HIV Treatment

On oublie encore des enfants !

27 septembre 2021

Les nouvelles infections au VIH chez les enfants ont reculé de plus de la moitié (54 %) entre 2010 et 2020, principalement grâce à l’augmentation de la couverture de la thérapie antirétrovirale chez les femmes séropositives enceintes et qui allaitent. Toutefois, cette dynamique a considérablement ralenti, laissant des béances en Afrique occidentale et centrale, où se trouve plus de la moitié des femmes enceintes vivant avec le VIH, qui ne sont pas sous traitement.

Des retards dans le dépistage des nourrissons et des enfants exposés au VIH privent de diagnostic plus de deux cinquièmes des enfants vivant avec le VIH. Le nombre d’enfants sous traitement dans le monde recule depuis 2019, privant près de 800 000 enfants (de 0 à 14 ans) vivant avec le VIH de thérapie antirétrovirale, en 2020. Seulement 40 % des enfants vivant avec le VIH ont une charge virale indétectable contre 67 % des adultes. Près de deux tiers des enfants qui ne sont pas sous traitement ont entre 5 et 14 ans. Il s’agit des enfants qui ne peuvent pas être identifiés grâce au dépistage du VIH pendant les visites de soins postnataux. L’une des priorités pour les cinq prochaines années consiste à élargir le dépistage indicateur, familial et domestique tout en respectant les droits et d’optimiser le traitement pédiatrique afin de diagnostiquer ces enfants, de les amener vers un traitement et de les prendre en charge à vie.

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Les inégalités sont au cœur des progrès inégaux de la riposte au sida

20 septembre 2021

Les progrès dans la lutte contre le VIH sont inégaux. Les avancées réalisées grâce à des approches mettant l’accent sur les personnes dans le cadre des programmes de lutte contre le VIH les plus efficaces sont atténuées par une action insuffisante dans d’autres pays.

Le Zimbabwe est en tête du dépistage et du traitement du VIH : sa taxe sida constitue une quantité significative de financements nationaux, les communautés sont fortement engagées dans la prestation de services, par ailleurs le soutien financier et technique international y est important et cohérent. 82 % des adultes vivant avec le VIH dans le pays ont une charge virale indétectable. Le Mozambique voisin, en revanche, accuse toujours un retard par rapport à la moyenne régionale. Dans ce pays, près de la moitié (44 %) des adultes vivant avec le VIH ont une charge virale détectable. Les conflits, le changement climatique, la pauvreté endémique et la faiblesse des infrastructures de santé font partie des nombreux défis auxquels est confronté ce pays d’Afrique australe.

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Le déploiement dans le monde entier du traitement de lutte contre le VIH a sauvé des millions de vies

06 septembre 2021

Les objectifs 90–90–90, convenus par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2016, exigeaient que la grande majorité des personnes vivant avec le VIH fassent l’objet d’un dépistage, commencent un traitement et que le taux de VIH dans leur corps soit réduit à des niveaux indétectables avant 2020. Atteindre ces objectifs signifiait qu’au moins 73 % des personnes vivant avec le VIH présentent une charge virale indétectable, ce qui les aide à rester en bonne santé et empêche la propagation du virus.

Fin 2020, 84 % des personnes séropositives connaissaient leur état sérologique, 73 % avaient accès à un traitement antirétroviral et 66 % présentaient une charge virale indétectable. Parmi les 37,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde en 2020, environ 27,5 millions suivaient un traitement. Ce chiffre a plus que triplé depuis 2010, mais reste toujours en deçà de l’objectif de 30 millions initialement fixé pour 2020.

Le déploiement dans le monde entier du traitement de lutte contre le VIH a sauvé des millions de vies : on estime que 16,5 millions de décès dus au sida ont été évités depuis 2001. En 2020, 680 000 personnes sont mortes de causes liées au sida, soit une baisse de 58 % depuis 2001. Au moins 40 pays sont en bonne voie pour parvenir à une réduction de 90 % de la mortalité liée au sida d’ici 2030, y compris neuf pays d’Afrique orientale et australe.

