Feature Story

Les lois punitives et les violations des droits humains limitent l’accès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres aux services de prévention et de soins du VIH dans la région Asie-Pacifique

21 juillet 2010

Vienne, 21 juillet 2010 – Quelque 19 pays sur 48 de la région Asie-Pacifique continuent de criminaliser les rapports sexuels entre hommes et leurs lois conduisent fréquemment à des abus et à des violations des droits humains. En conséquence, la prévalence du VIH a atteint des niveaux alarmants parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres dans de nombreux pays de la région. Si les pays ne s’attaquent pas la question du respect des droits juridiques et humains dans le contexte du VIH, il est très vraisemblable que cette situation déjà catastrophique empirera. La mise en œuvre de ripostes nationales efficaces contre le VIH exige des gouvernements qu’ils étudient et prennent en compte les effets des lois et des mesures d’application des lois sur la santé des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres.

Cet avertissement est apparu comme l’une des principales conclusions du rapport intitulé Legal environments, human rights and HIV responses among men who have sex with men and transgender people in Asia and the Pacific: An agenda for action (Environnements juridiques, droits de l’homme et ripostes au VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres dans la région Asie-Pacifique : Ordre du jour pour agir). Commandé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et par la Coalition Asie-Pacifique sur la santé sexuelle masculine (APCOM), ce rapport et ses principales conclusions ont été présentés pendant la réunion sur la criminalisation du comportement homosexuel : violation des droits humains et obstacles à une prévention efficace du VIH/sida lors de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida de Vienne.

L’étude a révélé qu’une série de lois, telles que celles sur les infractions à l’ordre public et sur le vagabondage, sont appliquées de manière sélective à l’encontre des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres dans de nombreux pays de la région. Même en l’absence de criminalisation, l’application arbitraire et inappropriée d’autres dispositions légales enfreint souvent les droits des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres, faisant de ce fait obstacle à la défense, à la sensibilisation et à la fourniture de services de santé et de soins du VIH. La question de l’accès effectif à des services de prise en charge du VIH est au cœur de la décision exceptionnelle rendue en 2009 par la Haute Cour de Delhi selon laquelle l’article 377 du Code pénal indien traite de manière injustement discriminatoire les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

L’existence de lois punitives dans la région Asie-Pacifique, parallèlement à des mesures d’application sélectives et discriminatoires, continue de réduire l’efficacité des ripostes nationales au VIH. Selon Jeff O’Malley, Directeur du Groupe VIH/sida du PNUD, « les environnements juridiques répressifs institutionnalisent la criminalisation, limitent les financements et empêchent effectivement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres de participer à leur propre protection contre le VIH et à celle de leur famille, de leurs amis et de leurs communautés. Dans le contexte de la lutte contre le virus et pour le respect des droits humains, nous devons continuer de défendre et de promouvoir avec vigueur des ripostes programmatiques et politiques dans les domaines du développement, de la santé et de la lutte contre le VIH qui soient respectueuses des droits – cela impose de travailler à la suppression des lois punitives et des pratiques discriminatoires ».

L’étude a mis en évidence certains exemples récents de lois protectrices, d’actions judiciaires et policières visant à améliorer l’environnement juridiques pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres, notamment les importantes décisions de tribunaux au Népal, en Inde, au Pakistan, aux Philippines, à Fidji, en Corée du Sud et dans la région administrative spéciale de Hong Kong. Ce sont toutefois des évolutions exceptionnelles et des mesures doivent être prises pour améliorer l’environnement juridique dans tous les pays.

« C’est la marche à suivre pour garantir que tous les citoyens d’un pays puissent, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, avoir accès à des services de santé pour éviter d’être inutilement infectés » a déclaré Shivananda Khan, Président de l’APCOM. « Il est essentiel de développer des partenariats et des alliances stratégiques entre les communautés affectées, les professions juridiques, les organes de défense des droits humains, les parlementaires, les décideurs et les médias ».

De nombreuses politiques nationales de lutte contre le VIH accordent désormais la priorité aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et ce, même si l’environnement juridique demeure répressif. Quelque 22 pays conduisant des ripostes nationales contre le VIH dans la région Asie-Pacifique ont recensé les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes comme un groupe de population prioritaire aux fins de la prévention du VIH et quatre pays disposent de plans stratégiques spécifiques ou de plans d’action axés sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et le VIH (Cambodge, Chine, Indonésie et Inde). En outre, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme finance un programme régional plurinational en Asie du sud sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et le VIH qui a été avalisé par sept pays d’Asie du sud.

