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La Conférence internationale sur le sida 2010 à Vienne s'achève sur un engagement renouvelé pour promouvoir l'accès universel
23 juillet 2010
23 juillet 2010 23 juillet 2010
La XVIIIème Conférence internationale sur le sida à Vienne s'est terminée aujourd'hui après une semaine de dialogue intense auquel ont pris part quelque 19 300 personnes de 193 pays impliquées dans la riposte mondiale au sida.
Les délégués et les organisateurs quittent Vienne – à l'issue de la conférence qui s'y était ouverte le 18 juillet sur le thème Rights Here, Right Now (Des droits ici et maintenant) – après avoir renouvelé leur engagement pour promouvoir l'accès universel à la prévention, aux soins, au traitement et à l'appui en matière de VIH.
« Des milliards de personnes affichent leur solidarité avec nous en faveur de l'accès universel. Nous devons les rallier à l'initiative de révolution de la prévention et de Traitement 2.0 de Michel Sidibé et de l'ONUSIDA pour nous assurer que les dirigeants mondiaux resteront fidèles à leur promesse de réalisation de l'accès universel », a déclaré le docteur Julio Montaner, Président d'AIDS 2010, Président de la Société internationale du SIDA (IAS) et Directeur du Centre d'excellence de la Colombie-britannique pour le VIH/sida de Vancouver au Canada.
La conférence a donné l'occasion de renouveler l'engagement en faveur de la prévention du VIH. Le Traitement 2.0 donne un aperçu des efforts déployés pour combiner traitement et prévention du VIH afin de garantir une riposte au sida cohérente qui maximalise l'utilisation des ressources. Des progrès tangibles ont été constatés en matière de recherche sur le VIH et de généralisation des programmes ; toutefois, il est urgent pour la riposte au sida de mobiliser des ressources supplémentaires, de protéger les droits de l'homme et d'élargir le recours à des stratégies de prévention scientifiquement fondées.
Des dirigeants politiques, de la société civile et du développement, des décideurs, des scientifiques et des militants du monde entier se sont rassemblés à Vienne du 18 au 23 juillet pour participer à un dialogue sur les grandes questions que soulève la riposte mondiale au VIH. Les 248 sessions du programme de la semaine ont porté sur la science, la communauté et le leadership. Sept cent soixante-dix bénévoles de Vienne et d'ailleurs ont contribué au bon déroulement de la conférence.
La session de clôture a été ponctuée par un message vidéo de l'Archevêque sud-africain Desmond Tutu et par l'intervention de Rachel Ong, Présidente du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida, et de Patricia Perez, Présidente du Comité d'orientation international de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW). M. Montaner et M. Elly Katabira, professeur de médecine à l'Université Makerere en Ouganda et nouveau Président de l'IAS, ont remis le premier trophée du Président de l'IAS à Jack Whitescarver du NIH (National Institutes of Health, Etats-Unis) et M. Katabira a prononcé un discours inaugural.
La Conférence internationale sur le sida est la plus grande tribune du monde consacrée au VIH. Organisée par la Société internationale du sida et divers partenaires, dont l'ONUSIDA, elle a lieu tous les deux ans.
La prochaine conférence se tiendra à Washington (États-Unis d'Amérique) en juillet 2012 au Walter E. Washington Convention Center.
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Conférence sur le sida 2010, Vienne
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Explorer l’association de mesures de prévention : la voie à suivre
23 juillet 2010
23 juillet 2010 23 juillet 2010
Pour deux personnes mises sous traitement contre le VIH, il y a cinq personnes nouvellement infectées. La nécessité de se concentrer sur la prévention du VIH devenant plus pressante, comment peut-on cibler les personnes exposées au risque d’infection pour avoir un impact ? Quelles actions pouvons-nous élargir et intensifier ? Comment mieux coordonner des interventions qui se complètent mutuellement ? Voici quelques-unes des questions importantes étudiées lors d’une réunion parallèle de l’ONUSIDA pendant la XVIIIe Conférence internationale sur le sida de Vienne.
Intitulée L’association de mesures de prévention en action : approches ciblées, la réunion a mis en évidence la nécessité d’aborder la question de la prévention pour un éventail de populations clés, notamment les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les populations en situation de crise humanitaire et les migrants.