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Un rapport de l’ONUSIDA montre que les personnes vivant avec le VIH sont confrontées à la double menace du VIH et de la COVID-19, car les populations clés et les enfants ont toujours très peu accès aux services de lutte contre le VIH

14 juillet 2021

Les personnes vivant avec le VIH sont davantage exposées au risque de contracter la COVID-19 sous une forme grave et d'en mourir, mais la grande majorité d’entre elles se voient refuser l’accès aux vaccins contre la COVID-19. Les populations clés et leurs partenaires sexuels représentent 65 % des nouvelles infections au VIH, mais sont largement exclues des ripostes au VIH et à la COVID-19. 800 000 enfants vivant avec le VIH ne suivent pas le traitement indispensable pour les maintenir en vie

GENÈVE, le 14 juillet 2021 Le rapport mondial actualisé sur le sida 2021 de l’ONUSIDA publié aujourd’hui met en exergue les preuves selon lesquelles les personnes vivant avec le VIH sont plus vulnérables à la COVID-19, mais que le creusement des inégalités les empêche d’accéder aux vaccins contre la COVID-19 et aux services de lutte contre le VIH.

Des études menées en Angleterre et en Afrique du Sud ont révélé que le risque de mourir de la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH est deux fois supérieur à celui de la population générale. En Afrique subsaharienne, qui abrite les deux tiers (67 %) des personnes vivant avec le VIH, moins de 3 % avaient reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 en juillet 2021. Simultanément, les services de prévention et de traitement du VIH échappent aux populations clés, ainsi qu’aux enfants et aux adolescents.

Les vaccins contre la COVID-19 pourraient sauver des millions de vies dans les pays en voie de développement, mais sont maintenus hors de leur portée, car les pays riches et les laboratoires verrouillent étroitement le monopole de la production et de la livraison des produits aux seules fins de profit. Ce comportement a des répercussions considérables dans le monde entier, car les systèmes de santé des pays en développement sont dépassés, comme en Ouganda, où les stades de football se transforment en hôpitaux de fortune.

« Les pays riches d’Europe se préparent à profiter de l’été, car leur population accède facilement aux vaccins contre la COVID-19, tandis que les pays du Sud traversent une crise partout dans le monde », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Nous ne tirons aucun enseignement du VIH, lorsque des millions de personnes se sont vues refuser des médicaments vitaux et sont mortes à cause des inégalités d’accès. C’est totalement inacceptable. »

Le nouveau rapport de l’ONUSIDA montre comment les confinements et autres restrictions liés à la COVID-19 ont gravement perturbé le dépistage du VIH, ce qui a entraîné dans de nombreux pays des baisses spectaculaires du nombre de diagnostics du VIH, des orientations vers les services de soins et des déclenchements de traitement du VIH. Si l'on prend l'exemple du KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud, le dépistage du VIH a reculé de 48 % après le premier confinement national en avril 2020. De plus, le nombre de nouveaux diagnostics du VIH a diminué et le nombre de déclenchements de traitement a fortement régressé. Cela s’est produit au moment où l'on a réaffecté 28 000 soignantes et soignants de la communauté liée au VIH, qui procédaient à son dépistage à celui des symptômes de la COVID-19.

Le rapport, Confronting inequalities, montre qu’en 2020, 1,5 million de nouvelles infections au VIH concernaient principalement les populations clés et leurs partenaires sexuels. Les consommatrices et consommateurs de drogues injectables, les femmes transgenres, les professionnels et professionnelles du sexe, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les partenaires sexuels de ces populations clés, représentaient 65 % des infections au VIH dans le monde en 2020. Les populations clés représentent 93 % des nouvelles infections au VIH en dehors de l’Afrique subsaharienne et 35 % en Afrique subsaharienne. Cependant, elles restent marginalisées et largement hors de portée des services de lutte contre le VIH dans la plupart des pays.

Le rapport indique que bon nombre des 19 pays, qui avaient atteint les objectifs 90-90-90 en 2020, ont été des leaders dans la prestation de services différenciés, où les services délivrés dans les établissements ont été complétés par des services gérés par les communautés. La plupart ont également placé les populations clés au cœur de leurs ripostes. En Estonie, par exemple, le déploiement de services complets de réduction des risques a entraîné une réduction de 61 % des infections au VIH à l’échelle nationale et une diminution de 97 % des nouvelles infections au VIH chez les consommateurs et consommatrices de drogues injectables.

