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Punitive laws limit access to HIV prevention and care services in Asia Pacific

24 mai 2010

This story was first published on UNDP.org

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More than 90 per cent of men having sex with men (MSM) in the Asia-Pacific region do not have access to HIV prevention and care services due to an adverse legal and social environment. If countries fail to address the legal context of the epidemic, this already critical situation is likely to become worse. The implementation of effective, human rights-based national HIV responses requires governments to consider the effect of laws and law enforcement practices on the health of men who have sex with men (MSM) and transgender persons.

A high-level forum on punitive laws, human rights and HIV prevention among MSM in the Asia-Pacific region was convened by the UN Development Programme (UNDP), the Asia Pacific Coalition on Male Sexual Health (APCOM) and the Centre for Comparative and Public Law (CCPL) at the University of Hong Kong. They were reviewing the findings of an upcoming report.

The study, “Laws affecting HIV responses among men who have sex with men and transgender persons in Asia and the Pacific: an agenda for action,” notes 19 of 48 countries in the region criminalize sex between men, with laws often taking on the force of vigilantism leading to abuse and human rights violations. Of the 192 member states of the United Nations, 85 have laws that still criminalize homosexual behaviour and, in some of these countries, conviction can even result in the death penalty.

On the occasion of International Day Against Homophobia, UNAIDS Executive Director Michel Sidibé said, “I salute the dedication and efforts of lesbian, gay, bisexual and transgender communities to demand their rights. Change is happening from exclusion to inclusion, from stigma to dignity but not everywhere ... I call on all governments to create to create social and legal environments that ensure respect for human rights.”

I call on all governments to create to create social and legal environments that ensure respect for human rights

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé

At the gathering in Hong Kong, Mandeep Dhaliwal, UNDP Cluster Leader on Human Rights, Gender and Sexual Diversity, said, “The development and strengthening of an enabling legal and social environment is critical for comprehensive interventions for men who have sex with men and transgender people to have the greatest impact.”

At least 5–10% of all HIV infections worldwide are due to sexual transmission between men, though this figure varies within countries and between regions considerably. In Asia, men who have sex with men are disproportionately affected by HIV. It is estimated that HIV prevalence is as high as 14% in Phnom Penh, Cambodia; 16% in Andrha Pradesh, India; and 28% in Bangkok, Thailand.

Men who have unprotected sex with men may also have unprotected sex with women and thus serve as an epidemiological bridge for the virus to the broader population. For example, a survey of over 800 men in China who have sex with men found that 59% reported having had unprotected sex with women in the previous year.

HIV transmission prevention programmes addressing men who have sex with men are therefore vitally important. However, this population is often seriously neglected because of official denial by governments, the relative invisibility of men who have sex with men, stigmatization, ignorance or lack of adequate information.

In some cases, men who have sex with men are neglected due to reluctance by individuals and organizations to work with them. In many countries, prevention efforts are hindered by laws that criminalize male-male sex, making work with men who have sex with men difficult and hindering their contribution to the response to the epidemic.

Even in the absence of criminalization, other provisions of law often violate the rights of those concerned, thereby obstructing HIV interventions, advocacy and outreach, and service delivery. Moreover, legislation and law enforcement often lag behind national HIV policies, undermining the reach and effectiveness of programmes for men who have sex with men.

This indicates the need for greater coordination between health and justice sectors within government, the report stresses. It highlighted some recent examples of protective laws, judicial and policy actions to improve the legal environment for the men concerned, including important court judgments in Fiji, India, Hong Kong, Nepal, Pakistan, Philippines and the Republic of Korea.

But these are exceptional developments and action is required to improve the legal environment in all countries, it warned.

The final report of the study’s findings will be delivered at the XVIII International AIDS Conference, Vienna, at the session on Criminalizing Homosexual Behaviour: Human Rights Violation and Obstacles to Effective HIV/AIDS Prevention, 20 July 2010.

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Helen Clark, Administrateur du PNUD, achève sa tournée africaine

21 mai 2010

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Helen Clark meets with beneficiaries of an HIV project in Timbuktu. 04 May 2010. Credit: UNDP

L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, a récemment achevé une tournée africaine qui l’a conduite dans quatre pays pour mettre en évidence les progrès réalisés en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’approche du Sommet sur les OMD de septembre 2010. Mme Clark s’est rendue au Mali, au Burkina Faso, en Tanzanie et en Afrique du Sud.

« Ces Objectifs visent à améliorer la vie de plus d’un milliard de personnes », a déclaré Helen Clark. « La réalisation des OMD est possible et s’appuie sur une série de politiques étudiées et expérimentées qui opèrent des avancées, en particulier lorsqu’elles sont soutenues par de robustes partenariats. »

L’ONUSIDA a participé à l’une des étapes de cette tournée dans le cadre d’une mission conjointe avec le PNUD. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a ainsi accompagné Mme Clark au Mali pour une mission de quatre jours. Il a réitéré à cette occasion son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. « Je suis honoré de me joindre à Helen Clark pour sa première visite au Mali, notre mission étant un signal clair sur l’engagement des Nations Unies en faveur de l’arrêt des infections au VIH », a indiqué M. Sidibé.

