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Le Premier ministre du Kenya s'engage à atteindre l'objectif consistant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015

02 novembre 2011

Le Premier ministre kenyan Raila Odinga (à gauche) serre la main du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé à l’issue d’une rencontre dans les bureaux du Premier ministre à Nairobi le 2 novembre.

Lors d'une réunion avec le Premier ministre kenyan Raila Odinga le 2 novembre, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité le gouvernement kenyan pour les progrès de la riposte nationale au VIH, notamment l'élargissement considérable de l'accès au traitement et l'expansion des services pour prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Ces dix dernières années, le Kenya a stabilisé son taux de nouvelles infections à VIH. L'accès national au traitement antirétroviral pour les patients adultes est passé de 4 % en 2004 à 72 % en 2010. Environ 78 % des femmes enceintes vivant avec le VIH reçoivent à présent un traitement antirétroviral pour prévenir les nouvelles infections chez leurs enfants, par rapport à 21 % en 2006.

Nous constatons un soutien sans précédent de notre vision de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants et du maintien des mères en vie, qui s’appuie sur l'élan généré par la Réunion de haut niveau sur le sida qui s'est tenue cette année », a déclaré M. Sidibé à l'occasion de sa rencontre avec le Premier ministre à Nairobi. « Je félicite le gouvernement kenyan d'avoir traduit cet objectif en action sur le terrain. »

M. Odinga a indiqué que le gouvernement kenyan poursuivra l'élaboration d'une déclaration nationale appelant à l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015. « Je dirigerai l'action de tous les ministères pour soutenir cet objectif essentiel », a-t-il déclaré.

Nous avons là une occasion majeure de travailler sur le VIH et les droits de l'homme au nom du peuple kenyan qui a besoin d'un accès aux services et à la justice.

Raila Odinga, Premier ministre kenyan

Le Premier ministre a insisté sur le fait que la nouvelle constitution du Kenya, adoptée en août 2010, est un modèle d'égalité et d'inclusion sociale. « Nous avons là une occasion majeure de travailler sur le VIH et les droits de l'homme au nom du peuple kenyan qui a besoin d'un accès aux services et à la justice », a-t-il précisé. « Des contributions financières nationales accrues seront indispensables pour garantir la pérennité de la riposte kenyane au sida », a-t-il ajouté.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité le gouvernement kenyan pour l’instauration d’un tribunal spécial pour les affaires liées au VIH/sida dans le cadre de sa loi sur la prévention et le contrôle du VIH, l'un des premiers tribunaux au monde visant à améliorer l'accès à la justice pour les personnes affectées par le VIH et prenant en considération la stigmatisation et la discrimination liées au VIH.

La réunion entre M. Sidibé et le Premier ministre Raila Odinga a ouvert la mission officielle de deux jours de l'ONUSIDA au Kenya. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontrera aussi la Ministre kenyane des Programmes spéciaux, la Ministre de la Santé publique et des Questions sanitaires et le Ministre des Services médicaux. Il prononcera un discours d'ouverture à l'occasion d'une consultation pour les responsables de la mise en œuvre du Fonds mondial.

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Objectif zéro choisi comme thème de la Journée mondiale de lutte contre le sida

01 novembre 2011

« Objectif zéro » est le thème choisi par la Campagne mondiale contre le sida (WAC) pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre. Le nouveau thème, qui sera utilisé jusqu'en 2015, fait écho à la vision de l'ONUSIDA de « Zéro nouvelle infection au VIH. Zéro discrimination. Zéro décès dû au sida. »

La décision de choisir « Objectif zéro » comme thème est le fruit de consultations approfondies avec des personnes vivant avec le VIH, des activistes pour la santé et des organisations de la société civile.

« Le potentiel d'une campagne créative, connectée et riche de sens est extrêmement excitante », a déclaré la directrice de la Campagne mondiale contre le sida en Afrique, Linda Mafu. « Notre organisation s'axera sur l'objectif Zéro décès dû au sida, mais tout le monde aura la possibilité de choisir un zéro différent ou bien les trois. Il est temps d'utiliser notre imagination et de faire entendre au monde que l'Objectif zéro est une nécessité », a-t-elle ajouté.

Il est temps d'utiliser notre imagination et de faire entendre au monde que l'Objectif zéro est une nécessité

Linda Mafu, Directrice de la Campagne mondiale contre le sida en Afrique

Le fait de permettre aux régions, aux pays et aux organismes de se concentrer sur l'un ou les trois Zéros les plus pertinents dans leur contexte était central dans la décision de la WAC, une approche pleinement soutenue par l'ONUSIDA. « L'objectif zéro est l'ordre du jour général pour riposter contre le VIH dans les cinq prochaines années, mais la priorité peut être l'objectif de zéro discrimination dans certaines régions du monde et de zéro décès dû au sida dans d'autres régions. Il est important que cette connexion reste liée aux réalités locales », a indiqué Djibril Diallo, directeur de la sensibilisation internationale à l'ONUSIDA.

