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Le SIDA, une question clé du dialogue des jeunes au niveau international
20 août 2010
20 août 2010 20 août 2010
Participants à la table-ronde du lancement de l’Année de la jeunesse en Asie-Pacifique. Crédit : ONUSIDA
Le VIH ainsi que la santé sexuelle et reproductive ont été identifiés comme thème central de conversation dans le cadre de l’Année internationale de la jeunesse, initiative dirigée par les Nations Unies (NU) ayant été lancée ce mois-ci par le Secrétaire général Ban Ki-moon.
Sous le thème qui touche tout un chacun «Le dialogue et la compréhension mutuelle», l’Année de la jeunesse vise à promouvoir les idéaux de la paix, du respect des droits de l’homme et de la solidarité entre les générations à travers des activités qui mettent en lumière des questions dont l’importance est croissante pour les jeunes : notamment le VIH, l’environnement, la faim et l’emploi. Les jeunes sont encouragés à participer aux efforts locaux et mondiaux afin d’atteindre des objectifs fixés à l’international tels que les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentant 40% des nouvelles infections à VIH, il est essentiel que la jeunesse s’engage davantage dans la riposte au SIDA. Donner plus de pouvoir aux jeunes afin qu’ils se protègent du VIH est l’une des dix priorités de l’ONUSIDA, l’objectif général étant de réduire de 30% les nouvelles infections à VIH d’ici 2015. L’ONUSIDA s’est engagé à atteindre trois «résultats concrets» dans au moins neuf des 17 pays les plus touchés. Ils incluent de:
- veiller à ce qu’au moins 80% des jeunes scolarisés et non scolarisés aient des connaissances précises sur le VIH;
- doubler l’utilisation du préservatif parmi les jeunes;
- doubler l’utilisation du test VIH et des services de conseil par les jeunes.
La jeunesse de l’Asie-Pacifique appelle à un dialogue ouvert sur le VIH

James Chau, Ambassadeur itinérant national de l’ONUSIDA pour la Chine, présentateur sur CCTV et président de la table-ronde lors du lancement de l’Année de la jeunesse en Asie-Pacifique, écoute les interventions des jeunes. Crédit : ONUSIDA
À l’occasion du lancement, à Bangkok, en Thaïlande, de l’Année de la jeunesse en Asie-Pacifique, des jeunes de la région ont souligné que l’accès limité à l’éducation sexuelle ainsi qu’aux informations liées au VIH étaient des secteurs clés d’inquiétude. Lors de la manifestation de lancement au cours de laquelle a été organisé un dialogue autour d’une table-ronde rassemblant des représentants de la jeunesse, des directeurs d’agences des NU et des officiels gouvernementaux, et présidée par James Chau, Ambassadeur itinérant national de l’ONUSIDA pour la Chine et présentateur à la télévision, les représentants de la jeunesse ont souligné combien il est nécessaire que les parents et autres «sortent de leurs zones de confort» afin de mieux toucher les jeunes avec des informations sur le sexe et le VIH.
«Autant que je m’en souvienne, mes parents m’ont parlé ouvertement du sexe et du VIH», a déclaré Benya, une lycéenne de 14 ans de Bangkok. «Je pense que cela m’aide à faire de bons choix dans ma vie».
Les jeunes participants ont insisté sur le fait qu’un plus grand accès à des informations sur le VIH ainsi que sur la santé sexuelle et reproductive, basées sur des données avérées, notamment par le biais des médias traditionnels et nouveaux, était essentiel pour que la jeunesse ait un pouvoir accru sur les questions liées au VIH.
Steve Kraus, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, a souligné qu’il est avéré que lorsque des informations précises sur le sexe et le VIH sont fournies aux jeunes, ils préfèrent avoir des relations sexuelles plus tard, avec moins de partenaires et qu’ils ont davantage recours au préservatif.