Mme Clark a rencontré les chefs d’État et plusieurs ministres de chacun des quatre pays. Elle s’est entretenue avec des dirigeantes locales et des membres de la société civile et a visité des projets de développement.

Le Mali a réalisé des progrès importants dans la lutte contre l’épidémie de sida en réduisant le taux de prévalence national, qui est passé d’1,7 % en 2001 à 1,3 % en 2006, et en élargissant sensiblement l’accès aux services contre le VIH.

Mme Clark a également rappelé l’importance de la promotion des femmes dans la recherche des Objectifs du Millénaire pour le développement, en énumérant « l’autonomisation économique, l’accès aux droits juridiques (incluant les droits de succession) et la participation aux prises de décision » parmi les mesures clés pour l’habilitation des femmes.

Au Burkina Faso, elle a visité un projet qui facilite l’accès des femmes rurales à l’énergie et s’est rendue dans l’une des 176 associations communautaires contre le sida que le PNUD soutient. Elle a discuté à cette occasion avec des personnes travaillant dans le commerce sexuel au sujet de leurs préoccupations pour l’avenir.

Le taux de prévalence du VIH a chuté au Burkina-Faso pour passer de 7 % en 2002 à 1,6 % en 2008 (soit l’un des taux les plus bas d’Afrique occidentale). Malgré ces progrès, le pays continue d’affronter une épidémie qui touche majoritairement les femmes de 15 à 24 ans.

En Tanzanie, Mme Clark a rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, Mustafa Mkulo, pour s’entretenir des progrès réalisés par le pays dans la poursuite des OMD, en particulier à l’égard de la riposte au sida, de la promotion des femmes et de la scolarisation des jeunes enfants. Elle s’est également rendue à Zanzibar pour y visiter le parc national de la baie de Jozani-Chwaka (Jozani-Chwaka Bay Conservation Area), la plus grande réserve de l’île pour la protection de la biodiversité.

Mme Clark a visité les bureaux de la Commission électorale nationale chargés de l’inscription des électeurs et s’est entretenue avec des personnes qui s’apprêtent à voter pour la première fois lors des élections nationales d’octobre prochain. Le soutien apporté par le PNUD au processus électoral en cours en Tanzanie inclut l’éducation des électeurs et la formation des responsables de médias, des partis politiques et des observateurs locaux.

L’Afrique du Sud a constitué la dernière étape de la tournée africaine de Mme Clark. Elle a participé à Johannesburg au lancement de la chanson dédiée à la campagne en faveur des OMD lors de la Coupe du monde de football 2010 intitulée « 8 buts pour l’Afrique ». Cette chanson encourage l’engagement en faveur des OMD.
« Personne ne doit être spectateur dans la lutte contre la pauvreté », a-t-elle déclaré lors du lancement. « Chacun a un rôle à jouer pour que les huit buts des OMD soient marqués et améliorent ainsi la qualité de vie de centaines de millions de personnes vivant dans les pays en développement ».

Mme Clark a achevé sa tournée africaine en lançant le second concours annuel de photographie, intitulé Picture This: We Can End Poverty (« Objectif : Éliminer la pauvreté »), qui a lieu à Johannesburg en partenariat avec le groupe Olympus Corporation et la Fondation de l’Agence France-Presse (AFP). Ce concours vise à exposer le travail qui est mené dans de nombreux pays en faveur des OMD sous un angle créatif.

« Avec ce concours de photographie, nous voulons montrer cette année qu’il est possible de réaliser les OMD, même dans les pays les plus pauvres et les plus désavantagés », a indiqué Mme Clark en guise de conclusion.

Helen Clark, Administrateur du PNUD, achève sa to

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Une joie et un défi pour les mères séropositives : le Cameroun lutte contre la transmission mère-enfant du VIH

21 mai 2010

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UNAIDS Executive Director Michel Sidibé visited the outpatient clinic and maternity ward at Yaoundé’s central hospital. 19 May 2010.

 

Après près de dix ans, Angèle, âgée de 28 ans est à nouveau mère. « Ma fille est ma joie. C’est une petite merveille », affirme cette jeune femme qui a souhaité garder son identité secrète car elle séropositive et vit au Oug-ebe, un bidonville de Yaoundé au Cameroun.

Elle a découvert qu’elle était atteinte du VIH en 2001 après des tests effectués pendant sa première grossesse. Même si elle avait suivi un traitement antirétroviral pour prévenir la transmission du virus à son fœtus, son enfant est né séropositif et est décédé neuf mois plus tard des suites d’une pathologie liée au SIDA. « On m'a dit que j'étais à un stade d’infection très aigu pendant ma grossesse et que les traitements n’avaient donc pas donné de résultats. J’étais anéantie. Mais près de dix ans plus tard, lorsque j’ai appris que la science avait fait des progrès dans ce domaine, j’ai décidé de retomber enceinte », déclare Angèle.

