie régionale visant à mettre fin à l'épidémie de sida, analyser les lacunes programmatiques et étendre l'accès au traitement antirétroviral à titre préventif pour les personnes les plus exposées au risque d'infection à VIH. Ils collaboreront également plus étroitement sur les services intégrés de lutte contre le VIH et la tuberculose et sur le développement d'un indice de justice sociale régional destiné à renforcer le travail de sensibilisation autour des droits humains et de la protection des personnes vivant avec le VIH, des populations les plus touchées ainsi que des femmes et des enfants.

L'ONUSIDA et le Wits RHI vont également œuvrer ensemble pour améliorer la sensibilisation au VIH et l'éducation à la prévention, réduire les obstacles juridiques, renforcer la protection sociale des jeunes et mettre fin aux violences sexistes.

Déclarations

« Mettre fin à l'épidémie de sida en tant menace pour la santé publique au cours des prochaines décennies est à notre portée. Ce partenariat sera décisif pour accomplir cette vision, combler les lacunes existantes et redéfinir la riposte au sida après 2015. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous n'avons pas encore atteint l'objectif zéro ; nous n'en avons pas encore fini avec le sida, ni en Afrique du Sud, ni dans la région. Nous sommes arrivés à un point où il nous faut créer des partenariats stratégiques pour consolider nos résultats et nous appuyer sur ces acquis au-delà de 2015. »

Helen Rees, Directrice exécutive du Wits RHI

Améliorer l'accès aux transferts de fonds pour la prévention du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes

18 août 2014

Une étudiante de 19 ans à l'université en Afrique du Sud, Noxolo Myeketsi, a commencé à recevoir une subvention d'aide sociale en 2005. Faisant partie d'un programme géré par l'Etat pour aider les ménages pauvres, les transferts de fonds lui ont permis de rester à l'école et sa grand-mère a pu acheter de la nourriture et payer leurs factures.

La subvention a amélioré la vie de Noxolo. D'autres filles ont fini par avoir des rapports sexuels, souvent avec des hommes plus âgés, en échange des besoins de base, et se sont potentiellement exposées aux infections sexuellement transmissibles et au VIH.

« Je crois que sans l'aide de subventions, je n'aurais pas été en mesure de prendre des décisions saines dans ma vie. J'aurais peut-être fini par être la maîtresse d'un homme riche, comme d'autres de ma région, ou j'aurai pu contracter le VIH », a déclaré Noxolo.

Les régimes de protection sociale, y compris des incitations financières, peuvent faire la différence de différentes manières. La Banque mondiale note que, globalement, il existe des preuves intangibles que les transferts monétaires améliorent l'éducation, la santé et un revenu à vie des bénéficiaires. 

« Les programmes de transferts en espèces fonctionnent pour la prévention du VIH ainsi que pour bien d'autres aspects du développement humain, et ils sont évolutifs, » a déclaré David Wilson, directeur du programme mondial sur le VIH/sida de la Banque mondiale.

Des études menées en Afrique du Sud montrent que de petites subventions en espèces destinées aux ménages pauvres permettent aux adolescentes de faire des choix sexuels plus sûrs et peuvent réduire de manière significative le nombre de nouvelles infections au VIH. Lorsque les soins psychosociaux et de soutien sont ajoutés à l'argent, les résultats pour les filles sont encore meilleurs.

Lors de la réunion du Conseil de coordination du Programme, organe directeur de l'ONUSIDA (CCP) qui s'est tenue à Genève en juillet, une session thématique a été organisée sur le traitement des facteurs économiques sociaux du VIH par le biais de la protection sociale, à laquelle Noxolo a parlé de l'impact positif que les subventions peuvent engendrer.

Faisant suite à la réunion du CCP, l'ONUSIDA ainsi que la Banque mondiale se sont engagés à aider les gouvernements dans le processus de l'élargissement des programmes de protection sociale, y compris les transferts de liquidités, pour la prévention du VIH en Afrique orientale et australe, couvrant le Botswana, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, l'Afrique du Sud, le Swaziland, la République-Unie de Tanzanie et la Zambie.