Le rapport est disponible au téléchargement à l’adresse : http://regionalcentrebangkok.undp.or.th/practices/hivaids

Right Hand Content

 

201007_viennablog_ad_sm4 

Conférence sur le sida 2010, Vienne

AIDS 2010 


Cosponsors:

PNUD


Contacts:

à Vienne:
Zoran Stevanovic 
Bratislava
Conseiller en communication Régionale (PNUD, Europe et CEI) 
tél. +421 2 59337 428,
mob. +421 908 729 846 
zoran.stevanovic@undp.org  

Dr. Mandeep Dhaliwal
New York
Responsable de Cluster: Cluster sur les droits de l'homme, l'égalité hommes-femmes et la diversité sexuelle, PNUD
tél. +1 646 642 4612 
mandeep.dhaliwal@undp.org

à Bangkok:
Edmund Settle
Bangkok
Spécialiste en politiques sur le VIH, Centre régional du PNUD pour l'Asie et le Pacifique  
tél. +66 (0) 818369300
edmund.settle@undp.org


Publications

Rapport OUTLOOK 2010 de l'ONUSIDA (pdf, 6 Mb)

Cadre de résultats de l'ONUSIDA 2009-2011 (pdf, 437 Kb)

Feature Story

UNAIDS and funders convene to discuss ending vertical transmission of HIV at AIDS 2010

20 juillet 2010

UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle addressed a meeting of funders committed to end mother-to-child transmission of HIV by 2015UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle addressed a meeting of funders committed to end mother-to-child transmission of HIV by 2015. Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

Continuing UNAIDS' efforts to end mother-to-child transmission of HIV by 2015, earlier today, UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle addressed a meeting of funders already committed to this action, at a side event of the XVIII International AIDS Conference in Vienna.

Bringing together funders from around the world who are focused on HIV, reproductive health, and maternal and child health—including private foundations, family foundations, and corporations—the meeting provided an inspirational platform, addressing how these stakeholders can strengthen and align their responses.

Ms Beagle noted that in 2008 an estimated 280,000 children under fifteen died of HIV-related causes. Most of these children were under the age of five and were infected through their mothers either during pregnancy, labour and delivery, or through breastfeeding, and over 90% lived in Sub-Saharan Africa.

“By contrast, mother-to-child transmission of HIV has been almost eliminated in high-income countries,” said Ms Beagle. “It is an immense injustice that mother-to-child transmission of HIV has not yet been eliminated globally. It is achievable and doable across the world in a business timeframe i.e. by 2015.”

Ms Beagle encouraged those present to join the global effort and understand the role they can play to support unmet needs through financial and non-financial contributions.

On the benefits of preventing HIV infections in children, Ms Beagle noted, “Imagine the impact that it would have on families and communities, in terms of educated societies and productivity.”

Mother-to-child HIV transmission

An estimated 430,000 children were infected with HIV in 2008. However significant progress in ending mother-to-child transmission has occurred in recent years. In 2008 around 45% of pregnant women living with HIV in low- and middle-income countries received antiretroviral drugs compared with only 10% in 2004. Despite these successes, across the world each year over a million pregnant women risk passing along HIV to their child.

UNAIDS Executive Director Mr Michel Sidibé has called for the virtual elimination of mother-to-child HIV transmission by 2015 and efforts are gaining momentum around the world.

Preventing mothers from dying and babies from becoming infected with HIV is also one of UNAIDS’ key priority areas as outlined in its 2009 – 2011 Outcome Framework. UNAIDS calls for the scaling up of access to and the use of quality services for the prevention of mother-to-child transmission as an integral part of sexual and reproductive health services and reproductive rights for women, their partners and young people.

The event was hosted by Johnson & Johnson and co-partners included UNAIDS, Funders Concerned About AIDS, Global Business Coalition for HIV/AIDS, TB, Malaria, and the European Funders Group.

Feature Story

UNAIDS satellite explores paving the way towards virtual elimination of mother-to-child transmission of HIV

20 juillet 2010

From left: Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator; Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF;
From left: Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator; Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF; Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS; Hiroki Nakatami, Assistant Director General of WHO; at the UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga

UNAIDS hosted a satellite at AIDS 2010 on preventing mother-to-child transmission of HIV 19 July. It was co-chaired by Antony Lake, Executive Director of UNICEF and Hiroki Nakatani, Assistant Director General of World Health Organization (WHO) and coordinated by Gottfried Hirnschall, Director of the HIV department (WHO). Opening remarks were delivered by Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS and Michel Kazatchkine, Executive Director of the Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria, and Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator.

The call to eliminate mother-to-child transmission of HIV was first made by UNAIDS Executive Director Michel Sidibé and he has since been joined by leaders of nations, heads of multilateral, bilateral, regional and national bodies, presidents of foundations, members of civil society, and even captains of football teams in the FIFA 2010 World Cup.

From left: Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF
From left: Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF; Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS; Hiroki Nakatami, Assistant Director General of WHO; at the UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga

Addressing the satellite, Mr Sidibé noted that many African countries like Botswana, Namibia and Swaziland are already leading the way towards virtual elimination if mother-to-child transmission, and many others are close behind.

This groundswell of support is lending hope to the possibility that transmission of HIV from mothers to children can be virtually eliminated in the highest-burden countries by 2015. At the same time, the WHO has issued new recommendations on the use of antiretroviral drugs for treating pregnant women and preventing HIV infection in infants and HIV and infant feeding. The main purpose of the new recommendations is to improve maternal and child survival by drastically reducing risk to around 5%, including in breastfeeding populations.

WHO, UNICEF, UNFPA and UNAIDS have developed a PMTCT strategic vision through the UNAIDS Outcome Framework for 2009-2011, aiming at defining joint commitment to support scale up of PMTCT of HIV services and integration with maternal, newborn and child and reproductive health services.

