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« Des solutions qui marchent pour nous » : les populations autochtones s'attaquent au VIH en Amérique du Sud
09 août 2011
09 août 2011 09 août 2011
Le TRAWUN a accueilli des membres de communautés autres que le peuple mapuche, avec des participants chiliens issus des communautés aymara, diaguita et quechua, ainsi que des invités internationaux.
Photo : ONUSIDA
À la veille de la Journée internationale des peuples autochtones, célébrée le 9 août, des communautés et des associations de personnes vivant avec le VIH issues des populations autochtones de plusieurs pays d'Amérique latine se sont retrouvées pour un « TRAWUN » sur le VIH et la médecine traditionnelle du point de vue de la diversité culturelle, dans la ville de Lautaro, au Chili.
Ce « TRAWUN », mot qui signifie « Grand conseil » en mapudungun, une langue indigène parlée au Chili, a été organisé afin de présenter les progrès réalisés dans l'intégration du problème du VIH au sein de la communauté mapuche. Pour la première fois, le TRAWUN a accueilli des membres de communautés autres que le peuple mapuche, avec des participants chiliens issus des communautés aymara, diaguita et quechua, ainsi que des invités internationaux issus de la communauté zapothèque du Mexique, de la communauté chiquitano de Bolivie et du peuple waranka de l'Équateur.
« Ce partenariat est une première dans la région », a expliqué le Dr Annabella Arredondo, coordonnatrice de l'ONUSIDA au Chili. « Les chefs indigènes sont des alliés précieux dans la riposte au VIH dans toute l'Amérique latine, car ce sont des populations qui nécessitent un travail culturellement adapté pour intégrer la prévention ».
Les chefs des différents groupes mapuches ont reconnu que le VIH était un problème au sein de leurs communautés et ils ont entrepris diverses actions pour prévenir de nouvelles infections au VIH. Chez les Mapuches, la culture, la tradition et le savoir sont transmis de génération en génération par les femmes âgées, et le Trawun a voulu déterminer si l'information sur la prévention du VIH pouvait suivre le même chemin.
Les chefs indigènes sont des alliés précieux dans la riposte au VIH dans toute l'Amérique latine, car ce sont des populations qui nécessitent un travail culturellement adapté pour intégrer la prévention
Dr Annabella Arredondo, coordonnatrice de l'ONUSIDA au Chili
Selon les participants, il existe un manque d'information sur le VIH parmi les populations autochtones au Chili, un problème qu'elles partagent avec d'autres pays d'Amérique latine.
Les populations autochtones sont particulièrement vulnérables au VIH, car plusieurs des principaux facteurs de risque qui rendent les individus et les communautés vulnérables au VIH sont présents dans un grand nombre de populations autochtones dans le monde. Ces facteurs sont notamment la marginalisation, un mauvais état sanitaire général, un faible taux d'alphabétisation, un accès limité aux soins, ainsi qu'une forte prévalence de la consommation de drogues injectables et d'alcool.
« La situation de pauvreté, de marginalisation, de stigmatisation et de discrimination dans laquelle vivent les communautés autochtones expose un grand nombre de personnes à un risque accru d'infection par le VIH », a expliqué Amaranta Gómez Regalado, de Binni Laanu Juchitán, Mexique. Les autres thèmes abordés lors du TRAWUN ont porté sur la diversité sexuelle et culturelle et l'identité, ainsi que sur le moyen le plus approprié d'intégrer la prévention du VIH dans les communautés.
« Depuis de nombreuses années, nous menons une longue bataille contre le VIH dans la région », a indiqué Santiago Flores, président de Smiths for Life Rancagua, une institution connue pour son action de défense des droits des personnes vivant avec le VIH. « Grâce aux nombreux efforts conjoints et au travail des bénévoles, nous avons donné une place au VIH dans la politique publique et nous avons apporté une aide aux différents groupes et individus, qu'il s'agisse des personnes vivant avec le VIH ou de leurs familles et leurs amis ».

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Conférer des pouvoirs aux femmes pour qu'elles se protègent : les succès du programme de préservatifs féminins
08 août 2011
08 août 2011 08 août 2011
Couverture du rapport de l'UNFPA : La prévention contre le VIH prend de l'ampleur : les succès du programme de préservatifs féminins.
Photo de couverture : Jack Hollingsworth/Blend
Il est indispensable d'assurer la disponibilité de préservatifs de bonne qualité, que ce soit gratuitement ou à un prix raisonnable, pour une riposte au sida pragmatique et efficace. Dans un rapport récemment publié, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) fait le point sur l'utilisation croissante de préservatifs féminins et souligne la manière dont des millions de femmes dans le monde utilisent à présent cette méthode pour se protéger contre le VIH.
