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African Ambassadors and UNAIDS join hands to eliminate mother-to-child transmission of HIV

03 juin 2010

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UNAIDS Executive Director Michel Sidibé addressing the Ambassadors to the African Union. 31 May 2010

Preventing the transmission of HIV from mother to child was high on the agenda at a meeting in Geneva of 50 Ambassadors to the African Union and UNAIDS Executive Director Michel Sidibé.

Each year, nearly 400 000 children in Africa are born with HIV. An estimated 45% of HIV-positive pregnant women in the region receive antiretroviral drugs to prevent HIV transmission to their children, and just 28% of pregnant women are tested for HIV. In many countries on the African continent, AIDS has become the leading cause of death among infants and young children.

Strong leadership and political will are vital to achieve universal access and the Millennium Development Goals.

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé

“HIV infections in infants have been virtually eliminated in many high-income countries,” said Mr Sidibé. “Now we must apply the tools at our disposal to create an HIV-free generation in Africa.” The lives of mothers and their babies can be saved through a combination of HIV testing and counselling, access to effective antiretroviral prophylaxis and treatment, safer delivery practices, family planning, and counselling and support for optimal infant feeding practices.

During the meeting, Mr Sidibé recognized the substantial achievements of African countries in the AIDS response. More than 4 million people in Africa are now accessing antiretroviral treatment, up from about 2.1 million in 2007. In the last six years, approximately 400 000 new infections have been averted on the African continent.

Despite progress, the continent faces major challenges. “The financial crisis poses a serious threat to sustaining the gains that have been made,” said Mr Sidibé. “Strong leadership and political will are vital to achieve universal access and the Millennium Development Goals.” Mr Sidibé urged African Union Member States to boost their investments in health and to advocate for a fully financed Global Fund in order to sustain and expand the number of people on antiretroviral treatment.

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Preventing the transmission of HIV from mother to child was high on the agenda at a meeting in Geneva of 50 Ambassadors to the African Union and UNAIDS Executive Director. 31 May 2010

There was consensus among Ambassadors that—in a time of scarce resources— expanding knowledge and information on HIV was especially important. “With 1.4 million people dying each year in Africa from HIV-related causes, there is an urgent need to increase awareness of this disease,” said H.E. Mr Arcanjo Do Nascimento, Chair of the Group of Ambassadors of the African Union.

The Ambassadors appealed to UNAIDS to support African countries in finding innovative financing mechanisms that complement the resources provided by external donors. They also called on UNAIDS to support the advocacy efforts of African leaders for access to affordable, high-quality, essential drugs for acute and chronic diseases, including antiretroviral drugs.

The meeting was held in the lead-up to the July 2010 Summit of the African Union which will focus on maternal, infant and child health. The Summit will offer an opportunity to highlight progress and challenges in advancing Millennium Development Goals 4 and 5, which call for reducing child mortality and improving maternal health.

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Un rapport de l’OMS sur le Programme VIH/sida met en vedette les avancées en faveur de l’accès universel

02 juin 2010

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Un récent rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), intitulé Programme VIH/sida : Faits marquants 2008-2009, présente les principales réalisations que l’organisation a accomplies en coopération avec ses partenaires et les pays engagés dans l’accélération des progrès en faveur de l’accès universel aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH.

Le rapport met par exemple en évidence le fait que le nombre des dépistages du VIH a sensiblement augmenté ces dernières années grâce à l’approche menée par l’OMS et l’ONUSIDA. Appelée Approche pour le dépistage et le conseil à l’initiative du soignant (PITC), cette dernière implique que les prestataires de soins médicaux de certains dispensaires recommandent spécifiquement un dépistage du VIH aux patients venus pour d’autres soins.

L’OMS préconise maintenant l’administration précoce des thérapies antirétrovirales (TARV), la fourniture de médicaments antirétroviraux (ARV) avérés et efficaces et leur usage prolongé dans les cas de prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Du fait de la stratégie de l’OMS en faveur de « la permutation des tâches », plus de la moitié des 93 pays ayant soumis un rapport sur les programmes qu’ils mettent en œuvre ont pu combler les lacunes en ressources humaines qui affectaient leurs services de soins contre le sida.