Steve Kraus, Directeur régional de l’ONUSIDA, souligne que les jeunes «mènent la lutte de la prévention contre le VIH». Crédit : ONUSIDA
«Les jeunes mènent la lutte de la prévention contre le VIH. Des données récentes montrent que la prévalence du VIH a diminué de 25% chez les jeunes dans 15 des pays les plus touchés. Nous devons poursuivre cette lancée». a déclaré M. Kraus. «L’année internationale de la jeunesse nous offre une occasion clé d’accroître massivement notre insistance sur notre souhait de rassembler des jeunes autour de la table et de veiller à ce que leurs voix soient entendues lors des importants débats sur le VIH».
Pour ce qui est de la Région de l’Asie-Pacifique, et à travers le monde, les lancements de l’Année de la jeunesse seront suivis par des activités ciblées afin d’afficher la contribution des jeunes au développement, d’encourager le dialogue et de souligner tant les bénéfices que le sens de la participation des jeunes dans tous les aspects de la société.
Right Hand Content
Liens externes:
Site internet de l’Année internationale de la jeunesse
Remarques du Secrétaire général des NU lors du lancement de l’Année internationale de la jeunesse
Publications:
Informations complémentaires au Rapport Outlook 2010 : Les jeunes mènent la lutte de la prévention contre le VIH (en anglais)
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Ouverture des premiers Jeux olympiques de la jeunesse à Singapour
13 août 2010
13 août 2010 13 août 2010
Cérémonie d'ouverture de Jeux olympiques de la jeunesse, Singapour, 14 août 2010. Crédit: SPH-SYOGOC/Alphonsus Chern
Ces deux prochaines semaines, Singapour entrera dans l’histoire des Jeux en devenant la première ville à accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse qui s’ouvriront le 14 août 2010.
Les Jeux olympiques de la jeunesse, qui se tiendront tous les deux ans, constituent un événement sportif international de haut niveau pour les jeunes en alliant sport, culture et éducation. Ces nouveaux Jeux ont été créés pour éduquer, impliquer et influencer les jeunes athlètes, tout en les encourageant à jouer un rôle actif au sein de leurs communautés respectives.
Environ 370 000 spectateurs se rassembleront pour encourager ces jeunes athlètes venus du monde entier, âgés de 14 à 18 ans. Ces Jeux inauguraux proposeront une compétition de haut niveau avec 26 disciplines sportives, ainsi qu’un programme culturel et éducatif couvrant un large éventail de thèmes incluant les valeurs olympiques. Des sessions de renforcement des compétences seront également proposées aux participants, notamment sur le VIH.
Les jeunes athlètes sont des modèles pour leurs communautés. « Si nous voulons atteindre l’objectif de l’ONUSIDA, à savoir plus aucune nouvelle infection, nous devons faire appel à ces jeunes pour mener la révolution préventive
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA
40 % des nouvelles infections par le VIH dans le monde touchent les jeunes ; il est donc indispensable de leur donner les moyens de freiner l’épidémie et de renverser la tendance.
«Les jeunes athlètes sont des modèles pour leurs communautés. «Si nous voulons atteindre l’objectif de l’ONUSIDA, à savoir plus aucune nouvelle infection, nous devons faire appel à ces jeunes pour mener la révolution préventive», a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le sport peut constituer un important vecteur de changements à travers le monde.»
Dans le cadre de son protocole d’accord avec le Comité International Olympique (CIO), l’ONUSIDA s’est associé au Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse à Singapour (SYOGOC) afin de proposer des informations sur la prévention du VIH et de sensibiliser les jeunes au VIH pendant les deux semaines que dureront les Jeux.

« Les campagnes de sensibilisation et de prévention du VIH sont plus efficaces lorsqu’elles s’adressent aux jeunes », a expliqué M. Jacques Rogge, Président du CIO. Et d’ajouter : « Le sport est un vecteur formidable pour toucher les jeunes d’aujourd’hui sur tous les continents et pour leur inculquer très tôt des comportements sains et responsables.»
En association avec plusieurs organisations issues de la société civile, l’ONUSIDA organisera une série d’ateliers axés sur la santé reproductive et sexuelle des adolescents, ainsi que sur la stigmatisation liée au VIH, autour du thème « Bien-être et vie saine ». Ces ateliers seront proposés aux quelques 3 600 jeunes athlètes et aux 1 400 officiels du Village olympique.