Des représentants du système des Nations Unies et de la société civile ont insisté sur l’importance de la coordination des efforts de prévention du VIH et du comblement des insuffisances dans la riposte contre le sida au niveau mondial, au plan régional et à l’échelon des pays. Ils ont partagé leurs expériences et exploité les enseignements tirés de celles-ci pour gérer la question du VIH parmi des populations spécifiques, en discutant des opportunités offertes et des problèmes posés par l’association de mesures de prévention.
Ouvrant les débats, Mme Purnima Mane, Directrice exécutive adjointe de l’UNFPA, a expliqué que l’ONUSIDA plaidait en faveur d’une approche associée de la prévention du VIH qui tient compte des réalités des épidémies locales. L’association de mesures de prévention requiert une action à la fois sur les risques personnels immédiats et sur les moteurs sous-jacents de l’épidémie. Cela signifie une stratégie multidimensionnelle fournissant des services et des programmes pour des particuliers et assurant parallèlement des investissements dans des interventions structurelles, comme des réformes des lois pour proscrire la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH.

Satellite session: Combination prevention in action: targeted approaches. Credit: UNAIDS/Anne Rauchenberger
Présidée par M. Bernhard Schwartländer, Directeur du Département Évidence, Stratégie et Résultats, ONUSIDA, la réunion a permis à un large éventail d’orateurs de s’exprimer. Parmi ceux-ci, citons Mme Signe Rotberga, Coordonnatrice de projets au niveau régional, UNODC, qui a partagé les leçons tirées concernant la prévention et les soins du sida parmi les consommateurs de drogues injectables et dans les milieux carcéraux dans les états baltes.
La question du VIH et du commerce du sexe dans les situations de crise humanitaire a fait l’objet d’une contribution du Dr Patterson Njogu du HCR (Coordonnateur principal pour la région ’Afrique de l’est/ corne de l’Afrique’ de la riposte mondiale au VIH/sida). M. Richard Howard de l’OIT (Spécialiste VIH/sida pour la région Asie-Pacifique) s’est exprimé sur la manière d’atteindre les clients des professionnel(le)s du sexe par le biais d’interventions sur le lieu de travail. Ying-Ru Lo de l’OMS a expliqué les processus en cours pour le développement d’outils mondiaux d’orientation sur la prévention et le traitement du VIH parmi les populations les plus exposées au risque d’infection.
Ruth Morgan Thomas, pour le Coordonnateur mondial du Réseau de projets sur le commerce du sexe (NSWP), et Shona Schonning, du Réseau eurasien de réduction des risques (EHRN), ont présenté une vision très perspicace de la société civile sur les différentes interventions.
Venant de nombreux pays et milieux différents, les participants partagent un objectif commun : renforcer l’importance d’une association ciblée de mesures de prévention qui réponde aux besoins des personnes et promeuve la création d’un environnement sûr et porteur basé sur les droits de l’homme, la protection et la réduction de la vulnérabilité.
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Conférence sur le sida 2010, Vienne
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27 septembre 2023

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Y-PEER : Les médias aident les jeunes à se protéger contre le VIH
22 juillet 2010
22 juillet 2010 22 juillet 2010
Mobiliser la puissance des médias de masse et des nouvelles technologies pour donner aux jeunes des informations au sujet du VIH et de la santé procréative était une priorité de la 18e conférence internationale sur le sida aujourd’hui, lors d’une série d’activités parrainées par Y-PEER, une initiative de jeunes du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Pendant une séance novatrice, Using Edutainment for Social and Behaviour Change (utiliser le divertissement instructif pour un changement social et comportemental), une des principales productrices et écrivains d’Hollywood, Zoanne Clack de la série américaine primée, Dre Grey leçon d’anatomie, s’est jointe à des experts, comme Colin Dixon de Dance4Life, des activistes du sida et des ambassadeurs d’Y-PEER pour débattre de la manière dont le VIH est présenté dans les médias de divertissement.

Y-PEER est partenaire de la Hollywood Heatlh Society (HHS) qui, pendant la rencontre, était représentée par sa directrice, Sandra de Castro Buffington. HHS, basée à l’University of Southern California, a pour objectif de donner aux écrivains et aux producteurs des informations exactes pour les scénarios de santé. Y-PEER s’efforce en compagnie de la HHS d’identifier des modèles similaires qui pourraient être facilement copiés dans d’autres régions en vue de sensibiliser le secteur cinématographique et d’encourager la mise en avant du VIH dans des programmes prisés.