Et son audace a payé et lui a offert un magnifique cadeau : Crissile (nom d’emprunt), une petite fille séronégative en bonne santé. Même si elle savoure chaque instant en compagnie de sa fille, Angèle nous confie qu’elle continue de vivre dans la crainte et le doute. « J’ai toujours peur que l’on me dise un jour que le diagnostic était faux. Ils disent que les tests ne sont pas toujours exacts. ».

En plus de cette angoisse permanente, elle doit également faire face à la stigmatisation et à la discrimination au quotidien. Pendant l’interview, elle a nerveusement fermé les portes et fenêtres afin de garder ses confidences hors de portée de voisins trop curieux. « Nous sommes locataires ici et si le voisinage découvrait que je suis séropositive, nous pourrions nous faire expulser de chez nous. », dit Angèle.

En ce moment, elle est bénévole dans une clinique de jour à l’Hôpital Central de Yaoundé, mais elle n’a pas de travail et doit compter sur le soutien des membres de sa famille.

Ces dix dernières années, la clinique qui offre principalement des soins et traitements aux personnes séropositives a connu de nombreux progrès. L’an dernier, nous avons traité plus de vingt-six mille patients séropositifs et avons placé plus de 6000 d’entre eux en thérapie antirétrovirale. « Il me semble que la discrimination s’est améliorée mais, afin de protéger nos patients séropositifs, nous continuons à cacher ce que nous faisons en disant que nous traitons des pathologies dermatologiques, » déclara le directeur du centre, le Docteur Charles Kouanfack.

Le Cameroun s’est montré précurseur en décentralisant ses réponses face au SIDA. Désormais, presque tous les services de santé sont équipés pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH (PTME). Même si la couverture de traitements visant à prévenir la transmission du VIH aux nourrissons concernait près de 34% des femmes séropositives enceintes en 2009, contre seulement 18 % en 2008 ce qui représente une forte amélioration, le pays a encore de nombreux progrès à faire.

Le Docteur Kouanfack affirme que même si les services de santé ont presque atteint leur niveau optimal de couverture de PTME, le problème est que beaucoup de femmes n’accouchent pas dans des hôpitaux ou des cliniques. Les femmes enceintes vivant dans des quartiers ruraux et marginalisés donnent naissance à leurs enfants à domicile avec une sage-femme. La prochaine étape sera donc de mettre en place des stratégies visant à tendre la main aux femmes vulnérables.

Toutefois, le fait d’accroître la couverture du VIH a eu d’autres avantages. « Les ressources destinées au traitement du VIH ont également permis d’améliorer les capacités des systèmes de santé en général. Nous avons pu constater que l’amélioration de la gestion des risques du VIH a permis de renforcer le professionnalisme de nos laboratoires et de notre personnel médical », affirme le Docteur K. Kouanfack.

Le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, soutient la prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Il a fait de l’éradication de la séropositivité chez les nourrissons une priorité majeure. « Il est inacceptable que dans des pays comme la France ou les États-Unis presque aucune femme séropositive ne donne naissance à des enfants atteints du VIH, alors que dans des pays tels que le Cameroun, un grand nombre d’enfants naissent séropositifs, » s’exclame M. Sidibé. « Ce genre d’inégalités est intolérable. Nous savons qu’il est possible d’éviter la transmission mère-enfant du VIH, nous devons donc redoubler d’efforts pour surmonter cette injustice. »

Il a visité le Centre de Traitement du VIH et le service maternité de l’Hôpital Central de Yaoundé cette semaine et a fait l’éloge des efforts réalisés par le Cameroun pour éradiquer la transmission mère-enfant du VIH. Il a toutefois demandé au partenariat de continuer à développer des mesures préventives et de devenir un modèle de PTME en Afrique.

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Les nations africaines célèbrent leur 50ème anniversaire

20 mai 2010

20100520_MS_plenary_200.jpgUNAIDS Executive Director Michel Sidibé (right) during the plenary session on human security issues in Africa. Yaoundé, 19 May 2010.

Sept chefs d’états africains ont été invités à Yaoundé par le président du Cameroun, Paul Biya, pour célébrer jeudi le 50ème anniversaire de l’indépendance de leurs pays. Les sept dirigeants, pour la plupart issus d’Afrique centrale, ont également participé mercredi soir à la cérémonie de clôture de la conférence internationale « Africa 21 ».

Cette conférence majeure intitulée « Afrique, une chance pour le monde : réalités et défis » a rassemblé de nombreux dirigeants politiques internationaux, comme le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, le Secrétaire général du Commonwealth, Ali Abdussalam Treki, deux anciens premiers ministres français, Michel Rocard et Alain Juppé, ainsi que l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan.