Cette année, la Journée mondiale de lutte contre le sida devrait afficher un regain d'activisme de la part de la société civile puisque le 1er décembre 2011 tombe seulement 6 mois avant la Conférence internationale sur le sida qui se déroulera à Washington DC. Cette année marque également le 30e triste anniversaire du premier cas de sida signalé. La Journée mondiale de lutte contre le sida sera une plateforme pour rendre hommage aux premiers acteurs de la riposte.

Observée dans le monde le 1er décembre depuis 1998, la Journée mondiale de lutte contre le sida est le moment de l'année où des millions de personnes se rassemblent dans le monde pour commémorer ceux qui ont perdu la vie à cause du VIH, célébrer les progrès accomplis dans la riposte à l'épidémie et se réengager pour mettre fin à l'épidémie.

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Les femmes vivant avec le VIH prennent fait et cause pour la riposte au sida au Kenya

31 octobre 2011

Esther Murugi, Ministre pour les Programmes spéciaux (à gauche) salue Mme Asunta Wagura, représentante des femmes vivant avec le VIH qui milite aussi pour l'élimination de la transmission verticale du VIH.

Plus de 200 femmes vivant avec le VIH au Kenya ont pris fait et cause pour la riposte au sida dans le pays. L'appel en faveur d’une action plus engagée a été lancé au terme d'une conférence nationale du leadership pour les femmes vivant avec le VIH qui a duré deux jours.

L'objectif de la réunion était de redynamiser les femmes vivant avec le VIH pour renforcer leur rôle de leadership dans la riposte au VIH. La conférence était organisée par le Centre national de contrôle du sida et par le Réseau des personnes vivant avec le VIH au Kenya, avec l'aide de l’équipe commune des Nations Unies sur le sida.

Dans sa déclaration préliminaire, la Ministre des Programmes spéciaux, Esther Murugi, a réitéré « la nécessité urgente de développer un leadership renforcé des femmes vivant avec le VIH pour que celles-ci prennent les rennes et stoppent l'épidémie de sida ».

Avec son thème « Encourager le leadership des femmes dans la lutte contre le sida », le forum était articulé autour de trois axes clés : le leadership des femmes pour créer un mouvement social et des actions communautaires pour la prévention du VIH ; le leadership politique des femmes pour développer les opportunités offertes par la nouvelle constitution ; le leadership des femmes pour améliorer l'utilisation des services liés au VIH et leur fourniture.

Les statistiques du gouvernement kenyan font état d’une prévalence nationale du VIH de 6,3 % et de 8 % pour les femmes, soit presque deux fois plus que pour les hommes (4,3 %). La prévalence du VIH chez les jeunes femmes de 5 à 24 ans est quatre fois plus élevée que chez les hommes du même groupe d'âge (4,5 et 1,1 %, respectivement).

Les femmes et les filles vivant avec le VIH doivent s’investir résolument à chaque étape des ripostes nationales au VIH pour avoir l’assurance que leurs besoins sont bien pris en compte

Maya Harper, coordonnatrice de l'ONUSIDA au Kenya

Les femmes ont été les pionnières de la riposte au sida, en tant que prestataires de soins et responsables communautaires. La conférence leur a offert une tribune afin de repositionner le leadership des femmes vivant avec le VIH en s'appuyant sur les réalisations des mouvements féministes antérieurs. Elle a également fourni une plateforme pour discuter des actions de sensibilisation susceptibles d’influencer les politiques ainsi que les processus de planification et de budgétisation des programmes nationaux de lutte contre le sida afin de répondre aux besoins des femmes et des filles vivant avec le VIH.

« Les femmes et les filles vivant avec le VIH doivent s’investir résolument à chaque étape des ripostes nationales au VIH pour avoir l’assurance que leurs besoins sont bien pris en compte », commente Maya Harper, coordonnatrice de l'ONUSIDA dans le pays.

Les participants ont convenu de renforcer les stratégies afin d'inclure les femmes vivant avec le VIH dans la riposte nationale au sida, mais aussi pour étudier les possibilités d’encadrement, de responsabilisation des jeunes femmes et de renforcement de leurs capacités, et d’apprentissage du leadership par les jeunes femmes vivant avec le VIH. Ils ont également décidé de constituer des groupes de pression au niveau national afin de piloter l'agenda pour les femmes vivant avec le VIH et d’augmenter le financement national de la riposte au VIH.