La séance a étudié la manière dont le divertissement éducatif peut présenter à un public jeune des questions de santé sexuelle et procréative, de sexualité et de VIH, et comment il peut contribuer à leur faire prendre des décisions éclairées dans ce domaine critique, en les aidant à mieux se protéger du virus et en réduisant leur vulnérabilité. Donner aux jeunes le pouvoir de se protéger du VIH est l’un des dix domaines prioritaires dans le Cadre de résultats de l'ONUSIDA (2009-2011).
Reconnaissant le rôle joué par les célébrités et leur influence pour attirer l’attention sur les problèmes et changer les attitudes, croyances et comportements, plusieurs vedettes qui sont aussi ambassadeurs d’Y-PEER ont participé à la séance en tant que conférenciers. Parmi ceux-ci, l’acteur d’Hollywood et activiste Sammy Sheikh (qui a joué dans les séries 24, United States of Tara et Lost) et les chanteurs Daniela Dimitrovska (Macédoine), Lotfi (Tunisie) et Ana Stanic (Serbie).
Ce soir, les applications de connaissance d’Y-PEER seront aussi lancées pour les smartphones. En se basant sur le programme Y-PEER, cette « appli » est destinée à tester les aptitudes et les connaissances des jeunes à propos de la santé sexuelle et procréative des adolescents. Elle contient plus de 500 questions avec quatre types différents de questions axées sur huit sujets, comme le VIH, le sexe et la sexualité, et l’utilisation de drogue. En plus de tester leurs connaissances, les utilisateurs peuvent en apprendre plus sur les activités d'Y-PEER et comparer leurs résultats avec d'autres joueurs.
Y-PEER compte des milliers de membres dans 48 pays à travers le monde dans un mouvement qui construit les aptitudes et mobilise les jeunes à participer à la réponse nationale et mondiale. Les membres s’appliquent à mettre l’accent sur les questions de santé sexuelle et procréative, et de droits de la personne, et s’efforcent de donner aux jeunes, surtout aux plus vulnérables, les moyens de faire des choix éclairés.
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Conférence sur le sida 2010, Vienne
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Des jeunes commentent les nouvelles données de l'ONUSIDA
22 juillet 2010
22 juillet 2010 22 juillet 2010
Dr Peter Ghys, Chief of Epidemiology and Analysis Division UNAIDS, presented the findings of the new analysis together with the Vienna Youth Force at the International AIDS Conference. Credit: UNAIDS/Anne Rauchenberger
Partout dans le monde, le comportement des jeunes évolue, en particulier dans certaines régions d'Afrique subsaharienne. Ces jeunes deviennent sexuellement actifs plus tardivement, ont moins de partenaires multiples, et ceux qui en ont plusieurs recourent de plus en plus au préservatif. Résultat, la prévalence du VIH au sein de cette population baisse dans de nombreux pays clés, selon une nouvelle analyse de l'ONUSIDA.
Le docteur Peter Ghys, Chef de la division Epidémiologie et Analyse de l'ONUSIDA, a présenté ces conclusions aujourd'hui, avec la Vienna Youth Force, lors de la Conférence internationale sur le sida.
L'étude rend compte d'une tendance à la baisse de la prévalence du VIH dans 16 pays, chez les jeunes de 15 à 24 ans, et avance que ce déclin est largement imputable à la chute des nouvelles infections à VIH dans cette tranche d'âge. Dans 15 des 21 pays du monde les plus touchés par le VIH, une diminution de 25 % du taux de prévalence a été constatée.
Pour le docteur Ghys, la tendance constatée concernant la prévalence du VIH reflète la tendance en matière de comportement sexuel.
« L'ONUSIDA appelle les pays à mettre en œuvre un ensemble complet de programmes en vue de réduire le risque chez les jeunes ; en outre, ces derniers peuvent et doivent être des acteurs des changements », a ajouté le docteur Ghys.
Des jeunes engagés dans la riposte au sida dans les pays où le VIH est en déclin ont été invités à commenter les nouvelles conclusions.
Pour Kuena Diaho, de l'Alliance mondiale des unions chrétiennes féminines (YWCA) au Lesotho, il faut concevoir les programmes ciblant les jeunes afin qu'ils ne soient pas trop pesants. « Le Lesotho a opté pour une approche ludoéducative ; la prévention du VIH se fait au travers de la poésie et du sport. Ainsi, le message passe plus facilement », précise Kuena Diaho.
« Nous sommes un vaste réseau d'organisations de jeunes femmes. Nous utilisons Facebook pour partager des informations et nous organisons des rencontres pour parler d'éducation à la santé sexuelle et reproductive », explique Yvonne Akotho qui fait partie d'une association de scoutisme féminin au Kenya.
