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L'ONUSIDA s'associe à Un jour sur Terre (One Day on Earth) pour filmer la riposte au VIH

11 novembre 2011

« Un jour sur Terre » est une initiative mondiale à laquelle participent des milliers de cinéastes, tant professionnels qu'amateurs.

Le 11 novembre 2011, l'ONUSIDA s'est associé à l'initiative mondiale « Un jour sur Terre » pour filmer les multiples facettes de la riposte au VIH. Plus de 50 bureaux de terrain de l'ONUSIDA, installés un peu partout dans le monde, ont participé au projet et ont immortalisé de nombreux événements en rapport avec le VIH organisés sur une période de 24 heures.

Le personnel de terrain a filmé un large éventail d'activités avec des petites caméras vidéo haute définition fournies par « Un jour sur Terre ». Par exemple, en Afrique subsaharienne, des employés de l'ONUSIDA ont filmé les médecins volants qui apportent des services anti-VIH aux communautés isolées habitant dans les montagnes du Lesotho. Au Tadjikistan, c'est « Spin Plus », une organisation de la société civile qui fournit des thérapies de substitution par la méthadone aux consommateurs de drogues injectables, qui a été mise sur le devant de la scène. Au Sri Lanka, un membre du personnel de l'ONUSIDA vivant avec le VIH a filmé un programme encourageant le personnel hospitalier à vaincre la stigmatisation et la discrimination.

À chaque minute, dans chaque coin du monde, des professionnels de santé, des groupes de la société civile et des personnes vivant avec le VIH œuvrent sans relâche pour apporter des services de prévention, de traitement, de soin et d'appui en matière de VIH aux communautés qui en ont le plus besoin

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

« À chaque minute, dans chaque coin du monde, des professionnels de santé, des groupes de la société civile et des personnes vivant avec le VIH œuvrent sans relâche pour apporter des services de prévention, de traitement, de soin et d'appui en matière de VIH aux communautés qui en ont le plus besoin », déclare Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Nous voulions faire connaître leurs efforts et démontrer que, chaque jour, nous nous rapprochons un peu plus de la concrétisation de la vision de l'ONUSIDA, à savoir Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida. »

C'est la première fois que l'ONUSIDA participe à l'expérience filmique collaborative lancée par Kyle Ruddick et Brandon Litman, deux entrepreneurs américains. « Notre objectif était de filmer, en un seul jour, chaque pays du monde. Nous voulions montrer la diversité incroyable, les conflits, les tragédies et les victoires qui se produisent chaque jour », explique M. Litman.

Le premier événement annuel filmé simultanément a été réalisé l'année dernière, où des milliers de réalisateurs de documentaires, étudiants et citoyens ont filmé un vaste éventail d'événements dans plus de 190 pays le 10 octobre 2010. Le reportage de l'année dernière a été transformé en un long métrage documentaire qui sera présenté dans le monde entier en février prochain. De plus, tout le matériel est mis à la disposition du public sous la forme d'archives consultables en ligne.

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Engagement politique pour l'élimination de l'infection à VIH chez les enfants du Burundi

09 novembre 2011

De gauche à droite : Rosine Cori Coulibaly, Coordonnatrice résidente des Nations Unies ; Meskerem Grunitzky-Bekele, Directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale ; Sabine Ntakarutimana, Ministre de la Santé et de la Lutte contre le VIH/sida ; Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-président du Burundi ; Pamela Slutz, Ambassadrice des États-Unis au Burundi.

Le Burundi est un petit pays densément peuplé d'Afrique subsaharienne où la prévalence du VIH s'élève à 2,97 % dans la population générale. C'est également l'un des 22 pays ayant contribué à l’élaboration du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants d'ici 2015 et maintenir leurs mères en vie, et s’étant engagé à mettre en œuvre ce plan.

Afin d’informer la population générale sur la possibilité d'une nouvelle génération sans VIH au Burundi et de la mobiliser pour atteindre cet objectif, le gouvernement burundais a supervisé le lancement national du Plan mondial fin octobre.