La cérémonie de remise de prix pour honorer les femmes vivant avec le VIH ayant défendu la riposte au VIH au Kenya et y ayant contribué fut l’un des temps forts de la conférence. Les récipiendaires étaient issues de toutes les régions du pays et incluaient des personnes handicapées.

La Ministre du Genre, de l’Enfance et du Développement social, le Dr Naomi Shabaan, a exhorté les récipiendaires à « continuer à former d’autres femmes pour que tous ensemble, nous puissions stopper le sida ».

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Housing Works pour améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH aux États-Unis

28 octobre 2011

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, en compagnie de Matilda, une cliente de Housing Works
Photo : Housing Works

En 2009, le nombre de personnes vivant avec le VIH aux États-Unis d'Amérique était estimé à 1,2 millions. Dans de nombreuses villes des États-Unis, un grand nombre de personnes vivant avec le VIH sont également sans-abri. À New York, une organisation travaille dur pour lutter contre la double crise du VIH et du logement.

Housing Works fournit des services de grande qualité aux hommes, femmes et enfants vivant avec le VIH n'ayant pas de logement dans New York et aux alentours depuis 1990. L'organisation offre aux sans-abri vivant avec le VIH des services indispensables tels qu'un hébergement, des soins médicaux, dentaires et psychologiques, des repas, une formation professionnelle, un traitement médicamenteux et des services de prévention et de traitement du VIH. Elle aide actuellement plus de 20 000 new-yorkais sans-abri et à faibles revenus vivant avec le VIH.

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a visité l'un des centres dirigés par Housing Works qui offre des services de dépistage, de conseil et de traitement en matière de VIH au cœur de New York.

« Le VIH peut toucher des personnes ayant le plus difficilement accès aux services anti-VIH », a déclaré M. Sidibé. « Ce projet est un exemple de la manière dont une approche intégrée à l'aide sociale peut améliorer la vie des personnes vulnérables en leur offrant l'espoir et en leur rendant leur dignité. » 

Le centre, appelé Cylar House, est affilié à une clinique médicale et un centre de jour pour adultes comprenant une tour résidentielle de 36 appartements. Dans le même bâtiment, Housing Works gère également une entreprise d'alimentation et un centre de formation professionnelle pour aider les personnes sans emploi vivant avec le VIH à retrouver du travail.

« Avant de venir à Cylar House, j'étais sans-abri, je consommais de la drogue, je ne prenais pas de traitement anti-VIH et ne prenais pas soin de ma santé », a déclaré Matilda Echevarria, une résidente âgée de 60 ans« Housing Works m'a sauvé la vie. Le fait d'avoir un lieu à moi m'a permis de pouvoir me rendre à mes consultations médicales et psychologiques, de prendre mes médicaments anti-VIH tous les jours et de me sentir bien. »

Le programme de formation professionnelle avant-gardiste de Housing Works à Cylar House enseigne les compétences professionnelles élémentaires et garantit aux étudiants un emploi rémunéré à Housing Works à l'issue de leurs études. Près d'un tiers des employés de Housing Works sont diplômés du programme de formation professionnelle.

Ce projet est un exemple de la manière dont une approche intégrée à l'aide sociale peut améliorer la vie des personnes vulnérables en leur offrant l'espoir et en leur rendant leur dignité

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Anthony E.S. Jones, un ancien sans-abri dépendant à la drogue est désormais sobre. Il est diplômé du programme de formation professionnelle et travaille maintenant pour Housing Works en tant qu'Agent d'information du public/Coordinateur à l'accueil. Il a expliqué l'importance d'avoir un toit dans le chemin vers le rétablissement : « Le logement ouvre la voie à la bonne santé », a-t-il déclaré.  Yvette Torres, directrice exécutive de Keith D. Cylar House a ajouté : « Le fait d'avoir un logement stable permet aux gens de se concentrer sur leur santé et leur bien-être, sans avoir à se préoccuper d'où ils dormiront ce soir et s'ils seront en sécurité. »

Le projet d'hébergement et de traitement du VIH Cylar House a été repris dans plusieurs villes des États-Unis.

À l'issue de la visite, une cérémonie commémorative a eu lieu pour rendre hommage au célèbre activiste contre le sida et la tuberculose Winstone Zulu, décédé il y a quelques semaines. M. Zulu a séjourné au centre pendant plusieurs mois après être tombé malade lors d'une réunion à laquelle il assistait aux Nations unies. 