A long way to go

Despite this momentum, many nations have a long way to go. The majority of pregnant women in low- and middle-income countries do not know their HIV status. This knowledge has risen from 7% in 2004 to 21% in 2008. Also, the majority of HIV-positive pregnant women who need antiretrovirals (ARVs) for preventing transmission of the virus to their child. Only 45% of women in need of ARVs received it in 2008, although this is up from 10% in 2004.

UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010
UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga

The quadrupling of the proportion of women receiving this important service is good news. But children continue to be left behind. Around 32% of infants born to HIV-positive mothers received antiretroviral for PMTCT in 2008, up from 20% in 2007 and 6% in 2004.

Update

Yesterday’s satellite provided an update on global commitments to virtual eliminate mother-to-child transmission of HIV. Participants highlighted key policy and operational considerations in implementing comprehensive PMTCT services integrated with maternal health and family planning services, including the WHO 2009 guidelines on ARV drugs for treating pregnant women and preventing HIV infection in infants which were reviewed by Nathan Shaffer of WHO.

To put theory into perspective country experience was shared by Mpolai Moteetee, the PMTCT focal point in Lesotho's Ministry of Health and Social Welfare Family Health Division who spoke of the experience of rapid scale-up of PMTCT services in Lesotho.

Marie Deschamps of GHESKIO (Groupe Haïtien d’Étude du Sarcome de Kaposi et des Infectieuses Opportunistes) presented on the importance of integration of broad range of services of maternal health, family planning, PMTCT, and HIV treatment for maternal and child survival

Lilian Mworeko of ICW (International Community of Women with HIV/AIDS) Uganda shared her personal perspective as an activist and a person living with HIV.

Mother-Baby Pack

UNICEF, in collaboration with WHO and global partners, has developed an innovative simple, user-friendly and affordable packaging mechanism to deliver PMTCT preventive medications, the Mother-Baby Pack (MBP). Chewe Luo, a UNICEF Senior Advisor, presented the Pack which contains medicines for prophylaxis, ARVs and Co-trimoxazole, for the mother and for the infant in line with WHO 2010 PMTCT Guidelines. It also intends to help streamline procurement and supply management of PMTCT medicines.

The Global Fund has also declared preventing mother-to-child transmission (PMTCT) a priority and is currently assessing the possibility of reprogramming existing grants to accelerate scale-up in 20 countries (Angola, Botswana, Burundi, Cameroon, Côte d'Ivoire, the Democratic Republic of Congo, Ethiopia, Ghana, Kenya, Lesotho, Mozambique, Malawi, Namibia, Nigeria, South Africa, Swaziland, Tanzania, Uganda, Zambia and Zimbabwe).

Caroline Ryan of PEPFAR shared how their efforts will contribute towards virtual eiliminaiton. PEPFAR II has aligned its target to the UNGASS targets aiming to provide PMTCT services to 80% of all pregnant women living with HIV and exposed infants in their country programmes. All these commitments fall within the context of integrated programming for improved maternal and child health and survival coordinated with current US Global Health Initiative.

Closing remarks at the session were delivered by Antony Lake and Hiroki Nakatani.

Right Hand Content

Feature Story

HRH Mette-Marit, Crown Princess of Norway joins young people to open Youth Pavilion at AIDS 2010

19 juillet 2010

UNAIDS Goodwill Ambassador HRH Mette-Marit, Crown Princess of Norway
UNAIDS Goodwill Ambassador HRH Mette-Marit, Crown Princess of Norway
Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

UNAIDS Goodwill Ambassador HRH Mette-Marit, Crown Princess of Norway, joined UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle and Dr Julio Montaner, International Chair of the XVIII International AIDS Conference and President of the International AIDS Society in welcoming young participants to the Youth Pavilion at XVIII International AIDS Conference.

UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle
UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle
Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

HRH Mette-Marit, who has made the needs of young people her primary focus as UNAIDS Goodwill Ambassador encouraged the young delegates saying, “We need to recognize youth as global citizens instrumental in understanding and driving the change that is needed in the new AIDS response... Make it happen now!”

With a message of support Ms Jan Beagle said, UNAIDS is committed to create a movement of young people as change agents for a new generation of leadership in the AIDS response.

In the coming week a series of Pavilion Talks will take place to enhance cooperation between young people and scientists, activists and other high-level stakeholders.
In the coming week a series of Pavilion Talks will take place to enhance cooperation between young people and scientists, activists and other high-level stakeholders.
Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

“UNAIDS is committed to empower young people, providing them space to inform our policy and programming and to inspire UNAIDS with a youth spirit,” said Ms Beagle.

The Youth Pavilion is an interactive space in the Global Village of AIDS 2010 for young people to showcase projects and performances, and meet delegates, plenary speakers and decision-makers.

The Opening Ceremony was highly interactive and included a flash mob event where young people throughout the Global Village put on YouthForce T-Shirts and moved en masse towards the Youth Pavilion.

The opening was co-chaired by the Youth Programme Working Group Co-Chairs Liping Mian (China) and Korey Anthony Chisholm (Guyana) who talked about the global HIV youth movement and introduced the youth activities during AIDS 2010 including the AIDS 2010 Youth Programme and Vienna YouthForce activities.  