Remmy Shawa, jeune titulaire d'une bourse de l'ONUSIDA originaire de Zambie, souligne que ces nouveaux faits devraient être utilisés en tant qu'outil de plaidoyer pour montrer aux dirigeants les résultats obtenus lorsque les jeunes sont placés au centre de la riposte au sida.
Le docteur Ghys a conclu la session en faisant remarquer que ces résultats encourageants constituaient un retour sur investissement précoce des efforts consentis en matière de prévention du VIH. « Il faut poursuivre ces investissements et intensifier les programmes qui s'adressent aux jeunes et les impliquent », a ajouté le docteur Ghys.
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Conférence sur le sida 2010, Vienne
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Communities in South Asia show how stigma and discrimination can be transformed
22 juillet 2010
22 juillet 2010 22 juillet 2010
Stigma and discrimination are widely recognised as two of the major barriers to an effective and successful AIDS response. But how, with both often entrenched and hard to challenge, can they be meaningfully addressed? The World Bank and The International Center for Research on Women (ICRW) focused on this central question during a satellite session at the XVIII International AIDS Conference in Vienna entitled: Making the case for stigma-reduction and moving to action, the experience of South Asia.
Stigma reduction
The session made the case for stigma reduction as a critical strategy for effective HIV prevention and treatment programmes, with a range of speakers sharing the latest evidence on why investing in stigma-reduction is critical for effective HIV programming.
The results from the South Asia Region Development Marketplace, (SARDM) were a key focus. Spearheaded by the World Bank in 2008, this competitive grants programme identified and supported small scale, community-driven, projects demonstrating a creative approach to reducing stigma and discrimination. An innovative range of interventions included beauty pageants, traditional folk art and a restaurant run by sex workers. There is also a theatre programme designed to change attitudes that make it harder for men who have sex with men to access legal redress; a project challenging internalised stigma among injection drug users, helping them get back on their feet economically and socially, and a radio programme produced by journalists living with HIV featuring positive role models.
Experiences of what works for successful community-based stigma reduction were shared by a number of the implementers.
“These remarkable programmes have now touched the lives of 100,000 people across South Asia,” said Mr Michal Rutkowski, the World Bank’s Director for Human Development in South Asia.
“The results have been very impressive. We have learned about tried and true ideas that really work. Our hope is that we can persuade government and community leaders and others to take these on-board and expand them and take them nationwide.”
The satellite session provided an opportunity to launch a new global network for action on stigma and discrimination and the World Bank report detailing the full extent of the SARDM programme with its successes and challenges.
Writing in the introduction to the publication, UNAIDS Executive Director, Mr Michel Sidibé, pointed out the significance of community empowerment. “When communities assume leadership of their own programmes, they become equitable and sustainable. It breaks the cycle of stigma and discrimination. It restores their dignity and rights to good health and development.”
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Cosponsors:
Partners:
International Center for Research on Women (ICRW)
Feature stories:
World Bank highlights potential risks of AIDS to economic and social development in South Asia (05 March 2010)
Publications:
UNAIDS Outlook Report 2010 (pdf, 6 Mb)
UNAIDS Outcome Framework 2009-2011 (pdf, 388 Kb)
The World Bank: Tackling HIV-related stigma and discrimination in South Asia
HIV and AIDS in South Asia: An Economic Development Risk
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“Right for you!” Satellite puts young people centre stage at Vienna
22 juillet 2010
22 juillet 2010 22 juillet 2010
The thoughts and voices of young people took centre stage at the Vienna AIDS Conference yesterday as an innovative satellite session explored how they can best protect themselves from HIV. The session was organized by UNAIDS, UNESCO, UNFPA, UNICEF and WHO. It provided an interactive platform for youth from around the world to discuss sexual and reproductive health services and provision of comprehensive information including sexuality education, condom use and HIV counselling and testing.
Called ‘Right for You! Creating Game Changing Strategies for HIV and Young People’, the event was structured around the outcome of an online survey, promoted across varied social media platforms, such as Facebook, Twitter, AIDSspace and Conversations for a better world, to find out what young people really think about how to mount a meaningful and effective personal challenge to HIV. It was moderated by Ms Purnima Mane, United Nations Population Fund (UNFPA) Deputy Executive Director (Programme).
The session explored how to achieve three bold goals for young people:
- Ensure at least 80% of young people in and out school have comprehensive knowledge of HIV.
