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Plein feu sur le Kazakhstan: «Le financement et la planification sont des priorités clés pour la riposte»
15 septembre 2010
15 septembre 2010 15 septembre 2010Maksut Karimovitch Kulzhanov, directeur de l'Institut kazakh de santé publique et représentant de l'Europe de l'Est au Conseil d'administration du Fonds mondial partage ses opinions sur les progrès du Kazakhstan vers l'OMD 6.

Maksut Karimovitch Kulzhanov, directeur de l'Institut kazakh de santé publique.
ONUSIDA: Quel est d'après vous la réalisation la plus remarquable du Kazakhstan dans sa riposte au VIH?
M. Kulzhanov: Plusieurs réussites me viennent à l'esprit. Tout d'abord, l'épidémie au Kazakhstan est contenue au niveau concentré et reste en gros au même niveau. Ensuite, le financement public de la riposte au sida augmente progressivement et, même si ces ressources ne suffisent toujours pas, nous pouvons malgré tout parler de réussite dans la mesure où elles étaient inexistantes il y a dix ans. J'estime que l'amélioration du travail avec les populations vulnérables et l'aide accrue du gouvernement aux ONG figurent parmi les évolutions importantes. La nouvelle loi adoptée qui promeut l'activité des ONG facilite l'implication de la société civile dans le travail de proximité, une des principales priorités du Kazakhstan.
ONUSIDA: Quels sont les principaux obstacles à la réalisation de l'OMD 6 au Kazakhstan?
M. Kulzhanov: Les principaux obstacles sont probablement identiques aux obstacles recensés dans d'autres pays tels que la complexité du travail avec les populations vulnérables et faire comprendre certains aspects de l'épidémie aux différents organismes publics et aux autorités. Il y a également des problèmes au niveau de l'accès au traitement. Aujourd'hui, le Kazakhstan ne possède pas les capacités pour pouvoir offrir de lui-même un traitement antirétroviral à toutes les personnes qui en ont besoin. C'est ici que l'aide octroyée par le Fonds mondial joue un rôle crucial car elle permet de maintenir la couverture du traitement à un niveau acceptable.
ONUSIDA: Pensez-vous que les investissements réalisés par le Kazakhstan dans la riposte au sida vont contribuer à la réalisation des autres OMD?
M. Kulzhanov: Les investissements dans la riposte au sida au Kazakhstan ciblent des activités réalisées dans ce domaine particulier. S'agissant des autres OMD, notamment la réduction de la mortalité infantile et la santé maternelle, le gouvernement fournit de sérieux efforts et certains progrès ont été enregistrés. Ces objectifs sont également une priorité pour le Kazakhstan qui a adopté il y a trois ans les critères de l'OMS ainsi que la méthodologie et les approches de cette institution. Nous avons déjà engrangé de bons résultats.
ONUSIDA: Quelles actions peuvent être entreprises pour changer le cours de l'épidémie de VIH au Kazakhstan?
M. Kulzhanov: Le financement et la planification de la riposte sont deux éléments très importants. Malheureusement, les gouvernements de notre région en général et du Kazakhstan en particulier n'ont pas la capacité de garantir le financement de la riposte et souvent, ils ne possèdent pas le savoir-faire requis en la matière. C'est pourquoi nous accordons une telle importance à la coopération avec le Fonds mondial qui est véritablement la seule agence capable d'avoir un impact perceptible sur le financement de la riposte. D'un autre côté, il est important de travailler avec d'autres organisations internationales telles que l'ONUSIDA qui offre un appui crucial tant au niveau technique qu'en matière de conseils.
En tant que représentant de la région au Conseil d'administration du Fonds mondial, je dirai que la première tâche qui nous incombe aujourd'hui est de changer les critères adoptés par le Fonds mondial il y quelques années et qui réduisent fortement la possibilité des pays de la région à bénéficier de bourse. Les catégories de pays telles que définies par la Banque mondiale sur la base de leur revenu ne reflètent pas toujours la réalité dans toute sa complexité.
Dans notre région où le fossé entre pauvres et riches est très large et où la situation générale est relativement bonne au niveau du bien-être, certaines populations vivent dans une pauvreté extrême. Et c'est précisément dans ces groupes de population que l'épidémie se propage très vite. Les critères du Fonds mondial ignorent cet aspect. Nous devons entreprendre tout ce qui est en notre pouvoir pour changer ces critères afin que le Fonds mondial fonctionne pour tous les pays. Ceci est particulièrement important pour notre région qui est proche d'une épidémie généralisée.
ONUSIDA: Que fait votre pays pour définir les priorités de la prévention du VIH?
M. Kulzhanov: Nos programmes officiels reprennent la prévention du VIH parmi les cinq priorités programmatiques mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir, par exemple dans la prévention du VIH dans les populations immigrées. La migration augmente dans la région. Il y a les immigrés légaux et les immigrés illégaux qui, bien souvent, sont la majorité. Ils sont totalement coupés de tous les services : aucun accès aux services médicaux, à l'éducation et aux informations. Une étude pilote que nous avons réalisée sur un des grands marchés d'Almaty a mis en évidence l'ignorance sur les préservatifs et d'autres moyens de protection chez de nombreux immigrés, représentés principalement par des jeunes sexuellement actifs. Il y a donc beaucoup de travail à faire dans ce domaine. Dans l'ensemble, ce qui nous fait défaut, c'est la coordination et une meilleure interaction entre les secteurs. Nous devons unir les efforts à tous les niveaux.
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27 septembre 2023

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Diminution d'un tiers des décès maternels dans le monde
15 septembre 2010
15 septembre 2010 15 septembre 2010
Selon le nouveau rapport Trends in maternal mortality publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale, le nombre de mères qui meurent des suites de complications durant la grossesse et l'accouchement est passé de 546 000 en 1990 à 358 000 en 2008, soit une réduction de 34 %.