Le dépistage et le traitement du VIH ont fortement augmenté au cours des 20 dernières années. Ce sont 27,4 millions des 37,7 millions de personnes vivant avec le VIH, qui suivaient un traitement, contre seulement 7,8 millions en 2020. Cependant, les lacunes dans la prestation de services prennent des proportions démesurées chez les enfants. En 2020, environ 800 000 enfants âgés de 0 à 14 ans vivant avec le VIH ne suivaient aucun traitement de lutte contre le VIH. La couverture thérapeutique était de 74 % chez les adultes, mais seulement de 54 % chez les enfants en 2020. Beaucoup d’enfants n’ont pas été dépistés pour le VIH à la naissance et ne connaissent pas leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Le leur faire savoir et les faire prendre en charge reste un défi majeur.

Le rapport Confronting inequalities montre également que les femmes et les filles en Afrique subsaharienne continuent d’être exposées à un risque plus élevé d’infection au VIH, du fait des inégalités entre les sexes et de la violence sexiste toujours prégnantes. Les inégalités entre les sexes et les violences basées sur le genre privent les femmes et les filles de leurs droits humains fondamentaux, y compris le droit à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques. Elles augmentent leur risque d’infection au VIH et entravent leur accès aux services. En Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes représentent 25 % de toutes les nouvelles infections au VIH, alors même qu'elles ne représentent que 10 % de la population.

La pauvreté et le manque d’éducation constituent également d’énormes obstacles pour délivrer les prestations de santé et de lutte contre le VIH. Le rapport montre comment les services de planification familiale pour les femmes et la circoncision masculine médicale volontaire pour les hommes et les garçons sont beaucoup moins susceptibles d’être accessibles aux personnes vivant dans la pauvreté. En 2020, le nombre de circoncisions masculines médicales volontaires a diminué de plus de 30 % dans 15 pays prioritaires d’Afrique orientale et australe.

La pauvreté est également un moteur de migration, qui a des conséquences graves sur l’accès aux services de lutte contre le VIH et met des vies en danger, car la population migrante fuit les conflits et la pauvreté dans l’espoir de trouver protection et sécurité économique.

« Les milliardaires naviguent sur leurs yachts dans les mêmes eaux méditerranéennes où se noient les migrantes et migrants », a déclaré Winnie Byanyima. « Comment pouvons-nous rester à regarder et laisser advenir cette 'nouvelle normalité' ? Nous devons faire face à ces inégalités épouvantables et remettre l’accent sur le respect des droits fondamentaux. »

Les inégalités ne surviennent pas naturellement. Elles sont le fruit d’actions politiques et programmatiques, qui divisent plus qu'elles ne rassemblent. Les populations clés sont ainsi marginalisées et criminalisées au nom de leur identité et de l'expression de leur genre, de leur orientation sexuelle et de leurs moyens de subsistance. Une nouvelle analyse intégrée au rapport démontre la corrélation positive entre de meilleurs résultats en matière de VIH et l’adoption de lois qui font reculer les discriminations. Une étude menée en Afrique subsaharienne a révélé que la prévalence du VIH chez les professionnelles et professionnels du sexe était de 39 % dans les pays qui criminalisaient le commerce du sexe, contre 12 % dans les pays où il était partiellement légalisé.

« Voilà maintenant 40 ans que nous luttons contre le VIH. Les succès et les échecs nous ont appris que nous ne pouvions pas nous préparer à une pandémie ni la vaincre, sans dissoudre les inégalités, promouvoir des approches centrées sur les personnes et basées sur les droits et sans travailler avec les communautés pour atteindre toutes celles et tous ceux qui en ont besoin », a déclaré Mme Byanyima.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Rapport mondial actualisé sur le sida 2021

40 ans de riposte au sida

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Nouvel engagement mondial pour éradiquer toutes les inégalités touchant les communautés et les personnes affectées par le VIH afin de mettre fin au sida

08 juin 2021

Des leaders du monde entier ont convenu de réduire le nombre annuel de nouvelles infections par le VIH à moins de 370 000 et le nombre annuel de décès liés au sida à 250 000, d’éliminer les nouvelles infections chez les enfants, de mettre fin au sida pédiatrique et de supprimer toutes les formes de discrimination liées au VIH d’ici 2025. L’assemblée a également promis de fournir un traitement vital contre le VIH à 34 millions de personnes d’ici 2025.