« L’Afrique est un géant endormi, sur le point d’être réveillé » a déclaré M. Annan. Il a ensuite exposé brièvement en quoi cette région occupe un rôle de plus en plus important sur la scène mondiale, avec une participation active au G20 et à la conférence internationale sur le climat de Copenhague en décembre dernier.

Dans le monde interconnecté et interdépendant d’aujourd’hui, les pays reconnaissent qu'une action menée au niveau national seulement ne peut plus garantir la sécurité de leurs populations et de leurs économies.

Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA

Le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a également participé à la cérémonie de clôture et a présidé la session plénière sur les enjeux de sécurité en Afrique.

« Dans le monde interconnecté et interdépendant d’aujourd’hui, les pays reconnaissent qu'une action menée au niveau national seulement ne peut plus garantir la sécurité de leurs populations et de leurs économies » a déclaré M. Sidibé. « Le sida est l’un des premiers exemples de menace transnationale pour la santé publique de l’ère moderne ayant suscité une réponse concertée en matière de gouvernance mondiale. »

D’après M. Sidibé, si l’impact de l’épidémie sur la santé et la sécurité humaine n’est pas maîtrisé, de nombreux pays africains ne seront pas en mesure de répondre de manière adéquate à d’autres enjeux de développement. Pour enrayer la propagation du VIH sur le continent africain, il a ajouté que la question du sida ne devait pas être traitée isolément et a invité les dirigeants internationaux, nationaux et communautaires à faire valoir leur influence politique et leurs ressources pour mettre un terme à ce fléau.

Visite du pays

20100520_MS_firstlady_200.jpgUNAIDS Executive Director Michel Sidibé and Cameroon’s First Lady Chantal Biya during his visit to the pan-African non-governmental organization “Synergies Africaines contre le SIDA et les souffrances” (African Synergies against AIDS and suffering). Yaoundé, 19 May 2010.

Dans le cadre de sa visite officielle au Cameroun, M. Sidibé a été invité par la Première dame, Chantal Biya, à visiter l’organisation non gouvernementale panafricaine « Synergies Africaines contre le SIDA et les souffrances », où il a également rencontré la Première dame du Burkina Faso, Chantal Compaoré. L’ONG jouit de la notoriété de ses membres, 26 premières dames africaines, dont la mission est d’améliorer la santé des peuples africains. Au cours de la visite de l’ONG, des membres de la société civile ont exprimé leur espoir d’obtenir de la part de l’ONUSIDA un soutien pour la candidature du Cameroun à la 10ème série d’octroi de subventions du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, après le rejet de la proposition du Cameroun lors de la précédente série.

M. Sidibé a également visité le centre de recherche international de la Première dame, Chantal Biya, qui mène des recherches sur un vaccin contre le VIH et des analyses sur la résistance aux thérapies antirétrovirales. 

Mardi, M. Sidibé et la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies, le Dr Asha-Rose Migiro, ont débattu des défis et priorités nationales sur le VIH avec l’équipe des Nations Unies présente au Cameroun. Ils ont ensuite visité le Projet d’Assainissement de Yaoundé (PADY), financé par la Banque Africaine de Développement et mis en œuvre par le gouvernement du Cameroun.  Le projet a pour but de lutter contre les inondations récurrentes dans la ville de Yaoundé et de réduire la pauvreté urbaine. Un employé du PADY a abordé le thème de la sensibilisation au virus du VIH. Le projet apporte une assistance bénévole et fournit des tests VIH. Par ailleurs, 50 % des employés ont subi le test de dépistage du VIH.

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Le Fonds Mondial lance la campagne « BORN HIV FREE »

19 mai 2010

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Carla Bruni-Sarkozy, Ambassadrice du Fonds Mondial. Photo: Fonds Mondial

Le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a lancé une nouvelle campagne BORN HIV FREE pour sensibiliser l’opinion publique à son travail et pour que d’ici 2015, plus aucun enfant dans le monde ne naisse avec le VIH. Initiée et soutenue par Carla Bruni-Sarkozy, Ambassadrice du Fonds Mondial, cette campagne s’appuie sur une série de films créatifs, destinés à encourager le public à s’engager sur internet pour soutenir la mission du Fonds Mondial.

L’engagement de Carla Bruni-Sarkozy dans la campagne BORN HIV FREE fait suite à un appel lancé en 2009 par le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, pour éliminer littéralement toute transmission mère-enfant du VIH d’ici à 2015.

Les mères séropositives sont susceptibles de transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse, le travail, l’accouchement ou au cours de l’allaitement. Le risque de transmission pourrait être considérablement réduit si elles pouvaient avoir accès à des services de prévention et de traitement.

