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Les membres du Conseil de l’ONUSIDA observent la riposte au sida du Kenya
28 novembre 2011
28 novembre 2011 28 novembre 2011
Photo : ONUSIDA
Une délégation du Conseil de coordination du programme de l'ONUSIDA (CCP) vient d’achever une visite de terrain au Kenya. Elle a pu constater l'engagement solide du gouvernement en faveur d’une riposte au sida multisectorielle et intégrée qui inclut la coopération avec des organisations de la société civile en matière de planification et d'offre de services anti-VIH.
Le Kenya compte 40 millions d’habitants dont 1,6 million vivent actuellement avec le VIH. L'épidémie qui touche le pays est, par son ampleur, la deuxième en Afrique orientale et australe, et la quatrième à l’échelle du globe.
La délégation était constituée du président (El Salvador) du CCP, de son vice-président (Pologne), de représentants du Congo, de la Finlande, du Mexique, de la Thaïlande, d'ONG d'Afrique et d'Asie/Pacifique et du HCR et de la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA responsable de la gestion et des relations extérieures.
La délégation a rencontré des représentants gouvernementaux dont des membres du ministère d'État des Programmes spéciaux, du Centre national de contrôle du sida (NACC), du Programme national de contrôle du sida et des IST et d'organisations de la société civile.
« Nous avons eu le privilège de rencontrer beaucoup de représentants d’institutions et de personnes à l’origine des progrès accomplis par le Kenya dans sa riposte nationale au sida », a déclaré Jan Beagle, la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA responsable de la gestion et des relations extérieures. « Même si des difficultés demeurent, la volonté politique au plus haut niveau associée à l'activisme de la population et au soutien de tous les partenaires pour faire avancer la riposte au sida est pour nous très encourageante. »
Durant sa visite à Kibera, le plus grand bidonville d'Afrique de l'Est, la délégation a également rencontré des représentants de réseaux de personnes vivant avec le VIH, des enfants chefs de famille et des couples sérodifférents (dont un seul des partenaires est infecté par le VIH). Elle a aussi visité le projet Villages du Millénaire dans la province de Nyanza, où elle a pu voir un exemple d'approche intégrée axée sur la communauté et la famille où les mères paires, les défenseurs masculins et les agents de santé communautaires jouent un rôle clé dans la prévention des nouvelles infections à VIH parmi les enfants.
« Même si des difficultés demeurent, la volonté politique au plus haut niveau associée à l'activisme de la population et au soutien de tous les partenaires pour faire avancer la riposte au sida est pour nous très encourageante. »
Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA responsable de la gestion et des relations extérieures
« Le centre de soins Gongo de Sauri est un bon exemple de services complets et intégrés rendus accessibles aux plus nécessiteux dans les milieux ruraux de manière efficace par un personnel bien formé », a déclaré le Dr Nieto, Directrice du programme national VIH/IST/sida du ministère de la Santé du Salvador et actuelle présidente du CCP. « Ce modèle donne des résultats et devrait être repris dans d'autres pays » a-t-elle ajouté.
La visite a également permis d'aborder le rôle crucial des leaders culturels et traditionnels et des organisations confessionnelles dans la réponse à la stigmatisation et à la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH. La délégation a rencontré le Conseil des anciens de Luo et participé à une réunion d'organisations confessionnelles consacrée au rôle de ces organisations dans l’intensification de la prévention du VIH et la réponse à la stigmatisation et à la discrimination.
Les efforts du Kenya pour promouvoir une approche basée sur les droits pour les personnes vivant avec le VIH ont été mis en évidence lors de la rencontre entre la délégation et le tribunal spécial créé afin d'élargir l'accès à la justice des personnes affectées par le VIH. Ce tribunal, qui juge des affaires civiles de stigmatisation et de discrimination en relation avec le VIH, est l'un des premiers de ce type au monde.
Par ailleurs, la délégation a rencontré des représentants des populations les plus exposées au risque qui représentent 30 % de la transmission du VIH dans le pays. « Malgré un environnement juridique restrictif pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables, le Kenya a montré que les programmes peuvent être étendus aux populations les plus exposées au risque avec l'engagement des autorités nationales de lutte contre le VIH », a déclaré Nadia Rafif, la représentante d’une ONG africaine siégeant au CCP.
La riposte du Kenya au sida dépendant à plus de 80 % de fonds externes, la délégation a accueilli favorablement l'engagement du gouvernement de ce pays à réfléchir à un financement durable et à augmenter les ressources nationales allouées à la lutte contre le VIH.
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À la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida, Naomi Watts, ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, rencontre des femmes vivant avec le VIH en Inde.