« L'ONUSIDA doit beaucoup à Housing Works pour avoir ouvert ses bras, son cœur, ses services et sa communauté soignante à Winstone lorsqu'il en a eu besoin », a déclaré M. Sidibé. « Le monde doit également beaucoup à Winstone pour avoir donné un visage aux deux crises du VIH et de la TB. Nous avons besoin de héros tels que Winstone Zulu et de plus d'organisations comme Housing Works. »

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Le VIH à l'ordre du jour au Sommet mondial pour la santé

27 octobre 2011

Plus de 1 200 personnalités éminentes du monde de la science, de la politique, de l'économie et de la société civile se réunissent au Sommet mondial pour la santé à Berlin, du 23 au 26 octobre, pour discuter de certaines difficultés majeures dans la santé dans le monde aujourd'hui.

Sous le thème Today’s Science - Tomorrow’s Agenda (La science d'aujourd'hui - L'action de demain), la conférence aborde cinq questions majeures : l'impact du changement climatique sur la santé, l'augmentation rapide des maladies chroniques dans les pays en développement et industrialisés, le fardeau mondial des maladies mentales, les stratégies vaccinales et la politique de santé internationale.

Le VIH figurait au sommet de l'ordre du jour comme l'une des plus grandes crises sanitaires des temps modernes. La nécessité urgente d'intégrer le VIH aux autres services de santé a été soulignée, ainsi que l'importance d'un accès complet et durable à la santé pour les milliards de gens dans le besoin.

Le directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, Paul De Lay, a fait une allocution clé au troisième jour de la conférence et a insisté sur la nécessité d'intégrer pleinement les maladies non transmissibles avec le VIH.

« Il est indispensable d'élargir la riposte aux maladies infectieuses pour sauver des millions de vie », a déclaré le Dr De Lay. « C'est pourquoi la riposte au sida peut aider. Trente ans d'innovation, d'expertise et de plateformes de services de pointe peuvent contribuer à informer et être intégrés dans les ripostes aux maladies non transmissibles. »

Le Dr De Lay a également présidé un groupe de travail sur le rôle des nouvelles technologies dans la prévention du VIH qui tendait à déterminer la mesure dans laquelle les progrès de la science des 12 derniers mois s'intégraient dans la série d'outils disponibles pour mettre fin à la transmission du VIH. La séance s'est axée sur la mesure dans laquelle les nouvelles infections au VIH pouvaient considérablement diminuer grâce à une série d'actions efficaces dans un environnement favorable.

Les récents progrès de la science instaurent des changements essentiels dans la prévention et le traitement du VIH. La principale question à présent est celle de la mise en œuvre et du déploiement

Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA

« Nous sommes arrivés à un point critique de l'épidémie de VIH », a déclaré le Dr De Lay. « Les récents progrès de la science instaurent des changements essentiels dans la prévention et le traitement du VIH. La principale question à présent est celle de la mise en œuvre et du déploiement. » 

À l'issue du sommet, une série de recommandations seront émises à l'attention des décideurs dans les domaines pertinents. Ces recommandations tendront à s'attaquer à certains problèmes urgents dans la recherche scientifique, la santé mondiale et la dispense de soins de santé abordés lors de la conférence.

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Répondre aux besoins cruciaux des jeunes alors que la population mondiale atteint 7 milliards d'individus selon le rapport du UNFPA

26 octobre 2011

Le rapport sur l'état de la population mondiale souligne l'importance de l'investissement dans les jeunes en répondant à leurs besoins.

Ce n'est plus qu'une question de jours et la population mondiale atteindra 7 milliards d'individus. Cela représente aussi bien un grand défi qu'une grande opportunité. Selon le rapport sur l'état de la population mondiale 2011 publié aujourd'hui par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), nous pouvons parvenir à un futur sain et durable pour tous si nous agissons de manière décisive maintenant.

L'un des appels pour agir en faveur de l'action Les individus et les possibilités dans un monde de 7 milliards lancée dans plus de 100 villes au plan mondial est de garantir que les besoins des jeunes sont pris en compte de manière plus effective et qu'une plus grande priorité est donnée dans l'investissement de leur futur.

Au moment de la présentation du rapport à Londres, le directeur exécutif de l'UNFPA, Dr Babatunde Osotimehin, a souligné que d'atteindre les 1,8 milliards d'individus âgés entre 10 et 24 ans est critique. « Les jeunes détiennent la clé du futur avec le potentiel de transformer le paysage politique mondial et de propulser les économies par leur créativité et leurs capacités d'innovation, » commente Dr Osotimehin. « Mais l'occasion de réaliser le grand potentiel des jeunes doit être saisie maintenant. Nous devrions investir dans la santé et dans l'éducation de notre jeunesse. Cela produirait d'énormes retours pour la croissance économique et le développement des générations futures, » ajoute-t-il.

Dr Osotimehin note également que des millions d'adolescents dans les pays en développement ont peu ou pas d'accès à l'éducation sexuelle et n'ont pas suffisamment de connaissances pour éviter les grossesses et se protéger du VIH.