Malgré cette avancée remarquable, la baisse annuelle est inférieure à la moitié du taux requis pour atteindre l'objectif du Millénaire pour le développement (OMD) de la réduction du taux de mortalité maternelle (nombre de décès pour 100 000 naissances vivantes) de 75 % entre 1990 et 2015. Ce taux devrait être de 5,5 % , alors que la moyenne annuelle actuelle n'est que de 2,3 %.
Le Dr. Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, a déclaré : « La baisse au niveau mondial du taux de mortalité maternelle est une nouvelle encourageante. Aucune femme ne devrait mourir à cause d'un accès inadéquat à la planification familiale et aux soins de grossesse et d'obstétrique. »
Dans les pays où la prévalence du VIH est élevée, le sida est devenu une des principales causes de décès pendant la grossesse et après l'accouchement. Certains éléments indiquent également que les femmes vivant avec le VIH sont plus exposées au risque de décès maternel. Selon les estimations, 42 000 femmes enceintes à travers le monde seraient décédées en 2008 à cause du sida. Dans près de la moitié des cas, il s'agissait de décès maternel. La part du VIH est la plus élevée dans l'Afrique sub-saharienne où 9 % des décès maternels étaient liés au sida.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré : « L'intégration des services de VIH aux soins de santé maternelle, sexuelle et reproductive est une étape essentielle pour prévenir le décès des mères et l'infection des enfants. Le mouvement contre le sida doit être exploité afin d'atteindre une réduction des taux de mortalité maternelle et infantile. »
Le rapport indique que les décès des femmes enceintes sont liés à quatre causes principales : hémorragies lourdes après la naissance, infections, problèmes d'hypertension et avortements réalisés dans des conditions dangereuses. En 2008, ce sont près de 1 000 femmes par jour qui sont mortes de ces complications, plus de la moitié d'entre elles en Afrique sub-saharienne. Le risque qu'une femme dans un pays à revenu faible meure d'une cause liée à la grossesse est près de 35 fois supérieur au risque d'une mère vivant dans un pays à revenu élevé.
Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF, a expliqué : « Pour atteindre l'objectif mondial d'amélioration de la santé maternelle et pour sauver la vie des femmes, nous devons fournir de plus grands efforts pour atteindre celles qui sont le plus exposées. Cela signifie atteindre les femmes dans les zones rurales et dans les foyers plus pauvres, les femmes des minorités ethniques et des groupes indigènes, les femmes vivant avec le VIH et les femmes dans les zones de conflit. »
Ces nouvelles estimations indiquent qu'il est possible de réduire davantage le nombre de décès de femmes. Les pays doivent réaliser des investissements dans les systèmes de santé et dans la qualité des soins.
Pour Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l'UNFPA : « Chaque naissance doit être sûre et chaque grossesse, désirée. L'absence de soins maternels est une violation des droits de la femme à la vie, à la santé, à l'égalité et à la non-discrimination. »
Les agences des Nations Unies, les donateurs et autres partenaires coordonnent de plus en plus souvent leur assistance aux pays et se concentrent sur ceux où la charge est la plus lourde.
Selon Tamar Manuelyan Atinc, Vice-président chargé du développement humain à la Banque mondiale : « Au vu de la précarité des systèmes de santé dans de nombreux pays, nous devons travailler en étroite collaboration avec les gouvernements, les donateurs, les agences et autres partenaires afin de renforcer ces systèmes. »

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Les jeunes HSH et transgenres font entendre leur voix
10 septembre 2010
10 septembre 2010 10 septembre 2010
Participants de la consultation ‘Youth Voices Count’. Crédit: Campagne mondiale contre le sida
Les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les jeunes transgenres de la région Pacifique lancent un appel aux gouvernements, aux donateurs et aux partenaires pour qu'ils «tiennent compte de l'avis des jeunes» en mettant davantage l'accent sur l'avis et les besoins de ce groupe et en les incluant dans la programmation des ripostes nationales au VIH.
Le volume de données qui documente les taux de transmission exceptionnellement élevés parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les populations transgenres en Asie et dans le Pacifique ne cesse d'augmenter.
Pour les hommes ayants des rapports sexuels avec des hommes en Asie, la probabilité d'être infecté par le VIH est près de 1 contre 5 et on estime que les HSH représentent près de la moitié des épidémies nationales dans nombreuses petites îles du Pacifique. Dans les pays plus grands tels que l'Australie et la Nouvelle-Zélande, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes constituent de loin la catégorie de transmission la plus importante pour la prévalence et l'incidence du VIH. Parmi les populations transgenres, la prévalence du VIH varie de 10 à 42 % dans cinq pays asiatiques.
Nous disposons maintenant d'un forum où les jeunes HSH et transgenres peuvent apporter de véritables contributions. C'est un pas très important.
Hender Gercio, militant contre le VIH originaire des Philippines
Au début du mois de septembre, 40 jeunes HSH et transgenres issus de 14 pays se sont réunis pour des consultations, une première pour la région Asie-Pacifique.
Réuni trois jours à Bangkok (Thaïlande), le groupe a abordé des sujets clés tels que la vulnérabilité au VIH, l’estime de soi, l'accès aux services et informations pertinents et adaptés, l'éducation et les violations des droits de l'homme dont sont victimes les jeunes HSH et transgenres de la région et a présenté une liste de recommandations d'actions aux partenaires internationaux.
Comme l'explique Hender Gercio, étudiant et militant contre le VIH originaire des Philippines: «Il a fallu attendre trop longtemps avant que l’avis des jeunes, et plus particulièrement les jeunes de notre communauté, ne soit intégré à la riposte contre le sida. Il est primordial que nous ayons une autonomie. Nous disposons maintenant d'un forum où les jeunes HSH et transgenres peuvent apporter de véritables contributions. C'est un pas très important.»

Participants de la consultation ‘Youth Voices Count’ pour les jeunes HSH et transgenres. Crédit: Campagne mondiale contre le sida
Voici quelques-unes des recommandations en faveur d'une action immédiate formulées par le groupe:
- Renforcer et améliorer la collecte de données sur les besoins, les défis et les complexités sociales auxquels font face les jeunes HSH et transgenres, surtout ceux vivant avec le VIH.