L'économie du Burundi, pays à faible revenu, a été fortement touchée par une longue guerre civile qui a eu des retombées considérables sur l'hygiène, les infrastructures et le développement humain. Dans ce contexte, la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants est l'un des principaux défis que le pays doit relever, avec une couverture des services anti-VIH qui n'atteignait que 30 % des femmes enceintes fin 2010. Pour agir efficacement dans ce domaine, le Burundi a mis en place un plan national pour la période 2011-2015, inspiré de l'initiative mondiale.

« Chaque mari devrait accompagner sa femme à la consultation prénatale et demander en même temps qu’elle un dépistage du VIH », a déclaré Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-président du Burundi, à l'occasion du lancement. « L'implication des hommes est la clé du succès de cette initiative », a-t-il ajouté.

Chaque mari devrait accompagner sa femme à la consultation prénatale et demander en même temps qu’elle un dépistage du VIH

Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-président du Burundi

L'Ambassadrice des États-Unis au Burundi, Pamela Slutz, a souligné que pour aider le gouvernement à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire du Plan américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), avait dédié 10 millions de dollars à la mise en œuvre de programmes appropriés dans le pays.

Dans son discours d'ouverture, la Ministre de la Santé et de la Lutte contre le VIH/sida, le Dr Sabine Ntakarutimana, a déclaré que les activités comme le planning familial, la santé reproductive et la lutte contre le VIH seront harmonisées au sein du système de santé pour promouvoir des résultats efficaces.

La Directrice régionale de l'ONUSIDA en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, le Dr Meskerem Grunitzky-Bekele, qui représentait le Directeur exécutif de l'ONUSIDA lors du lancement, a souligné que le Burundi avait compris qu'il fallait agir dès maintenant. « Le prix à payer pour l'inaction du pays serait trop élevé pour les générations futures », a-t-elle déclaré.

Ce Plan mondial constitue la base du mouvement national visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir leurs mères en vie. Il a été développé selon un processus consultatif par une Équipe spéciale mondiale de haut niveau réunie par l'ONUSIDA et co-présidée par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, et l'Ambassadeur Eric Goosby, coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida. Il rassemble 30 pays et 50 représentants de la société civile, du secteur privé, des réseaux de personnes vivant avec le VIH et des organisations internationales qui mettront au point une feuille de route pour atteindre cet objectif d'ici 2015.

Press Statement

L’ONUSIDA salue le leadership et l’engagement continus des États-Unis en faveur de la riposte au sida

WASHINGTON/GENÈVE, 8 novembre 2011—Suite à l’appel lancé par la Secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton en faveur de la solidarité mondiale pour un « renversement de tendance de l’épidémie et l’émergence d’une génération sans sida », le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue le gouvernement américain pour son leadership continu dans la riposte au sida.

« Le leadership assumé par les États-Unis a joué un rôle vital dans la riposte au sida à ce jour et sera un élément clé du recours à cette opportunité historique », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La Secrétaire d’État Clinton a réaffirmé l'engagement ferme du gouvernement américain en faveur de cet effort et présenté une vision d’avenir qui devrait tous nous inspirer. J’espère que son appel mobilisera les dirigeants du monde et accélérera les efforts visant l’éradication de l’épidémie de sida. »

La Secrétaire d’État américaine a souligné, dans son discours, l’incidence profonde  des stratégies de prévention scientifiquement avérées lorsqu’elles sont intensifiées et couplées aux nouvelles découvertes scientifiques et recherches sur le VIH. Ces stratégies incluent : l’élimination des nouvelles infections au VIH chez les enfants, l'augmentation des circoncisions masculines médicales et volontaires et l'élargissement de l'accès aux traitements.

Il y a quelques mois, l’ONUSIDA a mis en évidence l’importance des récentes recherches ayant prouvé que la mise sous traitement précoce des patients peut réduire le risque de transmission du VIH à leur partenaire de 96 %. L’incidence potentielle de ce traitement de prévention changera les attitudes, interconnectera les communautés et motivera des millions de personnes en faveur du dépistage et du dialogue ouvert avec leur partenaire sur le VIH.