Le sport est un vecteur formidable pour toucher les jeunes d’aujourd’hui sur tous les continents et pour leur inculquer très tôt des comportements sains et responsables
M. Jacques Rogge, Président du Comité International Olympique
Les ateliers seront organisés en collaboration avec Y-PEER, un programme destiné aux jeunes, et BEADS, une organisation basée à Singapour. Au cours de ces sessions, la danse et les jeux permettront d’aborder des sujets tels que la sexualité et la transmission du VIH, ainsi que les mythes et les idées reçues à propos du virus. Le contenu de ces sessions interactives a été développé spécialement pour les Jeux olympiques de la jeunesse afin d’encourager l’implication des athlètes. En outre, des préservatif seront disponibles gratuitement dans les centres médicaux.
Le sport est un puissant moyen de communication, unique dans sa capacité à rassembler et à galvaniser les peuples du monde entier. En reconnaissant l’importance du sport pour le développement, ce partenariat avec les Jeux olympiques de la jeunesse constitue une réponse à l’une des dix priorités de l’ONUSIDA : donner aux jeunes les moyens de se protéger contre le VIH.
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Publications:
Ensemble pour la prévention du VIH et du sida : boîte à outils pour la communauté sportive
(en anglais)
Protocole d’accord entre le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA et le Comité International Olympique
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Michel Sidibé meets Chinese leaders, highlights barriers to MDG achievement
12 août 2010
12 août 2010 12 août 2010
Chinese Vice President Xi Jinping (R) meets with Michel Sidibé (L), executive director of UNAIDS in Beijing, 11 August 2010. Credit: Xinhua/Pang Xinglei
UNAIDS Executive Director Michel Sidibé met with top Chinese government leaders yesterday in Beijing to discuss China’s AIDS response. In meetings with Vice President Xi Jinping and Vice Minister of Health, Yin Li, Mr Sidibé commended China for its strong political commitment to the AIDS response, and outlined workable recommendations to strengthen China’s AIDS response.
In discussions with Vice President Xi Jinping, Mr Sidibé noted that China’s achievements in recent decades with regard to poverty reduction, expanding access to education, and reducing mortality and extending life expectancy have been truly astonishing. “China’s progress has strongly demonstrated the commitment of the Chinese government to delivering on human development and its MDG commitments,” said Mr Sidibé. “However, there is still work to be done, and significant scaling-up of quality HIV treatment and prevention efforts will be necessary if MDG 6 (halting and reversing the HIV epidemic) is to be achieved in China.”
There is still work to be done, and significant scaling-up of quality HIV treatment and prevention efforts will be necessary if MDG 6 (halting and reversing the HIV epidemic) is to be achieved in China.
Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS
Mr Sidibé urged the Chinese government to set targets to halve HIV infections and deaths from AIDS by 2015, in order to meet and exceed MDG 6, and halt and reverse China’s HIV epidemic.
During their meeting at the Great Hall of the People on Wednesday, Vice President Xi said, “the Chinese government attached great importance to the prevention of HIV, which has become the country's leading infectious disease killer. With increased funding for anti-AIDS programs, China has implemented prevention, treatment and care policies to secure the rights and interests of people living with HIV.”
China has implemented prevention, treatment and care policies to secure the rights and interests of people living with HIV
China Vice President Xi Jinping
During the meeting Mr Xi also vowed to support appeals from the United Nations and the international community to bolster south-south cooperation with Africa and push for the realization of Millennium Development Goals worldwide.
While in Beijing, Mr Sidibé also took the opportunity to present awards to Vice Minister Yin Li and Mr Li Jingwu of the Law Office of China’s State Council, in recognition of their considerable commitment and contribution to China’s AIDS response.
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Feature stories:
Engaging cities in the HIV response (10 August 2010)
Multimedia:
Watch CCTV Interview with Michel Sidibé (Begins at 20 minutes)
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Impliquer les villes dans la riposte au VIH
10 août 2010
10 août 2010 10 août 2010
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, prononce un discours d’orientation sur le VIH dans les villes du 21è siècle lors du Forum international sur les villes et la santé, le 9 août 2010 à Shanghai, Chine Crédit : ONUSIDA
Les villes rassemblent la moitié environ de la population du globe. D’ici 2050, sept citoyens du monde sur dix vivront dans une « méga-cité » de plus de 10 millions d’habitants. Lors d’une visite officielle cette semaine à Shanghai — l’une des plus grandes métropoles du monde — Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a attiré l’attention sur le rôle central que les villes peuvent jouer dans la riposte au sida.