- Adapter le programme d'éducation sexuelle afin de fournir toutes les informations sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre.
- Réaliser des études de qualité/des évaluations rapides sur les problèmes de moi des jeunes HSH et transgenres.
- Garantir la représentation des jeunes HSH et transgenres dans les réseaux HSH et transgenres sous-régionaux et régionaux.
- Favoriser la formation des soignants aux problèmes des jeunes HSH et transgenres afin de réduire la stigmatisation et la discrimination et d'accroître l'accès aux services VIH et de santé.
Donner aux jeunes HSH et transgenres les moyens de se protéger contre l'infection à VIH est une des priorités de l'ONUSIDA. Les HSH et les transgenres sont victimes d'actes de violence et de discrimination à travers le monde. Dans certains pays, ils risquent des peines d'emprisonnement, voire la peine capitale.
La consultation est une opportunité qui tombe à pic pour s'arrêter un instant sur le combat de nombreux jeunes HSH et transgenres en faveur de leur santé et du contrôle de celle-ci, surtout en matière de VIH et de santé sexuelle.
James Gray, ambassadeur australien de la jeunesse pour le développement
Pour James Gray, ambassadeur australien de la jeunesse pour le développement qui travaille avec l'équipe d'appui aux régions de l'ONUSIDA à Bangkok «La consultation est une opportunité qui tombe à pic pour s'arrêter un instant sur le combat de nombreux jeunes HSH et transgenres en faveur de leur santé et du contrôle de celle-ci, surtout en matière de VIH et de santé sexuelle. Il s'agit d'un pas important franchi vers une consolidation de la réponse en créant un espace dans lequel ce groupe pourra faire entendre sa voix.»
À l'issue de cette consultation, organisée conjointement par la Campagne mondiale contre le sida et l'ONG néerlandaise Hivos, avec l'appui de l'ONUSIDA, des ressources supplémentaires seront déployées pour soutenir les groupes de jeunes HSH de la région afin de maintenir la dynamique. Le groupe continuera à partager les expériences et se réunira à nouveau dans 12 mois. Les résultats de la consultation, le rapport de synthèse et les recommandations peuvent être sollicités et téléchargés sur www.worldaidscampaign.org ou www.hivos.nl (en anglais).
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Reportages:
Journée mondiale contre l’homophobie (17 Mai 2010)
Un rapport appelle à l’intensification des stratégies de prévention contre le VIH parmi les HSH en Asie-Pacifique (28 Mai 2010)
Publications:
Hivos (en anglais)
Campagne mondiale contre le sida
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13 décembre 2022
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12 décembre 2022

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UNICEF : Les OMD en faveur des enfants pourraient être atteints plus vite en mettant l’accent sur les plus défavorisés
07 septembre 2010
07 septembre 2010 07 septembre 2010S’appuyant sur un large éventail d’indicateurs, l’UNICEF pointe des faits alarmants témoignant de disparités croissantes dans la vie des enfants.

Selon de nouvelles données de l’UNICEF publiées aujourd’hui, des millions de vies pourraient être sauvées dans le monde en axant les investissements sur les enfants, les jeunes et les communautés les plus défavorisés. Un telle approche permettrait également de s’attaquer aux disparités croissantes qui accompagnent la progression vers les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Ces nouvelles conclusions sont présentées dans deux publications: «Réduire les écarts pour atteindre les objectifs» et «Progrès pour les enfants : Réaliser les OMD avec équité», le rapport phare de l’UNICEF.
Selon l’UNICEF, si d’énormes progrès sont réalisés au niveau international pour atteindre les OMD, il reste encore beaucoup à faire dans les cinq prochaines années. La nature de l’épidémie mondiale de VIH révèle les disparités entre les plus riches et les plus démunis à l’échelle de chaque nation et du globe, ainsi que les conséquences de ces disparités. Par exemple, 20 pays — dont près de la moitié en Afrique subsaharienne — concentrent environ 90 % des femmes dans le monde n’ayant pas accès aux médicaments pour prévenir la transmission du VIH à leurs bébés, selon le rapport de l’OMS, de l’UNICEF et de l’ONUSIDA Vers un accès universel : étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé (2009).
Nos conclusions bousculent l’opinion traditionnelle selon laquelle il n’est pas productif de concentrer les efforts sur les enfants les plus démunis et les plus défavorisés.
Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF
De surcroît, en dépit de progrès considérables pour fournir une thérapie antirétrovirale aux enfants qui en ont besoin, près des deux-tiers d’entre eux dans les pays à revenus faibles et intermédiaires n’ont toujours pas accès au traitement. Le sida reste la principale cause de décès chez les moins de cinq ans dans les pays à forte prévalence [les pays où le taux de prévalence du VIH est de 10 % ou plus].
L’objectif du Millénaire pour le développement numéro 6 prévoit notamment de stopper la propagation du VIH et d’inverser la tendance d’ici 2015. Selon l’UNICEF, atteindre cet objectif suppose de toucher en priorité les jeunes, et en particulier les adolescentes en Afrique subsaharienne. La grande majorité des nouvelles infections à VIH restent constatées dans cette région qui rassemble plus de 80 % des jeunes de 15 à 24 ans vivant avec le VIH.
Selon le rapport, les fléaux nationaux que sont la maladie, le mauvais état de santé et l’analphabétisme frappant surtout les populations d’enfants les plus pauvres, fournir à ces dernières des services essentiels pourrait fortement accélérer la progression vers les OMD et réduire les disparités au sein des nations.