Pour permettre l’émergence d’une génération sans sida, la Secrétaire d’État américaine a rappelé l’appel lancé par l’ONUSIDA en faveur d’un engagement et d’investissements accrus des donateurs et des pays destinataires à l’égard de la riposte mondiale au sida.

L’ONUSIDA souligne l’importance de la responsabilité partagée dans la riposte au sida. La responsabilité partagée représente l’un des piliers centraux de la stratégie de l’ONUSIDA qui vise zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida à l’horizon 2015.

L’ONUSIDA travaille déjà étroitement avec le PEPFAR et d’autres partenaires présents à travers le monde à la réalisation des objectifs ambitieux en faveur desquels les États membres de l’ONU se sont engagés dans la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011. La réalisation de ces objectifs permettra au monde de se rapprocher de l’émergence d’une génération sans sida.



Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

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L'Ukraine donne un carton rouge au sida

07 novembre 2011

(de gauche à droite) Natalya Lukyanova, coordonnatrice de la campagne Carton rouge, Andriy Chevtchenko, footballeur de l'équipe nationale ukrainienne, et le Dr Ani Shakarishvili, coordonnatrice de l'ONUSIDA en Ukraine.
Photo : ONUSIDA/K. Gladka

La campagne « Donnons un carton rouge au sida », une initiative qui se sert du pouvoir du football pour éliminer la stigmatisation et la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH, a démarré le jeudi 27 octobre en Ukraine. Organisée par le gouvernement ukrainien, la nouvelle campagne a été lancée dans le cadre du Championnat d'Europe de football 2012, qui se déroulera à l'été 2012 en Ukraine et en Pologne.

« Pour atteindre les jeunes, nous parlons la « langue du football », car le foot nous unit quelles que soient nos différences sociales, sexuelles, ethniques ou religieuses », explique Ravil Safiullin, chef du service d'État ukrainien en charge de la jeunesse et des sports.

La nouvelle campagne vise également à promouvoir les rapports sexuels protégés et l'utilisation du préservatif et à lutter contre l'inégalité entre les sexes, l'exploitation sexuelle et la violence domestique. Dans ce but, des affiches de célébrités diffusant les messages de la campagne seront placées sur des panneaux publicitaires et dans les stations de métro autour de Kiev et dans les autres régions du pays. Des affiches seront également distribuées dans les établissements scolaires et dans les gares. Enfin, des annonces de service public seront diffusées dans les médias nationaux.

Le coup d'envoi de la campagne Carton rouge a été donné en même temps dans toutes les régions du pays, avec le soutien de la star du football Andriy Chevtchenko et d'autres célébrités telles que les chanteuses Ani Lorak et Gaitana et l'haltérophile Vasyl Virastyuk, qui a remporté le concours de l'homme le plus fort du monde en 2004. L'ONUSIDA, l'UNICEF et l’UNFPA, ainsi que des organisations de la société civile comme l'Alliance internationale contre le VIH/sida en Ukraine et La Strada, soutiennent également la campagne.

Nous espérons que la campagne permettra de supprimer les obstacles actuels à une riposte au sida nationale efficace et qu'elle rapprochera l'Ukraine de la vision de l'ONUSIDA Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès lié au sida.

Dr Ani Shakarishvili, coordonnatrice de l'ONUSIDA en Ukraine

« Cette initiative met en avant l'engagement croissant du gouvernement ukrainien et de la société dans son ensemble pour s'attaquer aux principaux problèmes sociaux qui frappent le pays », explique le Dr Ani Shakarishvili, coordonnatrice de l'ONUSIDA en Ukraine. « Nous espérons que la campagne permettra de supprimer les obstacles actuels à une riposte au sida nationale efficace et qu'elle rapprochera l'Ukraine de la vision de l'ONUSIDA Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès lié au sida ».

L'épidémie de VIH continue de s'étendre en Ukraine et ce pays est aujourd'hui le plus touché de toute l'Europe. Seulement un tiers du chiffre estimé à 350 000 personnes vivant actuellement avec le VIH connaît son état sérologique et a accès aux services anti-VIH. En outre, seulement 26 000 personnes vivant avec le VIH sont actuellement traitées. Selon l'Index de la stigmatisation mesuré en 2010, plus de la moitié des Ukrainiens vivant avec le VIH sont victimes de stigmatisation et de discrimination d'une façon ou d'une autre.