Grâce aux efforts menés notamment par l’OMS, le volume et le champ des éléments de mesure, appliqués aux progrès réalisés dans l’intensification des actions de lutte contre le VIH, ont aussi sensiblement augmenté depuis 2008. L’OMS, l’UNICEF et l’ONUSIDA ont pour la première fois collecté conjointement les données en provenance des programmes nationaux en cours dans le monde.

Malgré les déficits de financement et les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre des programmes, des progrès mesurables ont été enregistrés pendant l’exercice biennal 2008-2009. S’il reste encore beaucoup à faire, le rapport de l’OMS montre que des progrès peuvent encore être réalisés, et ce, même dans les contextes les plus difficiles.

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La célèbre artiste et activiste Annie Lennox nommée Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA

02 juin 2010

20100528_Lennox_200.jpg(de gauche) Annie Lennox, la nouvelle Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Photo: ONUSIDA/B. Hamilton

Genève, 2 juin 2010 – La célèbre chanteuse compositrice et militante féministe écossaise Annie Lennox a été nommée Ambassadrice itinérante du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Mme Lennox, dont la carrière commencée il y a de nombreuses années a été récompensée par un prix, est l’une des célébrités du monde de la musique. Elle réitère aujourd’hui son engagement à défendre les femmes et les filles affectées par l’épidémie de VIH.

 

 

Nous devons défendre les droits des femmes et des filles et nous opposer au fait qu’elles sont cantonnées à un statut de citoyens de seconde zone, ce qui les expose à un risque accru face au VIH.

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

« Des millions de femmes et de filles doivent affronter un quotidien d’une grande dureté et cela est inacceptable », a déclaré Mme Lennox. « Si nous voulons mettre fin au cycle dévastateur provoqué par l’épidémie de sida, nous devons défendre les droits des femmes et des filles et nous opposer au fait qu’elles sont cantonnées à un statut de citoyens de seconde zone, ce qui les expose à un risque accru face au VIH. » Mme Lennox est une militante et une activiste qui agit pour plusieurs organisations engagées en faveur de la justice sociale. En octobre 2007, elle a lancé une campagne personnelle intitulée « Chanter » (Sing) afin de renforcer la sensibilisation et le soutien en faveur des femmes et des enfants affectés par la pandémie de sida en Afrique australe.

Elle a, par le passé, soutenu l’ONUSIDA en participant au lancement d’un plan d’action sur cinq ans en faveur de la suppression des inégalités entre les sexes et des violations contre les droits de l’homme.

« Comment ne pas être ému par Annie Lennox et par sa voix ? Je suis sûr que la passion qui l’anime et la personnalité qui la caractérise vont accroître la sensibilisation envers les ravages que le VIH provoque parmi les femmes et les filles », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Avec l’énergie qui la stimule, elle s’efforcera d’inviter les dirigeants internationaux, nationaux et locaux à combattre les injustices liées à l’inégalité entre les sexes », a-t-il ajouté. 

Je suis sûr que la passion qui l’anime et la personnalité qui la caractérise vont accroître la sensibilisation envers les ravages que le VIH provoque parmi les femmes et les filles.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

La forte mortalité des femmes en âge d’avoir des enfants est liée à l’impossibilité pour elles d’avoir accès à des services de santé de qualité en matière de sexualité et de reproduction.

Pour son nouveau rôle en tant qu’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Mme Lennox sera aux côtés de M. Sidibé à Washington, du 7 au 9 juin, pour participer à la conférence 2010 sur « Les femmes donnent la vie » et à la conférence 2010 de la Coalition mondiale des entreprises. Elle utilisera ces deux tribunes pour plaider en faveur d’un mouvement mondial spécifique aux besoins et à la promotion des femmes et des filles afin de réduire leur exposition au VIH.

La célèbre artiste et activiste Annie Lennox nomm

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Linking maternal and child health to AIDS ahead of G8 Summit

01 juin 2010

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UNAIDS Deputy Executive Director for Management and External Relations, Jan Beagle, delivered the keynote speech at an event for Canadian Parliamentarians. 25 May 2010.