« Nos conclusions bousculent l’opinion traditionnelle selon laquelle il n’est pas productif de concentrer les efforts sur les enfants les plus démunis et les plus défavorisés », commente Anthony Lake, le Directeur général de l’UNICEF. « Une stratégie axée sur l’équité sera non seulement une victoire morale – juste en théorie – mais surtout, et de manière plus enthousiasmante encore, juste en pratique. »
Right Hand Content
Coparrainants:
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Multimédia:
Une vidéo et des images haute résolution seront disponibles à l’adresse
www.thenewsmarket.com/unicef (en anglais)
Reportages:
Un rapport de l’ONU montre qu’il faut progresser dans le dépistage et le traitement du VIH pour les enfants et les mères (30 novembre 2009)
Aucun bébé africain ne doit naître avec le VIH à l’horizon 2015 (20 avril 2010)
Contact:
UNICEF Media, New York
Kate Donovan
tel. +1 212 326 7452
kdonovan@unicef.org
UNICEF Media, New York
Janine Kandel
tel. + 1 212 326 7684
jkandel@unicef.org
Publications:
Rapport complet «Progrès pour les enfants : Réaliser les OMD avec équité» (pdf, 3.89Mb) (en anglais)
Étude: «Réduire les écarts pour atteindre les objectifs» (pdf, 229 Kb) (en anglais)
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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA salue l’implication du Japon dans la riposte au sida et à l’égard du Fonds mondial
03 septembre 2010
03 septembre 2010 03 septembre 2010
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA prononce un discours d’inauguration de l’exposition de photos « Renaître à la vie » à Tokyo. 3 septembre 2010. Crédit : ONUSIDA
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a félicité le Premier ministre japonais Naoto Kan pour la générosité de son pays envers la riposte au sida. Depuis 2002, le Japon a investi plus d’un milliard de dollars US dans la lutte contre le VIH dans des pays à revenus faibles et intermédiaires. C’est un des principaux donateurs du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dont la création avait été envisagée pour la première fois lors du sommet du G8 en 2000 à Okinawa.
Dans son discours d’inauguration de l’exposition de photos « Renaître à la vie » à Tokyo, le Premier ministre Kan a mis l’accent sur l’engagement du gouvernement japonais pour appuyer la riposte mondiale au sida lors du prochain sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement.
« Les maladies infectieuses sont une menace pour la sécurité de l’humanité mais les progrès en matière de traitement ont permis aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie normale », a déclaré le Premier ministre Kan. « Lors du sommet sur les OMD, je soutiendrai la riposte mondiale au sida sans ménager mes efforts, au travers de la contribution de mon pays au Fonds mondial. »
« Lors du sommet sur les OMD, je soutiendrai la riposte mondiale au sida sans ménager mes efforts, au travers de la contribution de mon pays au Fonds mondial. »
Naoto Kan, Premier ministre japonais
« Les engagements exemplaires du Japon envers la riposte au sida sauvent des millions de vies dans le monde », a déclaré M. Sidibé. « L’attention qu’accorde ce pays à la sécurité des hommes et à leur vie ont permis au G8 de faire en sorte que le VIH et la santé mondiale restent des priorités de l’agenda international. »
L’exposition de photos est une production conjointe du Fonds mondial et de Magnum Photos. M. Michel Kazatchkine, le Directeur exécutif du Fonds, a assisté lui aussi à son inauguration, à quelques semaines d’une réunion cruciale pour le réapprovisionnement du Fonds à New York.
« Le Japon, notre quatrième plus gros donateur, est un solide soutien du Fonds », a déclaré M. Kazatchkine. « Grâce à son aide, plus de cinq millions de personnes ont désormais accès au traitement du sida dans les pays en développement. »
« Les engagements exemplaires du Japon envers la riposte au sida sauvent des millions de vies dans le monde. »
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
La réunion avec le Premier ministre, au dernier jour de la première visite officielle de M. Sidibé au Japon, a donné lieu à des discussions avec des partenaires japonais clés du gouvernement, du secteur de la santé publique, de la société civile et du secteur privé. Lors de réunions avec M. Hiroyuki Nagahama, le Vice-ministre de la santé, du travail et des affaires sociales, et avec de hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, M. Sidibé a encouragé le Japon à user de son influence dans le monde pour que la riposte au VIH reste une priorité de l’agenda international. Une discussion avec des dirigeants économiques a porté sur les moyens mis en œuvre par le secteur privé japonais pour renforcer la contribution du Japon à la riposte au sida. M. Sidibé a également rencontré M. Kiyoshi Kodera, le Vice-président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour débattre des possibilités de renforcement des liens entre cette agence et l’ONUSIDA. Une autre réunion lui a également permis de rencontrer M. Koichiro Matsuura, l’ancien Directeur général de l’UNESCO, qui a joué un rôle décisif pour soutenir les premières directives internationales ayant trait à l’éducation à la sexualité et au VIH chez les jeunes.
M. Sidibé a rendu une visite de courtoisie à la Fédération japonaise de football qui s’est engagée en faveur de la campagne de l’ONUSIDA « Tous ensemble, donnons un carton rouge au sida » et de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. M. Junji Ogura, le Président de cette fédération, a exprimé l’intérêt du Japon pour sensibiliser le grand public au VIH par l’intermédiaire du football.
La visite de M. Sidibé au Japon a également été l’occasion d’une rencontre impromptue avec M. José Luis Rodriguez Zapatero, le Premier ministre espagnol en visite d’Etat officielle dans ce pays. M. Zapatero a affirmé que l’Espagne continuerait à apporter un solide soutien à la riposte mondiale au sida.
Lors d’un discours public prononcé à l’université de Tokyo, M. Sidibé a exhorté Tokyo à devenir la première capitale du G8 à atteindre l’objectif ambitieux de l’ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH d’ici 2015. Le Japon se caractérise par un taux national de prévalence du VIH très faible, compris entre 0,01 et 0,02 %.
M. Sidibé s’est également rendu dans le centre communautaire AKTA des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, implanté au cœur du célèbre district Shinjuku de Tokyo qui abrite l’une des plus fortes concentrations mondiales de bars gay. Géré par l’organisation japonaise à but non lucratif Rainbow Ring, ce centre propose des informations sur les rapports sexuels protégés, des conseils par les pairs et des services de dépistage du VIH. Si la prévalence du VIH au Japon reste faible, le nombre de nouveaux cas d’infection chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes augmente.