«S’il ne fait aucun doute que les villes sont importantes dans la riposte au VIH, elles n’ont pas été suffisamment mobilisées et soutenues pour agir », a déclaré M. Sidibé face à plus de cent dirigeants du secteur de la santé et praticiens de toute la Chine. « Je crois qu’il est temps que cela change et que les villes jouent un rôle moteur pour écrire l’histoire du VIH.»
La croissance rapide des villes a créé des conditions favorables à la propagation du VIH. Selon les estimations, la moitié des personnes séropositives dans le monde vivent en ville. Dans certaines zones urbaines, l’épidémie de VIH est comparable par son ampleur aux épidémies nationales qui frappent certains pays.
Notant que les autorités municipales disposent d’un pouvoir administratif et de systèmes bien établis pour la fourniture de services sociaux, M. Sidibé les a exhortées à mobiliser toutes les ressources disponibles pour garantir l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Il a fait remarquer que très peu de villes faisaient preuve d’un leadership audacieux et menaient des actions opportunes dans ce domaine.

M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, prononce un discours d’orientation sur le VIH dans les villes du 21è siècle lors du Forum international sur les villes et la santé, le 9 août 2010 à Shanghai, Chine Crédit : ONUSIDA
Les efforts de la ville de Bangkok pour réduire la prévalence du VIH parmi les professionnel(le)s du sexe témoignent d’une belle réussite. En collaboration avec des prestataires de services de santé, la police, des propriétaires de structures de loisir et des organisations non gouvernementales, les autorités ont lancé une campagne dans toute la ville au début des années 1990 pour promouvoir l’utilisation systématique du préservatif. En vingt ans, la prévalence du VIH parmi les professionnel(le)s du sexe travaillant dans des maisons de passe a baissé de façon substantielle.
Lors de sa visite à Shanghai, M. Sidibé a loué les dirigeants chinois pour les progrès du pays en matière d’intensification des traitements d’entretien à la méthadone et des programmes d’échange d’aiguilles dans les grandes villes, qui ont contribué de façon déterminante à inverser la tendance de l’épidémie de VIH parmi les consommateurs de drogues injectables. « J’encourage la Chine à poursuivre l’extension de ces programmes — en particulier au niveau des communautés — et à reconsidérer l’efficacité réelle des centres de détention pour consommateurs de drogues dans le cadre d’une stratégie nationale de prévention de la transmission du VIH », a-t-il déclaré.
D’autres villes confrontées au développement rapide d’une épidémie de VIH parmi les consommateurs de drogues injectables, telles Sydney, Toronto et Genève, ont mis en œuvre des programmes de réduction des risques peu coûteux, notamment des services d’échange d’aiguilles et des traitements de substitution aux opiacés, jugulant ainsi les nouvelles infections.
M. Sidibé a lancé un défi aux villes chinoises, à savoir mener des ripostes locales au sida ciblant en particulier les besoins des populations les plus exposées à l’infection par le VIH : hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleurs migrants, professionnel(le)s du sexe, consommateurs de drogues injectables... Il a appelé Shanghai à s’appuyer sur l’élan donné par l’Expo 2010 pour unir et mobiliser les méga-cités du monde entier en vue de stopper la propagation du VIH d’ici 2015.
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Consultation en ligne de l’OMS sur la stratégie mondiale du secteur de la santé contre le VIH
06 août 2010
06 août 2010 06 août 2010
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis en place une consultation en ligne destinée à recueillir des contributions relatives au développement de sa stratégie mondiale du secteur de la santé contre le VIH/sida 2011-2015.
La soixante-troisième Assemblée mondile de la santé a adopté une résolution demandant au Directeur général de l’OMS de développer une stratégie contre le VIH/sida pour les années 2011-2015 au travers d’un processus de consultation de grande envergure.