28 novembre 2011
28 novembre 2011 28 novembre 2011
L'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Naomi Watts, durant sa visite à l'hôpital Safdarjung à New Dehli
À la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre), Naomi Watts, l'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, s'est rendue à l'hôpital Safdarjung de New Dehli en Inde pour rencontrer des femmes vivant avec le VIH et en savoir plus sur les défis auxquels elles ont à faire face dans leur vie quotidienne.
Mlle Watts a visité l'hôpital et rencontré un groupe de mères au service des soins contre le VIH. "J'ai ressenti les nombreux défis auxquels elles font face, y compris l'impact de la stigmatisation et de la honte et néanmoins c'est leur force et leur détermination pour élever leurs enfants qui transparaissaient. Nous devons nous assurer que toutes les femmes vivant avec le VIH ont accès aux services dont elles et leurs familles ont besoin. Aucune mère ne doit perdre un enfant à cause du sida et aucun enfant ne doit devenir orphelin à cause du sida."
L'hôpital Safdarjung est un hôpital pluridisciplinaire à New Dehli et l'un des hôpitaux publics les plus grands en Inde. L'hôpital apporte des soins médicaux gratuits aux personnes de tout le pays y compris des services de prévention, de soins et d'appui en matière de VIH.
Nous devons nous assurer que toutes les femmes vivant avec le VIH ont accès aux services dont elles et leurs familles ont besoin.
L'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Naomi Watts
Durant sa visite, Mlle Watts a été accueillie par le personnel de l'hôpital qui l'a guidée dans les différents services de VIH que l'hôpital Safdarjung propose, y compris la prévention de nouvelles infections chez les enfants. En rencontrant le personnel de l'hôpital, Ms Watts a pu avoir un aperçu de la manière dont les programmes de prévention du VIH fonctionnent en Inde.
"Nous testons plus de 400 hommes et femmes par jour dans toute l'Inde," a déclaré Dr Renu Arora, directrice du centre de prévention de la transmission parents-enfants à l'hôpital de Safdarjung. Elle souligne toutefois qu'environ 15 %, des femmes enceintes vivant avec le VIH dans toute l'Inde demandent un traitement trop tardivement pendant leur grossesse, juste avant ou pendant le travail, et donnent naissance à environ 50 % de tous les enfants VIH-positifs dans le pays.

Mlle Watts a parlé avec des femmes vivant avec le VIH et discuté des défis auxquels elles font face, notamment la stigmatisation.
Mlle Watts a parlé avec des femmes vivant avec le VIH et discuté des défis auxquels elles font face, notamment la stigmatisation. Elle a appris que le virus n'a pas seulement un impact sur les femmes mais également sur leurs communautés et leurs familles - d'un point de vue affectif et financier. La stigmatisation et la discrimination créent un silence qui empêche les femmes de progresser en matière d'accès aux informations vitales et aux services de prévention contre le VIH tant en Inde que dans le monde entier.
Sukhhvinder Kaur a déclaré, "On a diagnostiqué que j'étais infectée par le VIH pendant ma grossesse. Ma belle-famille nous a abandonnés mon bébé et moi et nous vivons maintenant avec mes parents sans aucun soutien financier. Si les gens étaient mieux sensibilisés sur le thème du VIH, mon enfant et moi serions peut-être mieux acceptés dans la société."
On estime que 2,4 millions de personnes vivent avec le VIH en Inde, l'un des pays avec le nombre le plus élevé de personnes vivant avec le VIH au niveau mondial.

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Dixième anniversaire de la Déclaration de Doha : augmentation du nombre de personnes ayant accès au traitement contre le VIH
22 novembre 2011
22 novembre 2011 22 novembre 2011
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, lors de son intervention devant le symposium.
Pour marquer le dixième anniversaire de la Déclaration de Doha sur les ADPIC et la santé publique adoptée en novembre 2001, l'ONUSIDA publie une étude qui évalue dans quelle mesure l'utilisation des flexibilités ADPIC a permis d'améliorer l'accès au traitement antirétroviral au cours des dix dernières années.
À l'heure actuelle, près de la moitié des personnes pouvant prétendre à un traitement contre le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire reçoivent désormais un tel traitement, soit 6,6 millions sur 14,2 millions de personnes concernées, contre 300 000 en 2002. Les augmentations les plus spectaculaires dans la portée du traitement antirétroviral concernent l'Afrique subsaharienne, avec une hausse de 30 % rien qu'entre 2009 et 2010.
Cet élargissement effectif de l'accès au traitement antirétroviral est largement dû à une chute drastique des prix des médicaments antirétroviraux ces dix dernières années. En 2000, les trithérapies antirétrovirales coûtaient 10 000 à 15 000 dollars par personne et par an. Aujourd'hui, le prix d'un traitement analogue est inférieur à 120 dollars par personne et par an dans de nombreux pays, soit une baisse de coût de 99 %.