- Double young people’s use of condoms during their last sexual intercourse.
- Double young people’s use of HIV testing and counselling services.
‘Empowering Young People to Protect Themselves against HIV’, is one of the priority areas of the UNAIDS Outcome Framework 2009-2011. The aim is to reduce new HIV infections among young people by 30% by 2015.
The three goals discussed in yesterday’s satellite are far-reaching and ambitious in scope. They were highlighted in the UNAIDS business case on empowering young people. The business case is an advocacy tool which outlines why UNAIDS has prioritized young people and it recommends that the three results should be achieved in at least 9 of the 17 countries that have largest number of young people living with HIV by 2011, as well as in countries experiencing low and concentrated epidemics.
Those gathered at the event discussed how such results can be achieved and how the necessary good quality programmes can be scaled up at country level. An expert panel that included a youth facilitator, Ishita Chaudhry from India, Dr Doug Kirby, co-author of International Technical Guidance on Sexuality Education: An evidence informed approach for schools, teachers and health educators, Darlington Muyambwa, Programme Manager, SAYWHAT Programme, Zimbabwe , and Shaffiq Essajee, WHO, responded to feedback from participants who expressed their views or asked questions via the web forums.
Exploring ways of empowering young people to protect themselves against HIV is vitally important given latest estimates showing that 15-24 year olds account for some 40% of all adult HIV infections globally. In 2007, far fewer than half of young people around the world had accurate knowledge about HIV.
Additionally, in many parts of the world young people have inadequate access to sexual and reproductive health services and commodities like condoms. Socio-cultural norms can act as barriers to these essential services and commodities which discourage young people from learning about and discussing sex and sexuality and accessing the services. The session explored ways to address these challenges and empower young people to make informed decisions about this key aspect of their lives.
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Prix Ruban Rouge 2010 : une reconnaissance pour des dirigeants et des militants marquants de la lutte contre le sida
22 juillet 2010
22 juillet 2010 22 juillet 2010
La cérémonie de remise des Prix Ruban Rouge 2010 a eu lieu à Vienne, le 21 juillet, en présence des 25 lauréats, d’un grand nombre de dirigeants de la lutte mondiale contre le sida et de quelque 250 invités. L’évènement, qui a inclu un dîner de gala officiel, s’est déroulé en marge de la XVIIIème Conférence internationale sur le sida. M. Jeffrey O’Malley, Directeur du Groupe VIH/sida au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en a été le maître de cérémonie. Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA pour la Gestion et les Relations extérieures, a prononcé un discours au nom du Directeur exécutif.
Elle a rendu hommage aux lauréats de cette année ainsi qu’à l’ensemble des acteurs de la lutte contre le sida qui ont joué un rôle clé dans son avancement.
« La riposte au sida compte sur les organisations communautaires. Le Prix Ruban Rouge est l’une des rares occasions que nous ayons de rendre hommage aux organismes et aux personnes qui ont mené des actions exceptionnelles. Les 25 organisations que nous mettons ce soir à l’honneur apportent une contribution essentielle à la réalisation de notre ambition : « zéro, zéro, zéro ! », a déclaré Mme Beagle.
Les lauréats, qui sont issus d’un large éventail d’organisations communautaires présentes dans 17 pays, ont été distingués en raison du travail remarquable qu’ils ont réalisé dans la réduction de la propagation et de l’impact du sida. Le Prix Ruban Rouge, qui doit son nom au symbole coloré de la riposte mondiale au sida, est une initiative commune de la société de l’ONUSIDA organisée par le PNUD.
Chacun des lauréats, qui a été choisi en raison de son sens de l’innovation, de la créativité, de l’efficacité, de la durabilité et de la gestion, reçoit une enveloppe d’argent ainsi qu’un acte de reconnaissance internationale pour sa contribution au renforcement de la riposte au sida.

Les noms des lauréats finalistes dans les six catégories du Prix 2010 ont été annoncés lors de la cérémonie :
- Prix « Assurer la fourniture de traitements auprès des personnes vivant avec le VIH »
Le gagnant est : Penitentiary Initiative, en Ukraine - Prix « Appuyer des programmes de prévention, de traitements et de soins contre le VIH auprès des consommateurs de drogues »
Le gagnant est : Spin Plus, au Tadjikistan - Prix « Défendre les droits de l’homme »
Le gagnant est : Nikat, en Éthiopie - Prix « Mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles et promouvoir l’égalité des sexes »
Le gagnant est : POWA, au Belize - Prix « Améliorer la protection sociale des personnes affectées par le VIH comme les orphelins et les enfants vulnérables ».