Canada will host the annual summit meeting of heads of government of the Group of Eight (G8) countries in Huntsville, Muskoka from 25 to 26 June 2010. The Muskoka Summit aims to deliver the ambitious commitments made at the G8 summits since 1997 related to health, development, the environment, security and good governance.

The G8, which is composed of governments of France, Germany, Italy, Japan, the United Kingdom, the United States, Canada and Russia, met last year in Italy and reaffirmed existing commitments on global health, including US$60 billion for health over 5 years, 100 million malaria bed nets by 2010, and universal access to HIV treatment by 2010. A Global Consensus on Maternal Health was also adopted, which includes support for free services for women and children where countries choose to provide it. The first G8 accountability framework was published, showing individual country progress against some key G8 commitments.

Reducing the number of children who die before the age of five is the fourth Millennium Development Goal (MDG 4), while doing the same for mothers during pregnancy or childbirth is the fifth goal (MDG 5). These two Goals are often referred to as the health related MDGs along with the response to AIDS, malaria and other diseases. These three MDGs are closely interlinked and recent data has shown how HIV has prevented further progress in improving maternal health and reducing child mortality.

According to a recent study to assess progress towards MDG4, mortality in children younger than 5 years has dropped from 11.9 million deaths in 1990 to 7.7 million deaths in 2010 worldwide. A similar study focusing on MDG 5 estimates that there were 342.900 maternal deaths worldwide in 2008, down from 526.300 in 1980. The study also highlights that there would have been 281.500 maternal deaths worldwide in 2008 in the abscence of HIV.

Maternal and child health and AIDS

Ahead of the G8 Summit and to highlight the important link between the 2010 G8 focus on maternal and child health and previous G8 commitments to the AIDS response, UNAIDS Deputy Executive Director for Management and External Relations, Jan Beagle, delivered the keynote speech at an event for Canadian Parliamentarians. The event, hosted by the Canadian Federation of Nurses Unions (CFNU) took place in Ottawa on 25 May and was attended by parliamentarians, health officials, civil society representatives and several African Ambassadors. CFNU represents 158.000 nurses and student nurses and regularly holds events for Members of Parliaments on health and public interest topics.

In her address, Ms Beagle stated that the Joint UN Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) was encouraged by the sharp focus of the Canadian G8 Presidency on child and maternal health.

“As HIV is the leading cause of death among women of reproductive age, the global response to AIDS can and must be leveraged more effectively to meet women health needs,” said Ms Beagle.

She noted that the Muskoka initiative is in line with the UN Secretary-General’s global Joint Plan of Action focusing on the health of women and children which was launched in April 2010.

Ms Beagle called for an integrated approach to all the Millennium Development Goals and highlighted that MDG 4 and 5 cannot be accomplished without a strong commitment—and real action—on universal access to HIV prevention, treatment, care and support.

Prevention of mother-to-child transmission (PMTCT) programmes provide a platform for integrated service delivery. The recent scale up of mother-to-child HIV transmission programmes enables women to receive sexual and reproductive services at the facilities where they receive PMTCT services. Integrated services can maximize health system capacity by leveraging human resources for broader health gains.

“The focus on maternal and child health represents a unique opportunity for Canada to demonstrate to the G8 how well this ties in with G8 commitments on the AIDS response,” said Ms Beagle. “It also represents a unique opportunity to highlight to the G8 the importance of accountability and monitoring of progress on previous commitments”.

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La Banque mondiale organise une série de débats de haut niveau sur la dynamique fluctuante de l’épidémie de sida

28 mai 2010

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Le Programme mondial de lutte contre le VIH/sida de la Banque mondiale organise une série de débats de haut niveau sur la dynamique fluctuante de l’épidémie de sida.

À l’heure où les principaux pays donateurs s’extraient lentement de la crise économique, les flux de l’aide au développement sont soumis à de fortes pressions. Certains organismes bilatéraux laissent entendre qu’ils pourraient se trouver dans l’obligation de réduire leurs fonds destinés à la lutte contre le sida cette année. D’autres organisations, comme le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, recherchent des « gains d’efficacité » et examinent attentivement les moyens de favoriser les demandes de subventions techniquement valides lorsque la proposition formulée par le pays risque de dépasser le montant des fonds disponibles.