They also introduced the “3 HRs” campaign promote human rights, harm reduction and health resources as a framework to achieve HIV services for young people. By highlighting these “3 HRs” to policy experts and decision-makers in the coming week, young people hope to highlight their needs in the AIDS response.

Pavilion Talks

In the coming week a series of Pavilion Talks will take place to enhance cooperation between young people and scientists, activists and other high-level stakeholders. These will be designed by young people and provide space for questions and discussion. It will be opened each day by a youth rapporteur who will present the highlights of the previous day and give a brief summary of the morning plenary session.

Right Hand Content

Feature Story

Des droits ici et maintenant ! Commission mondiale sur le VIH et le droit

19 juillet 2010

Global Commission on HIV and the Law

Les cadres législatifs peuvent se révéler de puissants outils pour les pays qui s’efforcent de contrôler leur épidémie de sida. Ces trente dernières années ont donné naissance à des débats juridiques houleux sur les problèmes liés au VIH (criminalisation de la transmission du VIH, restrictions juridiques à la distribution d’aiguilles et de seringues aux Etats-Unis et de la méthadone en Russie, par opposition à l’approche juridique complète de réduction des risques en Australie, par exemple). Depuis quelques années, nous assistons à une multiplication des lois et des pratiques répressives liées à la consommation de drogues, à la transmission du VIH et à l’exposition au virus, au travail du sexe et aux relations sexuelles entre personnes de même sexe. De surcroît, de plus en plus d’éléments attestent de la relation entre VIH et violence à l’égard des femmes.

La grande variété des réponses juridiques au VIH dans le monde appelle un examen rigoureux de l’impact des divers environnements juridiques sur les effets du VIH et la formulation de recommandations appropriées. « Trente ans après le début de l’épidémie, on constate d’énormes écarts d’un pays à un autre en termes de résultats de la prévention du VIH. Il apparaît de plus en plus clairement que l’environnement juridique est l’un des facteurs les plus déterminants dans ce domaine. Le droit facilite-t-il et favorise-t-il la prévention du VIH et les soins ou constitue-t-il un obstacle ? Nous devons comprendre ces deux types de contexte et promouvoir de bonnes pratiques », commente Jeffrey O’Malley, Directeur du groupe VIH/sida du Programme des Nations Unies pour le développement.

C’est ici et maintenant qu’il faut examiner de très près comment les environnements juridiques affectent les ripostes au VIH. Comme le souligne la Déclaration de Vienne, la relation entre les environnements juridiques et les tendances épidémiologiques en Europe de l’Est illustre l’impact des cadres juridiques sur l’épidémie de VIH. La Commission mondiale sur le VIH et le droit « nous donne l’opportunité d’étudier en détail l’impact des lois et des pratiques répressives sur la vie des personnes les plus marginalisées dans nos sociétés et sur leur accès aux services salvateurs de prévention et de traitement du VIH. L’Australie est heureuse de soutenir cet effort et espère que d’autres donateurs suivront son exemple », a déclaré M. Murray Proctor, Ambassadeur de l’Australie chargé du VIH.

La Commission mondiale sur le VIH et le droit analysera de manière approfondie l’impact des environnements juridiques sur les ripostes au VIH. Elle étudiera tout particulièrement (1) les lois et les pratiques répressives qui criminalisent les personnes, (2) les lois et les pratiques qui pérennisent la violence et la discrimination à l’encontre des femmes et (3) les lois et les pratiques qui gênent l’accès au traitement. Ses travaux s’étaleront sur une période de 18 mois, mobiliseront des communautés partout dans le monde et promouvront le débat public sur les modalités à envisager pour que les lois contribuent à une riposte efficace au VIH. Les conclusions et les recommandations de la Commission seront annoncées en décembre 2011.

La Commission, qui rassemble des dirigeants réputés issus de différents secteurs de la sphère publique et de diverses régions du monde, étudiera en détail les environnements juridiques formant le contexte des ripostes nationales au VIH. Des experts en matière de droit, de santé publique, de droits de l’homme et de VIH appuieront ses travaux. Les membres de la Commission évalueront les faits attestant de l’impact des lois et de leur application sur la vie des personnes vivant avec le VIH et des personnes les plus vulnérables face à l’épidémie. Des auditions régionales offriront un espace aux personnes les plus directement affectées par les lois afférentes au VIH en vue d’un partage d’expériences avec les décideurs et les législateurs. Comme le fait remarquer H.E. Festus Mogae, membre de la Commission et ancien Président du Botswana, « le VIH nous menace tous. C’est un problème mondial et la promesse d’une génération qui ne sera pas affectée par l’épidémie suppose un leadership mondial audacieux. Cette Commission témoigne sans ambiguïté de l’engagement et du leadership de la communauté internationale pour répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables au VIH ».