« C’est bouleversant de voir que plus de 400 000 enfants naissent chaque année porteurs du VIH, alors que nous avons les moyens médicaux et les compétences pour enrayer ce phénomène » déplore Carla Bruni-Sarkozy, Ambassadrice du Fonds Mondial pour la protection des mères et des enfants contre le sida. « J’espère que la campagne BORN HIV FREE encouragera des millions de personnes à soutenir le Fonds Mondial, afin que nous puissions enfin mettre un terme à cette terrible injustice. »

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Les mères séropositives sont susceptibles de transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse, le travail, l’accouchement ou au cours de l’allaitement. Le risque de transmission pourrait être considérablement réduit si elles pouvaient avoir accès à des services de prévention et de traitement.

« Nous pouvons gagner cette bataille contre le sida si nous obtenons les fonds nécessaires », précise le Professeur Michel Kazatchkine, Directeur Exécutif du Fonds Mondial. « Cette campagne est destinée à mobiliser beaucoup de monde et à montrer aux dirigeants que l’opinion publique est largement favorable à ce que l’on poursuive et augmente les financements destinés à l’accomplissement de la mission du Fonds Mondial. »

La campagne sera disponible en plusieurs langues avec des courts métrages d’animation destinés à faire prendre conscience au public qu’une génération libérée du VIH est désormais envisageable d’ici cinq ans si les gouvernements continuent de financer la lutte contre le sida. De plus amples informations sont également disponibles sur le site internet de la campagne (www.bornhivfree.org).

Depuis sa création en 2002, le Fonds Mondial a approuvé des propositions pour un total de 19,4 milliards de dollars, ce qui fait de lui le principal contributeur aux Objectifs du Millénaire pour le Développement relatifs à la santé. Si les progrès actuels se maintiennent au même rythme, on peut affirmer qu’en 2015, quasiment plus aucun enfant dans le monde ne naîtra porteur du VIH.

L’essentiel des ressources du Fonds Mondial provient des gouvernements donateurs. Cette année, les pays seront appelés à renouveler leurs engagements financiers en faveur de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois prochaines années (2011-2013). Le 5 octobre 2010, Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, présidera une assemblée des pays donateurs à New York. La campagne BORN HIV FREE se déroulera jusqu’à cette réunion majeure à New York, afin de mobiliser l’opinion publique sur la mission du Fonds Mondial.

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L’ONUSIDA promeut l’agenda « Sida plus OMD » lors de la 63ème Assemblée mondiale de la Santé

18 mai 2010

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(L to R) Chen Zhu, Minister of Health of China, Aaron Motsoaledi, Minister of Health of South Africa and UNAIDS Executive Director Michel Sidibé. Credit: UNAIDS

Lors de rencontres bilatérales majeures qui ont eu lieu la veille de la 63ème  Assemblée mondiale de la Santé à Genève, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a exposé aux ministres de la Santé de grands pays du monde la manière dont les investissements consentis au sida peuvent servir à améliorer les progrès menés en faveur des autres Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Au cours de sa rencontre avec Chen Zhu et Aaron Motsoaledi, les ministres de la Santé respectifs de la Chine et de l’Afrique du Sud, Michel Sidibé a cité en exemples ces deux pays pour leur conformité à l’agenda « Sida plus OMD ». « La Chine et l’Afrique du Sud sont des exemples majeurs pour illustrer la manière dont une action nationale sur le sida peut accélérer l’avancement d’objectifs plus larges liés à la santé et au développement ».

Michel Sidibé a félicité le ministre chinois pour la décision prise récemment par son pays en faveur de la levée des restrictions au voyage liées au VIH avant l’ouverture de l’Exposition universelle 2010 à Shanghai. « Chaque personne doit avoir droit à la liberté de circulation », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette décision envoie un signal important aux étrangers souhaitant se rendre en Chine, y travailler ou y vivre, en leur disant qu’ils y sont les bienvenus – quel que soit leur statut VIH. »

Michel Sidibé a également salué le ministre sud-africain pour le leadership de son pays dans la riposte au VIH. « Avec le lancement de la Campagne nationale en faveur des services de conseil et du dépistage contre le VIH, l’Afrique du Sud a engagé la plus grande initiative menée dans le monde contre le sida. Cette initiative favorise également l’intégration de la lutte contre le VIH dans les objectifs plus larges de santé publique », a indiqué Michel Sidibé. Le 25 avril, le Président sud-africain, Jacob Zuma, a lancé cette campagne nationale dans l’objectif d’atteindre 15 millions de dépistages volontaires contre le VIH au cours des prochains mois. Selon le ministre sud-africain, Aaron Motsoaledi, « cette campagne encourage aussi les personnes venues effectuer ce dépistage à subir un test gratuit sur l’hypertension, le taux de glycémie, l’hémoglobine, la tuberculose et le cancer cervical. »

L’ONUSIDA collabore avec la Chine et l’Afrique du Sud pour promouvoir l’agenda « Sida plus OMD » qui vise à considérer l’action menée contre le sida comme une force d’accélération pour les progrès menant aux OMD. L’ONUSIDA prépare actuellement l’organisation d’un événement de haut niveau, qui aura lieu sur le thème « Sida plus OMD », en marge du Sommet de l’ONU sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, en septembre 2010, sous l’égide conjointe des gouvernements chinois et sud-africain.