Dans de nombreux pays, la crise mondiale affecte les plans nationaux qui visent l’accès universel aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH. C’est dans ce contexte que le Programme mondial de lutte contre le VIH/sida de la Banque mondiale et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) organisent une série de débats de haut niveau sur la dynamique fluctuante de l’épidémie de sida.

Cette initiative vise à fournir aux gouvernements, aux agences de développement, aux organisations de la société civile, aux communautés de personnes vivant avec le VIH et aux partenaires engagés, des informations avérées et des connaissances qui leur permettront d’améliorer les résultats produits par les ressources dont ils disposent.

Cette série de débats bimestriels a débuté le 19 mai 2010 au siège de la Banque mondiale, à Washington. Le premier débat, intitulé Dépistage et Traitement : Pouvons-nous trouver une issue à l’épidémie de VIH ?, a porté sur les modalités d’une stratégie efficace de « dépistage et traitement contre le VIH ».

Les experts participants ont débattu de cette question avant d’élargir la discussion. Grâce au dispositif de vidéoconférence et aux technologies multimédia du Réseau mondial de formation pour le développement, qui fait partie intégrante de la Banque mondiale, les équipes de pays résidant en Afrique et les partenaires engagés peuvent participer aux débats. Les réunions sont également diffusées en direct sur le web.

Les sujets qui seront abordés au fil des réunions qui auront lieu jusqu’à la Journée mondiale du sida 2010, incluent la santé publique, la prophylaxie pré-exposition, la prévention contre le VIH et la coordination dans les actions de développement. La prochaine réunion est prévue pour le 29 juin 2010.

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L’ONUSIDA rend un dernier hommage au Dr Sergei Furgal

28 mai 2010

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Dr Sergei Furgal

Les cœurs sont lourds aujourd’hui à l’ONUSIDA au moment où nous commémorons la mémoire du Dr Sergei Furgal – un fonctionnaire international qui était l’un des membres les plus éminents de l’ONUSIDA.

De nationalité russe, Sergei Furgal était diplômé de l’École du Service de santé des Armées de Leningrad. Il a effectué sa carrière professionnelle au service du gouvernement de la Fédération de Russie au sein duquel il a dirigé la Direction des Relations internationales du Ministère de la Santé à Moscou. Il a contribué, à ce poste, au renforcement de l’amitié et de la collaboration qui unissent l’ONUSIDA et le gouvernement russe.

Sergei Furgal a rejoint l’ONUSIDA en 2005. Il est tout d’abord détaché pour le compte du gouvernement russe. Au cours des cinq années de services exemplaires qu’il effectue au sein de l’ONUSIDA, il assume différentes fonctions importantes en tant que Directeur, Directeur a. i. de l’Équipe d’appui aux régions pour l’Europe orientale et centrale, à Moscou, puis comme Conseiller pour l’Appui régional à Genève, en tant que responsable des relations gouvernementales avec l’Europe de l’Est et la Communauté des États indépendants.

S’appuyant sur des compétences analytiques et des talents diplomatiques hors pair, Sergei Furgal a réussi à négocier un certain nombre d’accords majeurs sur le sida avec la Communauté des États indépendants. Il a également apporté des conseils très utiles pour l’inscription de la question du sida sur les ordres du jour de l’Assemblée mondiale de la Santé, du G8 et des sommets de la CEI.

Sergei Furgal a généreusement donné de son temps pour soutenir deux causes qu’il aimait passionnément : la santé publique et la Russie. Il s’est activement engagé dans les activités de la Fondation médicale Vichnevskaya-Rostropovitch. Il a bénévolement donné de son temps et de son influence pour développer et promouvoir les programmes de la Fondation sur l’amélioration de la santé des enfants en Russie.

Des milliers d’amis, de collègues et de compatriotes résidant en Fédération de Russie, dans la Communauté des États indépendants et dans le monde garderont précieusement le souvenir de Sergei Furgal dont l’absence sera profondément regrettée.

Sergei Furgal nous a quittés il y a quelques jours à Genève. Une cérémonie en son souvenir a lieu aujourd’hui au siège de l’ONUSIDA.