« Il est approprié que l'Afrique du Sud soit le centre de l'initiative parce que le pays représente 23% des nouvelles infections à VIH en Afrique sub-saharienne, 18% de la charge mondiale du VIH et a l'un des plus grands programmes de protection sociale au monde », a déclaré Benjamin Ali, directeur de l'ONUSIDA pour l'Afrique du Sud.

Les pays et les partenaires seront invités à collaborer à un examen complet des systèmes de protection sociale. Les propositions visant à adapter ces systèmes au VIH comprennent la modification des tranches d'âge et d'autres critères d'inclusion pour assurer que les groupes les plus touchés et à risque d'infection à VIH soient couverts en fournissant de l'argent directement aux filles et aux jeunes femmes et lier les incitations en espèces à leur adhésion à la prévention du VIH et aux programmes de traitement.

Les parlementaires africains appellent à faire de la fin du sida une priorité dans l'agenda après 2015

27 mars 2014

Le rôle particulier des parlementaires dans le progrès de la riposte au sida aujourd'hui et après 2015 a fait l'objet d'un débat les 25 et 26 mars à l'occasion d'une table ronde au Parlement panafricain de Midrand, en Afrique du Sud.

La rencontre était organisée par la Commission de l'Union africaine (CUA), en collaboration avec l'Agence du NEPAD et en partenariat avec le Parlement panafricain (PPA), avec le soutien de l'ONUSIDA et du Fonds mondial.

Le but de ce dialogue était de sensibiliser et de développer le potentiel d'action des parlementaires sur les objectifs décidés à Abuja en 2013 en faveur de l'élimination du sida, de la tuberculose et du paludisme en Afrique d'ici 2030, la Feuille de route pour la responsabilité partagée et la solidarité globale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme, et le Plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique (PMPA) de l'UA, y compris l'initiative d'harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique (HRMA).

Les participants ont reconnu l'avantage relatif dont disposent les parlementaires dans le suivi de la mise en œuvre des politiques et des cadres législatifs.

Participants :

Parlementaires du continent, représentant les parlements nationaux, régionaux et le parlement panafricain ; représentants de la Commission de l'Union africaine, de l'Agence du NEPAD, du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, de l'ONUDI, de l'industrie du médicament et de la Plate-forme pour la société civile africaine.

Principaux résultats :

Les parlementaires ont pris les engagements suivants :

  • Défendre et s'engager auprès des acteurs nationaux pour veiller à ce que la fin des épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme reste une priorité absolue dans l'agenda national, continental et mondial après 2015.
  • Collecter des données sur l'accès aux services de santé pour les populations vulnérables et les populations les plus touchées et réviser les lois et les politiques qui impactent l'accès à ces services.
  • Soutenir l'initiative visant à parvenir à l'accès universel au traitement anti-VIH sur le continent, notamment le traitement anti-VIH pour les enfants, en tant que catalyseur primordial pour sauver des vies, prévenir les nouvelles infections à VIH et avancer vers la fin des épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme.

Déclarations

« Nous, parlementaires panafricains, nous nous engageons à donner la priorité au sida, à la tuberculose et au paludisme dans l'agenda pour le développement après 2015, ainsi qu'à faire avancer la protection et la défense des droits humains des personnes vivant avec le VIH et des populations les plus touchées. »

Dr BALA Saratou – Boukari Sabo, parlementaire, Présidente de la Commission de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, Parlement panafricain ; députée de l'Assemblée nationale du Niger

« Nous comptons sur vous, Honorables Membres, pour utiliser vos plates-formes parlementaires au niveau national, régional et continental pour la défense, la supervision et la responsabilisation concernant les questions figurant dans l'agenda sur la santé. »

Dr Mustapha S. Kaloko, Commissaire aux Affaires sociales, Commission de l'Union africaine