Vous êtes invité à donner votre avis sur les documents de consultation disponibles sur le site Web de l’OMS. Ces documents seront disponibles en arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol.
Les commentaires peuvent être soumis jusqu’au 31 août grâce à ce formulaire en ligne. Si possible, soumettez vos commentaires en anglais afin de faciliter la synthèse de toutes les observations reçues.
La stratégie 2011-2015 :- s’appuiera sur les réalisations et les expériences de l’initiative « 3 millions d’ici 2005 », et sur les cinq orientations stratégiques du plan de l’OMS pour l’accès universel 2006-2010 ;
- tiendra compte de l’architecture mondiale en matière de lutte contre le VIH, de santé et de développement, y compris la stratégie (en cours de développement) et le Cadre de résultats de l’ONUSIDA, et des engagements existants concernant la réalisation de l’accès universel et des objectifs du millénaire pour le développement ;
- recensera les objectifs mondiaux existants et convenus pour inciter les pays à planifier des actions audacieuses contre le VIH jusqu’en 2015 ;
- fournira une assistance aux pays pour la détermination d’un ordre de priorité de leurs investissements dans le domaine de la lutte contre le VIH et dans celui, plus général, de la santé ;
- fournira un cadre pour une action concertée de l’OMS aux niveaux mondial, régional et national et dans tous les départements concernés de l’OMS.
L’OMS travaille avec un large éventail de partenaires, notamment les États Membres, des organisations de la société civile, les organismes donateurs et les organismes de développement, des organisations non gouvernementales, des organismes multilatéraux (y compris les organisations des Nations Unies), des institutions et réseaux scientifiques et techniques, et le secteur privé. L’OMS entend mener des consultations associant tous les principaux acteurs et parties intéressés pour l’élaboration de la stratégie mondiale du secteur de la santé contre le VIH/sida 2011-2015.
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Partenariat pour la prévention du VIH au Sri Lanka
03 août 2010
03 août 2010 03 août 2010
Credit: Dr. Ajith Karawita
La prévalence du VIH dans la population générale du Sri Lanka est très faible puisqu'elle s'établit à 0,1 %. Certaines données indiquent toutefois que les professionnel(le)s du sexe et leurs client(e)s ainsi que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont exposés à une infection par le VIH. Toutefois, la taille de ces groupes étant mal connue, il est difficile d'orienter les efforts de prévention du VIH dans le pays.
Afin de disposer d'informations stratégiques de base, et à la demande du Programme national de contrôle des MST et du sida du Sri Lanka, l'équipe conjointe des Nations Unies sur le sida a soutenu l'élaboration d'une méthodologie pour réaliser un état des lieux et estimer la taille des populations clés. La Banque mondiale a fourni une assistance technique tandis que l'UNFPA et l'ONUSIDA apportaient un financement complémentaire garantissant que les communautés de quatre districts pourraient utiliser la méthodologie.
Selon conclusions de l'étude, publiées en mai 2010, le Sri Lanka compterait de 35 000 à 47 000 professionnel(le)s du sexe et de 24 000 à 37 000 hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Un partenariat essentiel pour une prévention efficace du VIHCe processus a donné le jour à un nouveau partenariat constructif. Des représentants des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des professionnel(le)s du sexe ont rencontré régulièrement des hauts fonctionnaires de la police et du ministère de la Santé pour mettre en œuvre le programme de santé publique.
« C'est la première fois au Sri Lanka qu'un problème de santé publique est pris en charge par des parties prenantes non traditionnelles rassemblées autour d'une cause commune, la prévention du VIH au sein des populations clés à plus haut risque »,
Dr Palitha Mahipala, Secrétaire supplémentaire du minstère de la Santé et de la Nutrition
« C'est la première fois au Sri Lanka qu'un problème de santé publique est pris en charge par des parties prenantes non traditionnelles rassemblées autour d'une cause commune, la prévention du VIH au sein des populations clés à plus haut risque », a commenté le Dr Palitha Mahipala, Secrétaire supplémentaire du ministère de la Santé et de la Nutrition et Président du comité directeur créé pour guider la mise en œuvre.