La prévention contre le VIH à la portée des femmes
Intitulé La prévention contre le VIH prend de l'ampleur : les succès du programme de préservatifs féminins, le rapport examine le problème par le biais du prisme d'études de cas nationales. Celles-ci identifient la manière dont une série de partenaires se sont réunis pour rassembler leurs idées, leur expertise et leurs ressources et permettre aux femmes d'avoir accès aux préservatifs féminins. Ceci est indispensable dans la mesure où le VIH est la principale cause de décès chez les femmes en âge de se reproduire dans le monde. En Afrique subsaharienne, 60 % des personnes vivant avec le VIH sont des femmes.
« Les filles et les femmes restent vulnérables au VIH et nous devons en appeler au courage et à la volonté politique de leur donner le pouvoir de se protéger », a déclaré Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'UNFPA, cité dans l'avant-propos du rapport. « Nous devons investir dans des outils pratiques que les femmes peuvent utiliser pour se protéger, comme le préservatif féminin », a-t-il ajouté.
Ces efforts conjoints semblent avoir un impact : le rapport indique que l'accès aux préservatifs féminins a considérablement augmenté au cours de ces dernières années, avec 50 millions de préservatifs utilisés en 2009. Aujourd'hui, les préservatifs sont disponibles dans plus de 90 pays grâce à des programmes de santé publique. Cependant, leur disponibilité et leur prix restent problématiques puisque un préservatif féminin peut coûter jusqu'à un dollar l'unité, et malgré les progrès considérables accomplis, en 2009, seul un préservatif était disponible pour 36 femmes dans le monde.
Les témoignages illustrant le rapport Les succès du programme de préservatifs féminins vont des cérémonies du café en Éthiopie où les femmes mariées s'entraident pour briser les tabous qui entourent le préservatif, aux réseaux de coiffeurs et d'entrepreneurs en Guyane, au Malawi et au Zimbabwe qui encouragent leurs clientes à les utiliser.
Des réseaux de distribution innovants
Par exemple, Langton Ziromba est propriétaire d'un petit salon de coiffure pour hommes dans la capitale du Zimbabwe, Harare. En plus de coiffer et de raser les clients, il leur fait la promotion et leur vend des préservatifs féminins. M. Ziromba est l'un des 70 propriétaires de salons de coiffure pour hommes et des 2 000 salons de coiffure du pays ayant été formés par Population Services International (PSI), un partenaire de l'UNFPA. Le rapport indique que ces activités ont contribué l'augmentation des ventes de préservatifs féminins par le biais de programmes de marketing social et du secteur public, passant de un million en 2005 à plus de cinq millions en 2009.
D'autres pays, comme le Myanmar, se sont axés sur les populations clés, comme les professionnels du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. En 2006, l'UNFPA est parvenu à un accord avec le gouvernement du Myanmar et PSI pour fournir 700 000 préservatifs féminins à ces groupes sur une période de 3 ans. Selon le rapport, les progrès se sont révélés « remarquables », et dans la première année de l'initiative, l'utilisation de préservatifs féminins parmi les professionnels du sexe a quasiment doublé, de 20 % en 2004 à 36 % en 2006.
Bâtir une capacité nationale pour l'élaboration de programmes
La publication attire également l'attention sur l'incitation à augmenter la capacité des gouvernements nationaux et de leurs partenaires à mettre en oeuvre des programmes complets de distribution de préservatifs, dont les préservatifs féminins font partie intégrante, dans l'objectif de supprimer progressivement l'aide extérieure.
Depuis 2002, l'UNFPA est la principale agence du Groupe de travail inter-agences de l'ONU pour des programmes complets de distribution de préservatifs et joue un rôle clé dans les discussions sur le financement, l'assistance technique et le soutien régional et mondial. Il travaille également avec les gouvernements et les partenaires pour stimuler la demande et faciliter l'élaboration et la mise en oeuvre de programmes de distribution de préservatifs culturellement appropriés, de façon à ce que les personnes du monde entier soient en mesure de se protéger contre le VIH.
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- Population Services International (PSI) (en anglais)
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27 septembre 2023

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Une application mobile pour une visualisation des données sur le VIH au bout des doigts
05 août 2011
05 août 2011 05 août 2011
Depuis son lancement en juin 2011, plus de 600 personnes dans le monde ont téléchargé l'application de l'ONUSIDA AIDSinfo pour l'iPad d'Apple. Cette application donne un accès immédiat aux principales données sur le VIH pays par pays et permet aux décideurs, aux chercheurs et aux éducateurs de mieux comprendre pourquoi et comment l'infection par le VIH se propage et où des programmes de traitement, de soins et d'appui sont nécessaires.
Des études indiquent que les gens ont de plus en plus recours à ce nouvel appareil mobile pour s'informer ; il existe aujourd'hui des dizaines de millions d'utilisateurs de l'iPad. « L'ONUSIDA s'engage à mettre à la disposition du plus grand nombre les informations et les conseils pour l'élaboration de politiques stratégiques concernant l'épidémie de sida », explique le Dr Bernhard Schwartländer, directeur du département Réalité, stratégie et résultats. « Nous allons continuer à nous montrer innovants dans les outils et les canaux utilisés pour atteindre les décideurs et les militants et leur fournir des informations opportunes et précises ».