NEW YORK, le 8 juin 2021—Les États membres des Nations Unies ont adopté une série de nouveaux objectifs ambitieux énoncés dans une déclaration politique. Cette décision a été prise au cours de la Réunion de haut niveau sur le VIH/sida de l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tient actuellement aux États-Unis à New York. Si la communauté internationale respecte ces objectifs, 3,6 millions de nouvelles infections au VIH et 1,7 million de décès liés au sida seront évités d’ici 2030.

La déclaration politique appelle les pays à fournir un accès à des options de prévention combinée du VIH efficaces et centrées sur les personnes à 95 % de toutes les personnes exposées à un risque de contamination dans toutes les populations, tranches d’âge et situations géographiques pertinentes pour l’épidémie. Elle enjoint également aux pays à s’assurer que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95 % des personnes qui connaissent leur séropositivité soient sous traitement et 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.

« Si nous voulons mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030 au cours de cette décennie d’action, alors tous les États membres doivent renouveler leur engagement pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 », a déclaré le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir.

« Pour en finir avec le sida, nous devons mettre fin aux injustices croisées qui alimentent les nouvelles infections au VIH et empêchent certaines personnes d’accéder aux services », a déclaré la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina J. Mohammed.

La déclaration politique souligne une situation inquiétante : les populations clés (gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleur-ses du sexe, consommateur-rices de drogues injectables, personnes transgenres, en prison et en milieu fermé) sont plus susceptibles d’être exposées au VIH et confrontées à la violence, à la stigmatisation, à la discrimination, ainsi qu’à des lois limitant leur liberté de mouvement ou leur accès aux services. Les États membres ont convenu d’un objectif consistant à garantir que moins de 10 % des pays disposent de cadres juridiques et politiques restrictifs conduisant à l’interdiction ou à la limitation de l’accès à des services d’ici 2025. Ils se sont également engagés à s’assurer que moins de 10 % des personnes séropositives, exposées au VIH ou touchées par le virus soient confrontées à la stigmatisation et à la discrimination d’ici 2025, notamment en utilisant le concept « indétectable = intransmissible » (les personnes séropositives ayant une charge virale indétectable ne peuvent plus transmettre le VIH).

« Je remercie les États membres. Ils ont adopté une déclaration politique ambitieuse pour que l’humanité comble son retard afin de mettre un terme à la pandémie de sida qui ravage des communautés depuis 40 ans », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.

Face aux inquiétudes concernant le nombre de nouvelles infections au VIH parmi les adolescent-es, en particulier en Afrique subsaharienne, un engagement a été pris pour réduire à moins de 50 000 d’ici 2025 le nombre de nouvelles infections chez les adolescentes et les jeunes femmes. Les États membres se sont engagés à éliminer toutes formes de violence sexuelle et sexiste, y compris les violences exercées par un partenaire intime, en adoptant et en appliquant des lois qui ciblent les formes multiples de discrimination et de violence auxquelles sont confrontées les femmes séropositives, exposées au VIH et touchées par le virus. Ils se sont engagés à réduire à 10 % maximum d’ici 2025 le nombre de femmes, de filles et de personnes touchées par le VIH qui sont victimes d’inégalités basées sur le genre ou de violences sexuelles et basées sur le genre. En outre, des engagements ont été pris pour que toutes les femmes puissent exercer sans contrainte, ni discrimination, ni violence leur droit à la sexualité, y compris en ce qui concerne leur santé sexuelle et reproductive.

Les pays ont également été invités à utiliser les données épidémiologiques nationales pour identifier d’autres populations prioritaires davantage exposées au VIH. Il peut s’agir de personnes ayant un handicap, de minorités ethniques et raciales, de populations autochtones, de communautés locales, de personnes vivant dans la pauvreté, de populations migrantes, réfugiées et déplacées internes, ou encore du personnel en uniforme et impliqué dans des situations d’urgence humanitaire, ainsi que dans des situations de conflit et post-conflit. Les pays se sont également engagés à garantir que 95 % des personnes séropositives, exposées au VIH et touchées par le virus soient protégées contre les pandémies, y compris celle de la COVID-19.