L'ONUSIDA reconnaît l'impact positif de la déclaration de l'Organisation mondiale du Commerce sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et la santé publique, également connue sous le nom de Déclaration de Doha. Cette déclaration clarifie le champ d'application de l'accord sur les ADPIC et donne des éléments d'orientation sur la mise en œuvre des flexibilités ADPIC pour améliorer l'accès à des médicaments abordables, notamment les médicaments antirétroviraux génériques et d'autres médicaments essentiels pour les maladies associées au sida.
« Malgré les progrès significatifs enregistrés au cours de la première décennie après l'adoption de la Déclaration de Doha, il reste encore beaucoup à faire durant les dix prochaines années si nous voulons parvenir à l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH », a expliqué Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Près de la moitié des personnes remplissant les conditions pour recevoir un traitement anti-VIH en bénéficient désormais, mais nous devons redoubler d'efforts pour que les enfants et les adultes du monde entier puissent accéder au traitement antirétroviral ».
Malgré les progrès significatifs enregistrés au cours de la première décennie après l'adoption de la Déclaration de Doha, il reste encore beaucoup à faire durant les dix prochaines années si nous voulons parvenir à l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA a participé à un symposium d'une journée organisé par l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, intitulé « Dix ans après la Déclaration de Doha : À l'ordre du jour pour l'interface santé publique, innovation et commerce – Perspectives pour les dix prochaines années ». Parmi les principaux intervenants figuraient Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation mondiale du Commerce, et Francis Gurry, directeur général de l'Organisation mondiale de la Propriété Intellectuelle.
Ces dix dernières années, la Déclaration de Doha a eu un impact positif en permettant l'élargissement de l'accès à des médicaments abordables dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Selon les conclusions de l'étude, plus d'une soixantaine de ces pays ont eu recours de façon proactive aux flexibilités ADPIC pour encourager la fabrication et l'achat de médicaments antirétroviraux génériques. En utilisant ces flexibilités pour introduire une concurrence générique, des pays comme le Brésil, la Malaisie et la Thaïlande ont réussi à faire baisser les prix des médicaments originaux.
Par ailleurs, le Programme des Nations Unies pour le Développement, l'Organisation mondiale de la Santé, l'Organisation mondiale du Commerce et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont adopté des politiques claires pour soutenir l'utilisation des flexibilités ADPIC. Des organisations de la société civile ont utilisé la Déclaration de Doha dans leurs campagnes d'action en faveur du traitement anti-VIH. En outre, des fabricants de médicaments génériques ont augmenté leurs investissements dans la production de médicaments antirétroviraux. À l'heure actuelle, près de 90 % des 6,6 millions de personnes ayant accès à un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire utilisent des génériques.
Pour élargir encore l'accès au traitement anti-VIH dans l'avenir, notamment l'accès aux formules pédiatriques des antirétroviraux, un plus grand nombre de pays devront envisager le recours aux flexibilités ADPIC. Il faudra promouvoir des mécanismes innovants comme la communauté de brevets Medicines Patent Pool* et UNITAID.
L'étude de l'ONUSIDA se fonde sur un examen approfondi de documents d'orientation politique sur la Déclaration de Doha et l'utilisation des flexibilités ADPIC dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Le Medicines Patent Pool a été mis en place en 2010 avec le soutien d'UNITAID. Des brevets multiples sont « regroupés » et reçoivent des licences octroyées par une seule entité, dans le but de réduire le coût de l'opération pour toutes les parties concernées. Ceci permet de produire des versions plus abordables et plus adaptées de médicaments brevetés sous forme de médicaments génériques bien avant l'expiration de leur brevet bidécennal.
Liens externes
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- Medicines Patent Pool (en anglais)
- UNITAID (en anglais)
- OMS – Déclaration de Doha (en anglais)
- Organisation mondiale du Commerce
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Les dirigeants de l'ASEAN s'engagent à « atteindre l'objectif Zéro »
22 novembre 2011
22 novembre 2011 22 novembre 2011
Photo : MC ASEAN/Nyoman Budhiana
Les chefs d'État et de gouvernement des dix pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) se sont engagés à faire une réalité de l'objectif « zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida », dans une déclaration adoptée au 19ème Sommet de l'ASEAN à Bali, en Indonésie (17-19 novembre 2011).