Nous allons continuer à nous montrer innovants dans les outils et les canaux utilisés pour atteindre les décideurs et les militants et leur fournir des informations opportunes et précises
Dr Bernhard Schwartländer, directeur du département Réalité, stratégie et résultats
L'application AIDSinfo pour iPad présente des fiches d'information sur 192 pays, comprenant des données, des tendances et des graphiques relatifs à l'épidémiologie du VIH. Parmi les fonctions proposées, le partage des informations clés par e-mail, la possibilité de publier les graphiques sur Facebook et un flux d'information RSS. Bien que l'application ait été optimisée pour l'iPad d'Apple, avec des commandes tactiles, un lien visible est fourni vers la base de données AIDSinfo en ligne, qui contient des données supplémentaires et des outils très utiles pour permettre une étude plus complète de l'épidémie de VIH.
L'ONUSIDA continue de piloter l'utilisation de l'application, examine les commentaires des utilisateurs et évalue les options pour un développement plus poussé, notamment un accès neutre en termes de plate-forme basé sur le format HTML5 et une expansion de la base de données AIDSinfo par téléphone mobile et autres interfaces.
L'application AIDSinfo pour iPad peut être téléchargée gratuitement depuis la boutique Apple iTunes et AIDSinfo est disponible sur Internet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site web de l'ONUSIDA.
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06 janvier 2022

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Un nouveau rapport explore les implications des tests visant à estimer à quand remonte l'infection au VIH dans les poursuites pénales
04 août 2011
04 août 2011 04 août 2011
Le 4 août 2011, le UK charity National AIDS Trust (NAT) a publié un rapport intitulé Estimation de la probabilité d'une infection récente au VIH : implications dans le cadre de poursuites pénales, qui explore la validité et l'implication des tests de l'Algorithme de dépistage d'une infection récente au VIH, ou tests RITA, dans le contexte des poursuites pénales pour cause de transmission du VIH.
Principalement destiné aux professionnels du droit pénal et aux spécialistes du VIH susceptibles d'être nommés comme experts dans les cas de transmission criminelle du VIH, le rapport appelle à la prudence concernant l'utilisation potentielle des résultats des tests RITA pour déterminer à quand remonte l'infection au VIH.
À propos des tests RITA et de leur utilisation potentielle dans le contexte du droit pénal
Les tests RITA estiment la probabilité qu'une personne séropositive au VIH ait été infectée récemment, généralement dans les six mois précédents. À ce jour, le Royaume-Uni est le seul pays à régulièrement communiquer les résultats des tests RITA aux patients récemment diagnostiqués.
Comme le droit pénal au Royaume-Uni autorise les poursuites à l'encontre des personnes ayant transmis le VIH à une autre personne, le rapport souligne l'importance de bien comprendre les tests RITA et leurs limitations, et de ne pas les utiliser de façon inadéquate dans le contexte de poursuites pénales. Le rapport insiste sur le fait que si aucun cas d'utilisation de résultats des tests RITA n'a été signalé dans les tribunaux pour tenter de prouver à quand remonte la transmission du VIH et donc l'identité de la personne à l'origine de la transmission, ceci pourrait être le cas dans un futur proche.
Aucun test ne peut établir de façon définitive le moment où une personne à contracté le VIH
« Aucun test scientifique ne peut établir de façon définitive quand une personne a contracté le VIH »,a déclaré Dr Cate Hankins, conseillère scientifique principale à l'ONUSIDA. « Il est important d'être prudent, de suivre un protocole défini et de connaître les limitations des résultats des tests RITA au moment de les communiquer aux patients ou de les utiliser dans le contexte de poursuites pénales ».
Selon le rapport, pour prouver la transmission du VIH dans le contexte de poursuites pénales, une combinaison de preuves scientifiques, de dossiers médicaux et de témoignages sont nécessaires, afin de déterminer les faits, à quand remonte la transmission et la direction de la transmission du VIH.
Il est important d'être prudent, de suivre un protocole défini et de connaître les limitations des résultats des tests RITA au moment de les communiquer aux patients ou de les utiliser dans le contexte de poursuites pénales
Dr Cate Hankins, conseillère scientifique principale à l'ONUSIDA
« Les progrès scientifiques tels que les tests RITA sont extrêmement utiles pour estimer à quand remonte l'infection du VIH à l'échelle de la population, en particulier parce que le diagnostic tardif constitue un problème majeur », a indiqué Mme Deborah Jack, P.-D.G. du National AIDS Trust. « Cependant, il est indispensable que les limitations des tests RITA soient bien comprises et ne soient pas utilisées hors contexte, comme dans le cadre de poursuites pénales ».