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Placer les familles au cœur de la riposte au sida au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

04 novembre 2011

Participants du Symposium du Qatar. Doha, Qatar.
2 novembre 2011

Les familles doivent être habilitées à offrir la première ligne de protection contre la stigmatisation, sensibiliser l'opinion au VIH et réduire les nouvelles infections à VIH au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MOAN) d'après les participants du Symposium du Qatar qui s'est achevé récemment.

L'événement, qui s'est déroulé les 1er et 2 novembre 2011 à Doha, était organisé par le Doha International Institute for Family Studies and development (DIIFSD), l'ONUSIDA et l'UNICEF pour examiner les associations entre la famille, les objectifs du Millénaire pour le développement et le sida au Moyen-Orient.

« Nous devons nous attaquer à l'épidémie du sida avec responsabilité et courage », a déclaré Dr Sima Bahous, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe. « Le VIH fait entrave aux progrès sociaux, économiques et de développement de la région et nuit à la santé de la famille. » 

Le Symposium du Qatar s'est concentré sur la manière dont les investissements pour les enfants, les jeunes et les femmes peuvent avoir un impact réel sur la réduction de la prévalence du VIH dans la région. La région MOAN fait parties des quelques régions du monde où l'épidémie du sida continue d'augmenter avec une prévalence du VIH qui a doublé ces 10 dernières années et où les décès liés au sida ont triplé.

Les thèmes abordés à la conférence incluaient l'objectif d'éliminer les nouvelles infections du VIH chez les enfants, la nécessité de programmes de prévention du VIH axés sur les enfants et les jeunes les plus à risque de contracter l'infection ainsi que la manière dont la famille influence leur implication dans des comportements potentiellement à risque.

Selon Shahida Azfar, directeur régional de l'UNICEF dans la région MOAN, un nombre considérable de femmes, de jeunes et d'enfants sont touchés par le VIH dans la région, malgré les découvertes des dix dernières années. En 2009, plus de 6 400 enfants âgés de 0 à 14 ans ont contracté l'infection à VIH dans la région MOAN. Le nombre d'enfants vivant avec le VIH (âgés de 0 à 14 ans) est passé à 21 000 et la même année, le nombre de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) vivant avec le VIH s'élevait à 94 000.

La directrice régionale pour la région MOAN de l'ONUSIDA, Hind Khatib, acceptant un prix de la part du Lt. Général Dahi Khalfan Tamim, Commandant en chef, Police de Dubaï, pour le compte du directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.

Les participants se sont accordés à dire que les familles peuvent être très protectrices puisqu'elles offrent un moyen fiable d'éducation sur la prévention du VIH et peuvent influencer les enfants à rester scolarisés, sur la bonne voie et pas à risque. Le soutien de la famille peut améliorer l'observance au traitement anti-VIH, fournir des soins durables et constituer la première ligne de protection contre la stigmatisation et l'isolation.

« Les pays de la région MOAN doivent aider les familles à se mobiliser contre le sida par le biais de l'éducation, la sensibilisation et l'élimination de la stigmatisation associée au sida », a déclaré Dr Faleh Mohammed Hussain Ali, secrétaire général adjoint aux affaires politiques du Conseil suprême pour la santé au Qatar.

Outre le fait de placer la famille au cœur de la riposte au sida, les participants ont également appelé à un engagement politique accru et une plus grande implication de la société civile, y compris des médias.

La directrice régionale pour la région MOAN de l'ONUSIDA, Hind Khatib, a insisté sur le fait que l'atteinte de la vision de l'ONUSIDA : Objectif zéro discrimination, zéro nouvelle infection à VIH et zéro décès lié au sida, exigeait plus que la simple acceptation de la validité des approches politiques, sociales et scientifiques actuelles. « Cela exigera un acte créatif délibéré de promouvoir les liens de la famille et les valeurs culturelles, de confronter les normes sociales et de réexaminer les lois qui ôtent aux personnes leur dignité et le respect. »

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Grassroot Soccer nomme le directeur exécutif de l'ONUSIDA membre de son conseil d'administration mondial

03 novembre 2011

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, pose pour une photo de groupe avec de jeunes participants à l'une des sessions de formation de Grassroot Soccer. Le Cap, 4 mai 2011.
Photo : ONUSIDA/AFP Photo G. Guercia

Grassroot Soccer a annoncé mercredi la nomination du directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé comme membre de son conseil d'administration mondial. Grassroot Soccer est une organisation internationale à but non lucratif qui utilise le pouvoir du football dans la prévention des nouvelles infections par le VIH chez les jeunes Africains.