En renforçant les engagements pris lors de la Réunion de haut niveau sur le sida en juin 2011, les dirigeants des pays — Brunei Darussalam, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam — se sont engagés à réduire de moitié, d’ici 2015, les transmissions sexuelles du VIH et les transmissions du VIH entre les consommateurs de drogues, et à veiller à accélérer leurs efforts pour atteindre l'objectif d'accès universel au traitement antirétroviral. Ils ont également consenti à faire en sorte d'éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants au cours des cinq prochaines années.
La Déclaration de 2011 détaille les engagements spécifiques pris par les dix pays de l'ASEAN pour garantir le déploiement de ressources financières adéquates permettant d'élargir les programmes factuels de prévention sur le VIH à l'attention des principales populations à risque accru, telles que les consommateurs de drogues, les professionnels du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.
Nous soulignons l'importance d'une riposte efficace et complète pour prévenir et réduire le nombre de nouvelles infections et offrir un traitement, des soins et un soutien adaptés aux principales populations affectées et autres groupes vulnérables
Susilo Bambang Yudhoyono, président indonésien et président du 19ème Sommet de l'ASEAN
« Nous soulignons l'importance d'une riposte efficace et complète pour prévenir et réduire le nombre de nouvelles infections et offrir un traitement, des soins et un soutien adaptés aux principales populations affectées et autres groupes vulnérables », a déclaré le président indonésien et président du 19ème Sommet de l'ASEAN, Susilo Bambang Yudhoyono, dans son allocution présidentielle présentée en clôture du Sommet.
Les dix nations de l'ASEAN ont souligné l'importance de garantir une durabilité financière, une appropriation et un leadership nationaux pour améliorer les ripostes régionales et nationales au VIH. Par le biais de cette déclaration, elles se sont engagées à assurer la mobilisation d'une plus grande proportion de ressources domestiques pour la riposte contre le sida, dans un esprit de partage des responsabilités.
« Ces engagements forts de la part des dirigeants de l'ASEAN reconnaissent la nécessité d'une responsabilité partagée et le paysage en évolution de la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Pour optimiser les opportunités qui s'offrent à nous, le monde doit investir suffisamment aujourd'hui, de manière à ne pas devoir payer éternellement ».
Par le biais de la Déclaration, les organismes ministériels sectoriels de l'ASEAN, ainsi que d'autres organismes, sont mandatés pour mettre en œuvre les engagements décrits avec l'ensemble des États membres de l'ASEAN encouragés à soutenir l'atteinte des objectifs.
Liens externes
Liens externes
- Sommet de l'ASEAN (en anglais)
Publications
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- ASEAN Declaration of commitment (en anglais)
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Les ministères allemands de la Santé et de la Coopération économique accueillent une conférence sur la prévention du VIH
22 novembre 2011
22 novembre 2011 22 novembre 2011
de gauche à droite : Dirk Niebel, ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Daniel Bahr, ministre fédéral allemand de la Santé.
Photo : ONUSIDA/ C. Koall
« Health.Right.Now » : tel était le thème d'une conférence de haut niveau axée sur la prévention du VIH et les droits de l'homme, qui s'est tenue à Berlin le 21 novembre. Co-organisée par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et celui de la Santé (BMG), la conférence a réuni plus de 150 participants, notamment des représentants d'organisations de la société civile allemandes et internationales, de réseaux de personnes vivant avec le VIH, de ministères et des Nations Unies.
L'objectif de cette conférence était d'évoquer les moyens de surmonter les obstacles auxquels se heurtent nombre des populations les plus exposées au risque d'infection par le VIH lorsqu'il s'agit d'accéder aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a prononcé le discours d'ouverture de la conférence. Dans son intervention, M. Sidibé a décrit les progrès scientifiques accomplis durant l'année en matière de VIH, en particulier sur le traitement préventif, ainsi que le leadership dont les pays ont fait preuve, notamment en adoptant la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida. Il a également évoqué les difficultés rencontrées dans la riposte, de la baisse des financements aux mauvais alignements des programmes de prévention du VIH dans de nombreux pays.
M. Sidibé a félicité l'Allemagne pour son approche efficace et pragmatique de la prévention, du traitement, des soins et de l'appui en matière de VIH, ainsi que pour son action de longue date contre la stigmatisation et la discrimination.
L'Allemagne est en première ligne dans la riposte au sida, en mettant les individus au cœur de son approche en matière de prévention et de traitement du VIH et en combattant la stigmatisation et la discrimination
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
« L'Allemagne est en première ligne dans la riposte au sida, en mettant les individus au cœur de son approche en matière de prévention et de traitement du VIH et en combattant la stigmatisation et la discrimination », a expliqué M. Sidibé, en présence du ministre de la Santé, Daniel Bahr, et du ministre de la Coopération économique et du Développement, Dirk Niebel. « Votre présence ici aujourd'hui est la preuve de votre engagement à contribuer à influer sur l'avenir de l'épidémie ».