Les groupes communautaires ont été informés par une équipe qui avait travaillé sur des exercices similaires au Pakistan et en Inde et s'est assurée que la méthodologie était adaptée en vue d'une utilisation facile au Sri Lanka.
« Les membres de la communauté ont reçu une excellente formation de l'Université du Manitoba portant sur la planification du travail de terrain, la collecte de données, la saisie de données, l'analyse et les bases de la microplanification de services de prévention ciblant les professionnel(le)s du sexe », a expliqué Chandra Kanthi Abeykoon, Coordinateur de projet au sein de l'ONG Community Strength and Development Foundation.
Combler l'absence d'éléments concrets
« Ce processus est une première étape critique vers l'élaboration d'une prévention efficace auprès des populations clés à plus haut risque, ici au Sri Lanka »
David Bridger, Coordinateur de l'ONUSIDA dans le pays
L'état des lieux a d'abord été réalisé à Colombo et Anuradhapura où les premiers résultats suggéraient que le nombre d'hommes sexuellement actifs ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe était beaucoup plus élevé qu'on ne le pensait jusqu'ici. Selon l'équipe en charge de l'étude, les participants issus des organisations communautaires ont apprécié de pouvoir localiser précisément les points chauds en matière de travail du sexe, ce qui permettrait aux programmes de prévention du VIH de toucher les personnes nécessitant des services en la matière.
Dans le cadre du projet, il était particulièrement important de garantir l'anonymat des participants. Il avait donc été convenu que seuls les groupes communautaires auraient accès aux données incluant les noms de rue et les lieux, informations pertinentes pour les activités de proximité en matière de prévention. L'état des lieux a été étendu à Batticaloa et Nuwara Eliya. Le Programme national de contrôle des MST et du sida a utilisé la moyenne des données de trois des districts étudiés pour alimenter les estimations nationales, ce qui a permis au pays de produire pour la première fois une estimation à cette échelle fondée sur des éléments concrets pour les populations clés à plus haut risque.
Pendant le projet, l'équipe en charge de l'étude a été confrontée à certaines difficultés, les autorités locales étant intervenues et ayant mis en cause l'exercice qui concernait des comportements tombant sous le coup de lois répressives : en effet, l'homosexualité et le travail du sexe sont illégaux au Sri Lanka. Des membres de l'équipe issus du ministère de la Santé et d'organisations communautaires se sont rendus sur les sites de recherche afin de rencontrer les officiels locaux pour échanger avec eux et se mettre d'accord sur les objectifs de l'exercice.
Impulser un élan
S'appuyant sur le partenariat créé pour la prévention, le gouvernement et la société civile ont demandé et obtenu un financement dans le cadre de la 9ème série du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Approuvé début 2010, ce financement permettra d'étendre l'état des lieux à l'ensemble du pays et de le compléter par des activités de proximité en matière de prévention ciblant les populations clés mais aussi les consommateurs de drogues injectables dans les prisons.
« Ce processus est une première étape critique vers l'élaboration d'une prévention efficace auprès des populations clés à plus haut risque, ici au Sri Lanka », a commenté David Bridger, Coordinateur de l'ONUSIDA dans ce pays.
« Disposer d'un ensemble complet de mesures de prévention pour les populations clés risquant le plus d'être infectées par le VIH au Sri Lanka est un moyen sûr de maintenir un faible taux de prévalence du virus dans ce pays », a-t-il ajouté.
Toutefois, divers obstacles freinent une prévention efficace et continueront d'affecter la mise en œuvre du programme de prévention du VIH du gouvernement ciblant les populations clés à plus haut risque dans les cinq prochaines années. Les lois criminalisant certains comportements, qui poussent les populations les plus susceptibles de contracter le VIH vers la clandestinité et les éloignent des services de prévention du VIH, soulèvent un problème qui devra faire l'objet de discussions plus franches.
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Coopération entre les Premières Dames d’Afrique et l’ONUSIDA pour l’éradication de la transmission mère-enfant du VIH
03 août 2010
03 août 2010 03 août 2010
(from left) H.E Azeb Mesfin, First Lady of Ethiopia, Chair of OAFLA and Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director. 27 July 2010, African Union summit.