UNAIDS celebrates the life of Dr Sergei Furgal

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Une délégation du CCP salue les engagements visant à stopper toutes les stigmatisations et discriminations au Salvador

28 mai 2010

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UNAIDS Programme Coordinating Board (PCB) delegation visiting an HIV prevention training guide being implemented at the Canton Milingo Schoolto in El Salvador.14 May 2010.

La récente visite d’une délégation du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA au Salvador a souligné l’importance que revêt la suppression des stigmatisations et des discriminations dans la riposte au VIH dans le pays. Elle a également salué le leadership assumé par le gouvernement salvadorien sur ces questions.

« Nous nous félicitons des efforts réalisés par la riposte nationale au VIH au Salvador sous la conduite du gouvernement et avec la participation active de la société civile », a déclaré le Dr Marijke Wijnroks, Ambassadeur des Pays-Bas pour le sida, le présidente en cours du CCP. « Nous sommes particulièrement frappés par l’ouverture qui se manifeste à l’égard des sujets difficiles comme l’éducation sexuelle des jeunes, les stigmatisations et discriminations parmi les populations clés comme les HSH, les transsexuels et les personnes travaillant dans le commerce sexuel ».

Cette visite de terrain, qui a eu lieu du 10 au 14 mai 2010, a coïncidé avec la signature d’un décret présidentiel interdisant les discriminations fondées sur le sexe et l’identité sexuelle dans le secteur public. Le Secretaire de l’Inclusion sociale, le Dr Vanda Pignato, qui est aussi l’épouse du chef de l’État salvadorien, a officiellement inauguré le Bureau national de la diversité sexuelle lors de cette visite. Elle a souligné à cette occasion que « le nouveau décret présidentiel traduit l’obligation qui incombe à l’État de résoudre toutes les questions de discrimination. »

Cette visite du CCP a permis aux membres du Conseil de découvrir la réalité concrète de l’épidémie ainsi que le travail mené sur le terrain par l’ONUSIDA et ses partenaires nationaux et internationaux. Le Dr Menna Ould Tolba, délégué du CCP et coordinateur de la riposte au sida en Mauritanie, a souligné : « après avoir participé à cette visite de terrain, je connais maintenant l’importance du travail mené avec – et pour – les groupes de personnes les plus exposées aux infections par le VIH. »

Les délégués du CCP ont par ailleurs été reçus par le Ministre des Affaires étrangères, M. Hugo Martínez, son homologue à la Santé, le Dr Maria Isabel Rodriguez, la directrice du Département sur le VIH/sida, Ana Isabel Nieto, son homologue du Département sur la tuberculose, le Dr. Julio Garay et le Vice-président du pays et Ministre de l’Éducation nationale, Salvador Sanchez Ceren. Ils se sont aussi entretenus avec le médiateur Oscar Luna au sujet de plusieurs questions liées aux droits de l’homme dans le cadre de la riposte au VIH du pays. Ils ont également rencontré des représentants de la société civile, lesquels incluaient des personnes vivant avec le VIH, des HSH, des personnes travaillant dans le commerce sexuel et des transsexuels.

Les délégués ont exposé en ces diverses occasions les dix domaines prioritaires du Cadre de résultats de l’ONUSIDA (2009-2011), notamment le dixième d’entre eux qui concerne les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), les personnes travaillant dans le commerce du sexe et les transsexuels. Selon l’ONUSIDA, le Salvador est au premier rang des pays d’Amérique centrale pour son taux de prévalence du VIH parmi les HSH (17,8 %).

Le Ministre de la Santé, le Dr Rodriguez, a indiqué que dans son pays, « le virus couvre plusieurs secteurs, lesquels doivent explorer toutes les possibilités de produire des résultats concrets. »

Lors de leurs rencontres avec les Ministres de la Santé et de l’Éducation, les délégués du CCP ont souligné qu’il était important de lier les services de santé liés à la sexualité et à la reproduction à la riposte menée contre le VIH. La situation des mères adolescentes affectées par le VIH dont les enfants sont nés avec le virus a été particulièrement mise en relief lors de leur visite à la Maternité de San Salvador. Ils ont également visionné la manière dont un guide de formation sur la prévention contre le VIH est mis en application à l’École du canton de Milingo. La société salvadorienne a une longue tradition de résistance face à certaines questions liées à la prévention contre le VIH, comme l’éducation sexuelle à l’école, la stigmatisation et la discrimination. Les délégués ont pu constater les efforts menés par l’État pour mettre en œuvre des programmes liés à cette question et respecter les sensibilités et la foi religieuse qui prévalent parmi les communautés et les personnes. « Nous avons un premier vaccin contre le VIH grâce à l’Éducation », a déclaré l’un des délégués, le Dr Ibra Ndoye, Secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le sida au Sénégal.