Le rapport qui se concentre sur les individus, les organisations et les communautés travaillant à améliorer les conditions pour eux-mêmes, et pour ceux autour d'eux, montre un nombre de jeunes qui font une véritable différence.

Nous devrions investir dans la santé et dans l'éducation de notre jeunesse. Cela produirait d'énormes retours pour la croissance économique et le développement des générations futures

Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du FNUAP

Dans un chapitre qui décrit la jeunesse comme une « nouvelle puissance mondiale refaçonnant le monde », Ethel Phiri est présentée comme une éducatrice pour ses pairs de 22 ans impliquée dans des programmes de proximité au Mozambique. Elle anime des discussions de groupes, bancadas femininas, dans des écoles, sur des marché et dans d'autres sphères de la communauté aux alentours de Maputo en soutenant les jeunes sur les questions relatives à la santé et aux droits sexuels et reproductifs et la prévention du VIH.

Le chapitre « Les individus et les possibilités dans un monde de 7 milliards » se focalise sur un large éventail de tendances de la population et leurs implications. Il examine les populations vieillissantes, les taux élevés d'urbanisation, la pauvreté et l'inégalité, la pérennité environnementale et l'accroissement de la migration internationale dans de nombreux pays avec des contextes différents.

Bien que différents pays gèrent différents défis, le rapport soutient que le monde doit se serrer les coudes pour effectuer de véritables changements durables. « Nous avons tous un intérêt dans le futur de l'humanité » souligne Dr Osotimehin. « Chaque individu, chaque gouvernement, chaque entreprise, est plus interconnecté et interdépendant que jamais, ainsi, ce que chacun d'entre nous fait maintenant aura des conséquences durables dans le futur pour nous tous. Ensemble nous pouvons changer et améliorer le monde. »

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Mégaoctets et OMD, ou comment le haut débit peut contribuer à faire le bien

25 octobre 2011

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, participant à la séance « Mégaoctets et OMD » du Sommet sur le leadership du haut débit.
Photo : UIT

Il est largement reconnu que les technologies de l'information et de la communication (TIC) peuvent accélérer l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Mais il reste à savoir comment on peut élargir leur accès et leur contenu. Cette question était le thème de la séance plénière du Sommet sur le leadership du haut débit qui s'est tenu à Genève les 24 et 25 octobre 2011.

Lors de la séance « Mégaoctets et OMD », le président du Burundi Pierre Nkurunziza a soulevé la question du renforcement des partenariats pour que les citoyens du pays aient accès au haut débit. Selon le président Nkurunziza, ceci permettrait de stimuler l'e-gouvernement, l'e-apprentissage, l'e-santé et l'e-commerce.

Ses réflexions ont été reprises par le Commodore Josaia Voreqe Bainimarama, premier ministre de la République des îles Fidji, dont la mission est d'atteindre 890 000 personnes réparties sur 110 îles au moment où « le haut débit devient une solution pour surmonter le problème de la distance ». 

Il est absolument indispensable que nous fassions participer la jeunesse à ce niveau, non pas comme destinataires de nos messages mais comme acteurs et créateurs du changement. Nous avons besoin d'intégrer plus de citoyens du monde dans ce mouvement international.

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Pour Klaus Leisinger, président et P.-D.G. de la Fondation Novartis, le haut débit permet un accès plus démocratique aux connaissances. 

Osman Sultan, P.-D.G. de Du, une compagnie de télécommunications intégrée basée aux Émirats arabes unis, a déclaré que les TIC étaient devenues un besoin et un droit de l'homme fondamental. M. Sultan a souligné le fait que les anciens plans d'activités ne fonctionneraient pas dans ce nouvel écosystème. « Le client n'appartient à personne », a-t-il déclaré en parlant de la manière dont on peut bâtir une plateforme tout en sachant que ce sont les clients qui décideront de comment l'utiliser. 

Le sommet était organisé par l'Union internationale des télécommunications (UIT) et la Commission pour le développement digital sous le thème « Le haut débit pour le bien du monde ». Il a étudié la manière dont les infrastructures et les services haut débit pouvaient profiter aux pays en développement.

La Commission pour le développement digital

Le Sommet sur le leadership du haut débit a réuni des grands industriels, différents chefs d'État et de gouvernement, les dirigeants d'un certain nombre d'organisations internationales et des membres de la Commission pour le développement digital de l'UIT/UNESCO. 