Feature Story

Plus de cinq millions de personnes reçoivent un traitement contre le VIH

19 juillet 2010

L’Organisation mondiale de la Santé recommande une mise sous traitement plus précoce des personnes vivant avec le VIH

19 juillet 2010, Vienne – On estime à 5,2 millions le nombre de personnes qui recevaient un traitement vital contre le VIH à la fin 2009, selon les derniers chiffres mis à jour par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L’OMS estime que 1,2 million de personnes ont été mises sous traitement en 2009, ce qui porte le nombre total de personnes recevant un traitement à 5,2 millions, contre 4 millions à la fin 2008.

« C’est la plus forte augmentation du nombre de personnes ayant accès au traitement en une seule année. C’est une évolution extrêmement encourageante » a déclaré le Dr Hiroki Nakatani, Sous-directeur général de l’OMS – VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées.

À l’occasion de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida, l’OMS recommande une mise sous traitement plus précoce des personnes vivant avec le VIH. L’objectif est de commencer un traitement contre le virus avant que les personnes ne tombent malades du fait de l’affaiblissement de leurs défenses immunitaires.

« Débuter un traitement plus tôt nous offre la possibilité de permettre aux personnes vivant avec le VIH de rester en meilleure santé et de vivre plus longtemps » a déclaré le Dr Gottfried Hirnschall, Directeur du département VIH/sida à l’OMS.

Les estimations établies grâce à des modèles épidémiologiques donnent à penser que la mortalité liée au VIH pourrait être réduite de 20 % entre 2010 et 2015 en cas de mise en œuvre à grande échelle de ces directives qui recommandent un traitement précoce.

Un traitement plus précoce peut éviter des infections opportunistes, notamment la tuberculose – principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH. On pourrait réduire de pas moins de 90 % les décès liés à la tuberculose en mettant plus tôt sous traitement les personnes séropositives et tuberculeuses.

La vigueur du système immunitaire d’une personne est évaluée par son nombre de cellules CD4. Une personne en bonne santé a de 1 000 à 1 500 CD4/mm3. Auparavant, l’OMS recommandait une mise sous traitement contre le VIH lorsque le nombre de CD4 d’une personne tombait au-dessous de 200 cellules/mm3, mais conseille désormais la mise sous traitement lorsque ce nombre est de 350 CD4/mm3 ou inférieur.

« En plus du fait qu’il sauve des vies, un traitement plus précoce présente aussi des avantages en termes de prévention » indique le Dr Hirnschall. « Comme le traitement réduit le niveau de virus dans le corps, cela signifie que les personnes séropositives sont moins susceptibles de transmettre le VIH à leurs partenaires ».

Les directives de traitement de l’OMS augmentent le nombre de personnes pour lesquelles un traitement contre le VIH est recommandé d’un niveau de 10 millions environ à un chiffre estimé à 15 millions. Le coût nécessaire pour couvrir les traitements contre le VIH en 2010 devrait s’élever à environ 9 milliards de dollars des États-Unis, selon le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

« Les investissements que nous réalisons aujourd’hui peuvent non seulement permettre de sauver des millions de vies, mais aussi d’épargner des millions de dollars demain » a déclaré le Dr Bernhard Schwartlander, Directeur, Évidence, Stratégie et Résultats, ONUSIDA. « Les personnes dont le système immunitaire est affaibli qui sont mises sous traitement de manière tardive ont besoin de médicaments et de services plus complexes et plus onéreux que celles qui débutent un traitement plus tôt quand elles sont en meilleure santé ».

Depuis 2003 – année marquée par le lancement de l’initiative historique « 3 millions d’ici 2005 » prévoyant la fourniture d’un accès au traitement contre le VIH à 3 millions de personnes vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire avant la fin 2005, le nombre de personnes mises sous traitement a été multiplié par 12.

Lors de SIDA 2010, l’OMS publie ses directives 2010 sur le « Traitement antirétroviral de l’infection à VIH chez l’adulte et l’adolescent – recommandations pour une approche de santé publique » que l’on peut trouver à l’adresse suivante www.who.int/hiv

Feature Story

A human rights-based approach to prevention: Mission impossible?

19 juillet 2010

From the left: Mirta Roses; Tripti Tandon at ‘Human Rights based approach to HIV PreventionFrom the left: Mirta Roses; Tripti Tandon at ‘Human Rights based approach to HIV Prevention: Mission Impossible’, 18 July 2010. Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

The Global Village of AIDS 2010 was the setting of a UNAIDS satellite session on HIV prevention and human rights. Participants discussed how evidence-informed and rights-based laws, policies and programmes can be scaled-up in support of a ‘prevention revolution’ to break the trajectory of the epidemic.

Panelists highlighted some enduring failures to recognise and protect human rights in the context of prevention, as well as examples of successful prevention responses employing a human rights-based approach.  Notwithstanding some key challenges, the unanimous view of the diverse expert panel was that such an approach to prevention is not mission impossible if current opportunities to put human rights at the centre of the prevention revolution are seized. Indeed, it was felt that there can be no ‘revolution’ of the prevention response without human rights.

The event, which used a talk show format to encourage open dialogue and audience participation, was moderated by Dr Mandeep Dhaliwal, Cluster Leader of Human Rights, Gender and Sexual Diversity at the United Nations Development Programme (UNDP).