Le gagnant est : WOPHA (Widows, Orphans and People living with HIV), au Soudan - Prix « Sida et Objectifs du Millénaire pour le développement »
Le gagnant est : NAIRN, en Thaïlande

Parmi les dirigeants de la riposte mondiale au sida présents à la cérémonie figuraient le Professeur Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Mme Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour le sida en Afrique, Mme Svetlana Izambaeva, militante et avocate russe (qui a prononcé un discours-programme), et Mme Anandi Yuvaraj, Coordinateur de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW) pour la région Asie-Pacifique.
Les gagnants ont été sélectionnés, parmi les 720 nominés issus de plus de 100 pays, par un comité technique réunissant des représentants de la société civile experts en matière de riposte communautaire au VIH.
Selon Jeffrey O’Malley, « ces organisations démontrent clairement que pour être efficaces, les ripostes menées contre l’épidémie nécessitent la participation des groupes communautaires de première ligne. Ces groupes reconnaissent que le sida s’inscrit dans un ensemble de problématiques interconnectées. Ils conviennent que si l’épidémie requiert une riposte massive, il n’en reste pas moins qu’elle doit être reliée aux problématiques plus larges de la santé, du développement et de la justice si elle veut être efficace. »
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Conférence sur le sida 2010, Vienne
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Points de vue des pays sur le sida et l’invalidité
22 juillet 2010
22 juillet 2010 22 juillet 2010
Photo: UNAIDS/Anne Rauchenberger
Bien que l’on ait de plus en plus conscience des relations mutuelles entre l’invalidité et le VIH, les personnes frappées d’invalidité souffrent toujours d’un accès insuffisant aux services d’information de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.
Afin de sensibiliser davantage le monde au sujet de ces insuffisances et de fournir une plate-forme pour l’échange des bonnes pratiques et des idées de plaidoyer innovantes, une zone de réseautage sur l’invalidité et le VIH a été créée pendant la Conférence internationale sur le sida de cette année ainsi qu’une série d’événements qui auront lieu pendant celle-ci.
Le 21 juillet, une réunion parallèle a été organisée par Santé Canada, en collaboration avec le Partenariat mondial pour les questions d’invalidité et de développement (GPDD), pour étudier de manière plus spécifique l’intégration de la question du VIH et de l’invalidité dans les programmes de lutte contre le VIH à l’échelon des pays.
Le Dr Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Division Programmes, a été l’un des principaux orateurs lors de cette réunion.
Il a décrit les travaux de l’ONUSIDA avec l’OMS et l’Office du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme pour rédiger un Document de politique générale sur le VIH et l’invalidité. Celui-ci a pu être réalisé grâce aux précieuses contributions d’organisations représentatives de personnes frappées d’invalidité, de réseaux de personnes vivant avec le VIH, du Groupe de référence de l’ONUSIDA sur le VIH et les droits de l’homme, et d’un certain nombre d’autres.
Le document de politique générale fournit des recommandations à l’intention des gouvernements, de la société civile et des Nations Unies, concernant une série de problèmes qui existent actuellement au niveau de la riposte au sida et de la prise en charge des invalidités.
Ces problèmes incluent :
- Les personnes souffrant d’invalidité ne sont pas incluses dans la plupart des processus/politiques de lutte contre le VIH ; les personnes vivant avec le VIH ne sont pas incluses dans la plupart des processus/politiques de prise en charge des invalidités.
- Il existe certaines politiques sur le VIH et l’invalidité – qui sont mentionnées dans les stratégies nationales, mais dont la mise en œuvre est limitée et ne dépasse souvent pas le stade du projet.
- Les stratégies et les programmes ne prennent pas en compte comme il convient les différences au niveau de la manière dont l’invalidité affecte les hommes et les femmes.
- La formation des professionnels de santé et d’autres professionnels est insuffisante.
- Les données sont rares, voire inexistantes, concernant la prévalence, l’incidence et les besoins/la couverture des programmes, et la recherche est insuffisante. La recherche existante n’est pas transformée en programmes/actions.
Le Dr De Lay a relevé que l’une des principales difficultés était de s’assurer que les organisations qui représentent les personnes frappées d’invalidité participent à l’élaboration des plans stratégiques nationaux de lutte contre le VIH et, lorsqu’il existe, au forum de partenariat national.