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«Il faut maintenir les investissements pour la lutte contre le sida», déclare le Directeur exécutif de l’ONUSIDA au terme de sa visite en Australie
31 août 2010
31 août 2010 31 août 2010
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA et M. Peter Baxter, le Directeur général du programme de l’Agence australienne pour le Développement international (AusAID) à Canberra. Crédit : ministère australien de la Santé et des Personnes âgées
Concluant sa première visite officielle en Australie, M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a mis l’accent sur la nécessité, pour la communauté internationale, de mobiliser 10 milliards de dollars US supplémentaires afin d’atteindre les objectifs fixés par les pays pour un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH.
A quelques semaines de la réunion en vue de la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, M. Sidibé et Peter Baxter, le Directeur général du programme de l’Agence australienne pour le Développement international (AusAID) se sont rencontrés dans la capitale Canberra pour discuter du maintien et du renforcement des investissements dans la lutte contre le sida.
« A l’heure actuelle, dix millions de personnes vivant avec le VIH sont en attente d’un traitement qui leur sauverait la vie. Si nous ne parvenons pas à réunir les fonds manquants, la promesse de l’accès universel restera lettre morte pour des millions d’humains », a déclaré M. Sidibé lors de cette rencontre.
Le Directeur exécutif a remercié M. Baxter pour le soutien d’AusAID à la riposte au VIH, en particulier dans la région Asie-Pacifique, et pour son engagement récent à augmenter de près de 900 000 dollars US la contribution de cette agence à l’ONUSIDA. Il a par ailleurs exprimé sa crainte de voir d’autres donateurs maintenir leur niveau actuel de financement, voire de le réduire, après des années de hausses régulières et substantielles de leurs investissements en faveur de la lutte contre le VIH.
A Canberra, M. Sidibé a également rencontré Jane Halton, la Secrétaire du ministère de la Santé et des Personnes âgées, ainsi que Bruce Miller, le Directeur général adjoint du bureau australien des évaluations nationales.
M. Sidibé a entamé sa visite de cinq jours en Australie à Sydney, à l’institut Lowy pour la politique internationale où il a évoqué l’état de l’épidémie et la nécessité de transformer la riposte mondiale au sida. Il a visité dans cette ville le célèbre centre d’injection sous surveillance médicale de Kings Cross, le seul de ce genre dans l’hémisphère sud. Il a loué le travail de cette structure qu’il a qualifiée de « modèle pragmatique et économique » pour stopper la transmission du VIH et prévenir la maladie et les décès parmi la population la plus vulnérable, celle des consommateurs de drogues injectées par voie intraveineuse en Nouvelle-Galles-du-Sud.
M. Sidibé s’est vu décerner un prix par une coalition d’organisations impliquées dans l’action contre le VIH en Australie, en reconnaissance de sa contribution personnelle à la riposte au sida.

Jane Halton, titulaire de la médaille du service public (PSM) et Secrétaire du ministère australien de la Santé et des Personnes âgées, avec Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à Canberra. Crédit : ministère australien de la Santé et des Personnes âgées
A Melbourne, le Directeur exécutif a prononcé le discours d’ouverture de la 63e conférence DPI/ONG des Nations Unies. Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a ouvert la conférence sur le thème de la santé par un message vidéo dans lequel il soulignait les nombreux progrès réalisés en matière de santé à l’échelle du globe, notamment un accès plus large au traitement du VIH. Il a également averti les délégués : « Nous avons encore du chemin à parcourir. Il est essentiel que nous tenions nos engagements en matière de santé pour atteindre tous les objectifs du Millénaire pour le développement ».
Après la conférence DPI/ONG – la plus grande manifestation jamais organisée par les Nations Unies en Australie – M. Sidibé a participé au lancement du centre Michael Kirby pour la santé publique et les droits de l’homme. Ce nouveau centre de recherche, qui met l’accent sur le lien entre droits de l’homme et santé publique, associe des scientifiques, des juristes, des médecins praticiens et des universitaires de l’école de santé publique et de médecine préventive de l’université Monash. Michael Kirby, ancien juge de la Haute Cour australienne et expert reconnu des droits de l’homme, vient d’être nommé pour siéger à la nouvelle Commission mondiale sur le VIH et le droit.
A Melbourne, M. Sidibé a également rencontré des dirigeants économiques australiens dans les locaux de la coalition des entreprises en Asie-Pacifique contre le sida (APBCA) qui mène la riposte du secteur privé de la région contre le VIH. Il a félicité cette structure pour son engagement et a encouragé le dynamique secteur privé australien à s’impliquer encore davantage pour proposer des solutions innovantes en vue de lutter contre le VIH.
Le Directeur exécutif a visité le laboratoire de recherche sur le VIH du Burnet Institute, le plus grand centre australien de virologie et de recherche sur les maladies transmissibles. Le professeur Sharon Lewin lui a présenté les recherches de pointe menées pour développer des outils de diagnostic à faible coût et éradiquer les réservoirs du VIH parmi les personnes vivant avec le VIH.
M. Sidibé conclura son déplacement dans la région Asie-Pacifique au Japon où il rencontrera des représentants du gouvernement et des dirigeants économiques de ce pays, à Tokyo.