Comme les tests RITA sont destinés à une utilisation à l'échelle de la population (basée sur des moyennes) plutôt que sur le plan individuel, en tenant compte des taux significatifs de résultats de tests RITA erronés, le rapport conclut que les tests RITA ne sont pas fiables comme preuve d'une infection récente au VIH dans le cadre de poursuites pénales.
Une meilleure connaissance de la science du VIH dans le contexte du droit pénal
Le rapport NAT voit le jour quelques semaines avant d'une réunion d'experts sur les aspects scientifiques, médicaux, juridiques et des droits de l'homme de la pénalisation de la transmission et de l'exposition au VIH organisée par l'ONUSIDA à Genève du 31 août au 2 septembre 2011.
À cette occasion, des scientifiques et des experts médicaux sur le VIH se réuniront avec des experts juridiques et en droits de l'homme. Les participants examineront les preuves et les concepts scientifiques et juridiques pertinents relatifs, entre autres, au danger, au risque, à l'intention et à la preuve, ainsi que leur conceptualisation/application dans le contexte de poursuites pénales pour cause d'exposition et de transmission du VIH.
La réunion entre dans le cadre des travaux de l'ONUSIDA visant à réduire de moitié le nombre de pays ayant des lois et des pratiques punitives autour de la transmission du VIH, du commerce du sexe, de la toxicomanie ou de l'homosexualité qui nuisent aux ripostes efficaces au sida, d'ici 2015.
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Le Guatemala lance sa deuxième Semaine nationale de dépistage du VIH
03 août 2011
03 août 2011 03 août 2011
René Mauricio Valdés, coordonnateur résident des Nations Unies au Guatemala, à l'occasion de la réunion de lancement de la campagne de dépistage du VIH pour les membres du personnel des Nations Unies.
Photo : ONUSIDA Guatemala
Environ 100 000 personnes ont participé à la Semaine nationale de dépistage du VIH, organisée pour la deuxième année consécutive par le ministère de la Santé et de la Protection sociale du Guatemala. Dans le but de faire valoir le droit à la santé pour tous les citoyens, le ministère a mis en place, dans le cadre du Programme national de lutte contre le sida, 295 centres de dépistage du VIH dans les hôpitaux publics et les centres de soins dans tout le pays.
Vingt-sept ans après l'apparition du premier cas signalé de VIH au Guatemala, l'accès au dépistage reste limité. Selon les données du Centre national d'épidémiologie, deux personnes vivant avec le VIH sur trois n'étaient pas au courant de leur état sérologique. Un dépistage précoce de l'infection par le VIH est capital, car il permet un accès rapide au traitement et, ainsi, une meilleure qualité de vie pour les personnes vivant avec le VIH.
Avec pour slogan « Qui que vous soyez, faites-vous dépister », la campagne a attiré environ 100 000 personnes qui ont toutes subi un test de dépistage du VIH la dernière semaine de juillet. Avec le soutien de la Croix-Rouge guatémaltèque, d'organisations de la société civile et des universités, cette initiative a défendu une politique d'inclusion et un environnement sans stigmatisation ni discrimination.
Afin de respecter l'engagement du pays en faveur de l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH, le gouvernement a mis sur pied cette Semaine nationale annuelle de dépistage du VIH, dans le but de proposer à tous les citoyens, en particulier les populations les plus exposées au risque, l'accès à des tests de dépistage du VIH sur une période d'une semaine.
Cette campagne est un moyen de contrer le VIH au Guatemala et de se rapprocher de l'objectif de l'ONUSIDA visant zéro nouvelle infection au VIH, zéro décès dû au sida et zéro discrimination
Enrique Zelaya, coordonnateur de l'ONUSIDA au Guatemala et au Mexique
« Cette campagne est un moyen de contrer le VIH au Guatemala et de se rapprocher de l'objectif de l'ONUSIDA visant zéro nouvelle infection au VIH, zéro décès dû au sida et zéro discrimination », a déclaré Enrique Zelaya, coordonnateur de l'ONUSIDA au Guatemala et au Mexique.
Une proposition novatrice au sein de l'ONU
Le système des Nations Unies au Guatemala a également pris part à cette semaine de campagne. Sous l'égide du programme concernant le VIH sur le lieu de travail au sein du système des Nations Unies, L'ONU avec nous, et avec les ressources humaines et matérielles de la Croix-Rouge et du Programme national de lutte contre le sida du Guatemala, des tests de dépistage du VIH ont été mis à disposition dans différents sites de l'ONU au Guatemala.
« C'est un privilège, une opportunité et un droit d'avoir cette initiative nationale et de la rapprocher de nos lieux de travail », a indiqué le coordonnateur résident des Nations Unies au Guatemala, René Mauricio Valdés.