Lors d’une autre rencontre bilatérale, Michel Sidibé s’est entretenu avec le Dr José Gomes Temporao, ministre de la Santé du Brésil. L’ONUSIDA considère que ce pays est l’un des premiers au monde à avoir atteint l’accès universel aux traitements. « Le Brésil est un modèle pour les autres pays en matière de riposte nationale au sida », a déclaré Michel Sidibé. « Le Brésil a également démontré que l’action contre le sida peut renforcer le système de santé national, l’égalité et les droits fondamentaux. » M. Sidibé et le Dr Temporao ont également abordé la manière dont le Brésil a tiré parti de l’action contre le VIH pour promouvoir l’utilisation du volet commercial de l’accord relatif au droit de propriété intellectuelle des brevets (TRIPS) et accroître l’accès aux produits de santé essentiels. Les deux hauts responsables ont également convenu de publier les résultats de l’évaluation décennale de la Déclaration de Doha sur l’accord TRIPS, la Santé publique et le VIH, au Brésil, dans quelques mois.

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Journée mondiale contre l’homophobie

17 mai 2010

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Le 17 mai est la Journée mondiale contre l’homophobie. L’homophobie est considérée comme l’un des principaux obstacles à la mise en place de stratégies de prévention du VIH. Sur les 192 États membres des Nations Unies, 85 possèdent des lois qui criminalisent toujours l’homosexualité et, dans quelques-uns de ces pays, certains comportements sont même passibles de la peine de mort.

À cette occasion, le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé déclarait : « j’encourage vivement les différents gouvernements à mettre en place des mesures visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination auxquels sont sans cesse confrontés les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les lesbiennes, et les populations transsexuelles. Ils doivent également établir un environnement juridique et social qui garantirait le respect des droits de l’homme et qui instaurerait l’accès universel au soutien, aux traitements, aux soins et à la prévention du VIH. »



Message vidéo du Directeur Exécutif de l’ONUSIDA

Au moins 5 à 10% des infections VIH à travers le monde seraient contractées lors de rapports sexuels entre hommes, même si cette estimation varie considérablement selon les pays ou les régions. Les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes continuent de subir des discriminations de la part du personnel de santé, des prestataires de services, des employeurs et même de la police. Cette discrimination les empêche de dévoiler leur orientation sexuelle, ou même de se présenter dans les services dédiés au VIH. Ils sont par conséquent plus vulnérables aux infections, et les statistiques nationales ne reflètent pas la réalité de l’épidémie du VIH liée à des comportements homosexuels impliquant des hommes.

J’encourage vivement les différents gouvernements à mettre en place des mesures visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination auxquels sont sans cesse confrontés les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les lesbiennes, et les populations transsexuelles.

Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA

La suppression des lois, des politiques et des pratiques répressives, de la stigmatisation et de la discrimination qui entravent la prévention efficace du virus du SIDA, est l’une des dix priorités de l’ONUSIDA dans le Cadre de résultats de l’onusida 2009-2011 (Joint Outcome Framework for 2009-2011). L’une des autres priorités majeures du Dispositif est de donner les moyens aux HSH, aux travailleurs du sexe et aux transsexuels de se protéger contre le VIH et d’avoir pleinement accès aux thérapies antirétrovirales.

La Déclaration d’Engagement pour la lutte contre le VIH et le SIDA de la Session Spéciale de l’Assemblée Générale des Nations Unies de 2001 (UNGASS), adoptée par tous les États membres, soulignait l’importance du fait de « prendre en considération les besoins des personnes les plus sujettes à de nouvelles infections favorisées par des facteurs tels que […] les pratiques sexuelles, et ceux des personnes les plus vulnérables. ». Dans la Déclaration Politique de 2006 des Nations Unies sur le VIH et le SIDA, les gouvernements se sont engagés à supprimer les barrières légales et à adopter des lois visant à protéger les populations vulnérables.

De nombreux gouvernements n’admettent pas que des hommes puissent avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes et qu’un rapport anal non protégé contribue à la transmission du VIH. Souvent, même si la reconnaissance devient effective, la volonté politique, les subventions et les programmes visant à pallier ce problème sont insuffisants.

Le Fonds Mondial s’est engagé pleinement à combattre les inégalités afin de favoriser l’extension des soins aux communautés HSH et transsexuelles, ainsi qu’à d’autres communautés.

Michel Kazatchkine, Directeur Exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme

« Dans toutes les régions du monde, une part importante des épidémies de VIH reste « clandestine » à cause de l’homophobie et de la transphobie. Seulement une personne HSH ou transsexuelle sur 10 environ a accès aux services de prévention du VIH », affirme Michel Kazatchkine, Directeur Exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme. « Le Fonds Mondial s’est engagé pleinement à combattre ces inégalités afin de favoriser l’extension des soins aux communautés HSH, transsexuelles ainsi qu’à d’autres communautés. ».