« Les inégalités importantes qu’ont mises à jour les pandémies concomitantes du VIH et de la COVID-19 sont une piqure de rappel pour l’humanité. Elle doit donner la priorité et investir pleinement dans la réalisation du droit humain universel à la santé sans discrimination », a déclaré Mme Byanyima.

Les États membres se sont également engagés à augmenter et à financer pleinement la riposte au sida. Ils ont accepté d’investir 29 milliards de dollars par an d’ici 2025 dans les pays à revenu faible et intermédiaire, dont 3,1 milliards de dollars minimum seront alloués à des leviers sociétaux, notamment à la protection des droits humains, à la réduction de la stigmatisation et de la discrimination, ainsi qu’à des réformes du droit. Par ailleurs, ils se sont engagés à inclure la fourniture de services anti-VIH par des communautés, y compris par le biais de contrats sociaux et d’autres mécanismes de financement publics.

En appelant à démocratiser l’accès aux dernières technologies de prévention, de dépistage, de diagnostic, de traitement et de vaccination de la tuberculose, les États membres ont convenu de veiller à ce que 90 % des personnes vivant avec le VIH reçoivent un traitement préventif contre la tuberculose et de réduire de 80 % les décès dus à la tuberculose et liés au sida d’ici 2025. Les pays se sont également engagés à garantir l’accessibilité, la disponibilité et l’abordabilité à l’échelle mondiale de médicaments sans danger, efficaces et de qualité, y compris les médicaments génériques, les vaccins, les diagnostics et autres technologies de santé servant à la prévention, au diagnostic et au traitement d’une infection au VIH, de ses co-infections et autres comorbidités. Il s’agit pour cela de tirer profit des latitudes offertes dans le cadre de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et de veiller à ce que les dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle contenues dans les accords commerciaux ne compromettent pas les marges de manœuvre existantes, comme indiqué dans la Déclaration de Doha sur l’Accord sur les ADPIC et la santé publique.

« La riposte au sida oublie encore des millions de personnes : les personnes LGBTI, les travailleuses et travailleurs du sexe, les toxicomanes, les populations migrantes et incarcérées, les ados, les jeunes, les femmes et les enfants. Ces gens méritent également de mener une vie ordinaire et de jouir des mêmes droits et de la même dignité que ceux dont profitent la plupart des personnes présentes dans cette assemblée », a déclaré Yana Panfilova, une femme vivant avec le VIH et membre du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH.

Des chef-fes d’État et de gouvernement, des ministres et des délégué-es, des personnes vivant avec le VIH, des organisations de la société civile, des populations clés et des communautés touchées par le VIH, des organisations internationales, des membres de la communauté scientifique, ainsi que le secteur privé participent à la réunion de haut niveau qui se tient à New York et sur Internet. L’ONUSIDA a soutenu les consultations régionales et la participation de la société civile à la réunion de haut niveau. Les organisations de la société civile ont appelé les États membres à adopter une résolution plus ambitieuse.

« Bien que nous ayons fait des progrès considérables en tant que communauté mondiale, nous accusons toujours un retard et des gens le paient de leur vie. Une seule raison explique pourquoi nous ne parvenons pas à notre objectif : les inégalités », a déclaré Charlize Theron, fondatrice du Charlize Theron Africa Outreach Project et Messagère de la paix des Nations Unies.

Les États membres se sont également engagés à soutenir et à tirer parti des 25 années d’expérience et d’expertise du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et à financer pleinement le programme afin qu’il puisse continuer à guider les efforts de l’humanité contre le sida et à aider les actions de préparation aux pandémies et en faveur de la santé mondiale.

Conformément à la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida, adoptée par consensus le 25 mars 2021 par le Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, ainsi que selon le rapport du Secrétaire général des Nations Unies, Lutter contre les inégalités et redresser le cap pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030, publié le 31 mars 2021, l’ONUSIDA aurait salué des engagements encore plus importants en matière d’éducation sexuelle complète, de santé et de droits sexuels et reproductifs, d’orientation sexuelle et d’identité sexuelle, d’acceptation sans réserve des options de prévention du VIH fondées sur des données probantes, comme la réduction des risques, d’un appel à la dépénalisation de la transmission du VIH, du travail du sexe, de la consommation de drogues et à la suppression des lois criminalisant les relations sexuelles entre personnes du même sexe, ou encore d’un plus grand assouplissement des règles de propriété intellectuelle relatives à l’accès aux médicaments, vaccins et technologies qui sauvent des vies.