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé , lors du lancement d'une nouvelle initiative dirigée par des jeunes pour des jeunes appelée « Crowd Out AIDS »
Photo : UIT

À l'occasion de ce Sommet, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a lancé une nouvelle initiative dirigée par des jeunes pour des jeunes appelée « Crowd Out AIDS » (Enrayer le sida). En utilisant les réseaux sociaux les plus célèbres du monde ainsi qu'une plateforme Wiki, le Secrétariat de l'ONUSIDA demande à de jeunes leaders de bâtir sa nouvelle stratégie de lutte contre le VIH auprès des jeunes, de débattre et de la mettre en œuvre en collaboration avec l'ONUSIDA. L'objectif est d'atteindre plus de 100 000 jeunes et leur donner la possibilité de partager leurs idées.

« Il est absolument indispensable que nous fassions participer la jeunesse à ce niveau, non pas comme destinataires de nos messages mais comme acteurs et créateurs du changement », a déclaré M. Sidibé. « Nous avons besoin d'intégrer plus de citoyens du monde dans ce mouvement international. »

La Commission pour le développement digital a été créée par l'UIT et l'UNESCO en mai 2010 avec l'objectif d'accélérer l'atteinte des OMD en déployant le haut débit dans tous les pays.

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Forum des jeunes de l'UNESCO : Les jeunes conduisent la révolution de la prévention du VIH

21 octobre 2011

Lamia Jouini engage avec les co-délégués une discussion informelle le troisième jour du Forum des jeunes de l'UNESCO.

Comment est-ce que la jeunesse mondiale peut maximiser son potentiel en tant qu'agent dynamique pour un changement social, politique et économique pour améliorer ses conditions de vies, sa santé et la société dans laquelle elle vie ? Le 7e Forum des jeunes de l'UNESCO qui s'est tenu à Paris du 17 au 20 octobre a rassemblé près de 250 jeunes délégués de 193 États membres ainsi que des centaines d'observateurs de la société civile afin d'essayer de trouver des réponses à cette question clé.

Sur le thème « Comment les jeunes conduisent le changement », le Forum a exploré les innombrables voies par lesquelles les jeunes remodèlent le monde. Les trois sous-thèmes ont étudié les jeunes dans la vie politique et publique, brisant les barrières de l'emploi et la lutte contre l'exclusion des jeunes, la vulnérabilité et la violence. 

Le VIH reste un domaine majeur de vulnérabilité des jeunes avec les 15-24 ans représentant près de 40% des nouvelles infections parmi les adultes dans le monde entier. Le troisième jour du Forum, plus de 30 jeunes délégués du monde entier ont engagé une discussion informelle sur les questions relatives au VIH et l'activisme sur le sida.

Pendant la séance organisée par l'UNESCO, les délégués étaient encouragés à contribuer à la riposte au VIH dans leurs pays d'origine. Ils ont partagé diverses opinions et idées, apprenant des expériences des uns et des autres. 

« Je ne savais même pas qu'il existait quelque chose comme un préservatif féminin ! Cela montre simplement le manque d'information, » commente Lamia Jouini de Tunisie avec un léger sourire, membre de la fédération internationale de l'association d'étudiants en médecine. Sur une note plus sérieuse elle ajoute « La situation du VIH est mauvaise dans de nombreux pays, nous devrions vraiment ajuster notre travail aux besoins des jeunes. »

Les diverses discussions touchaient des questions comme la stigmatisation et la discrimination, le manque d'éducation sexuelle de bonne qualité dans les écoles et l'accès aux produits comme des préservatifs de qualité.

J'étais très impressionnée par le travail que les jeunes fournissent pour s'éduquer eux-mêmes ainsi que leurs pairs défiant ainsi la stigmatisation !

Joanna Herat, une spécialiste de programme dans la section VIH et SIDA auprès de l'UNESCO.

« J'étais très impressionnée par le travail que les jeunes fournissent pour s'éduquer eux-mêmes ainsi que leurs pairs, défiant la stigmatisation, » dit Joanna Herat, une spécialiste de programme dans la section VIH et SIDA auprès de l'UNESCO qui a animé la discussion. « De nombreux délégués ont quitté la séance avec un fort sentiment de dévouement pour plaider en faveur de l'éducation liée au VIH dans leur pays d'origine. »

Développer une relation symbiotique entre les jeunes et l'UNESCO en tant qu'organisation a également été considéré comme critique. Les délégués ont profité de l'occasion pour faire part aux représentants de l'UNESCO de leurs besoins et de leurs priorités en tant que défenseurs et bénéficiaires. L'agence de l'ONU, à son tour, a été en mesure d'identifier les militants et, avec eux, le suivi d'un engagement par des pairs ainsi que les opportunités de développement du leadership.

La discussion informelle reflétait les aspirations du 7e Forum des jeunes dans son ensemble : pour encourager les jeunes à être une force qui fait une différence dans le monde et d'être une force qui conduit le changement.