Malgré l’impression très favorable des délégués devant la qualité des programmes menés, ils ont exprimé leurs préoccupations à l’égard de la viabilité des actions de prévention contre le VIH parmi les populations clés. La plupart de ces programmes dépendent fortement de financements externes et sont mis en œuvre par des ONG. À l’heure où les donateurs se retirent progressivement de la région, leur durabilité risque en effet d’être compromise.

Les délégués ont demandé au gouvernement d’assurer la mise en application et le suivi de la Déclaration ministérielle adoptée lors de la première réunion des Ministres de la Santé et de l’Éducation contre le VIH et les IST en Amérique latine et aux Caraïbes, en juillet 2008, à Mexico, lors de la XVIIème Conférence internationale sur le sida. « Nous encourageons le Salvador à partager son expérience et à jouer un rôle de leadership accru dans la riposte régionale au VIH », a déclaré le Dr César Antonio Núñez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine.

L’ONUSIDA suit les orientations décidées par le Conseil de coordination du Programme qui est son conseil d’administration. Les représentants qui siègent au sein du CCP proviennent des cinq continents et sont issus des Coparrainants de l’ONUSIDA et d’organisations non gouvernementales, lesquelles incluent des personnes vivant avec le VIH.

Le Salvador, qui assure actuellement la vice-présidence du CCP, assumera la présidence du Conseil en 2011. Ce changement de présidence intervient à un moment crucial de la riposte au sida puisque les parties prenantes se réuniront, au cours de ce mandat, pour évaluer les progrès réalisés dans la réalisation de l’accès universel aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH.

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Le Groupe pilote de Paris tient une réunion visant à examiner les financements pour le développement en période de crise

28 mai 2010

Leading Group on solidarity levies to fund development

La Sixième réunion plénière du Groupe pilote sur les contributions de solidarité en faveur du développement se tient à Paris les 28 et 29 mai 2009. Elle est organisée par la France, qui assure la présidence du Groupe pilote depuis début 2009, et compte plus de 200 participants.

La réunion a été ouverte par M. Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères et européennes, et M. A. Joyandet, Secrétaire d’État français chargé de la coopération et de la francophonie. M. Kouchner a indiqué qu’il fallait mettre en place des initiatives innovantes en faveur du développement.

Les Nations Unies et les financements innovants

Le Dr Philippe Douste-Blazy, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les financements innovants, a abordé le rôle des Nations Unies dans la promotion de ce type de financements. Le Groupe I-8 pour les Objectifs du Millénaire pour le développement a tenu sa première réunion le 20 mai à Genève.

Cette conférence de haut niveau marque une étape importante dans la mobilisation internationale en faveur de ces mécanismes avant la prochaine Assemblée générale des Nations Unies, en septembre, durant laquelle un rapport sur les financements innovants élaboré par le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, sera rendu public.

Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de la séance d’ouverture, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a affirmé que les financements innovants pourraient permettre de combler le fossé entre les besoins en matière de développement et les ressources affectées, et de construire un monde plus juste, plus équitable et en meilleure santé. Il a en outre lancé un appel en faveur d’investissements novateurs, en particulier dans le domaine de la prévention du VIH.

Le Groupe pilote sur les contributions de solidarité en faveur du développement

Le Groupe pilote est un organe sans caractère officiel, composé de 55 pays membres. Depuis sa création en 2006, c’est devenu un lieu de dialogue privilégié, qui permet l’échange d’informations et la promotion de mécanismes de financements innovants. La Conférence de Paris s’inscrit dans une série de réunions visant à mieux réglementer la mondialisation. La façon dont le renouvellement des mécanismes financiers peut améliorer la qualité du développement et promouvoir une croissance durable est l’une des questions qui y seront étudiées.