En 2020, 27,4 millions des 37,6 millions de personnes vivant avec le VIH suivaient un traitement, contre seulement 7,8 millions en 2010. On estime que le déploiement d’un traitement abordable et de qualité a permis d’éviter 16,2 millions de décès depuis 2001. Les décès dus au sida ont chuté de 43 % depuis 2010 pour atteindre 690 000 en 2020. Des progrès ont également été accomplis dans la réduction des nouvelles infections au VIH, mais ils sont nettement plus lents. Ils ont ainsi reculé de 30 % depuis 2010, avec 1,5 million de personnes nouvellement infectées par le virus en 2020 contre 2,1 millions en 2010.

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Réunion de haut niveau sur le sida

Discours

Quarante ans d'efforts et un nouveau rapport de l’ONUSIDA montrent que nous pouvons mettre fin au sida

03 juin 2021

L’ONUSIDA enjoint aux responsables du monde entier d’adopter une déclaration politique audacieuse sur le VIH/sida lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida qui se tiendra à New York et en ligne la semaine prochaine, mais aussi de s’engager à atteindre une nouvelle série d’objectifs pour 2025 afin de mettre fin au sida d’ici 2030

NEW YORK/GENÈVE, le 3 juin 2021 -Quatre décennies après l'apparition des premiers cas de sida, les nouvelles données de l’ONUSIDA montrent que des dizaines de pays ont atteint ou dépassé les objectifs 2020 fixés par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2016, ce qui prouve que les objectifs n’étaient pas seulement ambitieux, mais réalisables.

Le rapport montre que les pays dotés de lois et de politiques progressistes et de systèmes de santé forts et inclusifs ont obtenu les meilleurs résultats contre le VIH. Dans ces pays, les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus ont de meilleures chances d’avoir accès à des services efficaces de lutte contre le VIH, y compris son dépistage, la prophylaxie pré-exposition (médicament permettant d'éviter une contamination au VIH), la réduction des risques, la délivrance d’un traitement de lutte contre le VIH pour plusieurs mois, ainsi qu'un suivi et des soins cohérents et de qualité.

« Les pays très performants ont ouvert la voie à d’autres », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Leur financement adapté, l'implication véritable des communautés, leurs approches multisectorielles et fondées sur les droits, ainsi que l’utilisation de données scientifiques pour guider les stratégies ciblées ont inversé le sens de l'épidémie et sauvé des vies. Ces éléments sont précieux pour se préparer aux pandémies et pour apporter une riposte au VIH, à la COVID-19 et à de nombreuses autres maladies. »  

Globalement, le rapport montre que le nombre de personnes sous traitement a plus que triplé depuis 2010. En 2020, 27,4 millions des 37,6 millions de personnes vivant avec le VIH suivaient un traitement, contre seulement 7,8 millions en 2010. On estime que le déploiement d’un traitement abordable et de qualité a permis d’éviter 16,2 millions de décès depuis 2001.

Les décès ont reculé en grande partie grâce à la démocratisation de la thérapie antirétrovirale. Les décès dus au sida ont chuté de 43 % depuis 2010 pour atteindre 690 000 en 2020. Des progrès ont également été réalisés dans la réduction des nouvelles infections au VIH, mais ils ont été nettement plus lents. Ils ont ainsi reculé de 30 % depuis 2010, avec 1,5 million de personnes nouvellement infectées par le virus en 2020 contre 2,1 millions en 2010.

Le rapport souligne que les pays dotés de lois punitives et qui n’adoptent pas une approche basée sur les droits en matière de santé criminalisent, ignorent et stigmatisent les populations clés, qui représentent 62 % des nouvelles infections à VIH dans le monde. Par ailleurs, ils les marginalisent et ne leur laissent pas la possibilité d'accéder aux services de lutte contre le VIH. Par exemple, près de 70 pays dans le monde criminalisent les relations sexuelles entre personnes du même sexe. Les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les travailleur-ses du sexe, les personnes transgenres, les personnes incarcérées et les consommateurs et consommatrices de drogues injectables ont peu ou pas accès aux services de santé ou sociaux, ce qui permet au VIH de se propager parmi les plus vulnérables de la société.