« Nous proposons des recommandations importantes, mais plus importante encore est la nécessité de traduire celles-ci en actes et en mesures d'exécution pour améliorer le bien-être de nos concitoyens. »

Blessing Chebundo, parlementaire, Président du Réseau des commissions parlementaires africaines sur la santé, Membre du Parlement du Zimbabwe

« L'ONUSIDA s'engage à soutenir les parlementaires en leur fournissant les informations stratégiques pertinentes sur l'épidémie de sida, ainsi que d'autres outils permettant aux parlementaires de prendre des décisions et de superviser la riposte au sida. »

Pride Chigwedere, Conseiller principal de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine

Lancement de la tournée de la campagne de l'ONUSIDA Protège le goal en Afrique du Sud

05 mars 2014

GENÈVE / JOHANNESBURG, 5 mars 2014–Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA), en coopération avec la Fondation Tobeka Madiba Zuma Foundation (TMZF) et l'Agence de développement de l'Association sud-africaine de football (SDA), a annoncé le lancement de la tournée mondiale Protège le goal. Protège le goal, une campagne lancée pour la première fois au moment de la Coupe du monde de la FIFA en 2010 en Afrique du Sud, a pour objectif de sensibiliser à la prévention du VIH et d'encourager les jeunes à s'impliquer activement dans la riposte au VIH aussi bien au niveau national que mondial.

« C'est un honneur d'unir nos forces à celles de la SDA et de l'ONUSIDA dans la riposte au sida », a déclaré Madame Tobeka Madiba Zuma, dont la fondation est l'un des organismes coparrainants de la campagne Protège le goal. « Je souhaite contribuer à atteindre autant de jeunes que possible dans toute l'Afrique. S'il faut commencer par sensibiliser au VIH, nous devons également assurer des services de dépistage et de traitement du VIH à un grand nombre de jeunes qui ont besoin de notre aide ».

L'événement de lancement officiel de cette tournée mondiale a eu lieu au Soccer City Stadium, plus grand stade d'Afrique, lors d'un match amical international entre l'Afrique du Sud et le Brésil. La tournée mondiale poursuivra son périple à travers les cinq pays d'Afrique (Algérie, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana et Nigéria) dont les équipes nationales se sont qualifiées pour la Coupe du monde de la FIFA 2014 au Brésil.

Cet événement a également été l'occasion d'introniser Kweku Mandela et Ndaba Mandela en tant que porte-parole internationaux de Protège le goal. L'objectif de la campagne est d'utiliser la popularité et le pouvoir de convergence du sport pour unir le monde en faveur d'une génération sans sida. La campagne a également vocation à mobiliser et à soutenir la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

« Nous sommes fiers de travailler avec nos partenaires sud-africains dans un environnement qui évolue rapidement afin de mobiliser la communauté mondiale du football contre le sida », a déclaré le Dr Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

La campagne a reçu des soutiens du monde entier. L'ONUSIDA a signé des accords de coopération avec la Confédération africaine de football (CAF), la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF), la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) et la Confédération asiatique de football (AFC).

En Afrique, l'ONUSIDA et ses partenaires, y compris des leaders de la jeunesse, ont diffusé des messages de prévention du VIH sur des écrans géants à l'attention des fans de football dans les stades et les zones de rassemblement de supporters lors de différents matches, notamment la Coupe d'Afrique des Nations Orange, le plus prestigieux tournoi de football d'Afrique.

En Asie, en coopération avec la Confédération asiatique de football et la Banque asiatique de développement, l'ONUSIDA est engagé dans un partenariat destiné à renforcer la sensibilisation au VIH, améliorer l'accès à la prévention et au traitement contre le virus et œuvrer en faveur de l'éradication de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH dans cinq pays pilotes, à savoir le Myanmar, le Cambodge, les Philippines, la Malaisie et la Thaïlande.

La CONCACAF, Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes, a également fait la promotion de la campagne dans le cadre d'événements sportifs majeurs. Lors du tournoi de football Gold Cup, les capitaines des équipes nationales de football des États-Unis et du Panama se sont engagés en faveur de la sensibilisation au VIH au sein de la communauté du football.