L'épidémie de VIH au Guatemala
On estime à 65 701 le nombre de personnes vivant avec le VIH au Guatemala. Les nouvelles infections seraient au nombre de 7 557 chaque année, soit l'équivalent de 21 personnes nouvellement touchées chaque jour. Dans ce pays, l'épidémie concerne principalement les populations les plus exposées au risque, notamment les personnes transsexuelles, les personnes atteintes de tuberculose, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnelles du sexe, les jeunes ayant des comportements à risque et les personnes incarcérées.
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- ONUSIDA Guatemala (en espagnol)
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L'ONUSIDA et le Fonds mondial aident les pays d'Afrique occidentale et centrale à optimiser leurs ressources contre le VIH
02 août 2011
02 août 2011 02 août 2011
De gauche à droite : Cyrille Dubois, responsable de l'équipe régionale du Fonds mondial pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, M. Modou Diagne Fada, Ministre de la santé et de la prévention du Sénégal, Dr Meskerem Grunitzky-Bekele, directrice régionale pour l'Afrique occidentale et centrale de l'ONUSIDA.
L'ONUSIDA et le Fonds mondial se sont réunis à Dakar, Sénégal, pour répondre au besoin accru de gestion des risques et de responsabilisation en termes de financement de la lutte contre le VIH. L'événement a réuni plus de 300 participants venant de pays d'Afrique occidentale et centrale qui ont discuté des risques financiers, ainsi qu’en matière d'achats et d'approvisionnement, et de questions relatives à la responsabilisation et à la gouvernance.
Le principal objectif était de fournir aux organisations qui mettent en oeuvre des programmes anti-VIH avec une meilleure connaissance de la gestion des risques pour pouvoir garantir le financement par le Fonds mondial.
La réunion a été ouverte par le Ministre de la santé et de la prévention sénégalais, Modou Diagne Fada, qui a annoncé que le gouvernement du Sénégal augmenterait progressivement la proportion de son budget national consacré à la santé, pour atteindre 15 % en 2015.
Lors de son intervention à la séance plénière, la directrice régionale pour l'Afrique occidentale et centrale de l'ONUSIDA, Meskerem Grunitzky-Bekele, a insisté sur le fait que « une bonne gestion des risques est la clé de la riposte au sida et est indispensable pour optimiser les ressources dans la lutte contre le VIH. »
Une gestion des risques saine est la clé de la riposte au sida car il s'agit d'un élément important de l'optimisation des ressources
Directrice régionale pour l'Afrique occidentale et centrale de l'ONUSIDA, Dr Meskerem Grunitzky-Bekele
Les participants ont identifié plusieurs facteurs de risque comme la mauvaise architecture institutionnelle de la riposte nationale au sida, la disponibilité limitée de personnel qualifié et des normes de gestion financière et comptable médiocres. L'autre facteur de risque identifié concerne les choix d'investissement. Le besoin d'identifier les domaines d'investissement pour un effet et un retour maximum a également été souligné.
« Une bonne compréhension de la responsabilisation et de l'importance d'une gestion des risques proactive et transparente pendant la mise en oeuvre des subventions constituent les deux piliers essentiels d'une gestion saine, non propice aux perturbations » a déclaré Cyrille Dubois, responsable de l'équipe régionale du Fonds mondial pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. « Ces étapes sont complémentaires pour s'assurer que les financements fournis par les donateurs sont utilisés le plus efficacement possible. Une telle approche crée un environnement qui veille à ce que les subventions versées aux pays profitent pleinement aux populations touchées par les maladies », a-t-il ajouté.
Des mesures correctives ont été définies en plus d'un plan d'action afin de mettre en place des mécanismes et des systèmes pour une gestion préventive des risques et un renforcement de la responsabilisation à échelle nationale. D'après les participants, les éléments clés pour surmonter cette situation sont la construction d'un leadership dans les pays, l'apport d'une assistance technique complète dans les domaines clés tels que la gestion financière, et la création d'espaces pour accéder aux initiatives de développement des compétences adaptées aux besoins des pays.
L'ONUSIDA a apporté une assistance technique pour la gestion des risques dans les différentes phases de la mise en oeuvre des subventions. L'année dernière, la Guinée, le Togo, le Niger, le Tchad et la République centrafricaine ont reçu une assistance dans la définition et le suivi adéquats de leur budget, l'estimation et la gestion financières ou l'évaluation de l'assistance technique liée à la gestion des risques.
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L'appropriation par les pays et le développement des capacités sont essentiels pour faire avancer la riposte au sida
29 juillet 2011
29 juillet 2011 29 juillet 2011
Photo : ONUSIDA/P. Virot
Ces dix dernières années, un engagement et des financements accrus ont permis aux différents pays d'intensifier leur lutte contre le VIH. Pourtant, de nombreux acquis restent fragiles, car les pays se heurtent à certaines difficultés dans la prise en charge de leurs propres moyens de riposte au sida.