Lors de leurs interventions, les ministres ont exprimé leurs préoccupations concernant la propagation de l'épidémie en Europe de l'Est et appelé à une riposte unifiée.
Dans le cadre d'une réunion parallèle avec les ministres MM. Bahr et Niebel, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a remercié l'Allemagne pour son soutien à la riposte mondiale au sida et ses contributions à l'ONUSIDA. M. Sidibé a présenté un aperçu du modèle d'investissement de l'ONUSIDA, destiné à favoriser une meilleure gestion des ripostes nationales et internationales au sida, ainsi que les projets de travail avec les pays dans le but d'assurer des gains d'efficacité à partir des ressources disponibles.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire du BMZ, une campagne qui s'est déroulée sur une année pour l'évaluation de l'engagement de l'Allemagne dans le développement international et de sa future politique de développement.
En parallèle à la conférence, l'ONUSIDA a présenté son Rapport – Journée mondiale sida 2011. Les ministres, MM. Niebel et Bahr, ainsi que Silke Klumb, présidente de l'organisation nationale allemande de lutte contre le sida, Deutsche AIDS-Hilfe, se sont joints à M. Sidibé lors de la conférence de presse de présentation du rapport.
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Cities leading the way to achieving key targets in the HIV response

27 septembre 2023

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Les dirigeants africains définissent une responsabilité partagée dans la riposte au sida
20 novembre 2011
20 novembre 2011 20 novembre 2011
Photo : ONUSIDA
« L'Afrique s'approprie sa riposte au sida ». C'est le message envoyé par tous les participants lors d'une consultation organisée par l'ONUSIDA le 16 novembre 2011 au siège de l'ONUSIDA à Genève.
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA a réuni un groupe de représentants de haut niveau des principales institutions politiques, économiques et régionales d'Afrique pour identifier les changements requis dans la manière dont les décisions et les investissements sont engagés ainsi que les rôles des gouvernements, des donateurs et de la société civile dans la riposte.
L'objectif de la consultation était d'identifier des opportunités pour mobiliser l'Afrique et d'autres dirigeants afin d'accélérer les progrès accomplis en vue de l'atteinte des nouveaux objectifs de la Déclaration politique 2011 sur le VIH/sida, en particulier l'élimination des infections à VIH chez les enfants et l'accès au traitement pour 15 millions de personnes d'ici 2015. Le groupe a émis une série de propositions pour créer un agenda socialement durable pour le sida, compte tenu des défis et des opportunités d'un contexte complexe, variable et à l'évolution rapide.
« Le message que nous devons véhiculer à nos dirigeants est que nous avons suffisamment de pouvoir pour créer le changement dans leurs pays », a déclaré le co-président de la réunion, le Commissaire Bience Gawanas de la Commission de l'Union africaine.
Le message que nous devons véhicule à nos dirigeants est que nous avons suffisamment de pouvoir pour créer le changement dans leurs pays
Commissaire Bience Gawanas de la Commission de l'Union africaine.
Une grande partie de la discussion s'est axée sur la manière dont le monde a évolué par rapport au paradigme donateur/destinataire, caractéristique des 50 dernières années. Les participants donnent une image d'une Afrique très différente, en insistant sur les principaux développements, notamment la croissance économique, l'augmentation de la population active pour stimuler la croissance et l'accès accru aux technologies et aux communications. Ils ont également souligné le fait qu'un grand nombre de pays ne sont désormais plus dépendants de l'aide, et du leadership et de l'indépendance que cela a engendré.
Selon les participants, l'entrée dans une nouvelle ère de responsabilités partagées supposera de saisir ces opportunités et de relever différents défis qui demeurent, notamment l'absence d'une puissante voix de l'Afrique dans la gouvernance sanitaire internationale, un « esprit de dépendance » pénétrant et le fait que l'Afrique se repose sur un traitement anti-VIH fabriqué et financé à l'étranger.
Les participants ont recherché des moyens de mieux engager les parlementaires, la société civile, les commissions économiques régionales, le secteur privé et les ministres des finances et des affaires étrangères, en reconnaissant qu'ils ont un rôle clé à jouer dans le maintien de la riposte. Ils ont également discuté de mécanismes de responsabilisation innovants et propres à l'Afrique, tels que AIDS Watch Africa et la Campagne pour l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile (CARMMA). De nouvelles initiatives de mobilisation de ressources innovantes Sud-Sud et à l'échelle du continent, comme celles dirigées par la Banque africaine de développement, ont également été explorées.