À Genève, où est implanté son siège social, l’ONUSIDA a accueilli un événement, au cours duquel a été projeté un court-métrage intitulé Un Cercle Infernal (A Deadly Circle), sur l’homophobie en Jamaïque et sur la manière dont elle affecte les populations, suivi d’un long-métrage documentaire offrant une vision réaliste des problèmes auxquels sont confrontés les transsexuels quant à l’accès à l’éducation, au travail, à la justice, aux services de santé, et autres services en Amérique latine.

Des débats ont également eu lieu entre Frank Mugisha, Directeur Exécutif, Président des Minorités Sexuelles en Ouganda, le militant défenseur des droits des LGBT, Ashok Row Kavi, également Officier du Corps Technique des Minorités Sexuelles de l’Office National Indien de l’ONUSIDA, et le Docteur Gottfried Hirnschall, Directeur du département VIH/SIDA de l’OMS.

Le 17 mai 1990, l’Assemblée Mondiale de la Santé a approuvé la 10ème Édition de la Classification Internationale des Maladies (Organisation Mondiale de la Santé) qui a établi que l’orientation sexuelle (hétérosexuelle, bisexuelle ou homosexuelle), ne serait plus « considérée comme une anomalie ». C’est la raison pour laquelle le 17 mai est désormais considéré comme la Journée mondiale contre l’homophobie.

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L’Assemblée mondiale de la Santé aborde le Règlement Sanitaire International et les OMD

17 mai 2010

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Photo: OMS/Jesse Hoffmann

La 63ème session de l’Assemblé mondiale de la Santé réunissant le corps décisionnaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’ouvre aujourd’hui à Genève. Les Ministres de la Santé et des officiels du monde entier se réunissent jusqu’au 21 mai 2010 pour discuter de la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International (RSI).

Sont présents 194 pays du monde entier, comprenant tous les états membres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui sont des états signataires du RSI, un instrument légal international. Le but de cette règlementation mondiale est d’aider la communauté internationale à prévenir et à répondre aux risques de santé publique susceptibles de franchir les frontières et de menacer la population mondiale.

Le RSI par exemple, exige des pays qu’ils rapportent l’apparition de certaines maladies et événements de santé publique à l’OMS et qu’ils renforcent également leurs capacités de surveillance et de réponse en matière de santé publique.

Cette année, l’Assemblée mondiale de la Santé abordera plus particulièrement le suivi de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Durant l’année 2000, 189 pays se sont engagés dans un nouveau partenariat global pour réduire l’extrême pauvreté. Ils ont fixés une série d'objectifs à atteindre d'ici 2015. Ils sont connus sous le nom d'Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et prévoient de diminuer de moitié la pauvreté extrême, de stopper la progression du VIH et de fournir une éducation primaire universelle.

L’Assemblée mondiale de la Santé réunit chaque année les délégations de tous les états membres de l’OMS pour se concentrer sur un agenda de santé spécifique. L’année dernière, l’Assemblée s’est focalisée sur l’apparition de la grippe A (H1N1) sur le plan mondial et les réponses les plus efficaces face à la possible pandémie, y compris la préparation, l’accès aux vaccins et le partage des virus de la grippe.

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La conférence internationale s’ouvre au Cameroun

17 mai 2010

20100518_MS_cameroon_200.jpgUNAIDS Executive Director Michel Sidibé attended a high-level international conference, Africa 21 in Yaoundé, Cameroon.

Alors que le continent africain fait face à des changements majeurs, 17 pays africains se préparent à célébrer le quinzième anniversaire de leur indépendance à Yaoundé au Cameroun. Deux jours avant les célébrations, une conférence internationale majeure, Africa 21, a débuté mardi à Yaoundé. La conférence s'intitule « Afrique, une chance pour le monde : réalités et défis » et rassemble d’éminents politiciens, des économistes, des fonctionnaires internationaux et des leaders économiques. Seront également présents deux anciens secrétaires généraux de l’ONU, Kofi Annan et Boutros Boutros-Ghali. Le débat sera principalement consacré aux problèmes macroéconomiques.

Le directeur exécutif d’ONUSIDA, Michel Sidibé participera mercredi à la session plénière de la conférence sur les problèmes de sécurité.

En tant qu’Africain, je suis fier de prendre part à ces évènements marquant la renaissance de ce continent. Il y a ici tant de potentiel et de promesses.

Michel Sidibé, directeur exécutif d’ONUSIDA

Selon M. Sidibé, « En tant qu’Africain, je suis fier de prendre part à ces évènements marquant la renaissance de ce continent. Il y a  ici tant de potentiel et de promesses."