Par ailleurs, les jeunes femmes en Afrique subsaharienne continuent d'être négligées. Six nouvelles infections sur sept chez les ados de 15 à 19 ans dans la région concernent les filles. En outre, les maladies liées au sida restent la principale cause de décès chez les femmes de 15 à 49 ans en Afrique subsaharienne.

La COVID-19 a montré la fragilité des progrès réalisés en matière de santé et de développement au cours des dernières décennies et a mis en lumière des inégalités flagrantes. Pour rattraper son retard et mettre fin au sida d’ici 2030, la communauté mondiale réunie autour de la cause du sida et l’ONUSIDA ont adopté une approche de lutte contre les inégalités afin de déployer une stratégie ambitieuse et réalisable avec de nouveaux objectifs à atteindre d’ici 2025. Mettre fin aux inégalités nécessite des ripostes au VIH qui peuvent atteindre les populations actuellement laissées pour compte.

En parvenant à ces objectifs, les services de lutte contre le VIH seront fournis à 95 % des personnes qui en ont besoin, les infections annuelles au VIH seront réduites à moins de 370 000 et les décès dus au sida à moins de 250 000 d’ici 2025. Pour cela, 29 milliards de dollars d'investissements par an seront nécessaires d’ici 2025. Toutefois, chaque dollar américain investi en plus dans la mise en œuvre de la stratégie mondiale de lutte contre le sida rapportera plus de 7 dollars américains en bénéfices sanitaires.

L’ONUSIDA enjoint à l’Assemblée générale des Nations Unies de s’engager sur les objectifs d’une nouvelle déclaration politique sur le VIH/sida lors de la cinquième Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, qui aura lieu du 8 au 10 juin 2021.

« L'humanité ne peut pas se permettre de na pas assez investir dans la préparation et les ripostes aux pandémies », a déclaré Mme Byanyima. « J’encourage vivement l’Assemblée générale des Nations Unies à saisir le moment présent et à s’engager à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin au sida. »

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Baisse considérable du prix des antirétroviraux, mais la COVID-19 menace de nouvelles réductions

03 mai 2021

L’action de la société civile et la concurrence apportée par les fabricants de médicaments génériques ont provoqué une chute du prix des antirétroviraux. Il est ainsi passé d’environ 14 000 dollars par personne et par an pour les régimes de première intention dans les pays à revenu élevé en 1990 à environ 1 200 dollars par an dans les pays à revenu faible et intermédiaire en 2003. En 2018, le prix par personne et par an en Afrique subsaharienne était inférieur à 100 dollars pour la plupart des combinaisons à dose fixe incluant le tenofovir. Le prix des autres combinaisons à dose fixe a également continué à baisser au cours des dernières années.

L’ONUSIDA estime que la valeur du marché des médicaments antirétroviraux génériques dans les pays à revenu faible et intermédiaire s’élevait à environ 1,8 milliard de dollars en 2018. Aujourd’hui, un seul pays, l’Inde, concentre 80 % environ de la production des médicaments antirétroviraux génériques obtenus par les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Bien qu’il reste d’importants potentiels de réduction des prix dans les pays où les médicaments antirétroviraux génériques ne sont pas encore facilement accessibles, les turbulences causées par la pandémie de COVID-19 pourraient avoir l’effet inverse. De fait, les confinements, les bouleversements de la production, les restrictions aux frontières et les perturbations touchant le transport menacent d’affecter l’approvisionnement en matériaux, ainsi que la fabrication et la distribution de médicaments contre le VIH, alors que des facteurs d’approvisionnement plus stricts pourraient entraîner une pression sur les prix du marché.

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Traitement du VIH

Une mission conjointe soutient la riposte au VIH dans la région ivoirienne de Gboklè/Nawa/San Pedro

30 avril 2021

La région de Gboklè/Nawa/San Pedro est le deuxième centre économique de la Côte d’Ivoire et l’une des régions les plus touchées par l’épidémie de VIH. Elle attire, d'une part, une main-d’œuvre nombreuse en raison de son dynamisme économique et de son industrie, principalement dans les activités liées au port et à l’agriculture, et d'autre part, des travailleurs et travailleuses du sexe, ainsi que d’autres populations clés.