Suite à la Réunion de haut niveau sur le sida, à l'occasion de laquelle les leaders mondiaux se sont mis d'accord sur des objectifs ambitieux, l'ONUSIDA a organisé un atelier à Dar es Salaam, en Tanzanie, afin de renforcer les investissements dans le développement des capacités de six pays d'Afrique subsaharienne : Bénin, Éthiopie, Ghana, Malawi, Nigeria et Swaziland.
Cet atelier avait pour thème le renforcement de l'appropriation par les pays de la riposte au sida. Cet atelier visait également à encourager les pays à mettre en commun leurs expériences et identifier les problèmes. Selon les participants, les limites dans la mise en œuvre des programmes, de mauvais systèmes de gouvernance, l'absence de leadership, le manque de ressources humaines et des capacités financières et administratives inégales figurent parmi les principales difficultés rencontrées.
« L'Éthiopie est en phase d'apprentissage en ce qui concerne le développement des capacités. À travers cet atelier, nous avons appris quels étaient les obstacles et les difficultés auxquels se heurtaient les pays et comment éviter de tels pièges », a indiqué Alemu Arno Ararso, directeur de la Coordination de la riposte multisectorielle du Bureau fédéral de prévention et de contrôle du VIH/sida (FHAPCO) en Éthiopie. « Nous savons qu'investir dans le développement des capacités aidera notre pays à remplir ses objectifs et obtenir les résultats escomptés en matière de lutte contre le sida », a ajouté M. Ararso.
Nous savons qu'investir dans le développement des capacités aidera notre pays à remplir ses objectifs et obtenir les résultats escomptés en matière de lutte contre le sida.
M. Alemu Arno Ararso, directeur de la Coordination de la riposte multisectorielle du Bureau fédéral de prévention et de contrôle du VIH/sida (FHAPCO), Éthiopie.
Les six pays ont reçu des aides de la CE pour développer et mettre en œuvre des plans d'appui technique, concernant des aspects tels que les systèmes de gouvernance, le développement du leadership, les ressources humaines et les capacités de gestion financière.
Le Ghana, le Nigeria et le Swaziland ont intégré leurs plans d'appui technique et de développement des capacités dans leurs cadres stratégiques nationaux de lutte contre le sida et entamé la mise en œuvre de ces plans. Le Ghana prévoit d'utiliser l'aide de la CE pour réunir des partenaires de développement et discuter de la création d'un fonds commun pour la fourniture d'un appui technique. En outre, le Ghana travaille en collaboration avec les milieux universitaires pour mettre en place des programmes de formation portant sur le renforcement, le suivi et l'évaluation des systèmes de santé, dans le but de constituer des capacités nationales durables sur le long terme.
À l'issue de cet atelier, les participants ont insisté sur l'importance du rôle des partenaires nationaux, avec des organisations telles que les universités. Ils ont évoqué en particulier le fait que, malgré les efforts des pays pour accroître leurs capacités internes, la migration des professionnels qualifiés avait limité l'impact.
« À mesure que les efforts évoluent d'une riposte d'urgence à une lutte plus soutenue, les capacités nationales doivent désormais être développées dans toute une série de domaines clés », a expliqué Angela Trenton Mbonde, responsable d'équipe au sein de la Division de l'efficacité de l'aide et des capacités nationales. « L'appropriation par les pays et le développement des capacités devraient jouer un rôle plus central pour faire avancer la riposte au sida », a-t-elle ajouté.
Les contributions des pays et le partage des expériences dans le cadre de l'atelier permettra d'éclairer la révision de la Note d'orientation sur le développement des capacités de l'ONUSIDA, destinée à promouvoir une compréhension commune du développement des capacités dans le contexte de la planification de l'appui technique et des programmes nationaux de lutte contre le VIH.
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Le rôle fondamental des jeunes dans la lutte contre l'épidémie mondiale et la riposte au sida
27 juillet 2011
27 juillet 2011 27 juillet 2011
De jeunes leaders et des décideurs gouvernementaux débattent des engagements pris concernant les jeunes et la riposte au sida. Siège de l'ONU, New York. 26 juillet 2011.
Photo : FNUAP
Un nouveau rapport insiste sur le fait que les engagements mondiaux ne seront concrétisés que si les besoins particuliers des jeunes femmes et des jeunes hommes sont reconnus et que leurs droits sont pleinement exercés, respectés et préservés.
L'Équipe spéciale mondiale interinstitutions sur le VIH et les jeunes a présenté le rapport de synthèse intitulé Assurer l'avenir aujourd'hui et contenant des informations stratégiques sur le VIH et les jeunes. Le rapport a été présenté lors d'un événement organisé par l'ONUSIDA en parallèle à la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la jeunesse qui s'est tenue à New York les 25 et 26 juillet, sur le thème « Dialogue et compréhension mutuelle ».