Le Dr De Lay insiste sur le fait que « l’une des « composantes normales des activités » dans la riposte actuelle au VIH devrait être de garantir un accès complet aux services et informations généraux. Les programmes indépendants doivent être utilisés lorsque la communauté indique que c’est le meilleur moyen de répondre à ses besoins. Cet ordre du jour doit être planifié, pleinement financé et évalué » a-t-il ajouté.

Le Professeur Nora Groce du University College de Londres a animé la réunion. M. Stephen Lewis d’AIDS Free World a également été l’un des principaux orateurs. Parmi les autres participants, citons Mmes Elizabeth Lule et Specioza Mwankina, Présidente et fondatrice du Réseau des personnes souffrant d’invalidité vivant avec le VIH.
Hendrietta Bogopane-Zulu, Vice-Ministre des Travaux publics, Afrique du Sud, a souligné que l’approche du Traitement 2.0 était un point important de l’ordre du jour car des services et des traitement simplifiés dispensés près de là où les gens vivent introduiraient une grande différence dans les vies des personnes souffrant d’invalidité vivant avec le VIH.
Un consensus a été trouvé lors des discussions sur la nécessité d’une meilleure collaboration entre les acteurs du développement, les donateurs, les partenaires nationaux et la société civile pour favoriser l’élargissement et l’intensification, l’intégration et l’élaboration de programmes complets de riposte au VIH pour les personnes souffrant d’invalidité.
Personnes souffrant d’invalidité
Près de 650 millions de personnes, soit 10 % de la population mondiale, souffrent d’invalidité. Bien que l’on trouve des personnes souffrant d’invalidité dans les populations les plus exposées au risque d’infection à VIH, l’attention accordée dans le passé à la relation entre VIH et invalidité était minime.
Les personnes frappées d’invalidité souffrent toutes des facteurs de risques liés au VIH et sont souvent exposées à un risque accru d’infection du fait de la pauvreté, d’un accès très limité à l’éducation et aux soins, d’un manque d’informations et de ressources, de l’absence de protection sociale, d’un risque accru de violence et de viol, de la vulnérabilité à la surconsommation de substances et de la stigmatisation.
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Liens externes:
Partenariat mondial pour les question d'invalidité et de développement
HEARD Disability and HIV resource centre
Santé Canada
Publications:
Politique générale sur le HIV et l'invalidité (ONUSIDA/OMS/HCDH) (en anglais)
VIH/Sida et Invalidité:: Rapport final du 4e Dialogue sur les politiques internationales (Santé Canada) (en anglais)
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08 septembre 2014

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« Aujourd’hui plus que jamais » : À Vienne, des marcheurs lancent un appel sur le thème de la protection des droits humains et du VIH
21 juillet 2010
21 juillet 2010 21 juillet 2010
Mr Michel Sidibé (right), UNAIDS Executive Director; Dr Julio Montaner (left), President of International AIDS Society on the human rights march in downtown Vienna on 20 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga
Le centre ville de Vienne a été le théâtre d’une marche sur le thème des droits humains et du VIH la nuit dernière et d’un rassemblement le 20 juillet. Cette manifestation publique a eu lieu pendant la 18ème Conférence internationale sur le sida qui réunit quelque 20 000 militants et professionnels de la lutte contre le VIH dans la capitale autrichienne.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est exprimé devant les personnes rassemblées à la fin de la marche et a salué les milliers de marcheurs en les qualifiant de « force pour le changement… de force pour les droits de l’homme ».
« C’est un grand privilège d’être ici avec vous lors de la manifestation la plus formidable de la Conférence : ce rassemblement en soutien aux droits humains ! Pour mettre fin à cette épidémie, il est de la responsabilité de tous – gouvernements, société civile, Nations Unies et nous-mêmes – de faire respecter les droits de l’homme ».

Mr Michel Sidibé on stage addressing the rally at the end of the human rights march in Vienna on 20 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga
M. Sidibé a ensuite présenté la nouvelle ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, la chanteuse Annie Lennox, qui a été la vedette du rassemblement. « Je vous présente maintenant une femme et une militante des droits de l’homme que vous connaissez tous très bien. C’est une artiste, une chanteuse et une star. Nous sommes très heureux qu’elle ait accepté de donner son cœur, ses chansons et sa voix pour nous aider à lutter contre le VIH ! Voici Mlle Annie Lennox ! »
Mlle Lennox a donné un concert en direct et présenté des courts métrages sur l’impact du VIH sur les vies des personnes et sur sa campagne SING.