« L'éducation par le sport est l'une des manières les plus efficaces pour développer la confiance et favoriser la prise de conscience vis-à-vis du VIH », explique M. Sidibé. « Grassroot Soccer permet de faire une différence positive dans les vies des jeunes gens à travers toute l'Afrique et je suis très fier de faire partie de ce mouvement important ».

L'organisation à but non lucratif a également nommé membre de son conseil d'administration l'ancienne PDG de (RED), Susan Smith Ellis.

« En dix ans d'existence, nous avons fourni à plus de 450 000 jeunes Africains des informations vitales sur la prévention du VIH et des compétences psychosociales », explique Thomas Clark, MD, fondateur et président de Grassroot Soccer.  « Avec l'expertise et la passion de ces nouveaux membres pour compléter notre équipe, nous sommes certains que nous atteindrons notre but de former un million de jeunes grâce à notre programme d'ici la Coupe du monde 2014, et de donner les moyens à des communautés entières de vivre des vies en meilleure santé, plus productives, avec le football pour s'accrocher ».

L'éducation par le sport est l'une des manières les plus efficaces pour développer la confiance et favoriser la prise de conscience vis-à-vis du VIH

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Grassroot Soccer dirige des programmes dans 10 pays africains, avec des sites phares en Afrique du Sud, en Zambie et au Zimbabwe. Créé en 2002 par quatre joueurs de foot professionnels, Grassroot Soccer engage des footballeurs, des entraîneurs, des enseignants et des éducateurs africains professionnels dans plusieurs pays pour dispenser aux jeunes une formation de prévention interactive du VIH et des compétences psychosociales. Parmi les thèmes abordés figurent : prendre des décisions saines, éviter les risques, bâtir des réseaux de soutien, réduire la stigmatisation et la discrimination, accroître les connaissances concernant les tests et les traitements, évoquer les questions sexospécifiques et analyser les valeurs.

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Rapport sur le développement humain 2011 : Les acquis de santé et de développement menacés par le manque d'équité et de durabilité

02 novembre 2011

Comprendre les liens entre durabilité et égalité est crucial, commente le rapport sur le développement humain 2011

Les progrès en matière de santé et de développement dans les pays les plus pauvres sont sérieusement menacés si le monde ne fait pas un effort concerté pour réduire les inégalités, protéger l'environnement et promouvoir la durabilité. Il s'agit là du sévère rappel souligné dans le rapport sur le développement humain 2011 lancé mercredi par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Durabilité et équité : Un meilleur avenir pour tousexplore de manière détaillée la relation entre la santé, l'éducation, le revenu, les disparités entre les sexes, la pérennité et les inégalités sociales. Des progrès significatifs ne peuvent être obtenus dans une zone sans qu'il n'y ait de progrès partout ailleurs. Si de tels acquis ne sont pas atteints, les pays les moins avancés pourraient se voir diverger de manière significative des modèles mondiaux de développement d'ici 2050.

Comme mentionné dans l'avant-propos du rapport par Helen Clark, administrateur du PNUD, comprendre le lien entre durabilité et équité est crucial « si nous voulons accroître les libertés humaines pour les générations actuelles et futures. » Elle ajoute « Les remarquables progrès effectués en matière de développement humain ne peuvent se poursuivre si des mesures audacieuses ne sont pas prises à l'échelle mondiale afin de réduire à la fois l'inégalité et les risques environnementaux. »

Selon le rapport sur le développement humain, la durabilité n'affecte pas seulement l'environnement mais surtout le mode de vie que nous choisissons d'épouser, en étant conscients que tous nos actes ont des conséquences potentiellement graves pour les générations futures. 