Les participants incluaient le Dr Agnes Soucat, Banque africaine de développement, l'Honorable Gilbert Mangole, Membre du Parlement du Botswana, Mme Thokozile Ruzvidzo, Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, le Dr Lucica Ditiu, partenariat « StopTB », le Dr Akram Ali Eltom, Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Dr Alvaro Bermejo, Alliance internationale contre le VIH/sida, le Dr. Jeanetta K. Johnson, Organisation Ouest Africaine de la santé, et le Dr Faria de Brito Carlos Pedro, Organisation Ouest Africaine de la santé. La consultation s'est déroulée le 16 novembre 2011 au siège de l'ONUSIDA à Genève
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a déclaré que « les dirigeants savent que la riposte n'est pas une question de coût mais d'investissement pour la transformation de nos sociétés ». Les participants ont conclu que l'urgence est à présent d'engager les dirigeants africains dans des processus nationaux pour redéfinir la riposte au sida et reprogrammer les investissements en fonction des priorités nationales.

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L'ONUSIDA publie des directives mondiales pour le suivi des avancées sur la mise en œuvre de la Déclaration politique sur le VIH/sida
18 novembre 2011
18 novembre 2011 18 novembre 2011
Lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida qui eu lieu au mois de juin 2011 à New York, les États membres ont adopté une nouvelle déclaration politique intitulée « Intensifier nos efforts pour éliminer le VIH/sida », qui renferme de nouveaux objectifs pour une riposte efficace à l'épidémie de sida.
Cette nouvelle déclaration politique, tout comme celle adoptée en 2001, mandate les pays pour qu'ils fassent rapport au secrétariat de l'ONUSIDA tous les deux ans sur les avancées réalisées dans l'accomplissement des nouveaux engagements ; selon cette déclaration, l'ONUSIDA doit également soutenir les pays dans cet exercice de rapport. Elle prévoit également que le Secrétaire général des Nations Unies fasse régulièrement rapport à l'Assemblée générale sur les progrès accomplis dans la concrétisation de ces engagements.
Pour aider les pays à rédiger des rapports normalisés destinés à mesurer efficacement la situation de l'épidémie, l'ONUSIDA a publié de nouvelles directives intitulées Directives de rédaction des rapports mondiaux d'avancement sur la lutte contre le sida pour 2012.Les directives décrivent une série d'indicateurs mondiaux fondamentaux destinés à aider les pays à évaluer la situation actuelle de leur riposte nationale au sida et les progrès réalisés dans l'accomplissement de leurs objectifs nationaux en matière de VIH. Ils permettront une meilleure compréhension de la riposte mondiale au sida, notamment les avancées en matière d'accomplissement des objectifs fixés dans la Déclaration politique de 2011, ainsi que des Objectifs du Millénaire pour le développement.
Les nouvelles directives mondiales remplacent les directives pour l'établissement de rapports de la session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui découlaient de la session extraordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU sur le VIH et le sida, et sur la base desquelles 182 États membres sur 192 ont présenté des rapports en 2010.
L'ONUSIDA encourage les États membres de l'ONU à poursuivre leur effort remarquable d'établissement de rapports sur les avancées nationales en matière de sida et à soumettre leurs prochains rapports d'avancement nationaux sur le sida avant le 31 mars 2012.
Pour en savoir plus sur les rapports mondiaux d'avancement sur la lutte contre le sida, rendez-vous sur www.unaids.org/aidsreporting ou contactez l'équipe à l'adresse aidsreporting@unaids.org
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Réunion des responsables de la mise en œuvre des programmes du Fonds mondial : opportunités et défis
17 novembre 2011
17 novembre 2011 17 novembre 2011
(De gauche à droite) : le Vice-président du Comité de la politique et de la stratégie du Fonds mondial, Todd Summers, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le Ministre de la santé d'Érythrée, Amina Nurthussein Abdelkadir et le Ministre de la santé du Ghana, Joseph Yieleh Chireh.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a initié un certain nombre d'actions et de processus visant à renforcer son contrôle et ses mécanismes. Ces nouveaux processus seront abordés à l'occasion de la 25e réunion du Conseil du Fonds mondial qui se tiendra à Accra, au Ghana, les 21 et 22 novembre 2011.
En amont de la réunion du Conseil, l'ONUSIDA, en collaboration avec l'OMS et le partenariat Halte à la tuberculose, ont organisé une consultation de deux jours avec les responsables de la mise en œuvre des programmes du Fonds mondial à Nairobi les 3 et 4 novembre. Cette consultation a été organisée dans le but de créer une plateforme à l'attention des responsables de la mise en œuvre afin de discuter des changements qui s'opèrent au sein du Fonds mondial, de façonner cette transformation et contribuer à une appropriation accrue et une mise en œuvre efficace des réformes.