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Un rapport appelle à l’intensification des stratégies de prévention contre le VIH parmi les HSH en Asie-Pacifique

28 mai 2010

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Un rapport sur la situation du VIH parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les transsexuels de la région Asie-Pacifique a récemment appelé à l’intensification des stratégies de prévention contre la transmission du virus et à l’élargissement de l’accès aux services de traitements, de soins et de soutien pour les personnes de ces groupes qui en ont besoin.

Ce rapport, intitulé « Interventions prioritaires de santé sexuelle contre le VIH dans le secteur médical pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les transsexuels dans la région Asie-Pacifique », a été compilé à l’issue d’une réunion qui s’est tenue à Hong-Kong, en février 2009, sous l’égide du Bureau régional de l’OMS pour le Pacifique occidental, du PNUD, de l’ONUSIDA et du Ministère de la Santé de Hong-Kong.

Cette publication s’inscrit dans un contexte particulier puisqu’elle paraît à la suite de deux rapports similaires, émanant respectivement des Commissions sur le sida en Asie et dans le Pacifique, lesquels recommandent de se concentrer sur les populations les plus exposées (notamment les HSH et les transsexuels) pour maîtriser l’épidémie de VIH.

L’épidémie de VIH s’aggrave parmi ces deux groupes de personnes à l’échelon mondial. En Asie, le risque d’être infecté par le virus est, pour les HSH, de façon disproportionnée, 18,7 fois supérieur à celui de la population en général, a constaté le rapport. Le Modèle de l’épidémie asiatique prévoit que 46 % environ des nouvelles infections survenant en Asie auront lieu parmi les HSH d’ici à 2020 (soit une augmentation de 13 % par rapport à 2008) à moins d’une intensification des mesures de prévention efficaces.

Le rapport préconise l’abrogation des lois parlementaires et des décisions juridiques allant à l’encontre des droits constitutionnels des HSH. L’homosexualité constitue un délit pénal dans 18 pays de la région Asie-Pacifique. Cet état de fait induit des stigmatisations à son égard, et conduit ces hommes à agir de façon cachée, ce qui amoindrit la possibilité pour les programmes de prévention de les atteindre.

Le rapport recommande de sensibiliser les agents sanitaires, d’intégrer dans leurs services de santé des personnes vivant avec le VIH, comme les HSH et les transsexuels, et de recruter des personnes appartenant à ces deux groupes à des postes de direction et ce, afin d’amoindrir les difficultés liées aux réserves des agents sanitaires et de réduire les stigmatisations et les discriminations.

Le rapport recommande aussi d’engager des HSH dans les ripostes communautaires au VIH par des initiatives autogérées. Les HSH pourraient apporter un soutien aux services qui sensibilisent leur personnel sur les questions et les besoins qui leur sont propres. Les services de soutien et de conseil assurés par des pairs devraient être encouragés selon le rapport.

Les stratégies et plans nationaux du secteur de la santé pourraient appeler à l’implication des organisations de la société civile et des groupes de HSH et de transsexuels dans la planification stratégique, l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes.

Le rapport recommande enfin d’engager l’OMS, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’ONUSIDA, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et la Coalition sur la santé sexuelle masculine en Asie-Pacifique (APCOM) dans la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des ripostes menées par le secteur de la santé contre le VIH à l’échelon local, national, régional et mondial.

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L’Afrique se prépare à stopper la transmission du VIH de la mère à l’enfant à l’horizon 2015

26 mai 2010

Lesotho_Oct09_145_200.jpgMère et l'enfant au Lesotho Photo: ONUSIDA/M. Hamman

Selon les estimations pour l’Afrique subsaharienne, 60 % des personnes vivant avec le VIH sont des femmes, la plupart d’entre elles appartenant à la tranche d’âge ouverte à la maternité. En l’absence d’une action de prévention, l’infection au VIH de la mère se transmet directement au nourrisson.

Chaque année, environ 1,4 million de femmes vivant avec le VIH conçoivent un enfant. Parmi les patientes de l’Afrique subsaharienne qui reçoivent des soins anténatals, la part des femmes vivant avec le VIH varie de 5 à 30 %. L’infection au VIH qui touche les femmes enceintes est la principale cause de celle qui affecte les enfants.