Un meilleur avenir pour tous note : bien que la majorité des personnes partout dans le monde soit en meilleure santé et vit plus longtemps, l'Afrique subsaharienne n'a pas enregistré le même déclin dans l'inégalité en matière de santé. Cela est surtout le cas dans le sud de l'Afrique qui paye encore le plus lourd tribut à l'épidémie de sida avec une prévalence chez les adultes dépassant 15 pour cent dans plusieurs pays. Le rapport souligne la nécessité d'aborder les inégalités sociales, d'éducation et de sexe pour une riposte efficace à l'épidémie de sida. 

Les remarquables progrès effectués en matière de développement humain ne peuvent se poursuivre si des mesures audacieuses ne sont pas prises à l'échelle mondiale afin de réduire à la fois l'inégalité et les risques environnementaux.

Helen Clark, administrateur du PNUD

La disparité entre les sexes, mise en évidence par le manque d'accès aux services de santé sexuelle et reproductive pour de nombreuses femmes dans le monde, est également démontrée dans le rapport comme ayant des conséquences graves sur la santé, la durabilité environnementale et la pauvreté.

Un élargissement des droits de santé reproductive et l'accès aux soins et à la contraception ne bénéficieront pas seulement aux femmes de manière individuelle ainsi qu'à leurs familles, mais pourraient avoir un effet marqué sur le déclin de l'accroissement mondial de la population.  Selon le rapport, quelques 215 millions de femmes dans les pays en développement ont des besoins de planning familial qui ne sont pas respectés. Toutefois, dans chaque pays où de tels besoins sont respectés et où les femmes disposent d'options reproductives complètes, les taux de fertilité atteignent le niveau de compensation, voire sont en-dessous.

Le rapport conclut qu'il est possible de mettre en place des programmes qui ont un impact sur la durabilité et l'équité avec des bienfaits pour les individus les plus désavantagés, mais aussi pour l'environnement lui-même. De tels programmes gravent la durabilité et l'équité dans la politique et la conception du programme et réservent un espace crucial pour les voix de ceux qui sont les plus touchés. 

Le PNUD a mandaté tous les ans, depuis 1990, des rapports sur le développement humain, indépendants du point de vue éditorial, lorsque son Indicateur du développement humain (IDH), une mesure composite sur la santé, l'éducation et le revenu, mettait d'abord en question des mesures purement économiques de réalisations nationales et exigeait des dépistages mondiaux cohérents sur les niveaux de vie mondiaux.

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Le Premier ministre du Kenya s'engage à atteindre l'objectif consistant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015

02 novembre 2011

Le Premier ministre kenyan Raila Odinga (à gauche) serre la main du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé à l’issue d’une rencontre dans les bureaux du Premier ministre à Nairobi le 2 novembre.

Lors d'une réunion avec le Premier ministre kenyan Raila Odinga le 2 novembre, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité le gouvernement kenyan pour les progrès de la riposte nationale au VIH, notamment l'élargissement considérable de l'accès au traitement et l'expansion des services pour prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Ces dix dernières années, le Kenya a stabilisé son taux de nouvelles infections à VIH. L'accès national au traitement antirétroviral pour les patients adultes est passé de 4 % en 2004 à 72 % en 2010. Environ 78 % des femmes enceintes vivant avec le VIH reçoivent à présent un traitement antirétroviral pour prévenir les nouvelles infections chez leurs enfants, par rapport à 21 % en 2006.

Nous constatons un soutien sans précédent de notre vision de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants et du maintien des mères en vie, qui s’appuie sur l'élan généré par la Réunion de haut niveau sur le sida qui s'est tenue cette année », a déclaré M. Sidibé à l'occasion de sa rencontre avec le Premier ministre à Nairobi. « Je félicite le gouvernement kenyan d'avoir traduit cet objectif en action sur le terrain. »

M. Odinga a indiqué que le gouvernement kenyan poursuivra l'élaboration d'une déclaration nationale appelant à l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015. « Je dirigerai l'action de tous les ministères pour soutenir cet objectif essentiel », a-t-il déclaré.