Dans le cadre de sa 8ème Assemblée générale, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH et le sida (OAFLA) s’est réunie à Kampala, en Ouganda, pour un débat autour du thème : «Santé maternelle et infantile». Dans une déclaration présentée à la fin de la réunion, les Premières dames se sont une nouvelle fois engagées à défendre la santé des femmes et des enfants d'Afrique.
Lors de son discours de bienvenue, Mme Janet Museveni, organisatrice de l’Assemblée générale et Première Dame d’Ouganda, a exprimé sa gratitude envers tous les partenaires ayant soutenu les efforts de l’OAFLA à travers l’Afrique depuis 2001. Elle a également évoqué les projets menés avec succès en Ouganda depuis les années 1990 et encouragé ses homologues à mettre à profit leur situation pour accélérer la lutte contre le VIH dans leurs pays respectifs. «Nous, Première Dames d’Afrique, sommes idéalement placées pour contribuer aux campagnes de prévention contre le VIH, voire pour les mener. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons diminuer radicalement le nombre sans cesse croissant de nouvelles infections par le VIH parmi nos populations», a-t-elle déclaré.
Mme Azeb Mesfin, Première Dame d’Éthiopie et Présidente de l’OAFLA, a incité les membres de l’organisation à tirer parti de leur fonction pour aborder le sujet du VIH avec différents partenaires à travers le monde.
«En tant qu’Africaines et Première Dames, nous avons tendance à sous-estimer nos forces et nos réalisations», a-t-elle déclaré. «Le VIH en Afrique est un problème africain, et nous, Africains, devons travailler main dans la main pour trouver une solution. Cela ne signifie pas que nous n’apprécions pas à sa juste valeur le généreux soutien de nos amis du monde entier. Cela signifie que nous nous efforcerons d’incarner la figure de proue nécessaire à la lutte contre l’épidémie.»
Au cours de son discours à l’Assemblée générale de l’OAFLA, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a félicité les Premières Dames d’Afrique pour leur rôle de premier plan dans la lutte pour la santé maternelle et la prévention de l’infection des enfants par le VIH, l’une des grandes préoccupations de l’ONUSIDA. «En tant que Premières Dames d’Afrique, vous pouvez jouer un rôle de premier plan dans le combat visant à empêcher le décès des jeunes mères et la contamination des bébés par le VIH.» Il a également salué la campagne «Save The Unborn Child» menée par l’OAFLA, qui a encouragé de nombreux pays à lutter plus activement pour réduire la mortalité infantile en Afrique.
M. Sidibé a demandé aux Premières Dames d’encourager les gouvernements, communautés, mouvements féminins et mouvements de lutte contre le sida à soutenir les efforts réalisés pour sauver les vies des mères et de leurs enfants en Afrique. Il a également annoncé que l’ONUSIDA et le President’s Emergency Plan for AIDS Relief américain (PEPFAR) feront don de 300 000 $ à l’OAFLA afin de soutenir le développement d’activités régionales et nationales destinées à prévenir la transmission mère-enfant du VIH et à supprimer les obstacles à la mise en place des services indispensables à l’éradication du sida chez les enfants.
Right Hand Content
Discours:
Déclaration de l’OAFLA en soutien au thème « Santé et développement maternel et infantile en Afrique » de l’Union Africaine (en anglais)
Discours d’ouverture de l’Hon. Janet K. Museveni, Première Dame d’Ouganda et Ministre d’État aux Affaires Karamoja (en anglais)
Discours de l’Hon. Azeb Mesfin, Présidente de l’OAFLA, Première Dame ’Éthiopie (en anglais)
Discours du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé (en anglais)
Reportages:
ICASA 2008 : Les Premières Dames d’Afrique s’élèvent contre la stigmatisation (4 décembre 2008)
Les Premières Dames d’Afrique se réunissent pour parler du sida (4 février 2008)
Les Premières Dames d’Afrique sont déterminées à agir pour accélérer la riposte au sida (4 juillet 2007)
Liens externes:
Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH et le sida
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UN Secretary-General awards special commendation to UN Cares
30 juillet 2010
30 juillet 2010 30 juillet 2010
UN Cares
On 29 July 2010 UN Secretary-General Ban Ki-moon awarded a "special commendation" to UN Cares during the UN 21 Awards at UN Headquarters in New York.