Plus de 90 % des infections prévalant chez les nourrissons et les jeunes enfants surviennent lors de la grossesse, du travail, de la naissance ou de l’allaitement. Sans action de prévention, un enfant sur trois né d’une mère séropositive sera affecté par le virus.

En 2008, 430 000 enfants ont été infectés par le VIH et 90 % d’entre eux vivaient en Afrique subsaharienne. En l’absence de tout accès aux traitements antirétroviraux, la plupart d’entre eux meurent dès la première année de leur existence. Ceux qui vivent perdent souvent leurs parents lorsque ceux-ci n’ont pas accès à une thérapie antirétrovirale.

Il est cependant possible de sauver la vie des mères et celle de leurs bébés en combinant les dépistages au VIH, les services de conseil, l’accès aux prophylaxies et aux traitements antirétroviraux appropriés, la sécurité des méthodes de délivrance, la régulation des naissances et l’utilisation d’un lait de substitution sain.

Les gouvernements ont tous une responsabilité morale à l’égard des investissements menés pour protéger les mères et leurs bébés contre l’infection au VIH.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a appelé à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2015. L’Afrique répond concrètement à cet appel. Plus de 200 représentants venant des 20 pays où le taux des femmes enceintes affectées par l’infection est le plus élevé se réunissent cette semaine à Nairobi pour organiser un plan d’action visant l’accès aux services fondamentaux contre le VIH.

La mobilisation des ressources est au cœur de ce plan. L’ONUSIDA, l’UNFPA, l’OMS, l’UNICEF et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) ont coordonné cette réunion afin d’apporter un soutien technique à ces pays dans le renforcement de leurs capacités à élaborer de robustes plans d’action susceptibles d’attirer les financements.

« Les dirigeants africains prennent maintenant au sérieux la protection de leurs futures générations », a déclaré Michel Sidibé. « Les gouvernements ont tous une responsabilité morale à l’égard des investissements menés pour protéger les mères et leurs bébés contre l’infection au VIH. »

Le Fonds mondial est une source importante de financements pour ce type de plans. Il s’est engagé à travailler aux côtés des pays et des autres partenaires pour s’assurer que 80 % des programmes de prévention contre la transmission de la mère à l’enfant (PTME) qu’il soutient répondent aux niveaux d’efficacité et de qualité exigés d’ici à décembre 2010. Il a également annoncé qu’il favoriserait l’accélération, l’intensification et l’élargissement des programmes de PTME en visant une couverture d’au moins 60 % parmi les femmes ayant besoin de ces services dans le monde avant la fin 2010.

Les pays seront dans un premier temps aidés dans la reprogrammation des subventions dont ils disposent pour accroître l’efficacité de leurs stratégies programmatiques en cours et réorienter les ressources provenant de leurs économies et de leurs gains d’efficacité. Les pays sont dans un deuxième temps invités à préparer les demandes qualifiées qu’ils soumettront lors de la série 10 d’appels à propositions du Fonds mondial.

De nombreux pays agissent déjà en ce sens. L’Éthiopie a constaté que la faible couverture de la prévention prénatale affaiblit l’efficacité des programmes de PTME et alloue une subvention de 600 millions de dollars USD au renforcement des services de santé maternelle et infantile. L’Afrique du Sud a saisi l’opportunité de la procédure de reprogrammation pour renforcer la participation de la société civile dans l’exercice de reprogrammation de la PTME. Le Nigeria a fait de même pour renforcer l’élargissement de la couverture de ses programmes et se fixer des objectifs plus ambitieux – ce qui était nécessaire du fait que le pays est au premier rang mondial en termes de transmission de la mère à l’enfant. La Zambie et le Ghana ont pour leur part obtenu une subvention de 3 millions de dollars USD de la part du Fonds mondial.

L’ONUSIDA et ses coparrainants, l’UNICEF et l’OMS, ont facilité la reprogrammation qui a eu lieu en Tanzanie pour aider le pays à mobiliser des ressources supplémentaires d’un montant de 2,2 millions de dollars USD en faveur des programmes locaux de PTME. Le pays a ainsi pu accroître son taux de couverture et le porter à 70 %.

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