Cet événement, organisé en collaboration avec le FNUAP, l'OIT, la Coalition mondiale de la Jeunesse contre le VIH/sida, le Population Council et le Catholic Relief Services, a réuni de jeunes leaders et des décideurs politiques afin de discuter des engagements pris concernant les jeunes et la riposte au sida. Les participants ont examiné des solutions pour parvenir à une vision commune de l'objectif « zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida » chez les jeunes.
Pour réduire le nombre de nouvelles infections au VIH chez les jeunes, parvenir aux objectifs plus larges d'égalité fixés par les OMD et inverser la tendance de l'épidémie, les efforts en matière de prévention et de traitement du VIH doivent être adaptés aux besoins spécifiques des jeunes gens.
Les dernières données épidémiologiques de l'ONUSIDA indiquent que ce sont les jeunes qui mènent la révolution dans la prévention du VIH en agissant pour se protéger eux-mêmes contre le VIH. Les pratiques sexuelles des jeunes évoluent et la prévalence du VIH chez les jeunes est en baisse dans 15 des 21 pays les plus touchés par le VIH. Toutefois, en 2009, les jeunes représentaient 41 % de l'ensemble des nouvelles infections au VIH chez les adultes, avec 3 000 jeunes gens nouvellement infectés par le VIH chaque jour. Toujours en 2009, 4,9 millions de jeunes femmes et de jeunes hommes vivaient avec le VIH dans le monde.
Le rapport insiste sur le fait que les jeunes représentent une ressource fondamentale pour contrer l'épidémie mondiale de sida et mener la riposte au cours des décennies à venir. Il souligne également que les obstacles légaux et politiques qui empêchent les jeunes d'accéder aux services anti-VIH doivent être levés, et que les jeunes doivent être impliqués plus efficacement dans la riposte.
En ce sens, l'événement a servi de plate-forme aux jeunes pour un dialogue direct avec les gouvernements nationaux dans le but d'encourager l'élargissement de l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les jeunes, ainsi que la participation active et le leadership des jeunes, y compris ceux qui vivent avec le VIH, dans la riposte au sida à tous les niveaux.
Selon ce nouveau rapport, pour faire avancer efficacement la riposte chez les jeunes, des investissements supplémentaires sont nécessaires. Toutefois, il contient aussi une mise en garde en indiquant que le simple fait de consacrer davantage de ressources ne permettra pas d'accroître le dépistage du VIH et le recours aux services anti-VIH chez les jeunes. Pour protéger les générations futures du VIH, il faut plutôt favoriser l'émancipation des jeunes, et en particulier des jeunes femmes, pour qu'ils fassent valoir leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive, améliorer les programmes ciblant les jeunes et abroger les lois et politiques nationales qui restreignent l'accès des jeunes aux services anti-VIH.
Publications

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Améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles grâce à la riposte au VIH
19 juillet 2011
19 juillet 2011 19 juillet 2011
En marge de la conférence 2011 de l'IAS organisée à Rome du 17 au 20 juillet 2011, l'ONUSIDA, en collaboration avec la Coalition mondiale sur les femmes et le sida (GCWA), ATHENA, Salamander Trust, WECARe+ et Network Persone Seropositive, a arrangé une réunion dans le but de discuter de la manière dont la riposte au VIH pourrait aider à améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs de toutes les femmes, y compris celles qui vivent avec le VIH, à toutes les étapes de leur vie.
En effet, les femmes vivant avec le VIH sont touchées par la stigmatisation, la discrimination et la violence sexiste ; elles ne peuvent accéder à l'ensemble des services disponibles et sont lésées dans leurs droits fondamentaux. Dans le cadre des services de santé, elles disposent souvent de choix limités en matière de planification familiale, elles souffrent de la désapprobation des prestataires de services au regard de la satisfaction de leurs désirs sexuels et de fertilité, et elles sont même parfois contraintes de se faire stériliser ou avorter, ce qui constitue une violation flagrante de leurs droits sexuels et reproductifs. Les participants ont reconnu que l'amélioration de la santé et des droits des femmes dans toute leur diversité est fondamentale pour le succès de la riposte au VIH, tout comme la riposte au VIH est essentielle pour assurer la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes.
Cet événement a aussi été utilisé comme une plate-forme pour lancer le rapport (en anglais). Rédigé par l'ONUSIDA et le réseau ATHENA, il contient des études de cas sur des actions communautaires visant à améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes par le biais de la riposte au sida et inversement, selon différentes perspectives. Ce rapport atteste que les femmes sont confrontées à des problèmes spécifiques (comme la violence sexiste) pour accéder à la santé et à leurs droits sexuels et reproductifs et pour exercer ces derniers. En outre, elles ont plus de mal à accéder aux services de prévention, de soins et de soutien en matière de VIH.