Nous avons là une occasion majeure de travailler sur le VIH et les droits de l'homme au nom du peuple kenyan qui a besoin d'un accès aux services et à la justice.

Raila Odinga, Premier ministre kenyan

Le Premier ministre a insisté sur le fait que la nouvelle constitution du Kenya, adoptée en août 2010, est un modèle d'égalité et d'inclusion sociale. « Nous avons là une occasion majeure de travailler sur le VIH et les droits de l'homme au nom du peuple kenyan qui a besoin d'un accès aux services et à la justice », a-t-il précisé. « Des contributions financières nationales accrues seront indispensables pour garantir la pérennité de la riposte kenyane au sida », a-t-il ajouté.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité le gouvernement kenyan pour l’instauration d’un tribunal spécial pour les affaires liées au VIH/sida dans le cadre de sa loi sur la prévention et le contrôle du VIH, l'un des premiers tribunaux au monde visant à améliorer l'accès à la justice pour les personnes affectées par le VIH et prenant en considération la stigmatisation et la discrimination liées au VIH.

La réunion entre M. Sidibé et le Premier ministre Raila Odinga a ouvert la mission officielle de deux jours de l'ONUSIDA au Kenya. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontrera aussi la Ministre kenyane des Programmes spéciaux, la Ministre de la Santé publique et des Questions sanitaires et le Ministre des Services médicaux. Il prononcera un discours d'ouverture à l'occasion d'une consultation pour les responsables de la mise en œuvre du Fonds mondial.

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Objectif zéro choisi comme thème de la Journée mondiale de lutte contre le sida

01 novembre 2011

« Objectif zéro » est le thème choisi par la Campagne mondiale contre le sida (WAC) pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre. Le nouveau thème, qui sera utilisé jusqu'en 2015, fait écho à la vision de l'ONUSIDA de « Zéro nouvelle infection au VIH. Zéro discrimination. Zéro décès dû au sida. »

La décision de choisir « Objectif zéro » comme thème est le fruit de consultations approfondies avec des personnes vivant avec le VIH, des activistes pour la santé et des organisations de la société civile.

« Le potentiel d'une campagne créative, connectée et riche de sens est extrêmement excitante », a déclaré la directrice de la Campagne mondiale contre le sida en Afrique, Linda Mafu. « Notre organisation s'axera sur l'objectif Zéro décès dû au sida, mais tout le monde aura la possibilité de choisir un zéro différent ou bien les trois. Il est temps d'utiliser notre imagination et de faire entendre au monde que l'Objectif zéro est une nécessité », a-t-elle ajouté.

Il est temps d'utiliser notre imagination et de faire entendre au monde que l'Objectif zéro est une nécessité

Linda Mafu, Directrice de la Campagne mondiale contre le sida en Afrique

Le fait de permettre aux régions, aux pays et aux organismes de se concentrer sur l'un ou les trois Zéros les plus pertinents dans leur contexte était central dans la décision de la WAC, une approche pleinement soutenue par l'ONUSIDA. « L'objectif zéro est l'ordre du jour général pour riposter contre le VIH dans les cinq prochaines années, mais la priorité peut être l'objectif de zéro discrimination dans certaines régions du monde et de zéro décès dû au sida dans d'autres régions. Il est important que cette connexion reste liée aux réalités locales », a indiqué Djibril Diallo, directeur de la sensibilisation internationale à l'ONUSIDA.

Cette année, la Journée mondiale de lutte contre le sida devrait afficher un regain d'activisme de la part de la société civile puisque le 1er décembre 2011 tombe seulement 6 mois avant la Conférence internationale sur le sida qui se déroulera à Washington DC. Cette année marque également le 30e triste anniversaire du premier cas de sida signalé. La Journée mondiale de lutte contre le sida sera une plateforme pour rendre hommage aux premiers acteurs de la riposte.

Observée dans le monde le 1er décembre depuis 1998, la Journée mondiale de lutte contre le sida est le moment de l'année où des millions de personnes se rassemblent dans le monde pour commémorer ceux qui ont perdu la vie à cause du VIH, célébrer les progrès accomplis dans la riposte à l'épidémie et se réengager pour mettre fin à l'épidémie.