20100718_B007_hr_200From the left: Daouda Diouf; Carlos Passarelli at ‘Human Rights based approach to HIV Prevention: Mission Impossible’, 18 July 2010.
Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

Six panelists from a range of perspectives and experiences including governments, civil society and the United Nations, presented their views on whether human rights have been used effectively to drive action towards universal access to HIV prevention, treatment, care and support. 

Mr Carlos Passarelli of the Government of Brazil spoke about his country’s experience and success in HIV prevention which, he said would not have occurred without a human rights-based approach.

Speaking from first-hand knowledge, Ms Olimbi Hoxhaj of the Albanian Network of People Living with HIV, told the session about her experience in using arguments based on human rights and equality in order to get her children into school and gain access to treatment for those who were HIV-positive. 

20100718_B003_hr_200Meena Seshu at ‘Human Rights based approach to HIV Prevention: Mission Impossible’, 18 July 2010.
Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

Ms Meena Seshu described how female, male and transgender sex workers’ access to health and HIV prevention was being undermined by the fact that their rights to the highest standards of health and to safe working conditions were not being protected. Ms Seshu is a member of SANGRAM, an Indian grass-roots peer education organisation partnering with women in sex work to promote their rights and encourage them to be agents of change.

Other panelists included Tripti Tandon from the Lawyers’ Collective in India, Dr Mirta Roses, Director of the Pan American Health Organisation, PAHO and Daouda Diouf of the international NGO Enda Sante.

A human rights-based approach to mitigating the extent and effects of the AIDS epidemic, and promoting universal access to HIV services is seen as critical. Although there has been notable progress in many areas, punitive laws, policies, practices and stigma and discrimination continue to undermine the achievement of universal access targets including access to prevention for those who need it – and the Millennium Development Goals.

Panelists emphasized that a prevention revolution must be grounded in human rights if there is to be a significant and sustainable improvement in the prevention response. In summing up the discussion at the Satellite, Mandeep Dhaliwal noted that the experiences shared confirmed that success in prevention can only be achieved in legal and social environments that advance human rights, gender equality and social justice.

She emphasised the importance of the UNAIDS High Level Commission on HIV Prevention putting the issue of human rights – for so long poorly understood and neglected in the prevention response  -  at the front and centre of its work.  “After all, what good is a prevention revolution without human rights?”

Feature Story

SIDA 2010 débute à Vienne par un appel en faveur du Traitement 2.0

19 juillet 2010

Opening ceremony of AIDS 2010
Cérémonie d'ouverture de la Conférence internationale sur le SIDA, 2010
Photo: ONUSIDA/Heimo Aga

La XVIIIe Conférence internationale sur le sida a débuté le dimanche 18 juillet à Vienne. L’Autriche a chaleureusement accueilli environ 20 000 délégués du monde entier qui participeront la semaine prochaine à des sessions de conférence et à des réunions parallèles sur le thème « Des droits – ici et maintenant » retenu pour insister sur le lien essentiel entre droits humains et VIH. La cérémonie d’ouverture a commencé par la diffusion d’un message vidéo de M. Ban-Ki Moon, Secrétaire général des Nations Unies, réaffirmant la nouvelle vision de l’ONUSIDA : Zéro nouvelle infection. Zéro discrimination. Zéro nouveau décès lié au sida.

Dans son allocution devant les délégués, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a insisté sur le fait que cette conférence se déroule à un moment charnière de la riposte au sida. Il a axé ses commentaires sur la transformation qu’il est nécessaire de mettre en œuvre pour briser la trajectoire de l’épidémie.

M. Sidibé s’est exprimé sur la nécessité d’adopter d’urgence une nouvelle approche du traitement antirétroviral en présentant le Traitement 2.0.

« Le Traitement 2.0 simplifie radicalement les thérapies pour maximiser le nombre de personnes susceptibles d’en bénéficier. Cette approche permettra d’économiser plus d’argent. Mais, au final, elle sera uniquement évaluée à l’aune du nombre de vies sauvées » a-t-il déclaré.

Ce nouveau modèle de traitement est aussi valable dans le contexte européen a déclaré John Dalli, Commissaire européen en charge de la santé et de la protection des consommateurs. M. Dalli a souligné qu’il y avait d’importantes inégalités de traitement au sein de l’Union européenne, marquées par des différences au niveau du coût du traitement d’un pays à l’autre et des ruptures de stock occasionnelles des traitements. Il a indiqué que le moment était venu de transformer les objectifs en des résultats concrets.

Mlle Annie Lennox, chanteuse et militante récemment été nommée ambassadrice internationale de bonne volonté de l’ONUSIDA, a délivré un message d’engagement pour le militantisme.

« Le VIH ne doit pas être stigmatisé, mais normalisé » a déclaré Mlle Lennox. « Il ne doit plus y avoir de discrimination du VIH ».

Mme Brigitte Schmied, Présidente de l’Austrian AIDS Society et Présidente locale de la conférence, s’est également exprimée, ainsi que le Dr Julio Montaner, Président de l’International AIDS Society, qui a réitéré l’appel de M. Sidibé en faveur du Traitement 2.0. « Le Traitement 2.0 doit être l’élément à lui seul le plus important à ressortir de cette conférence » a déclaré le Dr Montaner. « Regroupons nous derrière lui et regroupons nous pour soutenir l’accès universel ».