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Multimédia:
Discours de M. Sidibé au Lowy Institute for International Policy (lien externe) (en anglais)
Reportages:
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA souligne le rôle de l’Australie dans la riposte de la région Pacifique contre le sida
(27 août 2010)
La Papouasie-Nouvelle-Guinée publie de nouvelles estimations de présence du VIH dans le pays (26 août 2010)
Le gouvernement australien et l’ONUSIDA signent un accord de partenariat (23 septembre 2009)
Liens externes:
Lowy Institute for International Policy (en anglais)
Centre d’injection médicalement supervisé de Sydney (en anglais)
M. Ban salue le rôle de la société civile dans les progrès réalisés en matière de santé à l’échelle du globe (en anglais)
Programme de l’Agence australienne pour le Développement international (en anglais)
Coalition des entreprises de la région Asie-Pacifique contre le sida (en anglais)
Burnet Institute (en anglais)
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La Conférence souligne le rôle prépondérant des jeunes en matière de prévention du VIH
27 août 2010
27 août 2010 27 août 2010
Pendant cinq jours, des représentants de 112 pays, notamment 25 000 jeunes et représentants des gouvernements, de la société civile et des Nations Unies, ont échangé autour de la participation des jeunes à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Le rôle des jeunes en matière d’amélioration de l’état du monde a été au cœur de la Conférence mondiale de la jeunesse qui s’est tenue cette semaine à Leon (Mexique). Pendant cinq jours, des représentants de 112 pays, notamment 25 000 jeunes et représentants des gouvernements, de la société civile et des Nations Unies, ont échangé autour de la participation des jeunes à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Les infections à VIH parmi les jeunes de 15 à 24 ans représentant, d’après les estimations, 40 % des nouvelles infections, une riposte au sida axée sur les jeunes sera essentielle pour réaliser l’OMD n° 6 (combattre le VIH/sida) et garantir que les efforts se prolongent sur le long terme.
Dans une vidéo adressée aux jeunes délégués, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a déclaré que les jeunes étaient en mesure de dessiner un avenir dépourvu de nouvelles infections, de discrimination et de décès liés au sida. « Chacun d’entre vous représente un moteur du changement et du développement dans son propre pays », a-t-il affirmé. « Ensemble, vous représentez un formidable mouvement qui façonne l’avenir du monde. »
Sur les 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, près de 5 millions sont des jeunes. On estime que, chaque jour, 2 500 jeunes sont contaminés. Les jeunes femmes paient un tribut particulièrement lourd car elles représentent 66 % des nouvelles infections chez les jeunes du monde entier.
L’autonomisation des jeunes pour qu’ils sachent se protéger contre le VIH constitue l’un des dix domaines prioritaires de l’action de l’ONUSIDA, dont l’objectif est de réduire de 30 % le nombre des nouvelles infections à VIH d’ici à 2015.
Lors d’un atelier commun sur le VIH et les jeunes, l’ONUSIDA et l’UNFPA ont présenté une nouvelle proposition structurée qui présente les réussites enregistrées à ce jour en matière de riposte au VIH chez les jeunes, ainsi que les domaines à améliorer. Au cours de l’atelier, les jeunes délégués étaient invités à proposer leur point de vue sur la pertinence et l’application de cette proposition au niveau national. Des informations factuelles et des services VIH, notamment en matière de santé sexuelle et génésique, ont été qualifiés d’essentiels pour réduire l’infection chez les jeunes. De nombreux participants ont exprimé leur préoccupation quant à la sensibilisation des jeunes par le biais de messages de prévention efficaces.
« Comme nous sommes encore jeunes et à la découverte du monde, nous pouvons adopter des comportements à risque », a déclaré Rodriguez Gastelum, un jeune participant mexicain. « Des informations correctes sur le VIH constituent la première étape de notre protection. »
Moins de 40 % des jeunes, hommes comme femmes, ont accès à des connaissances exactes sur la transmission du VIH, ce qui est bien loin de l’objectif de 95 % fixé dans la Déclaration d’engagement de l’UNGASS pour 2010. Dans les pays en développement, à l’exception de la Chine, seuls 30 % des jeunes hommes et 19 % des jeunes femmes disposent d’informations complètes sur le VIH.
Malgré les difficultés, il y a des signes d’avancée. Une nouvelle étude de l’ONUSIDA montre que la prévalence du VIH chez les jeunes de 15 pays fortement touchés par l’épidémie de sida a chuté de plus de 25 %.
« Pour faire simple, les jeunes mènent une révolution de la prévention dans le monde entier », a déclaré le Dr César Núñez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine, lors d’une séance de la Conférence axée sur la santé. « L’autonomisation des jeunes a entraîné une modification des comportements sexuels. Les jeunes choisissent d’avoir des relations sexuelles plus tardives, avec moins de partenaires, et ils utilisent des préservatifs. »
Ce mois-ci, l’ONU a lancé l’Année internationale de la jeunesse, initiative conçue pour accroître la participation des jeunes aux questions du développement dans le monde et améliorer tant le dialogue entre les cultures que la compréhension entre les générations. Lors d’un événement organisé dans le cadre du lancement de l’Année à New York, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a instamment prié les jeunes du monde entier de regarder au-delà des frontières de leur pays : « Tendez la main au monde. Devenez un citoyen du monde », a-t-il déclaré. « Nous sommes les dirigeants d’aujourd’hui. Vous êtes ceux de demain. »
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Coparrainants:
Centre de presse:
Multimedia:
Visionnez le message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA (You Tube)
Liens externes:
Conférence mondiale de la jeunesse (2010)
Année internationale de la jeunesse
Publications:
La proposition structurée des jeunes pour le domaine prioritaire de l’ONUSIDA consacré aux jeunes (en anglais)
Informations complémentaires au rapport Outlook 2010 de l’ONUSIDA : « Les jeunes mènent la révolution de la prévention du VIH »
Notes d’orientations mondiales sur les jeunes et le VIH

Feature Story
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA souligne le rôle de l’Australie dans la riposte de la région Pacifique contre le sida
27 août 2010
27 août 2010 27 août 2010
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à gauche) a prononcé un discours au Lowy Institute for International Policy dans le cadre d’un « Cycle de conférences d’orateurs prestigieux » et a rencontré le Dr Michael Wesley, Directeur exécutif de l’Institute (à droit). Crédit: Lowy Institute
Dès les premières heures de sa visite de cinq jours en Australie, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a félicité le pays pour le rôle qu’il joue en tant que partenaire clé dans la riposte de la région Pacifique contre le sida.