Les femmes et les filles doivent être soutenues à tous les niveaux, et notamment à celui des communautés ; elles ont droit à des services de qualité qui répondent à leurs besoins et à ceux de leur communauté
Dr Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA
« Les femmes et les filles doivent être soutenues à tous les niveaux et à toutes les étapes de leur vie ; elles ont droit à des services de qualité qui répondent à leurs besoins et à ceux de leur communauté », a déclaré le Dr Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA.
Tirer les leçons de ces études de cas communautaires est une opportunité d'améliorer la riposte au sida, sur la base des Objectifs du Millénaire pour le développement et de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011. Ces études de cas mettent en évidence que, pour que les ripostes soient efficaces, elles doivent inclure l'émancipation et l'intégration des femmes dans toute leur diversité, accorder une attention particulière à la santé sexuelle et reproductive, y compris l'amélioration de la santé maternelle et pédiatrique, et lutter contre les pratiques socioculturelles qui reposent sur l'inégalité entre les sexes.
Dans la stratégie 2011-2015 de l'ONUSIDA : Objectif zéro, l'égalité des sexes et les droits de l'homme constituent l'un des trois principaux piliers. Ce rapport fait partie intégrante de l'engagement visant à garantir que les droits des femmes et des filles sont respectés grâce à la riposte au VIH. Il a été rédigé dans le cadre de l'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes, des filles et de l'égalité des sexes dans le contexte du VIH.
« L'ONUSIDA continue à plaider en faveur de la santé et des droits des femmes, et s'oppose fermement à toute stigmatisation et discrimination au sein de tous les groupes marginalisés. Nous maintiendrons ce cap jusqu'à ce que l'objectif « zéro discrimination » soit atteint », a déclaré le Dr De Lay.
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Ouverture de la 6ème Conférence de l'IAS sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH à Rome
18 juillet 2011
18 juillet 2011 18 juillet 2011
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, dans son discours d'ouverture de l'IAS 2011.
« Nous sommes à un tournant scientifique de la riposte mondiale au sida », a déclaré le président international de l'IAS 2011 et président de la Société internationale du sida, Elly Katabira. « Nous sommes témoins de deux années de progrès biomédicaux significatifs, comme nous n'en avions pas vus depuis l'arrivée des antirétroviraux au milieu des années 90. L'excitation autour de ces progrès de la recherche—qu'il s'agisse du gel vaginal CAPRISA 004, de l'étude HPTN 052 sur le traitement comme prévention ou les signes encourageants sur la PrEP et les vaccins—est au coeur des débats et des discussions auxquels nous allons participer à Rome dans les prochains jours. »
C'est sur cette toile de fond que s'est ouverte la 6ème Conférence de l'IAS sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH (IAS 2011) à Rome. Plus de 5000 chercheurs, scientifiques, cliniciens, leaders communautaires et spécialistes politiques dans le domaine du sida se sont réunis pour examiner les derniers développements en matière de recherche liée au VIH et explorer la manière dont les progrès scientifiques peuvent bénéficier à la riposte mondiale au sida.
Nous ne devons pas oublier que l'histoire nous jugera non pas par nos percées scientifiques, mais par la manière dont nous les appliquons
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
La Conférence de l'IAS visera également à identifier des moyens de mettre la recherche en pratique, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Dans son discours d'ouverture, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a décrit les difficultés actuelles en terme d'accès au traitement anti-VIH dans et entre les pays et les populations clés comme étant un « affront pour l'humanité », mais a également rappelé au public que ces difficultés « peuvent et doivent être surmontées grâce aux innovations de développement, de prix et de livraison de traitements et d'aménagements pour le VIH, la tuberculose, le paludisme, la santé reproductive et d'autres problèmes de santé ». « Nous ne devons pas oublier que l'histoire nous jugera non pas par nos percées scientifiques, mais par la manière dont nous les appliquons », a ajouté M. Sidibé.
Faisant écho à cet appel lors de la séance d'ouverture, le co-président local de l'IAS 2011 et directeur de la recherche de l'Istituto Superiore di Sanità Stefano Vella a souligné la nécessité d'un partage homogène des progrès récents de la recherche biomédicale entre le Nord et le Sud. « Nous devons veiller à ce que les progrès que nous réalisons dans la recherche, comme le désormais avéré concept de traitement antirétroviral comme moyen de prévention du VIH soit mis en oeuvre chez les populations des pays en développement. »
M. Vella a profité de l'occasion pour appeler le gouvernement italien à refaire part de son engagement envers le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. « Les progrès de la science doivent s'accompagner de progrès en matière de ressources. J'appelle le gouvernement italien à s'engager de nouveau comme pays donateur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », a déclaré M. Vella.
L'IAS 2011 révèlera de nouvelles données prometteuses dans quatre domaines scientifiques–notamment ceux du traitement du VIH comme prévention, des efforts de guérison du VIH, des nouveaux médicaments et des nouvelles combinaisons antirétrovirales et du déploiement d'interventions de prévention et de traitement efficaces dans les milieux modestes.
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