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Les femmes vivant avec le VIH prennent fait et cause pour la riposte au sida au Kenya

31 octobre 2011

Esther Murugi, Ministre pour les Programmes spéciaux (à gauche) salue Mme Asunta Wagura, représentante des femmes vivant avec le VIH qui milite aussi pour l'élimination de la transmission verticale du VIH.

Plus de 200 femmes vivant avec le VIH au Kenya ont pris fait et cause pour la riposte au sida dans le pays. L'appel en faveur d’une action plus engagée a été lancé au terme d'une conférence nationale du leadership pour les femmes vivant avec le VIH qui a duré deux jours.

L'objectif de la réunion était de redynamiser les femmes vivant avec le VIH pour renforcer leur rôle de leadership dans la riposte au VIH. La conférence était organisée par le Centre national de contrôle du sida et par le Réseau des personnes vivant avec le VIH au Kenya, avec l'aide de l’équipe commune des Nations Unies sur le sida.

Dans sa déclaration préliminaire, la Ministre des Programmes spéciaux, Esther Murugi, a réitéré « la nécessité urgente de développer un leadership renforcé des femmes vivant avec le VIH pour que celles-ci prennent les rennes et stoppent l'épidémie de sida ».

Avec son thème « Encourager le leadership des femmes dans la lutte contre le sida », le forum était articulé autour de trois axes clés : le leadership des femmes pour créer un mouvement social et des actions communautaires pour la prévention du VIH ; le leadership politique des femmes pour développer les opportunités offertes par la nouvelle constitution ; le leadership des femmes pour améliorer l'utilisation des services liés au VIH et leur fourniture.

Les statistiques du gouvernement kenyan font état d’une prévalence nationale du VIH de 6,3 % et de 8 % pour les femmes, soit presque deux fois plus que pour les hommes (4,3 %). La prévalence du VIH chez les jeunes femmes de 5 à 24 ans est quatre fois plus élevée que chez les hommes du même groupe d'âge (4,5 et 1,1 %, respectivement).

Les femmes et les filles vivant avec le VIH doivent s’investir résolument à chaque étape des ripostes nationales au VIH pour avoir l’assurance que leurs besoins sont bien pris en compte

Maya Harper, coordonnatrice de l'ONUSIDA au Kenya

Les femmes ont été les pionnières de la riposte au sida, en tant que prestataires de soins et responsables communautaires. La conférence leur a offert une tribune afin de repositionner le leadership des femmes vivant avec le VIH en s'appuyant sur les réalisations des mouvements féministes antérieurs. Elle a également fourni une plateforme pour discuter des actions de sensibilisation susceptibles d’influencer les politiques ainsi que les processus de planification et de budgétisation des programmes nationaux de lutte contre le sida afin de répondre aux besoins des femmes et des filles vivant avec le VIH.

« Les femmes et les filles vivant avec le VIH doivent s’investir résolument à chaque étape des ripostes nationales au VIH pour avoir l’assurance que leurs besoins sont bien pris en compte », commente Maya Harper, coordonnatrice de l'ONUSIDA dans le pays.

Les participants ont convenu de renforcer les stratégies afin d'inclure les femmes vivant avec le VIH dans la riposte nationale au sida, mais aussi pour étudier les possibilités d’encadrement, de responsabilisation des jeunes femmes et de renforcement de leurs capacités, et d’apprentissage du leadership par les jeunes femmes vivant avec le VIH. Ils ont également décidé de constituer des groupes de pression au niveau national afin de piloter l'agenda pour les femmes vivant avec le VIH et d’augmenter le financement national de la riposte au VIH.

La cérémonie de remise de prix pour honorer les femmes vivant avec le VIH ayant défendu la riposte au VIH au Kenya et y ayant contribué fut l’un des temps forts de la conférence. Les récipiendaires étaient issues de toutes les régions du pays et incluaient des personnes handicapées.

La Ministre du Genre, de l’Enfance et du Développement social, le Dr Naomi Shabaan, a exhorté les récipiendaires à « continuer à former d’autres femmes pour que tous ensemble, nous puissions stopper le sida ».

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