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Le Forum mondial au Brésil tend à réduire les inégalités en matière de santé

20 octobre 2011

Les participants à l'événement parallèle « The Politics of Health » incluaient (de gauche à droite) : Dr Aaron Motsoaledi, ministre de la santé, Afrique du Sud ; Dr Jarbas Barbosa, vice-ministre de la santé, Brésil ; directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé ; Mme Amina Ibrahim, présidente-directrice générale, Centre de développement de solutions politiques, Nigeria.

Des hauts représentants gouvernementaux, des experts médicaux et des représentants de la société civile de 120 pays se réunissent à Rio de Janeiro, au Brésil, à l'occasion d'une réunion de trois jours axée sur les conditions sociales, économiques et politiques qui engendrent des inégalités en matière de santé. Organisé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé constitue une plateforme mondiale pour discuter de thèmes divers tels que le développement du jeune enfant, les soins de santé universels, les protections sociales, le financement équitable, l'égalité des sexes, la responsabilisation politique et la gouvernance mondiale.

Dans une réunion d'experts de la conférence intitulée « Politics of Health: Lessons from the AIDS movement to address the social determinants of health » (Politiques de santé : leçons tirées du mouvement de lutte contre le sida pour s'attaquer aux déterminants sociaux de la santé), le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a souligné le besoin d'un accent plus fort sur la dynamique sous-jacente qui favorise les inégalités en matière de santé. « Le sida nous a appris qu'il fallait s'attaquer aux inégalités sociales qui exposent les femmes, les enfants et les populations vulnérables au risque de VIH », a déclaré M. Sidibé, qui présidait la session conjointement avec le vice-ministre de la santé du Brésil, le Dr Jarbas Barbosa.

Le Dr Aaron Motsoaledi, ministre de la santé d'Afrique du Sud a souligné l'importance des partenariats pour s'attaquer à l'épidémie nationale de VIH. « 19 secteurs sont représentés au Conseil national sur le sida d'Afrique du Sud présidé par le président adjoint. Dans notre tentative de nous attaquer aux déterminants sociaux de la santé, ces groupes sont essentiels pour mobiliser tous les aspects de notre société », a-t-il déclaré.

Les différences au sein et entre les pays, en termes de niveaux de revenus, d'opportunités, d'état de santé et d'accès aux soins sont plus importantes que jamais aujourd'hui.

Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS

Soulignant le combat pour la santé et les droits de l'homme au Brésil, Vera Paiva, professeure de psychologie sociale à l'Université de Sao Paolo, a indiqué que la mobilisation et la participation des personnes affectées par le VIH contribuaient à protéger les droits de l'homme dans la riposte nationale au VIH.

Mme Amina Ibrahim, présidente-directrice générale du Centre de développement de solutions politiques au Nigeria et ancienne conseillère spéciale du président du Nigeria sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), a insisté sur le fait qu'un engagement politique pouvait perdre de son sens entre la politique et l'action. Pour pallier l'écart de mise en œuvre, elle a déclaré que le Nigeria déployait des efforts considérables pour informer les ministres et les parlementaires et leur fournir des preuves sur la manière dont les investissements dans l'éducation, le genre et d'autres OMD pouvaient profiter à leurs composants.

Selon l'OMS, il est largement prouvé que l'état de santé d'une personne est grandement déterminé par sa position socio-économique. « Les différences au sein et entre les pays, en termes de niveaux de revenus, d'opportunités, d'état de santé et d'accès aux soins sont plus importantes que jamais aujourd'hui », a déclaré le Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS, lors de la séance plénière d'ouverture de la conférence. « Un monde présentant des déséquilibres considérables en matière de santé n'est ni stable, ni sûr », a-t-elle ajouté.

Pendant la conférence, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité la ministre de la santé finlandaise, Maria Guzenina-Richardson, pour son rôle engagé en tant que vice-présidente de la Conférence. Ils ont abordé les domaines de collaboration mutuelle entre l'ONUSIDA et le gouvernement finlandais pour la promotion de la santé, la jeunesse et les populations vulnérables.

Ces dernières années, le gouvernement brésilien, hôte de la conférence de cette semaine, a accompli d'immenses progrès pour améliorer la santé et le bien-être de sa population. Grâce au Sistema Único de Saúde financé avec l'argent public, chaque brésilien peut recevoir des soins de santé gratuits, des bilans réguliers aux actes chirurgicaux complexes. Au Brésil, presque toutes les personnes vivant avec le VIH et éligibles pour un traitement antirétroviral y ont désormais accès. Le gouvernement a également adopté des mesures radicales pour s'attaquer à la stigmatisation et à la discrimination, plus récemment avec le lancement d'une campagne innovante pour lutter contre l'homophobie.