Vladimir Zhovtiak d’Ukraine et Sasha Volgina de la Fédération de Russie ont salué les représentants des diverses communautés. Ils ont prononcé une allocution commune sur l’urgence de l’épidémie de VIH dans la région Europe orientale et Asie centrale. « Dans notre région, l’épidémie affiche le rythme de croissance le plus élevé au monde. Nous mourons moins, mais nous mourons plus vite » a déclaré Mlle Volgina.

Rachel Arinii, Indonésienne de vingt-deux ans, membre régional de la Coalition mondiale des jeunes sur le VIH/sida, a prononcé quelques phrases mobilisatrices à l’intention de tous les jeunes présents à SIDA 2010. « Les jeunes sont trop jeunes pour mourir. Nous invitons instamment nos leaders à nous fournir une éducation à la sexualité basée sur le concret dans les écoles et en dehors de celles-ci » a déclaré Mlle Arinii.

Le Président fédéral de l’Autriche, M. Heinz Fisher, a clôturé la cérémonie en souhaitant aux délégués la bienvenue à la conférence et dans le pays.

SIDA 2010 est organisé par l’International AIDS Society en partenariat avec un certain nombre de partenaires internationaux, régionaux et locaux. Ceux-ci incluent des leaders scientifiques locaux, la ville de Vienne et le gouvernement de la République d’Autriche, Aids Hilfe Wien, l’Austrian AIDS Society, East European & Central Asian Union of PLWH (ECUO), European AIDS Clinical Society (EACS) et la Commission européenne.

Les partenaires internationaux de SIDA 2010 incluent le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) – et ses coparrainants : l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) –, le Réseau international d’organisations d’entraide et de lutte contre le sida (ICASO), le Réseau mondial de personnes vivant avec le VIH/sida (GNP+), la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW), l’Alliance mondiale des Unions chrétiennes féminines (YWCA) et la Coalition des communautés vulnérables des Caraïbes (CVC).

En tant que conférence, SIDA 2010 est une manifestation connue d’un large public et le plus important regroupement de personnes travaillant dans le domaine du VIH qui réunit des décideurs, des personnes vivant avec le VIH et d’autres personnes engagées pour mettre fin à l’épidémie. Cet événement, qui est la conférence mondiale la plus importante sur le sida, a lieu tous les deux ans.

Se déroulant cette année au cœur de l’Europe, la conférence fera toute la lumière les épidémies de VIH en Europe orientale et en Asie centrale, seule région où il apparaît clairement que la prévalence du virus continue d’augmenter. Le programme de la conférence présentera les nouvelles connaissances scientifiques et offrira des opportunités pour ouvrir un dialogue structuré sur les principaux obstacles auxquels la riposte mondiale au VIH est confrontée. D’autres manifestations liées, notamment le Village mondial et son programme culturel, ses expositions et événements associés, offriront un espace pour le dialogue et la réflexion.

La conférence durera jusqu’au 23 juillet 2010.

Feature Story

Examen des objectifs et des stratégies pour parvenir à l’accès universel lors de la séance parallèle de l’ICASO

19 juillet 2010

From the left: Maria Antoniela Alcalde, Paul de Lay, UNAIDS Deputy Executive Director; Olayide Akanni; Kieran Daly, Elena Grigoryeva at the‘ICASO satellite on Universal Access’,From the left: Maria Antoniela Alcalde, Paul de Lay, UNAIDS Deputy Executive Director; Olayide Akanni; Kieran Daly, Elena Grigoryeva at the‘ICASO satellite on Universal Access’, Session Room 7 at AIDS 2010, Vienna, Austria on 19 July 2010
Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

A une séance parallèle sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH, les participants ont parlé de ce que sont la fixation des objectifs et le processus d’examen aujourd’hui en s’appuyant sur l’analyse communautaire des pays ces dernières années. L’objectif de cette séance était de lancer le débat sur comment, dans de nombreux pays, des objectifs réels en matière d’accès universel ne sont pas fixés, en particulier pour les populations risquant le plus d’être infectées.

« Cette session, intitulée Dupe-moi une fois, honte à toi… Dupe-moi deux fois, honte à moi : le leadership parmi les populations clés en matière d’accès universel a été organisé par le Réseau international d'organisations d'entraide et de lutte contre le sida (ICASO).

Parmi les participants figuraient le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, le Dr Paul De Lay, qui a parlé de l’analyse que fait l’ONUSIDA de la situation actuelle, en particulier au niveau des pays, notamment en fixant des objectifs pour les populations clés.

« Depuis 2006, de grands pas ont été faits sur la voie de l’accès universel, par exemple la multiplication par douze de l’accès aux services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Toutefois, d’ici fin 2010, seul le tiers des pays aura réalisé les objectifs d’accès universel qu’il se sera fixé », a déclaré le Dr De Lay.

« Les objectifs nationaux doivent être fixés de telle sorte qu’ils sont au cœur des problèmes rencontrés par les populations clés et les populations vulnérables », a-t-il ajouté.