M. Sidibé a débuté lundi son voyage de trois jours au Cameroun. En marge de sa participation à « Africa 21 », il rencontrera le président du Cameroun, Paul Biya. Il fera également une visite conjointe avec la vice-secrétaire générale des Nations Unies, le Dr Asha-Rose Migiro et le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique, Abdoulie Janneh. Ils visiteront un projet de renouveau urbain à Yaoundé, financé par la Banque Africaine de Développement, l'Organisation Internationale du Travail et le gouvernement du Cameroun.

M. Sidibé visitera également l’hôpital central de Yaoundé, qui dispose d’un important centre de traitement du VIH et rencontrera des malades atteints du VIH. Il visitera le Centre de Recherche International, Chantal Biya, qui a pour but de développer la recherche de vaccins et de traitement des principales maladies qui touchent l'Afrique, plus particulièrement le VIH, la tuberculose et le paludisme. Sa rencontre avec les leaders de la société civile et des personnes vivant avec le VIH est l’un des évènements marquants de la visite de M. Sidibé.

Le Cameroun est touché par une épidémie généralisée du VIH avec une prévalence des adultes âgés de 15 à 49 ans de 5,5%. Le Cameroun a souhaité décentraliser la réponse médicale face au SIDA. Désormais, presque tous les districts médicaux sont équipés pour traiter la transmission mère-enfant du VIH. En 2009 près de 46% des personnes à un stade avancé de la maladie recevaient une thérapie rétrovirale contre 38% en 2008.

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Le Président Kabila s’engage à favoriser l’émergence d’une nouvelle génération sans sida en RDC

11 mai 2010

20100510_Obaid-Kabila-Sidibe_200.jpg(De gauche à droite) Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l’UNFPA, le Président Joseph Kabila, qui dirige la République démocratique du Congo, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le 10 mai 2010
Photo: UNFPA

Le Président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, s’est engagé à favoriser l’émergence d’une génération sans sida, à mieux protéger les grossesses et à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans son pays.

« Ce sont là nos priorités à l’égard des femmes et des enfants de notre pays », a déclaré le chef de l’État lorsqu’il a reçu une mission conjointe de la Directrice exécutive de l’UNFPA, Thoraya Ahmed Obaid, et du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.

« Je m’engage personnellement à favoriser l’émergence d’une génération sans sida en RDC », a ajouté le Président Kabila qui a ensuite promis de lancer une initiative nationale pour inverser la courbe de l’épidémie de sida.

Les deux Directeurs exécutifs ont remercié le chef de l’État de son empressement à donner la priorité à la protection des grossesses et à l’émergence d’une génération sans sida dans son pays, au sein de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et de l’Union africaine.

Mme Obaid, de l’UNFPA, a souligné le lien qui existe entre la santé des femmes, la santé reproductive et le VIH : « En intégrant les services de santé maternelle et infantile liés au VIH dans les services généraux de santé sexuelle et reproductive, la République démocratique du Congo réalisera de gros bénéfices dans son système de santé ». Elle a encouragé le pays à saisir l’opportunité offerte par la Campagne pour une réduction accélérée de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) pour lancer l’initiative menée par le Président en faveur de l’émergence d’une génération sans sida.

Monsieur le Président – vous avez là une occasion unique de rétablir la santé des mères, des filles et de leurs sœurs en RDC et dans les pays africains, et de leur rendre leur dignité.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

M. Sidibé, de l’ONUSIDA, s’est félicité de la décision du Président Kabila de profiter de sa présidence à la tête de la SADC pour rallier ses pairs du continent africain en faveur de ce programme d’action urgent. « Monsieur le Président – vous avez là une occasion unique de rétablir la santé des mères, des filles et de leurs sœurs en RDC et dans les pays africains, et de leur rendre leur dignité ».

Les Directeurs exécutifs ont souligné qu’il était nécessaire de ne plus traiter le sida de manière isolée mais de l’intégrer aux autres activités médicales pour pouvoir obtenir des résultats efficients. Ils ont considéré que l’élimination définitive de la transmission de la mère à l’enfant d’ici à 2015 représentait un objectif concret réalisable.

Plus de 40 000 nourrissons naissent actuellement avec le VIH chaque année en République démocratique du Congo. Seules 2 % des femmes enceintes ont accès aux services de prévention contre la transmission de la mère à l’enfant et seules 8 % d’entre elles bénéficient d’un dépistage et de services de conseil contre le VIH.

La République démocratique du Congo fait partie du groupe des six pays qui enregistre 50 % des décès maternels mondiaux. Les décès maternels y font quelque quatre victimes par heure.

Durant cette mission conjointe, les Directeurs exécutifs ont également prévu de rencontrer le Premier ministre du pays ainsi que des responsables gouvernementaux, des parlementaires et des représentants de la société civile comme des personnes vivant avec le VIH.

Le Président Kabila s’engage à favoriser l’émerge

Coparrainants:

UNFPA

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