À l'occasion de son intervention à la séance plénière d'ouverture, Alexandre Padilha, le ministre de la santé brésilien, a indiqué que depuis l'adoption par le Brésil de sa Constitution démocratique il y a 23 ans, le pays avait été confronté à de nombreuses crises, mais n'a jamais renoncé à son engagement à offrir un accès universel à des services médicaux gratuits. Le Brésil, a-t-il déclaré, ne laisserait pas la crise économique changer cela.

Suite à la séance plénière d'ouverture, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a participé à une Table ronde de haut niveau avec le Dr Margaret Chan de l'OMS, Rebeca Grynspan du Programme des Nations unies pour le développement, Kathleen Sebelius, la ministre américaine de la santé et des services aux personnes, et Tereza Campello, la ministre brésilienne du développement social.

Attirant l'attention sur les basculements politiques sismiques survenant au Nord et au Sud, M. Sidibé a indiqué que les anciennes règles de développement n'étaient plus applicables. « Le monde change ! Les pays comme le Brésil et l'Afrique du Sud ont montré que des politiques fondées dans le respect de tous leurs peuples et qui distribuent les opportunités équitablement, apportent du dynamisme et la croissance bénéfiques pour tous », a-t-il déclaré.

À l'issue de la conférence, les gouvernements devraient adopter une Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé décrivant leurs engagements pour améliorer les conditions sociales qui affectent la santé des personnes.

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S'adapter à l'épidémie actuelle : l'UNESCO lance sa nouvelle stratégie de lutte contre le sida

18 octobre 2011

La nouvelle stratégie de lutte contre le sida de l'UNESCO vise à faire face à l'évolution de l'épidémie de sida.

L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a récemment lancé une nouvelle stratégie de lutte contre le sida pour faire face à l'évolution de l'épidémie de sida.

La stratégie articule la contribution de l'UNESCO avec la stratégie de l'ONUSIDA « Objectif zéro » et appelle à accélérer l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH.

« Toute l'organisation est mobilisée à l’échelle internationale, régionale et nationale, avec des activités appropriées sur le plan culturel, qui transforment les relations entre les sexes et s’appuient sur des éléments probants. L'approche interdisciplinaire qui nous caractérise est une force bien adaptée à l'éradication du VIH », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova.

Le lancement a été présidé par Qian Tang, Sous-Directeur général pour l'éducation de l'UNESCO, accompagné de Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA responsable de la gestion et des relations extérieures, et de Mark Richmond, Coordinateur général de l'UNESCO pour le VIH et le sida.

Les autres intervenants incluaient Lady Cristina Owen-Jones, Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour le programme d’éducation et de prévention contre le VIH, le Pr Luc Montagnier, lauréat du prix Nobel de médecine, Patricia Machawira, conseillère régionale sur le sida de l'UNESCO pour l'Afrique de l'Est et l’Afrique australe, et Pablo Torres Aguilera, responsable des jeunes vivant avec le VIH de l’organisation Dance4Life.

Toute l'organisation est mobilisée à l’échelle internationale, régionale et nationale, avec des activités appropriées sur le plan culturel, qui transforment les relations entre les sexes et s’appuient sur des éléments probants. L'approche interdisciplinaire qui nous caractérise est une force bien adaptée à l'éradication du VIH

Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO

Dans son discours, Mme Beagle a loué la nouvelle stratégie de l'UNESCO et le rôle clé de l'organisation dans la promotion de l'engagement du secteur de l'éducation dans les ripostes nationales au sida. « La stratégie de lutte contre le sida de l'UNESCO s'attaque à des défis critiques pour protéger les jeunes contre les infections au VIH et met en particulier l’accent sur la promotion de ripostes complètes au VIH dans le secteur de l'éducation. »

Avec la nouvelle stratégie, l'éducation sur la prévention du VIH sera intégrée dans le contexte plus large de la promotion de la santé pour veiller à ce que l’ensemble des filles, des garçons, des jeunes femmes et des jeunes hommes aient accès à une éducation complète en matière de santé. De plus, la stratégie de l'UNESCO décrit trois priorités:

  • renforcer les capacités nationales pour des ripostes au VIH efficaces et durables dans le secteur de l'éducation ;
  • assurer une éducation plus complète à la sexualité et sur le VIH ;
  • faire avancer l'égalité des sexes et protéger les droits de l'homme.

L'UNESCO espère que sa nouvelle stratégie de lutte contre le sida renforcera le rôle pivot du secteur de l'éducation dans une riposte au sida efficace. Mieux informés sur les questions du VIH et de la santé dans un environnement enrichissant et propice à l’apprentissage, les jeunes pourront faire des choix plus éclairés pour vivre de manière plus sûre et en meilleure santé.

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