Du 16 au 20 avril, une mission conjointe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)/ONUSIDA est allée sur le terrain faire le point sur la riposte au VIH à l’heure de la COVID-19. La mission a évalué la manière dont cette riposte prend en compte les besoins des personnes les plus vulnérables.

La délégation a d’abord rendu une visite de courtoisie aux autorités administratives et sanitaires de la région, puis s’est rapidement concentrée sur les sites offrant des services aux personnes vivant avec le VIH et aux populations clés. Dans les structures de santé visitées, que ce soit à l’Hôpital régional de San Pedro, ci-dessus, ou au centre de santé de l’organisation non gouvernementale APROSAM (Association pour la Promotion de la Santé de la Femme, de la Mère et de l’Enfant), l’équipe n’a pu que constater l’engagement et la détermination des équipes de santé et administratives. « Nous avons créé une équipe d’assurance qualité au sein de l’hôpital afin de garantir que nos services prennent en compte les besoins de chaque patient et patiente », a déclaré Alexandre Kissiedou, directeur de l’hôpital régional de San Pedro.

La visite de l’APROSAM a été l’un des temps forts de la mission. La délégation a eu de longues discussions avec des représentantes et des représentants d’une dizaine d’associations qui se sont rendues au siège de l’APROSAM pour cette rencontre. Des échanges fructueux ont eu lieu avec des membres d’associations de personnes vivant avec le VIH et de populations clés, ainsi qu’avec des membres d’organisations non gouvernementales travaillant avec des jeunes.

« C’est la première fois que la société civile reçoit la visite de représentantes et représentants nationaux de deux agences des Nations Unies », a déclaré Odette Koffi, directrice exécutive de l’APROSAM, une association impliquée dans la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme dans la région. Elle a également signalé que la société civile s’engage pleinement dans la riposte au VIH, mais qu’elle manque de moyens pour répondre aux besoins de toutes les personnes.

« Les activités rémunérées ne fonctionnent plus comme avant. Aujourd’hui, nous n’arrivons même pas à manger correctement et nous ne pouvons pas prendre d’antirétroviraux à jeun », a expliqué Maya Rose Nean. C’est ainsi que la directrice de l’association locale CERBAS qui s’adresse aux femmes vivant avec le VIH décrit l’impact de la COVID-19 sur les femmes séropositives dans le pays.

S’exprimant au nom de la délégation, Brigitte Quenum, Directrice pays de l’ONUSIDA en Côte d’Ivoire, a souligné le travail vital des organisations non gouvernementales dans la riposte au VIH et a félicité l’engagement des organisations de la société civile, des personnes vivant avec le VIH et des populations clés. Elle a déclaré que le PNUD et l’ONUSIDA vont discuter pour satisfaire certains des besoins urgents abordés avec la société civile. Les deux organisations ont fait un don de 400 colis de produits alimentaires et d’hygiène destinés aux personnes vulnérables vivant avec le VIH et aux populations clés.

Le dernier jour de la mission, l’accent a été mis sur les droits humains avec une visite au centre d’accueil Élan d’Amour, ci-dessus, qui propose un hébergement temporaire aux personnes séropositives et aux victimes de stigmatisation, discrimination et violence sexiste, y compris à des personnes venant de zones reculées qui viennent obtenir des soins ou leur traitement antirétroviral. La délégation s’est ensuite rendue dans une permanence juridique soutenue par le PNUD. Ces visites ont permis à la délégation d’appréhender la situation des droits humains dans la région, mais aussi de comprendre leur implication dans les vulnérabilités spécifiques liées au VIH. À la suite de ces deux visites, les deux agences se sont mises d’accord sur un projet commun visant à mieux aborder les questions du VIH et des droits humains dans la région.

Pour les deux équipes, cette mission a été un succès. Les différents besoins identifiés feront l’objet d’actions concertées soit entre le PNUD et l’ONUSIDA, soit en travaillant avec d’autres organismes coparrainants capables d’apporter des solutions adaptées.

Brigitte Quenum, Directrice pays de l’ONUSIDA en Côte d’Ivoire, ci-dessus à gauche, a rencontré le préfet du département de San Pedro. 

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