« L’Australie nous aide à faire progresser l’ordre du jour de la lutte contre le sida dans la région Pacifique. Le pays connaît les dynamiques régionales de l’épidémie de VIH » a déclaré M. Sidibé. « Prenons l’exemple de la Papouasie Nouvelle-Guinée d’où j’arrive et où j’ai pu constater les résultats de l’engagement de l’Australie ».
En 2008, l’Australie a en effet fourni les trois quarts de l’aide à la lutte contre le VIH dans la région. Cela a inclus une subvention de US$ 38 millions au profit de la Papouasie Nouvelle-Guinée – qui est l’un des pays de la région les plus durement touchés par le VIH.
Le premier jour de sa visite, M. Sidibé a prononcé un discours au Lowy Institute for International Policy dans le cadre d’un « Cycle de conférences d’orateurs prestigieux ». Il a également rencontré le Dr Michael Wesley, Directeur exécutif de l’Institute, et M. Bill Bowtell, Directeur de son projet VIH/sida.
« La visite de M. Sidibé nous aidera à redynamiser la riposte contre le sida en Australie » a déclaré M. Bowtell. « Il est essentiel que nous continuions de démontrer qu’il est nécessaire d’investir dans la lutte contre le sida au niveau national, régional et international ».
Un récent sondage réalisé par l’ONUSIDA et Zogby International révèle que si la question du sida ne fait plus les gros titres de la presse dans certains pays, elle reste une priorité absolue de santé pour les Australiens. L’enquête indique que 89 % d’entre eux déclarent que le sida est l’un des problèmes mondiaux les plus importants aujourd’hui. Cependant, 41,5 % seulement des Australiens interrogés considèrent que le sida constitue un problème dans leur propre pays.
Bien que l’Australie affiche un taux de prévalence du VIH parmi les adultes (15-49 ans) de 0,2 %, très inférieur au niveau de prévalence dans plusieurs pays européens et en Amérique du Nord, il existe des groupes plus exposés au risque d’infection. Entre 2004 et 2008, 68 % des cas de VIH nouvellement diagnostiqués l’on été chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. La transmission du virus lors de la consommation de drogues injectables est responsable d’une part relativement modeste des nouvelles infections à VIH – ce qui est attribuable à l’adoption précoce de programmes de réduction des risques éclairés par le concret.
Le Centre d’injection médicalement supervisé de Sydney est l’un des services qui a pour mission de continuer de réduire les infections à VIH parmi les consommateurs de drogues. Ce projet pilote a été lancé en mai 2001 dans le district de King Cross de la ville – où l’on recensait une forte concentration de décès par overdose de drogues. M. Sidibé a visité le centre en compagnie de Mme Carmel Tebbutt, Vice Premier Ministre des Nouvelles-Galles du Sud et Ministre de la Santé.
« Je félicite le gouvernement des Nouvelles-Galles du Sud pour cette initiative qui constitue un modèle pour la région » a déclaré M. Sidibé. « Nous disposons de preuves scientifiques solides qui indiquent que fournir un ensemble de services complets de réduction des risques aux personnes qui consomment des drogues injectables permet de prévenir des infections à VIH ».
Lors de la visite du centre, Mme Tebbutt a annoncé que le projet pilote allait être définitivement pérennisé, ce qui garantira l’avenir du centre dont le fonctionnement n’avait été approuvé que jusqu’à octobre 2011.
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Reportages:
La Papouasie-Nouvelle-Guinée publie de nouvelles estimations de présence du VIH dans le pays (26 août 2010)
Le gouvernement australien et l’ONUSIDA signent un accord de partenariat (23 septembre 2009)
Multimédia:
Discours de M. Sidibé au Lowy Institute for International Policy (lien externe) (en anglais)
Liens externes:
Lowy Institute for International Policy
Centre d’injection médicalement supervisé de Sydney (en anglais)
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La Papouasie-Nouvelle-Guinée publie de nouvelles estimations de présence du VIH dans le pays
26 août 2010
26 août 2010 26 août 2010
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA (deuxième à gauche) a rencontré Son Excellence le Gouverneur général de la La Papouasie-Nouvelle-Guinée, Grand Chef, Sir Paulius Matane (au centre) durant sa visite officielle à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. 25 au 26 août 2010. Crédit: Noreen Chambers
Selon les nouvelles estimations du Ministère de la Santé et du Secrétariat du Conseil National du SIDA, environ 0,92% de la population adulte de la Papouasie-Nouvelle-Guinée vivait, en 2009, avec le VIH.
Cette dernière série d’estimation de la présence du VIH (menée par un groupe d’experts nationaux et internationaux) est basée sur de nombreuses données relevées dans des cliniques prénatales situées dans les Régions des Hautes Terres de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans le Sud, dans le Momase et dans la Région des Iles.
Ces dernières années ont été marquées par une hausse importante du nombre d’infrastructures médicales en Papouasie-Nouvelle-Guinée effectuant des tests VIH sur des femmes enceintes, passant de 17 en 2005 à 178 en 2009. La collecte de ces nouvelles données auprès de ces infrastructures a fourni une représentation plus claire de la présence du VIH dans le pays qu’auparavant.
« Ces nouvelles estimations ont largement amélioré notre compréhension de l’échelle et de la portée de l’épidémie du SIDA en Nouvelle-Guinée » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, lors d’une visite officielle en Papouasie-Nouvelle-Guinée. « Ils offrent l’opportunité de redoubler nos efforts afin de parvenir à un accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien du VIH ».