Dans son discours d'ouverture, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a insisté sur la nécessité de disposer d'un Fonds mondial puissant et mobilisé. « Nous vivons à une époque qui fait l'objet de turbulents changements, mais le changement s'accompagne d'opportunités », a déclaré M. Sidibé. « L'opportunité d'affiner l'architecture des subventions, d'améliorer les structures de gouvernance et de prioriser les activités pour améliorer et accélérer les résultats. »
Pendant la réunion, les participants ont discuté de la stratégie 2012-2015 du Fonds mondial et du Consolidated Transformation Plan (PTC, programme de transformation consolidé), une série d'actions concrètes élaborée à partir du rapport des participants à la Réunion de haut niveau. Les discussions et les débats se sont axés sur la manière d'utiliser ces documents pour maximiser l'efficacité du Fonds mondial, améliorer l'appropriation des pays et établir des systèmes efficaces pour une responsabilisation mutuelle.
La réunion a permis aux responsables de la mise en œuvre de développer une voix éclairée pour influencer les processus au fur et à mesure qu'ils avancent ainsi que pour participer activement et contribuer aux discussions sur les questions suivantes : définition de l'appropriation, simplification de l'architecture du Fonds mondial, gestion de la priorisation et amélioration de la responsabilisation et de l'efficacité.
« La définition de l'appropriation des pays est essentielle », a déclaré Kandasi Walton-Levermore, président du Mécanisme de coordination national jamaïcain. « Cela implique de s'approprier tous les aspects de la riposte au sida, et pas seulement de disposer d'une subvention du Fonds mondial ».
L'un des résultats de la réunion fut un document capturant les positions les plus fréquentes des responsables de la mise en œuvre, notamment les recommandations pour avancer. Ce document sera utilisé comme voix collective de tous les responsables de la mise en œuvre à l'occasion de la réunion du Conseil du Fonds mondial à venir.
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Costa Rica : le fruit d'un ambitieux projet de lutte contre le VIH chez les jeunes
14 novembre 2011
14 novembre 2011 14 novembre 2011
Les éducateurs qui fournissent des informations de prévention du VIH lors d'un salon à Puntarenas.
José est un jeune éducateur sur le sida dans le port Costaricain de Limon et il est fier de diffuser auprès des jeunes des messages de prévention du VIH et des conseils pour rester en bonne santé. « C'est génial de constater à quel point les groupes sont sensibilisés au VIH à la fin d'une session. Nous avons également une meilleure idée de comment nous protéger et gérer nos relations du mieux que nous le pouvons », a-t-il déclaré.
En tant que l'un des 80 éducateurs âgés de 18 à 24 ans, José participe à un projet ambitieux de lutte contre le VIH dans les villes de Limon et Puntarenas, les villes les plus touchées par le virus au Costa Rica. Les éducateurs ont suivi une formation approfondie et peuvent fournir des supports de communication et des outils éducatifs et à leurs pairs, de manière conviviale et informative.
Le programme, qui s'étale sur trois ans, a débuté fin 2008 et s'intitule Friendly education and health services to promote healthy lifestyles and prevent HIV and AIDS—ou Giro 180. Soutenu par l'ONUSIDA, le programme est géré par ses coparrainants, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Les organes des Nations unies collaborent avec le vice-ministre de la jeunesse du pays et le Conseil national pour la politique publique de la jeunesse.
C'est génial de constater à quel point les groupes sont sensibilisés au VIH à la fin d'une session. Nous avons également une meilleure idée de comment nous protéger et gérer nos relations du mieux que nous le pouvons
José, un jeune éducateur sur le sida à Limon, Costa Rica
Les éducateurs ont eux-mêmes développé un certain nombre des interventions, notamment par le biais de jeux en ligne comportant des questionnaires sur le risque de VIH et d'une page Facebook. Des carnavals et des salons de la jeunesse, des soirées de jeux de société et des activités artistiques, musicales et de divertissement sont également utilisés.
« Nous avons tenu un salon à Villa Plata, une ville très pauvre », a indiqué Deiker, un jeune éducateur de Limon. « Nous avons donné des informations, joué et nous sommes amusés. Nous avons partagé nos expériences avec les garçons, du matin au soir. Et à la fin, les garçons ne voulaient plus partir. »
En plus de fournir des informations sur le VIH et des conseils du quotidien aux jeunes afin qu'ils puissent faire des choix éclairés, le projet tend également à bâtir la capacité au sein des institutions de santé et éducatives pour atteindre ces objectifs dans un environnement protecteur.
Près de 73 000 adolescents des deux villes, âgés de 13 à 18 ans, sont les principaux bénéficiaires et les jeunes de tout le pays profitent aussi indirectement des campagnes de défense et d'information politiques et institutionnelles lancées par le projet.