Parmi les autres participants de haut niveau qui se sont exprimés pendant le rassemblement qui a suivi la marche, citons M. Alois Stöger, Ministre de la Santé autrichien, le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et Mme Sonja Wehsely, Conseillère à la Santé publique et aux affaires sociales de la ville de Vienne, ainsi que des représentants de la société civile.
Droits humains et VIH/sida : Aujourd’hui plus que jamais
La marche est une manifestation liée à la conférence, préparée par une coalition mondiale d’organisations – notamment la campagne SING d’Annie Lennox et l’IAS (International AIDS Society), et soutenue par l’Open Society Institute et des partenaires locaux tels que Aids Hilfe Wien et Homosexuelle Initiative Wien (HOSI).
La campagne Aujourd’hui plus que jamais s’est développée au fil de trois conférences internationales sur le sida successives : depuis celle de Toronto en 2006, où une déclaration conjointe a d’abord été publiée, à celle de Mexico en 2008, où des militants ont organisé la toute première ‘Zone de réseautage pour les droits humains’ et la toute première marche suivie d’un rassemblement pour les droits humains lors d’une conférence internationale sur le sida, jusqu’à celle de Vienne, où des milliers de personnes se sont réunies pour une marche, un rassemblement et un concert pour les droits humains.
Right Hand Content
Conférence sur le sida 2010, Vienne
Liens externes:
Human Rights and HIV/AIDS: Now More Than Ever
Publications
Rapport OUTLOOK 2010 de l'ONUSIDA (pdf, 6 Mb)
Cadre de résultats de l'ONUSIDA 2009-2011 (pdf, 437 Kb)
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Feature Story
UNODC: humane and effective drug dependence treatment
21 juillet 2010
21 juillet 2010 21 juillet 2010Credit: UNODC
Detention of HIV positive drug users is not treatment for their dependence. Drug dependence is a health disorder and punishment is not the appropriate response. This was the key message contained in a UNODC discussion paper launched at the XVIII AIDS Conference in Vienna today.
Entitled “From coercion to cohesion: Treating drug dependence through health care, not punishment”, the paper was released in conjunction with the re-launch of the Open Society Institute’s (OSI) 2010 report, “Detention as Treatment: Detention of methamphetamine users in Cambodia, Laos and Thailand”.
The UNODC report highlights problematic issues on the compulsory centres approach for people who use drugs. It argues that detention of drug users, in either prisons or compulsory centres, is on the increase. It notes that within these settings human rights violations, including forced labour and violence, often occur in contravention of internationally recommended approaches.
HIV prevalence in such detention centres is often higher than in the general population. This is exacerbated by a number of factors: drug users, especially those who inject, can be highly vulnerable to HIV infection through the use of non-sterile drug equipment. In addition, there is often an absence of HIV prevention programmes, limited heath services and lack of access to antiretroviral drug treatment.
The launch session of “From coercion to cohesion” was moderated by Christian Kroll, Global Coordinator for HIV and AIDS at UNODC. Speakers included Gilberto Gerra, Chief of the Drug Prevention and Health Branch at UNODC; Anand Grover, UN Special Rapporteur on the Right to Health; Rebecca Schleiffer, Advocacy Director, Health and Human Rights Division at Human Rights Watch and Daniel Wolfe, Director of International Harm Reduction Development at OSI.
The panellists explored and examined how public security and public health systems implement drug dependence treatment. UNODC maintains that this type of treatment should be evidence-based, promote prevention of HIV, respect the human rights of people who use drugs, and be managed by public health professionals. In order to move away from coercion and foster cohesion, the paper contends that voluntary, community-based drug dependence treatment services are more likely to attract those drug users that need treatment, and are more cost effective.
UNODC is the lead agency within UNAIDS for HIV prevention, treatment, care and support for injecting drug users and in prison settings.
Right Hand Content
Cosponsors:
United Nations Office on Drugs and Crime
Partners:
Feature stories:
UNODC project provides cross-border HIV services to Afghan injecting drug users (16 April 2010)
Call for urgent action to improve coverage of HIV services for injecting drug users (10 March 2010)
OPINION: HIV and drugs: two epidemics - one combined strategy (20 April 2009)
Opinion: Silence on harm reduction not an option (11 March 2009)
Publications:
UNAIDS Outlook Report 2010 (pdf, 6 Mb)
UNAIDS Outcome Framework 2009-2011 (pdf, 388 Kb)
From coercion to cohesion: Treating drug dependence through health care, not punishment