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, une estimation de 34 100 personnes vivaient avec le VIH en 2009. Il a été avéré que c’est dans les régions des Hautes Terres et du Sud que la présence du VIH était la plus élevée, à un taux respectif de 1,02% et 1,17%, ainsi qu’avec une présence plus faible mais croissante dans le Momase et dans la Région des Iles, à 0,63% et 0,61%. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, environ 3 200 personnes ont récemment été infectées par le VIH en 2009 et, la même année, quelques 1 300 personnes sont mortes du SIDA.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée avait précédemment prévu, pour l’année 2009, une présence nationale du VIH plus élevée, en se basant sur des données issues d’un nombre relativement faible de sites ruraux et urbains. La révision à la baisse des estimations est le reflet, dans une large mesure, des améliorations dans les systèmes nationaux de surveillance des maladies. Ces nouveaux résultats indiquent qui plus est qu’il est possible que l’extension de l’épidémie du VIH en Papouasie-Nouvelle-Guinée soit en train de diminuer.
« Les facteurs de risque contribuant à l’infection à VIH en Papouasie-Nouvelle-Guinée n’ont pas changé » a déclaré M. Sidibé. « Nous ne pouvons pas nous permettre de nous laisser aller ni de réduire les investissements dans la riposte nationale au SIDA ».
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Reportages:
Des chefs religieux chrétiens lancent une alliance pour la riposte au sida en Papouasie-Nouvelle-Guinée (7 Mai 2010)
Présentation d’un rapport de la Commission sur le sida dans le Pacifique en Papouasie-Nouvelle-Guinée (11 Mars 2010)
Multimedia:
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA s’exprime sur Radio Australia de la réponse au VIH en Papouasie-Nouvelle-Guinée (en anglais)
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Feature Story
Les jeunes athlètes olympiques sensibilisés au VIH
23 août 2010
23 août 2010 23 août 2010
Les Jeux olympiques de la Jeunesse donnent une possibilité de souligner le rôle des jeunes dans la promotion de la prévention du VIH. Crédit: ONUSIDA
L’ONUSIDA a coordonné des activités clés – ateliers de danse axés sur la thématique du sida, jeux sportifs destinés à sensibiliser à la question du VIH et création de ses propres messages de prévention – lors des premiers Jeux olympiques de la Jeunesse, dans le cadre du programme culturel et éducatif conçu pour encourager les jeunes athlètes olympiques à en apprendre davantage sur les questions de bien-être, de vie saine et de responsabilité sociale.
Pendant les Jeux olympiques de la Jeunesse, qui se déroulent à Singapour du 14 au 26 août, un chalet ONUSIDA et une série d’ateliers ont fourni des informations sur la sexualité et la transmission du VIH, notamment sur les mythes et les idées fausses, à l’occasion de jeux interactifs, de discussions entre pairs et d’ateliers innovants de dance et de théâtre.
Organisées dans le village olympique, les activités ont été proposées aux 3 600 jeunes athlètes âgés de 14 à 18 ans inscrits aux Jeux et aux 1 400 responsables d’équipes. Tous les jours, des centaines de jeunes athlètes ont visité le chalet et participé aux ateliers de l’ONUSIDA – dont les activités ont toutes été coordonnées et animées par des bénévoles des partenaires de l’ONUSIDA, tels que le réseau Y-PEER des Philippines et l’organisation BEADS de Singapour, ainsi que par des bénévoles des Jeux olympiques de la Jeunesse.
« Malgré les obstacles linguistiques, nous avons réussi à rassembler et canaliser les énergies d’athlètes venant de milieux et de cultures différents pour discuter du VIH et insister à nouveau sur le besoin de protection et de sensibilisation » a déclaré Mario Balibago, bénévole du réseau Y-PEER.
Pendant la visite du chalet ONUSIDA, les athlètes ont été encouragés à publier des commentaires sur la page Facebook de l’ONUSIDA. Kernesha Spann, jeune coureur du 400 mètres de Trinidad et Tobago, a publié la déclaration suivante : « C’est une bonne chose que de parler du VIH avec les jeunes et de partager les discussions… dans le monde entier. Protégez-vous et aimez ceux qui vivent avec le VIH ».
Le chalet ONUSIDA a également accueilli un certain nombre d’éminents visiteurs, notamment M. Jacques Rogge, Président du Comité international olympique, et M. Wilfried Lemke, Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sport au service de la paix et du développement, qui a commenté l’utilisation de formats innovants pour diffuser des messages sur le VIH auprès des jeunes dans le contexte du sport.
Le partenariat avec les Jeux olympiques de la Jeunesse s’efforce de mettre l’accent sur la priorité de l’ONUSIDA de donner aux jeunes les moyens de se protéger contre le VIH et d’intervenir dans le cadre des activités à l’appui de l’Année internationale de la Jeunesse – qui a débuté le 12 août. Après les interventions réussies mises en place à Singapour, l’ONUSIDA continuera à travailler avec le Comité international olympique pour renforcer le partenariat, notamment en étudiant le développement d’une structure « Jeunes athlètes champions de la riposte contre le VIH ».
« Le sport est un moyen incroyablement efficace pour faire passer les messages sur le VIH auprès des jeunes. Comme les athlètes, les bénévoles qui travaillent avec nous au chalet ont aussi été extrêmement sensibilisés aux questions relatives au VIH et ont voulu faire passer le mot » a déclaré Dawn Foderingham, Conseillère en partenariats de l’Équipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, qui a coordonné la participation du Programme commun aux Jeux olympiques de la Jeunesse. « Les jeunes sont des champions, tant sur le terrain qu’en dehors, et leur leadership dans la riposte contre le VIH peut avoir un impact déterminant » a-t-elle ajouté.
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Partenaires:
Comité International Olympique
Reportages:
Ouverture des premiers Jeux olympiques de la jeunesse à Singapour (13 août 2010)
Des fonctionnaires de l’ONU invitent les jeunes athlètes olympiques à contribuer à améliorer leur communauté d’origine (Actualités de l’ONU) (en anglais)
Liens externes:
Site Internet de l’Année internationale de la jeunesse
Jeux Olympiques de la Jeunesse Singapour 2010
Publications:
Supplément du rapport Outlook 2010 : Les jeunes mènent la révolution de la prévention du VIH (en anglais)
Ensemble pour la prévention du VIH et du sida : boîte à outils pour la communauté sportive (en anglais)