Ces campagnes d'information sont indispensables dans un pays où une étude menée en 2008 par l'UNFPA et l'UNICEF, avec le soutien de l'ONUSIDA, a révélé que la majorité des jeunes au Costa Rica étaient sexuellement actifs à l'âge de 16 ans. La même étude a montré que moins de 30 % des jeunes de Limon et 17 % de Puntarenas savaient utiliser un préservatif correctement.
Cependant, les choses changent. Le programme a donné lieu à un engagement plus ferme des autorités et des décideurs gouvernementaux. Un certain nombre d'institutions locales et régionales, comme le Ministère de la santé à Limon, se sont engagées à élargir leurs services anti-VIH adaptés à la jeunesse. À Puntarenas, les écoles ont adopté l'intervention « Giro Junior » qui se consacre au développement de stratégies spécifiques pour lutter contre le VIH, avec des conseils et des centres de soutien. Le ministre régionale de l'éducation publique a également élaboré une série de directives sur la prévention du VIH dans les écoles, qui seront en vigueur dans toute la région.
L'équipe qui supervise le programme espère que cela deviendra un modèle du genre. Pour au moins l'un des éducateurs, Bizmark de Limon, ils aiment faire des vagues : « Les personnes plus âgés peuvent être effrayées de nous voir parler si ouvertement, honnêtement et directement. Nous changeons les vies de la seule manière possible, à savoir en nous nous amusant tout en apprenant. »
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La première dame de l'Ouganda pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans son pays
14 novembre 2011
14 novembre 2011 14 novembre 2011
La Directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Est et australe, Dr Sheila Tlou (à gauche), avec la première dame de l'Ouganda, Janet Kataaha Museveni.
Photo : ONUSIDA
La directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Est et australe, Dr Sheila Tlou, a appelé la première dame de l'Ouganda, Janet Kataaha Museveni, à lutter pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans son pays.
La requête a été faite lors de la visite officielle du Dr Tlou en Ouganda les 8 et 9 novembre 2011 dont l'objectif était d'impliquer le leadership politique de haut niveau dans le soutien du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. L'Ouganda est l'un des 22 pays qui a participé au développement du Plan mondial et s'est engagé à le mettre en œuvre.
« Nous devons lutter pour maintenir les mères en vie de façon à ne pas avoir plus d'orphelins », a déclaré le Dr Tlou. « Nous devons les mettre sous traitement antirétroviral dès que possible pour qu'elles puissent continuer à allaiter et s'assurer d'avoir des bébés en bonne santé », a-t-elle ajouté.
Le directeur général de la Commission ougandaise sur le sida, Dr David Kihumuro Apuuli, a noté que 150 000 enfants de moins de 15 ans étaient séropositifs en Ouganda, avec seulement 24 000 d'entre eux ayant accès à un traitement anti-VIH sur les 98 000 qui en ont besoin. Le Dr Apuuli a également souligné que les adultes, qui doivent donner l'exemple à la jeunesse, sont responsables de plus de 50 % des nouvelles infections, essentiellement à cause des partenariats domestiques multiples.
Nous devons continuer à diffuser des messages de prévention sur le VIH, en particulier sur l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, pour que les citoyens se réveillent
Janet Kataaha Museveni, Première dame de l'Ouganda
La première dame a appelé les dirigeants à redoubler d'efforts en matière de prévention du VIH. « Je pense que les campagnes de prévention se sont étiolées et que les citoyens ont oublié que le VIH était encore parmi nous. Nous devons continuer à diffuser des messages de prévention sur le VIH, en particulier sur l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, pour que les citoyens se réveillent », a déclaré Mme Museveni. « Je me suis entretenue avec le Président au sujet du VIH. Il m'a écoutée et ça a marché. »
La première dame Museveni est la fondatrice de l'Initiative des femmes pour sauver les orphelins en Ouganda et la patronne du Forum national de la jeunesse et de plusieurs initiatives de la jeunesse sur le VIH et la santé sexuelle et reproductive.
Mme Museveni qui a reconnu le travail de l'ONUSIDA en Ouganda, s'est engagée à diriger la riposte au sida. « Mon domaine de travail traditionnel était axé sur la jeunesse. Mais à présent, je me diversifie. Cela n'entre pas vraiment dans mes fonctions mais je sais que nous sommes confrontés à un réel problème. Je souhaite donc revenir à bord », a-t-elle déclaré.
À l'occasion de sa visite, le Dr Tlou s'est également réunie avec la ministre de la santé, Dr Christine Andoa, Apuuli, et le responsable du Programme de contrôle du sida au Ministère de la santé, Dr Zainab Akol.