Au sujet de l’engagement de l’ONUSIDA en matière de fourniture d’accès universel, le Dr De Lay a déclaré : « Il peut être tentant d’imputer la non réalisation de l’accès universel à quelqu’un. Mais nous devons rester concentrés sur ce que nous avons à faire et non sur ce que nous n’avons pas encore fait. »

En 2006, les gouvernements se sont engagés, sous la forme d’une Déclaration politique sur le VIH/sida, à fournir l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et aux services d’appui à tous ceux qui en avaient besoin d’ici 2010. Au cours de la récente session du Conseil de Coordination du Programme, l’ONUSIDA a proposé de demander à l’Assemblée générale de prolonger cet engagement jusqu’à 2015 et qu’il soit fait rapport en juin 2016. Cette proposition était justifiée par plusieurs éléments.

Ces dernières années, de nombreux pays ont adopté de nouvelles lois protégeant les droits des populations clés, en particulier des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des communautés transgenres. Dans le même temps, cependant, il en reste plusieurs qui ont adopté ou qui prévoient de nouvelles lois qui éloigneront encore plus les populations clés de ces services.

« De même que nous assistons à une polarisation des valeurs conservatrices et libérales dans les pays, de même nous assistons à cela sur la scène mondiale », a expliqué le Dr De Lay.

Dans ce cas, il faut redynamiser le suivi pour aider les pays et fixer des objectifs qui réduiront la transmission sexuelle, permettront aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, aux professionnels du sexe et aux personnes transgenres de se protéger, protègeront les consommateurs de drogues des infections et supprimeront les lois, politiques et pratiques punitives, la stigmatisation et la discrimination.

Feature Story

Town hall on reshaping the future of the AIDS response sets the tone for International AIDS Conference

18 juillet 2010


Ahead of the official opening of the XVIII International AIDS Conference, a town hall event saw the coming together of influential leaders in the AIDS response to share their insights of what the future of HIV prevention and treatment must look like if the goal of zero new infections and zero AIDS deaths is to be reached by 2015.

Organized by UNAIDS and the International AIDS Society (IAS), the town hall event “Towards a paradigm shift in HIV treatment and prevention” engaged dynamic leaders Kgalema Motlanthe, Deputy President of South Africa, Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS, and Julio Montaner, President of the International AIDS Society, in a discussion on HIV prevention, treatment, investments and human rights.

The Deputy President of South Africa underscored his country’s commitment to the HIV response despite the financial crisis that threaten gains made, such as increased access to treatment and for the first time declining rates of new HIV infections among young people.

“Even as the world experiences an economic downturn, investments in the fight against HIV must not be the soft target for austerity measures,” said Mr. Motlanthe. “South Africa has prioritized the AIDS response as an investment in life, hope, health systems, and human development with the view to improve the quality of life.”

By taking AIDS further out of isolation, the Deputy President underscored that his country could see significant reductions in maternal and infant deaths. He called on all countries to renew the commitment to universal access by bringing it in line with the MDG timeframe of 2015.

We need drugs that are cheaper, easier to administer, and diagnostics that are simpler to use. Treatment for prevention is not just a dream. It is possible if we share the responsibility.

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé

Following Mr. Motlanthe’s speech, Mr. Sidibé spoke on Treatment 2.0, a radically simplified treatment platform that UNAIDS believes could have secondary benefits for prevention. “Let’s be realistic: Costs for treatment are rising. People are starting to lose hope and we need to bring the hope back,” said Mr. Sidibé. “We need drugs that are cheaper, easier to administer, and diagnostics that are simpler to use. Treatment for prevention is not just a dream. It is possible if we share the responsibility.”

Together with Treatment 2.0, Mr. Sidibé said a ‘prevention revolution’ is required to break the trajectory of the epidemic. He said this revolution will not happen without “prevention diplomacy” with the leaders like those who were assembled at the town hall.

Julio Montaner, IAS President, shared his optimism for the merging of prevention and treatment efforts and said that by treating more people, new HIV infections can be reduced.

town_hall_200

Following the opening segment, the town hall’s host, James Chau, news anchor with China Central Television (CCTV) and a UNAIDS National Goodwill Ambassador for China, engaged the audience in an interactive panel discussion on prevention and treatment with Barbara Lee, US Congresswoman, 9th District of California, Rolake Odetoyinbo, Executive Director of Positive Action for Treatment Access, Mphu Ramatlapeng, Minister of Health and Social Welfare of Lesotho, and Claudia Ahumada of the World AIDS Campaign.

The panellists shared their personal perspectives of the challenges and progress in implementing HIV prevention, treatment, care and support services as well as ensuring human rights.

The town hall featured a special appearance of UNAIDS International Goodwill Ambassador Annie Lennox who spoke passionately on why she is engaged in the response.

“I don’t want to see any mother die of a preventable disease. Why should that be?” she asked the audience. “HIV is the leading killer of women of reproductive age globally. Why doesn’t the world respond to this? I will keep campaigning until we see the kind of changes Michel Sidibé is talking about.”

Ms Lennox closed the event by asking the leaders and activists who shared the stage and those in the audience to “recommit to the response and take it further.”

S'abonner à Feature Story