UN Cares is an inter-agency programme designed to reduce the negative impact of HIV on the UN workplace by educating UN staff and families on HIV and provide support for staff living with HIV.
The programme is designed to help staff and families to access their rights defined in the 1991 United Nations HIV/AIDS Personnel Policy and in the ILO Code of Practice on HIV/AIDS and the World of Work and recognize their individual responsibilities related to HIV. The global programme was launched in May 2008.
Developed through interagency consultation between UNAIDS Cosponsors and other UN bodies, UN Cares is available to UN system personnel and their families in all entities and all duty stations.
UNAIDS plays a vital role in supporting UN Cares and the award highlights the great work of UNAIDS staff around the world in support of this groundbreaking programme that benefits thousands of UN employees and family members worldwide
Ms Jan Beagle, UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations
“This commendation by the Secretary-General acknowledges the outstanding global effort from UN colleagues worldwide and those who volunteer their time to disseminate UN Cares messages in the UN workplace,” said Ms Jan Beagle, UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations.
“UNAIDS plays a vital role in supporting UN Cares and the award highlights the great work of UNAIDS staff around the world in support of this groundbreaking programme that benefits thousands of UN employees and family members worldwide,” Ms Beagle added.
UN 21 Awards
The UN 21 Awards annual awards were established as part of the reform effort by the former Secretary-General Kofi Annan in 1996 to provide recognition to staff members for innovation, efficiency and excellence in the delivery of the Organization's programmes and services. Commendations are given for excellence and/or outstanding inter-agency coordination.
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L'ONUSIDA préconise une meilleure intégration de la prévention et du traitement du VIH aux programmes de santé ciblant les mères, les nouveau-nés et les enfants en Ethiopie
30 juillet 2010
30 juillet 2010 30 juillet 2010
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, s'est rendu en Ethiopie pour examiner comment accélérer la réalisation de l'accès universel aux services liés au VIH et atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement dans le pays.
Explorer les progrès et les difficultés de l'Ethiopie pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) faisait partie des priorités de ce déplacement.
M. Sidibé a visité le centre de traitement du VIH et la maternité de l'hôpital St Paul à Addis-Abeba où le soutien nutritionnel est intégré à la fourniture de services de santé pour les personnes vivant avec le VIH. Il a eu l'occasion de participer à des discussions du groupe de soutien des mères, un groupe de soutien par les pairs composé de femmes séropositives qui se rencontrent deux fois par mois pour bénéficier d'un soutien psychologique en partageant leurs expériences et en échangeant leurs points de vue sur diverses questions telles que faire l'expérience de la stigmatisation, vivre positivement, dévoiler son statut VIH à ses partenaires, fréquenter un dispensaire et pratiquer la planification familiale.

Mercredi 28 juillet 2010, M. Michel Sidibé (à gauche), le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a assisté à une discussion entre des bénéficiaires du programme de PTME, dans le centre de distribution alimentaire du district de Gulele à Addis-Abeba.
M. Sidibé a loué les efforts du gouvernement éthiopien en vue d'éradiquer la transmission du VIH de la mère à l'enfant et a appelé les dirigeants à intensifier leurs actions pour élargir l'accès aux services de PTME tout en s'attaquant aux facteurs qui freinent cet accès, notamment l'inégalité entre les sexes, la stigmatisation, la discrimination et l'implication insuffisante de la communauté.
M. Sidibé a également insisté sur une meilleure intégration de la prévention et du traitement du VIH aux programmes de santé ciblant les mères, les nouveau-nés et les enfants.
Plus tôt, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA avait visité l'un des projets urbains de lutte contre le VIH soutenus par le Programme alimentaire mondial (PAM) qui fournit de la nourriture et une assistance nutritionnelle aux femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH et accédant au services de PTME. Il avait rencontré un groupe de mères participant à ce projet et salué cette initiative qui préserve la vie des mères et des bébés en apportant nourriture et soutien nutritionnel.
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28 juillet 2010
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