À l'échelle mondiale, on estime à 5,4 millions le nombre d'adolescents et de jeunes gens vivant avec le VIH, dont 1,8 million sont éligibles à un traitement anti-VIH. Des millions de jeunes ne savent pas qu'ils vivent avec le VIH et, chaque jour, près de 2 100 adolescents et jeunes gens sont nouvellement infectés, ce qui représente 36 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans le monde.

Dans le cadre de la campagne Protège le goal, l'ONUSIDA, la TMZF, la SDA et Grassroot Soccer, une organisation à but non lucratif basée en Afrique du Sud qui utilise le football pour éduquer les jeunes sur le VIH, ont organisé un événement promotionnel à l'Alexandra Football for Hope Centre le 6 mars. Ce centre offre aux jeunes un espace sécurisé pour en savoir plus sur la prévention du VIH. À cette occasion, des ballons de foot aux couleurs de la campagne Protège le goal ont été distribués dans les communautés défavorisées.


Un nouveau rapport sur le VIH constate une baisse importante des nouvelles infections en Afrique du Sud

17 janvier 2014

Des données récentes montrent que les nouvelles infections à VIH ont baissé d'environ un tiers entre 2004 et 2012. Le rapport intitulé Afrique du Sud 2012 - Estimations et projections sur le VIH a été présenté le 10 janvier à Durban, en Afrique du Sud, par le Vice-Président sud-africain, Kgalema Motlanthe, et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. À cette occasion, le Premier ministre du KwaZulu-Natal, Senzo Mchunu, a également lancé la publication Operation Sukuma Sakhe Best Practices Publication.

L'Afrique du Sud compte 6,1 millions de personnes vivant avec le VIH. Depuis 2009, le gouvernement a massivement élargi les programmes de prévention et de traitement du VIH. Selon le Ministère de la Santé, en 2012, environ 2,2 millions de personnes avaient accès au traitement anti-VIH, ce qui en fait le plus important programme de traitement anti-VIH du monde. Les données montrent que le nombre de nouvelles infections à VIH est passé de 540 000 nouvelles infections en 2004 à 370 000 en 2012.

Le Premier ministre du KwaZulu-Natal a également mis en avant les accomplissements de l'opération Sukuma Sakhe. « Let us stand and build » (Levons-nous et bâtissons) est un programme de responsabilisation à base communautaire destiné à lutter contre la pauvreté, le VIH, l'inégalité entre les hommes et les femmes et d'autres problèmes prioritaires dans le cadre familial et communautaire.

Ce programme est fondé sur un modèle de prestation de service intégré multisectoriel, qui place en son cœur les individus, les ménages et les communautés pour s'attaquer à la pauvreté, à l'insécurité alimentaire et aux problèmes de santé et d'environnement.

Selon la publication, le KwaZulu-Natal est l'une des régions les plus touchées, avec environ un tiers des personnes vivant avec le VIH en Afrique du Sud qui habitent dans cette province.

Déclarations

« Même si nous pouvons être fiers de ces chiffres, nous ne cesserons pas notre action avant que toute personne ayant besoin d'un traitement anti-VIH ne le reçoive et qu'il n'y ait plus aucune nouvelle infection. »

Kgalema Motlanthe, Vice-Président de l'Afrique du Sud

« L'opération Sukuma Sakhe nous a permis de fournir des services plus proches de la population et de nous attaquer à la multitude de problèmes sociaux qu'elle rencontre avec un seul acteur au lieu de plusieurs prestataires. »

Senzo Mchunu, Premier ministre du KwaZulu-Natal

« J'ai la certitude qu'avec la mise en œuvre réussie de l'opération Sukuma Sakhe, le KwaZulu-Natal concrétisera notre vision commune de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Vous êtes en train d'inverser le cours de l'épidémie, non seulement dans votre pays, mais aussi sur tout le continent et dans le monde entier, grâce à vos efforts et à vos accomplissements dans la riposte au VIH. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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